Job interview and first tests || ft. Alexander Claremont-Diaz

▿ Date de naissance : 10/05/1985

Job interview and first tests

Dans l'élégant établissement des Délices de l'Âme, Sebastian Michaelis, chef et propriétaire, attendait de ses employés une compétence sans faille et une dévotion inébranlable envers l'art culinaire, la bienséance et les bonnes manières. Il exigeait avant tout une passion pour la perfection et un souci du détail qui n'admettait aucun compromis.
Les employés qui avaient la chance de travailler sous ses ordres devaient faire preuve d'une excellente connaissance des techniques culinaires, ainsi que d'une créativité inspirée pour émerveiller les papilles des convives. La discipline était une vertu indispensable, et chaque geste devait être exécuté avec grâce et précision.

Les tâches confiées aux employés variaient selon leur domaine d'expertise, mais tous partageaient le même objectif : offrir une expérience gastronomique inoubliable. Les chefs de cuisine étaient responsables de concevoir des menus exquis et équilibrés, mariant les saveurs avec ingéniosité selon les indications du chef. Ils devaient également superviser leurs brigades respectives, veillant à ce que chaque plat soit réalisé avec une maîtrise absolue.
Les sommeliers, quant à eux, se devaient de composer une carte des vins d'exception, parfaitement accordée aux mets proposés. Leur connaissance des cépages, des régions viticoles et des millésimes devait être sans égale, afin de conseiller aux convives les alliances les plus harmonieuses.
Les serveurs et les serveuses étaient les visages souriants du restaurant, chargés d'accueillir chaleureusement les clients et de les guider à travers leur repas. Ils devaient se montrer attentifs aux moindres désirs des convives, anticipant leurs besoins avec grâce et discrétion.
La brigade de cuisine devait fonctionner comme une horloge bien huilée, dans une synchronisation parfaite, afin que les plats soient servis à la minute près, sans aucune faille dans leur exécution.

Chaque employé devait être prêt à repousser ses limites et à relever des défis culinaires toujours plus audacieux. La recherche de l'excellence était une quête perpétuelle, et nul ne devait se contenter du statu quo.
Le respect de la qualité des ingrédients était primordial, et Sebastian insistait sur le choix de produits frais et locaux, pour sublimer les saveurs dans chaque assiette.
Enfin, le sens de l'hospitalité et le maintien d'une atmosphère conviviale étaient essentiels. Chaque client devait se sentir privilégié et émerveillé par l'expérience qu'il vivait chez les "Délices de l'Âme".

Sebastian Michaelis attendait de ses employés qu'ils incarnent l'essence même de son restaurant gastronomique : un havre de délectation où l'âme trouve satisfaction à travers l'art de la cuisine. La quête de la perfection culinaire était une danse délicate et harmonieuse, et il comptait sur ses employés pour être ses partenaires les plus talentueux dans cette symphonie gustative.

Pour engager les meilleurs, l’ancien majordome avait fait passer une annonce visant à offrir différents postes. Et il s’était appliqué à rédiger cette offre d’emploi en y mettant les formes :

Annonce de recrutement : Rejoignez l'excellence culinaire aux "Délices de l'Âme" !Chers passionnés de l'art culinaire,Les portes du prestigieux restaurant gastronomique "Les Délices de l'Âme" s'ouvrent aux âmes talentueuses et dévouées qui souhaitent s'immerger dans l'univers de la perfection culinaire. Sous la direction du Maître Cuisinier, Sebastian Michaelis, nous recherchons des talents exceptionnels pour compléter notre équipe.Postes à pourvoir :1. CHEF DE CUISINE Vous êtes le maestro de la brigade, capable de composer des menus raffinés et d'insuffler votre créativité dans chaque plat. Votre connaissance approfondie des techniques culinaires et votre expérience en haute gastronomie seront vos atouts majeurs.2. SOMMELIER/SOMMELIÈRE Vous avez l'art de sublimer les mets par des accords mets-vins exquis. Votre palais est infaillible, et votre passion pour les cépages et les millésimes est contagieuse.3.. SERVEUR/SERVEUSE Vous êtes l'ambassadeur/l'ambassadrice de notre établissement. Votre sens de l'hospitalité est inné, et vous saurez guider nos convives avec grâce et attention tout au long de leur expérience culinaire.Exigences :• Une passion inébranlable pour l'art culinaire et le désir de repousser sans cesse vos limites.• Une expertise technique confirmée dans votre domaine.• La capacité à travailler en équipe avec harmonie et discipline.• Un souci du détail et une recherche constante de l'excellence.• Une attitude positive, accueillante et professionnelle.Avantages :• Intégrez un établissement de renom, reconnu pour son excellence gastronomique.• Évoluez au sein d'une équipe dévouée, sous la direction du talentueux Maître Cuisinier, Sebastian Michaelis.• Faites partie d'une aventure culinaire unique, où la créativité et la recherche de la perfection sont célébrées au quotidien.• Profitez d'opportunités de formation continue pour parfaire vos compétences.Si vous vous reconnaissez dans cette quête de l'excellence et que vous rêvez de laisser une empreinte gustative inoubliable dans le cœur de nos convives, envoyez-nous votre CV et une lettre de motivation décrivant votre passion pour la cuisine et les raisons qui vous poussent à rejoindre les "Délices de l'Âme".L'art culinaire est une danse enchanteresse qui éveille les sens et nourrit l'âme. Rejoignez-nous pour créer des expériences culinaires mémorables qui resteront à jamais gravées dans les mémoires.À vos fourneaux, laissez parler votre talent, et ensemble, écrivons une nouvelle page de l'histoire culinaire !Chef Sebastian Michaelis Restaurant "Les Délices de l'Âme"

Les premiers entretiens d'embauche avaient commencé et, jusqu'à présent, Sebastian n'avait pas encore eu de véritable coup de coeur pour un quelconque candidat. Tous semblaient n'être que des incapables ou des bons à rien, sans aucune compétence.
Michaelis espérait grandement que le prochain candidat allait se démarquer. Il vint donc accueillir le jeune homme dans le bureau où Sebastian s'occupait de la comptabilité de son restaurant.

« Je vous en prie, prenez place. »

Myrddin pour Bazzart

▿ Date de naissance : 30/03/1999

On pouvait dire qu'Alexander s'était fait sa petite place dans ce monde même s'il lui manquait encore certaines choses des plus importantes, au moins il ne se laissait pas démoraliser et avançait au jour le jour en espérant un jour retrouver les personnes qui lui sont chers. Après tout, les autres y parvenaient bien alors pourquoi pas lui ? Il n'était pas vraiment si différent, n'est-ce pas ? Mais ce qui l'effrayait le plus à vrai dire, c'est que les personnes qu'il aime ne se souviennent même pas de lui. Son pauvre cœur ne le supporterait pas. Ce serait comme un ascenseur émotionnel terrible. Il continuait donc ces études comme si de rien n'était, se faisait des amis facilement, il était naturellement quelqu'un d'amical après tout. Il ne savait vraiment pas ce que l'avenir lui réservait, encore plus depuis son arrivée dans ce monde étrange.

Malgré tout, n'ayant plus les moyens financiers qu'il avait auparavant, il lui fallait trouver un travail à côté de ses études pour pouvoir vivre décemment. Il avait donc cherché des offres d'emplois et était finalement tombé sur celle-ci, il n'avait jamais été dans la restauration encore, mais être serveur étant dans ses cordes. Les délices de l'âme avaient l'air assez guindé, peut-être que tout ce qu'il avait appris dans son monde ne lui sera pas complétement inutile finalement. Il allait tenter sa chance après tout, qui ne risque rien n'a rien n'est-ce pas ? C'est donc ainsi qu'il s'était rendu à l'entretien d'embauche, un peu mitigé tout de même, mais pas trop nerveux. Qu'est-ce qu'un patron de restaurant comparé au prince d'Angleterre en fin de compte ? Il n'y avait pas à se prendre la tête et y aller simplement au feeling. Il entra donc dans le bureau quand on l'y invita.

- Bonjour Monsieur Michaelis, c'est bien cela ?

Il hocha la tête et prit place comme demandé. Sagement, droit comme un i, il observait l'homme aux yeux sombres devant lui et avait la nette impression qu'il n'était pas complétement étranger à l'Angleterre. Il y avait toujours eu des tensions entre les Américains et les Anglais, les Américains vus comme des sauvages alors que les Anglais prenaient leurs grands airs. C'était un peu ce qu'il s'était passé entre Henry et lui, mais c'était Henry qui avait commencé, ne supportant même pas d'être dans la même pièce que lui. Enfin bon, c'était du passé maintenant et il donnerait exactement tout ce qu'il a pour le retrouver à présent.

- Je vous remercie de me donner l'opportunité de cet entretien, je suis Alexander Claremont-Diaz, j'étudie le droit à l'université. Voici mon CV.

Commença-t-il en lui tendant le CV, il n'y avait pas grand-chose concernant une aptitude comme serveur ou dans les cuisines, mais il y avait pas mal d'informations qu'il avait su mettre en évidence là-dedans.

▿ Date de naissance : 10/05/1985

@Alexander Claremont-Diaz

Job interview and first tests

Les entretiens d’embauche n’étaient pas quelque chose que Sebastian Michaelis appréciait particulièrement. A ses yeux, les humains avaient tendance à en faire des tonnes pour pas grand-chose. Ce n’était pourtant pas dans les entretiens de ce genre que la plupart brillaient réellement, aussi Sebastian préférait-il permettre aux candidats de faire leurs preuves autrement que par de beaux discours uniquement.

L’ancien majordome ne faisait que peu de cas du curriculum vitae des candidats. A vrai dire, c’était surtout une manière pour lui de voir comment les gens se débrouillaient pour se vendre et ce qu’ils mettaient en avant.

« C’est bien cela, oui. Désirez-vous une tasse de thé ? ou un café ? »
Proposer une boisson lors d’un entretien était aussi une façon d’analyser les soft skills des candidats. En l’occurrence, Sebastian le faisait systématiquement pour pouvoir se rendre compte de l’état d’esprit et de la personnalité des postulants.

