More than anything [Charlotte Morningstar]

▿ Date de naissance : 01/01/1983

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La culpabilité. Encore une fois, Lucifer avait délaissé son épouse pendant des années. Encore une fois, il s’était isolé et perdu, mais c’était pensé à Charlotte qui l’avait aidé à remettre les pieds sur Terre. Il s’était perdu dans sa bulle si longtemps que quand il avait voulu retrouver sa famille, il n’avait pas su comment s’y prendre. Il avait demandé de l’aide pour retrouver les siens, mais finalement, ce ne s’était pas passer exactement comme il l’avait pensé. C’était finalement Lilith qui l’avait retrouvé et il avait été si heureux de la revoir, même si la conversation avait aussi soulevé des points douloureux. Pendant à ça, il fit tourner son alliance autour de son doigt, Il avait des choses à rattraper, il le savait.

Lilith lui avait donné des indices pour retrouver leurs filles, mais elle avait tenue à ce qu’il se débrouille seul pour le reste, il ne s’en plaignait pas, il avait cherché, en oubliant presque la personne qu’il avait payé pour cette recherche. Finalement, il avait trouvé et il y avait quelques jours de cela, il avait appelé un employé de confiance, étonnant ce dernier par la même occasion. Il lui avait confié une boite rouge avec une ruban doré. Il l’avait chargé de l’emmener à une adresse ou il savait que sa fille pourrait le trouver. Quand cette dernière l’ouvrirait, elle pourrait trouver une enveloppe blanche au nom de la fabrique qui reposerait sur une peluche de très bonne qualité représentant ce qui avait été la clef de l’hôtel, ainsi que son animal de compagnie, son « chat » Keekee. Elle ne devait pas l’avoir ici, alors, il s’était dit que cela pourrait lui faire plaisir. On voyait que l’artisan y avait mis tout son coeur et son savoir faire.

L’enveloppe contenait une lettre… Qui avait empli la poubelle de l’Ange Déchu de nombreuses comparse quand il l’avait écrite. Il n’en avait pas été satisfait, mais il pensait qu’il ne pourrait jamais en être satisfait. Le message était maladroit… Peut-être un peu pompeux… Mais il n’avait jamais été très à l’aise pour parler aux autres, même à l’écrit. Il avait essayer et, encore une fois, il y avait mit tout son coeur. Il ne savait pas vraiment à quoi ressemblait sa fille dans ce monde, mais il pensait pouvoir la reconnaître et dans le pire des cas, il signalement encore sa présence à l’arrivée, comme la fois précédente.

Le jour J. Lucifer avait décidé de fermer la fabrique plus tôt, ce qui avait perturbé tout le monde. Il entendait certains dire qu’on ne le reconnaissait plus, d’autre répondre que ce n’était pas plus mal qu’il ne ressemble plus à un zombi. Il laissa parler, il leur devait beaucoup à eux aussi après tout. Il avait donc terminé la journée bien plus tôt qu’à son habitude et, avec une certaine anxiété, il s’était rendu là où il avait donné rendez-vous à Charlie. Est-ce qu’elle allait venir ? Il commanda une tasse de thé. Il avait un peu d’avance et il fallait qu’il se calme. Il réajuste sa veste et fit de son mieux pour se calmer, même si son regard ne cessait se se tourné vers l’entrée dès que le carillon se mettait à tintinnabuler.

Arya

La lettre:

La Peluche:

▿ Date de naissance : 23/02/1999

Feat. @Lucifer M. Morningstar

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- Ok tout le monde, tournage terminé ! Merci pour votre participation.

Nous venions de finir notre publicité. J'aurais peut-être du la tourner un peu plus tôt, mais rebâtir l'hôtel ne s'est pas fait en un jour. Non il nous a fallut des mois, en réalité presque un peu plus d'un an pour pouvoir simplement faire construire la bâtisse, puis il y a eu toute la partie décoration. Même si nous n'y étions plus réellement, j'avais tenu à ce que cet Hazbin Hôtel soit assez similaire à celui que nous avions en Enfer. J'avais réussi à retrouver le papier peint si particulier mais pourtant si beau que nous avions là-bas. Ce qui avait été le plus douleur, c'était d'avoir prévu certaines chambres pour mes amis. Parce que pour moi, il était évident que j'allais pouvoir les retrouver un jour... Malheureusement, avoir le nez dans les travaux du matin au soir ne m'aidait pas réellement à les chercher. J'espérais aussi que l'hôtel soit une sorte de phare, qu'en le voyant ils reviennent tous petit à petit à la maison. Ils auraient tous leur place. Je ne savais pas réellement comment me positionner vis à vis de Vaggie par contre... J'avais prévu quelque chose pour elle, à son goût, mais ce n'était pas une chambre que nous partagerions. Je tenais toujours énormément à elle, mais être séparé pendant tout ce temps, avoir le nez dans un projet si gros, sans baguette magique pour tout accélérer avait probablement placé mes sentiments au second plan. Malheureusement, je ne pouvais plus dire avec exactitude que j'aimais Vaggie. Enfin si, je l'aimais elle était ma meilleure amie, elle le serait toujours puisque personne ne me connaissait comme elle me connaissait, mais je n'étais plus amoureuse comme avant, si tant bien que je le fus encore un peu... Je me sentais coupable, comme si je l'avais trahi et que j'étais complètement incapable de retourner en arrière. Elle était probablement celle que j'appréhendais le plus de retrouver...

Au bout d'un peu plus d'un an, l'hôtel avait pu ouvrir et il était aussi parfait que dans mes souvenirs. Je devais tout ça à une seul et même personne: ma mère. OUI ! Vous m'avez bien lu, ma mère était belle et bien là, avec moi ! Bon mon père n'avait pas été téléporté et je ne pouvais que m'inquiéter pour lui que je supposais à présent seul chez nous. Pourtant, en cinq ans, j'avais pu rattraper le temps perdu et surtout, j'avais laissé la petite fille à l'intérieur de moi, celle qui avait désespérément besoin de sa maman, profiter de moment qu'elle avait toujours voulu avoir. Elle m'avait apporté le soutiens financier dont j'avais besoin en plus d'être là. Après sept ans sans elle, je pouvais enfin la retrouver, me laisser aller en lui parlant de mes doutes, mes faiblesses, mes craintes. J'avais retrouvé ma maman, j'avais retrouvé l'une des personnes les plus importantes pour moi. Il n'y avait qu'elle durant cinq ans, cinq années où je n'avais pas eu assez de temps pour retrouver mes amis, sans pour autant être suffisamment occupée pour ne pas penser à eux.

J'allais pour retourner derrière la réception lorsque l'un des employés vint vers moi. Il me tendit une boite qu'on aurait apparemment déposé pour moi. Je le remercies et passai derrière le comptoir de la réception pour le déposer sur le bureau. Je me mis à sourire en voyant les couleurs. C'était mes couleurs préférées, celle que je portais souvent avec fierté puisque mon père aussi les aimait. C'était un joli rouge avec un ruban doré savamment noué. On aurait dit l'un de ses petits paquets que les gens s'offraient tous les ans à Noël. C'était apparemment une fête pour célébrer la naissance de Jesus. A vrai dire, ce n'était pas quelqu'un qui été passé par chez nous donc je ne le connaissais pas vraiment. J'avais d'ailleurs longuement cru que c'était un juron avant de comprendre que c'était le nom d'une personne. Pas n'importe qui apparemment, il saurait un fils de Dieu. Peut-être, en tout cas, c'était chouette Noël. Il y avait de la joie sur tous les visages (ou presque), de belles décorations et les enfants étaient heureux. C'était une période de l'année qui nous mettait du baume au coeur. Tout comme ce que je vis en soulevant le couvercle du paquet... Le nom en dorures sur l'enveloppe était très bien écrit, là n'était pas le problème, c'était plus le fait que ce soit visiblement une entreprise. J'ouvris alors l'enveloppe et ne pus que reconnaitre l'écriture. Il me fallut tout d'abord m'assoir sentant que mes jambes allaient finir par me lâcher si je prenais le risque de rester debout. A vrai dire, qu'il soit en retard ne m'importait peu, il était là, quelque part sur cette île et il cherchait à me revoir, c'était tout ce qui comptait pour moi. Il avait essayé, il avait fait cet effort que je n'avais pas pu faire, évidemment je ne pouvais lui en vouloir. Les larmes se mirent à couler sans que je ne puisse réellement le contrôler, s'il avait été en face de moi, j'aurais probablement pleuré toutes les larmes de mon corps en le serrant le plus fort possible contre moi. Il y avait aussi une heure pour un rendez-vous ce qui me fit sortir l'agenda de l'hôtel rapidement. Bien, j'étais en service sur cette après-midi là, mais à situation exceptionnelle, mesure encore plus exceptionnelle s'impose. Je pris le téléphone, composai le numéro de la bénévole travailla ce matin là et négocia d'échanger nos deux shift. Une fois l'appel passé, je me rendis compte que je n'avais pas regardé ce qu'il y avait d'autre dans cette boite, ce n'était probablement pas une si petite lettre qui pesait tout ce poids. Effectivement, c'était une magnifique peluche de Keekee. Ce petit chat si adorable qui n'était malheureusement pas ici, avec moi. Je me remis à pleurer de plus belle, touchée par cette délicate attention. Je la pris, la serra fort puis lui trouva une place de choix à la réception. Elle devait être visible par tous, parce que Keekee était la clef du premier Hazbin Hotel.

