Les entretiens d'embauche avaient toujours été un exercice que Fallon exécrait autant qu'elle l'adorait. Naturellement (trop) exigeante, l'écrasante majorité des personnes qu'elle rencontrait par ce biais avait bien du mal à obtenir sa bénédiction. Et comme si ça ne suffisait pas de passer l'épreuve du recrutement, il fallait évidemment qu'elle se montre relativement exécrable au quotidien, poussant de nombreux candidats à la démission en dépit de l'alléchant salaire qui leur était accordé en fin de mois. Réussir à concilier avec les humeurs de la trentenaire était d'ailleurs bien souvent l'exercice le plus compliqué, et le meilleur ami de celle-ci s'était efforcé de le lui signaler lorsqu'elle s'était plainte du "manque d'envie de travailler" d'une partie de ses employés. Celui-ci, bien placé pour savoir à qui les malheureux pouvaient avoir à faire dans ses mauvais jours, avait tenté d'arrondir les angles à sa manière et de l'inciter à une certaine tolérance — ou plutôt de l'inciter à revoir ses critères à la baisse pour que ceux-ci soient humainement réalisables. D'abord ouvertement de mauvaise foi, il lui avait toutefois fallu admettre (à contrecœur, évidemment) que l'hispanique n'avait pas tout à fait tort dans les arguments qu'il lui avait avancés.
Considérant que la nuit portait conseil, c'était finalement avec l'intention de se montrer un peu plus conciliante qu'à l'accoutumée que la Carrington s'était rendue au bureau ce matin-là. Fidèle à elle-même, elle ne s'était toutefois pas privée de remballer vivement la majorité des candidats en leur trouvant tous leurs défauts de la terre, considérant souvent à la moindre incartade que ceux-ci seraient incapables de remplir le travail qui leur était proposé. Bien que son égocentrisme l'empêche bien souvent de considérer chaque poste de son entreprise comme ayant autant d'importance que les autres, celui de réceptionniste tenait tout particulièrement à coeur la jeune femme. Il s'agissait là, après tout, de l'image même que renverrait l'entreprise, du premier contact que de futurs investisseurs auraient avec celle-ci et il devait naturellement être aussi impeccable que possible. Inenvisageable donc pour quelqu'un doté d'autant de jugements de valeur d'employer une personne trop excentrique, introvertie ou ne collant tout simplement pas aux critères qu'elle considérait comme incontournables. Et ceux-ci étant nombreux, il n'était pas franchement surprenant de la voir congédier à tour de bras ceux venant simplement tenter leur chance.
Après le troisième renvoi de la matinée, la patience de Sam sembla suffisamment entamée que pour le faire intervenir. Compte tenu du fait que le poste prochainement vacant était le sien et qu'il avait promis à son amie de continuer à remplir ses fonctions tant qu'elle ne lui aurait pas trouvé de remplaçant digne de ce nom, le peu de succès de ces entretiens le désolait tout particulièrement. Sachant à qui il avait affaire, celui-ci craignait (à très juste titre) que l'une des raisons de ses refus soit liée à son envie de le voir rester, la rendant encore plus imbuvable qu'elle ne l'aurait été en temps normal. « Combien en reste t-il ? » Se contenta t-elle toutefois de lui demander, ignorant copieusement ses remontrances pourtant totalement justifiées. Avec un soupir las, l'assistant d'un jour jeta un coup d'œil à la tablette qu'il tenait entre ses mains avant de hausser les épaules. « Deux. Et par pitié, Fal, donne leur une vraie chance, à ceux-là. N'oublie pas ce que tu m'as promis. » Avec un roulement d'yeux agacé, elle se prit même pas la peine de lui répondre avant d'esquisser un signe de main lui faisant simplement comprendre d'envoyer la prochaine.
