C'était une aventure comme une autre, vraiment. J'étais tranquillement à bord du TARDIS, navigant à travers le temps et l'espace, du moins autant que je le pouvais ici, sur l’île, quand tout à coup, une secousse traversa le vaisseau. Une perturbation dans le vortex du temps, quelque chose d'inattendu et de puissant.
« Ok, qu'est-ce qui se passe ? » demandai-je au TARDIS, m'efforçant de stabiliser les commandes. Les lumières clignotaient frénétiquement, le sol tremblait sous mes pieds, et je savais que j'étais en plein cœur d'une situation des plus délicates.
Puis, il y eut cette lumière éblouissante, et je me sentis aspiré hors du TARDIS, emporté par une force invisible et irrésistible. Je tentai de résister, de m'accrocher à quelque chose, mais c'était peine perdue. La minute d'après, je me retrouvai dans ce tunnel sombre et sinistre, sans aucune trace du TARDIS. « Génial, Docteur, vraiment du beau travail, » me dis-je à moi-même, l'ironie de la situation ne m'échappant pas.
Je sortis ma lampe torche et je commençai à explorer, tentant de comprendre où je me trouvais et comment je pouvais retourner à mon cher TARDIS. Et bien sûr, j'essayais d'éviter les monstres qui, j'en étais certain, rôdaient dans les ombres.
Alors oui, je m'étais retrouvé là, à cause d'une perturbation dans le vortex du temps, seul et perdu. Mais ce n'était pas la première fois, et ça ne serait certainement pas la dernière. Moi, le Docteur, je pouvais toujours trouver toujours un moyen de m'en sortir. Toujours.
J'avançais précautionneusement dans le tunnel, ma lampe torche à la main, illuminant les ténèbres devant moi. Le silence était presque assourdissant, interrompu seulement par le son de mes propres pas. Je savais que j'étais loin de chez moi, dans un lieu inconnu et potentiellement dangereux.
« Hmm, intéressant,» murmurais-je à moi-même, tentant de rester calme et concentré. « il doit y avoir une sortie quelque part ici, il faut juste la trouver.»
Je scrutais les murs du tunnel, cherchant des indices ou des signes qui pourraient m'aider à trouver mon chemin. Je savais que la discrétion était essentielle; les monstres dont on m'avait parlé étaient probablement à l'affût, prêts à attaquer au moindre bruit. Je pris une profonde inspiration, essayant de calmer mes nerfs. « Allez, Docteur, tu as été dans des situations bien pires que celle-ci.» Je continuais à avancer, lentement mais sûrement, me faufilant à travers le labyrinthe de tunnels. Chaque ombre semblait bouger, chaque son me faisait sursauter. Je savais que je ne pouvais pas me permettre de paniquer. À un moment donné, je m'arrêtais, tendant l'oreille. J'entendais des bruits étranges, des grondements sourds venant de plus loin dans le tunnel. Mes cœurs battaient la chamade, mais je savais que je devais rester calme.
« Okay, Docteur, réfléchis… Si tu étais une sortie, tu serais où?» Je pris la décision de suivre mon intuition, tournant à gauche à la prochaine intersection. Je marchais pendant ce qui semblait être des heures, chaque pas me rapprochant, je l'espérais, de la sortie.
Le tunnel était plongé dans une obscurité presque totale, avec seulement le faible faisceau de ma lampe torche pour percer les ténèbres. Les parois étaient humides et rugueuses au toucher, et l'air était lourd et étouffant. On pouvait presque sentir le poids des siècles, peut-être même des millénaires, qui pesaient sur ce lieu oublié du temps.
À chaque pas que je faisais, les échos résonnaient de manière inquiétante, transformant nos mouvements en une cacophonie discordante. Le silence n'était jamais complet; il était toujours brisé par des craquements, des grondements sourds et des sifflements qui semblaient venir de partout et nulle part à la fois.
Je pouvais sentir les monstres, leur présence presque palpable dans l'air. Ils étaient là, cachés dans les ombres, nous observant de leurs yeux invisibles. Je pouvais presque entendre leur respiration, lente et régulière, un rappel constant du danger qui nous guettait.
Les ombres dansaient sur les murs, créant des formes étranges et menaçantes qui semblaient nous suivre à chaque tournant. Les frontières entre la réalité et l'imagination commençaient à s'estomper, rendant chaque bruit étrange et chaque mouvement dans l'ombre d'autant plus terrifiant. Le sentiment d'urgence était palpable. Je savais que je devais avancer, trouver la sortie avant que les monstres ne décident de sortir de leur cachette. Mais en même temps, il y avait cette peur primitive, cette intuition me disant de rester caché, de ne pas attirer l'attention.
Ah, quel retournement de situation ! En continuant mon périple dans les entrailles de ce tunnel obscur et inquiétant, j'entendis des voix. Des voix familières, même. Je m'arrêtai net, tendant l'oreille. « Est-ce possible ?» pensais-je. Et là, au détour d'un couloir étroit, la lumière de ma lampe torche révéla trois silhouettes.
« Tali ?» m'exclamais-je, à moitié dans l'incrédulité, à moitié dans la joie. « Tali Zorah nar Rayya, est-ce bien toi ?» Tali ! L'une de mes amies les plus chères. Un soulagement immense m'envahit, mais il fut rapidement remplacé par la confusion la plus totale lorsque je posai les yeux sur les deux autres personnes à ses côtés.
