Une grosse soirée devait avoir lieu dans l’un des bars de Raccoon Square, et Karube avait répondu à l’appel à l’aide de l’un de ses amis. Au fond, il connaissait assez bien le monde de la nuit de la ville, mais surtout, il connaissait pas mal de barmans, à force. Il lui arrivait, après tout, de sortir de la Tête de Sanglier pour se rendre dans d’autres endroits et profiter d’une bonne soirée en compagnie de quelques amis qu’il s’était faits ici. Karube était plutôt content d’avoir atterri dans cet endroit. Cela valait infiniment mieux que Borderland, ou que rien du tout. Il avait droit à une nouvelle chance, et il n’était pas question qu’il se morfonde sur son sort pendant des années. Alors, il avait guéri, ses traumatismes s’étaient apaisés. Même s’il lui arrivait encore de faire des cauchemars, ou de voir d’un mauvais oeil les jeux de cartes à jouer, il estimait qu’il s’en sortait plutôt bien.Cinq ans avaient passé, et ses blessures s’étaient refermées.
Et ce soir-là, s’il ne travaillait pas à la Tête de Sanglier, il aidait l’un de ses amis. Toujours derrière un bar, au fond. Ils avaient de sérieux problèmes de personnel pour ce soir, et il était bien naturel pour lui de donner un coup de main s’il le pouvait. Il n’était pas le seul outsider derrière le bar, d’ailleurs. C’était presque beau de voir un mouvement de solidarité pareil entre les différents bars. Enfin, ça l’auraient été si la soirée n’était pas aussi énorme et rendait le personnel absolument débordé !
Le jeune homme ne chômait pas, et ouvrait les bouteilles avec un rapide mouvement, versant les contenus dans les verres avec une habitude et une fluidité suffisamment marquée. Il avait après tout servi dans des bars pendant des années, c’était déjà le cas à Shibuya, et depuis qu’il était ici, il y passait la plupart de son temps. Il ne s’était jamais projeté plus loin de toute façon. Il s’était toujours considéré comme un raté, et était tout à fait conscient qu’il n’aurait jamais un avenir fait de pavés dorés. Et alors ? Il ne s’en portait pas plus mal. Au moins, il était bon dans ce qu’il faisait, et c’était déjà le plus important à ses yeux.
Cela dit, la soirée était de plus en plus animée, et il était de plus en plus difficile de suivre le rythme. Il se tourna vers un autre gars, sans forcément avoir le temps de vérifier si c’était un autre barman ou pas.
- Est-ce que tu peux changer le fût de triple karmeliet ?
Lui avait déjà les mains bien occupée à faire une série de foutus verres de vodka rouge-redbull, et il ne serait pas contre un petit coup de main.
(c) Padsky
Invité
Mer 17 Avr 2024 - 16:53
Un... service ?
Pour une soirée, prêter main forte, être payé en contrepartie, mais au noir. Je ne sais pas ce qu'est de l'argent noir, mais ce détail a l'air important. Les pourboires seront à partager avec les autres si tant est que j'en aie. Il faut que je trouve une excuse pour ne pas y aller, je n'en ai pas envie... Et pourtant, je dois admettre qu'au-delà de la possibilité de me faire un peu d'argent, l'idée de me faire aider en retour est assez tentante. De plus, la personne qui m'a demandé est venue jusqu'au T'O'Clock pour m'embaucher. S'il est passé par le téléphone, je n'en sais strictement rien, cet objet est scrupuleusement débranché, chez moi. Pour cela, et pour plusieurs petites autres raisons qui se battent pour essayer de se faire entendre, je finis par accepter.
Bon, d'accord, la principale de ces raisons est le fait que ma très chère Cheshire sera occupée ce soir-là.
Arrivé devant le bar en question, je me demande s'il est trop tard pour revenir sur ma décision et de me maintenir sur ma première envie : ne pas y aller. Il y a trop de monde qui font trop de bruit. Je reste là, devant le petit rectangle de lumière. J'avise la devanture, et le panneau m'incite à entrer. Il me dit que c'est bien pire à l'intérieur de toute façon. Je déglutis, plusieurs fois, et entre.