Contre toute attente, la jeune femme la prit de court dès l'instant où elle franchit la porte de son bureau. En plus d'être bien apprêtée et très jolie, il y avait un petit quelque chose qui la distinguait des autres. En dépit de la douceur qu'exprimaient ses traits, une lueur brillant au fond de ses yeux lui intimait qu'il ne fallait pas uniquement s'y fier et c'était une impression qui lui plaisait d'emblée plutôt pas mal. Inhabituellement désarçonnée, il lui fallut quelques secondes pour récupérer suffisamment de contenance que pour reprendre la parole tout en jetant un bref coup d'œil à la fiche se trouvant sur son bureau. « C'est un plaisir de vous accueillir, mademoiselle Yamaoka. » La salua t-elle avec un sourire trahissant une amabilité lui étant rare dans le domaine professionnel, se réinstallant sur sa chaise après avoir désigné celle en face de son bureau d'un mouvement de la main. « Installez vous, je vous prie. » Du coin de l'œil, elle aperçut le semi rictus de son meilleur ami qui s'éclipsa discrètement mais décide de ne pas y prêter attention. « Je vous préviens et m'en excuse de suite, je ne risque pas d'être bien originale dans mes questions si vous êtes une habituée à ce type de ce procédés. » Se réinstallant un peu plus confortablement dans son siège, son regard se fixa dans le sien. Pour une fois, elle prenait de véritables précautions et veillait à ne pas faire fuir la prétendante d'emblée en l'assaillant d'interrogations. « Vous êtes prête à commencer ? »
RIN&FALLON
Rin Yamaoka
▿ Ton univers : Dead By Daylight
▿ Date de naissance : 12/04/1995
▿ Age : 29
▿ Métier : Secrétaire
▿ Quartier : Lockwood Hill
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Invisibilité
▿ Katana brisé
▿ Apparence de l'esprit
▿ Hantise de Yamaoka
▿ Apparence de la Spirit
▿ Pseudo : Nono
▿ Avatar : Bae Suzy
▿ Copyright : Nono
▿ Disponibilités rp : Dispo
▿ Autre(s) compte(s) : Nicolas Brown, Guts Berserker, Satoru Gojô, Hisoka Morow, Charles Lee Ray, Katsuki Bakugo, David Martinez, Askeladd L. A. Castus, Jellal Fernandes, Annie Leonhart, Zabuza Momochi, John Shepard, Chobei Aza, Bouddha S. Gautama, Mash Burnedead & Jill Valentine
▿ Messages : 409
▿ Points : 1719
▿ Date d'inscription : 17/02/2020
▿ Notes :
Jeu 11 Jan - 2:15
Depuis son accident, Rin n'avait pas vraiment beaucoup travaillé. Il faut dire que pendant des mois, elle avait subit des séances de rééducation vu les blessures qu'elle avait eu, mais pas que... Vu que sa mémoire avait presque totalement disparue, elle avait vu des tas de spécialistes, fait de nombreux tests, des exercices pour essayer de lui faire retrouver la mémoire. Rin était même passée par l'hypnose, mais sans résultat. Il demeurait de vague souvenirs de son enfance, de sa famille, mais c'est incomplet. Pour le reste, c'était plus des impressions, mais rien de concret. Ainsi, elle avait du reconstruire sa vie de zéro, ignorant tout d'elle, de ses goûts, de sa vie... Ce n'était pas une chose facile, mais elle n'avait pas eu d'autre choix que d'avancer. Se lamenter sur son sort n'aurait hélas rien changé. Pleurer n'allait pas faire revenir sa mémoire. Heureusement que son ami, à présent son petit ami, David avait été là pour la soutenir et l'aider. Sans lui, tout aurait été bien plus compliqué. Grâce à lui, elle sait qu'avant son accident, elle était serveuse, mais aujourd'hui, elle ne se voyait pas faire ça. Mais que faire ?
En allant voir des agences pour l'emploi, elle avait eu l'occasion de faire plusieurs stages dans des entreprises différentes et des métiers différents pour essayer de trouver sa voie. Sans étude, difficile de réussir à se vendre, mais elle n'était pas du genre à se décourager. Aujourd'hui, elle voulait s'essayer aux entretiens dans l'espoir qu'on lui donne une chance pour avoir un job. C'est l'annonce pour être réceptionniste qui avait attiré son attention. Ceci semblait dans ses cordes. Si elle avait été serveuse, elle devrait pouvoir être capable de pouvoir parler aux clients, de comprendre leurs demandes, de leurs répondre... Ce n'est pas non plus une idiote, elle sait se servir d'un ordinateur et de différents logiciels, elle sait écrire, elle a un bon contact avec les gens... Puis le reste, elle peut apprendre sur le tas, c'est comme ça que ça fonctionne un nouveau boulot, non ? De toute manière, elle n'avait rien à perdre.
Pour son entretien, elle était arrivée en avance pour se présenter à l'accueil. D'autres candidats étaient déjà présent. Est-ce qu'elle devait stresser ? Non, inutile de céder à la panique. Rin patienta jusqu'à ce qu'on l'appelle. Elle remit en place sa jupe et vérifia qu'il n'avait aucun faux plis sur son haut. Une tenue élégante et sérieuse pour l'entretien, histoire de marquer des points, mais aussi parce qu'elle aime la mode.