Le jour j avança à grand pas et le shift du matin fut le plus long que je connus. Il ne me tardait qu'une seule chose: partir retrouver mon père. Bien évidemment, un client eu besoin de quelque chose peu de temps avant que je n'eus fini et me mis, involontairement en retour. Je pris rapidement mon sac, enfilant grossièrement la bandoulière sur mon épaule avant de partir en courant vers le café. J'avais pu repérer où il se situait grâce à internet, je ne connaissais pas vraiment ce quartier et il me fallut un peu de temps pour finalement arriver devant les grandes baies vitrées où une tasse fumante dessinée sur la vite m'indiqua que j'étais à bon port au "Central Perk". C'est là que je le vis, à vrai dire je ne le reconnus que part son attitude anxieuse et à son regard fixé sur la porte d'entrée. Je fis le tour du bâtiment en quelques enjambées, inspira profondément avant d'entrer dans le café. Je fis un petit signe timide de la main et avançant vers lui.

- Bonjour papa.

Il y avait très peu de personne assises seule à leur table et les seuls hommes adultes qui n'avait personne avec eux n'était -heureusement- pas mon père. Si ce n'était pas lui, j'aurais simplement l'air bête, mais ça ne me dérangeait pas. Il se leva, ce qui me fit comprendre que c'était bel et bien lui. Alors j'approchai et le pris dans mes bras. Cinq ans sans lui, sans aucune nouvelle, ça avait été aussi dur que l'absence inexpliquée de ma mère, sauf que cette fois, j'étais inquiète de le savoir seul chez nous.

- Tu m'as tellement manqué !

LYA

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▿ Date de naissance : 01/01/1983

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Lucifer attendait sa fille au point de rendez vous. Il avait une tasse de thé devant lui et regardait de temps à autre la porte. Il était anxieux, mais c’était normal, il avait encore une fois disparu de la vie de sa fille pendant une longue période. Il espérait juste que son message et son présent suffirait à faire comprendre à Charlotte qu’il était vraiment sincère dans son désir d’être encore à ses cotés et de l’aider quoi qu’il arrive. Il buvait son thé, pour s’occuper autant que se relaxer comme il le pouvait. L’Ange Déchu voyait l’heure du rendez-vous se rapprocher au même rythme où une boule de nervosité se formait au creux de son estomac. Puis le carillon retentit et il leva vivement la tête. Si il ne reconnu pas tout de suite sa fille, comme il n’avait pas reconnu Lilith quand ils s’étaient retrouvé. Peu importe, ce n’était pas l’apparence qui comptait.

Quelques mots qui effacèrent toute trace de doute, ce simple bonjours papa qui vint emplir son coeur de joie en même temps qu’il accrocha un sourire sur ses lèvres. Un amour plein d’amour et de tendresse pour son enfant. Il avait alors alors écarté les bras pour l’inviter à venir jusqu’à lui. Non, cette fois, ce n’était pas lui qui se précipitait vers elle pour l’enlacer, il avait plus de retenu avec ce corps… plus de crainte aussi avec cette seconde absence. Charlie vint alors le rejoindre et elle l’enlaçant. Bien entendu, il lui rendit son étreinte et la serra doucement contre lui. Il était tellement heureux qu’elle soit venue, tellement heureux de pouvoir à nouveau la serrer au creux de ses bras. Elle lui avait alors dit qu’il lui avait manquer et il avait sourit tristement avant de s’éloigner pour contempler sa fille quelques instants, le coeur serré.

« Tu m’as manqué aussi ma puce. Énormément. Je suis heureux que tu ais accepté de répondre à mon invitation. La peluche t’as plu ? »

Il lui sourit avec beaucoup de tendresse et laissa sa main venir caresser la joue de Charlotte avec tendresse. Puis, il avait tiré une chaise à une place libre pour que sa fille prenne place à ses cotés. Il ne reprendrait sa place qu’une fois qu’elle serait installée. Lucifer avait toujours une boule au creux de sa gorge, une petite poussée d’angoisse qu’il n’arrivait pas complètement à faire disparaître. Il la regarda alors et s’éclaircit la gorge pour reprendre la parole, trébuchant un peu sur ses mots :

« J-Je… euh… Tu peux commander tout ce qui te fais envie, ne t’en fait pas pour ça, je m’occuperais de l’addition, ça me fait plaisir. »

Et puis, il avait bien envie de la gâter un peu si on lui laissait l’occasion de le faire. Sa tasse de thé était presque vide, signe qu’il était arrivé avant l’heure et qu’il attendait depuis un moment, mais il s’en fichait. Il commanderait probablement autre chose en même temps qu’elle. Après tout, c’était pour se retrouver qu’ils étaient là tout les deux, alors ils pouvaient bien y passer autant de temps qu’ils le voulaient. L’homme attendit encore quelques instants, avant de prendre une inspiration et de tenter de lancer une conversation, aussi maladroit qu’il puisse être pour cela, pour sa famille, il était prêt à tout les efforts.

« Alors… Comment cela se passe pour toi, ma puce ? »

Il avait pu avoir quelques informations de Lilith, mais il voulait que ce soit Charlie qui lui parle de ses avancées, de ses progrès, de ses rêves, avec les mots qui lui semblaient les plus justes. Il voulait qu’elle lui parle d’elle, puisque lui n’avait pour ainsi dire rien fait, à part se noyer dans son esprit torturé. Mais maintenant, il était prêt à l’écouter et à rattraper le temps perdu.

Arya

▿ Date de naissance : 23/02/1999

Feat. @Lucifer M. Morningstar

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Les parents sont la base de notre éducation, ils sont les piliers de notre vie. J'avais pu compter sur les miens durant des années, mais parfois, quand les fondations ont du mal à se supporter, elles ne peuvent plus porter le reste. C'est ce qui est arrivé à mon père. Il n'arrivait pas à gérer sa propre tristesse alors il m'a laissée seule face à la mien. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je ne pouvais que comprendre. J'avais franchi cette épreuve en trouvant du soutiens ailleurs, en devenant plus solide. Malgré tout, il était et restera toujours une part de moi. J'avais passé des années à le regarder, les yeux pleins d'étoiles, à écouter ses histoires, je ne pouvais pas lui en vouloir éternellement. Parce qu'il était mon père, que je l'aimais malgré tout ce qui avait pu se passer entre nous. Je l'aimerais toujours envers et contre tout. C'était mon rêve, mon but peut-être insensé qui nous avait rapproché parce qu'il avait accepté de se battre à mes côtés pour le défendre. Il n'y a pas de formule magique pour être un bon parent, il n'y a que des personnes qui font de leur mieux. C'était exactement pour ça que j'étais fière qu'il soit mon père. Il s'était battu seul contre ses démons intérieur mais avait eu la force de venir défendre mes intérêts.

J'avais traversé la ville d'un pas léger et joyeux, ravie de pouvoir revoir mon père. Oui, plus joyeusement qu'à l'accoutumé. Le café où nous avions été charmant, vraiment ça n'avait rien à voir avec ce que j'avais connu en Enfer. Non, en enfer c'était un peu plus sombre et sanguinolant. J'avais presque couru pour accepter l'étreinte qui m'étais proposée. Avec ces nouvelles apparences, notre différence de taille était différente. Je ne le dépassais plus de plusieurs têtes, nous étions à vrai dire égaux en taille -du moins j'en avais l'impression-. Il y avait quelque chose de similaire à avant, je me sentais réellement réconfortée et en sécurité, tout en ayant l'impression que quelque chose avait changé. J'avais grandit et par conséquent muri, c'était probablement ça. Enfin, je savais que je resterais toujours une petite fille pour mes parents.