« Non, ça ne se peut pas… » murmurai-je en me frottant les yeux, comme pour m'assurer que je ne rêvais pas. Deux hommes, qui me ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Heureusement que nous n’avions pas les mêmes costumes ni les mêmes allures !
« Oh, attendez une minute… » m'arrêtai-je net, les détaillant plus attentivement. « Vous n'êtes pas... Je veux dire, vous me ressemblez, mais vous n'êtes pas... moi. »
« Il y a toujours dans le bonheur, même des meilleures gens, un peu d'insolence aimable qui défie les autres d'en faire autant. »
Il n’y a personne autour de toi ni aucune source de lumière pour te situer, mais le pire, c’est que tu ne te rappelles pas comment t'es arrivé ici. Tu tends l’oreille, mais le silence te répond et c’est oppressant et c'est familier, comme si tu étais coincé dans l'un de tes cauchemars. Alors, tu fermes les yeux avec force pour espérer te réveiller avant que le décor ne change pour les profondeurs d’une rivière… parce que tu le connais bien celui-là et tu sens monter l’angoisse, quand soudain, un grognement retentit et brise ta bulle. Tu rouvres les yeux et tu deviens alors conscient de ton propre corps, du poids présent sur tes épaules et dans ta main droite : une lampe torche, que tu allumes aussitôt. Que la lumière soit ! “Et la lumière fut.” Tu murmures avec ironie, toujours confus, mais tout de même prudent.
Tu portes ton costume-cravate et ta veste n’est même pas froissée, comme si tu étais sur le chemin du boulot avant d’atterrir ici. T’as dû sacrément dévier de ton chemin pour te retrouver coincé là ! Mais alors, où serait ta voiture ? Si c’est un accident, tu pourrais souffrir d’une commotion et ça justifierait la confusion, mais pas le reste. Tu éclaires autour de toi et c’est lugubre, mais c’est un endroit fermé et étendu, comme… un tunnel ? Tu t’approches d’un mur et tu choisis une direction au hasard, mais au bout de quelques pas, des échos inquiétants te parviennent.. Il y a comme des bruits de frottement sur le sol, puis à nouveau un grognement et lorsqu’une sorte de claquement retentit devant toi, c’en est trop ! Ton instinct te hurle de faire demi-tour et t’éloigner de ce que ton esprit imagine être des créatures, plus que des animaux. Tu n’as pas encore tout vu de cette fichue ville, mais ça ne saurait tarder à ce rythme. “Tant d’efforts, pour finir bouffé par un chien radioactif ou un foutu zombie…” Et personne pour en témoigner, qui plus est.
Tu vas te perdre et mourir seul ici, de façon aussi minable que ta pauvre existence – et tu ne peux réfréner ces pensées négatives alors que tu poursuis ta route, sans le moindre signe d’une sortie : pas de courant d’air, ni de lumière hormis la tienne, mais tu ne t’arrêtes pas et tant pis si les bruits derrière toi semblent se rapprocher. Tu essaies de les ignorer en fredonnant un air pour te distraire et ça marche, au point que tu n’entendes pas les chuchotements vers lesquels tu avances. Ainsi, tu provoques la stupeur d’une femme quand ta lumière l’aveugle et la tienne au passage, même si tu ne fais que sursauter à la vue des deux individus. Tu es surtout soulagé de voir d’autres gens, un sentiment bien rare venant de toi. “Enfin..! Est-ce qu’on peut me dire où je suis ?!” Demandes-tu à voix basse, mais sur un ton des plus irrité, puis, tu diriges ta lampe vers l’homme tout de noir vêtu. Et là… tu as une impression de déjà-vu, mais ses lunettes sombres t’intriguent en premier. “On n’y voit déjà rien ici, mais alors pour vous… Attendez-” Plus tu l’observes et plus ton esprit divague, parce que tu penses voir quelque chose qui est impossible. C’est assez perturbant et tu n’oses même pas le relever à haute voix.
De toute façon, une autre voix s’exclame près de vous et tu pointes ta torche en sa direction par pur réflexe. Tu pensais que plus rien ne pouvait te choquer, mais te voilà bouche-bée devant la nouvelle personne qui vous rejoint. L’homme et la brunette semblent se connaître, mais ce n’est pas vraiment ce qui t’interpelle hein et à juste titre : tu as l’impression de te voir dans un miroir, mais avec dix ans de moins ! Au grand minimum. Tu aurais traversé une faille temporelle ?! “Alors ça, ce n’est pas normal.” Comme une illumination, tu reviens sur l’homme aux cheveux rouges et tu réalises. Ce qui est presque rassurant, c’est qu’ils ont l’air tout aussi interloqués, ce qui rend votre situation plus réelle qu’elle ne devrait l’être. Tu réponds au plus jeune d’entre vous (physiquement, du moins) en gardant ta lampe pointée vers le plus excentrique. “Je ne sais pas si je suis vous et si vous êtes moi, mais vous là-bas, n’êtes certainement pas nous. Alors qui êtes-vous ?!” Cette fois tu t’adresses à tout le monde, la jeune femme y compris et ton agressivité reflète seulement ta détresse. C’est cet endroit qui, ajouté au reste, ne fait pas bon mélange pour toi. Après tout, vous n’êtes pas les seuls à rôder dans les parages et c'est bien ce qui t'inquiète.