La demoiselle entra dans le bureau et salua la jeune femme devant lui faire passer l'entretien. "Bonjour Madame Carrington, je vous remercie pour le temps que vous m'accordez," dit-elle avec le sourire avant de s'asseoir quand on lui montra la chaise. Ce n'est pas elle qui a le CV le plus solide, mais son passé explique largement cela, cependant, elle ne voulait pas être privilégié par pitié. Fallon expliqua que les questions n'allaient pas être originales, mais ceci n'était pas du tout un problème pour elle. "Ce n'est pas grave, j'imagine que vous avez des questions types qui vous aident à cerner les candidats." On ne va pas se le cacher, se sont toujours les mêmes questions partout, surement pour établir un profil précis avec les mêmes demandes. "Vous désirez peut-être que je commence pas me présenter ?" demande t'elle, c'était souvent comme ça dans les entretiens. "Comme vous pouvez le voir, mon CV est plutôt maigre... J'ai hélas eu un accident quelques temps après mon arrivée ici. J'ai malheureusement perdu la mémoire. J'ignore presque tout de mon passé et de ce que j'ai pu faire par le passé. Je sais cependant de source sûr que j'ai été serveuse dans un bar de la ville. J'ai subis des mois de rééducation avant de pouvoir retrouver une vie normale. Je me suis rapprochée d'une agence pour l'emploi pour effectuer plusieurs stages, j'ai testé plusieurs domaines, la cuisine, le service, l'administration... Je crois que le travail dans un bureau m'attire plus, en tout cas, le côté administratif. Je sais me servir d'un ordinateur et de plusieurs logiciels. J'ai un bon contact avec les gens, j'écoute, j'analyse et je suis capable de pouvoir renseigner. Disons que j'ai une grande capacité d'apprentissage, donc je n'ai pas peur de devoir me former, je trouve que c'est même un challenge intéressant." Elle espérait que ce qu'elle disait pourrait effacer le vide de son CV. Après tout, ce n'est pas sa faute si elle a tout oublié de sa vie.
Pour quelqu'un d'aussi superficiel que la Carrington, il était évident que la première impression était primordiale. Bon nombre de candidats n'avaient même pas réussi à atteindre l'épreuve proprement dite de l'embauchage à cause du regard critique qu'elle avait pu porter sur une tenue portée qu'elle avait considéré comme étant indigne des valeurs revendiquées par l'entreprise ou pour une simple aura ne lui ayant pas plu. Bien qu'ayant comme intention d'être plus moderne que ne l'avait jadis été son paternel dont elle avait maintes fois critiqué les méthodes employées et critères de sélection en tout genre, les habitudes et l'éducation qu'elle avait reçues de sa part avaient la vie dure.
Une fois n'étant pas coutume, elle n'eut strictement rien à redire de négatif sur la première impression que lui laissa la jeune femme venant tout juste de mettre les pieds dans son bureau. Elégante, visiblement polie et ayant saisi simplement en lisant l'annonce ce qu'elle attendait d'elle ? Fallon était d'ores et déjà conquise, bien qu'elle ne le dévoila pas explicitement. Comparé à ce qu'elle avait vu défiler au cours de ces derniers recrutements, Rin semblait avoir gagné la partie d'avance mais il était hors de question de le lui laisser savoir trop rapidement, d'autant plus qu'il était encore trop tôt que pour considérer que celle-ci ne pouvait plus commettre d'irréparable impair.
« Tout le plaisir est pour moi, Mlle Yamaoka. »
Aussi observatrice que pointilleuse, son regard analysait chacun des gestes de sa recrue potentielle en tentant d'y trouver une potentielle faille mais celle-ci semblait rodée. N'eut-elle pas obtenu la majorité de ses postes par le pistonnage que son nom famille lui prodiguait sans avoir à passer par le schéma classique que suivaient la majorité des gens, la CEO aurait au moins pu se douter que peu de gens décrochaient un travail suite à un tout premier entretien d'embauche et que bon nombre d'entre eux se retrouvaient à courir les opportunités avant de finalement en décrocher une.
« La procédure a effectivement l'inconvénient d'être assez redondante. »
La voir prendre les devants en se présentant sans qu'elle n'ait même besoin de le lui demander fit gagner encore davantage de points à la brune, en dépit du peu de lignes réellement utiles sur son curriculum vitae. Bien que celles-ci n'aient visiblement pas été très probantes, ses expériences dans bon nombre de domaines lui prouvaient également que le travail ne l'effrayait pas et qu'elle possédait plus d'une corde à son arc. Que pouvait t-elle demander de plus ? De plus, bon nombre de candidats avaient une carrière encore moins fournie que la sienne sans posséder un argument aussi valable que le sien pour le justifier.