Les éclats de voix sont immédiats et agressent mes oreilles. Je vois un grand verre à parois épaisses qui me dit qu'il est pour la table 37 avant de m'indiquer laquelle est-ce. Je la sers donc et je me vois remercié, puis ignoré. Quelqu'un me donne un plateau entre les mains et chaque boisson est assez aimable pour me dire à qui ils sont. Je souris. Je commence à servir efficacement, et de plus en plus vite. Les clients ne sont pas là pour qu'on leur parle, ils sont là pour qu'on les serve le plus vite possible, et le patron semble tout à fait en accord avec cet état de fait. Bon, ça me va, c'est facile, très facile, même.
Durant mon service, je ne suis embêté que par deux choses : une cliente qui tombe sur moi, littéralement, en hurlant de rire, et en manquant de me faire renverser la choppe de bière que je tenais. J'en ai gardé scrupuleusement chaque goutte, réflexe que j'ai à propos du thé, la bière est moins importante, mais je ne peux pas aller contre mes réflexes. Je n'ai pas compris ce que voulait cette cliente... Ah, si, mon numéro. Du coup, je lui ai donné des numéros au hasard jusqu'à ce qu'elle paraisse satisfaite.
L'autre est une des autres aides qui me demande... quelque chose. Je jette un regard un peu affolé vers le fût de bière en question... Le pauvre est épuisé. Je le décroche et en trouve un autre, tout heureux de remplacer son prédécesseur, et bien déterminé à faire mieux que lui. Je l'accroche facilement, il s'agit de la même accroche que pour les bouteilles à gazéifier chez moi. Sans ralentir le rythme (on atteint tranquillement le début de mon rythme de lièvre), j'attrape les verres qu'il est en train de faire et les distribue dans le même mouvement. Une mini accalmie nous cueille, de quelques minutes, et j'en profite pour nous remplir un grand verre d'eau, à lui comme à moi.
"Ça va aller ? Tu as besoin d'aide derrière le comptoir ?"
J'ai l'impression d'être chez moi par temps de grande affluence... Sauf qu'ici, j'ai le droit d'avoir l'air afféré. Chez moi, il faut que je fasse semblant de prendre mon temps.
Daikichi Karube
▿ Ton univers : Alice in Boderland
▿ Date de naissance : 28/08/1999
▿ Age : 25
▿ Métier : Barman à la Tête de Sanglier
▿ Quartier : Lockwood Hill
▿ Côté cœur : Il était prêt à faire sa demande en mariage dans son monde, mais le destin en a décidé autrement.
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Skiara
▿ Avatar : Keita Machida
▿ Copyright : Momo
▿ Disponibilités rp : Disponible
▿ Autre(s) compte(s) : Jaden Yuki - Odd Della Robbia - Robert M. Renfield
Contrairement à pas mal de gens dans cette ville, Karube était un humain tout ce qu’il y avait de plus normal. C’était déjà ainsi dans son monde, et il avait été bien peu de choses face aux épreuves de Borderland. Ils étaient tous peu de choses quand un truc sorti d’un récit de science-fiction leur tombait dessus. Ils s’étaient débrouillés avec leurs moyens humains, et encore : il n’y avait pas beaucoup d’électricité, et pas de réseau. Tout ça l’amenait donc à affronter les épreuves de cette ville avec les mêmes moyens, armé seulement d’un téléphone portable supplémentaire -génial-. Il ne pouvait compter que sur lui-même pour servir les centaines de verres que la soirée exigeait qu’il remplisse. Et il ne s’en sortait pas mal. Ca faisait des années maintenant qu’il travaillait à la Tête de Sanglier, et les soirées n’étaient généralement pas aussi mouvementées que ça, mais elles avaient leur lot de surprises, elles aussi.