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Sam 11 Nov 2023 - 22:16
@Doctor Ten, @Alec Hardy & @Tali ZorahL'obscurité était mon élément, un allié fiable dans les plus folles escapades, mais ce tunnel, c'était autre chose. Une sorte de piège temporel, une plaisanterie cosmique qui avait réuni une galerie de personnages aussi déconcertants qu'éclectiques. Moi, Crowley, d'habitude si prompt à l'ironie et à la dérision, je me retrouvais là, face à des sosies improbables et une guerrière quarian. Un tableau digne d'une œuvre de science-fiction, sauf que c'était ma réalité, aussi tordue qu'elle soit.
Je me tenais là, dans une posture nonchalante, une main dans la poche de mon pantalon impeccablement repassé, l'autre tenant négligemment ma paire de lunettes de soleil que j'avais enlevée pour mieux observer la scène. Mon regard serpentait de l'un à l'autre, esquissant un sourire amusé à la remarque d'Alec, puis je répondis avec ce ton traînant, propre aux démons qui ont tout vu, tout entendu et tout vécu : « Je pourrais vous poser la même question, mais où serait l'amusement là-dedans, n'est-ce pas ?»
Je balançais les lunettes entre mes doigts, avant de reprendre, « Je suis Crowley. Juste Crowley. Et je suppose que ce n'est pas le moment de faire des commentaires sur la ressemblance frappante entre nous trois, hein ?» Mon regard glissa vers Tali, « Quant à vous, Tali Zorah, je dois dire que votre réputation vous précède, même dans les cercles infernaux. » Il me semblait bien reconnaître Tali comme une guerrière quarian, membre de la flotte nomade, connue pour son expertise technique et ses compétences en combat. Allez savoir d’où je tenais ça, il fallait croire que la lune rouge n’avait en rien altéré mes capacités de connaissances.
Je me déplaçai avec une grâce feinte, m'approchant de chacun, la lumière de ma propre lampe de poche se mêlant à la leur, créant un ballet d'ombres sur les murs du tunnel. « Si on est coincé dans une farce temporelle, je présume qu'on devrait chercher une sortie ensemble. A moins que vous ne préfériez discuter de nos tenues vestimentaires ?» Il allait de soi que j’étais celui qui avait le plus de goût et le meilleur standing, évidemment. La lumière révélait mon sourire sardonique, et mes yeux pétillaient d'une malice non dissimulée.
Je levai les yeux au ciel, faisant mine de réfléchir, « Ou peut-être que l'un de vous a un plan pour nous sortir de ce pétrin ? » Je laissai la question en suspens, observant le Docteur et Alec, attendant leur réaction avec un mélange d'intérêt et d'amusement. « Après tout, on dirait que nous avons tous une certaine expérience avec les situations... hors du commun.»
Je m'adossai contre le mur frais et humide du tunnel, croisant les bras. « Alors, messieurs, et dame, » je hochai la tête vers Tali, « on fait quoi maintenant ? On suit le chemin classique de l'union fait la force, ou bien on attend ici que les monstres viennent nous chercher ? Je vote pour la première option, évidemment. Trop ennuyeux de rester planté là. »
Je m'étais amusé à les taquiner, mais une partie de moi était légèrement inquiète. Ce n'était pas commun, même pour un démon de mon envergure, de se retrouver dans une situation si étrange et potentiellement dangereuse. Mais l'habitude de l'éternité m'avait appris une chose : on trouve toujours une sortie, même des endroits les plus sombres. Et avec ce groupe si... unique, les possibilités semblaient presque infinies.
Je m'adossai contre la paroi rugueuse du tunnel, un léger rictus aux lèvres. La confusion régnait, et la tension était palpable dans l'air humide et confiné de notre prison de circonstance. Alec, avec son costume-cravate d'un autre temps et sa cravate impeccable, dénotait dans ce décor lugubre. Son dernier commentaire, mélange de détresse et d'agressivité, avait ce ton acide que j'appréciais tant. « Qui suis-je ?» répétai-je, la voix empreinte d'une amusement feint. « Eh bien, Alec, je suis le serpent du jardin, l'instigateur des mauvaises décisions, le facilitateur des caprices. En d'autres termes, je suis un démon. Et vous, vous êtes...?»
Ma question était rhétorique, bien sûr. Sa présence ici était aussi déplacée que la mienne, peut-être même plus. Je marchai lentement autour du petit groupe, ma lampe torche dessinant des ombres grotesques sur les murs. « Mais laissons de côté les titres et les rôles pour l'instant. Nous avons un problème plus pressant.» Mon regard se posa sur chacun d'eux, « Nous sommes tous des étrangers dans ce tunnel, des ombres parmi les ombres. Et, à moins que vous ne vouliez rester ici éternellement, je suggère que nous mettions de côté nos différences et que nous trouvions une sortie. »
Mon ton était sérieux, mais mes yeux brillaient d'une malice à peine contenue. Après tout, quoi de plus amusant qu'une situation désespérée pour tester les limites des mortels et des immortels ? Aziraphale m'aurait sans doute lancé un regard noir, mais moi, je m'amusais plutôt bien jusqu'à présent.
Il y a toute une pléthore d’idées et de possibilités qui traversent l’esprit de la jeune quarienne, alors exaltée par cette situation cocasse, mais non moins excitante, dans laquelle elle s’est retrouvée piégée au même titre que ses compagnons d’infortune. Ces lieux sombres, lugubres et possiblement hostiles, ont réveillé de vieilles émotions qu’elle ne pensait plus pouvoir ressentir, plus depuis que son champ d’action s’arrêtait au périmètre d’une seule île. Souvenirs d’une autre vie et voilà qu’à nouveau, elle se sent exploratrice en un lieu nouveau, même si elle déplore le manque de luminosité. Elle devrait prendre peur et être aussi affolée que ce pauvre homme en costume trois pièces, mais elle est bien plus fascinée qu’inquiète. “Docteur ?! Quel soulagement de te voir ici !” Ni une ni deux, elle se précipite sur son ami pour le saluer d’une étreinte joviale, de quoi se rassurer malgré tout. “Je suppose que le TARDIS est égaré ?” Qu’elle murmure avant de lâcher prise.