« Je dois reconnaître que vous m'apparaissez comme étant un véritable couteau suisse, ce qui vous offre d'emblée un avantage considérable supplémentaire. » Commença t-elle en détournant les yeux du papier apporté par ses soins pour les porter de nouveau sur son interlocutrice. « Un simple bout de papier ne signifie pas grand chose. De plus, vous tenir rigueur du manque de régularité quant aux dates affichées sur celui-ci compte tenu de ce qui vous est arrivé serait particulièrement injuste. » Les dernières phrases qu'elle avait prononcées raisonnant encore dans son esprit, la businesswoman ne tarda pas à poursuivre. « Vous n'avez pas tout-à-fait l'expérience mais vous avez visiblement l'éloquence et la prestance. C'est ce qui importe le plus pour un poste tel que celui-là où vous allez être le premier contact entre l'entreprise et tout potentiel client. » Naturellement, il ne pouvait y avoir qu'un "mais" après un tel enchaînement de points positifs émanant de quelqu'un qui n'était globalement pas très doué pour flatter autrui. « Je n'ai aucun doute quant au fait que vous méritiez à minima une période d'essai pour pouvoir faire vos preuves en temps réel. Toutefois, je me dois de vous mettre en garde : le salaire sera toujours particulièrement attrayant mais mes exigences le seront beaucoup moins. Je me fiche que l'argent soit votre première motivation et que vous ne soyez pas un bourreau de travail dévouée corps et âme à l'entreprise mais j'ai besoin de quelqu'un de disponible et de fiable avant toute chose, peu importe les raisons qui vous pousseront à l'être. » S'interrompant un instant, elle ne tarda pas à poursuivre en enchaînant sur le sujet qui s'avérait crucial pour la majorité des gens : l'argent. « Quelles seraient vos prétentions salariales ? »
Dernière édition par Fallon Carrington le Mer 10 Avr - 1:44, édité 1 fois
Rin Yamaoka
▿ Ton univers : Dead By Daylight
▿ Date de naissance : 12/04/1995
▿ Age : 29
▿ Métier : Secrétaire
▿ Quartier : Lockwood Hill
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Invisibilité
▿ Katana brisé
▿ Apparence de l'esprit
▿ Hantise de Yamaoka
▿ Apparence de la Spirit
▿ Pseudo : Nono
▿ Avatar : Bae Suzy
▿ Copyright : Nono
▿ Disponibilités rp : Dispo
▿ Autre(s) compte(s) : Nicolas Brown, Guts Berserker, Satoru Gojô, Hisoka Morow, Charles Lee Ray, Katsuki Bakugo, David Martinez, Askeladd L. A. Castus, Jellal Fernandes, Annie Leonhart, Zabuza Momochi, John Shepard, Chobei Aza, Bouddha S. Gautama, Mash Burnedead & Jill Valentine
▿ Messages : 409
▿ Points : 1719
▿ Date d'inscription : 17/02/2020
▿ Notes :
Dim 10 Mar - 2:02
Les entretiens n'étaient pas particulièrement l'exercice préféré de Rin. Mais en même temps, qui aime ça ? C'est un peu comme se mettre à nu, se vendre ou se prostitué pour avoir un job. Ouais, bon le dernier point est un peu fort, mais en y réfléchissant bien, c'est pas loin de ça. Faut séduire le recruteur par tous les moyens possibles pour être le dernier, celui qui aura le job. On pourrait ajouter, que c'est vraiment de l'hypocrisie pure, qu'on dit ce qu'il veut entendre, toujours dans le but de le séduire. Car soyons honnête, on veut se vendre, pas qu'on nous dire "désolé, vous n'êtes pas à la hauteur, bonne chance pour la suite de vos recherches".
Rin avait mis une tenue qu'elle jugeait pas trop mal, histoire de montrer qu'elle avait une apparence correct et qu'elle prenait cet entretien au sérieux. Parce que si quelqu'un vient un jogging basket, faut croire qu'il n'a rien compris à la vie, sauf qu'il veut devenir prof de sport, il a l'outfit qu'il convient. La demoiselle commença par se présenter, résumant ainsi sa maigre expérience, ajoutant dans son récit le fait qu'elle avait eu un grave accident. Ce n'est pas de la pitié qu'elle désirait, ni attendrir la recruteuse, juste expliquer le trou dans son CV et le fait qu'elle ne sache pas spécialement grand chose de son passé et des expériences qu'elle a pu vivre. Bref, le tour était assez vite fait au final, mais quelque chose de concis était mieux qu'un long discours ennuyeux.
Visiblement, le manque d'expérience, le fait qu'elle ait testé plusieurs choses n'était pas négatif. Au contraire, elle voyait ça comme un atout, une bonne chose pour Rin du coup. L'asiatique n'est pas du genre à avoir peur à mettre la main à la pâte et à travailler. C'est un bosseuse, elle sait ce que c'est de travailler pour gagner sa croute. Au moins, son manque d'expérience ne semblait pas gêner la recruteuse, voilà qui était une bonne chose qui la rassurait un peu.
Naturellement, elle parlait de période d’essai, ce qui semblait tout à fait normal à Rin. Quand on commence un boulot, il faut prouver sa valeur, montrer qu'on est apte. Bien sûr, il faut lui laisser aussi le temps de s'adapter et d'apprendre. En sachant que ce genre de période permet aussi à l'employé de s'assurer que l'entreprise et le poste lui convient. Mme Carrington entrait un peu dans le vif du sujet en disant que le salait était attrayant, mais ses exigences pouvaient être moins sympathique. Rin voyait ou elle voulait en venir. "Je comprends parfaitement. Vous embauchez quelqu'un pour qu'il fasse le travail et de manière correcte et dans les temps. Je trouve ça parfaitement logique. Vous avez besoin de résultat et vos employés doivent vous y aider." Du moment qu'elle n'est pas un tyran ça devrait aller. "Du moment que tout est fait dans le respect, ça me va." Le respect est une chose importante aussi bien pour l'employé que l'employeur et dans les deux sens. "Je pense être fiable et disponible, à moins d'un nouvel accident, mais je n'espère pas !" plaisante t'elle, oui vaut mieux plaisanter de ce qui lui est arrivé. Après, personne ne sait ce que la vie lui réserve.