Il avait donc demandé à un gars de changer un fût pendant qu’il terminait de remplir les verres de vodka redbull, mouvements fluides et précis, le faux blond ne se laissait pas démonter par la pression de la soirée. Il vit même du coin de l’oeil le type en question s’affairer à changer le fut de cette bière qui avait bien du succès en cette soirée. Il posa les verres devait les clients qui attendaient en groupe, ce qui les fit déguerpir aussitôt, leur précieux graal entre les mains. L’accalmie, il l’accueillit volontiers. Les moments de respiration étaient trop rares pour qu’il se mette à cracher dessus, ce n’était vraiment pas son genre. Il avait toujours servi dans des bars plutôt tranquilles, même au centre de Shibuya. Disons qu’il n’était pas contre un peu d’action, mais ce n’était pas non plus un rythme après lequel il courait. Mais il ne serait pas contre de pouvoir diminuer un peu la cadence.
- Ça va, j’en ai vu d’autres. Mais un coup de main serait pas de refus.
Si le jeune homme pouvait avoir une certaine fierté, il savait aussi reconnaître quand il était un peu surchargé. Ce ne serait que bénéfique pour tout le monde s’il n’était pas le seul à camper derrière le comptoir, les clients auraient leurs boissons plus vite, et lui serait moins pressé. Le temps avançait, et la fatigue allait finir par se faire sentir, après tout. Il savait qu’il n’était pas un surhomme, et qu’il n’était pas tout à fait le plus avantagé de la ville.
- C’est quoi ton nom ?
Histoire qu’il ne l’appelle pas “Le gars” pour le reste de la soirée. Ce serait plus pratique comme ça. Au moins, ce type-là savait changer un fut, ce qui voulait dire qu’il avait un minimum d’expérience dans le service, et là, c’était tout ce qui importait à Karube.
(c) Padsky
Invité
Sam 4 Mai 2024 - 11:12
Les gestes de l'autre monsieur sont rapides et précis. Je ne pense pas que ça soit un lièvre, par contre. Il est trop à l'aise dans ce genre d'environnement pour en être un. Peut-être un lapin ? Non. Pas un lapin. Il n'a pas ce côté dépendant des autres, ou "je saute sur tout ce qui bouge" pour être un lapin. Ou je n'en sais rien. Peut-être. Ah, le gros verre en verre me dit que non, que ce n'est pas un lapin. Soit.
Un des clients m'interpelle pour une autre commande, que je satisfais rapidement. J'ai compris, maintenant, que ça n'allait faire fuir personne que j'aie l'air pressé, et que je sois rapide. Une fois de retour à mon poste, à aider à servir, je remarque que le monsieur qui n'est pas un lapin, dédaigne totalement le verre d'eau que je lui ai servi. Bon, autant pour lui. Moi, j'ai soif. Je l'attrape à deux mains, et le vide en quelques gorgées. L'autre a l'air d'avoir l'habitude du bruit et de la foule, moi, je sais juste aller vite.
"Je suis là, à ton service !"
Voilà une drôle de manière de vouloir faire connaissance. Il me demande mon nom, sans détours, sans commencer par se présenter lui-même. De base, j'aurais dû être froissé dans ma politesse purement britannique, je me rappelle que je suis ici qu'un fou parmi tant d'autres.
"Harry. Et toi ?"
Un client arrive au comptoir et fait tomber l'une des pintes que j'ai remplies. Je me penche d'un coup pour l'attraper au vol. Ça va, ce n'est pas du thé qu'il y a dedans, mais je parviens néanmoins à faire un minimum de pertes et à remettre le contenant ainsi que le contenu presque intact sur le comptoir. Sans demander son reste, il s'en va avec.
Je profite d'être sans rien à faire pour me servir une tasse d'un thé revogirant en la sortant directement depuis ma manche. Me tenant bien droit derrière le comptoir, le monde agité autour de moi s'étouffe un peu, le temps de quelques gorgées, avant de revenir à la normale.
Ça fait du bien !
Il est de bon ton de faire la conversation, paraît-il, alors faisons la conversation. J'ai un sourire appréciateur sur ses gestes fluides avant de lui demander, avant d'être encore dérangé :
"Tu es... gérant... ici ?"
