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Pizza After Dark (Astarion & Chance)

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Anonymous

Invité



Ven 19 Jan - 13:53

Un soir de week-end en Janvier

La nuit est tombée sur Hogwart's place, mais pour Chance, le rythme ne fait que monter !

Profitant de la sortie animée des boîtes de nuit et des bars, notre entreprenante petite démone a décidé de placer son truck food, le "Succubus Pizza" (Une oasis gastronomique pour les étudiants affamés), pile au milieu des parkings utilisés par les fêtards. L'odeur alléchante de pizzas al'porno fraîchement sorties du four attire les noctambules vers son food truck. La démonette se trouve derrière son comptoir, un large sourire aux lèvres et le tablier à la pinup brodée tâché de sauce et de farine. Chance est dans son élément. Elle jongle entre la préparation des commandes, le tamponnage des cartes d'infidélité  et (évidement) la collecte de tous ce bel argent qui lui est offert avec tant d'enthousiasme !

-Allez messieurs, allez mesdames ! Les fours vont bientôt s'éteindre, il est encore temps de demander votre menu Finition avec Creampie incluse ! Si vous avez des potes, profitez aussi des tarifs groupes.

C'est qu'il est tard et son truckfood a connu un succès rare ce soir. Ses stocks de pâte à pizza sont presque achevés et il ne lui reste que quelques saucisses pour faire encore quelques Hot Doggystyle aux derniers affamés.  Les étudiants se pressent autour du "Succubus Pizza", chacun passant sa commande avec une ferveur égale à sa faim. Certains s'essayent même à négocier des toppings supplémentaires avec la patronne, qui se laisse parfois convaincre par un sourire charmeur ou une blague bien placée.

Vers 3 heures du matin, l'effervescence retombe enfin. Les stocks sont vidés (ou presque) et La caisse pleine témoigne du succès de la soirée. Chance se dit alors qu'elle referme l'auvent principal de son camion qu'elle a réussi à répandre un peu de bonheur sous forme de pâte à pizza. C'est un beau métier !

Elle demande joyeusement sous en tapotant la carlingue métallique de son camion.

- Bon, on fait les comptes, mon gros ?

Les pièces tintent joyeusement dans la caisse, une mélodie que Chance considère comme une récompense bien méritée. Elle compte les billets avec soin, ajoutant une petite danse de la victoire entre deux calculs quand elle doit s'interrompre pour regrouper les billets en liasses uniformes.

Entre les rires et les exclamations de satisfaction des derniers clients qui trainent encore dans les alentours, elle nettoie, noue les sacs poubelle, replie les étals et range les ingrédients. Le "Succubus Pizza" est sur le point de se transformer à nouveau en un camion propre et ordonné. Les derniers clients s'éloignent et il ne reste que le silence d'une nuit froide, uniquement troublé par les bruits de nettoyage et la musique qui crachote d'un poste radio que Chance allume pour se tenir compagnie.

@Astarion Ancunín
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Anonymous

Invité



Ven 19 Jan - 18:42


J'ai faim. J'ai vraiment très faim. Une faim qui vient du ventre, et qui le fait se tordre et grogner de douleur. Le sang ne me suffit plus. Quelle horreur ! Moi qui pouvais enfin ravir mes papilles de ce nectar savoureux, coupé de la tutelle de mon maître, voilà que je dois à nouveau changer mon régime pour quelque chose de plus... populaire.

Depuis que je suis arrivé ici, il y a pourtant à peine quelques jours, j'ai eu le temps de me poser un nombre infini de questions. Pourquoi moi ? Pourquoi ne suis-je plus qui j'étais ? Pourquoi ne suis-je même pas qui j'étais encore avant ? Les oreilles rondes me vont-elles ? Les yeux verts sont-ils seyants ? Est-ce que je vais réussir à trouver d'aussi beaux vêtements dans ce monde triste et terne ?

Et une odeur me coupe les pensées, une odeur de nourriture alléchante, bien loin de toute la nourriture du bas peuple. Je suis persuadé qu'elle vient de quelque chose de qualité, d'attrayant, et que peu de monde ont le pouvoir de s'offrir. N'écoutant que mon envie et mon estomac, je suis ce délicat fumet jusqu'à son origine. Il s'agit de l'une de ces bestioles de fer qui courent partout dans les rues, en plus gros. Cependant, il n'y a rien. Ce machin de métal sent ça, et la piste s'arrête ici.

Devenu méfiant, je m'arrête à quelques mètres. Serait-ce un piège ? Ce ne serait pas très étonnant. Je me mets à avancer en silence, à pas de loup. J'essaie d'arrêter ma respiration sans y parvenir réellement. Je m'arrête net quand un groupe de gens bruyants passe non loin de moi. Ils ne m'ont pas vu et j'hésite un instant avant de me diriger vers l'un d'eux et de lui subtiliser.

Je ne parviens qu'à lui prendre un genre de rectangle tout plat et tout noir. Quand je le manipule entre mes mains, il se met à émettre de la lumière qui m'aveugle. Bon, autant pour cette chasse, ce truc ne se mange pas. Je décide de le garder dans ma main et de me remettre en chasse de cette nourriture que ce gros monstre de métal doit cacher dans son ventre.

D'ailleurs, quand j'en fais le tour, je commence à voir la propriétaire intestine des lieux. Elle écoute de la musique et danse.

"Bonsoir..."

Je pose le coude sur le comptoir, le rectangle noir, et enfin, mes yeux sur elle.

C'est... une tiffline ? Ici ? Alors, elle aussi vient de Faerün ? Mais comment se fait-il qu'elle n'ait pas été changée en humaine, elle aussi ? Mon ventre me coupe la parole.

"Auriez-vous de quoi nourrir un affamé de nourriture de qualité ?"

Je pose ma main sur mon ventre qui continue de grogner, c'est d'un rustre, les intestins...

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Anonymous

Invité



Sam 20 Jan - 11:37

La chorégraphie du rangement de camion est savamment orchestrée. Elle a été  maintes fois répétée et accompagnée ce soir par une vieille Britney qui n'a pas encore tout à fait basculé du côté de la ringardise malgré les rides.  Dernier coup de serpillère mise. Dernier bac rangé. Dernière case de l'inventaire coché. Chance lève les bras en V de la victoire et s'exclame.

-   Eeeeeeet fiiiiniiii !

C'est approximativement à ce moment là qu'une silhouette s'accoude au comptoir et qu'un "Bonjour" perfectment audible émane d'elle.

- Arf ...

Les épaules de la vendeuse en chefe s'affaissent un peu mais elle tourne un regard résolument accueillant vers le client tardif. Celui là a l'air aimable, même si ca se voit à sa tête qu'il a l'air un peu paumé. D'un autre côté, les seuls qui n'ont pas l'air paumés à 3 heures du mat' sont des gens que résolument on aurait pas envie de croiser.

- Salut. Vous tombez mal, j'étais en train de fermer.

La pseudo Tiefeline prend une seconde pour regarder l'homme. Une seconde s'écoule. C'est un instant sur le fil, un moment entre deux eaux où tout peut basculer à tout moment. Chance peut tout à fait s'excuser auprès du client et invoquer la fermeture des cuisines. Elle peut également avoir pitié pour l'affamé et rouvrir les fourneaux. L'homme est poli et a il a dit le mot magique. Non pas "s'il vous plait" (même si il aurait du) mais "nourriture de qualité" en décrivant la cuisine de Chance. Et ça, c'est suffisant pour faire fondre son petit coeur d'entrepreneuse.

- Maaaaaaais, il doit me reste un bout de Tarte Catin. Et peut-être de quoi faire un Sand-Witch si vous êtes pas du genre trop regardant avec ce que je vais mettre dedans ...

En l'occurence un morceau d'escsalope de poulette sauce cul-main qu'elle a le loisir de faire réchauffer dans le micro onde sans trop mettre de bazar dans sa cuisine.

- J'ai plus de crudités par contre.

La salade coupée dégage à la poubelle en fin de journée. Hors de question qu'elle réutilise de la salade pas fraiche le lendemain ...

- Des morceaux d'oeufs durs à la rigueur si ca vous plait.

@Astarion Ancunín
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Anonymous

Invité



Jeu 25 Jan - 20:00


Fini ? Mince. Je sens mes canines qui se forment sous ma langue. Je pense que ça va finir par être un état constant. En tout cas, la Tiffeline n'a pas l'air ravie de me voir arriver. Je lui fais des yeux doux et elle fini par me dire ce qui lui reste.

Par contre, je me redresse et tique devant les noms. Une tarte... quoi ? Un sand... Elle continue la liste et je secoue la tête.

"Je prendrai... tout ce que vous avez à m'offrir."

Je me penche en avant. Cette faim purement humaine est tout simplement horrible. Que m'arrive-t-il ? Je me suis nourri hier soir, cela devrait amplement suffire, d'autant plus que ce ne sont pas les activités physiques qui m'étouffent dernièrement.

"Navré, je viens d'arriver et je ne sais pas du tout comment tout cela marche. Vous qui venez du même monde que moi, pourriez-vous m'expliquer comment fonctionne l'économie ? Me dire comment me procurer quelques pièces d'or ?"

En même temps, je lui glisse subtilement que je n'ai pas moyen de la payer.

"Je suppose que je ne peux pas vous payer avec ceci..."

Je désigne du menton le rectangle carré que j'ai... subtilisé. Si rien ne marche, je pense que je vais le faire à l'ancienne. Non, je ne vais pas la voler, elle, parce qu'elle va me nourrir, et que je pense que je vais plusieurs fois avoir besoin de ses services.

À l'ancienne, c'est à l'ancienne, un service contre un autre, tout simplement.

"Vous voudriez que je vous aide à ranger ? Ou que je vous aide à faire quoi que ce soit ?"

Je regarde la Tiffeline dans les yeux... en espérant que c'est bel et bien une Tiffeline, et pas quelque chose de pire. Non, je le saurais si c'était quelque chose d'autre. J'ai déjà eu affaire à un diable, à une guenaude, et à encore pire. Définitivement, cette jeune demoiselle n'est pas de celles dont je devrais me méfier.