La question fatidique du salaire tomba. Voilà qui était toujours un peu compliqué de se situer. Elle n'avait pas d'expérience, donc exiger le maximum n'était pas possible. Mais elle ne voulait pas non plus demander le minimum. Ainsi, elle proposa quelque chose de correct entre les deux sans abuser, ni même se dévaloriser. Rester à voir ce que la femme face à elle en pense.
La première impression de la candidate était glorieuse mais, étant d’un naturel méfiant bien que pas aussi paranoïaque que son paternel, lui imposer une période d’essai était presque une obligation. Trop de fois par le passé Fallon s’était t-elle retrouvée à accorder des passe-droits à des proches ou simplement à des personnes qui avaient réussi à lui faire forte impression pour finalement ne récolter à l’arrivée qu’une cuisante déception. Aujourd’hui, les précautions étaient de mise et Rin en faisait, d’une certaine manière, les frais. Rien de bien méchant toutefois : cela n’était après tout que la procédure habituelle dans la plupart des entreprises et cet entretien d’embauche excessivement court et simplifié représentait déjà presque presque une fleur en soit.
Sa personnalité ainsi que la compréhension dont elle faisait preuve quant aux conditions lui étant posées mettaient la Carrington de très bonne humeur — fait suffisamment rare que pour être souligné. Sam n’avait finalement peut-être pas eu tort en lui suggérant ce recrutement : en dépit de l’attachement qu’elle pouvait lui porter, il fallait admettre qu’il n’était pas exactement l’employé modèle. Combien de fois son poste ne s’était t-il pas retrouvé vide après qu’il ait soudainement décidé d’assouvir une fringale soudaine ou autre prétexte tout aussi foireux ? C’était le genre de luxe qu’il n’avait jamais hésité à s’accorder, que ce soit à cause de leur proximité ou simplement parce que se décarcasser au travail n’était pas dans sa nature. Sûrement un mélange des deux.
« Cela ne devrait pas poser de problèmes. »
Théoriquement pas depuis qu’elle avait décidé de faire un effort dans le milieu du travail, en tout cas. Il lui avait rapidement fallu comprendre que dans ce monde où son nom de famille ne l’aiderait pas de la même manière qu’il l’avait toujours fait auparavant, tout était à refaire. Et s’imposer dans un rôle de tyran n’avait jamais fait de bien à personne. C’était à elle de faire connaître le nom des Carrington comme l’avait autrefois fait les générations précédentes en lui offrant simplement le privilège d’être née dans la bonne famille et elle comptait mener à bien cette mission. Le trait d’humour de la jeune femme parvint même à lui arracher un sourire amusé associé d’un léger signe de tête : effectivement, ce n’était pas quelque chose qu’elle lui souhaitait non plus. Le manque à gagner risquerait en prime d’en être bien trop vite assez conséquent, bien que son salaire ne risquait pas de la ruiner compte tenu des prétentions qu’elle lui quémanda.
« Dans ce cas, je pense pouvoir dire que vous êtes engagée. Au moins le temps d’une période d’essai, en tout cas. »
Le peu de questions qu’elle lui avait posées lui suffisaient pour l’instant, n’étant pas du style à se pencher trop longtemps sur les entretiens. Elle préférait juger les gens à l’instinct et en situation réelle et ces prochaines semaines l’aideraient à le faire bien plus que des phrases pré formatées plus ou moins identiques en fonction des candidats.
« Pourriez-vous commencer dès demain ? » Lui demanda t-elle, lançant un bref coup d’œil à l’écran de son ordinateur pour vérifier le planning y étant affiché. « Les entretiens ayant été planifiés sur une planche horaire plus large que celle leur ayant finalement été octroyée, je peux vous proposer de vous faire une rapide visite du siège ainsi que de votre poste ce matin, à condition que vous ayez le temps. » @Rin Yamaoka
RIN&FALLON
Rin Yamaoka
▿ Ton univers : Dead By Daylight
▿ Date de naissance : 12/04/1995
▿ Age : 29
▿ Métier : Secrétaire
▿ Quartier : Lockwood Hill
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Invisibilité
▿ Katana brisé
▿ Apparence de l'esprit
▿ Hantise de Yamaoka
▿ Apparence de la Spirit
▿ Pseudo : Nono
▿ Avatar : Bae Suzy
▿ Copyright : Nono
▿ Disponibilités rp : Dispo
▿ Autre(s) compte(s) : Nicolas Brown, Guts Berserker, Satoru Gojô, Hisoka Morow, Charles Lee Ray, Katsuki Bakugo, David Martinez, Askeladd L. A. Castus, Jellal Fernandes, Annie Leonhart, Zabuza Momochi, John Shepard, Chobei Aza, Bouddha S. Gautama, Mash Burnedead & Jill Valentine
▿ Messages : 409
▿ Points : 1719
▿ Date d'inscription : 17/02/2020
▿ Notes :
Dim 14 Avr - 1:07
En venant ici, Rin ne s'attendait pas à grand chose. Enfin si, potentiellement à trouver un poste. Quoi qu'elle s'attendait à devoir renouveler l'exercice de l'entretien avec plusieurs autres recruteurs de différentes entreprises avant de trouver la bonne qui voudra bien l'embaucher. Mais le destin en avait décidé autrement, Fallon annonçant qu'elle embauchait la Japonaise. Si elle n'aurait pas été capable de se contrôler, elle aurait clairement montré sa surprise, mais elle se tint droite et accueillit la nouvelle avec un sourire reconnaissant. Eh bien, un entretien, un emploi, on peut dire qu'elle a eu de la chance. Pas besoin de chercher ailleurs pour le moment. Certes, elle aura une période d'essai, mais ceci était tout à fait normale et elle n'y voyait pas d'inconvénient. "Je vous remercie pour votre confiance. Puis-je vous demander combien de temps dure la période d’essai ?" demande t'elle. C'est important de le savoir, ça peut être quelques semaines voir plusieurs mois. En tout cas, qu'importe la durée, ça lui ira. C'est utile aussi bien pour l'employeur que l'employé.