Daikichi Karube
▿ Ton univers : Alice in Boderland
▿ Date de naissance : 28/08/1999
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Le jeune homme n’avait pas fait vraiment attention à ce verre d’eau qui traînait, il avait l’esprit ailleurs. Non pas qu’il souhaitait se montrer ingrat ou dédaigneux, il n’avait simplement pas été attentif, ses yeux parcourant sans cesse la foule. Il eut plutôt l’impression que le gars à ses côtés sortait un verre d’eau d’il ne savait où pour le boire d’une traite. Karube était quelqu’un de très franc, et de très direct. Ce n’était pas pour rien qu’on le voyait parfois comme une brute, évidemment. Ca leur avait bien servi à Borderland, mais il n’avait pour autant pas ce qu’il fallait pour rester dans ce monde-là. Il n’avait pas la réflexion qu’avait Arisu. Il n’aurait pas été à la hauteur. Par contre, quand il s’agissait de foncer et de taper, ça, il savait faire. Harry se présenta donc.
- Je m’appelle Daikichi Karube.
Les noms au Japon avaient cette importance différente. La plupart des gens l’appelaient Daikichi, son nom de famille. Seuls les gens dont il l’était extrêmement proche l’appelaient par son prénom, Karube. Pour autant, il avait l’habitude de donner les deux, parce que tous deux avaient une importance. Il ne pouvait pas donner que son nom de famille, parce que son prénom permettait de l'identifier dans un arbre généalogique. Et il ne pouvait pas non plus donner que son prénom, puisque rares étaient ceux à l’appeler ainsi. Ils étaient deux, en fait. Et aucun ne se trouvait dans cette ville. Karube vit Harry avoir un réflexe pour le moins impressionnant en rattrapant une pinte qui tombait. Il haussa un sourcil, alors que le verre était sauvé et mis à l’abri.
- Sacrés réflexes.
Complimenta le jeune homme, avec un sourire. Au moins, il pouvait reconnaître à Harry qu’il avait été rapide. Il n’aurait, lui, jamais pu rattraper cette pinte, il en était convaincu. Ou alors, avec une chance phénoménale. Etait-ce un pouvoir, comme beaucoup de gens dans cette ville ? Daikichi en était dépourvu, mais il trouvait ça intéressant de voir ce que d’autres pouvaient faire.
- Pas du tout, je suis juste là pour aider mon pote. Toi aussi, j’imagine, on t’a demandé de filer un coup de main ?
S’il ne connaissait pas le visage du gérant, il était probable que ce soit le cas. Eh, Karube n’était pas un grand penseur, mais ça ne faisait pas de lui quelqu’un de complètement dépourvu de bon sens, il ne fallait pas pousser.
- Tu travailles dans quel bar, d'habitude ?
Après tout, ce gars avait l'air expérimenté. Pas le genre qu'on avait dépêché au hasard, en demandant à l'ami d'un ami parce qu'on était désespéré. Non, il semblerait que les gens qui avaient été appelés en renforts soient assez habitués à servir des verres. Ce qui était une bonne chose.
(c) Padsky
Dernière édition par Daikichi Karube le Sam 1 Juin 2024 - 10:25, édité 1 fois
Invité
Sam 1 Juin 2024 - 8:58
"Enchanté, Daikichi Karube."
Enfin, je peux mettre un mot sur ce visage, ces gestes, cette voix... Et cette capacité à imbiber les gens qui nous entourent plus vite que son ombre. Une question me vient alors, et si moi, je me mettais à boire, qu'est-ce que cela donnerait ? Certainement rien de bon. Pourtant, les verres me regardent, sensible à cette nouvelle idée. Pour peu, je les verrais presque se pencher pour m'inciter à les boire. Je secoue la tête en leur direction. L'alcool est interdit pendant le service, c'est ce qu'on m'a dit.
Cela ne m'empêche pas de sauver un de ces gros verres d'un client maladroit. L'alcool rend maladroit, maintenant, je sais. Je grimace quand j'entends un coup, un peu plus loin. Je ne suis toujours pas habitué au bruit, ou plus probable encore, je commence à fatiguer.
"Merci, mais c'est normal. Je n'allais pas le laisser tomber sous les yeux de ses petits camarades. C'aurait été cruel."