... nous avons l'air d'être du même bois…

"J'aime beaucoup la musique que vous écoutez."
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Anonymous

Invité



Jeu 25 Jan - 22:48

Ah ouais, le mec en face d'elle est à la dèche. Vu comment il a l'air paumé, ca surprendrait pas Chance qu'il ait pris des pillules pas nettes avant de venir et qu'il sache même plus dans quel univers il est. Ca tombe plutôt bien qu'elle ait eu l'intention de lui offrir le repas du coups, hein ? C'est pas comme si elle aurait vendu le peu qui reste dans d'autres circonstances de toutes façons.

- Un Sand-Witch Poulette Cul-Main et une tarte Catin qui marchent alors !

Et elle précise avec un clin d'oeil, des fois que ca ne soit pas explicite.

- A l'oeil pour le beau gosse alors.

Non c'est pas du flirt. C'est de la relation commerciale. Comme ces vieilles mama de couleur qui appellent "trésor" leurs clients ou les patrons de Kebab chez qui tout le monde s'appelle "chef" ou "patron". Et ouais, c'est aussi d'être servi au Succube Pizza.

Chance commence à préparer la collation. Elle n'en a pas pour bien longtemps, le temps de ressortir ce qu'il faut de quelques boites et de choisir quel couteau elle va salir de nouveau après avoir fait la plonge.

Les explications de l'homme la font marrer un peu.

- Pas le même monde ? Des pièces d'or ?

Répète t'elle avec bonne humeur alors qu'elle poursuit sur un joyeux ton de conversation.

- Ah je crois que vous vous tapez un trip d'enfer tout droit sorti de Brutasses & Dragons là.

Elle ne soupçonne évidement pas que d'autres voyageurs ont rejoint la ville lors de la nouvelle année, elle aurait p'têtre pigé sinon. (Ou pas ... c'est une tête de linotte la Chance, vous savez). Elle continue de papoter avec insouciance alors qu'elle tartine un morceau de baguette.

- Vous connaissez les jeux de rôle ? Moi j'adore. Je parle pas des trucs de culs, non (je vois votre tête). Je parle des trucs avec les dés là. Ca vous parle ? Moi j'ai une reine barbare demi-démone, elle s'appelle Bourrina. Elle pète tout et se met en colère, c'est trop drôle. J'avais hésité avec une barde parce qu'il parait qu'elles peuvent ken tout ce qui bouge mais au final, je crois que tuer des trucs c'est vachement plus drôle.

A t'elle conscience qu'il n'y a aucune chance pour que son pauvre interlocuteur pige quoi que ce soit à son charabiah ? Probablement que non ... il faut dire que même un type normal d'un monde normal aurait aussi du mal à suivre, à moins de faire partie des vrais initiés à ce loisir somme toute très confidentiel.

Elle termine le sandwich et l'emballe dans une espèce de papier qui permet de s'en saisir sans le prendre à pleine main directement. Comme promis, elle a fait avec les moyens du bord : Une escalope de poulet coupée en deux et placée en sandwich, tartinée d'une sauce cumin et accompagné de tranches d'oeuf dur.  C'est pas la création culinaire dont elle est la plus fière mais ca fera le taff pour un affamé ! Grand sourire aux lèvres, elle tend le sandwich au client, accompagné d'une serviette en papier. Elle ne tarde pas à ajouter un petit morceau de tarte au pomme caramélisée. La bien fameuse "Tarte Catin" qui se sert parfois avec un petit supplément crème fouettée au dessus. Pour la déco, vous voyez.

- Bon appétit !

Client servi, elle baisse le regard sur l'objet que lui propose le client pour payer. La vue du téléphone tendu vers elle la désole.

- Merde vous devez être desespéré pour vouloir vous séparer de ça. Ou Faire un vilain bad trip. Vous inquietez pas pour ça, c'est la maison qui offre !

Elle allait pas faire payer ce qui s'apparente presque à des restes non plus ... Elle a une conscience professionnelle quand même.

Le gars se propose de donner un coup de main, sans doutes pour se donner bonne conscience de l'avoir retenue de fermer un peu plus tard. Elle chasse l'idée avec un sourire.

- Naaaan vous en faites pas. J'avais quasiment terminé. Un couteau à nettoyer, deux boites à ranger. Presque rien.

Véritablement, oui. Elle avait fini. La remarque sur la musique lui fait avoir un sourire.

- Ah ! C'est la radio, je choisis pas. Mais tant mieux si ca vous plait.

Puisque la musique plait, elle tend une main vers l'appareil electronique et tourne le bouton du volume pour que la musique rock old school soit un peu plus audible.

- Les beach boys, yeah !

Beach boys ... bitch boys ... tiens ca aurait tellement pu être un jeu de mot de son commerce ça. Mais non, il s'agit juste d'un bienheureux hasard. Pour une fois. Bien que le client soit servi et qu'elle puisse tout à fait achever la fermeture de son étal à présent, elle s'attarde et papotte de bon coeur. Elle s'accoude sur le plan de travail pendant que l'homme a tout le loisir d'entamer son repas. Elle commente.

- On a du bol de tomber sur eux. D'habitude en pleine nuit ils nous foutent des remix pourris de DJ Raoul la Dèche, à peine bons pour animer des boums de supermarché.

C'est peut-être pas très sympa pour les DJ en herbe qui mettent tout leur coeur et leur âme à essayer de faire de la musique électronique qui plaise aux gens. Mais c'est comme ça. Si ils étaient bons, on les programmerait en prime time et pas à 3 heures du matin ...

@Astarion Ancunín
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Anonymous

Invité



Lun 29 Jan - 17:41


Mes yeux s'étrécissent un peu à la mention des mets qu'elle me propose. Est-ce normal que les noms soient aussi... sulfureux ? Je demanderai dans une taverne, à l'occasion. Je souris quand elle me fait un compliment sur mon physique et je lui adresse un clin d'œil complice. C'est toujours très agréable, et puis ça ne mange pas de pain. Je déchante assez rapidement quand je me rends compte que je ne pourrais pas payer... ni me faire comprendre.

"B...Brutasses & Dragons ?"

De quoi me parle-t-elle, cette Tiffeline ? Et puis plus je la regarde, plus je me rends compte qu'il ne peut pas s'agir de l'une d'entre elles Ses yeux ne brillent pas, elle n'a pas de queue, ou du moins pas que je sache, et elle n'a pas cette espèce de déférence étrange dont font preuve tous les cornus. Par les dieux, j'espère que ce n'est pas une diablesse ! Il va falloir que je reste sur mes gardes, et que je me garde de signer un pacte avec elle.

... et en même temps, j'éprouve toutes les difficultés du monde à la comprendre. Une barde demi-démone ? Bon, au moins ce n'est pas une diablesse !

"Navré très chère, je ne connais que les jeux de rôle dans le cas d'un rapport délicieux et sexuel."

Mais la personne dont elle me parle me fait brutalement penser à ma compagne de voyage, Karlach. S'il y en a bien une qui me manque, c'est elle, avec sa peau rouge, ses cornes, et ses yeux luisants. Elle aussi se mettait en colère, et attaquait tout ce qui était à sa portée, que ce soit notre groupe ou les ennemis. Comme moi, elle adorait faire payer le prix du sang, et comme moi, elle n'avait qu'un but dans la vie : s'amuser. Je me demande où elle est et ce qu'elle fait aujourd'hui, et si elle-même est tombée sur un bellâtre qui lui parle de jeux de rôle et d'un personnage suceur de sang qui lui ferait penser à moi.

"Tuer des trucs est très drôle, en effet. Mais je préfère tout de même un tout autre type d'amusement."

Je pense que je suis tombé dans le bon monde pour cela.

J'accepte le sandwich en inclinant la tête.

"Merci."

Cela a une odeur tout bonnement divine. Aucun doute, je suis tombé sur une restauratrice itinérante apte à faire des mets de choix, nous sommes bien loin du gruau de fortune, ou du pain noir pour voyageurs. Si boire du sang peut avoir tendance à me manquer, ce n'est pas le cas, là, tout de suite.

Après lui avoir proposé le machin noir et rectangulaire, je me demande un instant s'il n'aurait pas une valeur pécuniaire supérieure à la nourriture. Ce n'est pas grave, je m'en procurerai bien un autre.

"Gardez-le, en remerciement."

La...radio ?

La musique se met soudainement à être plus forte et je souris. C'est quelque chose d'assez spécial, d'inattendu et de rythmé. J'aime vraiment beaucoup.

"C'est délicieux !"

La jolie tenancière s'accoude près de moi et me dit à nouveau des choses que je ne comprends absolument pas.

"J'aime bien ce monde, il est rempli de musique et de gens intéressants. Vous restaurez les affamés depuis combien de temps ?"

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Anonymous

Invité



Lun 29 Jan - 20:13

Evidemment, le gars pense tout de suite au cul. Normal vous me direz, il est accoudé à un truckfood qui s'appelle le Succube Pizza. Ca tombe sous le sens. Heureusement, Chance est pas du genre à rougir. Au contraire, elle se mare comme si elle venait d'entendre une bonne blague.

- C'est l'idée. Mais on jette un d20 avant d'utiliser son arme contondante.

La blague ne fait peut être rire qu'elle, mais quelle poilade. Elle rit tout autant quand Astarion avoue ses penchants homicides, imaginant bien qu'il parle encore de jeu à ce moment là.

- Ouais, je vois où vous voulez en venir.

Dit-elle avec un clin d'oeil entendu. Elle ne demandera pas de détails jusqu'à ce point là !

Installée dans une position adaptée aux bavardages, elle regarde le téléphone être glissé vers elle. Elle semble un instant surprise et demande, incertaine.

- C'est le vôtre ? Vous savez que ces trucs là, ils les retrouvent par satellite. Ca se chourre pas si facilement.

Et c'est bien dommage, parce que son téléphone est déglingué et le modèle que le client propose vaut la peau du cul. Du coups ... non, elle ne fait pas particulièrement de leçon de moral à l'inconnu pour ce vol, non ...Que l'homme fasse son beurre en vidant les poches ne semble lui faire ni chaud ni froid (Ca lui fait juste penser de surveiller de plus près sa caisse au cours des minutes qui vont venir. Mais à moins que le client entre dans le camion, elle n'a pas d'inquiétudes à avoir.)

Cette adulation pour les loubards, c'est la faute à la culture rap, que voulez vous. Voilà ce qui arrive quand on porte en héros à une jeunesse crédule des gangstas torse nus qui se déhanchent dans des piscines de billets avec des flingues dans les mains. A moins que ce soit la faute aux hommes politiques qui se font pincer la main dans le sac de billets à chaque fois et qui sont réélus quand même ... ah oups non, ca on ne doit pas en parler ... accusons plutôt les jeux vidéos.