Tout s'accélère, Madame Carrington lui demandant si elle pouvait commencer demain. N'ayant rien de prévu, c'était parfait et ça l'arrangeait car elle voulait vraiment commencer cette nouvelle vie et faire autre chose. "Bien sûr, j'en serais ravie !" répond t'elle avec enthousiasme. Mieux encore, elle avait même l'occasion de visiter l'entreprise dés maintenant. Comment refuser ? De toute manière, cette journée était en quelque sorte bloqué par l'entretien, elle n'avait rien de prévu après. C'était une manière de découvrir son environnement et de perdre moins de temps le lendemain avec tout ça pour attaquer le vif du sujet. "Je suis totalement disponible. Je dois vous avouer que la perspective de découvrir l'entreprise dès maintenant me ravi," assure t'elle prête à suivre Fallon pour cette fameuse visite. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est du genre à ne pas faire trainer les choses et ça c'est plutôt appréciable. Pas de long entretien, pas de questions qui ne servent à rien du genre "pouvez vous me donner trois qualités et défauts..." sérieux, quelle idée de demander ça, forcément, si on est pas trop idiot, on va dire ce qui nous arrange et qui colle le plus à l'entreprise et au poste visé. Puis, ça fait très faux cul comme question. Un employé, on le découvrir surtout durant sa période d'essai. Rin fera tout pour ne pas décevoir sa patronne.
« Théoriquement, il s'agirait d'une période d'essai de 90 jours. »
En pratique, la trentenaire savait que bon nombre des personnes qu'elle avait décidé d'engager ne les prestaient pas. Elle ne comptait plus le nombre d'employés qui finissaient par quitter le navire avant même d'être officiellement considérés comme des membres à part de l'entreprise : le salaire était attirant, les promesses d'embauche l'étaient également mais la pratique était toute autre. Pourtant, Sam lui avait fait promettre de faire un effort cette fois-ci et c'était certainement pour cela qu'elle se montrait finalement aussi... avenante. Ses caprices et son égoïsme ne le forceraient cette fois-ci pas à rester à ses côtés envers et contre tout et elle se devait de tenir la promesse qu'elle lui avait faite. Au moins, Rin semblait déjà débuter avec un traitement de faveur ce qui se devrait, en théorie, d'être plutôt positif quant à la suite des événements également à condition qu'elle réussisse à le conserver.
« Je commence à penser que vous êtes un véritable ange tombé du ciel, Mlle Yamaoka. »
Généralement, il s'agissait exactement du type de circonstances qui auraient été nécessaires à lui faire naître bon nombre de suspicions : un profil lisse dont des circonstances quelque peu floues lui donnaient justement l'occasion de ne pas avoir d'expériences précédentes susceptibles de lui donner une assurance certaine dans le milieu du travail, un visage angélique et un engouement qui ne semblait même pas feint... C'était presque trop beau pour être vrai. Pourtant, la CEO chassa cette pensée de son esprit d'un simple signe de la tête, préférant pour l'instant simplement croire être tombée sur la perle rare existant au sein de cette ville plutôt que de commencer à s'imaginer tout un tas de scénarios farfelus qui, quoi qu'il en soit, ne s'approcheraient jamais de la vérité. Que les dieux en soient loués.
« Impeccable. Suivez moi. »
Sans attendre plus longtemps, la Carrington appuya sa jambe plus fermement contre le sol, donnant une impulsion suffisante pour se relever en un geste et quitter le bureau où elle venait juste de recevoir sa potentielle-future-secrétaire. Rapidement, la blonde l'entraîna dans une visite du propriétaire en bonnes et dues formes, s'attardant davantage sur les endroits présentant une véritable utilité pour le rôle que la jeune femme serait appelée à occuper avant de finalement s'arrêter au niveau de l'accueil où son futur bureau l'attendait.
