J'étais autrefois le professeur de potions à Poudlard, Severus Snape. Mais maintenant, dans cette nouvelle vie que j'avais choisie après la guerre, je travaillais dans une entreprise pharmaceutique moldue. Les potions n'étaient plus fabriquées dans des chaudrons magiques, mais plutôt dans des laboratoires modernes équipés de technologies avancées. Ce monde moldu était étrange pour moi qui n'y avais plus mis les pieds depuis tant d'années, il y avait quelque chose de fascinant dans cette modernité et il y avait beaucoup de choses à découvrir... Aujourd'hui, quelque chose me poussait à m'évader de ma routine pour me rendre dans la forêt voisine de la ville. Peut-être pourrais-je y trouver des ingrédients naturels et frais... peut-être la flore de cette île était-elle intéressante en termes de ressources.
Je marchais d'un pas déterminé à travers les sentiers boisés, m'immergeant dans la nature qui m'entourait. Les arbres majestueux se dressaient haut dans le ciel, formant une canopée dense qui filtrait la lumière du soleil. Les feuilles craquaient sous mes pieds, tandis que les oiseaux chantaient leur mélodie mélancolique. J'observais avec curiosité les plantes sauvages qui bordaient le chemin, notant mentalement leurs caractéristiques et leurs utilisations potentielles.
Alors que j'avançais plus profondément dans la forêt, l'atmosphère semblait changer. Une légère brume s'élevait du sol, donnant aux environs une aura mystérieuse. Mon instinct aiguisé m'alertait de la présence d'une autre entité. Mes sens étaient en alerte, scrutant les alentours avec une précision habituelle.
Soudain, un mouvement furtif attira mon attention. Je me figeai, faisant taire ma respiration pour mieux entendre. Mes yeux perçants balayaient les alentours, à la recherche du moindre signe de vie. Et puis, je perçus une silhouette à travers les arbres. Quelqu'un d'autre était ici, dans cette forêt solitaire. Je dégainai alors ma baguette lentement mais sûrement, prêt à agir si cela s'avérait nécessaire... après tout, ce mouvement pouvait être humain, animal ou d'une autre nature... aucun indice ne pouvait actuellement me donner d'éléments sur cela.
Curieux et méfiant à la fois, je décidai de suivre la direction du mouvement. Pas à pas, je m'approchai de l'inconnu. Mon cœur battait légèrement plus vite, mais ma maîtrise de moi-même demeurait intacte. J'étais Severus Snape, après tout.
À mesure que je me rapprochais, les traits de l'autre personne se précisaient. C'était une jeune femme, vêtue de vêtements simples. Elle semblait perdue dans ses pensées, totalement inconsciente de ma présence imminente. Je continuai à observer, m'efforçant de déchiffrer son visage et ses intentions.
La forêt était paisible, avec seulement le bruit des feuilles qui bruissaient sous mes pas. L'atmosphère était chargée d'un calme mystique. La jeune femme se tenait au milieu d'un petit clair, captivée par un point focal invisible. Elle semblait absorbée par quelque chose qui échappait à mon regard.
Je la contemplai avec intérêt, ma curiosité grandissant à chaque instant. Qui était-elle et que faisait-elle ici, dans cette forêt reculée ? Je me sentais irrésistiblement attiré, comme si un lien mystique m'unissait à elle. Mon esprit analytique s'emballa, cherchant à percer le mystère de sa présence.
Cependant, alors que je m'apprêtais à m'approcher davantage, je me rendis compte soudain que je n'étais pas seul. Une présence sombre et indéfinissable planait dans les environs. Une sensation de danger s'empara de moi, me rappelant que la prudence était de mise.
Mon regard balaya une fois de plus les environs, mais cette fois avec une inquiétude grandissante. La forêt semblait se refermer sur moi, les ombres s'allongeant, dansant au rythme d'une danse sinistre. Les arbres semblaient se rapprocher, leurs branches menaçantes cherchant à m'emprisonner.
Je pris une profonde inspiration, m'efforçant de calmer mon esprit. Je ne pouvais pas me laisser submerger par la peur. Je devais agir avec la même détermination et la même prudence qui m'avaient toujours guidé.
Je reculai lentement, gardant les yeux rivés sur la jeune femme qui semblait toujours plongée dans son propre monde. La présence malveillante qui hantait les lieux devenait de plus en plus oppressante. Je ne pouvais pas rester ici plus longtemps, mais cette rencontre mystérieuse resterait gravée dans ma mémoire, me rappelant que la frontière entre le monde magique et le monde moldu n'était jamais aussi nette qu'on le pensait.
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Sam 22 Juil 2023 - 22:28
Into the woods.
Le Docteur était persuadé qu'il y avait quelque chose dans ses bois. Quelque chose de dangereux qui menaçait les habitants et les faisait disparaître. C'était peut-être comme ça que la vendeuse de poupées avait disparu elle-même. Ce n'était pas une grande perte mais le Docteur n'aimait pas l'idée de gens qui disparaissaient sans comprendre pourquoi et surtout sans être sûr que des innocents ne seraient pas sacrifiés. Après tout, la ville regorgeait d'innocents qui n'avaient rien demandé à personne, pas même à être là et qui avait bien le droit de vivre une petite vie tranquille.
Il savait qu'il y avait un dragon dans cette forêt. Il était tombé dessus il y avait longtemps avec un homme appelé Dumbledore qui semblait être un expert en la matière. Il avait déjà, apparemment, repéré que c'était une femelle. Dans tous les cas, le Docteur était persuadé que cette magnifique bête n'était pas la cause de la mystérieuse disparition. Il avait longuement enquêté dans les bois sans trouver de réponse. Mais désormais, il avait son TARDIS et son tournevis sonique. Par conséquent, il était mieux armé pour analyser et trouver des réponses. Il n'était pas certain qu'il les trouverait facilement mais il continuerait à enquêter régulièrement sur cette question.
Il était d'abord allé rendre visite à la dragonne endormie. Cela lui avait permis de s'assurer qu'elle allait bien et de constater qu'elle avait pondu. Il y aurait probablement une petite famille de dragons bientôt dans cette forêt. Alors qu'il avançait, il vit soudain un homme reculer dans cette direction. voilà qui était des plus curieux. Soit c'était un homme qui provenait d'une civilisation ou la coutume voulait qu'on marche à l'envers, mais le Docteur n'en connaissait aucune. Soit il était en train de fuir quelque chose et cette chose était peut-être précisément ce que le Docteur recherchait.
« Bonjour ! Que faites-vous dans ce coin de là en forêt ? Il y a quelque chose de dangereux là-bas ? On dirait que vous fuyez. Je peux peut-être vous aider si vous en avez besoin. Je suis le Docteur. »
Gregory House
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J'étais encore une fois plongé dans l'antre de l'énigme médicale, traquant les mystères du corps humain. J'avançais d'un pas boiteux dans les couloirs de l'hôpital. Mon équipe me suivait, habituée à mes sautes d'humeur, mais toujours prête à se laisser entraîner dans mon tourbillon d'analyse. J'avais un sale caractère, c'était évident, mais ma curiosité intellectuelle n'avait d'égal que ma réputation de casse-pieds. Mon patient du moment, un homme d'une soixantaine d'années, avait été admis avec des symptômes inhabituels. Rien de banal, évidemment. Fièvre inexpliquée, douleurs diffuses, fatigue persistante... Bref, tout un lot d'énigmes médicales à résoudre, et j'étais bien déterminé à y parvenir. Après avoir passé des heures à étudier son dossier, j'avais une hypothèse en tête : une infection rare contractée lors d'une expédition en forêt. Quoi de mieux qu'une excursion dans les bois pour y dénicher les indices qui m'aideraient à résoudre ce casse-tête médical ? Je m'étais rendu dans la forêt avoisinante, après avoir envoyé mon équipe chercher du côté du bureau et du domicile du patient. J’avais lancé ça sous forme de jeu, comme une course contre la montre : c’était au premier qui allait trouver l’hypothèse la plus crédible et, dans le meilleur des cas, carrément la solution.. La nature était toujours aussi agaçante, avec ses arbres se pavanant majestueusement et ses bruits d'oiseaux insupportables. Mais bon, les indices n'allaient pas se cueillir tout seuls. Je scrutais le sol, les branches, les rochers, à la recherche du moindre signe qui pourrait m'orienter.
« Le chant des oiseaux, quelle douce musique ! J'ai presque envie de m'endormir sous leurs sérénades. Quoi de mieux pour éclaircir un diagnostic médical ? »
ironisais-je à voix haute.
Mon équipe, déjà à bout de patience, n’arrêtait pas de me biper et d’essayer de m’appeler, mais je feignais de ne pas être joignable. D’ailleurs, mon téléphone fut bien vite mis en mode avion.
Alors que je progressais, j'aperçus une source d'eau dans laquelle je m'arrêtai pour observer attentivement la végétation environnante.
« L'eau est un élément vital... pour les plantes ! Peut-être que notre patient a été contaminé par quelque chose présent dans ces environs. Qui sait ? Peut-être un étrange microbe venu d'une autre planète ? »
lançais-je, sûr de moi.
Tandis que je continuais mon enquête, une pluie fine commença à tomber, ajoutant une dose de misérabilisme à cette expédition.
«Ah, la pluie, la meilleure amie du médecin en quête d'indices ! Le seul élément qui peut rendre cette journée encore plus réjouissante. »
J'avançais dans la forêt, la boue s'incrustant dans les creux de mes chaussures. J'étais déterminé à trouver la source de l'infection, à faire triompher mon intellect acéré sur ces maux qui défiaient la médecine conventionnelle.
Soudain, je remarquai une zone de la forêt où la végétation semblait étrangement mal en point. Les arbres étaient plus petits, tordus, et les feuilles semblaient desséchées. Mon regard s'aiguisa.
«Regardez cette déchéance végétale ! Ça me rappelle étrangement l'état de mon patient. Serait-ce une coïncidence ou le lien que je cherchais ? »
Il allait falloir que j’envoie mon équipe prélever des échantillons pour des analyses. Mais j’attendrais un vrai et bel orage pour ça, juste pour les voir se les geler sous la pluie froide et battante.
Et puis je les vis. Deux types. L’un aussi noir qu’un corbeau, l’autre sorti tout droit d’un cirque. Un vrai délire hallucinogène.
« Dites-moi, les gars, est-ce que votre garde-robe est une sorte de test psychologique pour voir qui peut vous supporter sans se moquer ? »
Je ne les avais jamais vus et je n'envisageais pas de m'en faire des potes. Mais voilà, je ne pouvais pas ignorer leur présence alors qu'ils risquaient peut-être le même genre de contamination que mon patient.
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Sam 9 Sep 2023 - 23:13
Into the woods.
Il y avait des jours où l'on pouvait passer tout son temps allongé à l'ombre d'un arbre sans même voir passer un écureuil. Et puis, il y avait des jours où tout était beaucoup plus intéressant. Que ce soit dans un cas ou dans l'autre, Cheshire aimait à se percher sur un arbre et à contempler la forêt pour en savourer le calme ou l'activité selon les moments. Elle adorait s'amuser avec les passants, surtout quand les échanges devenaient chaotiques et les situations improbables. Cheshire n'avait aucun goût pour tout ce qui était logique ou rationnel, et son premier instinct serait toujours de mêler de la folie à la question la plus sensée. N'était-ce pas le meilleur moyen de rendre les choses plus amusantes ?
Aujourd'hui était un jour de chance, l'aventure arrivait toute seule auprès de la demoiselle chat. Elle était perchée sur son arbre lorsqu'elle vit apparaître un homme à l'allure saugrenue qui ressemblait à un humain de cirque. Mais malgré son chapeau bizarre que le chapelier fou aurait détesté et son nœud papillon un peu perturbant parce qu'il le manipulait tout le temps, elle le trouva plutôt attractif, probablement parce qu'elle sentait en lui un potentiel de chaos supérieur. Elle eut à-peine le temps d'en analyser les comportements qu'un homme surgit un peu plus loin qui se fit apostropher. Ce gars farfelu cherchait du danger, elle l'aimait de plus en plus.
Surgit alors un troisième individu qui se moqua ouvertement des tenus des deux autres zigotos. Celui-là aussi semblait quelque peu chaotique et elle sentit qu'il allait lui plaire parce qu'en plus, il avait le sens de l'humour. Avec ces trois là elle avait presque l'impression d'être revenue au pays où tout le monde était fou et où tout le monde trouvait ça normal. En voyant le regard d'un des trois hommes se diriger vers son arbre, elle en déduisit qu'elle était repérée et en profita pour des salutations à la hauteur de ce qu'elle avait repéré chez eux.
« Bien le Bonjour Messieurs. Cela fait plaisir de voir des gens dingues dans le coin ! »
Severus Snape
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S’il y avait bien une chose que je détestais par-dessus tout, c’était que l’on me dérange dans les moments où j’avais envie et/ou besoin de calme et de concentration. Lorsque j’enseignais à Poudlard, il y avait toujours un élève pour venir m’embêter avec des questions débiles. Au quartier général de l’Ordre du Phénix, je devais régulièrement subir les incompréhensions de personnes à l’intelligence toute relative… et il en allait de même lors des réunions de Mangemorts auprès du Seigneur des Ténèbres… Était-ce si compliqué de me foutre la paix ?
Lorsqu’un importun vint donc à moi, dans la forêt, mon premier réflexe fut de me préparer psychologiquement à lui envoyer dans les dents un bon petit maléfice de derrière les fagots, d’autant plus quand cet homme osa me dire que j’avais l’air de fuir. Quel imbécile ! Je n’avais rien d’un lâche, la fuite, ce n’était pas mon truc !
« Je n’ai jamais eu besoin de docteur. Vous pouvez retourner d’où vous venez. »
Sans blague, un docteur qui venait chercher des patients au milieu des bois… on aurait tout vu ! Il risquait plus de tomber sur des créatures étranges ou dangereuses et avec son petit air de moldu bien mis sur lui, je l’imaginais mal combattre un troll à mains nues.
« La forêt n’est pas sûr. Elle se referme sur nous. » Au fur et à mesure, en effet, l’espace entre les arbres semblait diminuer, comme si nous allions finir par être engloutis par cet endroit…
Et puis voilà qu’un autre moldu rejoignit les lieux. Moqueur, désagréable… s’il n’avait pas eu cette allure claudicante, j’aurais presque pu croire qu’il avait eu le même genre d’éducation (ou d’absence d’éducation, plutôt), que les quatre maraudeurs. Mon regard noir se posa sur lui. Pour qui se prenait-il ? Je n’avais clairement pas envie d’avoir à supporter ces deux moldus durant ma récolte d’ingrédients.
« Ah, un de vos semblables ! Je vais vous laisser entre moldus, ce fut un plaisir. »
Absolument pas. Je fis mine de m’éloigner, parce que c’était bien ce que j’avais en tête, les laisser entre eux et retrouver ma tranquillité ou, au moins, chercher un endroit discret d’où j’aurais pu transplaner directement pour rentrer chez moi… mais une femme noire, juchée en haut d’un arbre nous interpela, d’une façon quelque peu insultante.
« Ils sont à vous, je vous les laisse. »
Non mais, que fichait-elle là-haut, celle-là ? Elle avait une tête à faire peur, en plus, et clairement pas l’air d’avoir tous les ingrédients dans le même chaudron. Je préférais, et de loin, essayer de retrouver la jeune fille que j’avais aperçue tout à l’heure et qui, sans aucun doute, devait être bien plus facile à cerner que les deux abrutis moldus ou cette folle perchée au sommet d’un arbre.
D’un pas décidé, je tournais les talons pour retourner vers la petite clairière que j’avais repérée. Dans les forêts magiques, les jeunes femmes que l’on croise comme cela, au détour du hasard, c’était très souvent des dryades ou des créatures qui avaient besoin d’aide. La plupart pouvait, ensuite, offrir des objets magiques rares et intéressants.
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Sam 4 Nov 2023 - 23:51
Into the woods.