Bref. Le client a l'air de se régaler comme jamais. La musique dont le son a été monté semble lui plaire. Tout va bien dans le meilleur des mondes.  Tellement bien que voilà l'homme qui a les crocs qui le complimente !

Entendre quelqu'un parler de son univers d'origine n'a rien d'exceptionnel en Ville. La remarque fait une fois encore doucement rigoler Chance qui demande.

- Vous venez de quel monde vous, pour trouver cet endroit si chouette ? Vous avez pas de musique et que des gens chiants ?

Elle enchaine vite sur la réponse à la question.

- Moi ? Boah. Ca fait p'têtre un an. Au début j'organisais des soirées étudiantes. Ca marchait bien, je voyais que les caisses du BDE se remplissaient pas mal et que les gens étaient contents. Alors j'ai voulu voir ce que ca donnait si je roulais pour moi. J'ai emprunté le camion d'un pote pour essayer pour mon compte le midi sur le campus. J'ai vu que ca marchait alors j'ai mis de côté jusqu'à avoir de quoi m'acheter mon propre camelard et passer à la vitesse supérieure !

Un grand sourire étire les lèvres de l'entrepreneuse cornue. Elle est visiblement fière de son travail, même s'il consiste à beurrer des sandwichs une bonne partie de ses soirées.

- Ca marche dix fois mieux que les chaussettes pour portable. Ca a été mon grand échec avant de me lancer dans la restauration mobile.

Tant d'argent qu'elle s'était évertuée à détourner perdu pour rien. Quelle tristesse quand on y pense.

@Astarion Ancunín
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Anonymous

Invité



Jeu 1 Fév - 12:55


Un dé-vin ? De quoi s'agit-il ? D'un nouveau type de jus de treille ? Est-ce que cela rend les rapports charnels particulièrement délicieux ? Il faudra que je m'en procure. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, les rapports me manquent cruellement. Je pense que dans un avenir proche, j'essaierai de me trouver de la compagnie pour la nuit.

Nous parlons du machin que j'ai… emprunté. Je prends un air détaché.

“Non, ce n'est pas le mien. Je l'ai trouvé.”

C'est alors qu'un homme m'interpelle derrière à coup de “oh, c'est vrai ?! C'est le mien, j'crois. Vous l'avez trouvé ? Merci !”. Je sursaute parce que je ne l'ai absolument pas senti arriver. Il récupère son machin et me pose des morceaux de papier en échange, dans la main. Il le touche et l'objet s'allume. “Whaaa, il est même pas bloqué ! Merci mec !” Et le voilà qui s'en va. Soit.

Je regarde les papiers et les tends à la cornue.

“Je suppose que cela n'a aucune valeur pour vous non plus…”

Elle m'interroge sur mon monde d'origine. D'ordinaire, je suis assez méfiant et j'aurais sans doute éludé la question. Cependant, étant donné les circonstances : le fait que je n'ai pas spécialement envie d'y retourner et que je dois l'intégrité de mon estomac à la cuisinière en cet instant, je pense que je peux me fendre de quelques informations dites sur un ton nonchalant.

“Je viens de Faerun… et les gens intéressants ne courent pas la forêt, non. Pour ce qui est de la musique, nous avons des bardes. J'aime danser, mais ce n'est pas comme ici où l'écoute de la musique semble être un droit universel.”

Je regarde un instant mon sandwich avant de continuer à manger une bouchée.

“Bon, je vous l'accorde, il n'y a pas que des gens chiants, mais je ne suis arrivé ici qu'il y a quelques jours… donc je réserve mon jugement.”

Aucun terme utilisé ne me parle spécialement mais je fais semblant que c'est le cas. Je maîtrise l'art de la conversation et hoche la tête quand il me semble qu'il faut le faite.

De sa dernière phrase, je ne comprends que chaussettes et échec… et restauration aussi !

“Qui étiez-vous, avant ?”
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Anonymous

Invité



Ven 2 Fév - 16:43

Comme si les astres s'alignaient, le propriétaire du portable "perdu" arrive et rétribue justement l'affamé nocturne. Un large sourire éclaire le visage de Chance alors qu'elle baisse le regard sur ce qui lui a été donné.

- Ah bah si. C'est du fric qu'il vous a filé ! Je vous l'aurais pris si il avait donné son 06 mais là ... c'est à vous.

Intriguée par ce peu de considération pour l'argent, elle écoute la suite des explications de l'homme et additionne les indices.

- Je vois. Des bardes. Des pièces d'or. Des forêts. Ca a l'air top d'où vous venez mais c'était un peu le moyen âge.  

Et au moyen âge, on aurait brûlé des personnes comme elle, assurément ! Déjà que avec les cheveux roux, ca commencait mal ... on vous raconte pas pour les cornes.

- Bienvenu dans un monde moderne !

Claironne t'elle avec une bonne humeur manifeste. Et puis elle fronce les sourcils, tiquant quelque peu.

- Attendez. Comment ca, "quelques jours ?"

A sa connaissance, tout le monde est arrivé en ville il y a 5 ans. Si un hurlu berlu prétend ne pas s'en souvenir, c'est possiblement qu'il fait une bien vilaine amnésie.

- Vous avez perdu la mémoire ? Vous sortez d'un hôpital ou d'un truc comme ça ... ?

Non pas qu'elle aurait l'intention de l'y renvoyer. C'est pas une balance Chance. Mais bon, mieux vaut quand même s'assurer que le gars ne soit pas dangereux pour lui même avant de le laisser courir dans la nature en parlant du bon vieux temps où les seigneurs pratiquaient la dîme, la taille et le droit de cuissage. (Deux de ces affirmations sont fausses dans le tas mais eh ... Chance n'est pas quelqu'un de très culturée cultivée vous savez). En attendant que les explications (peut-être) arrivent, elle hausse les épaules.

- Mouef, moi, je suis une fille normale vous savez. Je viens d'un monde presque pareil qu'ici. Sauf que j'étais Française. (C'est pour ça que je râle si bien). il y'en a peu qui ont été pris par la Lune Rouge

Allez savoir pourquoi. La Ville semble préferer Américains, Japonais et parfois les anglais .

- On a été choppé avec toute ma famille, ensemble. Et franchement ca a pas changé notre vie, à part qu'il y avait plus de cours d'anglais au Lycée vu que ca servait plus à rien ...

Elle cligne des yeux et puis avec un temps de retard, réagit.

- Ah vous parlez de mes cornes p'têtre ? Haha. J'en sais rien. Je suis née comme ça. Allez savoir, j'suis p'têtre la fille du diable ou celle d'un mec de la légion étrangère qui se sentait un peu seul dans le désert.

L'autodérision la fait doucement rigoler.  

- Elles ont disparues quand je suis arrivée ici (imaginez, ca faisait tout mon charme et mon caractère !) et elles ont fini par revenir, comme ca. Paf.

@Astarion Ancunín
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Anonymous

Invité



Ven 2 Fév - 17:50


Son zéro-six... Je vais avoir besoin très bientôt d'un traducteur, je pense. Fric, je sais ce que c'est, mais ce ne peut pas être ces bouts de papiers, si ? Où sont passés les pièces sonnantes et trébuchantes ?

"...Attendez, vous voulez me dire que je viens de faire un genre de... demande de rançon ?" j'ai un sourire qui ne trompe personne et change de position "Du moins, ç'aurait été le cas si je n'avais pas trouvé ce gadget par terre, bien évidemment."

Je n'ai absolument aucune idée de ce qu'est le Moyen Âge. Cependant, je perds assez rapidement la notion des choses que je ne comprends plus pour une donnée bien plus intéressante.

"J'ai perdu une partie de mes souvenirs de mon monde d'origine, oui, parmi les plus récents."

Cependant, c'est flou. Je revois des scènes, je revois des dialogues, des choses qui ont pu se produire, qui auraient dû se produire, et des choses insensées... comme moi... avec cet ours... dans la forêt... Hmm.

"Non non, je suis vraiment arrivé ici il y a peu. Il y a plusieurs personnes qui sont arrivées comme moi, qui avaient l'air totalement perdues. J'en ai croisé une pas plus tard que le lendemain matin de mon arrivée. Je ne suis pas un fervent habitué des changements de plans et ce genre de chose, mais je peux vous assurer que je suis bel et bien arrivé ici il n'y a pas longtemps, et que je ne suis pas le seul."

Une fille normale ? A d'autres !

"C'est exactement ce qu'une personne en dehors de la norme dirait !"

Ow... Toute sa famille ? Se pourrait-il que d'autres soient arrivés comme moi ?

Mes yeux se lèvent à ses cornes. Non, pas spécialement.

"Vous n'êtes pas la première personne cornue que je croise, navré. Ceux que je côtoie ont de plus grandes et de plus longues cornes que vous, et un appendice caudal aussi, et des yeux brillants, et une peau de couleur rouge, noire, violette... Et des griffes aussi."

Néanmoins, les Tiffelins font partie des compagnons de voyage que je préfère. Je grimace quand elle me dit que ses cornes ont disparu, puis, je porte ma main à mon oreille avant de poser une question qui reflète très exactement ce que je désire actuellement.

"Est-il courant de retrouver ses attributs ? Je veux dire... ça vous a pris combien de temps, à vous ? Avez-vous fait quelque chose de spécial ?"

Non pas que je n'aime pas me regarder dans un miroir, mais... mes boucles blanches et mes yeux rouges me manquent. Machinalement, je passe ma langue sur mes dents, toujours courtes. Puis, comme pour en finir avec cette pensée, j'avale ma dernière bouchée de sandwich.

"L'homme aux papiers... Il m'a donné ça... Pourriez-vous me dire combien ça vaut ? J'imagine pas en pièces d'or, mais plutôt en nuits à l'auberge."

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Anonymous

Invité



Dim 4 Fév - 23:30

Chance croit t'elle le visiteur nocturne quand il affirme avoir trouvé par terre le téléphone de l'homme ? Difficile à dire, avec le sourire en coin qu'elle affiche à ce moment là.

- On peut voir ça davantage comme une récompense pour bonne action qu'une demande de rançon.