« Notre employé actuel... souhaite explorer d'autres possibilités. »
Il lui fallut ravaler un sourire sardonique à cette pensée : en connaissant Sam, il y avait surtout de fortes possibilités pour qu'il finisse par atterrir chez elle après avoir abandonné sa dernière lubie plutôt qu'il ne trouve réellement un poste susceptible de le happer véritablement. Toutefois, elle s'accorda le temps de maugréer mentalement à son sujet et vis-à-vis du véritable champ de bataille qu'il lui avait visiblement laissé sur les bras.
« Ne faites pas attention au désordre, tout sera évidemment débarrassé avant que vous ne commenciez. » Essayant de ravaler l'amertume qui menaçait de poindre dans sa voix, ses yeux délaissèrent le foutoir présent sur le bureau pour se poser à nouveau sur le visage de sa nouvelle employée. « Concernant les horaires, ils sont relativement classiques. Généralement, vous débuterez aux alentours de 8h30 pour terminer vers 17h30 mais étant donné que notre but est tout de même de s'adapter à la modernité qui nous est offerte, ceux-ci sont tout de même assez aisément adaptables. Je ne compte pas vous courir après pour m'assurer que vous êtes présente à l'heure ou que vous ne vous êtes pas accordée un demi-jour de repos supplémentaire tant que la charge de travail est réalisée en temps et en heures. La seule chose qui m'intéresse sont les résultats, pas les moyens de les obtenir. »
RIN&FALLON
Rin Yamaoka
▿ Ton univers : Dead By Daylight
▿ Date de naissance : 12/04/1995
▿ Age : 29
▿ Métier : Secrétaire
▿ Quartier : Lockwood Hill
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Invisibilité
▿ Katana brisé
▿ Apparence de l'esprit
▿ Hantise de Yamaoka
▿ Apparence de la Spirit
▿ Pseudo : Nono
▿ Avatar : Bae Suzy
▿ Copyright : Nono
▿ Disponibilités rp : Dispo
▿ Autre(s) compte(s) : Nicolas Brown, Guts Berserker, Satoru Gojô, Hisoka Morow, Charles Lee Ray, Katsuki Bakugo, David Martinez, Askeladd L. A. Castus, Jellal Fernandes, Annie Leonhart, Zabuza Momochi, John Shepard, Chobei Aza, Bouddha S. Gautama, Mash Burnedead & Jill Valentine
▿ Messages : 409
▿ Points : 1719
▿ Date d'inscription : 17/02/2020
▿ Notes :
Lun 30 Sep - 22:02
Une période de 90 jours d'essai, ça semblait convenable, trois mois c'est ce qui était assez courant la plupart du temps. Rin peut bien réussir à se faire accepter durant cette période. Le temps d'apprendre, s'adapter et de devenir compétente ça devrait le faire. La Japonaise n'est pas bête, elle peut le faire, ce n'est pas un emploi qui va lui faire peur. De là à penser qu'elle est un ange tombé du ciel, peut-être pas, mais elle se contente de sourire. Au moins, elle veut travailler et qu'on lui donne une chance, c'est déjà pas mal. Surtout qu'elle n'est pas spécialement regardante et difficile, elle prendra ce qu'elle trouve en premier. Bosser ici ne semblait pas désagréable.
L'heure de visiter les lieux était arrivée. Une sorte de petite avant première. Ainsi, elle suit Fallon pour faire le tour de l'entreprise du moins, les parties essentielles, elle finira par connaitre le reste une fois qu'elle y sera. La personne responsable de l'accueil avait donc décidé de voir d'autres horizons. Difficile de lui en vouloir, tout le monde est libre de changer de fois si le besoin s'en fait sentir. Pour l'heure, Rin avait besoin d'un travail, alors elle n'allait pas faire la difficile. Dans quelques années, peut-être qu'elle aura d'autres envies, qu'elle voudra elle aussi faire autre chose et casser une potentielle routine. Si c'est possible, elle aimerait ouvrir une sorte de dojo pour apprendre l'art du sabre aux gens. Un mix entre dojo est temple, un atmosphère très japonnais, calme et reposant. Pour ça, faut avoir de l'argent et le meilleur moyen d'en gagner ça reste de travailler.
Le désordre apparent sur le bureau ne la dérange pas. Ce n'était pas si catastrophique que ça. Un sourire avec un petit geste de la tête pour indiquer que ça ne la dérangeait pas du tout. La suite l'intéresse, les horaires de ce boulot. C'est classique, des horaires de bureau comme on peut en voir un peu partout. Ceci lui convient et le fait que ça finisse pas trop tard lui laissera le temps de rejoindre David à la salle de sport pour potentiellement l'aider s'il a besoin et même s'entrainer pour rester en forme. Fallon ne semblait pas fermée et stricte sur les horaires du moment que le travail était fait. Ceci semblait logique et elle était clairement d'accord sur ce point là. "Ceci me convient et je comprends très bien votre façon de fonctionner. Je trouve ça normal que le travail doit être fait et qu'on ne puisse pas se permettre de partir plus tôt si ce n'est pas terminée. Ce n'est peut-être pas aussi logique pour les occidentaux que pour moi qui suit japonaise. Vous savez, d'où je viens, nous sommes très rigoureux et travailleur." Les Japonais travaillent plus qu'ils ne se reposent c'est un fait. Même si ça fait maintenant un moment qu'elle n'est plus dans son pays et que sa mémoire est toujours effacée, elle se souvient des choses générales qui ne la concernent pas directement. Il lui semble avoir un souvenir d'elle travaillant dans un restaurant quand elle était ado pour aider ses parents, mais ça reste plus. Du coup, elle sait qu'elle est motivée et travailleuse. "Les jours de travail son du lundi au vendredi où y a t'il des samedi travaillés ?" demande t'elle à tout hasard. Ceci ne la dérange pas s'il faut travailler parfois le samedi.
