Il était affreusement tôt. D'habitude, Adam abusait de cette plainte, qui s'appliquait pour lui littéralement à toute la matinée. (Oui, même à 11h45 il pouvait dire qu'il était encore trop tôt pour faire quoique ce soit comme on était techniquement encore en matinée.) Mais, cette fois, il avait légitimement le droit de se plaindre de l'heure. 6h30. Adam vérifia l'heure pour la troisième fois dans l'espoir d'avoir mal vu. Malheureusement, l'horloge de la cuisine n'avait aucun problème de piles déchargées et l'ancien ange vida le fond de sa tasse de café avec un grognement épuisé. Il en était à sa deuxième tasse. Tout le problème était là. Il avait trop de caféine dans le sang pour se rendormir, mais, pas assez pour être suffisamment réveillé et productif.
La solution aurait été de ne pas en boire du tout. Si quelqu'un avait osé lui prodiguer ce conseil en face, Adam serait parti sur un rire, suivit d'une invitation à aller se faire foutre. Avez-vous déjà essayé d'ouvrir un portail en étant encore fatigué d'une nuit de sommeil trop courte ? Conseil : n'essayez pas. Il avait besoin d'un minimum de caféine (bon, d'accord, plus qu'un minimum) s'il voulait conduire Lute à son travail et non la téléporter à l'autre bout de l'île. Maintenant que la 'mission' était remplie, il avait le reste de la matinée pour lui, à comater dans cet entredeux qui n'aboutirait à rien de transcendant en terme de rendement.
Avec un nouveau grognement, plus agacé celui-là, il abandonna l'idée d'une troisième tasse pour ouvrir la fenêtre, espérant que l'air frais du matin finirait ce que les doses de caféine avaient commencer de faire. Les premiers rayons du soleil lui agressèrent les rétines. Il farfouilla dans ses affaires dispersés un peu partout dans l'appartement et glissa une paire de lunettes de soleil sur le bout de son nez. Le Premier Homme se laissa ensuite tomber sur le canapé et invoqua sa guitare angélique. Encore à moitié endormi et baillant quasiment après chaque accord, il entama le début lent d'une chanson de Metallica évoquant le marchand de sable. Pas vraiment le thème de chanson idéal pour se réveiller.
"♫♪ Ne dis pas un mot. Et peu importe le bruit que tu as entendu. ♫♪" Commença-t-il à chanter, d'une voix traînante et encore chargée de sommeil. Il s'interrompit en fronçant les sourcils. Il rêvait ou bien avait-il VRAIMENT entendu un bruit ? "♫♪ Peu importe le bruit que tu as entendu ♫♪" Répéta-t-il, avant de s'interrompre tout aussi vite. Non, cette fois, il était certain d'avoir entendu un bruit. Une espèce de cri de bébé. Peut-être pas de bébé. Mais, ça y ressemblait furieusement. "♫♪ Ce sont juste les bêtes sous ton lit ♫♪" Continua-t-il, chantant et jouant plus fort pour couvrir ce bruit parasite persistant. Echec total. Il n'arrivait plus à se concentrer. Maintenant qu'il avait pris conscience de ce bruit, il ne pouvait pas s'empêcher d'y penser. Qu'est-ce que c'était ? D'où ça venait ? N'entendait-il pas plusieurs cris en tendant bien l'oreille ? "♫♪ Dans ton placard, dans ta tête. ♫♪" Il rata son accord et clôtura sa ligne chantée par une fausse note, ce qui ne fit augmenter son agacement. Faire une fausse note ? Lui ? C'était un putain de scandale ! "Putain ! Ça suffit !"
Adam se leva d'un bond et se dirigea vers la fenêtre. Il se pencha en avant avec la ferme intention d'engueuler la connasse qui osait faire brailler ses sales moutards sous la fenêtre des honnêtes gens à une heure pareille... Mais ne trouva personne sur qui déverser sa juste colère. Tout en bas, sous sa fenêtre, il n'y avait rien d'autre qu'un ramassis de bric et de broc laisser à l'abandon, dépôt sauvage attendant le bon vouloir de n'importe qui d'autres pour s'en débarrasser. Putain de quartier de merde ! Au moins, la colère l'avait réveillé, mais, ne l'aidait pas vraiment à avoir les idées claires.
C'était tout juste s'il avait eu la présence d'esprit de passer un peignoir sur le Short bigarré et le t-shirt noir délavé qui lui servait de pyjama avant de descendre les escaliers dans un bruit de claquette furieux produite par les sandales qu'il utilisait comme pantoufles improvisées. Arrivés devant le tas de déchets, il commença à farfouiller avec une mauvaise humeur manifeste et en insultant la Terre entière. Le bruit venait de là. Il en était certains. Il fallait juste qu'il en chope la source et la fasse taire ! Guitare passée dans son dos, cheveux emmêlés comme si on le prenait au saut du lit, lunette de soleil toujours sur les yeux, il devait avoir des airs d'illuminé en pleine crise de folie. Heureusement que personne n'était assez matinale pour le surprendre ainsi. Enfin, sur l'instant, il s'en moquait un peu d'être pris sur le fait. Il devait déjà lutter contre son envie d'atomiser le tas d'ordures avec sa lumière angélique, seul le fait très probable que son attaque ne se limite pas aux débris, mais avait de forte chance de vaporiser également le bâtiment qui se trouvait derrière (et peut-être les quelques autres plus loin) l'empêchait de mettre cette envie à exécution. Alors, il ne fallait pas lui demander en plus d'être discret dans ses fouilles !
LYA
I roar! And you cry! I'm the reason you run and hide! You better leave your hopes behind, no one's gonna stop me! You won't defeat my kind. A predator of my size. You better hope you're out of sight or you're doomed to be my victim. You can watch as I rise! I will claim what is mine. I'm a literal monster !
Law Trafalgar
▿ Ton univers : One Piece
▿ Date de naissance : 03/12/1997
▿ Age : 26
▿ Métier : Médecin/Chirurgien
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
Hum... rien à déclarer apparemment... Enfin, un léger attachement pour un type trop énergique.
Il y a aussi ce grand maladroit que je considère comme mon père adoptif... ou un grand frère... pour ce que ça change...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Ope Ope no Mi
▿ Kikoku [Nodachi]
▿ Room
▿ Shambles
▿ Pseudo : Kazhenn
▿ Avatar : Berk Atan
▿ Copyright : Chrysa-chan
▿ Autre(s) compte(s) : Daniel Osbourne, Kaori Makimura, Axel Hakka, Clarence Husker, Lucifer M. Morningstar, Loona Heydrich, Belmer Kokoyashi , Sabo Dadger
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Ven 7 Juin - 11:48
No music when the kittens cry
La façon dont nous nous comportons envers les chats détermine notre statut au paradis.≣ by Robert Heinlein
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Feat Adam Firstman
Le service de nuit, certains pouvait dire qu’il n’y avait rien de pire, mais quand le sommeil n’était plus votre allié depuis des années, cela ne changeait pas grand-chose. Et bien sûr, il s’était mis en tête d’y aller à pied la veille, tout ça parce qu’il avait beaucoup de choses à l’esprit et qu’il pensait plus facile en marchant que quand la conduite occupait une partie de son esprit. Il avait donc quitté l’hôpital à la fin de ses heures, agacé par certains patient qui venaient, même en pleine nuit, pour des broutilles. Il leva les yeux vers le ciel. Le jour avait déjà décidé de pointé son nez. Il ne savait pas si il avait envie de prendre quelques heures de sommeil là, tout de suite. Peut-être plus un café et une marche… Oui, enfin, si il arrivait à trouver un café ouvert bien sur…
Law soupira et plongea les mains dans les poches de sa veste qu’il n’avait même pas chercher à fermé, laissant ainsi voir la chemise blanche qui se trouvait en-dessous. Il portait un jean qui épousait la forme de ses jambes avant de recouvrir ses bottes. Il avait besoin de marcher, de penser et de laisser son attention se prêter aux discussions des alentours, il n’avait toujours aucunes nouvelles de Bepo après tout et ça ne pouvait être que le Mink qui l’avait accompagner à l’hôpital à leur arrivé dans ce monde…
Il ne trouvait pas la trace de Bepo, en revanche, ce qu’il voyait, c’était un type armé d’une guitare qui semblait à peine sorti de son lit et qui semblait chercher quelque chose. Il haussa un sourcil devant ce spectacle incongru et un sourire moqueur vint étiré ses lèvres sans la moindre honte. Cependant, il y avait autre chose qui piquait son attention, ce qu’il entendait. De petit cri, pas humains… mais son second avait toujours été la preuve qu’il ne se contentait pas de recueillir les humains sans avenir… enfin, avant. Là, il n’avait plus son équipage et à moins de finir par faire sa propre clinique, il n’avait plus à recueillir personne, il n’avait pas la place pour ça. Les Pirates du Hearts, à la rigueur, si d’autres étaient ici aussi. L’esprit du Chirurgien de la Mort était déjà en parti occuper à essayer de reconnaître de quel espèce était issu les cri qu’il entendait, il décida de se rapprocher de l’inconnu au comportement ma foi vraiment… étrange.
« Oy. T’as l’air tombé du lit. T’fais quoi là ? »
Pas très engageant comme première discussion, mais cela n’était pas important au final. Il était fatigué par sa nuit de travail, même si il savait que le sommeil le fuirait… Alors autant dire qu’il n’était pas particulièrement de bonne humeur. Il n’avait pas vraiment eut de mal à comprendre enfin d’où venait les bruits. Un animal. Ou plutôt un groupe… et pour que que cela piaille autant, une portée ? Il ne savait pas encore de quoi, mais il ne se retint pas pour autant de soupirer. Leur mère ne devait pas être trop loin, n’est-ce pas ? Il avait alors commencé à chercher autour de lui pour voir des signes de cette présence maternelle. Sa recherche était à peine visible par de léger mouvement du regard alors que Law continuait à faire apparemment face à l’étranger.
Certes son sourire avait maintenant disparu de son visage pour une expression plus ennuyée. Il s’était alors désintéresser de l’homme, en apparence en tout cas. Il se laissait guidé pas son ouïe et par les piaillement. Quand il le voulait Law pouvait être sans pitié, mais il n’en restait pas moin un médecin et laisser des créatures sans défense livré à la mort, ce n’était pas vraiment son délire… tant que ça ne demandait pas trop de contrainte… Ouais, enfin surtout maintenant qu’il était libre de ses actes et n’aurait pas à prendre sur lui d’aider le moindre déshérité qui soit. Humf…. Sur que penser à cette foutue Alliance passée n’allait pas l’aider à calmer ses nerfs tiens. Il chassa alors tout ça de sont esprit et se réorienta sur ses recherches. Hélas, il y avait un peu trop de bordel et le médecin n’avait aucune envie de toucher tout ça et de risquer de se blesser. Ça serait juste chiant pour la suite, il avait donc tourner les yeux vers l’homme au saut du lit, puis, il décida simplement d’y aller au culot :
« Puisque tu es là, tu pourrais bouger cette merde s’te plais. »
De la politesse ? Juste en apparence. Surtout qu’il parlait alors que ses propre mains étaient toujours plongées au fond de ses propres poche, sans la moindre gêne quant à cette demande alors qu’il ne comptait pas vraiment faire grand-chose pour tout ça.