De toutes façons, qu'importe l'intention initiale. De une : tout est bien qui finit bien. De deux : c'est pas elle la victime ! Alors balec un peu.

Elle écoute l'homme en face d'elle parler de son monde d'origine et des souvenirs qu'il aurait perdu. Elle fronce les sourcils, non pas au moment où il se gausse quand elle affirme que c'est une fille normale (ca c'est mérité), mais bien au moment où celui ci affirme être arrivé il y a quelques jours à peine.

- Attends attends attends.

Oui elle a fini par spontanément passer au tutoiement. Il y a plus de respect dans la jeunesse.

- Tu es là que depuis quelques jours seulement ... ?? Ah merde.

Okay elle comprend mieux. On dirait finalement que son coloc est pas un cas isolé. Elle n'écoute que d'une oreille distraite la suite, une moue contrariée et pensive au visage. Elle capte que visiblement, il a déjà rencontré d'autres gens comme elle, ce qui lui fait quand même dire :

- Ah ben il faudra me les présenter. Je me sens bien seule.

Quand il commence à poser des questions sur le retour de ses "attributs" puis sur l'argent,  elle lève une main pour l'arrêter.

- Okay ... okay ... bon ... je crois qu'on est partis pour avoir une longue discussion.

Elle soupire. Chance est pas particulièrement une "good girl". Ni une "bad girl" non plus en fait. Elle nage entre deux eaux, dans l'entre deux gris et vague où flottent la majorité des gens. Il lui arrive de rendre service à ses connaissances mais n'irait pas passer tous ses week-ends à distribuer des repas à la soupe populaire. Il lui arrive de laisser une pièce dans le chapeau d'un mendiant mais c'est juste pour avoir bonne conscience pendant 5 minutes ou parce qu'elle s'est sentie coincée à un moment. C'est une mademoiselle tout le monde. Egoïste avec modération comme le sont l'immensité des gens. Elle n'a pas vocation à recueillir les gens dans le besoin ou à se sacrifier pour des inconnus. Elle ne souhaite pas de mal aux gens sur le principe (et se réjouit même si ils sont heureux) mais irait pas jusqu'à activement chercher à être une bonne samaritaine. Mais là cette fois, il s'avère que ce gars se retrouve sur sa route. Et que du coups, il faudrait quand même être la dernière des sal*pes pour le laisser tout seul dans la merde comme ca. "Bonne soirée monsieur, bon courage pour votre soirée dans la rue, hein ?"

- Vous avez pas de plans pour dormir ce soir, on est d'accord ... ?

La confirmation ne tarde du coups pas à être apportée et elle hoche la tête.

- Ecoutez ... j'ai pas le droit normalement d'heberger du monde dans la coloc où j'habite.

Le vendeur de sommeil qu'est leur propriétaire ne supporterait pas que quelqu'un habite à l'oeil dans son logement. Ce serait indécent.

- Mais pour cette nuit je peux faire une exception. Si personne le remarque. Je te fais passer pour mon cousin ou un truc dans le genre. Ca t'irais ?

Elle imagine que oui.

- Je t'embarque en camion. Le temps qu'on s'y rende je te fais un topo rapide sur le monde dans lequel tu viens de tomber, okay ?
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Dim 11 Fév - 17:36


Une bonne action ? Chercherait-elle à m'insulter sans le savoir ? Je plisse les yeux, suspicieux, mais je ne ressens rien de cet ordre. Bon. Au moins, j'ai des morceaux de papiers qui semblent avoir de la valeur dans les mains. Je les étudie attentivement pour m'en imprégner, regarder les nombres dessus, et puis je les range précieusement. Remplacer les pièces métalliques encombrantes par du papier... voilà qui n'est pas pour me déplaire.

"Oui, je ne suis pas là depuis longtemps, c'est ce que je me tue à te dire. Je suis arrivé il y a quelques jours à peine et j'ai encore du mal à ne pas sursauter quand je vois mon propre reflet dans un miroir."

Bon, ce physique-là n'est pas mal non plus, mais il ne vaut pas l'ancien, j'en suis persuadé... Encore que je ne le saurai jamais.

"Trésor, dès que je les retrouve, je leur payerai à tous un sand-witch !"

Une chose est certaine, elle n'a pas que ça à faire de me raconter tout ce dont son monde est fait, et franchement, je la comprends. Bon, au moins, ici, nous sommes libres d'aller et venir et nous ne sommes pas enfermés dans un caisson en attendant que ça passe. À cette idée, je porte machinalement ma main à ma tempe.

"Oh, si j'ai..." Je suis sur le point de découvrir un nouvel endroit où dormir, je ne peux pas passer à côté. "Enfin... J'avais."

Je regarde la miss. Les gens ne sont décidément pas farouche dans ce monde. Ne me dites pas qu'ils sont tous devenus gentils, ou un truc du genre, je ne le supporterai pas.

"Je m'appelle Astarion, au fait. Et vous m'invitez à dormir alors que je ne connais pas même votre nom."

C'est...louche...non ?

"Alors, je ne sais pas ce qu'est ni un camion, je ne sais pas ce qu'est une coloc, et je ne sais pas même si je suis apte à dormir dans un endroit que je ne connais pas... Mais je veux bien me faire passer pour ton cousin."

Après tout, pourquoi pas ? Au pire, je ne dors pas de la nuit et je repars ni vu ni connu avant le levé du jour, et j'aurais eu une bonne instruction auparavant.

"T'as vraiment pas peur d'inviter un inconnu pour dormir avec toi ?"

D'ailleurs, quel est le réel sens du mot "dormir" ?
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Lun 12 Fév - 14:06

La mention du reflet qui fait sursauter laisse Chance perplexe.

- Pourquoi, vous étiez pas humain avant de débarquer ici ... ?

Elle plisse les yeux, et détaille de plus près le visage du l'ex-vampire.

- Vous vous y ferez. Je vous rassure, vous auriez pu tomber plus mal. Vous êtes vieux  mais vous auriez pu tomber plus moche.

De la part de Chance, c'est un compliment. Mais percevra t'il les choses de la même manière ?  Puisque le départ est décidé, Chance prépare son camion à partir. Elle nettoie, remballe et range tout ce qui doit l'être et finit par dire alors qu'elle s'apprête à rabaisser le auvent du foodtruck.

- Je ferme, on se retrouve derrière.

Il faut quelques instants pour que effectivement elle termine tout ce qui doit être fait dans la remorque-cuisine et qu'elle finisse par sortir par la porte arrière, dépouillée de son tablier et vêtue d'un blouson de circonstance au vu des températures nocturnes.

- Moi c'est Chance !

Et avant qu'il ait pu réagir, elle poursuit, agitant la main d'un air pleine d'autodérision.

- Je sais, je porte bien mon nom. Allez en route.

Constatant qu'effectivement, le fameux "Astarion" est un peu paumé face à la technologie de ce monde, elle précise.

- Vous allez passer par là. La portière. Et monter sur le siège pour vous y asseoir.

Les remarques d'Astarion concernant les supposés risques qu'elle prend en l'invitant chez elle ne passent pas inaperçues. Elle lève un sourcil et regarde en coin l'invité nocturne. Elle semble prendre la question à la rigolade.

- Pourquoi, vous avez l'intention de me sauter dessus et de me violer ?

Brutale et honnête question qui fera sans doutes tiquer son interlocuteur.

- Vous en faites pas. Mon coloc' a son douzième Dan de Karajutsu, je maîtrise des super pouvoirs infernaux et j'ai le numéro de tueurs à gages de la mafia dans mon téléphone.

L'une de ces information est vraie et découvrir laquelle pourra vous surprendre. Elle conclut simplement et d'un ton léger.

- Alors je risque rien.

Conclut t'elle avec un large sourire alors qu'elle commence à faire le tour de la cabine et monte sur le siège passager avant de démarrer le moteur. L'opération met quelques longues secondes car la mécanique semble rétive. L'antique bahut tousse, menace plusieurs fois de caler avant même le démarrage et finit par finalement céder sous l'insistance de Chance et vrombir avec un bruit de chaudière qui inquièterait un véritable mécanicien.

- Voilà, on y est ! Attachez votre ceinture s'il vous plait !

Elle joint la parole au geste et boucle elle même sa ceinture avant de tourner un visage résolument de bonne humeur à son passager.

- Comme dirait l'autre : "le plus dur c'est de trouver le trou".
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Ven 16 Fév - 21:13


Moi ? Humain ? J'éclate de rire. Je n'ai jamais été humain, je suis un elfe qui a subi une très légère transformation, un accident de parcours, voilà tout. Les humains sont si facilement impressionnables, faibles, corruptibles et avides de puissance...

"...Pas vraiment, non."

Je suis vieux, mais pas si moche ? Ce n'est pas une insulte, ça ? Ou une demi-insulte ?

"Je regrette mon ancienne apparence, celle qui s'est éclipsée dans les méandres de mon esprit, comme une ombre."

Je touche mon oreille, jadis pointue, désespérément arrondie à présent. Je la laisse ranger et regarde mon propre reflet, ou plutôt la silhouette déformée de mon reflet. Ces yeux verts ne sont pas les miens... Mais je m'y ferai, je suppose...

Chance ?

"Pour être une chance, vous en êtes une..."

Je regarde la portière et comprends assez rapidement le système d'ouverture. J'entre sans me faire prier et m'installe sur le siège.

"Non, je n'ai pas l'intention de vous violer, je préfère séduire."

Le viol, c'est pour les lâches, et les enfoirés dont j'ai tendance à enfoncer ma dague dans l'orbite. Pour ce qui est de lui sauter dessus... Hé bien... On dirait bien que mes attributs ne sont plus de la partie. Cela n'a absolument aucun intérêt, mais je préfère laisser cela dans le flou. Ensuite, elle se lance dans un genre de pseudo menace auquel je n'entends absolument rien. Qui est ce Dan ? Quel est l'intérêt d'avoir des "numéros de tueurs" ? Et... pour ce qui est des superpouvoirs, j'en conviens, cela peut être utile. J'ai tendance à avoir des pactes démoniaques gravés dans mon dos.

"Si vous le dites, ma chère..."

Je sursaute quand la totalité du véhicule se met à grogner, et à protester. Quel genre de bestiole est-ce là ? Je m'accroche à ce que je peux quand je sens une vibration parcourir la totalité de l'habitacle. Obéissant à son ordre comme seul l'instinct de conservation me demande de le faire, j'attrape la sangle grise, comme elle, et la boucle de l'autre côté. La bestiole grogne toujours, et elle grogne d'autant plus quand elle se met à avancer, ce qui me vaut un nouveau sursaut.