« Vous êtes pragmatique, Rin. C’est une qualité que j’affectionne tout particulièrement et compte tenu du profil qu’il me semble déceler chez vous, je n’ai aucun doute que vous saurez y faire ici. »
Finalement, peut-être que tout cela ne serait pas si négatif. Peut-être que cette jeune femme en particulier réussirait à faire changer l’avis habituellement borné de la CEO quant au départ de Sam. Objectivement, ce dernier ne gagnait d’ailleurs ses faveurs que grâce à l’amitié les unissant, sa qualité de travailleur laissant bien souvent à désirer. Plutôt deux fois qu’une, la Carrington s’était retrouvée à penser qu’elle le payait à ne rien faire d’autre que la divertir bien que son potentiel sympathie suffisait parfois à arrondir les angles là où elle n’aurait fait que de les aiguiser davantage. Récupérer un véritable employé en tant que tel qui ne risquait pas d’oublier de rendre un travail confié dans les temps et ne se contenterait pas de lui faire les yeux doux pour ne pas être sanctionné de ses manquements serait un avantage appréciable.
« L’important, à mes yeux, est de ne jamais perdre de vue ce qui vous motive réellement. C’est ce qui fera ultimement la différence entre quelqu’un qui se contente de passer le temps en prenant ce qui vient et quelqu’un qui marque les esprits. »
Un discours pompeux au point d’en être presque prétentieux mais qui représentait parfaitement sa façon d’appréhender le monde et de mener sa propre vie. Là où beaucoup, pour ne pas dire la majorité, des individus se contentait de trouver un travail dans le but de gagner suffisamment d’argent que pour mener une vie approximativement confortable, Fallon, elle, dédiait sa vie à son entreprise. C’était là l’éducation que son père lui avait transmise qui pouvait parfois s’apparenter à un véritable lavage de cerveau en bonnes et dues formes. Ajustant légèrement sa chemise en soie, la trentenaire poursuivit, son ton devenant plus incisif à l’évocation des horaires.
« C’est un principe que je défends fermement : la flexibilité est appréciée mais l’engagement est primordial. » Et, naturellement, entendre parler de la philosophique typiquement asiatique ne pouvait que la conforter dans cette idée de lui accorder d’ores et déjà une certaine aisance. Qualifier cela de confiance aussi tôt dans leur collaboration serait peut-être un peu présomptueux, mais elle était indéniablement sur la bonne voie. « Les horaires de bureau s’étendent généralement du lundi au vendredi, effectivement. Il arrive quelquefois que des heures soient nécessaires le samedi, selon les besoins et l’affluence mais cela relève davantage de l’exception que de la règle. » Admit t-elle tout en observant attentivement la réaction de Rin à chacune des informations distribuées, estimant que chaque détail et micro réaction pouvait être un indicateur concernant sa personnalité. (Mal)chance pour beaucoup, Fallon avait l’œil pour discerner la vraie nature des gens – et avoir affaire à une nouvelle personne avait toujours un côté un peu excitant.
Celle-ci serait-elle capable de s’adapter à l’environnement offert par la société tout en restant fidèle à ses propres valeurs et principes ? C’était quelque chose que l’une comme l’autre ne tarderaient pas à découvrir. « Vous semblez être consciente de ce que vous attendez et de ce que vous êtes capable d’offrir et c’est quelque chose que j’apprécie. J’ose pouvoir me vanter de vous proposer un environnement où vous pourrez autant apprendre que contribuer de manière significative en apportant votre propre pierre à l’édifice. Si vous voulez mon avis, je n’ai aucun doute que vous saurez vous imposer avec grâce et efficacité. » Estimant désormais avoir fait le tour de ce qui était primordial à savoir, elle lança finalement un coup d’œil à sa montre avant de plonger une ultime fois son regard dans celui de sa nouvelle employée. « Dans ce cas, hormis si vous avez d’autres questions… je pense que tout est bon et que je peux officiellement vous libérer pour aujourd’hui. Il serait dommage de trop vous user avant même votre première journée officielle… » Rajouta-elle avec une pointe d’humour, quoi que pouvant aisément être perçu comme un peu piquant mais qui lui était caractéristique.
RIN&FALLON
Contenu sponsorisé
métro, boulot, dodo (ft. Rin)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum