Au yeux de ce monde, il n’était qu’un simple médecin, un homme qui savait parfaitement comment faire les choses, comment entrevoir ce que les autres ne peuvent percevoir. Pour les gens qui le connaissaient plus en profondeur, il demeurait un être qui n’aurait jamais dû exister, une erreur de la nature, un hybride à moitié-fléaux. Choso était avant tout un homme complexe, particulièrement détaché de ce monde qui ne le comprendrait jamais, qui ne saurait sans doute jamais satisfaire ses attentes. Choso n’attendait rien de personne, encore moins de ceux qui le croyaient du mauvais côté de la ligne, un être au milieu d’une guerre créée pour satisfaire les ambitions des véritables criminelles. Il fut projeté dans ce monde au moment où il avait enfin choisi sa voie, celle de son nouveau frère, celui d’un adolescent qui n’a jamais vraiment compris le sens de ses paroles, ni de ses intentions.

Choso était persuader que maintenir l’équilibre et le mystère de ses véritables dessein se résumait à dissimuler son véritable travail, Ce n'était pas forcément de gaieté de coeur et d’obligation qu’il s'était lancé dans quelque chose de plus sombre, une route indéfinissable, bien difficile à atteindre en demeurant sur le droit chemin. Il était donc plus facile pour l’hybride de berner les gens, l’innocence et le voile qui maintenant la ligne entre vérité et mensonge. Choso ne connaissait que ce chemin, il espérait sincèrement pouvoir retrouver Yuji, qui lui permettrait de reprendre sa place sans vraiment se montrer envahissant et dépendant. Cela lui permettait certes, d’avoir de l’argent pour vivre, mais ce n'était pas vraiment ce qui le définissait, il appréciait largement pouvoir survivre sans tomber dans le bien matériel ou la grosse fortune.

Choso avait choisi se tourner vers un lieu public, fortement animé au premier abord, mais davantage accueillant, ce qui changeait grandement de ses habitudes. Mais rapidement la situation semblait prendre des proportions étranges lorsque son regard se posa sur un groupe. L’hybride compris que quelque chose n’allait pas vraiment, il décida de s’avancer en direction des fauteurs de trouble.


“Je crois qu'on a compris que l’endroit n'était pas fait pour ce genre de chose, encore moins pour de la violence gratuite.”


-Mais pour qui tu te prends?


“Pour quelqu’un qui a largement de quoi vous faire regretter vos conneries si vous continuez”


Dit-il en laissait transparaître sa voie habituelle, sérieuse et menaçante, son regard ne trompait personne et il ne se gênerait pas pour agir en cas de débordement, peu importe le lieu. Il vit non loin un jeune garçon qui semblait blessé, ses blessures ne semblaient pas assez sérieuses pour l'emmener à l'hôpital.


“Laisse-moi voir un peu ça.. j’ai de quoi te soigner… comment tu t’appelles?”