C’est ensuite qu’elle remarque les visages des deux autres hommes, éclairés de toutes parts et sous la remarque de son ami, alors qu’elle était absorbée par ses pensées jusque-là. L’attitude du barbu la crispe et la tension monte en elle, mais les mots de ce Crowley ont tôt fait de la calmer. “Ah oui ? J-je n’ai rien fait de si grandiose pourtant… mais, attendez, vous savez qui je suis ? Je suis désolée, mais je ne crois pas vous connaître..” Dit-elle, alors embarrassée bien que touchée par la flatterie. Qui est-il pour connaître sa réputation ? Il faudrait qu’il ait connaissance du futur, un peu comme le Docteur vers qui elle se tourne d’ailleurs, pour lire son visage. Elle se sent perdue au milieu des trois hommes, pourtant, le fait qu’ils se trouvent tous piégés ici en même temps ne ressemble pas à une coïncidence. Et c’est assez extraordinaire pour lui donner goût à cette nouvelle aventure, qu’elle ne pourra conter que s’ils parviennent à réchapper de ce labyrinthe.
“Je vote pour l’union aussi.” Dit-elle en levant la main et en s’approchant du barbu. Celui-ci semble toujours tendu et surtout braqué sur ce cher Crowley, qui hormis son extravagance captivante, ne lui inspire rien de mauvais. Alors, elle pose sa main sur la lampe de l’homme avec douceur, pour lui montrer son empathie et tenter de le convaincre de leur accorder sa confiance, au moins pour l’instant. La révélation de Crowley sur son identité ne la frappe pas tout de suite, mais elle se souvient avoir téléchargé des textes culturels sur l’humanité il y a plusieurs années, et l’histoire du jardin d’Eden lui revient en mémoire. “Oh, vos yeux ! J’ai pensé que vous étiez de race reptilienne, mais j’étais loin d'imaginer l'existence des démons. Vous êtes le serpent qui a tenté Eve ?” Ceci dit, ce n’est ni le moment, ni le lieu pour s’extasier d’une telle rencontre. Ils n’ont toujours pas avancé et le fait que leurs voix n'aient encore attiré aucun monstre vers eux, tient du miracle. “A moins que nous soyons sous la terre, dans une galerie souterraine de l’île, je soupçonne l'apparition d’une faille.” Tali baisse donc d’un ton lorsqu’elle reprend la parole.
C'est en se servant des différentes lumières qu'elle bidouille son gantelet tech ensuite. Elle est bien forcée de s’éclairer par procuration, étant la seule à ne pas avoir de lampe. Elle a fouillé toutes ses poches, mais rien ! Elle pourra au moins compter sur l’assistance du Docteur, mais elle doute que les autres voudront partir de leurs côtés. Se séparer serait la pire idée, c’est pourquoi elle tient à ce que la cohésion demeure au sein du groupe. Comme elle s’y attendait, les scans de son omnitech ne lui révèlent rien de plus qu’ils ne savent déjà. “Ça ne m’est pas familier, malgré les nombreuses planètes que j’ai pu explorer. Mais j’ai déjà rencontré des créatures qui vivaient dans l’obscurité la plus totale, et je pense que la lumière nous sera salvatrice, si jamais on devait en attirer quelques-uns… Il suffira de viser les yeux, pour peu qu’ils en aient.” Sur ces mots, elle revient auprès du Docteur pour lui presser le bras, comme une forme d’encouragement avant de s’engager la première vers l’inconnu.
Lorsqu’elle se retourne après quelques mètres, elle a l’impression d’assister à une étrange réunion de famille maintenant qu’elle a un regard d’ensemble. C’est impressionnant et difficile de dissocier le semblant de la vérité, car son esprit croirait voir des frères, avec leurs forces et leurs différences, et leurs petits caractères. “Vous feriez un beau portrait de famille.” Mais trêve de plaisanteries. “Alors, vous me suivez les garçons ?” Elle ouvre la marche pour l’instant, mais si une bonne âme veut la remplacer, elle ne se fera pas prier. Sa témérité a des limites, surtout sans lumière.
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Dernière édition par Tali Zorah le Jeu 21 Déc 2023 - 20:22, édité 1 fois
Doctor Ten
▿ Ton univers : Doctor Who
▿ Date de naissance : 05/02/1984
▿ Age : 40
▿ Métier : technicien de maintenance, spécialisé en électronique et en informatique
Certaines aventures étaient comme les autres, et d’autres étaient particulièrement intrigantes… Me retrouver ici, avec des sosies qui n’étaient pas des régénérations de moi-même, cela aurait pu vite tourner à la catastrophe ou, au moins, à un capharnaüm sans nom. « Honnêtement, je n’ai pas compris ce qu’a fait le TARDIS. J’imagine qu’il fallait qu’on soit là où on est… »
Avec mon tournevis sonique pour illuminer les parois sombres et humides de ce tunnel, j’avais comme un frisson d’excitation qui me parcourait l’échine chaque fois que je pressentais un mystère à résoudre ou des êtres à sauver.
Je m'adressai à mes compagnons d'un ton assuré, malgré la situation pour le moins... inhabituelle. « Bien, nous avons visiblement été réunis ici pour une raison. Il n'y a pas de coïncidences dans le vortex du temps, vous savez.» Je fis une pause, observant chacun d'eux. Tali, toujours aussi brave et intrépide, Alec, avec son air perdu et sa veste impeccable, et Crowley, qui semblait aussi énigmatique que fascinant.
Je ne voulais pas me proposer comme meneur, mais je poursuivis : « Nous devons trouver la sortie, et pour cela, nous devons travailler ensemble. Croyez-moi, j'ai vu des choses, des choses que vous ne pourriez même pas imaginer, et si nous voulons sortir d'ici, nous devons combiner nos forces, notre intelligence, et peut-être même... notre courage.»
Je sentais la tension dans l'air, l'incertitude qui nous entourait comme un voile. Je n’étais pas sûr de la façon dont pourraient réagir les deux autres hommes, mais j’avais confiance en Tali. « On n’a pas d’autre choix, il faut avancer… »
Tali prenait la tête de la marche et cela me convenait très bien. Elle était brillante et je sentais qu’elle était capable de mener la danse. Je me tournai vers elle, lui offrant un sourire rassurant. « Tali, tu as toujours été douée pour analyser les situations, pour comprendre l'incompréhensible. Avec ton omnitech, tu pourras peut-être nous guider, nous aider à trouver un chemin. »
Je regardai ensuite Alec et Crowley. « Est-ce que vous avez une expérience quelconque si nous rencontrons des créatures peu amicales ? » Celui qui se définissait comme le serpent tentateur d’Eve semblait avoir plus d’un tour dans son sac, mais je ne savais pas trop si on pouvait se fier à lui.
Je pris une profonde inspiration, illuminant le chemin devant nous avec ma lampe torche. « On ne sait jamais ce qu'on va trouver dans ces tunnels. Des secrets enfouis, des vérités cachées, ou simplement une sortie. Mais une chose est sûre, nous sommes ici ensemble, et nous en sortirons ensemble. » Je commençai à avancer, mes pas résonnant dans le tunnel. « Restez vigilants. On ne sait jamais ce qui peut surgir de l'ombre.» Je repensais, bien sûr, à la bibliothèque des ombres, à cette mort qui se glissait dans les tenues pour détruire la vie de l’intérieur… Alors que nous progressions, je ne pouvais m'empêcher de songer à toutes les aventures que j'avais vécues, à tous les mystères que j'avais résolus. Mais cette fois-ci, c'était différent… Et j'adorais ça.
La lumière de nos lampes de poche se croisait, créant des jeux d'ombres sur les murs du tunnel. Chaque bruit, chaque écho, amplifiait le sentiment de suspense, de mystère. Et au fond de moi, je savais que, quelle que soit la fin de cette aventure, elle serait mémorable.
« Il y a toujours dans le bonheur, même des meilleures gens, un peu d'insolence aimable qui défie les autres d'en faire autant. »
“C’est bon, j’suis cinglé.” Que tu marmonnes dans ta barbe, mais vous l’êtes peut-être tous. Le mieux serait encore que tu sois piégé en plein cauchemar, mais tu n’es pas prêt à tenter le diable pour le vérifier. En parlant du diable… Ce Crowley et son regard particulier ne t’inspirent aucune confiance, mais tu ne peux nier lui trouver une certaine éloquence. Tu es pendu à ses lèvres alors qu’il enchaîne les remarques pertinentes et ça t’agace un peu, mais tu n’as pas la force de l’interrompre. Ni lui, ni ton autre double qui évoque le vortex du temps ou encore, ses précédentes expériences inimaginables, histoire d’appuyer sur la gravité de votre cas. Et tu les observes en silence, sans perdre une miette de leurs interventions même si tu saisis de moins en moins les raisons de ta présence ici. Tu as l’air d’être le seul vraiment largué, car même si ce monde t’a ouvert l’esprit, tu n’es guère un habitué des intrigues extraordinaires.
“Les situations hors du commun, vous dites ? J’ai l’impression d’être dans un roman de Stephen King, le genre bien angoissant…” et plus tu observes tes compagnons, plus tu deviens méfiant, mais quels autres choix s'offrent à toi ? Peu importe que ce soient des monstres ou pas : tu as bien entendu la présence de vies hostiles dans les parages et tu ne comptes pas rester là pour les attendre. Pourtant, il y en a déjà un parmi vous et tu restes choqué face à la révélation de Crowley. Tu n’apprécies toujours pas le ton qu’il prend avec toi, mais ton instinct ne se trompait pas à son sujet… Les démons ne sont-ils pas des êtres rusés et sournois, voire fourbes et souvent déloyaux ? “Arrêtez cette fausse sympathie. Vous êtes celui qui risquez le moins ici et pour c’que j’en sais, on pourrait bien être sur votre terrain.” Tu ne peux prétendre lui faire confiance, mais tu ne feras rien d’insensé non plus.
Celui qui se fait appeler le Docteur renforce l’idée d’avancer ensemble et surtout, de réunir votre courage et ça te rappelle les priorités. Qui est-il ? Il t’inspire une sagesse bienveillante, mais un air tout aussi énigmatique que votre double. Vous êtes tous très différents et c’est en un sens, plutôt fascinant. Le courage de la jeune femme ne manque pas de t’étonner non plus et son analyse prouve son expérience en la matière. Elle prend d’ailleurs la tête du groupe et tu choisis de marcher aux côtés du Docteur, au moins les premiers temps.