Une fois le verre mis à l'abri, et alors que l'accalmie se poursuit un peu, Daikichi Karube souhaite faire la conversation.
"Oui, quelqu'un m'a demandé pour cette soirée. On m'a dit qu'elle serait spéciale, alors j'ai voulu savoir ce qu'elle a de spécial." Mon regard englobe la pièce, la vérité est que je n'ai jamais su dire non. "Mais je crains que ce n'était qu'une soirée normale avec beaucoup de monde bruyant, tout simplement."
Dans un bar ? Je n'ai jamais travailler dans un poisson... Je ne pense pas qu'il y ait la place en plus. Dans un grand requin, à la limite et... Ah non, un bar...
"Je travaille dans un salon de thé, habituellement. Le mien. Il y fait plus calme et les clients ne doivent jamais voir que je me dépèche, c'est malpoli. Tu travailles déjà dans un bar, toi." Ce n'est pas une question. Tu as déjà eu des soirées comme celle-ci ?"
Daikichi Karube
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Karube était habitué à servir dans divers bars depuis qu’il était majeur, mais il fallait admettre qu’il n’avait pas les mêmes réflexes que ce gars. Il sourit en lui répondant un simple “de même”, alors qu’il se disait enchanté de le rencontrer. Par la même occasion, il aurait juré que le gars venait de regarder les verres avec une attention qui lui paraissait inhabituelle. Le jeune homme ne savait pas encore vraiment qu’en penser. Mais il haussa les sourcils alors que Harry parlait des “petits camarades” du verre. Ben, qui donc ? Pour lui, c’était un peu flou. Karube était dépourvu de pouvoirs et de magie, il ne comprenait pas grand-chose à tout ça, pour être honnête. Il lui fallait toujours un peu de temps pour imaginer que quelque chose soit magique, d’ailleurs.
- Ses petits camarades ? Cruel ?
Ce n’était qu’un verre, à ses yeux. Non pas que Daikichi soit particulièrement fermé d’esprit, mais il n’avait vraiment aucune raison de penser que pour Harry, les verres étaient vivants et avaient des émotions. Une soirée normale ? Oui, si l’on voulait. Enfin, c’était une très grosse soirée, surtout. Pour les participants, ça devait être la soirée de l’année, il n’en doutait pas.
- Pour nous, oui. Pour les clients, c’est LA soirée. C’est ça qui compte le plus, pas vrai ?
En tout cas, pour le personnel du bar, l’idée était que les clients passent une bonne soirée. Et il faisait de son mieux pour que ce soit le cas. Le faux blond fut un peu surpris d’apprendre que Harry travaillait dans un salon de thé. Il avait l’air tellement énergique qu’il ne le voyait pas vraiment faire ça, le thé, ce n’était pas un truc de calme, ou de vieux ? L’affirmation suivante le surprit légèrement, parce que n’importe qui l’aurait dit sous forme de question. Mais vraisemblablement, ce Harry n’était pas n’importe qui.
- Quelques-unes. Je travaillais déjà dans des bars et des pubs avant d’atterrir ici. Les grosses soirées, ça arrive de temps en temps.
Karube devait reconnaître que son travail était plutôt social, et il avait pu rencontrer un tas de gens grâce à ça. Et vraisemblablement, il se mettait à rencontrer des barmans, ou des serveurs de thé.
- C’est pas des soirées faciles, mais c’est rentable. Quand c’est bien organisé, en tout cas. Le risque, c’est que l’organisation se plante. Plus c’est bien préparé, plus les clients passent une bonne soirée. Et plus ils passent une bonne soirée, plus on gagne d’argent à la fin.
Une mathématique assez simple, Karube n’était pas mécontent de gagner sa vie sans trop sortir de sa zone de confort.
(c) Padsky
Invité
Sam 22 Juin 2024 - 9:39
Je secoue la tête. Encore quelqu'un qui ne rend pas aux objets la place qu'ils devraient avoir. C'est assez souvent le cas, ici... Sauf pour ce qui est de certains objets, les cigarettes, les cartes de crédit, les portables, et des peluches pour les enfants.