Adam avait l'impression de faire face au casse-tête le plus grand et le plus chiant qu'il n'avait jamais rencontré de sa vie. S'il suffisait de tout défaire, cette histoire aurait été réglée en cinq minutes ! SAUF QUE... Dès qu'il bougeait le moindre objet composant ce foutoir, il entendait d'autres bruits dans le genre 'chute de domino' provenant des entrailles du tas d'ordures et le bruit non-identifié, semblable aux cris de bébés, se teintait de panique. L'ancien ange s'était écarté avec un grognement agacé, et les cris étaient revenus à un niveau normal. Il n'avait définitivement pas bu assez de café pour s'atteler avec le calme que ce genre de situation exigeaient !
Il en était réduit à se pencher en se tordant le cou, essayant de comprendre quel carton reposait contre tel débris de meuble, tout cela pour savoir ce qui pouvait être déplacé sans risque dans tout ce Micmac. Un long râle évoquant le sifflement furieux d'une cocotte-minute s'échappa lentement de ses lèvres, signe d'un agacement qu'il avait de plus en plus de mal à contenir. La patience n'était déjà pas son fort, en temps normal, alors, dans cette situation où il n'avait pas un début de solution... Pourquoi il ne pouvait pas tout simplement vaporiser l'ensemble d'un rayon de lumière sacré, déjà ? Ah, oui, parce qu'il risquait de raser tout le quartier au passage.
L'ancien ange s'était penché devant un interstice composé entre un reste d'étagère, reposant lui-même sur la carcasse d'un écran de télévision brisé et un reste de divan. En plissant les yeux dans la pénombre et en tordant suffisamment la tête sur le côté, il croyait voir un bout de matelas au centre de tout ce bazar. S'il arrivait à l'atteindre, et qu'il n'était pas trop grand pour tenir dans le salon, il n'aurait peut-être pas totalement perdu sa matinée. Beaucoup de 'et si' dans son plan. Une voix derrière lui l'arracha à ses spéculations.
"Ça ne se voit pas ? J'fais une partie de bière-pong avec la Sainte Vierge ?" Répondit-il tout d'abord avec humeur, et les yeux encore à moitié fermés par le manque de sommeil. Il se tourna vers l'inconnu. "Question idiote, réponse idiote." Une réplique qui aurait sans doute été plus mordante si elle s'était conclue par autre chose que par un bâillement qu'il arriva à peine à étouffer. Il jura intérieurement et, au prix d'un gros effort qui se manifesta par une grimace, il fit de son mieux pour se montrer moins incisif. "Blague à part. T'entends pas ces espèces de cris qui viennent de ce tas d'ordure ? Ou c'est moi qui suis en train de devenir barjo ?" Ouais, il venait potentiellement de tendre le bâton pour se faire battre, mais, il voulait en avoir le coeur net. À force d'entendre les cris sans parvenir à les localiser précisément, il commençait à se demander si ce n'était pas le manque de sommeil qui lui donnait des hallucinations auditives. Il serait incapable de dire quelle option avait sa préférence. Tout ce qu'il voulait, c'était retourné au plus vite à sa matinée paresseuse.
Visiblement, l'autre gars avait également entendu les cris. Le soulagement de n'être pas devenu dingue empêcha Adam de se sentir vexé du soudain désintéressait de son interlocuteur. Le Premier Homme s'écarta, comme on laisserait la place à un expert. Il attendit le 'verdict' en se passant une main dans ses cheveux emmêlés.
L'autre type eut alors le culot de lui demander de faire tout le boulot. Adam le toisa avec une grimace aussi dédaigneuse qu'outré. Il osait lui demander de faire QUOI ? À nouveau, il regretta son ancienne apparence, qui lui aurait permis de littéralement prendre son interlocuteur de haut. "Parce que tu crois que je t'ai attendu pour vouloir le faire ? C'est un vrai..." Commença-t-il, avant de s'interrompre, un sourire ne tardant pas à apparaître sur son visage. Un sourire qui augurait une idée en tête. "Ah, bien sûr." Rectifia-t-il, faussement mielleux. Adam s'écarta de l'homme et revint au tas d'ordure, il dégagea quelques sacs-poubelles, les jetant sans ménagement plus loin, l'air de faire croire qu'il se pliait sans rechigner (bon, en rechignant un peu, tout de même) à la demande de l'autre. Ensuite, non sans s'être frotté les mains avant, il saisit par les bords d'une étagère à moitié délabrer, trônant en haut du tas. Le débris était trop large pour qu'il le dégage seul. Il le savait. C'était le but. Il commença à tirer le meuble en bois vers lui. Bizarrement et à sa propre surprise, le geste lui semblait plus facile qu'il ne l'aurait cru. Un doute lui traversa l'esprit. Sa force n'était tout de même pas revenue maintenant ? Non, mais, quel foutage de gueule ! Il resserra un peu sa prise, ne voulant pas donner l'impression que le geste était trop facile pour lui. Une suite de bruit lui indiqua que son mouvement avait provoqué l'effet domino qu'il avait essayé d'éviter jusqu'à présent. Mais, ça, c'était avant que l'autre ne le provoque avec sa demande culottée. Il allait le faire se bouger pour l'aider, que monsieur-mains-dans-les-poches le veuillent ou non. "Hey, un coup de main, vite !" Demanda-t-il avec empressement. Lui ne s'encombra pas de formule de politesse. Au même instant, les petits cris s'étaient intensifiés en piaillement de panique.
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Sam 22 Juin - 17:58
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Feat Adam Firstman
Law n’avait pas vraiment envie de se fatiguer à paraître être sociable, il l’avait déjà fait toute la nuit. Enfin, il avait fait le minimum syndical quoi. Aussi quand à l’interrogation de ce qu’il foutait là, l’autre type lui avait répondu par de l’ironie en disant qu’il faisait une partie de bière-pong avec la Sainte Vierge, le médecin avait eut un claquement de langue. Si il avait eut encore toutes ses capacités, l’autre n’aurait pas fait le malin comme ça, pas longtemps en tout cas… L’autre lui avait fait remarquer que c’était question idiote réponse idiote et le poing du pirate se serra vivement. Même sans pouvoir, il commençait à se dire que restaurer Kikoku, son Nodachi, pouvait être une bonne idée… Il pensa à Corazon et se força à se calmer. Autant ne pas lui causer de problèmes…
L’homme lui parla alors des cris, oui, bien sûr qu’il les avait entendu, mais avant de chercher n’importe où, il analysait la situation, lui. Un sourire moqueur se posa sur ses lèvres, mais il n’ajouta rien, se contentant simplement d’essayer de repérer l’endroit d’où venait les cris de ces pauvres bêtes. Quand il eut localisé la source des appels, il demanda à l’homme de bouger quelque chose qui bloquait l’aspect, il n’avait aucune envie de prendre le risque de blesser ses mains. Il avait d’ailleurs les main dans les pochant quand l’autre homme protesta, avant de se plier à sa demande. Ah bah voilà, quand il voulait. Des bruits de réaction en chaîne alors que le regard gris parcourrait la zone. Si seulement il avait ses capacités… Rien que sa Room et son Shamble lui aurait permis de tirer les bestiole de là, d’autant plus qu’il les avaient à peu près localiser… Et pourquoi pas en l’échangeant contre ce type tiens. Il venait de lui demander… non. Il venait de lui ordonner de lui donner un coup de main et le Chirurgien de la Mort était toujours aussi réfractaire aux ordres. Son regard s’était fait glaçant et même sans qu’il n’ait besoin de parler, une menace de mille et une torture y brillait déjà quand il lâcha froidement :
« Me donne pas d’ordre. »
Et pourtant, il s’était tout de même rapprocher ce penchant au passage pour récupérer ce qui devait être… un tuyau ? Ouais… quelque chose comme ça. Il se rapprocha et se positionna pour l’aider à déplacer la planche, se servant du tuyau pour maintenir l’équilibre autant que possible. C’est bien ce qu’il pensait, il y avait une sorte de cavité au milieu de tout ça et c’était de là que venait les miaulement. Parce que oui, c’était clairement des miaulement plaintif maintenant qu’ils en étaient là… Où pouvait bien être la mère ? Peut-être que si on pouvait maintenir l’équilibre de tout ça sur ce point là… il regarda l’homme et douta de sa souplesse. Bon, et bien, il allait s’y coller, puisqu’il n’avait pas le choix. Il chercha autour de lui jusqu’à trouver une barre de métal, pas trop emmêler dans ton ce bordel. Il la fit glissée jusqu’à la délogée et la tendit à l’autre homme.
« Si tu pouvais la glisser là histoire de maintenir le tour, je pense que maintenant que la planche est poussée, j’devrais pouvoir me glisser là… Gare à toi si quoi que ce soit me tombe dessus. »
Toujours pas de demande, puisqu’il ne lui en laissait pas vraiment le choix… et il couplait même tout ça d’une menace dans la moindre gêne. Il plaça d’ailleurs lui-même le bout de la barre de métal dans l’interstice qu’il avait repérer avant de plonger sa main dans sa poche, sortant les gants qu’il utilisait quand il prenait sa moto. Il les enfila soigneusement avant de se glisser dans l’interstice, non sans lancer un nouveau regard chargé de menace à son comparse de sauvetage. Puis, il se mis littéralement à rapper dans cette structure chancelante et immonde. Enfin, ce n’était probablement pas pire que Spider Miles… Il continua de ramper, jusqu’à finalement voir ce qui semblait être une boule de fourrure noire.
Ok, il avait atteint son but, mais dans ce passage étroit, il n’avait pas beaucoup de champ d’action. Il tendit la main, la refermant sur un félin au pelage gris-tigré qui se débattit et l’avait griffé. Au moins, il avait la certitude qu’il était en vie. Le temps de le rapprocher de lui, il s’était même fait mordre. Quelle terreur ! Il se cala comme il le pu et ouvrit sa veste pour caler le chaton au creux de ce dernier. Il ne se laisserai pas dominer par cette boule de poil… Il continua donc à chercher dans la zone, trouvant un autre félin… tellement raide qu’il ne chercha pas à s’assurer de son souffle. Humf… Il y avait pourtant encore des cris alors il continua de chercher, priant pour que l’autre ne lâche pas avant qu’il soit sorti de là.
Il finit par atteindre la boule de fourrure noire qu’il avait vu de prime abord et qu’il pensa perdue à un moment, avant de voir sa gueule ouverte, poussant les piaillements. Depuis quand leur mère n’était plus là ? Il le glissa auprès de l’autre félin et fouilla encore un instant, sans rien de trouver d’autre de vivant Il gronda et s’assura de maintenir sa veste fermée alors qu’il reculait, un pas après l’autre, jusqu’à sortir de se foutoir. Il recula encore avant de se laisser tomber assis au sol, réalisant qu’il avait retenu son souffle. C’est dire à quel point il faisait confiance à son équipier de sauvetage félin… pas du tout.
« Tu peux lâcher, y’a plus rien à sauver là-dessous. »
Il sorti alors les boules de poils de sa veste, leur laissant de l’air frais alors que lui aussi prenait un peu de temps pour respirer plus calmement.
Le nombre de personnes pouvant se permettre de donner des ordres à Adam pouvait se compter sur les doigts d'une seule main, et, monsieur mains-dans-les-poches n'en faisait clairement pas partie. Le Premier Homme pouvait mettre de l'eau dans son vin (métaphoriquement parlant) en n'envoyant pas chier l'inconnu, parce qu'ils semblaient vouloir tous les deux la même chose. Sa 'politesse' (toute relative) s'arrêtait là. Hors de question qu'il se tape tout le boulot pendant que l'autre se tournait les pouces. D'habitude, c'était LUI qui faisait ça. Alors n'inversons pas les rôles, merci.
Toutefois, s'il y avait bien une chose dans laquelle Adam était doué, c'était forcé les autres à faire ce qu'il voulait. L'autre ne voulait pas se salir les mains ? Il n'avait plus qu'à le mettre dans une situation où il n'avait pas le choix, voilà tout. Feintant d'obéir, il s'était attaqué ensuite directement à un élément du foutoir qu'il savait trop lourd et trop instable pour pouvoir continuer de le porter seul. Son plan avait failli capoter en réalisant que la manœuvre lui semblait moins délicate que prévue. Sa force semblait revenue. Loin d'en être heureux, il se demandait ce qu'était encore cette putain de blague. Il ne pouvait pas s'empêcher de se rappeler l'idée que l'autre ange lui avait glissé, que le retour de ses facultés pouvaient être lier à des bonnes actions. Ça cumulé au fait qu'il restait toujours persuadé que Sera était la responsable de son exil sur cette île maudite... Ça serait putain de tordu, même de la part de la séraphine en chef, mais, en même temps, elle en serait bien capable...
L'autre lui lança une œillade glaçante et prit la parole, ce qui ramena Adam à l'instant présent. Il répondit à la promesse silencieuse de mille tortures par un sourire, surtout que le gars se rapprocha tout de même pour l'aider, au final. Cette petite satisfaction, ponctuer d'une joie mauvaise, passée, il se reconcentra à sa tâche, déplaçant la planche, le temps que l'autre prenne un tuyau pour maintenir l'équilibre global de la structure instable. Les cris inconnus s'étaient intensifiés, plus paniqués. Au début, Adam avait trouvé cela drôle, parce qu'il s'en était servi pour faire bouger monsieur-oeillade-assassine, mais, maintenant... Il se demandait ce qui avait pu bouger à l'intérieur de tout ce fatras. Ah ! Adam s'inquiétant d'une conséquence de ses actes ? Putain, c'était le signe qu'il n'était VRAIMENT pas du matin !
Ce fut à son tour de lui lança un regard assassin, lorsqu'il reçut un jugement silencieux (mais très explicite) de la part de l'autre. Tout le monde ne pouvait pas être fin comme un clou, ok ? Encore un peu froissé dans son ego, il fronça les sourcils en voyant la barre de fer qu'on lui tendait, puis roula des yeux devant la menace sous-entendue si par malheur il faisait tomber quelque chose. Comme si c'était son style, ce genre de blag... Ok, l'autre avait raison de le préciser. Surtout après le coup qu'il venait de lui faire. "Il ne va rien arriver à ta caboche, promis." Promit-il de mauvaise grâce, en se saisissant à deux mains de la barre de fer que l'autre type avait préalablement mis en place. Il retint de justesse un commentaire lorsque monsieur-main-propre enfila des gants. (Franchement, Adam ne savait pas ce qu'il fallait faire de plus pour prouver sa bonne foi.) L'ancien ange se permit un clin d'œil en réponse au dernier regard menaçant de l'autre homme et le regarda ensuite s'engouffrer dans l'interstice.
Adam se concentra sur sa tâche, tendant l'oreille pour savoir comment ça se passait là-dedans. Il ne savait toujours pas comment sa force était revenue (et ne tenait pas spécialement à creuser cette question pour l'instant), mais, il n'allait clairement pas s'en plaindre. "Tout se passe bien là-dedans ?" Demanda-t-il en entendant des bruits de feulement et d'autres grognements hargneux. Ce sont des monstres qui se planquaient là-dessous ou quoi ? L'autre type sortit à reculons, veste maintenue fermer et se laissa tomber au sol, ce qui provoqua un nouveau froncement de sourcils de la part de l'ancien ange. Avant qu'il n'ait eu le temps de poser une question, le gars lui dit qu'il pouvait lâcher. Adam eut un instant d'hésitation, le regard sombre devant la précision qu'il n'y avait plus rien à sauver là-dessous, puis fini par obéir, sans se faire prier davantage. Il s'épousseta les mains tandis que la barre métallique relâchée ricocha à terre dans un tintement, provoquant l'effondrement de la pile de bric-à-brac.
Sa mine sérieuse disparut aussitôt que son regard tomba sur les deux boules de poils sorties de la veste. "Ce sont eux, les deux fauves, qui t'ont mené la vie dure là-dessous ?" S'exclama-t-il en s'accroupissant devant lui pour mieux contempler les chatons. Son attention se porta quasiment automatiquement sur le chaton gris tigré. Il lui trouvait un petit 'je-ne-sais-quoi' d'étrangement familier. Il tendit la main pour le caresser et fut récompensé par un coup de patte. Plutôt que de s'offusquer, le geste provoqua un rire de la part du Premier Homme. "Ça y est, je sais qui tu me rappelles, toi." Commenta-t-il. Toujours le sourire aux lèvres, il se leva en s'étirant, étouffant à peine un bâillement. "Bon... Mystère résolu. Sauf... Où est la mère ?" Adam commença à inspecter les alentours du regard. La mère ne devait pas être loin, pas vrai ? Elles étaient comme ça, les mamans, en principe, non ? Coller à leurs progénitures. Enfin, Adam ne pouvait pas le jurer. Il n'avait pas eu de mère, après tout. Mais, en théorie, ça devait se passer comme ça, pas vrai ? Son regard se stoppa sur le tas d'ordures encore plus dispersées après leurs petites manipulations. "Oh..." Lâcha-t-il, croyant comprendre. "Elle est... Elle était..." Demanda-t-il en reportant son attention sur l'autre type, avec un mouvement de pouce en direction du bric-à-brac. Pas besoin de finir sa phrase, le geste et le sourire disparu étaient suffisamment éloquent.
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Feat Adam Firstman
Law ne tolérait pas les ordres. Il ne se souciait en revanche pas de ce que pouvait penser l’homme en face d’elle. Le médecin ne pouvait pas se soucier plus que ça et il aurait volontiers pu le planté là… Si il n’y avait pas eut ces bestioles dans le besoin. Malgré les apparences et ce qu’il laissait entendre, il n’était pas aussi cruel et froid qu’il ne le laissait paraître. Enfin, pour le moment il était concentrer sur cette équipe de sauvetage… et pour la suite… et bien… ils verraient bien. Ils avaient alors chercher un moyen de s’ouvrir une voie en direction de la créature glapissante. Le Chirurgien de la Mort regrettait de ne pas avoir ses capacités.
Enfin, il était maintenant temps qu’il se mette en œuvre le plan pour aller chercher les bestioles. Il allait mettre main à la pâte, okay, mais il ne le faisait clairement pas de gaîté de coeur. Il averti d’un regard l’autre qu’il n’avait pas intérêt à le laisser dans la panade. Il ne savait pas à quel point il pourrait lui faire payer si les choses devaient mal se passer, il n’était pas vraiment le plus… apte à pardonner. Enfin, l’équilibre précaire avait été maintenu et il avait réussit à se porter au secours des deux chatons et il avait réussit à les sortir de là. C’était déjà un bon point mais ce n’était pas encore si simple que ça. A un moment, son… allié du jour avait demander si tout se passait bien et le médecin avait répondu par un simple grognement. Puis, il étai sortit de ce véritable château de carte avant de se mettre en sécurité avec ses protégés et de lui dire qu’il pouvait lâcher. Tout s’effondra et l’ancien Pirate roula des yeux. Heureusement qu’il s’était éloigné, tiens… L’homme avait ouvert sa veste, montrant ainsi les deux chatons.
« Ouais…. »
Répondit-il simplement quand l’autre homme fut près d’elle en parlant des deux fauves qui lui avaient mené la vie dure. Law ne se soucia pas vraiment de l’homme, vérifiant rapidement la santé du tigré. Il n’était pas vétérinaire, mais il avait appris à s’occuper des Minks, alors il avait quand même des bases. Il n’écouta pas vraiment ce que ce dernier dit au chat, mais quand il demanda où était la mère, le médecin fourra simplement le chat tigré dans les bras de l’autre type, ne disant rien et le laissant se démerder avec la furie avant qu’il ne finisse par avoir envie de la couper en morceau… Surtout qu’il ne pouvait pas encore faire grand-chose à ce sujet. Pas besoin de répondre à la question sur la mère, il l’avait déjà fait. D’ailleurs, il ne fallu pas beaucoup plus de temps pour que la pièce tombe et qu’il ne fasse le lien avec ses paroles.
« Je l’ai dis. Plus rien à sauver. »
Sa voix était neutre, presque froide, comme si absolument rien de tout ça ne le concernait. Pourtant, maintenant, c’était le petit chaton noir qu’il regardait maintenant et qui était beaucoup moins en forme que l’autre. Il eut donc un examen plus minutieux pour s’assurer qu’il n’ait pas de maladie grave ou de blessure… Mais non… la petite furie avait dû être celle qui avait profiter du dernier repas disponible et avait probablement été dans un meilleur endroit pour bénéficier de l’eau de pluie. Le médecin se redressa, gardant le plus petit et plus affaibli au creux de l’une de ses mains tatouée alors que la boule de poils noir recommençait à piauler d’une voix aiguë.
« Cela fait plusieurs jours, ils sont affamé et déshydrater, surtout celui là, il est passablement affaiblit. Il faut trouver un endroit ouvert ou on pourrait acheté de quoi les remettre sur pattes. »
Le problème ? Il ne connaissait pas du tout la zone e il ne savait donc pas ce qu’il pouvait trouver d’ouvert dans les alentour. Le lactose n’était pas idéal, mais faute d’avoir du lait maternisé, cela pourrait suffire à redonner un peu de force aux deux petites créatures. Il avait toujours le visage fermer, même si il sentait son coeur s’attendrir alors que le chaton était maintenant en train de téter l’un de ses doigts, comme si il pouvait y puiser les nutriments dont il avait besoin.
« Tu sais si il y a une épicerie ou un truc comme ça dans les alentours ? »
Grogna le médecin sans rien ajouté de plus que ça. En fait, il caressait même inconsciemment la tête du chaton, ce qui faisait que ce dernier avait cessé de miauler. Ce qui n’était pas pus mal.
Retrouver sa force dans de telles circonstances l'irritait tout autant que de lui rendre un fier service. De base, il s'était mis dans cette situation bancale parce qu'il ne supportait pas que l'autre lui donne des ordres, histoire de le pousser à se bouger. Il n'allait certainement pas se taper tout le boulot pendant que monsieur-main-dans-les-poches se la coulait douce. D'habitude, c'était plutôt lui qui faisait ce genre de chose et l'ancien ange n'appréciait pas vraiment l'ironie de se retrouver dans la situation inversée. Et il n'allait certainement pas en tirer une quelconque leçon du genre 'tu vois que ce n'est pas agréable, alors arrête de le faire'. Le retour de sa force l'avait pris au dépourvu, ensuite, la mission de sauvetage avait pris le pas sur les questions dérangeantes que ce retour de cette capacité (dont il avait commencé à en faire son deuil en imaginant ne jamais la retrouver) pouvait soulever. Adam refusait d'imaginer l'éventualité qu'il retrouvait une partie de ses pouvoirs à cause de cette bonne action involontaire. Peut-être en parlerait-il à Lute... S'il ne risquait pas de se faire rire au nez devant cette idée ridicule. En attendant, il préféra se concentrer sur autre chose de plus urgent, comme par exemple, éviter que toute la structure qu'il maintient en place ne s'écroule sur la tronche du gars occupé à extraire la source de toutes ces nuisances sonores de sous ce bordel. Et, pour une fois, il allait se montrer 'sage' en ne cherchant pas à faire de blague d'un goût douteux quand l'autre gars sera à sa merci.
Adam ne savait pas ce qui se cachait là-dessous, mais le boucan empira un instant avant que l'autre ne sorte de tout ce bazar. Estimant que sa part de la mission était accomplie, le Premier Homme lâcha prise. Il vit, non sans une certaine satisfaction du travail accompli, le tas informe de bazar en tout genre s'écrouler sur lui-même. Adam eut un petit sourire et un haussement d'épaule, l'air de dire 'oups' lorsque des boites de conserves vides roulèrent dans la direction de l'autre gars. C'est bon, monsieur-oeillade-assassine s'était suffisamment éloigné, non ? Et il lui avait dit qu'il pouvait lâcher. Il n'allait pas faire un drame pour si peu...
Sa curiosité prit le pas sur tout le reste en apercevant les deux petites boules de poils sortis de la veste. Adam rigola un bref instant devant le fait que tout ce cirque et la bagarre entendue tout à l'heure provenait de choses aussi minuscules. Son attention fit immédiatement attirer par le chaton gris tigré. Son tempérament hargneux lui plaisait, en plus de lui être familier. Cette petite découverte l'avait mis de bonne humeur. Le mystère était résolu et il estimait l'affaire close. Il ne restait plus qu'à retrouver la mère des petits chatons, et chacun pourrait rentrer chez soi. Il exprima cette dernière phrase à voix haute tout en cherchant la dite mère du regard. Elle ne devait pas être loin... Adam n'ayant pas eu de mère, il ne pouvait pas vraiment comparer, mais il se souvenait combien Eve jouait la maman poule, incapable de lâcher les leurs plus d'une minute. Les animaux devaient être pareils, même des animaux aussi solitaire que les chats.
Son regard revint vers le tas d'ordure, et il finit par comprendre que la mère ne viendrait pas, perdant sa bonne humeur et son sourire par la même occasion. Heureusement, ou malheureusement, il n'eut pas le temps d'aller plus loin dans cette pensée déprimante. L'autre lui fourra le petit chat tigré dans les bras. Adam aurait bien voulu lui donner des leçons d'œillade assassine devant ce cadeau empoisonné, mais la surprise prit le pas sur tout le reste. "Wow, tu fais quoi là, putain ?" S'exclama-t-il en tenant la 'bête' à bout de bras, comme une personne qui n'avait jamais tenu de chat de sa vie et ne savait pas quoi en faire. Ce qui était vrai. Basiquement, il avait eu la même réaction quand il avait tenu son premier fils dans les bras. N'ayant jamais vu de bébé avant et se demandant ce qu'étaient ce petit truc tout fragile et geignard. "Tu te calmes, petite furie." Grogna-t-il en ramenant doucement la bestiole à lui, réajustant sa prise en essayant de se rappeler le bon geste, imaginant à nouveau que tenir un bébé animal ne devait pas être si différent de son équivalent humain. Il essaya de doser sa force retrouvée, tenant juste assez fermement le chaton pour qu'il ne s'échappe pas de sa poigne, mais pas assez pour lui faire mal. Peut-être était-ce parce qu'il commençait à prendre le coup de main, ou parce que la petite boule de poil grise commençait à réaliser qu'elle ne pourrait pas s'échapper de sa prise, dans tous les cas, elle commença à se calmer, allant jusqu'à lécher les doigts sur lesquels elle s'était acharnée quelques secondes avant. Toutefois, elle continuait périodiquement de mordre sa main, entre deux coups de langue, comme si elle voulait montrer 'qui était le patron'. Cette attitude le fit rire. "On dirait une mini-Lute." Commenta-t-il, plus pour lui-même que pour l'autre personne qui ne pouvait pas comprendre à qui il faisait référence. Adam en regrettait que sa lieutenante soit absente. Il aurait adoré assister aux présentations. L'idée de garder l'animal était une éventualité qui ne lui était pas encore venue à l'esprit.
Très occupé par sa petite 'bataille', Adam n'avait même pas remarqué l'état plus déplorable dans lequel se trouvait la boule de poils numéro deux, rester dans les bras de l'autre gars. Du moins, jusqu'à ce que ce dernier le ramenât à la réalité en rappelant qu'ils avaient besoin... De tout, en gros. À une heure aussi matinale, qui plus est. L'ancien ange eut un demi-sourire, plein d'assurance. "J'ai bien mieux que ça." Affirma-t-il. "T'avais un endroit précis en tête quand tu as parlé d'acheter tout ce qu'il fallait, pas vrai ?" L'ancien ange cala le chaton gris dans le creux de son bras pour se libérer l'autre main. Il claqua des doigts avec sa main libre, matérialisant un portail doré. "Je peux te conduite où tu veux, quel que soit l'endroit où il se trouve sur cette putain d'île." Et comme pour illustrer son propos, il claqua encore plusieurs fois des doigts, le décor à l'intérieur du portail changea à chaque claquement, montrant des endroits aux quatre coins de l'île. "Alors ? Je t'emmène où ?" Frimeur, lui ? Ouais, un peu. En même temps, il y avait de quoi frimer, non ? Même si sa tenue 'sorti du lit' cassait quelque peu l'image cool qu'il essayait de se donner.
LYA
I roar! And you cry! I'm the reason you run and hide! You better leave your hopes behind, no one's gonna stop me! You won't defeat my kind. A predator of my size. You better hope you're out of sight or you're doomed to be my victim. You can watch as I rise! I will claim what is mine. I'm a literal monster !
Law Trafalgar
▿ Ton univers : One Piece
▿ Date de naissance : 03/12/1997
▿ Age : 26
▿ Métier : Médecin/Chirurgien
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur :
Hum... rien à déclarer apparemment... Enfin, un léger attachement pour un type trop énergique.
Il y a aussi ce grand maladroit que je considère comme mon père adoptif... ou un grand frère... pour ce que ça change...