“Un démon, un voyageur du temps et une… qu’est-ce qu’elle est ? Elle a bien dit qu’elle avait été sur plusieurs planètes ?” Elle viendrait donc du futur ? C’est dans ces moments que tu réalises à quel point ton monde était un peu trop normal. “J’apprécie votre optimisme, Docteur, mais j’ai bien peur d’être votre point faible à tous. Même si j’avais mon arme, je n’ai pas l’esprit belliqueux, mais je ferai de mon mieux pour vous aider à sortir d'ici vivants.” Dis-tu avec un sourire et en éclairant le chemin. Tes compagnons ont l’air jeunes et aventureux, et ils ne méritent certainement pas de mourir ici, au milieu de rien.
Même pas ce Crowley, qui t’irrite tant. “J’ai ouïe dire que les serpents pouvaient détecter leurs proies dans l’obscurité. C'est vrai ?” Lances-tu au démon, à la fois sérieux et moqueur. Est-ce qu’il vous défendrait, lui, au moment opportun ? Il aurait pu faire cavalier seul, certes, mais il pourrait aussi se délecter de votre désarroi. Dans un moment de silence, tu entends comme des frottements lointains et ton regard parcourt les murs devant vous, mais aussi derrière. Seriez-vous suivis ?
1 ou 4 → fausse alerte, mais une secousse fait trembler les parois et vous avec ! 2 ou 5 → il y a quelque chose qui rampe sur les murs… vous l’entendez plus clairement, mais c’est assez loin pour vous donner le temps de réagir. 3 ou 6 → une patte apparaît dans la lumière, de la taille d’un bras ; on dit qu’elle en a sept autres et qu’elle a les crocs, mais elle n’aime pas tellement vos lumières..
Anthony J. Crowley
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Mer 10 Jan 2024 - 21:52
@Doctor Ten, @Alec Hardy & @Tali ZorahL'air était lourd de mystère et de non-dits, le genre d'ambiance que j'affectionne particulièrement. Je me sentais comme un chat parmi des souris, malicieusement conscient de mon rôle. Ma main glissait de mon pantalon impeccablement repassé pour remettre mes lunettes de soleil sur mon nez, un geste presque machinal.
« Ah ah ! vous n'imaginez pas à quel point les serpents peuvent être... utiles, » dis-je avec un sourire en coin, ma voix traînante ajoutant un soupçon de défi à mes paroles.
J'avais remarqué que la tension montait parmi mes compagnons, chacun semblant lutter avec ses propres démons - métaphoriques ou non. Tali, la guerrière quarian, avait cette étincelle de curiosité dans les yeux, celle qui brille dans le regard de ceux qui aiment l'aventure plus que tout. Son intérêt pour ma nature démoniaque était presque touchant, mais je ne pouvais m'empêcher de me demander si elle comprenait vraiment avec qui elle traitait.
« Le serpent qui a tenté Eve ? Oh, lala, si vous saviez le nombre d'histoires dans lesquelles j'ai joué un rôle... » Je laissais ma phrase en suspens, laissant planer le mystère.
Le Docteur, quant à lui, semblait débordant de confiance, un trait typique des voyageurs du temps, je suppose.
« Le courage et l'intelligence » je répétais ses mots avec un sourire ironique, « deux qualités que l'on trouve rarement ensemble. Mais je dois admettre que vous semblez en avoir une bonne dose, Docteur. A moins que vous ne soyez juste un peu cinglé ? »
Je fis quelques pas, balayant le tunnel de ma lampe torche. « Alors, que proposons-nous ? » Je m'arrêtai, fixant le mur devant moi, comme si je pouvais percer ses secrets. « Peut-être devrions-nous diviser nos forces. Tali, avec son omnitech, pourrait tenter de localiser une sortie ou du moins, quelque chose qui y ressemble. Le Docteur, avec son tournevis sonique et son expérience de ces situations hors du commun, serait notre guide. Et Alec, eh bien, disons qu'il pourrait nous fournir un point de vue... humain sur la situation. » Je tournai mon regard vers lui, un sourire taquin aux lèvres. « Et moi ? Je serai là pour... disons, ajouter une touche de charme et de mystère. » Mon ton était léger, mais mes yeux ne cachaient pas mon intérêt pour la suite des événements.
Je m'approchai de Tali, baissant légèrement la voix. « Vous pensez à une faille ? Intéressant… Vous savez, j'ai toujours eu un faible pour les anomalies du genre.» Je me redressai, observant les ombres danser sur les murs. « Mais restons vigilants. Surtout si vous êtes mortels. Nous ne sommes pas les seuls dans ce tunnel, j'en suis certain.»
Alors que nous avancions, je gardais un œil attentif sur mes compagnons, chacun absorbé par ses propres pensées et inquiétudes. Je pouvais sentir leur tension, leur peur même, mais aussi une étincelle d'espoir, de détermination. C'était excitant, électrisant. J'étais curieux de voir comment notre étrange équipe allait réagir face aux défis à venir.
Le tunnel semblait s'étendre à l'infini, un chemin sinueux et obscur dans lequel nous avancions, unis par le destin, ou peut-être par une plaisanterie du destin, du Paradis ou de que sais-je encore. Mais une chose était sûre : j'étais exactement là où je voulais être, au cœur de l'action, du mystère, de l'aventure. Et je n'aurais pas voulu être ailleurs.