"De laisser tomber un verre, oui." Du pragmatisme, Haze ! "Et puis il aurait fallu ramasser le..." cadavre "... reste, les morceaux coupants. Cela nous aurait couté du temps, peut-être des pansements."
LA soirée ? Je hoche la tête, faisant semblant d'avoir parfaitement comprit. Oui, le client était toujours le roi, je l'ai appris à mes dépens, mais tant qu'il ne veut pas nous trancher la tête, le client peu bien être ce qu'il veut... Encore que nous ayons droit ici à des rois bruyants.
"C'est vrai. Chez moi, il faut que je fasse attention d'être rapide, mais sans montrer que je le suis parce que cela stresse les clients. Mais ici, j'ai l'impression que plus on a l'air d'être rapide, même si on n'est pas efficace, c'est mieux perçu."
J'écoute avec attention l'expérience de Daikichi Karube. Il a travaillé dans les pubs et les bars, il est donc dans son élément ici. Il me dicte une logique somme toute très vrai. Effectivement, le goût importe peu, les gens ne sont pas en pleine introspection. Ils sont ouverts, en train de parler, rire, crier, tourné totalement sur les autres. Je suis persuadé que la bière pourrait être mauvaise, mais que l'ambiance pourrait être bonne qu'ils passeraient une bonne soirée.
C'est... intéressant. Je doute qu'on puisse réaliser la même ambiance que pour un salon de thé, mais pourquoi pas essayer d'organiser une soirée ou deux sur ce principe, mettre de la musique un peu plus fort, et... Je verrai bien.
"L'idée d'une quelconque organisation m'échappe... À moins que tu ne parles du fait que nous ayons été recrutés toi et moi en renfort ?"
Oui, c'est certainement cela !
"Je ne pense pas que je pourrais supporter cela tous les soirs. Pas que la rapidité d'exécution me fasse peur, mais l'agitation me déplait."
Et l'odeur aussi.
"Est-ce que tu arrives à deviner quelle commande va prendre quel client ?"
Daikichi Karube
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Ainsi entouré de gens qui venaient de mondes débordant de magies, Daikichi se sentait parfois un peu dépassé par ce qu’il pouvait entendre. Il avait du mal à comprendre comment fonctionnaient les autres mondes. Il avait déjà dû faire en sorte de comprendre un minimum Borderland. Et il n’y avait pas compris grand-chose. Cette drôle de technologie mortelle et le fonctionnement de ce monde, il aurait bien voulu comprendre ce que cela voulait dire, pourquoi ils avaient atterri là. S’il avait déjà été dans l’impossibilité de comprendre cet endroit dans lequel il avait vécu plusieurs jours, il ne pouvait que difficilement comprendre les mondes des autres, dans lesquels il n’avait jamais mis les pieds. Il ne fut pas mécontent du pragmatisme qui fut évoqué juste après.
- Ca aurait pu être dangereux pour des clients. Heureusement que tu as de bon réflexes.
Il avait l’habitude d’être relativement efficace, mais il ne savait pas vraiment s’il y avait une différence de perception entre les gens efficaces et les gens rapides. En tout cas, il valait mieux être les deux, ça c’était une chose dont il était plutôt certain. Mais à choisir, il s’orientait plutôt vers l’efficacité, mais ce n’était qu’un choix personnel.
- On est souvent amené à choisir entre les deux. Mais c’est vrai que dans une grosse soirée, les gens ont tendance à croire que si l’on est rapide, les boissons seront servies plus vite.
Alors que si on les prépare méthodiquement, cela pourrait être plus simple et plus gérable, mais les clients ne voulaient pas voir des verres préparés avec méthode. Tant que cela arrivait vite, au fond… Ce qui importait c’était que les clients n’attendent jamais trop. L’organisation de la soirée était relativement efficace, même si cela semblait échapper à son camarade.
- En partie, oui. Mais l’organisation implique aussi la commande et la gestion des stocks, l’engagement du DJ… Organiser une soirée de ce genre demande pas mal de travail en amont.