« Vous cherchez donc un emploi avec le statut d’étudiant ? » Voilà qui pouvait simplifier beaucoup de choses au niveau du contrat. Si contrat il devait y avoir.
Le démon prit le curriculum vitae du jeune homme pour le parcourir rapidement et en prendre connaissance. « Vous êtes quelqu’un qui semble très à l’aise dans le domaine relationnel. Pensez-vous que cela puisse être intéressant en tant que serveur ? »

Le parcours d’Alexander, ses études ou sa vie passée, tout cela n’avait que peu d’intérêt pour Sebastian. Ce qu’il voulait, surtout, c’était pouvoir sonder l’âme du jeune homme pour décider de sa compatibilité avec le restaurant gastronomique.

« Parlez-moi un peu de vous, Mr Claremont-Diaz. Qu’attendez-vous de cet emploi ? Hormis le salaire, évidemment. »

Il aurait pu postuler ailleurs, mais c’était ici, aux Délices de l’Âme, qu’il avait déposé sa candidature. Il devait bien y avoir une motivation sous-jacente… car il aurait sans doute été plus simple de postuler dans un quelconque fast-food… mais non, il avait opté pour un restaurant gastronomique dont la réputation et la clientèle croissaient de plus en plus, le bouche à oreille étant une excellente publicité.
« êtes-vous familier avec certains courants gastronomiques particuliers ? »

Myrddin pour Bazzart

▿ Date de naissance : 30/03/1999

Alexander savait ce que c'était que se vendre, après tout, c'était ce qu'il fallait faire lorsqu'on se proposait à la politique, mais à une beaucoup plus grande échelle. Il avait juste à faire en sorte que l'homme devant lui vote pour lui et c'était dans la poche, ça ne devait pas être si compliqué ? Surtout qu'il savait qu'il avait compétence pour ce poste donc s'il ne réussissait pas, c'est qu'il avait vraiment merdé quelque part. Ne partons pas défaitiste, il allait faire ce qu'il peut et il verrait bien comment les choses évoluent, dans le pire des cas, il pourrait continuer de faire ses recherches d'emploi ailleurs, ce ne serait pas la mort. Mais il restait convaincu que c'était le genre d'endroit qu'il lui fallait, il fut toutefois amusé, car l'homme qui l'accueillait semblait avoir des manières qu'il ne connaissait que trop bien.

- Je ne dis jamais non à un café. Mais dites-moi, n'avez-vous pas des origines anglaises, par hasard ?

Aaah l'Angleterre... le prince... Ce foutu blondinet qui l'avait ignoré pendant des années, tout ça parce qu'il était son type de mec. Non mais franchement ! Il ne savait pas qui était le plus bête des deux. Si cet homme était bien de cette patrie, il se demandait quelle serait sa réaction en apprenant qu'il ait eu une relation peu convenable avec le prince, ce n'était sans doute pas une très bonne idée d'évoquer cette idée, on pourrait bien vouloir le mettre au bucher et il n'avait pas spécialement envie de mourir si jeune. Enfin, Sebastian semblait être quelqu'un de raffiné, il le voyait mal tuer quelqu'un sous l'impulsion du moment. S'il savait, pauvre Alexander, il prendrait certainement ses jambes à son cou tout de suite.

- C'est bien cela, j'ai encore quelques années d'études devant moi, il faut bien se nourrir et commencer à réfléchir à l'avenir, n'est-ce pas ? Et oui, je crois être doué pour le relationnel et c'est toujours un atout. Que ce soit pour s'entendre avec les collègues, mais surtout avec les clients, dans ce genre d'endroit, l'erreur n'est pas permise, mais quand on remplit bien son rôle, alors il peut y avoir des habitués qui reviennent juste parce que le service est impeccable. Et la nourriture bonne, bien entendue, mais ça ce n'est pas mon domaine.

Il haussa les épaules, autant être franc, la cuisine et Alexander, ça ne faisait pas bon ménage. Il pouvait préparer des trucs basiques, mais certainement pas faire de la cuisine haute gastronomique. À part peut-être une toute petite crevette au milieu d'une immense assiette.

- En fait, le salaire ne m'intéresse pas tant que ça, enfin bien entendu, j'en ai besoin, mais je sais qu'ici la concurrence ne sera pas rude. Les autres étudiants se ruent dans les fast-foods, le milieu mondain manque cruellement de jeunesse, dans mon ancienne vie, j'étais habitué à côtoyer ce genre de personne donc je suis totalement habitué à ce milieu ainsi qu'aux bonnes manières. Cela vous semble raisonnable comme raison ?

Et c'était vrai, mais Sebastian n'avait évidemment aucun moyen de savoir s'il disait la vérité et encore moins le fait qu'il ait été le fils de la présidente des États-Unis. Il fronça un peu les sourcils alors que Sebastian lui parlait encore de cuisine.

- De courants gastronomiques ? Disons que je m'y connais un peu en cuisine mexicaine de part mes origines, mais à part ça... Vous comptez me faire cuisiner, Monsieur Michaelis ?

▿ Date de naissance : 10/05/1985

@Alexander Claremont-Diaz

Job interview and first tests

Dans l'antre feutré d'un salon privé du restaurant "Les Délices de l'Âme", Sebastian Michaelis, toujours impeccable dans son costume sombre, observait attentivement Alexander Claremont-Diaz, le jeune homme assis en face de lui. Une cafetière de café fumant se trouva bientôt entre eux, signe d'une rencontre qui se voulait à la fois formelle et intime. Sebastian, dont la réputation n'était plus à faire, avait toujours eu un don particulier pour sonder les âmes et les intentions cachées. C'était un démon, après tout, et son acuité pour les détails révélait souvent plus que ce que ses interlocuteurs auraient souhaité.

« Un café, très bien. Et pour répondre à votre question, oui, j'ai quelques racines anglaises. Mais elles sont lointaines et plutôt nébuleuses, comme souvent dans les cas de généalogies anciennes et embrouillées, » répondit-il avec un sourire énigmatique, versant le café noir dans la tasse d'Alexander avec une précision théâtrale.

Alexander semblait à l'aise, presque trop, ce qui piqua la curiosité de Sebastian. Ce dernier aimait déceler ce qui se cachait derrière les façades polies, surtout quand elles étaient aussi brillantes que celle d'Alexander.

« Vous parlez de jeunesse dans un milieu mondain et d’une familiarité avec les bonnes manières. Pouvez-vous me donner un exemple spécifique de situation où ces compétences se sont avérées cruciales ? » demanda Sebastian, ses yeux de jais fixés sur le jeune homme, cherchant à traverser le voile des apparences.

La conversation se poursuivait, Sebastian écoutant attentivement, analysant chaque mot, chaque pause, chaque inflexion de voix d'Alexander. L'ancien majordome n'était pas seulement à la recherche d'un employé ; il cherchait à comprendre ce qui motivait réellement ce jeune homme aux ambitions évidentes.

« Vous mentionnez une familiarité avec la cuisine mexicaine. Intéressant. Ici, aux Délices de l'Âme, nous aimons intégrer des touches exotiques à notre menu. Comment envisagez-vous de contribuer à cette diversité culinaire, même en tant que serveur ? »

Sebastian savait que les réponses à ses questions étaient souvent plus révélatrices que toutes les compétences listées sur un CV. C'était dans les passions d'un homme que résidait son véritable potentiel, et Sebastian, dans sa quête incessante de perfection pour son établissement, ne se contentait que du meilleur.

« Au-delà des compétences et de l'expérience, qu’est-ce qui vous passionne réellement ? Qu’est-ce qui vous pousse à vous lever le matin avec l'envie d'affronter une nouvelle journée ? »

Les minutes s'écoulèrent, et la conversation tourna autour de la philosophie du service, de l'importance de l'authenticité dans l'interaction avec les clients, et de la gestion des soirées à forte affluence.

« J'ai une autre question pour vous. Dans ce restaurant, nous valorisons non seulement les compétences et l'expérience mais aussi l'aptitude à évoluer et à s'adapter. Comment envisagez-vous votre évolution ici, chez nous ? Quels sont vos objectifs à long terme ?»

Myrddin pour Bazzart

▿ Date de naissance : 30/03/1999

Il est vrai qu'Alexander se sentait analysé à la loupe, certainement le côté britannique ! Ils avaient souvent un problème avec lui, allez savoir pourquoi, si c'était son côté détente, américain ou ses origines latino, voir même un mix de tout ça. Néanmoins, il était là pour tenter de faire bonne impression, avoir un job qui n'était pas à la portée du premier venu, il connaissait la pression d'être parfait en toute circonstance, même si cela lui arrivait de faire des erreurs comme tout le monde, il savait au moins les réparer. C'est pour cela que malgré tout, il avait pu se réconcilier avec Henry, et malgré leur relation qui avait largement grandi, puis finalement rendu public sans le vouloir, ils avaient quand même réussi à gagner les élections, on ne sait par quel miracle. Ah si, on savait. Son memo sur le Texas. Sans ça, ils auraient été foutus.

- Nébuleuse ou non, ça se voit tout de suite.

Sebastian était effectivement très énigmatique, mystérieux, et ça ne l'intriguait pas tant que ça. Il était là pour un entretien d'embauche, pas pour découvrir qui était la personne en face de lui, ils savaient que les gens avait de lourds secrets dans ce monde, surtout que bien souvent, ils avaient des mondes très différents du sien. Il ne souhaitait pas en savoir plus sur les personnes s'ils n'avaient pas envie de partager leur passé, chaque personne avait le droit à son petit jardin secret. Il commença à boire doucement son café de façon délicate et droit, des gestes calculés qu'on lui avait enseignés.

- Eh bien... Au mariage du Prince d'Angleterre par exemple ? Cela m'a servi pour tous les grands événements en réalité, mais celui-là en particulier où je devais me tenir à carreau.

Et il avait fait tomber le gâteau à 75 000$ sur l'autre prince. Ce n'était pas exactement ce qu'on pouvait appeler se tenir à carreau, d'un autre côté, c'est ce qui avait permis à Henry et lui de se rapprocher de bien des façons, donc il ne regrettait absolument rien. Dire qu'à l'époque, ils se détestaient... finalement, quand on apprend à connaitre les gens, on se rend compte qu'ils ne sont finalement pas si terribles et on peut enfin dissoudre les malentendus.

- Au moins, si vous avez ce genre de saveurs au menu, je pourrais conseiller aux clients selon leur goût. La cuisine est comme tous, il en faut pour tout le monde et chacun n'aime pas les mêmes choses, on peut estimer qu'un plat est bon, ça ne veut pas dire que tout le monde saura l'apprécier, c'est un élément qu'on oublie souvent de prendre en compte.

C'était bien comme réponse, non ? Pas sûr que ce soit la réponse attendue cependant, mais c'était son avis, aucun plat ne faisait l'unanimité, et ce serait une erreur de proposer un plat à un client sans prendre ses goûts en compte, juste parce qu'on estime que le plat est bon. Finalement, Sebastian lui demanda ce qui le motivait dans la vie et... Alexander était un acharné de travail, il passait son temps à travailler sur beaucoup de projets.

- Je suis un passionné d'histoire et de littérature, je crois qu'on apprend beaucoup de choses avec les erreurs du passé et je veux changer le monde. Je suis le genre de personne qui veut que tout le monde puisse trouver sa place.

Rien à voir avec la restauration du coup, mais c'était vraiment comme ça qu'il était, même en admettant qu'il apprenne un jour que Sebastian était un diable de majordome, ça lui serait égal, ce n'était pas important à ses yeux, ce qui était important, c'était de voir comment était vraiment la personne, pas la juger sur des à-priori.

- Hmm... Je n'ai pas vraiment réfléchi à la question, sachant que je m'investis toujours dans ce que je fais et que je propose des suggestions même lorsqu'on ne me le demande pas... J'aime aussi gérer les choses, alors j'imagine que sur le long terme, je pourrais envisager d'être responsable de salles ?

Il ne voyait pas vraiment comment il pourrait évoluer autrement étant donné qu'il n'a aucune envie de terminer en cuisine.

@Sebastian Michaelis

▿ Date de naissance : 10/05/1985

@Alexander Claremont-Diaz

Job interview and first tests

Sebastian Michaelis, le regard perçant, ne laissait rien au hasard. Sa posture impeccable témoignait d'une rigueur presque surnaturelle. Les ombres dansaient autour de lui, comme attirées par la gravité de sa présence. Alexander Claremont-Diaz, de son côté, essayait de garder son calme sous le poids de cette attention méticuleuse.
Sebastian prit une gorgée de son propre café, ses mouvements fluides et contrôlés, avant de reposer délicatement la tasse sur la table de marbre. Un léger sourire joua sur ses lèvres lorsqu'il répondit à Alexander.
« Une réconciliation avec un prince, dites-vous ? Voilà une situation des plus intrigantes. Le mariage du Prince d'Angleterre... un événement où les compétences mondaines seraient effectivement mises à l'épreuve. » Sebastian fit une pause, ses yeux rouges sondant l'âme d'Alexander. « Vous avez mentionné un incident avec un gâteau. C'est une anecdote intéressante. Vos compétences en gestion de crise ont-elles été mises à l'épreuve ce jour-là ? »

Il écoutait attentivement, chaque détail capté par son esprit acéré. Alexander parlait de sa capacité à conseiller les clients sur les goûts culinaires, un point que Sebastian trouva particulièrement pertinent.

« Vous avez raison, la cuisine est une forme d'art subjective. Un serveur qui comprend cette nuance peut transformer une simple expérience culinaire en un souvenir mémorable. Votre appréciation de la diversité des goûts est louable. Ici, aux Délices de l'Âme, nous cherchons à offrir plus qu'un repas ; nous offrons une expérience. »

La conversation glissa vers les passions personnelles d'Alexander. Sebastian remarqua la flamme dans les yeux du jeune homme lorsqu'il parlait d'histoire et de littérature. Une passion qui, bien que ne relevant pas directement de la restauration, révélait une profondeur de caractère qui pouvait être mise à profit.
« Vous souhaitez changer le monde ? C'est une noble ambition, Alexander. Dans ce restaurant, nous valorisons ceux qui cherchent à aller au-delà des attentes. La passion, même pour des domaines apparemment éloignés, peut enrichir votre approche du service. »

Sebastian croisa les doigts devant lui, adoptant une expression pensive. Ce garçon était bavard, mais il avait de la suite dans les idées. Il n’était pas encore engagé qu’il envisageait déjà d’occuper un poste avec un peu plus de responsabilités. Voilà qui était digne d’intérêt.
« Envisager de devenir responsable de salle est un objectif admirable. La gestion de salle requiert non seulement une connaissance approfondie du service, mais aussi des compétences en leadership et en gestion d'équipe. Dites-moi, avez-vous déjà eu l'occasion de superviser une équipe ? Comment abordez-vous la gestion des conflits au sein d'un groupe ? »

Sebastian savait que ces questions pousseraient Alexander à révéler davantage sur ses aptitudes et son potentiel. Il ne cherchait pas seulement à évaluer les compétences techniques, mais aussi à comprendre l'essence même de l'individu.

La salle, baignée dans une lumière tamisée, semblait se resserrer autour d'eux, créant une ambiance intimiste et presque conspiratrice. Sebastian, imperturbable, attendait la réponse d'Alexander, prêt à analyser chaque mot et chaque expression. Son propre passé de majordome démoniaque lui avait enseigné l'importance de la perception et de l'interprétation des intentions cachées. Dans cet instant, il était à la fois un examinateur et un mentor potentiel, scrutant les profondeurs d'un esprit jeune et ambitieux.