Est-ce que ce ne serait pas moi qui serais en danger, finalement ?

"Vous... aviez parlé de me faire un topo sur le monde ? Quoi que ça veuille dire."

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Sam 17 Fév - 11:10

Chance parait surprise quand Astarion dit ne pas être humain. Elle s'arrête pour le regarder un long moment.

- Sérieux ... ? Whoah délire. Vous étiez quoi alors ?

Mais elle voit bien que l'homme en parait peiné. Elle lui tapotte gentiment le bras, essayant de lui transmettre un peu d'energie et d'enthousiasme par ce geste.

- Vous inquiétez pas ! L'apparence que vous avez pour le moment est très bien.

Même si il est vieux, mais ça elle va pas le dire.

- Vous allez voir qu'on vit pas si mal ici.

Chance n'est pas une championne du soutien moral mais elle essaye. En temps normal elle dirait "bourres toi la gueule et ca ira mieux demain" mais vu qu'elle va loger le mec derrière et qu'il est presque 4 heures du matin et qu'elle a pas envie qu'il gerbe partout ... Elle s'abstient.

Ils s'installent ainsi dans la cabine du camion et elle se marre quand il affirme préférer séduire que violer.

- C'est bien ! Bon esprit ça. La consentement c'est essentiel. Vous venez pas d'un endroit si moyen-âgeux alors, c'est bien.

Elle démarre le camion, règle le rétroviseur central auquel pendouille un tas de figurines et de petits bibelots, allume les phares et enclenche la première pour commencer à faire avancer l'engin.

- Du coups, ca pratique le droit de cuissage par chez vous ... ? Vous savez, quand un seigneur dépucèle la future mariée le jour de ses noces et tout. Parait que c'était un truc qui se faisait à l'époque.

Chance avait posé la question sur le ton de la plus parfaite conversation, exactement comme si elle avait évoqué la pluie et le beau temps. Mais Astarion lui rappelle fort justement sa promesse de lui parler du monde dans lequel il est tombé et Chance dit.

- Ah ouais c'est vrai ... bon. Ca va pas être de la tarte de tout avaler, écoutez moi bien.

Et elle commence ainsi, alors qu'elle engage le camion sur les routes désertes de la ville. Elle parle sans relâcher son attention de la route, un long monologue qui essaye de résumer ce qu'elle pense être utile.

- On est tous coincés dans une Ville immense qui semble être au milieu d'une île. Les gens ont été amenés contre leur gré il y a 5 ans et sont coincés ici. Ils viennent d'univers très différents, du moyen-âge jusqu'au futur. Quelles que soient la direction dans laquelle nous allons, nous ne parvenons pas à quitter la ville dont la géographie change parfois de manière absurde.

C'est déjà beaucoup à encaisser. Et pourtant elle a pas fini.

- Comme je vous l'ai dit, les gens qui arrivent ici sont tous des humains et ceux qui avaient des capacités surnaturelles les ont perdus. Ca semble revenir petit à petit mais c'est assez variable selon les gens.

Elle profite de s'arrêter à un feu rouge pour adresser au vampire un large sourire et tapoter du bout de l'index ses gracieuses petites cornes.

- Ca, je les ai récupérées il y a pas longtemps ! Et j'ai les ailes qui vont avec. Juste que ca me gonfle de défoncer mon pull chaque fois que je les sors ...

Digression faite et feu repassant au vert, elle redémarre et reprend.

- Tu fais partie de ... (ca te dérange pas que je dise tu au fait ? Après tout t'es mon cousin pour ce soir) ...

Elle reprend après avoir reçu la confirmation.

- Tu fais partie d'une poignée de gens qui sont visiblement arrivés il y a quelques jours. J'ai déjà entendu parler de cas comme le tiens en Ville. C'est du jamais vu depuis 5 ans alors j'imagine que ca cause pas mal de panique partout en Ville. On regardera les réseaux demain matin pour ...

Elle s'interrompt et grimace, se demandant comment expliquer le concept de "réseau" à un mec qui vient du moyen-âge.

- Je veux dire ... on s'informera demain matin pour savoir si des choses sont déjà prévues pour vous. Des recensement, des logements, des jobs ou que sais-je encore.  Mon nouveau Coloc est dans le même cas que toi. Il va sûrement pioncer quand on rentrera et il se lèvera bien avant nous ... Parce que je sais pas toi mais je suis claquée et j'ai bien l'intention de pioncer jusqu'à midi demain.

@Astarion Ancunín
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Jeu 29 Fév - 20:21


J'hausse un sourcil et fais un demi-sourire appréciateur. C'est vrai que ça ne se voit pas, ici, cependant, j'étais ...

"... Un elfe. C'est comme un être humain, mais en plus beau, plus intelligent, plus résistant, et qui maîtrise mieux la magie. Et avec des oreilles plus pointues, d'ailleurs."

"Pas si mal" ? Quelle horrible manière de le dire. Au moins, ici je suis libre, totalement libre, je veux dire. Cela ne m'était pas arrivé depuis plus de 200 ans. Je ne sais pas s'il y a des esclaves dans ce monde, mais je revis littéralement.

"Je suis convaincu que je m'épanouirai très bien dans ce monde."

Il ne me faudra qu'un petit temps d'adaptation. Juste un tout petit. Déjà, j'ai réussi à me nourrir seul, ce n'est pas si mal. Oh, et j'ai appris qu'on pouvait prendre les petits rectangles noirs en otage et demander de l'argent en échange, pas mal d'argent, si j'ai bien compris. De plus, j'ai aussi appris que les gens sont assez prompts à vous laisser dormir chez eux. Autant dire que tout cela, il n'y a pas dans mon monde d'origine.

Encore ce terme : moyen-âgeux... Alors par contre, nous parlons de consentement sexuel. Qu'en est-il des enlèvements, des assassinats, des vols, des envoûtements ?

"Le droit de cuissage ? Je ne savais pas que ça portait un tel nom. C'est une fiction pour peuples barbares, ça. Non, ça ne se fait pas par chez nous, et ça ne se fait pas en dehors de l'endroit où j'habite non plus. Ça sert juste à faire en sorte que les jeunes filles ne se laissent pas séduire par le premier étranger bellâtre qui leur adresse la parole."

À l'époque de quoi ? Sérieusement... QUI fait ça ? Je veux son nom, son adresse, et sa vie. Par contre, j'y tiens, je séduirai la future mariée.

Bon, la vraie conversation commence sur notre monde. Ah. Nous sommes coincés. Je savais bien que ça ne pouvait pas être tout beau. Nous ne sommes donc pas si libres que cela, mais au moins, nous avons nos propres pensées. Ce qui est curieux est que nous sommes plusieurs à être là, de plusieurs mondes différents.

Je regarde ses cornes. Effectivement. Elle reprend des attributs de son monde qui n'a pas l'air d'être très éloigné de celui-ci, à moins qu'elle se soit merveilleusement bien adaptée en cinq ans.

"Vous devriez découper des trous dans vos vêtements pour les ailes, et les souder avec des aimants."

Donc nous passons au tutoiement ? D'accord.

"Je t'en prie."

Plus elle me parle, plus je me dis que ce sera certainement très compliqué. Elle a effectivement l'air épuisé.

"Je suis un oiseau de nuit. Je te suis sur le fait de dormir pendant des heures et des heures."

Au moins, je serai pleinement en forme pour ce qui va suivre, comprendre toute cette histoire de réseau. De quoi parle-t-elle ? De souterrains ? Ou d'informateurs ? Je ne sais pas. D'ailleurs, je ne sais pas vraiment si j'ai envie de retrouver mes anciens compagnons de voyage. Certains, oui, pas tous. Mais je ne dirai pas lesquels, naturellement.

Je regarde la route défiler avec une certaine fascination. Tout droit, avec quelques virages, des lumières qui clignotent, des torches avec une lueur tellement fixe qu'elle en paraît surnaturelle. Il n'y a pas de chevaux, pas de charrette, et personne ne semble vouloir dormir dehors.

"...Fascinant."

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Anonymous

Invité



Ven 1 Mar - 11:07

- Un elfe !

S'exclame Chance dont les yeux se mettent à briller.

- Comme dans Brutasses & Dragons !

Elle en oublie de regarder la route pendant un moment pour regarder son passager avec un regard plein d'admiration. Mais ca ne dure qu'une seconde, le temps qu'elle fasse un grand écart après avoir manqué d'emplaffonner un autre conducteur avec son Camion. Elle se paye le toupet d'invectiver, poing levé.

- REGARDES OU TU VAS, SUCEUR DE MALABAR !

Un comble quand on sait qu'elle est parfaitement en tort dans cette affaire. Mais ca ne la fait pas rougir.

Elle reprend sa conduite, comme de rien n'était.

- T'es un elfe, j'y crois pas. T'as quel âge ? T'as des pouvoirs magiques ? Enfin je veux dire, avant, t'en avais ... ? Rassures moi, t'es pas un elfe genre lutin du père Noël et costume vert ... ? Non parce que là du coups ce serait carrément moins ...

Elle s'arrête avant de dire quelque chose de visiblement vexant. Elle se reprend et affirme.

- Enfin je veux dire ... si t'étais un lutin ca serait bien aussi hein. Chacun est comme il est.  All Elven Lives Matters hein.

Les révélations sur la vérité historique du droit de cuissage fait grimacer Chance.

- Ouais je m'en doutais un peu. Trop beau pour être vrai.

Chance se marre un peu quand Astarion évoque les dangers de se laisser séduire par les étrangers bellâtres.

- Nan. Ici on dit aux jeunes "sort couverte et laisses jamais ton verre sans surveillance". Et pour les mariages on fait différemment, on a le choix entre se marier et rester malheureux avec la même personne toute sa vie ou divorcer au bout de deux ans pour partir dans les bras du prof de sport.

Ce qui amène fort logiquement à la conclusion.

- ... du coups, prof de sport est un métier assez populaire.

Elle digresse, elle digresse tellement la pauvre Chance. Son esprit va à cent à l'heure et saute d'une idée à l'autre sans cohérence, trop contente d'avoir un auditeur attentif et crédule à ses élucubrations. Elle se rend probablement compte qu'elle va trop loin et doit perdre son interlocuteur.