- Elle est parfaite. Je l'ai installé à la réception pour que tous les visiteurs puissent la voir. Merci, je l'aime beaucoup !

La douceur de ses gestes, la petite gène que nous ressentions -en apparence du moins- tous les deux, rien n'avait changé entre nous, enfin rien ne s'était dégradé et c'était incroyablement rassurant. J'avais eu cette peur sourde que ces cinq ans m'éloignent de tous mes proches, j'avais eu cette terrible angoisse de me retrouver seule craignant en plus que ma mère ne disparaisse, encore, du jour au lendemain. C'était dans ces moments là que je voyais que la pomme ne tombe jamais bien loin de l'arbre. Je ressemblais à mon père dans ces petits moments de nervosités. Ce n'était pas plus mal, j'étais ravie de trouver des similitudes entre nous. Je pris place à la table, appréciant son simple geste.

- Merci papa.

J'aurais pu me payer ma consommation, je n'étais pas totalement démunie, mais je trouvais important de lui laisser ce genre de petit plaisir. Puis je ne voulais pas risquer de le blesser en refusant sa proposition si gentille. C'était pour ça que je l'avais simplement remercié. Il finit par me questionné et je ne pus contenir la joie que je ressentais tout en lui parlant de l'hôtel et de ma mère.

- Eh bien je suis arrivée il y a cinq ans, lors de la première lune rouge. J'ai retrouvé maman, elle est ici elle aussi ! Puis elle m'a aidé à reconstruire l'hôtel. Ca a pris du temps mais tout est prêt et aussi beau qu'avant ! Si tu veux, tu pourrais passer et voir ce qu'on a fait, ça me ferait plaisir. Je n'ai pas encore retrouvé mes amis ou d'autres Pêcheurs, mais je fais de mon mieux pour aider touts ceux qui viennent à l'hôtel. Je suis désolée pour mon retard d'ailleurs ! Les clients ne cessent de demander des petites choses un peu étrange parfois. Je crois que parce que c'est gratuit nous n'attirons pas que des personnes motivées à devenir meilleures...

Une serveuse s'approcha de la table pour prendre ma commande. Mon père n'avait pas encore fini son thé -ou à l'inverse, il l'avait déjà bien entamé- et je me décidai à prendre un café et l'une de leur pâtisserie rose avec des petites billes blanches dessus. Elle reparti et ce fut à mon tour d'interroger un Morningstar.

- Et toi, qu'en est-il de ton côté ? J'ai cru comprendre que c'était toi qui avait fait cette superbe peluche de Keekee !

LYA

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▿ Date de naissance : 01/01/1983

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Depuis qu’elle était entrée dans le café, le coeur de Lucifer était gonflée de joie. Oh, cela ne voulait pas dire que les inquiétude n’était pas encore présentes, mais après tout, c’était pensé à son enfant qui l’avait aidé à reprendre pied avec la réalité. C’était donc tout naturel qu’il se réjouissait de ces retrouvailles. Il n’avait pas perdu de temps pour lui demandé si la peluche lui avait plu et elle lui avait répondu qu’elle était parfaite et qu’elle l’avait installé à la réception. Un sourire se posa sur les lèvres de l’Ange Déchu, il ne s’était pas attendu à ce qu’elle aille jusque là, mais cela lui faisait plaisir. Ell lui précisa même l’aimer beaucoup et cela lui confirma qu’il avait fait le bon choix lorsqu’il avait choisit cette conception. Il l’avait invité à commander ce qu’elle voulait, cela lui faisait plaisir de le lui offrir et ce n’était pas comme si il n’avait pas les moyens, loin de là même. Elle le remercia, mais il se contenta d’un petit signe de la main pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à le faire.

« Ça m’a fait plaisir. »

Et c’était vrai. Cela ne rattraperait certes pas son absence, mais cela lui faisait plaisir de pouvoir gâter un peu sa fille. Après tout, ce n’était pas comme si il pouvait avoir encore beaucoup l’occasion de le faire maintenant qu’elle était une belle jeune femme… Les enfants grandissaient si vite. La conversation se poursuivait donc le plus tranquillement du monde et le blond demanda à Charlie de lui parler un peu de ce qu’elle avait pu faire depuis qu’elle était apparue dans ce monde.

Il sentit son coeur se serrer de culpabilité quand elle lui révéla qu’elle était ici depuis cinq ans elle aussi. Une certaine tristesse s’était alors manifestée dans son regard. Charlie lui parla ensuite de Lilith et il décida de ne pas l’interrompre, la douleur s’apaisant cependant un peu dans ses prunelles. Il savait aussi qu’elle l’avait aidé pour l’hôtel, mais après tout, il lui avait demandé, alors, il allait simplement attendre jusqu’au bout en lui accordant toute son attention. Son regard s’attendrissant à mesure que le récit se faisait. Quand elle eut terminé, il s’arrangea pour garder ses inquiétudes au fond de lui et il tendit la main vers celle de sa fille pour la presser doucement dans un geste de soutiens un peu maladroit.

« Ne t’en fais pas. Je sais que tu vas y arriver. Je passerais voir ce que tu as fait avec plaisir… Tu finiras pas retrouver tes amis, tu es forte et je sais bien qu’avec un peu d’aide, ta volonté est capable de déplacer des montagnes. J’ai déjà eut l’occasion de le voir, n’est-ce pas ? »

Il lui sourit avec tendresse et retira simplement sa main, même si il n’en avait pas finit avec les réactions quand à ce que Charlotte lui avait dit. Il tapota quelques instants sur la table, semblant réfléchir à ce qu’il y avait de mieux à lui répondre quand à tout ça.

« Le fait que ce soit gratuit attirera forcément des profiteurs et je sais que tu as le coeur sur la main. Mais si ces personnes vont trop loin et que cela entre en conflit avec ton projet, il faudra que tu n’hésite pas à les renvoyer. Tu penses en être capable, ma puce ? »

Il la savait trop douce et il doutait même qu’elle puisse vraiment reconnaître ces gens qui ne voulait pas changer comme elle le disait. Son sourire se fit alors plus doux, un peu plus rêveur et il s’empara de sa tasse, la terminant pour se donner quelques instants avant de reprendre encore une fois.

« Lilith m’a déjà dit qu’elle t’avais retrouvé et qu’elle t’aidait. Oui, je l’ai déjà retrouvé Charlie… ou plutôt, elle m’a retrouver, elle a apparemment été plus efficace que moi… J’espère que nos carrière ne nous prendront pas tout notre temps et que nous pourrons passer du temps ensembles, tout les trois, comme avant. »

Oui, ce serait merveilleux, pourtant, il n’osait pas trop y penser. Que ce soit l’hôtel, la fabrique ou les affaires de Lilith, cela prenait beaucoup de temps, il en était conscient. Mais il ne comptait pas pour autant négliger sa famille, plus maintenant. Le plus délicat était de répondre maintenant aux questions de sa fille. Il sentait une boule se former au creux de sa gorge et hésita un moment avant de lui répondre.

« Et bien… Je suis arrivée aussi il y a cinq ans… sans rien, encore plus affaibli que lors de notre chute à ta mère et moi… J-J’ai eut beaucoup de mal à me relever et j’ai fait ce que j’ai pu. Je suis devenu fabriquant de jouet, puisque j’ai toujours été doué pour l’artisanat… Oui, c’est moi qui est fait la peluche de Keekee, je n’aurais pu le laisser à personne d’autre… et je me doutait que ton petit compagnon devait te manquer. Maintenant, je suis à la tête d’une fabrique de jouet et… j’ai une bonne clientèle de rêveurs. »

Son regard s’était fait fuyant, retombant sur ses mains sur la table et il avait inspiré profondément pour se reprendre avant de reprendre la parole, forçant un sourire à venir ses poser sur ses lèvres, comme si il n’avait pas le moindre soucis à se faire.

« J’ai mis du temps à comprendre comment ce monde fonctionnait et… je n’avais pas ma magie, mais je suis là maintenant et je serais à tes cotés tant que tu le souhaitera. Comme je te l’avait déjà promis… C’est un peu tard pour la construction de l’Hôtel cette fois, mais si tu as besoin de quoi que ce soit d’autre, n’hésite pas à me le demander… Oh oui… mon numéro... »

Il sorti son téléphone pour échanger son numéro avec Charlie, il serait ainsi plus facile qu’ils se contactent pour l’avenir. On ne savait jamais. Et il préférait qu’elle ait accès à sa ligne directe, comme pour Lilith.