Le Docteur pouvait compter sur les doigts d'une seule main le nombre de fois que quelqu'un l'avait renvoyé à ses pénates comme cet homme était en train de le faire. Mais il fallait dire qu'il avait tellement le potentiel pour se mettre dans les ennuis que forcément, au moment où il proposait son aide, qu’elle soit utile ou pas, les gens concernés étaient plus occupés à fuir le danger qu'à essayer de l'empêcher d'intervenir. Il était arrivé à plusieurs reprises que le Docteur serve d'appât pendant que les autres fuyaient. Mais ça ne semblait pas le déranger outre-mesure. Cela dit, quand la forêt commença à se refermer sur eux, même lui admit qu'il faudrait reculer.
« Cet endroit est donc étrange », observa le Docteur avec un sourire ravi.
Il préférait largement que les choses se passent comme ça plutôt que d'être d'un calme ennuyeux. Il courut tout-de-même dans l'autre sens, histoire de ne pas se faire aspirer par la forêt, ce qui l’aurait empêché de résoudre le mystère. Il avait envie de se sortir intact de là et quand ils rejoignirent une zone qui semblait un peu plus paisible, le Docteur se dit qu'ils allaient enfin pouvoir réfléchir à la situation constructivement, du moins dans la mesure où il pouvait être constructif. Son attention fut attirée par un homme qui se mit à critiquer sa tenue vestimentaire. Il se dressa en tirant sur son nœud papillon comme il avait l'habitude de le faire.
« Je ne vois pas de quoi vous parlez. Je porte un nœud papillon. Les nœuds papillons, c'est cool. »
Il leva la tête vers l'arbre d'où une femme qui était nonchalamment installée se déclara heureuse de rencontrer des gens dingues. le Docteur fi mine de lui faire un salut de son chapeau, alors que l'acariâtre qui ne voulait pas d'aide décida de s'en aller en ne se sentant apparemment pas concerné par la situation. Le Docteur aurait eu du mal à savoir s'il était effectivement dingue, étant donné qu'il était difficile de ce faire une opinion en n'étant pas totalement sain d'esprit soi-même, mais il le trouva rudement de mauvaise humeur. Pour sa part, il trouvait la situation plutôt amusante. Dire que le Docteur s'amusait de rien était un euphémisme, il fallait bien le reconnaître.
« Qu'est-ce que vous faites dans cet arbre, au fait ? La dernière fois que je me suis retrouvé dans un arbre, c'est parce que j'avais effrayé un ours avec mon tournevis sonique, enfin c'est ce que je pensais, mais en fait ça l'a attiré. Mais au moins, il n'était plus attiré par mon amie. Du coup, j'ai dû grimper dans un arbre. Vous n'êtes pas pourchassée par un ours, dites-moi ? »
Gregory House
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Je roulais des yeux. Voilà que ma paisible chasse aux microbes se transformait en un cirque digne d'une hallucination provoquée par une fièvre tropicale. Et moi, le maître de cérémonie, je me retrouvais face à un casting pour le moins... pittoresque.
Je m'étais installé contre un arbre, tirant sur ma Vicodin, quand ce Docteur au nœud papillon - apparemment un accessoire d'une "coolitude" dépassée depuis au moins trois décennies - s'est mis à piailler sur la fermeture de la forêt. Ses remarques, je les aurais bien noyées dans une sarcasme, mais la femme-chat perché dans son arbre et le type qui se la jouait plus noir que l'obscurité m'avaient déjà servi une bonne dose.
Je répondis d'un ton cinglant, sans même regarder le Docteur en nœud papillon : « Les forêts ne se referment pas, les cerveaux, oui. » Je me tournais vers la femme-chat et lui offris un sourire aussi faux qu'une promesse électorale. « Dingue ? Non, j'appelle ça mardi. Et vous, vous êtes la version féline de Robin des Bois ou vous attendez simplement que passe en dessous de l’arbre pour lui sauter dessus comme une tique ? »
J'avais toujours cette foutue impression qu'un univers parallèle s'était invité dans mon quotidien déjà assez chaotique sans ça. La forêt semblait être le théâtre d'une pièce dont j'étais à la fois le spectateur et l'acteur malgré moi. Chaque personnage plus excentrique que le précédent, et moi, boitant entre les arbres, cherchant des réponses là où d'autres cherchaient... quoi au juste ? Leur santé mentale ? Je me trouvais face à un spectacle digne d'un cabaret psychiatrique. L'un, clopinant et arrogant, semblait tout droit sorti d'une pièce de Shakespeare avec un costume à vous donner la nausée. L'autre, une femme perdue dans les branches, plus chat que femme, semblait jouer à la duchesse de l'absurde. Et puis il y avait moi, Gregory House, docteur en médecine, expert en diagnostic, cynique de service et maintenant, malgré moi, hôte de cette étrange réunion. Je me passais une main sur le visage, sentant la pluie se mêler à la sueur froide qui perlait sur mon front. Était-ce la fièvre de la chasse au diagnostic ou l'exaspération ?
Je fis un pas de côté, évitant une flaque de boue qui aurait pu être fatale à ma jambe déjà endolorie. J'observais mes compagnons d'infortune, une troupe de marionnettes désarticulées par la vie et, probablement, par une série de mauvais choix. Leurs dialogues avaient le goût d'un délire collectif, et pourtant, je devais admettre qu'ils avaient capturé mon intérêt. Peut-être que ce cirque humain avait quelque chose à m'offrir, une piste, une révélation, un diagnostic caché derrière leur folie apparente.