- Désolée. Je raconte un peu n'importe quoi. La fatigue sûrement.

Ouais, elle va mettre ça sur le dos de la famille.

- Non, les gens se marient normalement ici. Et avant ca ils se rencontrent sur Tinder.

Mais la démonette fronce les sourcils un instant. Comment expliquer ce qu'est Tinder  à un mec qui vient de Fondcombe-les-donjons ?

- C'est ... une espèce de vitrine que tu fabriques grâce aux téléphones. C'est le genre d'appareil que tu as trouvé par terre que le gars a récupéré ensuite. C'est un artefact de communication qui utilise la technologie pour se connecter à d'autres appareils identiques. Tinder c'est un sortilège d'illusion qui fait croire aux autres que t'es un super bon coup alors qu'en fait t'es aussi naze que n'importe qui d'autre. Tu met des photos de toi que tu modifies et t'invente des tas de qualités que t'as pas. Genre tu vois, si tu étais sur tinder, tu dirais pas "Sans Domicile Fixe" mais "Directeur Commercial Free-lance d'une Start-Up en itinérance". Les téléphones servent basiquement à regarder des photos de chats mignons sur internet, faire croire aux autres que sa vie est belle et faire des photos de soi même. Plus souvent des photos du bas si tu vois ce que je veux dire.


Elle a conscience encire fois de partir loin. Elle adresse à son passager un air compassé.

- Ouais désolée. Tout est compliqué ... ca va être chaud de t'y faire au début ... Surtout que je vais un peu vite parfois.

Et pas que dans les raccourcis qu'elle prend dans ses explications. Le camion aussi fonce à toute blinde sur la voie rapide. Il vire de bord soudain et prend une sortie sur les chapeaux de roue, secouant passager et conductrice sans que celle-ci semble beaucoup s'en préoccuper.

La suggestion que Astarion fait pour ses vêtements fait ouvrir la bouche de surprise à Chance qui s'exclame.

- Mais t'as tellement raison ! J'y avais jamais pensé ...

Faut dire qu'elle n'est pas dotée de ses ailes depuis très longtemps ... C'est arrivé fin d'automne et en plein hiver. Elle avait compté sur les débardeurs d'été et l'achat de robes dos-nu pour laisser s'exprimer toute sa démonitude.

- ... ou même des boutons pression ... faut que je m'achète une machine à coudre et que je regarde des tutos !

Le camion avait beaucoup ralenti maintenant qu'il traversait des ruelles plus paisibles. Chance finit par annoncer.

- On est vraiment pas loin. On va pouvoir garer Pépère et aller se coucher. Je m'occuperai du ravitaillement demain ...

Rien ne presse sur le principe. Le camion ralentit et s'arrête devant un espace entre deux immeubles délimité par des panneaux indiquant "travaux" et invitant les piétons à ne pas rester.

- Tiens puisque t'es là, ca te dérangerait de descendre et écarter les panneaux ? C'est moi qui les ai mis pour me reserver une place avec mon camion

Il y a même une prise de courant qui lui permet de laisser ses frigos branchés pour la nuit. On peut pas rêver mieux ! Jusqu'au jour où elle se fera pincer bien sûr, mais elle espère avoir trouvé une meilleure combine avant que ca arrive ...
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Anonymous

Invité



Jeu 7 Mar - 22:43


Un elfe comme dans... Brutass et...

"Oui, voilà, tout à fait. Même peuple !"

Je manque de crier, oui, crier, pour de vrai, quand une voiture en face se met à hurler et que Chance se met à crier tout aussi fort. Je ne pensais pas que ces... machins... Fonctionnaient à l'encouragement vocal. Je décide dès maintenant que ça ne me convient pas. Un bon cheval est quand même infiniment mieux.

"J'ai un petit peu plus de deux-cents ans, j'avais des pouvoirs comme le charme, ou le feu, ou le fait de voir dans le noir. Je ne sais pas ce que sont ces lutins, ni qui est le père Noël. Tu peux te rassurer."

Pour le reste, je suis perdu à nouveau... Ou fatigué. Oui, c'est cela, je suis fatigué, très fatigué. Je ne comprends pas le sens d'une phrase sur deux, et encore, celle que je comprends, je ne suis pas certain de bien tout saisir. Alors, le mariage est le fait de rester malheureux, ça, je suis. Par contre, le divorce est un concept que je ne comprends pas bien, j'imagine qu'il s'agit d'un genre de répudiation. Quant au "prof de sport".

"Je ne suis pas un profdespore"

Ah tiens, elle est fatiguée aussi ! C'est alors qu'elle me parle de la manière dont elle et ses congénères font pour séduire. Avec le fait de faire tomber un arbre, visiblement. Non, Tinder n'a pas l'air d'être ça. J'hausse un sourcil. Une vitrine ? Comme pour les vêtements ? Mais où suis-je tombé ? Où est le plaisir de la séduction ?

"Directeur Commercial Free-lance d'une St... Tu sais quoi ? Je vais inventer.... Mais je n'ai pas spécialement l'intention de me marier ici et tout de suite, d'autant plus que je n'ai pas envie de me marier avec quelqu'un qui n'est pas un super bon coup."

Des photos, je ne sais pas ce que c'est. Des photos du bas... Je... QUOI ?

"Toi ? Tu vas un peu vite ? Absolument pas, très chère."

Je dis cela du ton le plus ironique possible, de manière à ce que toute personne d'un quelconque univers ici ou ailleurs soit apte à saisir pour peu qu'elle soit dotée d'un cerveau.

"J'ai failli devoir faire adapter mes vêtements à des ailes de démon, comme toi. J'y ai beaucoup réfléchi avant d'envisager de les déchirer."

Si je pensais que nous allions parler couture, domaine dans lequel j'excelle un peu plus, ce sentiment est vite abandonné. À nouveau, je ne comprends plus rien. Des tutos, d'accord. Je dois admettre que je ne suis pas contre une nuit de sommeil. Non, je ne suis pas fatigué, mais j'ai besoin de beaucoup réfléchir actuellement. J'ouvre la porte, essaie de sortir, peste, détache ma ceinture, descend du camion et écarte les deux panneaux comme elle me le demande.

"Les autres n'ont pas le droit de se garer là ? Pourquoi tout le monde ne fait pas cela ?"

J'étouffe un bâillement. Je viens de passer l'une des soirées les plus épuisantes de toute ma vie. Ah si, je suis fatigué, tiens.

"Alors ? Je suis curieux de savoir où tu loges."

Elle a l'air... ivre. Mais comme si c'était un état normal chez elle. C'est très étrange. Malgré tout, je lui ouvre la porte afin qu'elle puisse sortir.

"Après vous, ma Dame."
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Anonymous

Invité



Ven 8 Mar - 16:52

- 200 ans !

Chance  en reste baba.

- La classe. Tu les fais pas.

Elle considère son passager pendant quelques instants, ce qui évidemment est une très mauvaise idée en conduisant. Ca la pousse à faire une nouvelle embardée en marmonnant dans sa barbe.

- Ca va, ca va. La route elle t'appartient pas.

La fin de la route se déroule sans heurts particuliers. Mais sans non plus que beaucoup de choses utiles soient dites. Il fallait malheureusement s'y attendre. Une Chance fatiguée n'est peut être pas meilleure candidate pour introduire de manière claire et concise le monde moderne !

Quelques échanges sont quand même faits. Comme lorsque Astarion affirme que finalement il allait inventer. La conductrice lève le pouce et confirme.

- Ouais c'est l'idée ! Mais à ma connaissance, les gens cherchent pas trop à s'marier en faisant ça. C'est plus pour le tralala tu vois.

C'est du moins ce qu'elle imagine. Parce que vous savez bien que Chance de son côté elle est plutôt enregistrée à pôle célibat après avoir raturé la case "relation précédente" sur le formulaire d'inscription.

L'étudiante réagit également à cette histoire d'ailes de démon.

- Ah ouais ? Par quelle magie ... ?

Si sa ref c'est Brutasses et Donjons, ca lui parle indubitablement ces histoires de magie et tout. Même si elle y connait rien, elle a lu les livres et se fait une idée (sans doutes erronée) de la chose.

- T'aurais carrément du les prendre. C'est la classe. J'te montrerai les miennes.


Pour une fois, UNE FOIS dans sa vie que quelqu'un s'intéresse à ses appendices dorsaux sans sombrer dans le "gneugneugneu, c'est démoniaque, c'est pas très naturel", elle va pas se priver pour les exhiber !

Et c'est ainsi qu'ils arrivent au moment où Astarion sort et aide la démonette à dégager le passage pour qu'elle gare son camion. Une fois la bâche tirée, la prise du frigo branchée et les panneaux de travaux remis à leur place, elle daigne enfin répondre avec une certaine fierté dans le ton de la voie.

- Tu rigoles ? Personne a le droit d'faire ça ! Mais le secret c'est que cette Ville est tellement bordélique que personne n'est jamais sûr de ce qui est légal ou pas. Du coups j'en profite.

Patriote avant tout, Chance s'est inspirée des personnalités les plus illustres et respectables du pays d'où elle vient pour construire sa personnalité et affiner son sens des affaires.  
Camion garé, elle récupère sa précieuse caisse et désigne à son invité du soir une entrée d'immeuble comme il y'en a beaucoup en ville.

- C'est ici ! On va éviter de faire trop de bordel. Il y a un voisin au 3e qui est pas du tout commode ...

Elle utilise ses clefs pour entrer dans un hall en bordel. C'est une résidence peuplée majoritairement par des étudiants et ca se voit. Un ascenceur en panne prend la poussière depuis des lustres, certaines boites aux lettres débordent alors que tout un tas de barda est abandonné au petit bonheur. Cartons vides, vélos, paires de vieilles basket. Tout est calme à cette heure aussi tardive mais on imagine sans peine le joyeux bordel qui peut régner ici en temps normal. C'est ainsi que Chance entraine l'ex-elfe à sa suite en direction de l'escalier puis des étages. Au terme d'une grimpette que ses jambes jeunes s'infligent sans peine, elle finit par s'arrêter devant une porte et l'ouvrir avant de s'écarter et présenter avec fierté la porte ouverte.

- Et voilà, c'est ici qu'la magie opère ! Après toi.