L'entretien se poursuivit ainsi, chaque échange un pas de plus dans la danse délicate de la découverte mutuelle. Sebastian, avec sa précision démoniaque, savait que chaque détail, chaque inflexion de voix pouvait révéler une vérité plus grande sur Alexander Claremont-Diaz. La nuit avançait doucement, et avec elle, la promesse de nouvelles opportunités et défis pour celui qui saurait saisir sa chance dans ce temple gastronomique des Délices de l'Âme.

Myrddin pour Bazzart

▿ Date de naissance : 30/03/1999

Dans quel truc je me suis embarqué, vraiment... c'est bien parce qu'il me faut un boulot, mais franchement, ce gars devient assez flippant, plus que le frère d'Henry, plus que ma mère, et... non, peut-être plus peur que la reine, c'est vrai. En tout cas, je pouvais remarquer sans difficulté qu'il y avait quelque chose de totalement British chez lui, pas seulement parce qu'il est tiré à quatre épingles, c'était ce petit ton, ce petit air, l'accent. Ça se sentait, et ça me rappelait évidemment Henry et à quel point il me manquait. C'était évidemment deux hommes totalement différents, je ne pouvais pas le nier, et puis, il m'était arrivé de me tromper lourdement sur le compte des gens, encore plus lorsque cette personne est si peu lisible. Je n'ai jamais été très doué pour décrypter les gens, encore moins les anglais qui cachent si facilement leurs émotions comme si c'était une seconde nature.

- C'est en effet le cas, cette histoire a fini dans les journaux et j'ai dû gérer pour que ça ne devienne pas un conflit entre nos deux pays, j'ai dû donc faire semblant d'être devenu soudainement son meilleur ami... on se voyait régulièrement, on souriait aux caméras, aux photographes, aucun de nous n'étaient heureux de cette situation, on ne se supportait pas. Et puis, finalement, on a appris à se connaitre.

Puis, je me tus, déjà parce que la douceur qui était apparue dans ma voix trahissait très clairement les sentiments que je ressentais à présent pour lui, bien loin de ceux que je ressentais au début pour lui. Même si, au fond, je n'ai jamais admis que je l'ai tout simplement toujours désiré. Il faut dire qu'il a toujours été tellement beau... j'attendais tellement de le rencontrer, tout ça pour qu'au final, il me rejette dans la seconde. Oui, ça m'avait fait mal, et c'est pour ça que je l'avais pris en grippe pendant si longtemps.

Par la suite, alors qu'il répondait simplement au sujet du poste, des attendus, je me contentais de hocher la tête en terminant ma tasse en essayant d'avoir l'air détendu, pourtant quelque chose me mettait de plus en plus mal à l'aise, l'atmosphère était devenue pesante, presque oppressante, c'était à croire que Sebastian essayait réellement de lire dans mon âme. Pas qu'il y ait quelque chose de particulièrement inquiétant à y voir, mais ça mettait juste la pression. Je posais finalement la tasse alors qu'il abordait un sujet que je maitrisais.

- En fait, oui. À l'époque où ma mère faisait campagne pour sa présidence, j'ai envoyé un mémo à son équipe pour pouvoir passer là où nous avions vécu, mais notre parti n'avait jamais gagné là-bas depuis des décennies. Avec mon mémo, on m'a envoyé là-bas avec une partie de l'équipe pour faire campagne et vous savez quoi ? On l'a eu !

J'étais particulièrement fier de cela, mon travail acharné n'avait pas servi à rien et j'avais été aussi heureux que ma mère me fasse confiance malgré le grabuge que j'avais créé. Il y avait à présent cette question sur la gestion des conflits.

- Il faut rester impartial et ne pas se laisser emporter, peu importe les propos, prendre les mesures adéquates et équitables. Je vous avoue que je n'ai pas eu à beaucoup gérer de conflits, je suis naturellement plutôt calme et jovial donc ça aide, mais ça ne veut pas dire non plus que je me laisse marcher dessus, vous comprenez ?

▿ Date de naissance : 10/05/1985

@Alexander Claremont-Diaz

Job interview and first tests

Sebastian Michaelis, toujours aussi impeccablement vêtu et d'une élégance irréprochable, observait attentivement Alexander. Le jeune homme, malgré ses tentatives de paraître détendu, trahissait une certaine nervosité palpable. Les ombres continuaient de danser autour de Sebastian, accentuant son aura mystérieuse et imposante. Il écoutait chaque mot d'Alexander avec une attention aiguisée, analysant non seulement les paroles, mais aussi les inflexions de voix et les expressions faciales.
Sebastian, en posant sa tasse, adopta une expression réfléchie.