Arya

▿ Date de naissance : 23/02/1999

Feat. @Lucifer M. Morningstar

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Il y a quelques années, j'aurais été prête à tout pour ce genre de moment, pour pouvoir avoir une relation comme celle-ci avec mon père. Elle n'était pas parfaite, loin de là, mais elle était authentique et surtout à notre image. Nous n'étions pas vraiment les individus les plus à l'aise avec la communication, mais c'était ce qui rendait notre lien unique. J'étais fière de l'avoir pour père et avoir cette complicité avec lui était ce que je voulais plus que tout au monde. En grandissant, j'avais bien remarqué que j'étais un savant mélange entre mon père et ma mère, ils étaient tous deux une part de moi. Alors je ne pouvais que me laisser porter tout en profitant de l'instant présent. Je ne pouvais m'empêcher de me sentir un peu surexcitée à l'idée de passer plus de moment dans ce genre d'endroit avec lui. Parce que j'avais perdu mon père pendant sept longues années et une fois réunis, nous n'avions pas eu plus de six mois avant d'être à nouveau séparés pour cinq ans de plus... Pourtant, au fond de moi, je sentais que tout ce que j'avais toujours voulu construire avec lui était faisable, parce qu'il le voulait aussi, parce qu'il était tous aussi prêt à faire des efforts que moi. Voir qu'il croyais en moi m'insuffla encore plus de motivation, je me sentis comme transcendée par une force résistante à toutes épreuves. Je serrais à mon tour sa main avant de répondre.

- Je l'espère. Merci de croire en moi. Ca compte beaucoup, surtout venant de toi.

Je remis timidement une mèche derrière mon oreille, fixant le set de table comme s'il était tout à coup la chose la plus intéressante de l'univers. Il avait raison, je pouvais être forte et dépasser ma peur, mes craintes, je pouvais gérer ce nouvel hôtel, j'étais capable de bien des choses. Spoiler alerte, ça n'allait pas être simple grâce à mes antagonistes préférés, mais j'étais prête à endurer tout ça, parce que ça valait la peine d'être vécu. Mon père avait tout sacrifié pour ses rêves, il avait été détruit par le Paradis, il avait souffert, mais il s'était relevé pour braver bien d'autres situations. Il s'était même battu contre Adam pour me protéger, pour protéger mon hôtel. Je voulais le prendre pour modèle, aller de l'avant sans me laisser entrainer par la peur qui me tiraillait les tripes, je pouvais m'en sortir, du moins je m'en sentais capable à ce moment là. Je me passais nerveusement la main sur la nuque en regardant le plafond.

- Ahah... euh... Oui ?

Nous savions tous les deux que ma gentillesse me perdra un jour et qu'il serait difficile pour moi de mettre quelqu'un dehors... C'était pour ça que Vaggie me complétait parfaitement, qu'elle me permettait de compenser cette gentillesse par un côté un peu brut. C'était aussi pour ça qu'Alastor m'aidait beaucoup, il faisait peur et c'était une protection de plus. J'aurais aimé être plus forte, être capable de bien plus de choses, mais c'était qui j'étais et je ne pouvais pas le changer. C'était cette gentillesse qui me différenciait des autres et qui m'aiderait à m'en sortir. Son inquiétude ne m'avait pourquoi pas échappé, j'allais faire du mieux que je le pouvais, même si ce ne serait pas simple pour moi. On ne pouvait pas arrêter de vouloir le bien de tous et surtout arrêter d'être si conciliante du jour au lendemain.

Lorsque mon père prononça le nom de ma mère, je me mis à tiquer. Pourquoi ne m'avait-elle pas parler de lui ? J'aurais tant aimé savoir qu'il était là, lui aussi... Elle avait probablement ses raisons qu'elle m'expliquerait. Ce ne fut pourtant pas l'information la plus étrange, non c'était l'idée qu'il puisse y avoir à nouveau un "tous les trois"... Alors, nous allions être une famille comme avant ? Nous allions pouvoir vivre normalement à nouveau, sans l'absence qui pesait sur nos cœurs et qui nous séparait ? Les larmes me montèrent aux yeux sans que je ne puisse réellement les contrôler.

- Tu veux dire que vous êtes de nouveaux ensembles et qu'on sera à nouveau une famille comme avant ? Oh papa, c'est vraiment une super nouvelle, si tu savais comme je suis contente ! Evidemment, je ferais tout mon possible pour que nous puissions passer du temps ensembles, tous les trois.

Du revers de la main, j'essuyais les larmes traitres qui venaient de couler sous le coup de l'émotion. Je souriais, tentant de ne pas faire paniquer mon père qui m'avait probablement vu pleurer légèrement. Il ne semblait déjà pas bien à l'aise, je ne voulais pas qu'il s'inquiète d'avantage sur cette entre vue. Je le sentais mal à l'aise, comme si quelque chose n'allait pas alors que ce qu'il avait pu accomplir en cinq ans était une aventure super chouette! Mon père avait toujours aimé fabriquer des choses avec ses mains, alors c'était comme une évidence que ce métier lui plairait. Keekee était donc une pièce unique que mon père avait pris le temps de me faire en personne, qu'il n'avait pas confié à l'un de ses employés, j'en étais d'autant plus touchée. Ce fut à mon tour de chercher sa main pour le réconforter, pour lui faire comprendre que je comprenais et surtout que je le soutenais.

- Cette boutique, est-ce que c'est ton nouveau rêve ? Est-ce que tu te sens épanouis grâce à elle ? Où se situe-t-elle ? J'adorerais pouvoir venir la visiter !

Parce que c'était intéressant pour mon père, je voulais m'intéresser à ce qui lui tenait à coeur, tout comme il allait prendre du temps pour venir à l'hôtel, pour voir ce que j'avais réalisé. Nous étions de grands rêveurs avec des étoiles plein nos pensées, avec tant d'idées qu'il nous suffisait de tendre le bras pour en attraper une nouvelle. Il fallait seulement que nous ayons plus confiance en nous.

Je compris ce qui le contrariait, ce qui le rendait si peu à l'aise lorsque je vis un éclair de culpabilité passer sur son visage. Je comprenais ce qu'il traversait parce que j'avais fait la même erreur avec mes amis. Je n'étais pas allée vers eux plus tôt parce que j'avais été bien trop occupée à me concentrer sur mon projet personnel. Alors, une petite moue sur les lèvres je lui répondis.

- Si tu veux savoir, je ne t'en veux pas de ne pas être réapparu plus tôt. Ce serait très déplacé de ma part de t'en vouloir pour ça. Je suis tout simplement heureuse que nous soyons là, tous les deux et c'est tout ce qui compte pour moi. Je n'ai peut-être pas les mêmes moyens, mais je suis là aussi si tu as besoin.

J'avais grandie, je n'étais as une jeune fille qui attendait qu'on l'aide, qu'on lui donne ce dont elle avait besoin sans donner de contrepartie, non, il était important pour moi de tendre aussi la main quand on se montrait généreux avec moi, d'autant plus lorsqu'il s'agissait d'un proche. Je sortis mon téléphone et pianotai les chiffres donnés par mon père avant d'enregistrer son contact et de lui donner le mien. Mon regard parti ailleurs, alors que je tentais de cacher la gêne que je ressentais en ajoutant:

- Et si tu veux simplement m'appeler pour me parler, ça me va aussi....

LYA

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▿ Date de naissance : 01/01/1983

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Lucifer était prêt à soutenir sa fille, il le lui avait déjà fait savoir et elle ne se fit pas prier. Il lui avait même assuré qu’elle était forte et qu’il ne doutait pas qu’elle s’en sortirait très bien avec ce nouvel hôtel, comme le dernier. Charlotte l’avait remercié de croire en elle et il lui avait alors sourit avec beaucoup de tendresse, surtout quand elle avait préciser que cela comptait encore plus venant de lui et cela le toucha droit au coeur. Ainsi, son avis comptait encore pour sa fille et cela lui fit du bien, même si cela voulait aussi dire qu’il devait faire des efforts sur certains points de vu ou de quoi aider sa fille avec son rêve. L’Ange Déchu avait alors laissé un sourire plein de douceur et d’amour se posé sur ses lèvre alors qu’il la couvait de son regard quelques instants. Il continua maintenant de faire de son mieux pour conseiller sa fille. Puis, il vit la réaction nerveuse de sa fille et il inclina doucement la tête avant de reprendre la parole, tentant de se faire rassurant.