Je tirai mon portable de ma poche, toujours pas de réseau. Aucun signal de détresse ne pourrait sortir d'ici, et aucune aide ne pourrait venir de l'extérieur. Nous étions seuls, avec pour seule compagnie notre propre folie et les mystères de la forêt. « En tout cas, si l'un de vous a un symptôme plus intéressant qu'une névrose de persécution ou un complexe d'infériorité, je suis tout ouïe. » Je pointai du doigt l'homme en fuite, le pseudo-magicien aux airs de corbeau. « Toi, avec l'air de celui qui a toujours un sort à lancer, tu ne serais pas en train de fuir quelque chose de plus tangible qu'une simple forêt qui se referme, n'est-ce pas ?» Je l'observais s'éloigner, chaque pas semblant mesuré, presque craintif, comme s'il était poursuivi par ses propres démons. Et je me demandais, quel genre de démon intérieur pourrait bien pousser un homme à chercher refuge dans la solitude d'une forêt ? La fuite est rarement sans raison, surtout pour les types qui ont l'air de porter le poids du monde sur leurs épaules, comme lui. Son rejet abrupt de l’aide, son mépris pour l'assistance médicale, tout cela suggérait une fierté blessée, une indépendance maladive, ou peut-être une peur profonde de révéler ses faiblesses. C'était comme un symptôme en soi, un indice d'une pathologie plus profonde, peut-être psychologique, peut-être physique. Quoi qu'il en soit, il méritait un diagnostic, un de ceux que j'affectionne particulièrement. Je ne pouvais m'empêcher de penser que sa fuite n'était pas juste une question de dérangement ou de désir de solitude. C'était trop... défensif. Comme s'il craignait que la proximité ne permette de percer sa carapace, de dévoiler quelque chose qu'il ne pouvait ou ne voulait pas affronter. Et ça, c'était une énigme qui méritait d'être résolue. Je m'imaginais déjà en train de dérouler le fil de ses secrets, d'analyser chaque fragment de son histoire pour découvrir ce qui le faisait fuir. La forêt pouvait être un refuge ou une prison, et je voulais savoir ce qu'elle représentait pour lui. Peut-être qu'en le comprenant, je pourrais en apprendre plus sur mon propre patient, car après tout, chaque homme est un miroir des mystères de l'âme humaine. Mais pour le moment, il s'éloignait, et j'étais là, à le regarder faire, pensant à la meilleure façon d'engager la chasse. Pas la chasse à l'homme, mais la chasse au pourquoi, à la raison qui se cache derrière les actions de chacun. Car si j'avais une foi inébranlable en quelque chose, c'était bien que chaque symptôme, chaque réaction, chaque fuite, avait sa cause, et par extension, sa solution. Et je trouverais la sienne, comme je trouvais toujours.
Je me tournai vers le Docteur, cet étrange individu au nœud papillon, qui semblait avoir une fascination peu commune pour le danger. « Et toi, l'homme au nœud papillon, tu parles d'ours attirés par le son. C'est une métaphore pour les problèmes que tu attires ou tu es vraiment un aimant à emmerdes ? »
Je marquai une pause, lançant un regard à la femme-chat.
« Quant à toi, je n'ai pas encore décidé si tu es une hallucination ou juste le résultat d'une rencontre entre un chat et une girouette. Mais, continue à observer. Les fous font souvent d'excellents détectives. »
Je croisais les bras, les douleurs de ma jambe oubliées temporairement face à l'intérêt grandissant que me procurait cette rencontre insolite. Peut-être que ces trois là, avec leurs idées tordues et leurs vies apparemment sans queue ni tête, allaient m'offrir la clé du mystère de mon patient. « Alors, quelqu'un a-t-il quelque chose d'intelligent à dire, ou vais-je devoir supporter encore longtemps ce vaudeville psychédélique ? » Je fixai chacun d'eux, un sourire en coin. Après tout, même les folies les plus profondes peuvent mener à la vérité, et j'étais déterminé à la trouver.
[Merci de m'avoir fait une petite place dans votre RP ]
Il faut croire que le Destin est un sacré farceur. Car il ne se passe pas une seconde après la dernière question rhétorique du logicien de service pour que soudain, un craquement de brindilles suivi d'un juron étouffé retentissent. Là où auparavant il n'y avait rien se tient une jeune femme aux cheveux d'un jaune trop vif pour être naturel. Vêtue en cette période estivale d'un short porté au dessus de collants craqués et d'une combo veste en jean courte / débardeur, celle ci parait très surprise et ennuyée d'avoir atterri dans un terrain si merdique chaussée de patins à roulettes qui évidemment sont on ne peut plus inadaptés au terrain sauvage. Une tenue bien trop urbaine et légère pour être adaptée à une randonnée forestière.
Elle relève les lunettes d'aviateur qu'elle portait et regarde autour d'elle d'un air vaguement surpris avant d'aviser les personnes présentes. Trois mecs en costard et une femme perchée (au sens littéral autant que métaphorique, mais ca elle s'en apercevra bientôt). Au milieu d'une clairière paumée de chez paumée. Elle se demande bien comment une autre coursière qu'elle aurait réussi à trouver un chemin jusqu'ici ...
- Heu ... ouais. Salut.
Décidément, le métier qu'elle fait est plein de surprises. Un des principes de son métier est de ne pas juger. Elle se contente de commenter laconiquement.
- Sympa le coin.
Pour qui aime les grands espaces naturels et inextricables, bien sûr. Elle plonge la main dans la sacoche qu'elle porte en bandoulière et en sort un paquet de taille modeste. Elle baisse son regard sur l'étiquette, mâchonnant d'un air distrait le chewing gum qu'elle a en bouche.
- J'ai un paquet pour ... "le docteur". J'ai besoin d'une signature.
Elle relève les yeux vers les trois hommes, imaginant que l'un des trois a une chance d'être le bon client. Stylo en main, elle s'apprête à tendre l'outil scripteur et une fiche d'émargement sur un bloc note en direction du premier qui se manifestera.
Dernière édition par Ramona Flowers le Dim 31 Déc 2023 - 17:13, édité 1 fois
Invité
Dim 26 Nov 2023 - 5:18
Into the woods.
Cheshire croisa d'un regard vaguement intéressé le regard de l'homme qui lui annonça que l'on était mardi, avant de lui demander ce qu'elle faisait en haut d'un arbre. La demoiselle lui sourit avec bonne humeur, ce fichant complètement de l'aspect insultant que pouvait revêtir les propos de cet homme qui semblait chercher quelque chose dans la forêt, mais elle n'avait pas la plus petite idée de ce que ça pouvait bien être et en réalité, il était plus que probable que le savoir ne l'intéresserait pas du tout. Mais elle lui offrit ce grand sourire parce qu'elle était tout simplement contente d'avoir affaire à un type aussi bizarre que tout ce qu'elle avait un jour croisé dans sa vie.
« C'est tout à fait fascinant. Moi, je suis dingue tous les jours de la semaine, mais vous faites comme vous voulez. Cela dit, je n'ai pas l'intention de venir habiter sur votre tête, si c'est cela qui vous inquiète. »
Elle n'était pas inquiète du tout, pour sa part, plutôt amusée par la situation. Ce qui n'était pas le cas de l'homme à la forêt qui se referme. Il se passait de drôles de choses dans cette forêt, mais c'était plutôt le genre d'anecdotes qui pousseraient Cheshire à rester afin de savoir exactement ce qui allait se passer et d'y prendre part, pourquoi pas. Il n'y avait rien de tel dans ce monde que le chaos et elle l'aimait suffisamment pour plonger la tête la première dedans. Elle décida soudain de se tenir sur la tête et ses mains reposèrent tranquillement sur la branche comme si de rien n'était. Tout en faisant ces galipettes, elle s'adressa aux sorciers.
« Savez-vous vous tenir sur la tête ? »
Son attention fut distraite par l'homme au nœud papillon qui lui demanda si elle était poursuivie par un ours. Ça faisait un bon moment qu'elle n'avait pas vu d'ours. Bien entendu, elle n'avait pas parcouru l'entièreté de la forêt et elle ne pouvait donc pas le certifier complètement. En tout cas, il ne lui semblait tout au moins pas qu'il y en ait un à sa poursuite. Elle regarda donc aimablement l'homme étrange avant de lui répondre aimablement et sur le ton de la conversation, étant donné qu'il semblait être le plus en harmonie avec sa façon de penser.
« Il me semble que non, mais c'est difficile d'en être sûr. Il faudrait demander à l'ours. »
C'est alors qu'une femme surgit en annonçant qu'elle avait un colis à livrer. La raison pour laquelle on livrait un colis dans un coin aussi reculé de la forêt était complètement mystérieuse aux yeux de Cheshire mais cela lui plut. Elle ne se reconnut pas dans le nom que la jeune femme avait employé, mais elle ne put résister à l'envie de la taquiner un peu.
« Je ne crois pas que cela me concerne, mais il est possible que je me trompe. Après tout, les erreurs d'adresse, ça arrive très souvent. »
Severus Snape
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Perdu dans mes pensées, je n'avais pas réalisé à quel point les voix des autres résonnaient encore dans la forêt, me rappelant brutalement à la réalité de ma situation. Je ne pouvais pas m'éloigner aussi facilement, pas avec ces personnes étranges dans les parages, et la fille de la clairière demeurait introuvable. Frustré, je m'arrêtai, me forçant à réfléchir.
Les voix des autres participants de ce théâtre forestier s'entremêlaient, se fondant avec les bruits naturels de la forêt, créant une cacophonie presque magique. Celui qui s’était présenté comme le Docteur, avec son nœud papillon, émettait des remarques d'un optimisme insouciant. Le docteur House, lui, dispensait son cynisme avec un plaisir évident. Et la femme perchée dans l'arbre continuait de déverser des paroles sans suite et sans logique.
Je me tournai vers eux, mes yeux scrutant la forêt, essayant de discerner la silhouette de la jeune fille aperçue plus tôt, mais elle semblait s'être volatilisée, comme si elle s’était voilée d’une cape d’invisibilité. Je me demandais si elle n'était pas le fruit de mon imagination, une illusion créée par l'atmosphère enchantée de la forêt pour me mener dans un piège quelconque… à moins que ce ne soit un jeu d’un sorcier de mon monde qui s’amuserait à essayer de me faire monter sur mes grands hippogriffes…
Cependant, la réalité de la situation s'imposait : je ne pouvais pas me permettre de m'égarer dans ces bois. Et encore moins pour essayer de retrouver ce qui n’était peut-être qu’une illusion. Les risques étaient trop grands et ma présence ici avait un but précis. J’avais longtemps tenu un rôle d'espion, toujours sur le fil du rasoir, un rôle qui exigeait une vigilance constante… je ne pouvais pas me laisser distraire, pas même par une apparition aussi intrigante. Je décidai de retourner vers le groupe, mon visage arborant une expression soigneusement neutre, masquant mon irritation. En approchant, j'entendis une nouvelle voix, celle d’une coursière aux cheveux jaune vif. Elle semblait complètement déplacée dans ce cadre, une tache de modernité dans un tableau ancien et mystique. Elle cherchait quelqu'un appelé "le Docteur" et détenait un colis pour lui. Cette scène était de plus en plus absurde. Et cette fille n’était pas sans me rappeler Nymphadora Tonks, à cause de sa chevelure extravagante.
Je restai en retrait, les observant. Chacun dans cette forêt semblait porter un masque, jouer un rôle et cacher quelque chose. Mais derrière ces masques, il y avait des vérités à découvrir, des secrets à dévoiler. Je savais que dans le monde des sorciers, rien n'était laissé au hasard. Un simple détail pouvait porter en lui le potentiel de révélation ou de trahison.
Alors, je me tenais là, silencieux, comme un observateur froid et calculateur. J'étais prêt à intervenir, à manipuler, à agir selon les nécessités de la situation. Car même dans cette forêt magique, dans ce rassemblement de personnalités improbables, je ne pouvais pas ignorer ma propension à ne pas laisser se dérouler des choses qui pourraient s’avérer trop néfastes. Et puis, je tenais à ma propre vie, bien sûr.
« Qu’y a-t-il dans ce paquet ? » S’il s’agissait de poison, j’avais toujours un bézoard dans ma poche. S’il s’agissait d’un explosif, c’était plus délicat. Et puis, à la réflexion… « Quel docteur se ferait livrer quelque chose dans une forêt ? C’est aussi absurde que cette femme haut perchée ! »
D’ailleurs, en la regardant un peu mieux, on pouvait clairement voir que cette femme avait dû prendre une potion de polynectar dans laquelle étaient tombés des poils de chat !
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Mer 13 Déc 2023 - 0:26
Into the woods.
Alors que la situation était en train de prendre un tour des plus burlesques, la plupart des gens auraient dû être profondément agacés. Le Docteur, lui, trouvait ça plutôt amusant. Il n'était pas aussi amateur de gens dingues que la femme qui s'amusait à les observer tous d'en haut, mais il aimait beaucoup que tout parte dans tous les sens, c'était quelque chose qui l'amusait beaucoup. Cela étant, il n'y avait pas que l'amusement dans la vie et il ne faisait aucun doute qu'il se passait quelque chose de louche. La nature de cette chose était encore inconnue et il était improbable qu'elle se dénonce d'elle-même mais ça ne rendait la chose que plus intéressante.
Celui qui était officiellement un docteur et non pas seulement par son nom, comme lui, s'intéressa à chacun d'entre eux pour leur poser des questions. Le Docteur attendit patiemment que son tour arrive et tira sur son nœud papillon avec fierté quand celui-ci fut mentionné. Il n'avait pas la moindre idée de ce que pourrait être une métaphore impliquant un ours, mais l'image était intéressante. N’importe lequel de ses compagnons aurait pu répondre à la question au sujet de laquelle il était un aimant à problèmes, mais le Docteur n'avouerait jamais qu'il l'était, effectivement.
« Ce n'est pas une métaphore, c'était bel et bien un ours. Mais c'était effectivement aussi un problème. Vous n'avez jamais vu un tournevis sonique ? » demanda-t-il en sortant le sien et en l'activant.
Il leva ensuite la tête vers la femme qui lui répondait à propos de l'ours et lui sourit tout à fait aimablement. Le point positif du Docteur, c'était qu'il était capable de se montrer aimable assez facilement. En revanche, cela ne voulait pas forcément dire qu'il se comportait bien avec les personnes autour de lui. C'était davantage cela son souci. Ses paroles pouvaient parfois sembler incohérentes ou se mélanger complètement sans plus avoir la possibilité de le suivre, mais lui-même ne se suivait pas toujours non plus.
« Je serais ravi de le faire si je l'avais dans mon champ de vision, mais ce n'est pas le cas. Je suppose… » commença le Docteur avant qu'une femme n'arrive en disant avoir un paquet pour lui. « C'est moi, le Docteur. »
Bien entendu, il était possible qu'elle parle d'un autre Docteur, mais elle aurait sûrement dit son nom. Alors il supposa qu'il s'agissait de lui. Il signa rapidement le registre de la jeune femme avant de prendre son paquet et de le déballer comme un enfant au matin de Noël. Il en sortit un magnifique fez, dont il se coiffa aussitôt avant de trépigner de joie. C'était sûrement Amy qui lui avait offert ce magnifique présent. Il était à peu près sûr que ça venait d'elle. C’était tellement formidable. Il n'y avait rien de meilleur dans ce monde que de se faire coiffer d’un fez. Après tout, les fez c'était cool.
« Un fez ! Quelle brillante idée ! Vous en dites quoi ? » demanda-t-il à ses compagnons d'infortune après s'être coiffé du nouveau chapeau. « J'ai l'air cool, non ? J'ai un fez ! », lança-t-il avec joie à la livreuse à qui la chose avait l'air de ne faire ni chaud ni froid.
Gregory House
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Voilà donc que ce théâtre forestier prenait une tournure encore plus absurde. La dernière arrivée, une coursière aux cheveux d'un jaune criard et vêtue comme si elle venait tout droit d'une ruelle urbaine, se tenait là, patins à roulettes aux pieds, dans une clairière qu'elle semblait trouver aussi incongrue que moi. "Sympa le coin", avait-elle lancé, une pointe d'ironie dans la voix qui me fit sourire malgré moi.