« Ainsi, votre expérience avec la gestion de crise a débuté avec une situation délicate entre deux nations. Un début peu conventionnel, mais qui démontre une capacité d'adaptation remarquable. La politique, comme la restauration, demande un certain talent pour la diplomatie. Vous avez su naviguer dans des eaux troubles, ce qui est une qualité précieuse. »

L’ancien majordome se redressa légèrement, croisant les bras derrière son dos dans une posture de parfaite maîtrise de soi.
« La passion que vous avez décrite pour l'histoire et la littérature peut sembler déconnectée de la gestion d'un restaurant, mais je vous assure que ce n'est pas le cas. Comprendre le passé permet d'anticiper l'avenir, et une connaissance approfondie des récits et des mythes peut enrichir l'expérience des clients, transformant un simple repas en une histoire mémorable. »

Sebastian marqua une pause, scrutant Alexander de ses yeux écarlates, avant de reprendre.
« Quant à la gestion des conflits, votre approche pragmatique est louable. Rester impartial et équitable est essentiel, mais il est également crucial de comprendre les motivations des parties impliquées pour résoudre les tensions de manière durable. La communication est une clé, et savoir écouter est souvent plus important que de parler. »

Il inclina légèrement la tête, un sourire subtil jouant sur ses lèvres.
« Vous avez mentionné votre rôle dans la campagne présidentielle de votre mère. Une telle expérience ne peut qu'être bénéfique. Gagner la confiance d'une équipe et les mener à la victoire est un accomplissement qui témoigne de vos compétences en leadership. Aux Délices de l'Âme, nous valorisons ces qualités. Une équipe bien dirigée est la pierre angulaire de notre succès. »

Sebastian fit quelques pas, se déplaçant avec une grâce presque surnaturelle, avant de se tourner à nouveau vers Alexander.
« Il est essentiel de comprendre que le rôle de responsable de salle dépasse la simple supervision des opérations. Il s'agit de créer une ambiance, de veiller à ce que chaque détail soit parfait, de s'assurer que chaque client se sente spécial et pris en charge. Avez-vous déjà eu l'occasion de transformer une situation ordinaire en une expérience inoubliable pour un client ? »

Il attendait la réponse d'Alexander, chaque mot pesé avec soin. La salle, baignée dans une lumière tamisée, semblait se resserrer autour d'eux, créant une ambiance intimiste et presque conspiratrice. La conversation avait pris une tournure plus profonde, chaque échange révélant un peu plus sur le jeune homme et ses aspirations.
Sebastian, toujours imperturbable, poursuivit son évaluation.
« Les compétences techniques et la connaissance du métier sont essentielles, mais ce sont votre passion, votre créativité et votre capacité à inspirer les autres qui feront de vous un excellent responsable de salle. Dans un environnement aussi compétitif que le nôtre, se démarquer par des idées innovantes et une approche personnalisée du service peut faire toute la différence. »

Il croisa à nouveau les bras, ses yeux rouges fixés sur Alexander.
« Vous avez déjà démontré une capacité à gérer des situations complexes et à inspirer confiance. Ce sont des qualités rares et précieuses. Dites-moi, comment voyez-vous votre avenir aux Délices de l'Âme ? Quelle vision avez-vous pour ce poste, et comment comptez-vous contribuer à l'excellence de notre établissement ?»

Le silence qui suivit était lourd de promesses et de possibilités. Sebastian attendait, prêt à écouter et à analyser chaque mot, chaque nuance. La nuit avançait doucement, et avec elle, la promesse de nouvelles opportunités et défis pour celui qui saurait saisir sa chance dans ce temple gastronomique des Délices de l'Âme.
Les ombres autour de Sebastian semblaient s'épaissir, accentuant encore plus l'aura mystique et imposante qui émanait de lui. Il était à la fois un mentor potentiel et un examinateur impitoyable, scrutant les profondeurs de l'âme d'Alexander Claremont-Diaz. La salle, avec son ambiance feutrée et ses lumières tamisées, semblait être le théâtre d'une danse délicate de découverte et de révélation.
Sebastian, avec sa précision démoniaque, savait que chaque détail, chaque inflexion de voix pouvait révéler une vérité plus grande sur Alexander Claremont-Diaz. La nuit avançait doucement, et avec elle, la promesse de nouvelles opportunités et défis pour celui qui saurait saisir sa chance dans ce temple gastronomique des Délices de l'Âme.

Myrddin pour Bazzart

(769 mots)

▿ Date de naissance : 30/03/1999

À la base, Alexander était juste venu pour un poste de serveur dans un établissement de luxe, il ne s'attendait pas à ce qu'on essaie de lire son âme ni que les choses deviennent soudainement si sérieuses. Au premier abord, il pensait savoir ce que Sebastian voulait, ou en tout cas les réponses qu'il espérait, mais rapidement, il était quelque peu perdu. Sebastian ne semblait pas juste chercher un serveur, il voulait un serveur aux qualités exceptionnel qui rendrait le restaurant incroyable, en tout cas, il ne voyait que ça. Et bien qu'Alexander soit très doué et qu'il avait sans nul doute des talents d'orateur, il n'était pas sûr d'être exactement ce que recherchait Sebastian. Certes, il connaissait la diplomatie et tout ce qui va avec le packaging de la politique, mais ils avaient quand même frôlé la catastrophe à cause de lui.