C’est tout de même curieux qu’elle soit la seule intruse parmi le petit groupe. Quels que soient les plans de l’Univers à leur propos, il avait dû se louper dans ses calculs. Sans doute qu’un quatrième sosie avait été visé alors que Tali se trouvait tout près – et sinon, c’était comme ça devait l’être, aussi troublant que ce soit. Le Docteur le disait lui-même : les coïncidences n’existent pas et s’ils voulaient tous s’en sortir sans accroc, il leur faudrait travailler ensemble. Elle ne pouvait que lui donner raison sur tous les points, ayant elle-même connu des dangers inimaginables au cours de sa vie passée. Crowley est un démon pourvu d’une grande sagesse également, mais son attitude la rend méfiante bien que ses sarcasmes l’amusent. Elle n’est pas aussi véhémente que le seul humain de la bande, pourtant, elle ressent de l’empathie pour ce dernier.
“Je viens du vingt-deuxième siècle et je suis ce que vous autres appelez une alien. Je n’ai d’humain que l’apparence, mais je sais faire preuve de compassion, rassurez-vous.” Répond-elle à la curiosité d’Alec. Elle ne lui sera pas hostile, ni envers quiconque présent ici d’ailleurs. Ils sont tous différents et ont chacun leurs forces et leurs faiblesses, ce qui lui rappelle ses anciens compagnons venus de tous horizons. Il y en avait qu’elle appréciait, d’autres qu’elle méprisait, mais elle les respectait tous autant qu’ils étaient et ce sera la même chose aujourd’hui. Bien sûr, elle se fera un avis plus poussé lorsqu’elle devra réellement compter sur eux, mais jusque-là, elle est plutôt optimiste.
Elle était passée devant pour ouvrir la marche, mais aussi parce qu’elle avait son omnitech pour les aider un minimum. Si elle concentre ses scans sur les parois et sur le chemin qu’ils suivent, elle pourrait bien finir par établir une partie du plan des lieux. Alors qu’elle s’attèle à cette tâche, Crowley s’est approché pour relever la pertinence d’une de ses théories. “Je sais bien que cette anomalie n’est pas de votre fait, vous seriez plus fier que ça.” Dit-elle avec un sourire entendu. “Pourtant, je vois que ça vous amuse. Vous avez dû en voir des choses pendant plusieurs siècles, mais les situations désespérées sont peut-être vos préférées. Vous souciez-vous vraiment de nous ?” S’il est immortel et démoniaque de surcroît, que lui importe leur sort ? Il pourrait se téléporter hors d’ici d’un claquement de doigts, mais c’est sans doute là tout le problème.
“Oh, regardez ! Il y a d’autres galeries de ce côté.” Dit-elle à l’intention du démon, fière de sa trouvaille tandis que son omnitech forme de nouvelles images. Il dévoile un embranchement plus loin avec le choix de continuer tout droit ou de tourner à gauche – mais une fois confrontés au dilemme, l’hologramme révèle que le chemin principal est une voie sans issue. “Il faut tourner, pas l'choix mais… attendez. Il y a du mouvement.” Elle enjoint le groupe à ne plus bouger et surtout, à se taire tandis qu’elle pianote activement sur son clavier virtuel. Au même moment, une légère secousse les surprend et son hologramme grésille, mais il y a des points qui apparaissent au bout de la voie sans issue. “Par là, vite. Il n’y a rien sur plusieurs mètres, allez-y !” Elle les presse dans un murmure inquiet, mais autoritaire, prête à fermer la marche cette fois-ci.
Elle fait alors apparaître un leurre sous la forme d’un drone, un dispositif de défense qui devrait distraire les bestioles et leur faire gagner du temps. Pour ce faire cependant, elle doit rester proche du drone pour lui donner des ordres au moment opportun. Adossée à la paroi, proche du chemin, sa poitrine se serre et l’anxiété monte à mesure que les points s’approchent, mais elle tient bon et d’un geste de la main, envoie son drone parcourir la direction opposée. Elle entend plus qu’elle ne voit les créatures passer et lorsqu'elles lui paraissent assez loin, la brunette s’autorise de nouveau à respirer. Il y a toujours un retardataire dans les troupeaux… et alors qu’elle veut rattraper ses compagnons, Tali se fait agripper la cheville. Ses genoux prennent l’impact lorsqu’elle tombe en avant, mais elle retient tous cris en repoussant plutôt le nuisible avec ses pieds. Elle ne voit rien et n’entend rien non plus, concentrée sur sa propre survie. Ça a des griffes et ça lacère ses mollets ou plutôt, le jean qu’elle porte, mais elle peut sentir les assauts en regrettant l’absence de son vieux fusil.
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Doctor Ten
▿ Ton univers : Doctor Who
▿ Date de naissance : 05/02/1984
▿ Age : 40
▿ Métier : technicien de maintenance, spécialisé en électronique et en informatique
Me voilà donc, échoué dans un scénario qui aurait pu sortir tout droit d'un script de mes propres aventures, mais avec un petit quelque chose en plus, une saveur inédite qui piquait ma curiosité. Je me tenais là, dans un tunnel sombre, accompagné de personnages aussi variés qu'énigmatiques, chacun avec ses propres forces et faiblesses, prêts à affronter l'inconnu ensemble.
Un frisson d'excitation parcourt mon corps alors que j'observe les réactions de mes nouveaux compagnons. Tali, toujours aussi intrépide et analytique, se précipite déjà pour explorer les environs avec son omnitech. Alec, quant à lui, semble un peu perdu et méfiant, mais je décèle une certaine bravoure dans son regard. Quant à Crowley, son air énigmatique me fascine autant qu'il m'intrigue. « Du courage et de l'intelligence, » je murmure en réfléchissant aux paroles de Tali. « Deux qualités qui, bien que rarement réunies, semblent présentes en chacun de vous.»