« Ce n’est pas grave si tu ne te sens pas capable de le faire seule. Je sais que tu auras de l’aide et que tu arriveras à nouveau à rassembler des gens de confiance autour de lui. »

Lucifer savait que l’innocence et une certaine naïveté de sa part pourrait lui attirer des ennuis, mais il savait aussi que ça pouvait être une force à attirer les gens autour d’elle et à avoir leur confiance, même si certains ne le comprenait pas toujours. Il savait que sa fille ferait au mieux, mais si il avait pu les retrouver, Lilith et elle – ainsi que Srolas d’une certaine façon –, il était sûr qu’elle pourrait retrouver ses amis… même si il préférerait quand même qu’elle ne revoit pas l’un d’entre eux. D’ailleurs, l’Ange Déchu avait parlé de sa femme, évoquant le fait qu’ils s’étaient retrouvés. Cela avait été un peu maladroit, mais l’homme avait évoqué également vouloir passer du temps en famille, tous les trois, comme avant. Ce point sembla surprendre Charlie et il vit alors les yeux de la blonde se remplir de larmes. Avait-il dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? L’homme n’eut pas le temps de trop s’en préoccuper puisqu’elle commença à parler. Elle demanda si ils étaient à nouveau ensemble et s’emballa rapidement. Hum… Il ne voulait pas qu’elle se fasse des idées trop vite, mais en même temps, c’était aussi les espoirs qu’il avait. Après tout, il n’avait jamais aimé cette séparation et les retrouvailles s’étaient bien passer pour les deux anciens dirigeant des Enfer qui avaient pu mettre les choses à plat. Il sourit simplement et se passa ensuite simplement une main dans la nuque avant qu’elle ne reprenne la parole :

« Et bien, nous avons décidé de tout faire pour nous donner une seconde chance en tout cas. Ne mettons tout de même pas la charrue avant les bœufs. Cependant, on fera tout pour redevenir une famille soudée, comme avant… c’est pour ça que j’espère qu’on puisse à nouveau passé du temps ensembles, tout les trois. »

Il la regarda essuyer ses larmes et il la couva d’un regard plein de douceur et d’espoir et Lucifer avait alors simplement hoché la tête. Un instant, il voulu se lever pour lui prendre la prendre dans ses bras et la réconforter, mais ce n’était probablement pas le bon moment pour ça. La main de Charlotte se posa maintenant sur la sienne et il plongea un moment son regard dans le sien avant de serrer un peu plus sa main au creux de la sienne avant qu’il ne lui sourit encore une fois. Lucifer avait parlé de lui, même si ce n’était pas facile et elle ne savait pas vraiment ce qu’elle pouvait penser de tout ça précisément. Le sujet de conversation avait fini par tomber sur sa fabrique de jouets et Lucifer rassembla ses esprit comme il le pouvait. Est-ce que c’était son nouveau rêve ? Il ne savait pas vraiment si il pouvait le mettre à ce niveau-là. Était-il épanouit ? C’était encore une réponse qu’il n’avait pas vraiment pour le moment. Elle le questionna ensuite sur la fabrique et il se mordit la lèvre inférieure. Il hésita encore quelques instants, pesant le pour et le contre quand à tout ça.

« Mon nouveau rêve ? Je ne sais pas vraiment, mais d’une façon ou d’une autre, elle me permet de faire vivre les rêves des autres. Ça a été plus une… obsession… je pense… Mais, j’aime vraiment faire les jouets sur mesure qu’on me commande et m’imaginer la lumière qui va s’allumer dans les yeux de celui ou de celle à qui est destiné chacune des commandes… Comme j’ai imaginé ton visage en découvrant cette peluche… ou plutôt, je l’ai puisé dans mes souvenirs d’une certaine époque. Ma fabrique et… la boutique son à Baker Street Avenue, tu avais l’adresse plus précise sur l’enveloppe qu’il y avait avec la peluche, mais je peu te la redonner, ce n’est pas un problème. »

Regardant sa fille, il pressa légèrement la main de sa fille au creux de la sienne. Il pris quelques instants pour respirer avant de finalement reprendre la parole, le plus tranquillement du monde. Puis, avec une certaine nervosité, il se passa une main dans les cheveux avant de reprendre :

« Tu pourras venir visiter quand tu voudras. Préviens moi juste avant et je te ferais moi-même la visite guidé si ça t’intéresse. »

Il avait ensuite simplement hoché la tête, sans pour autant insister plus longuement que ça. Il y eut un moment de silence où l’homme luttait contre son anxiété, c’était tout simplement plus fort que lui et il ne su pas vraiment ce qu’il pouvait ajouter de plus. Finalement, Charlie avait repris la parole et il l’avait regardé alors qu’elle cherchait maintenant à le rassurer. Elle lui disait qu’elle ne lui en voulait pas de ne pas être venue plus tôt et il laissa un sourire se poser sur ses lèvres. Elle s’engagea elle aussi à l’aider, mais il… si il avait besoin d’aide, mais passer du temps avec sa famille devrait suffire pour l’aider.

« Je… Merci ma puce... »

Bredouilla-t-il un peu perdu. Mais il lui était vraiment reconnaissant d’essayer de le rassurer comme ça. Lucifer avait alors sorti son téléphone Ils avaient alors échanger leurs numéros, ce serait quand même plus simple pour se contacter à l’avenir. Il enregistra le numéro au nom de sa fille, restant sobre, même si il avait faillit rajouter un arc-en-ciel à coté de ça. Puis, après encore quelques instants, Charlotte recommença à lui parler en l’invitant même à simplement l’appeler si jamais il avait même simplement envie de l’appeler et il avait alors sourit doucement avant de lui répondre tranquillement.

« Il en va de même pour toi tu sais, Charlie. »

Maintenant que les numéros étaient échangés, l’homme rangea soigneusement son téléphone, reportant maintenant toute son attention sur sa fille.

Arya

▿ Date de naissance : 23/02/1999

Feat. @Lucifer M. Morningstar

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A vrai dire, j'avais un peu de mal à prendre la main qu'on me tendait. Pas que je ne le veuille pas, plutôt parce que c'était compliqué pour moi de ne pas être celle qui aidait les autres. La joie du syndrome du héro. J'avais ce besoin de tendre la main, pas de la prendre. Pourtant, parfois je n'avais pas eu d'autre choix que de me résigner et d'accepter de me reposer sur les autres. Alastor, Vaggie, Husk, Nifty j'avais eu besoin d'eux pour faire marcher l'hôtel, pour pouvoir ouvrir. Je n'avais jamais été réellement seule pour affronter les épreuves qui s'étaient dressées contre moi. Pas par peur, non, parce que je me sentais plus forte quand j'avais le soutiens de mes amis, présents ou non. J'avais ce besoin de croire en une cause, d'avoir des personnes qui s'alliés à moi pour pouvoir déplacer des montagnes. Je ne pouvais pas délibérément baisser les bras face à l'adversité, c'était totalement contre mes valeurs et mes principes.

- Je l'espère.

J'avais déjà pensé que ma gentillesse me perdrait un jour, qu'elle ne ferait que m'apporter des ennuies, des personnes voulant en abuser. Pourtant, je n'avais aucune envie de changer ce trait de ma personnalité. Pour moi, c'était comme une part importante de mon identité, ça faisait de moi qui j'étais. J'avais un côté candide, qui faisait confiance rapidement aux autres, mais sans ça, je n'aurais probablement pas lié une amitié avec Alastor et serais assurément une toute autre personne. Alors, changer pouvait être une bonne chose si c'était pour devenir quelqu'un de meilleur, mais je ne pensais pas que me débarrasser de ma douceur serait une bonne chose. Je pouvais voir de la bonté en chacun, malgré les apparences, j'étais capable d'être ravie pour quelque chose qui semblait moindre pour les autres, mais j'étais heureuse telle que j'étais. A vrai dire, je l'étais aussi pour ce que cette simple phrase impliquée. Mes parents allaient enfin être réunis. Il faudrait du temps, il leur faudrait se redécouvrir tel qu'ils étaient devenus, mais c'était possible, j'y croyais de tout mon coeur avec ferveur.

- Je suis si contente pour vous deux. Ce serait vraiment génial de pouvoir être tous les trois.