Et sachant à qui elle a à faire, elle précise à toute fin utile.

- C'était une façon de parler ... il y a 100% pas de magie ici.

"On est que des moldus" se retient t'elle de dire, mais elle comprend bien que sa référence risque de tomber à l'eau une fois encore ...
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Anonymous

Invité



Sam 9 Mar - 21:23


C'est vrai... Ici, tout le monde est humain, il n'y a aucune disparité entre les espérances de vies.

Et notre espérance de vie est en train de raccourcir de beaucoup à mesure qu'elle ne regarde pas la route. C'est dangereux. Il n'y a pas de ceintures de sécurité sur un cheval, il ne fonce pas seul sur les autres chevaux. Cet engin est stupide. Il me fait penser à certains charriots qu'on peut trouver dans les mines. Ceux-là sont dangereux, par contre, ceux-là font des morts parmi les gnomes !

"Je te rassure, je ne recherche pas à me marier. J'abhorre toute forme de soumission et d'emprisonnement."

Ah, mes ailes. Si j'avais pas eu la menace de mes tentacules, peut-être que j'aurais pu les avoir. Non, mauvaise idée.

"Disons que quand on se soumet à un démon ou à une démone, on peut se retrouver affubler des mêmes attributs. Cependant, le pays à payer était trop lourd. J'avais déjà perdu ma liberté deux fois, je n'allais pas me soumettre à une troisième entité."

Mon sourire décrispe mon visage.

"Avec plaisir ! J'aimerais beaucoup les voir. Je te dirai si elles ressemblent à celles que j'aie connues."

Je me demande si elle peut voler avec. De mémoire de moi, je n'ai jamais vu un seul démon se servir de ses ailes pour autre chose que la frime. Les anges, pour leur part, ne s'en privent pas.

Elle parque sa voiture dans un endroit interdit, et je me dis que j'aime beaucoup cette demoiselle. Si nous nous étions croisés sur Faerün, je pense que nous aurions été très bons amis.

L'endroit où elle habite est immense... avant que je comprenne que c'est un genre de dortoir géant, comme dans un monastère, avec plein de chambres, mais en beaucoup moins calme. Je la suis jusqu'à ses appartements et j'évite de grimacer quand je constate à quel point c'est exigus et que nous percevons tout le monde autour de nous. J'ai l'habitude de dormir dans un camp, en forêt, les seuls bruits que j'entends sont les grognements des Hibours. C'est moi où on entend simultanément des gens en train de copuler, d'autres en train d'écouter de la musique, et encore d'autres en train de s'engueuler.

Je dois dire que c'est assez nouveau, ça... Je me sentais presque plus calme dans le véhicule.

"Tu veux qu'on s'organise comment pour dormir ? J'imagine que tu vas avoir besoin que je fasse le guet ?"

De toute façon, je ne pourrais pas fermer l'œil.

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Anonymous

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Lun 11 Mar - 16:02

- Amen

Aura dit Chance pour clore le débat sur les relations amoureuses et les engagements déraisonnables qu'elles demandent visiblement. Quant à ses commentaires sur la gente démoniaque, elle se sent un peu dans l'obligation de protester, au moins pour la forme.

- Hey, j'suis sûre qu'il y a des démons très sympas qui sont pas pire que ... disons des agents d'assurance par exemple.

Ou des propriétaires peu scrupuleux. Comme celui qui par exemple leur loue le taudis dans lequel elle fait entrer Astarion à présent.

- Entres entres !

Insiste t'elle alors qu'ils arrivent dans le salon après avoir fait un petit détour par le minuscule vestibule d'entrée. L'étudiante affiche un regard fier alors qu'elle allume plusieurs lumières (dont une très chouette lampe à lave) pour offrir un éclairage tamisé.

- C'est plutôt chouette non ?

Dit elle avec une certaine once de fierté dans la voix, sans s'apercevoir de la répugnance possible de son invité pour tout ce désordre purement estudiantin.

La suggestion de faire le guet pendant la nuit la fait visiblement rigoler. Au moins elle comprend ce qu'il veut dire par là et répond avec assurance.

- Mais non, pas besoin ! C'est chez moi. Le seul coloc que j'ai pour l'instant est sympa. (d'ailleurs il est sympa mais vaut mieux qu'on parle pas trop fort quand même ... il est genre 3 heures du mat' là ...)

Une perle, même ! Mais Chance n'est pas très objective. Elle est du genre à réussir à s'entendre avec beaucoup de monde, surtout quand ils sont aussi chelous qu'elle.

- Le canapé ca te va ? Je te prête un sac de couchage et oreiller. A moins que t'ais peur des chats ... ? Celui de  Jaden (@Jaden Yuki) est hanté par le fantôme d'un prof mort (ou un truc comme ça, c'est un peu chelou mais t'inquiètes).

Elle fait un geste vague de la main, ayant depuis longtemps accepté les excentricités de ce monde sans beaucoup s'en faire. Il faut dire que c'est plus facile de relativiser les chosses étranges quand on porte une paire de cornes sur le front.

- J'peux t'faire dormir sur un matelas de yoga dans ma chambre sinon.

Pour le coups, Chance ne voit même pas le problème dans sa petite tête de faire dormir un homme plus âgé qu'elle dans la même pièce qu'elle. Elle est du genre, après une soirée, à s'allonger sur le premier canap' ou la première moquette qui passe sans se soucier de qui ou ce qui l'entoure. Elle a même une fois installé un matelas dans une baignoire vide et y a passé la meilleure nuit de sa vie.  Elle attend d'entendre la réponse d'Astarion avant de quitter les lieux en direction de sa chambre.

- J'vais aller chercher ce qu'il te faut !

Et planquer la caisse pleine de pognon qu'elle continuait de se trainer du coups. Elle ne reviendra que quelques instants plus tard, le fameux sac de couchage sous le bras, habillée d'un short gris et d'un débardeur. Elle affiche un grand sourire alors qu'elle a pensé à déployer ses belles et amples ailes démonesques qu'elle déplie à leur maximum une fois entrée de nouveau dans la pièce.

- Mattes ça ! C'est pas de la bombe ces ailes ??

Elle tourne sur elle même et prend des véritables poses de star, manquant de bousculer un bibelot sur une étagère non loin. Mais elle n'en a cure visiblement. Pour une fois qu'elle trouve une personne intéressée par ses appendices dorsaux, elle ne boude pas le plaisir de s'en vanter un peu.
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Anonymous

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Sam 16 Mar - 16:17


Que j'amène quoi ? Je hausse les sourcils, prêt à abdiquer, à lui avouer à quel point je ne comprends rien de ce qu'elle me dit. Non, je dois tenir encore un peu, je peux dormir au chaud et en sécurité, et je pense que cette nuit sera plus que bienvenue. Ce n'est pas tant que mon corps crie grâce, en fait, il n'a jamais été aussi peu sollicité, mais par contre, ma tête est sur le point d'exploser avec toutes ces informations que je suis supposé avoir.

"Je ne sais pas... Je..."

Agent d'assurance ?

"... Les démons sympas existent, mais ça sert toujours un but."

Note à moi-même : me méfier des agents d'assurance désormais, quels que ce soient ces nouveaux démons.

"Oui, c'est très bien."

Donc, pas besoin de faire le guet, comme dans une vraie maison, à ceci près que c'est une maison à plusieurs, et à plusieurs personnes entassées les unes sur les autres.

J'accepte le sac de couchage et l'oreiller. Cela, je connais très bien !

"Oh non, j'aime bien. Je comprends les chats."

Ce sont peut-être même les animaux que je comprends le plus en ce monde.

"...J'ai connu un chat ailé, autrefois. Mais je me suis aussi entiché d'un chat sans poils, je l'aimais bien ce petit gars, je me demande ce qu'il est devenu."

Sincèrement, je ne sais même pas s'il était encore vivant quand je suis parti. Mes souvenirs sont si confus... Elle s'en va avant de revenir peu de temps après.

Je prends le sac de couchage, hésite, avant de l'installer directement par terre, comme ce à quoi je suis habitué. Je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit d'autre que Chance étend ses ailes.

"Cela te donne un charme fou, effectivement ! Tu peux voler avec, ou elles sont juste là pour faire joli ? Note que ce n'est pas un jugement de valeur."

Ouais, elle a vraiment l'air d'une diablesse qui aurait pu gagner n'importe quel contrat d'un simple petit sourire ! Heureusement qu'elle est du bon côté, à savoir du mien.

Quelque chose d'autre m'attire le regard, un mouvement, furtif. Un rat ? Un... ver ? Non. Je me penche pour voir un mouvement dans ce que je repère et que j'identifie comme un bocal à ver. S'il y a quelque temps, j'aurais sauté sur l'occasion pour gagner en puissance, à présent, je sais très bien ce que cela signifie. Non, je ne veux plus être un esclave, plus jamais ! Je me lève brusquement et me saisis du bocal lumineux... qui me brûle les doigts.

Ce n'est que quand il s'écrase au sol et que la chose visqueuse se solidifie à l'air que je me rends compte d'à quel point cela n'a rien d'un bocal à parasites. Je pense que je suis effectivement BEAUCOUP plus fatigué que je ne le pensais mentalement parlant.

"....Oups ?"

Bon, hé bien, je pense qu'il est plus que temps de dormir, à présent !

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Anonymous

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Mer 20 Mar - 16:41

- T'as de la chance d'en connaître j'imagine

Avait commenté la diablesse putative pour clore le sujet entourant les démons et leur fréquentabilité. Et puisqu'ils évoquent les pires rejetons que la création ait jamais portée, il est logique qu'à un moment donné le sujet des chats soit abordé. Elle avait répondu à leur sujet.

- Oh oui, c'est vraiment les pires saletés qu'on puisse imaginer !

On pourrait imaginer les mots durs. Mais l'intonation que prend Chance en parlant de la gente féline transpire au contraire l'amour et la gagaterie. Traiter la malfaisante engeance domestique de "pire saleté qu'on puisse imaginer" semble être un merveilleux compliment dans sa bouche.

- Des chats ailés, on a jamais vu ça dans le coin (et c'est dommage). Par contre les chats sans poils, t'en trouveras chez des éleveurs. Ils sont moches, on dirait une paire de couilles fraichement tondue.

Non pas que sur le principe cette partie de l'anatomie masculine soit plus rebutante qu'une autre, mais avouez que quand même, avoir une tronche de testicule, c'est quand même pas la panacée pour un animal aussi altier et fier qu'un chat.