L’agitation ne plaisait pas à tout le monde, et au fond, lui aussi était content de ne pas avoir de grosses fêtes tous les jours. La Tête de Sanglier était beaucoup plus calme. Et ils organisaient rarement de gros événements. Ce n’était arrivé que pour la Saint-Valentin, en fait, une idée de Chance. Une idée qui ne l’avait pas emballé tant qu eça, mais bon, il n’avait pas de pouvoir de décision.
- Parfois, oui. Il y en a qui prennent toujours la même chose. Les femmes prennent souvent des bières fruitées, même si ce n’est pas systématique. Il y a des récurrences, mais on peut toujours en sortir.
Karube avait remarqué certaines habitudes, mais il n’était pas non plus si rare que cela que des gens changent. Et puis, au Japon les gens n’avaient pas forcément les mêmes coutumes qu’ici, alors il avait dû s’habituer à comment les gens d’ici fonctionnaient, mais après toutes ces années, il s’y était fait.
(c) Padsky
Sometimes life seems like it's a dead end.
But there's always another path you can take, even when things go wrong
PrettyGirl
Invité
Sam 27 Juil 2024 - 23:32
"Merci ! J'aiguise mes réflexes comme d'aucuns aiguisent leurs couteaux : en se faisant poursuivre par des loups en pleine forêt !"
D'autres clients viennent, toujours plus nombreux, comme des raz de marée. Parfois, la vague fait un creux agréable, et parfois ça revient. Les gens viennent commander seuls, mais ils font une grande commande généralement. Alors que j'amène ce qui s'avère être un pichet de bière à une table ainsi que plusieurs verres pré-glacés. Aux pieds d'une des chaises, je trouve un livre, un livre que je reconnaitrais entre tous pour l'avoir vu dans la bibliothèque de Bilbo. Oui, je suis suffisamment naïf pour croire qu'il n'y en a qu'un par monde. En tout cas, le monsieur des livres n'étant pas là, je regarde tout autour de moi sans le voir et me décide à la ramener derrière le comptoir.
Je croise le regard de Daikichi Karube, ouvre le livre à une page au hasard, et commence à lire comme s'il s'agissait de la chose la plus naturelle du monde.
"L'invitation au voyage Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble !"
Je n'ai aucune idée de ce que cela signifie et je butte même sur certaines notions. J'hausse les épaules, je ne suis pas là pour retrouver les objets perdus et je verrai bien si celui-ci retrouvera son propriétaire ou continuera sa route de livre fugitif.
"J'imagine que dans un bar, la rapidité est primordiale, l'effective, et la démonstration."
Si mes clients les plus nerveux et stressés me voyaient... Ils me demanderaient sans doute de m'asseoir, et de reprendre mon souffle. Cependant, bouger, vraiment bouger, est assez plaisant. Mes mouvements commencent à devancer ma pensée, mes réflexes prennent le dessus, et allez savoir pourquoi, mais c'est très agréable.
"C'est qui ce monsieur Didjee ? La gestion des stock, je connais, et je connais aussi l'énorme préparation d'avance pour faire croire que tout est sous contrôle."
Maximiser son effet est toujours très important, après tout. Faire croire que tout est facile, accessible, simple, et surtout cacher toute possibilité qu'on ait pu avoir des difficultés à tout prévoir ce qui pouvait mal se passer. Avoir une équipe à la fois prête, sereine et souriante est appréciable partout.
Alors comme ça, dans les bars, les gens ont aussi leurs habitudes ainsi que leurs envies qui peuvent déroger à la règle ? Amusant ! Ici, ils ne font la distinction qu'entre hommes et femmes.
"Au salon, j'ai toute sorte de profil. Les jeunes prennent souvent les nouveautés le matin, et des boissons plus connues et réconfortantes, comme des vieux amis, le soir. Les gens qui travaillent apprécient généralement que leur thé soit prêt et les attendent pile au moment où ils passent la porte, à tel point qu'ils me préviennent de leurs vacances... Et il y a les journées spéciales, pour bousculer toutes ces règles."
Je souris en pensant que...
"...Ce week-end, ce sera la journée fruitée. Un fruit est ajouté au hasard dans chaque commande."