Je me tourne vers Alec, un sourire chaleureux sur les lèvres. « Ne vous inquiétez pas, mon ami, même si nous sommes tous différents, nous avons tous un rôle à jouer dans cette aventure. Votre perspective humaine sera précieuse, croyez-moi. »
Un silence pesant s'installe alors que nous progressons dans le tunnel obscur. Je scrute les parois humides, à la recherche de la moindre trace d'une issue. Soudain, Tali s'exclame : "Regardez ! Il y a d'autres galeries de ce côté !" Un hologramme apparait devant nous, révélant un plan détaillé des environs. Je suis impressionné par l'ingéniosité de Tali et sa rapidité d'analyse.
Cependant, avant que nous puissions prendre une décision, une légère secousse ébranle le tunnel et l'hologramme de Tali se brouille. "Du mouvement !" s'écrie-t-elle, son ton soudainement grave. "Il y a quelque chose dans la voie sans issue." Le silence se fait absolu alors que nous retenons tous notre souffle. Je serre le tournevis sonique dans ma main, prêt à l'utiliser si nécessaire. Soudain, des points lumineux apparaissent sur l'hologramme, se rapprochant rapidement de nous. "Par là, vite !" ordonne Tali d'une voix tremblante. "Il n'y a rien sur plusieurs mètres, allez-y !" Nous nous précipitons dans la direction indiquée par Tali, le cœur battant à tout rompre. Je lance un regard en arrière et aperçois des formes indistinctes se précipitant vers nous. Un sentiment de terreur m'envahit, mais je force mon corps à continuer d'avancer. Tali active un drone holographique pour nous distraire, et nous parvenons à nous enfuir de justesse. Je suis reconnaissant envers Tali pour son intelligence et son courage, sans lesquels nous n'aurions pas pu survivre.
Alors que nous reprenons notre souffle, je me tourne vers mes compagnons. « Bien joué, tout le monde ! Alors, que nous réserve le tour suivant de cette escapade peu ordinaire ? » me demandai-je, un sourire en coin, tandis que Tali, notre guide intrépide avec son omnitech, nous signalait un embranchement à venir. La découverte d'une voie sans issue nous forçait à reconsidérer notre itinéraire, un classique dans les récits d'aventures, mais toujours aussi excitant. Le mouvement détecté par Tali ajoutait une tension palpable à l'air, rendant l'atmosphère presque électrique. « Des créatures dans l'obscurité, eh ? Voilà qui me rappelle les Vashta Nerada... Mais non, ce serait trop simple, n'est-ce pas ? » murmurais-je, plus pour moi-même que pour mes compagnons.
L'initiative de Tali de créer un leurre pour nous donner de l'avance était brillante, et typiquement le genre d'ingéniosité que j'affectionnais chez mes compagnons.
« Bravo, Tali ! C'est exactement ce qu'il fallait faire, » lançai-je, admiratif, alors que nous prenions la décision de tourner, suivant les indications de son omnitech.
Pourtant, l'incident qui suivit me glaça le sang, malgré mes nombreuses expériences face au danger. Tali, prise au piège par l'une de ces créatures, tomba, une cheville saisie par une griffe invisible dans l'obscurité.
« Non, non, non, ça, c'est pas bon du tout ! » m'exclamai-je, me précipitant vers elle, tournevis sonique en main, prêt à affronter ce qui l'avait attrapée. Mon cœur battait à tout rompre, non pas de peur – quoi que, un peu, je l'admets – mais d'un désir ardent de protéger, de sauver.
« Accroche-toi, Tali ! On ne laisse personne derrière, » criai-je, alors que mon tournevis sonique zébrait l'obscurité de ses lumières et sons caractéristiques, tentant de déloger la créature sans blesser notre amie. C'était un moment de pure tension, où chaque seconde semblait s'étirer en éternité.
Une fois la menace écartée, je m'agenouillai auprès de Tali, vérifiant son état. « Ça va ? Rien de cassé ? » demandai-je, l'inquiétude perçant malgré mon ton habituellement jovial. Puis, me tournant vers Alec et Crowley, je repris, « Nous devons rester groupés. Cet endroit regorge de surprises peu plaisantes, et je n'ai pas l'intention de perdre quiconque aujourd'hui. Pas dans ce tunnel, pas sous ma garde. »
Je me relevai, balayant l'obscurité avec mon tournevis sonique, une lueur déterminée dans le regard. « D'accord, on continue. Mais restons vigilants, d'accord ? Ces tunnels sont pleins de mystères, mais ensemble, on est plus forts. On va trouver cette sortie, peu importe ce que cet endroit nous réserve. »
Mon regard se posa sur chacun de mes compagnons d'aventure, un sourire encourageant sur les lèvres. « Tali, avec ton omnitech, tu es nos yeux. Alec, ton humanité est notre boussole morale. Et Crowley... eh bien, tu es le mystère incarné, mais je suis sûr que tu as quelques tours dans ton sac qui pourraient nous être utiles. »
Je me tournai ensuite vers l'obscurité devant nous, mon sourire se transformant en une expression de défi. « Allons-y ! L'aventure nous attend, et je parie que l'Univers a encore quelques surprises en réserve pour nous. Mais ensemble, il n'y a rien qu'on ne puisse affronter. »