J'avais conscience qu'il était possible qu'ils finissent par se séparer, mais essayer est déjà un très bon départ. Essayer et le tout départ de la réussite et je sentais que c'était possible, parce que si on se donne les moyens, tout peut-être possible. Nous avions bien réussi à repousser Adam et ses Exorcistes, nous avions bien reconstruit l'hôtel sur l'île, avec de la force, les bons alliés et de la volonté, tout était faisable. C'est en croyant à ses rêves qu'on les rendait réel, tangibles, il n'y a pas d'autre secret. Cette fabrique de jouets pouvait elle aussi être un rêve, une envie d'avancé pour l'avenir, tout comme l'était l'hôtel pour moi. Je l'écoutais me parler, sentant qu'il y avait définitivement quelque chose de changer entre nous. Nous parlions, de nos envies, de nos passions, de qui nous étions et surtout, de nos sentiments. C'était une évolution et j'avais passé des années à espérer retrouver cette relation avec mon père. Être un peu plus âgée m'avait permis de mûrir, de pouvoir avoir une appréhension différente de la vie d'adulte, de tout ce qui faisait que c'était géniale et toutes ses contraintes. Je ne pouvait que voir la passion dans les yeux de mon père, cette étincelle qui faisait pétiller ses yeux.

- Tu aimes ce que tu fais, c'est merveilleux. Tu as beaucoup de commande personnalisées ? Je marquai une pause, ne voulant pas parler de la lettre et de ce qu'elle m'avait fait ressentir pour l'instant. J'ai conservé l'enveloppe, je viendrais te voir dès que j'en aurais l'occasion. Tu veux peut-être celle de l'hôtel ? tu y es le bienvenue ! Nous sommes à Hogwarts Place.

La serveuse arriva à la fin de ma tirade pour déposer ma commande. Alors ces petites pâtisseries étaient vraiment d'un rose aussi flashy ? C'était très jolie et je croquai dedans pour gouter. C'était très sucré, mais le coulis à la framboise qu'il y avait à l'intérieur contrastait avec son amertume. En d'autres termes, c'était très bon.

- Avec plaisir !

Visiter le travail de son père était quelque chose qui était souvent fait par les petites filles mortelles. J'avais grandit dans ses "affaires" sans réellement comprendre de quoi il s'agissait, comme la plupart des princesses. Pourtant, l'idée d'aller découvrir la fabrique qu'il avait construite lui-même était excitante. Parce que c'était un peu comme l'hôtel, mais pour lui. C'était quelque chose qui lui tenait à coeur, un endroit où il passait du temps et je voulais découvrir son univers. Je lui offris un sourire pour lui répondre que c'était normal d'être là pour lui. Parce qu'il était mon père, parce que je l'avais toujours vu comme un modèle, malgré tout ce qui nous était arrivé.

- Je n'hésiterais pas, promis

LYA

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▿ Date de naissance : 01/01/1983

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Lucifer s’inquiétait pour Charlie, il la savait trop gentille pour son propre bien et avait peur que cela se retourne contre elle un jour, mais il ne se dresserait pas sur le chemin des rêves de sa fille, il se contenterait de rester à ses cotés et de la soutenir tant qu’il le pouvait, surtout maintenant qu’ils s’étaient retrouvé. Il n’insista pas plus que ça, laissant la conversation s’écouler jusqu’à ce que le sujet en devienne sa relation avec Lilith.

Il avait alors chercher à expliquer un peu à leur fille ce qu’ils en avaient déjà. Une seconde chance, mais avec des ombres à atténuer, des conflit à dissiper. D’une certaines façons, ils devaient à nouveau s’apprivoiser pour à nouveau pouvoir pleinement vivre cet amour. Charlie avait alors déclarer qu’elle était contente pour eux et que ce serait génial de pouvoir être tous les trois. Le sourire de l’Ange Déchu s’était étiré alors que son regard se faisait plus doux. Oui, il adorerait ça. Mais il ne s’inquiétait pas vraiment, il savait que ce jour viendrait où leur famille serait à nouveau réunie et forte ensemble. Il ferait tout pour que son mariage fonctionne à nouveau, après tout, il n’y avait rien qu’il avait plus hait que sa séparation avec sa reine.

« Ça le sera, je n’en ait aucun doute, laisse nous juste encore un peu plus de temps avant que cela n’arrive, mais je t’assure que cela viendra... »

Il ne semblait en effet pas en douter, mais il fallait bien avouer que leurs retrouvailles s’étaient passé de bonnes manière et que Lucifer était bien décidé à chérir chaque moment qu’il pouvait passé en compagnie de son épouse. Bien sûr, il se réjouirait aussi de chaque instant qu’il pourrait passé aux coté de sa fille. Et la conversation se prolongea encore une fois, variant de sujet avec une certaine fluidité pour aborder celui de la fabrique de jouet qui appartenait à l’ancien souverain des Enfers. Charlie commenta le fait qu’il aimait ce qu’il faisait et il se contenta de sourire. Puis, elle lui demanda si il faisaient beaucoup de commandes personnalisées.

« Et bien, un certain nombre, mais dans certains cas, ce sont des choses minimes, une matière qui change ou une couleur, Cela peut-être aussi de simple broderie. Bien sûr, il y des clients qui demande quelque chose de personnalisé de A à Z, comme ta peluche de Keekee qui est une pièce unique. »

Sa fille lui avait cependant reparler de l’hôtel, précisant qu’il y serait le bienvenue avant de lui indiquer où se trouvait son hôtel. Encore une fois, le blond laissa un sourire plein de douceur et de tendresse pour sa fille. Elle avait l’air toujours aussi enthousiaste. Il aimait la voir se sentir aussi bien quand à son projet, mais cela ne l’empêcherait pas de l’aider comme il le pouvait.

« Ne t’en fait pas ma puce, j’ai déjà l’adresse, après tout, je t’ai fait parvenir mon cadeau, n’est-ce pas ? Je viendrais vous rendre visite dans les prochains jours… Ne t’en fais pas, je te contacterait plutôt que de venir, je compte sur toi pour me faire visiter. »

Encore un nouveau sourire, radieux. Oui, il était vraiment heureux de voir sa fille et de visiter – à nouveau – son hôtel. Il y avait probablement des changements par rapport à ceux qu’elle avait pu avoir en Enfer. On servit alors sa collation à sa fille et il profita de la présence de l’employé pour commander un latte caramel et un beignet aux pommes. Cependant, à peine la commande passée, il avait reporté son attention sur Charlie. C’est avec plaisir qu’il l’avait invité à visiter la fabrique, si elle en avait envie et cette dernière sembla accepter avec plaisir, agrandissant encore un peu plus le sourire de son père.

Ils parlaient, peut-être même plus fluidement que Lucifer ne l’avait pensé dans un premier temps et ça faisait du bien, vraiment du bien. Ainsi, après leurs invitations mutuelles sur leurs lieux de travail, l’un comme l’autre s’étaient encourager à ne pas hésiter à entrer en contact en cas de besoin ou même simplement en cas d’envie et la blonde avait alors promis qu’elle n’hésiterait pas. Il la couva alors d’un regard débordant de fierté, mais en même temps d’une certaine tristesse.

« J’ai l’impression de ne pas t’avoir t’avoir vu grandir et maintenant, tu es une adulte... »

Souffla-t-il en rompant cette fois le contact visuel. Ce fragment de tristesse dans son regard aurait pu sans nul doute trahir ce que son sourire essayait de masquer.

Arya

▿ Date de naissance : 23/02/1999

Feat. @Lucifer M. Morningstar

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Mes parents étaient les êtres que j'aimais le plus, que j'avais toujours aimé de tout mon coeur. Ils étaient les modèles que j'avais eu pour grandir, c'était en les observant que je m'étais construite. C'est pour ça que leur séparations, que leur disparition spontanée avait été si dur pour moi. J'avais, en peu de temps d'intervalle perdu ma mère puis mon père. Beaucoup de flammes ont dansé dans les sept Cercle depuis et ils étaient tout les deux revenus dans ma vie, non sans larmes. Maintenant, c'était au tour de leur couple de se relever, de surmonter cette horrible épreuve. Je souris avec douceur, heureuse d'imaginer à nouveau notre famille plus unie que jamais.

- Je serais patiente. Vous savez tous les deux que vous pouvez compter sur moi si vous avez besoin. En ce moment, pour l'hôtel, je lis pas mal de livre de psychologie, sur le développement personnel, l'estime de soi, le rapport avec autrui, ça pourrait peut-être vous être utile.

C'était leur relation, je ne pouvais que les soutenir au besoin et attendre qu'ils règlent leurs différents. C'était dans ce genre de moment que je voyais que la pomme ne tombait pas bien loin de l'arbre. Il suffisait de nous lancer sur un sujet que nous apprécions, qui nous passionnait et nous étions lancés, des étoiles pleins les yeux, le coeur tambourinant dans notre poitrine. Nous pouvions parler pendant des heures si personne ne nous arrêtez, nous pouvions parler tellement que nous ne verrions pas l'heure passer. Parce que nous étions comme ça, nous étions des êtres animés pas nos passions et un peu notre anxiété...

- Tu dois faire tout un tas d'heureux ! Et toi, tu l'es ? Ca te plait vraiment de créer des jouets ?

Il me fallut un temps pour comprendre ce que je venais de dire... Bien sûr, s'il m'avait envoyé cette peluche, il avait probablement eu l'adresse quelque part... Cette carte n'allait pas lui servir à grand chose... J'avais, moi aussi, de quoi le contacter, alors il était probablement impossible que l'on se perde de vu de si tôt. Un large sourire étira mes lèvres. Cet hôtel, c'était un peu comme mon bébé, comme la prunelle de mes yeux, comme mon petit trésor. J'en étais si fière, j'étais si heureuse de pouvoir le partager avec d'autres personnes, de pouvoir dire que j'avais réussis à le remonter de toutes pièces.

- Avec grand plaisir ! Oh papa tu n'en croiras pas tes yeux! Il est à la fois si similaire à celui que j'avais en enfer. La déco est assez proches, j'ai même réussis à retrouver le même papier peint ! Je l'aimais tellement que j'aurais été déçue de ne pas le retrouver...

J'avais bien évidemment chuchoter le mot "enfer" comprenant que pour les vivants, parler de là où ils pourraient finir n'était pas vraiment un sujet très joyeux. J'avais encore parlé vite, en faisant de grands gestes. Je m'étais peut-être encore laissée emportée, mais ce n'était pas grave, j'étais heureuse, autant que je pouvais l'être dans cette nouvelle vie. C'est en me taisant finalement que je fis attention à son regard. Au départ, ce n'était que pour vérifier que je ne l'ennuyais pas trop, mais je me rendis compte de toute la fierté qui s'y trouvait et remis une mèche de cheveux derrière mon oreille, légèrement gênée. J'avais toujours rêvé de provoquer ce genre d'émotion chez mon père, mais je ne m'y attendais pas... Je pris une gorgée de mon café, qui avait légèrement refroidit. Il n'avait pas tort, j'étais bien plus grande, plus mature, mais ce n'était pas pour autant qu'il n'avait pas été là. Je posais ma main sur la sienne, tentant d'attirer à nouveau son regard sur moi.

- Tu as été là, papa. La majeur partie de ma vie, tu étais là, tu as mis en moi tout un tas de rêves. Il y a eu ces sept ans... je détournais la tête, marquant un temps avant de le regarder à nouveau Cette période où maman n'était plus là... Mais tu avais tes raisons et maintenant tu es là à nouveau. Nous sommes immortels, qu'est-ce donc que sept ans sur une éternité ? Oublions les mauvais moments, ne les laissons pas tacher le tableau. Je suis fière que tu sois mon père, je suis fière de mon enfance, de la vie que j'ai menée et surtout de celle que nous mèneront ensemble. Ce qui compte, c'est tout ce temps qu'il nous reste, pas celui que nous avons perdu. Ce qui compte, ce sont les bons moments que nous avons passés ensembles, tout ce temps à rire, à être là l'un pour l'autre.

LYA

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▿ Date de naissance : 01/01/1983

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Lucifer avait parlé à sa fille de ses retrouvailles avec Lilith et du fait qu’ils étaient prêt à se laisser une autre chance. Bien entendu, elle lui signala tout de même que ce n’était pas vraiment gagner… C’était peut-être un peu faux puisque cela se passait quand même bien… vraiment bien. Charlie lui avait alors proposé de l’aide. Les yeux de l’homme s’arrondirent. Vraiment ? L’ange déchu soupira doucement, puis secoua doucement la tête avant de sourire à sa fille avec beaucoup d’affection.

« C’est gentil ma chérie, mais Lilith et moi sommes d’accord sur ce qui à causer… tout ça… Et nous sommes d’accord quand au fait que nous ferons tout pour que cela ne se reproduise pas. Laisse nous gérer tout ça, Charlie, ce sera au mieux. »

Après tout, c’était leur vie privé et ils pouvaient très bien reconstruire tout les deux ce qu’ils avaient perdu dans le passé. L’ancien souverain de l’Enfer ne voulait pas que cette situation arrive à nouveau, il n’avait jamais aimé cette séparation après tout. Bien entendu, il savait que sa fille faisait ça parce qu’elle les aimait et que leur famille était aussi importante pour elle que c’était le cas pour elle. La conversation se poursuivit ensuite en parlant de la carrière de l’homme. Sa fille lui avait fait remarqué qu’ils faisaient un tas d’heureux et elle lui demanda si il l’était… Il ne s’était jamais vraiment poser la question… Est-ce que cela lui plaisait de créer des jouets… Ça, il pouvait y répondre. Il s’accorda quand même quelques instants de réflexion en se passa une main dans la nuque.

« Oui, mais tu sais que créer des choses m’a toujours beaucoup plus… Et oui, je pense faire des heureux. Quand à moi… et bien… C’est un peu compliqué. Je dirait que oui, je suis… enfin,je suis de meilleurs quand je travaille, mais il n’y a aucune raison pour que cela n’aille pas mieux maintenant. »

Maladroit, malaisant, comme toujours, mais ce n’était pas bien grave. La main quitta la nuque du blond pour revenir se posée sur la table. La conversation fut alors lancée sur l’hôtel de la demoiselle et son père n’eut pas besoin de savoir à quel point elle en était fière pour le percevoir dans son discours. La voir avec un tel enthousiasme n’en faisait qu’accentuer le sourire de l’homme. Il ne savait pas vraiment quoi lui répondre cependant, comme il n’avait pas vraiment su quoi dit à ce moment-là… Pourtant, cela ne l’empêchait pas de vouloir soutenir sa fille et de ne plus jamais vouloir dénigrer sa famille, quoi qu’on puisse dire de lui. Il était fier de sa fille, de la voix tout faire pour se battre pour ses rêve… même dans de telles circonstances. Lucifer s’en voulait de ne pas avoir pu être présent dans la vie de sa fille, mais cette dernier lui pris la main et ses yeux rivèrent maintenant son attention sur elle alors qu’elle reprenait la parole. Il sentit son coeur se serrer alors qu’elle lui assura qu’il avait été là la majeure partie de sa vie et continua de le rassurer. Elle était prête à oublier son absence puisque sur l’éternité, ce n’était pas grand-chose de plus. Son regard s’emplit de larmes alors que sa fille lui disait qu’elle était fière de lui. Cela le rendait tellement heureux. Il sourit avec beaucoup de douceur et il pressa doucement la main de sa fille au creux de la sienne, puis, il repris la parole, toujours souriant doucement :

« Je suis heureux de t’entendre dire ça, ma puce. »

Enfin, il comptait tout de même continuer à aider sa fille selon ce qu’il était capable de le faire. Il ne connaissait pas encore ses limites, alors il ne mettait pas de limite à cette aide… Il faudrait juste que lui demande de l’aide de par elle-même.

Arya

▿ Date de naissance : 23/02/1999

Feat. @Lucifer M. Morningstar

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- Bien sûr je comprends.

J’étais ravie d’apprendre que mes parents se laissaient une autre chance. Ils avaient le droit de vouloir régler leurs problèmes par eux-même et je ne m’en mêlerais pas. L’amour est un sentiment aussi incontrôlable que puissant. J’en avais bien conscience… J’étais morte d’inquiétude à l’idée de devoir un jour me confronter à Vaggie, de devoir lui briser le cœur. C’était compliqué pour moi, comme ça avait dû l’être pour mes parents de parler… Mon père était là et m’avait proposé son soutien, je pouvais bien lui parler de mes craintes, peut-être pourrait-il me conseiller…

- Dis moi, tu penses que des sentiments perdus peuvent refaire surface? Je dis ça parce que… Tu te souviens de Vaggie? Et bien cela fait cinq ans que je ne l’ai pas revu et je crois que malheureusement je ne ressens plus rien pour elle… Si je la retrouve, j’ai peur de lui faire de la peine en lui avouant…

Il me parla de son entreprise, de sa construction de jouet. Il avait l’air passionné parce ce qu’il faisait et après l’avoir su en dépression pendant tant de temps, j’étais vraiment ravie de le voir aller mieux. Ce n’était pas mon rôle de faire en sorte qu’il soit heureux, pour autant ça ne m’empêchait pas d’être inquiète pour lui et que son bonheur compte à mes yeux.

- J’espère que tout ira pour le mieux pour toi maintenant.

J’étais prête à lui pardonner tout ce qu’il s’était passé entre nous. Il fallait faire table rase du passé pour laisser place à l’avenir. Ce n’était pas en gardant des griefs contre lui que j’allais pouvoir y arriver. Je me devais de lui laisser sa chance.

LYA

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▿ Date de naissance : 01/01/1983

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C’était à Lucifer et à Lilith de voir ce qu’il en serait maintenant de leur vie de couple et pour cela, ils devaient faire les choses à leur rythme. Il n’y avait que comme ça que les choses pouvait continuer à progresser. Se redécouvrir et d’apprivoiser. Mais pour le moment, c’était avec sa ville qu’il se trouvait et il voulait lui accorder toute son attention. Cette dernière dit comprendre la volonté de ses parents et il hocha alors doucement la tête avant de laisser un simple sourire sur ses lèvres. Il la regarda encore un moment, alors qu’une nouvelle bouffée de fierté s’emparait de son coeur. Elle était devenue une femme formidable. Mais une femme qui semblait encore avoir besoin de conseil. Il n’était pas sûr d’être le mieux placer pour cela, mais il allait faire de son mieux.

L’ange déchu regarda sa fille, comme si il cherchait à lire à travers elle. Des sentiments pouvaient ils refaire surface ? Bien sûr, il se souvenait de Vaggie et il écouta soigneusement ce qu’elle lui disait pour la conseiller comme il le pourrait. Avec la distance, les sentiment de sa fille pour sa compagne s’était donc atténué avec le temps et il la regarda un moment avant de doucement se mordre l’intérieur de la lèvre, c’était une situation compliqué, il comprenait ses craintes.

« Je vois… C’est une question difficile que tu me pose là ma puce… Il arrive bien sûr que les sentiments s’étiolent avec la distance, mais même pour quelqu’un d’aussi ancien que moi, les sentiments sont quelque chose de très mystérieux qui ne peux pas être prédit à l’avance. Mais c’est possible en effet que ton coeur puisse se souvenir quand tu la reverra… Mais que ce soit le cas où non, il faudra que tu lui en parle ou cela ne pourra que vous faire souffrir toutes les deux. »

Sans se soucier de ce qui se passait autour d’eux, il rapprocha sa chaise de l’endroit où Charlie était installée, puis, il passa affectueusement sa main sur la jour de sa fille, y plaçant sa main en coupe, alors qu’il reprenait d’une voix douce…

« Ma puce… Peu importe ce qui puisse arrivé, je serais toujours là pour te soutenir, d’accord ? »

Et il lui adressa un sourire qui se voulait rassurant. Oui, il était un peu maladroit, mais il voulait vraiment faire comprendre à sa fille qu’il serait toujours là pour elle. La conversation s’était ensuite tourné vers la fabrique et il avait répondu aux questions de sa fille, aussi justement qu’il s’en sentait capable en tout cas. Charlotte lui avait alors dit qu’elle espérait que tout irait pour le mieux pour lui et cela le toucha bien plus qu’il ne l’aurait penser de prime abord… Il sourit encore une fois à sa fille.

« J’en espère tout autant pour toi. Je te l’ai déjà dit, mais si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas à me demander et je verrait ce que je peux faire. »

Même si il n’était probablement pas aussi puissant que quand il était aux enfers, mais il aurait pour autant fait de son mieux pour tout ça.

Arya

▿ Date de naissance : 23/02/1999

Feat. @Lucifer M. Morningstar

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Il n'y avait pas un seul jour qui ne passe sans que je ne pense à Vaggie. Elle avait été présente pour moi dans des moments où j'étais complètement seule elle avait été mon soutiens indéfectible au quotidien. Sans elle à mes côté, j'aurais probablement perdu pied comme mon père lorsque ma mère avait disparue. J'aurais pu perdre cette profonde étincelle, ce dynamisme qui faisait de moi celle que j'étais. Alors oui, elle me manquait face aux situations que je pouvais gérer comme face à l'adversité. Pourtant, ce que je ressentais pour elle, ce n'était plus de l'amour... Au bout de cinq années sans elle, ça n'avais soit pas été simple à comprendre, mais ça m'avait semblé évident une fois assimilé. J'avais tellement peur d'avoir perdu pour toujours quelque chose qui m'avait presque été vital et sans lequel j'avais l'impression d'avoir du mal à vivre.

- Vaggie n'est pas ici. J'ai l'impression qu'avoir passé cinq ans loin d'elle a quelque peut compliqué les choses...

C'était un fait indéniable et pourtant j'aurais aimé ne pas l'avoir compris... Pourtant il semblait y avoir tout de même un peu d'espoir. En parler avec Vaggie, prendre le temps de mettre les choses à plat c'était ce que j'aurais aimé pouvoir faire mais sans sa présence ça me semblait plus que compliqué. Mon père se rapprocha de moi et la caresse qui glissa sur ma joue m'apporta la chaleur dont j'avais besoin. J'allais m'en sortir et je pourrais toujours compter sur mon père si je sentais un coup de moue arriver.

- Je n'hésiterais pas. Merci d'être là.

A ces mots, je le pris dans mes bras. Une étreinte qui m'avait drôlement manqué et qui me réconfortait toujours autant que lorsque je n'étais qu'une enfant.

LYA

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▿ Date de naissance : 01/01/1983

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Alors qu’ils parlaient de l’hôtel de Charlie et de la façon dont elle se débrouillaient quand à tout ça. Sa fille lui avait alors assurer que Vaggie n’était pas là et qu’elle avait l’impression que ça compliquait les choses pour elle. Bien entendu, il pouvait le comprendre. Il avait été perdu sans sa femme à ses cotés et, même si les choses n’étaient pas revenu les mêmes avec elle, ils avaient au moins pu se retrouver et c’était déjà ça. Il ne tenait à rien de plus qu’à la récupérer ainsi. Il hésita un moment, semblant chercher les mots qu’il pourrait utiliser quand à tout ça. L’homme luttait tant bien que mal pour ne pas laisser voir plus de gestes nerveux que ce qui lui échappait. Puis, il sourit doucement à sa fille :

« Je comprends ma puce. Cela n’est probablement pas la même chose, mais si tu as besoin de conseil, ti peu me contacter… Il en va de même pour ta mère, probablement. »

Il lui fit tout de même savoir encore une fois qu’il était vraiment fier de la jeune femme qu’elle était devenue et qu’elle puisse ainsi se battre pour ce qu’elle voulait faire. Il ne pouvait pas lui donner de conseils directement si Vaggie n’était pas présente et, pour sa vie de couple, Lilith aurait probablement des paroles plus apte à donner un résultat satisfaisant et surtout utile. Lucifer n’était pas toujours à l’aise, mais il savait cependant qu’il ne voulait pas laisser sa fille sans qu’il ne se préoccupe pas d’elle. Il invita sa fille à lui demande si elle avait besoin d’aide et elle lui promis de ne pas hésiter. L’Ange Déchu lui avait alors sourit avec douceur alors qu’elle la remerciait. Puis, Charlie l’avait alors pris dans ses bras et il lui avait doucement rendu son étreinte avec douceur. C’était agréable de pouvoir revoir sa fille encore une fois après tout ce temps… pour lui en tout cas. Il s’en voulait d’avoir encore laisser passer cinq ans, mais il n’en dit pas plus que.

« Tu n’as pas à me remercier pour ça, ma puce. »

Lui certifia le blond avant de laisser un sourire se poser sur ses lèvres alors qu’il regardait sa sœur avec toujours beaucoup d’amour. Lucifer avait peut-être tendance à parfois agir avec elle comme si elle n’était qu’une enfant, mais c’était quelque chose d’assez normal pour un père que de vouloir protéger ses enfants… Bien qu’il tente de ne pas trop en faire ce niveau, elle n’avait pas besoin de ça, il le savait.

Arya

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