Une papaye, ou une mangue... ou encore peut-être un fruit de la passion ? Je ne sais pas, je ferai avec ce que j'aurai sous la patte à ce moment-là.
"Dites, vous êtes rapides, tous les deux !"
"Ouais ! Mais quel est le plus rapide ?"
En un instant, un petit groupe de gens se forment devant nous. Je recule, un peu effrayé, quand tombe le premier billet d'un pari qui commence à prendre de l'ampleur.
Oups ?
Daikichi Karube
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Se faire poursuivre par des loups… Malgré lui, cette formulation lui fila un frisson désagréable. Il avait connu plusieurs loups, à Borderland. L’un qui lui avait fait une adorable cicatrice à coup de machette, l’autre… à qui il avait tenté de prendre son statut de prédateur. L’agneau qu’il fut au cours de ce jeu était terrifié, dominé par son instinct de survie. Les souvenirs de Borderland étaient toujours désagréables, des traumatismes qui ne partiraient jamais totalement. Il sourit néanmoins poliment pour dissimuler son malaise. Un malaise qui n’était au fond dû qu’à une formulation, une expression, mais qui faisait remonter des souvenirs désagréables.
Le faux blond regarda Harry ramasser un livre, et en lire des vers poétiques. Ca n’avait jamais trop été son truc, la poésie, il devait l’admettre. Lui était plutôt du genre brut de décoffrage, à agir au lieu de parler. Il pouvait garder son sang froid, mais pour autant, il était bien meilleur aux poings qu’aux mots. Visiblement, son camarade ne semble pas plus comprendre que lui ce qu’il lit. Au moins ne se sentait-il pas trop bête.
La démonstration était quelque chose dont les gens se fichaient pas mal à ce genre de soirées. Si le barman se mettait à jongler avec les bouteilles, les clients estimaient qu’il ne faisait que retarder le moment où ils auraient leurs verres. Alors, parfois, dans certains endroits, la démonstration était très importante pour avoir une image haut placée. Mais pas ici.
- Tout dépend des soirées. Dans les soirées un peu plus guindées, la démonstration est très importante, autant que l’efficacité. Aller vite serait une preuve de stress. Alors que dans des soirées comme celles-ci, tout ce que les gens veulent, c’est boire le plus possible, alors il faut être rapide.
Daikichi continuait de servir des verres, tout en répondant aux réflexions et aux questions de son collègue. Ils n’avaient clairement pas les mêmes habitudes, c’était certains. Il prit quelques secondes pour pointer du doigt le DJ de la soirée, debout derrière ses platines.
- Le DJ, c’est lui. La personne qui s’occupe de la musique. Très important, ça aussi. Sans bonne musique, les gens passent une mauvaise soirée.
Il écouta ce qu’il lui disait au sujet des consommations des clients de son salon de thé avec un léger amusement. Et bien, même dans le thé il y avait des récurrences et des habitudes. C’était amusant à savoir. Karube trouvait l’initiative des fruits plutôt agréable, mais il fallait ne pas être trop difficile.
- En espérant que les clients aiment les fruits sur lesquels ils tombent.
C’était le risque du hasard, la surprise pouvait être bonne ou mauvaise. Les gens commençant à s’amasser autour d’eux, mais pas dans l’attente de boissons, non. Karube peut les entendre parler du fait qu’ils s’interrogent sur le plus rapide des deux. Un billet de pari tombe.
- Une minute, qu’est-ce qu’on y gagne, nous, à répondre à votre pari ?
Non parce que s’épuiser pour rien, ce n’était quand même pas son genre, il n’était pas une bête de foire, et Harry non plus.
“Chacun quarante pour cent de la somme gagnée !”
Et bien, voilà qui était intéressant. Karube avait cependant perçu un mouvement de recul de la part de son compagnon de lal soirée. Il se tourna vers lui.
- Tout va bien ?
Inquiet malgré tout, Daikichi pouvait certes ne pas être un tendre, il était pour autant quelqu’un d’assez attentif aux gens qui l’entouraient.
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Une soirée mouvementée ft. Harry Marsh
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