Le sujet (comme bien d'autres) est oublié quand par la suite Chance revient de sa chambre, porteuse du sac de couchage qu'elle remet sans plus de cérémonie et qu'elle prend le temps de tourner sur elle même et de montrer un peu crânement ses ailes. Même s'il est plus que arraché au forceps, le compliment d'Astarion lui fait avoir un sourire ravi.

- Yeah, pas vrai ? Hâte de voir ce que ca donnera cet été en maillot de bain !

Parce qu'avec la saison froide, elle a pas vraiment eu le temps de les exhiber encore. Mais au delà des aspects esthétiques, Astarion pose une question très pertinente sur l'utilité de ses ailes pour le vol.

- Alors là ...  aucune idée de si je peux vraiment voler avec. Tu crois que j'ai essayé de me jeter du haut d'un balcon pour voir ? Pas folle la guêpe !  

Mais elle admet, mains levées.

- Bon okay j'ai quand même essayé. Au dessus d'un trampoline. J'ai l'impression que ca peut aider à planer quand même. Façon parap...

Trampoline. Parapente. Que des termes sûrement inconnus pour un moyen âgeux et Chance ne s'en rend compte qu'une fois sa phrase déjà bien entamée. Elle grimace et se reprend.

- Je veux dire ... ca me permet de chuter moins vite je crois. Un sortilège de feuille morte, tu piges ?


Elle ignore à quel point elle tape juste en citant un sortilège issu de son manuel des joueurs de Brutasses & Dragons. Elle aurait cité exactement la même chose à Godefroid de Montmirail si il avait été en lieu et place de Astarion. Et pour ce qui est de vraiment voler ... battre des ailes semble demander une énergie folle que Chance, en bonne fainéante, n'a juste pas envie de dépenser. Peut-être qu'un jour elle se motivera à faire de la muscu pour ses ailes et voir un peu ce que ca donne. Mais il est plus probable que l'idée reste intacte dans sa liste des bonnes résolutions de la nouvelle année. Celle qui a de grandes chances d'être totalement oubliée avant même la fin du mois de Janvier. Chance est plus du genre à se faire une liste des mauvaises résolutions juste dans l'espoir de pouvoir au moins cocher une ou deux des lignes au cours de l'année ...

Tout occupée qu'elle est à se concentrer sur un sujet de discussion exceptionnel (c'est à dire elle même), elle ne remarque pas du tout le manège qui entoure la superbe lampe-lave. Elle n'assiste qu'au dénouement fatal de l'échauffouré, catastrophée en entendant le bris de verre et en voyant la cire liquide être aspergée partout.

- Merde ma lampe !

S'esclame t'elle, avant d'immédiatement s'écrier encore.

- Merde le tapis !

Elle regarde la scène avec des yeux incrédules puis regarde Astarion avec incompréhension.

- Pourquoi t'as fait ça ?? C'est pas cool du tout !

Elle pense bien sûr à son chèque de caution ... et puis aux débris de verre partout qu'elle risque de se ramasser dans la plante des pieds, elle qui se promène pieds nus partout. Sans parler des coussinets du chat. Elle soupire, ses épaules s'affaissent. Elle avait pas besoin de ça à 3 heures du matin mais il va bien falloir qu'elle se coltine le rangement de ce drame. Il y a du verre partout. La substance huileuse est étalée partout sur le plancher et l'espèce de cire qui change de densité lors de la chauffe a quant à elle presque instantanément figé dans les poils du tapis ... Autant dire que ca allait être quasiment impossible à ravoir. Il allait falloir en retrouver un d'une manière ou d'une autre (ou trouver un meuble à poser sur la tâche pour faire cache misère).

- Bouges pas ... faut ramasser tout ce merdier ...

Et dans sa tête, il est évident que l'invité allait jouer son rôle dans l'affaire. Rapidement, il se retrouve avec un ramasse poussière et une balayette.

- Pour ramasser le verre

Précise Chance, alors qu'elle même s'arme d'une serpillère et d'un seau pour éponger l'ignoble liquide huileux. Entre le verre et l'huile, la partie du salon où la lampe a été explosée risque de devenir un véritable terrain miné ...


@Astarion Ancunín
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Anonymous

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Ven 22 Mar - 11:49


De la chance ?

"Crois-moi, ça n'a rien d'une bénédiction. Ils te promettent monts et merveilles pour un prix dérisoire pour qu'au final, tu te fasses non seulement piégé par eux, mais avec en prime tous tes compagnons qui te tournent le dos parce qu'ils t'avaient prévenu de ne pas leur faire confiance."

Mais Chance, ici présente, n'en a que l'apparence. Je sais reconnaitre une diablesse quand j'en vois une. Celle-ci n'en a que faire de m'en mettre plein la vue. Même si ses mets sont délicieux, ils n'étaient pas là pour m'appâter. C'est une certitude... Ou alors elle est douée.

Nous parlons de chats et immédiatement, l'ambiance change et j'ai un rire.

"Ces petits princes des lits..."

Je regarde son chat. Ici aussi, ils semblent avoir colonisé les chambres et les cœurs... J'aimerais bien en faire autant dans ce monde-là aussi. Non ! Mauvaise pensée ! Bad moi, bad moi.

Le fait d'avoir des ailes et de ne pas ne serait-ce qu'essayer de voler avec m'étonne. Mais j'ai un sourire en coin quand elle m'avoue que si, elle a déjà essayé. Il me semblait bien. Je ne comprends pas comment, mais ça a été fait. Mon sourire dégage même une dent qui a désespérément perdu de son mordant.

Mais c'est alors que mes certitudes volent en éclat alors que je crois voir un bocal à cerveau, ou quelque chose du genre. Je ne m'attendais pas réellement à ce qu'il soit si chaud au touché, et je le renverse maladroitement. Vivement que je retrouve ma dextérité...

"C'est juste qu'on dirait un..." bon, maintenant, on ne dirait plus grand-chose. "... Dans mon ancienne vie, il fallait détruire ces machins-là."

Fallait-il ? Ou était-ce juste amusant ?

Je n'en ai plus aucune idée.

Mais ce n'est pas amusant, effectivement. Cependant, grand prince, je vais l'aider à ramasser. Mais je ne sais pas comment faire, je n'ai jamais fait le ménage de ma vie, même les taches de sang sur mes vêtements semblaient se retirer toutes seules.

Je prends la balayette et l'étudie sous toutes les coutures avant de comprendre à peu près son fonctionnement. Je ramasse les plus gros bout de verre avec les doigts et ramasse les plus petits avec la brosse, et ça me semble pas mal.

"Du coup, si ce n'était pas un bocal à cerveau, c'était quoi ? Une... lampe ?"

Serait-elle Ilithrid pour avoir des goûts aussi particuliers ? C'est encore pire qu'une diablesse...

"Je te trouverai une autre lampe."

Trouvé, emballé, c'est volé !

"Je pense que je vais avoir besoin de temps pour me débarrasser de mauvais réflexes de mon ancienne vie."

Une fois le tout ramassé, je me sens las, à nouveau. Vais-je seulement m'y faire, un jour ?

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Anonymous

Invité



Sam 4 Mai - 14:42

- Ouais, je vois parfaitement le genre. Comme les gens de la mafia.

Avait répondu Chance d'un ton léger, pour clore le sujet des diables et des contrats moisis qu'ils proposaient.

- Suffit de payer ses dettes et tout va bienq uand on a affaire à eux.

Chance en sait quelque chose. Elle a des bons potes italiens à Lockwood. Ils sont classieurx avec leurs costard Gucci, leurs lunettes noires et leurs belles berlines. Et c'est marrant, ils travaillent tous dans le BTP ou dans des pizzerias. Et ils font pas mal d'horaires de nuit bien sûr. C'est incroyable le nombre de dalles en béton qu'il y a à couler en urgence la nuit dans cette ville quand même.

Et puis l'incident de la lampe arrive. La locataure des lieux râle un peu pour la forme quand il s'agit de nettoyer tout le merdier causé par le bocal explosé. La substance contenue est à la fois huileuse et cireuse. C'est gras, colle, ca prend en masse dans les poils du tapis. Elle se galère vraiment. Mais elle répond à son visiteur quand il s'excuse.

- Pas grave.

Affirme t'elle. Mais le ton est un peu sombre. L'incident la fait chier mais elle est pas du genre à faire des caisses pour si peu.  

- Ouais, c'est juste une lampe. Ca chauffe par le bas, ca fait monter la cire par convection ...

Ouais elle a fait des études, elle connait des mots scientifiques compliqués.

- ... et puis on laisse comme ça. C'est joli, ca bloblotte.

Elle connait des mots moins scientifiques et moins compliqués aussi des fois.

Continuant de frotter par terre, ramassant la substance huileuse à coup de serpillère humide, l'étudiante cornue s'arrête un instant quand Astarion évoque son ancienne vie. Elle grimace un sourire de sympathie.

- T'en fais pas. Ca ira. Tout le monde finit par s'y faire.

Elle hausse les épaules.

- C'est quoi les mauvais réflexes de ton ancienne vie ... ? Manger avec les doigts ? Péter à table ... ? Brûler des sorcières ?

Ouais elle a une vision assez marginale du moyen-âge. Et puis elle se rapelle d'un détail.

- Ah merde c'est vrai t'es un elfe. Comme dans Brutasses & Dragons.

Elle se gratte du coups l'arriere de la tête un instant avant de reprendre.

- J'imagine qu'il faut pas accepter de quête de la part de mystérieux étrangers louches au fond des tavernes et éviter de poignarder les tavergistes pour leur piquer leur caisse.

Dieu merci, ca ne semble pas être l'habitude de Astarion ! Vu que ce soir c'était plutôt elle la tavergiste à la caisse remplie, quand ils se sont rencontrés ...

A contrecoeur, elle finit par retourner au turbin. Il faut encore quelques minutes pour qu'elle déclare avec bonne humeur.

- Et voilà ! Bon ... on va pouvoir se pieuter je crois bien. Essayes de pas faire creuver de peur mon coloc quand il se lèvera demain matin. Il sera sans doutes surpris de voir un mec dormir au milieu du salon. Surtout qu'on a pas trop le droit mais bon, je m'arrangerai ...
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Pizza After Dark (Astarion & Chance)
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