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Ope Ope no Mi
▿ Kikoku [Nodachi]
▿ Room
▿ Shambles
▿ Pseudo : Kazhenn
▿ Avatar : Berk Atan
▿ Copyright : Chrysa-chan
▿ Autre(s) compte(s) : Daniel Osbourne, Kaori Makimura, Axel Hakka, Clarence Husker, Lucifer M. Morningstar, Loona Heydrich, Belmer Kokoyashi , Sabo Dadger
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Lun 30 Sep - 0:24
No music when the kittens cry
La façon dont nous nous comportons envers les chats détermine notre statut au paradis.≣ by Robert Heinlein
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Feat Adam Firstman
Law n’avait que faire des état d’âme de l’autre typé, il avait décidé de s’arrêter pour voir ce qui se passait et, maintenant, c’était jusqu’au bout qu’il allait mener cette mission de sauvetage. Il avait couru le risque de faire confiance à l’autre pour faire sortir ce qui couinait… Ce qui s’avéra être deux chatons dont la mère n’était clairement pas en état de s’occupait d’eux maintenant et il ne tenait pas vraiment à faire une autopsie pour comprendre pourquoi. Il avait donc finit par ressortir, blessé par la petite furie, mais ce n’était que des égratignures et il avait pu les sortir de là en les glissant dans sa veste pendant qu’il rampait jusqu’à pouvoir se mettre à l’abri. Heureusement qu’il s’était assez éloigné d’ailleurs, puisque l’autre relâcha sa prise, laissant tomber la structure instable dans un nuage de poussière tout sauf agréable… Il avait connu pire. Il avait VECU dans pire.
Le Chirurgien de la Mort ne fit pas de commentait, se contentant plutôt de vérifier l’état de santé des survivants. Le gris tigré était… affamé, mais en grande forme et un instant, il se demanda si elle n’allait pas le prendre pour sa pitance, avant qu’il ne la colle dans les bras de l’autre homme, sans vraiment de ménagement. Il restait à s’assurer de la santé du noir. Il ne se soucia pas vraiment de ce que l’autre homme faisait avec le gris, qui n’avait clairement plus vraiment besoin de son attention. La petite boule de poil était déshydrater et sous-alimenter comme l’autre… Vaguement, il entendit l’homme parler du chat comme d’une mini-lute… Bon, il avait peut-être trouver son futur baby-sitter, lui était d’accord pour soigner l’autre, mais il ne comptait pas non plus monter un élevage.
L’auscultation finale terminée, il avait fait part de ce que les deux chatons avaient besoin pour pouvoir pleinement retrouver en forme. Il chercha à savoir si l’homme savait ù ils pourraient trouver ça et l’autre lui assura qu’il avait bien mieux qu’une adresse. Le pirate haussa un sourcil et cela ne s’arrangea pas quand il lui avait demandé avoir un endroit derrière la tête. Le brun avait alors légèrement incliner la tête.
« Ouais, c’est possible... »
Quand on avait ses horaire et qu’on était aussi pointilleux que lui, il était assez facile de trouver ses adresses, légales ou pas… Mais là, il se contenterait des légales, ne voulant pas attirer des ennuis à Cora. En attendant, il cala à nouveau le chaton noir dans le creux de sa veste pour qu’il puisse profiter d’un maximum de chaleur, il laissa bien sûr le vêtement en partie ouvert pour que la boule de poile puisse respirer à son aise. L’homme claqua des doigts et fit apparaître un portail. Instantanément son regard tomba sur l’un de ses propres mains, marquées, entre autre, des lettres de la mort. C’était une blague qu’il n’ait plus accès à l’Ope Ope après ça, hein ? Avec cette pensée, tout émerveillement ou admiration que pourrait avoir certains ce changea simplement en une dose d’irritation alors qu’il lui indiquait une adresse d’un ton calme et égal. Il était maître de ses émotions… globalement. Il n’y avait que son poing trop serré pour trahir ses véritables pensée. Il ne préférait pas s’y attarder, pas tant qu’il ne pourrait pas être sûr que ces deux là seraient remis sur pattes en tout cas. Law se redressa complètement, prenant des respiration calme. Il avait supporter Luffy, tout ça, ce n’était rien à coté alors il pouvait bien se reprendre. Oui…. Il décida plutôt de laisser parler une certaine curiosité, indiquant le portail du menton,
« Vraiment partout sur l’île ? Et sans restriction ? »
Bien sûr, il ne pouvait pas en attendre autant de son Fruit du Démon si il s’éveillait à nouveau un jour, mais c’était toujours une bonne chose à savoir. Il attendit qu’il stabilise le portail, décidant encore une fois de lui faire confiance, même si il n’aimait pas vraiment cette idée de compter sur les autres. Il avait toujours préféré avoir le contrôle de la situation. Une fois sur place, il finit par fouiller dans ses poches, jusqu’à y trouver son badge. Puis, il frappa au bâtiment qui s’avérait être une petite officine, montrant son badge quand un petit signal se fit entendre. La mention de médecin urgentiste aidait déjà, il pensait que celle de chirurgien le ferait encore plus, mais pour le moment, on le lui refusait encore. En effet, la porte d’ouvrit sur un visage fatiguer qui les interrogea. Sans préambule, le Chirurgien de la Mort demanda ce dont ils allaient avoir besoin. Le brun prépara lui-même des petits biberons. Le noir en avait besoin et l’autre… ça ne lui ferait pas de mal.
« Essai de faire boire ça à la furie, ça devrait pas être trop dur, affamés comme ils on l’air de l’être tout les deux... »
Il prépara un second biberon avant de donner de quoi payer pendant qu’ils s’occupait de la boule de poil, faisant tomber quelques goutte sur son doigt dans un premier temps pour le pousser à lécher et piquer son intérêt. Le convaincre ne fut pas facile, mais Law savait se montrer patient et il réussit à le convaincre de téter le biberon, s’en occupant avec douceur.