Mais avant tout, quelle était cette aura étrange ? Ces ombres qui lui faisaient penser à un film d'horreur ? Sebastian chercherait-il à le faire fuir ? Entre cette ambiance pesante et les questions qui lui posaient, c'était un peu le sentiment qu'il avait, comme si finalement, peu importe ce qu'il répondrait, il ne serait juste pas à la hauteur. Le regard de Sebastian posé sur lui, il avait l'impression qu'il pouvait le transpercer rien qu'avec ses yeux et Alexander, bien que pas du genre froussard, commençait vraiment à avoir la chair de poule et à paniquer légèrement. Pourtant, Sebastian semblait écouter ses réponses avec attention, les décortiquer pour trouver le meilleur comme ce qui pourrait être moins bon, et continuait de creuser. Qu'espérait-il trouver en fin de compte ? Il ne resterait plus grand-chose de lui si on retirait tout ce qui faisait de lui... lui.

- Bien sûr, c'est la moindre des choses d'écouter. Et non, je n'ai jamais eu l'occasion de créer une expérience mémorable pour des clients, même si je suis persuadé qu'on se souvient sans nul doute des fêtes auxquelles j'ai participé. Par contre, vous, niveau ambiance, vous avez l'air de vous y connaitre... c'est vous qui créez cette ambiance oppressante, je me trompe ?

Il n'osait pas le dire à voix haute, mais comme ça, il pourrait dire que cet homme n'était pas totalement humain. Il ne voulait pas le formuler parce qu'en réalité, il ne voulait pas le savoir, Sebastian était ce qu'il était, ça ne le concernait pas vraiment. Mais s'il était quelque chose de réellement inquiétant, il préférait rester dans l'ignorance pour pouvoir travailler avec lui, du moins si c'était toujours au programme, bien évidemment.

- Je pense, Monsieur Michaelis avoir déjà plus ou moins répondu à la question, pour le moment, si nous nous concentrions sur le présent ? C'est bien de pouvoir se projeter, mais je suis là en premier lieu pour un poste de serveur, pourquoi ne pas voir tout d'abord comment je m'en sors avant de s'engager un peu trop sur l'avenir ? Après tout, nous sommes bien placés pour dire que personne ne sait ce que réserve l'avenir.

Puisqu'il avait été le fils de la présidente des États-Unis et du jour au lendemain, il n'avait plus rien eu. Tout ce qu'il voulait, c'est que Sebastian lui donne l'occasion de lui faire ses preuves, pas monologuer pendant une demi-heure pour savoir à quel point il était parfait pour le rôle et qu'il mériterait même mieux qu'un poste de serveur. Il valait mieux le laisser commencer pour le savoir.

@Sebastian Michaelis

▿ Date de naissance : 10/05/1985

@Alexander Claremont-Diaz

Job interview and first tests

Sebastian posa son regard perçant sur Alexander, observant chaque frémissement, chaque hésitation qui trahissait l’inquiétude grandissante de son interlocuteur. Dans la pénombre tamisée de la pièce, les ombres semblaient se resserrer, comme pour ajouter un soupçon de mystère à l’atmosphère déjà pesante. Alexander, malgré ses efforts pour rester stoïque, semblait quelque peu dépassé par le sérieux avec lequel Sebastian le soumettait à cet entretien.

Sebastian, imperturbable, demeura silencieux un instant de plus, avant de répondre, sa voix douce et mesurée contrastant avec la tension ambiante. « Créer une ambiance oppressante, dites-vous ? Monsieur Claremont-Diaz, chaque détail ici, dans ce restaurant, est pensé pour que nos clients vivent une expérience mémorable. Parfois, un soupçon de mystère ne fait qu’accentuer la qualité d’un lieu, n’est-ce pas ? »

Il inclina légèrement la tête, ses yeux rouges s’attardant sur Alexander, comme pour sonder son âme. « Toutefois, sachez que cette… ambiance n’a effectivement rien d’accidentel. Ici ou en salle. Dans l’art du service, comme en diplomatie, un certain contrôle des impressions est souvent nécessaire pour mieux cerner les intentions véritables de ceux qui se trouvent face à nous. »

Alexander parlait avec des sous-entendus, il était évident qu'il avait des choses en tête et Sebastian profita de cet instant pour recadrer subtilement le jeune homme. « Vous avez raison cependant, Monsieur Claremont-Diaz. Il est sage de se concentrer sur le présent avant d’envisager l’avenir. Mais, en ce lieu, chaque membre de notre équipe se voit confier une responsabilité qui transcende la simple exécution d’une tâche. » Son ton se fit plus grave, presque solennel. « Ici, aux Délices de l’Âme, il ne s’agit pas uniquement de servir des plats ; il s’agit de transformer une soirée en un souvenir indélébile. »

Il se redressa, fixant Alexander de son regard aiguisé, avant de poursuivre d’un ton plus direct : « En ce sens, permettez-moi une question, Mr. Claremont-Diaz. Supposez qu’un client arrive avec des attentes spécifiques, des exigences qui semblent déraisonnables aux yeux de votre équipe, mais que ce client est également l’un de nos plus importants. Comment, selon vous, géreriez-vous une telle situation ? »

Sebastian espérait que cette question ferait ressortir chez Alexander des qualités essentielles au poste, au-delà de la simple diplomatie de façade. Il attendait de voir s’il y avait, chez ce jeune homme, un réel potentiel à élever le service au-delà de l’ordinaire.

Myrddin pour Bazzart

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