« Ah, la livraison en milieu hostile, nouveau concept pour Uber Eats ?» lâchai-je, un sourire sarcastique aux lèvres. Mais, avant que je puisse poursuivre, elle sortit un colis de sa sacoche. "J'ai un paquet pour 'le docteur'. J'ai besoin d'une signature." Elle fixa les trois hommes, dont moi, attendant une réponse. Je levai un sourcil. « Eh bien, techniquement, je suis docteur, mais je doute que ce soit pour moi. À moins que ce ne soit un nouvel organe à greffer ?» Je marquai une pause, observant le 11e Docteur s'emparer du colis avec une excitation enfantine, en sortant un fez. « Un fez... Eh bien, pourquoi pas ? Après tout, on a vu plus étrange aujourd'hui. »
Je tournai mon attention vers Cheshire, la femme-chat perchée dans l'arbre, qui semblait s'amuser de toute cette situation. « Et vous, Madame la Chatte, on dirait que vous avez pris un abonnement au cirque. Ou peut-être êtes-vous juste le chat du Cheshire en personne, en attente de votre Alice ? » Les chats qui parlent n’étant pas courants, je songeais à cet être de papier qui, pourtant, était un mâle dans mes souvenirs. Mais sur cette île, je ne m’étonnais plus trop de croiser des tarés.
Je me tournais ensuite vers Severus, qui observait la scène avec une méfiance palpable. « Eh, le schtroumpf Asocial ! » l’interpellai-je d’un ton moqueur, « Vous avez l'air de porter tous les malheurs du monde, quel est votre rôle dans cette mascarade ? Ex amant en exil ? Ou juste un amateur de balades nocturnes ? »
Je repris, d'une voix légèrement plus basse, plus sérieuse. « Vous savez, j'ai toujours pensé que la folie était une forme d'art… un de mes potes est un schizo bien tassé, ça me gêne pas, il est cool. Plus cool qu’un fez et qu’un noeud papillon, d’ailleurs… mais vous êtes tous des artistes dans votre genre. Et derrière chaque masque, chaque costume, il y a une histoire, un diagnostic à poser. Et ça, c'est mon domaine. »
Je me massais la jambe, la douleur s'intensifiant avec le temps passé debout. « Alors, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? On continue cette partie de cache-cache avec la réalité, ou on essaie de trouver un sens à tout ça ? »
Je regardai autour de moi, la forêt semblant s'étendre à l'infini, un labyrinthe de mystères et d'absurdités. « Peut-être que la réponse à tout cela se trouve juste sous nos yeux. Ou peut-être que nous sommes tous juste des pions dans un jeu dont nous ne connaissons pas les règles. » J’avais posé les yeux sur la livreuse en disant cela. Elle qui nous rejoignait en cours de partie devait se demander où elle était tombée.
Je fixai chaque personnage tour à tour, un sourire en coin se dessinant sur mon visage. « Alors, quelqu'un a-t-il un plan ? Ou allons-nous juste rester ici à attendre que le prochain chapitre de cette folie se déroule ? »
La forêt semblait rire aussi de tout ça. Elle se resserrait sur nous ou n’était-ce qu’une impression ? La coursière, l'homme au fez, la femme-chat, le sorcier taciturne, et moi, le cynique docteur, tous perdus dans une forêt où la réalité semblait avoir pris congé. C'était comme un puzzle dont les pièces refusaient obstinément de s'assembler. Mais, quelque part dans ma tête, une petite voix me disait que la clé de ce mystère était là, quelque part, dissimulée dans les ombres de cette forêt et dans les esprits de mes compagnons d'aventure.
« Techniquement… la dernière arrivée doit avoir un accès vers une sortie possible, puisqu’elle a bien dû arriver de quelque part. » Je regardai la coursière, esquissant un sourire. « Le jaune poussin vous va bien, mais si vous voulez que je vous offre un ver ou un verre, faudra nous faire sortir de ce trou. »
Elle a un bref sourire pour l'homme à la canne lorsqu'il évoque avec ironie l'idée de planifier des livraisons en milieu hostile.
- Vous verriez certains quartiers pourris de Lockwood, vous seriez surpris. Et non il y a pas de prime de risque.
C'est pas une partie de plaisir tous les jours d'aller livrer là bas. Les chiens féroces ne sont qu'un des nombreux dangers qui peuvent guetter les estafettes à roulette.
L'homme se désignant sous le nom du Docteur prend ainsi possession du paquet après avoir dûment émargé le reçu. Tout était pour ainsi dire en ordre aux yeux de Ramona, si on excluait à la fois le décor et l'attitude saugrenue de certains des membres de cette assemblée. Ne cherchant pas à comprendre davantage ce qui se trame ici, elle remercie d'un signe de tête bref l'homme et range dans ses affaires le papier signé. Au commentaire émanant de l'homme brandissant une baguette, elle hausse les épaules.
- Qu'est-ce que j'en sais moi ... ? Je suis pas dans la tête des expéditeurs.
Elle se retient de dire qu'elle se contente de passer dans la leur quand il s'agit de venir les livrer. Beaucoup de gens sont un peu soupe au lait quand il s'agit de laisser des personnes traverser leur esprit. Quant à la perchée qu'il mentionne ... Ramona lève en effet les yeux vers la femme dans son arbre. Clairement, elle a l'air de faire vivre une drôle de scène à ses trois potes. Même si Ramona ne comprend pas un traitre mot de ce qui est train de se tramer ici, elle se gardera de tout commentaire.
Le docteur déballe son colis. Un chapeau. Effectivement ca parait surprenant qu'un expéditeur se plie en quatre pour faire parvenir ce genre d'accessoire au milieu d'une forêt mais bon.
- Il est entier, pas une cabosse. Tout va bien.
Elle va pouvoir repartir et est prête déjà à faire demi tour quand les paroles de l'homme plus âgé la font s'arrêter dans ses mouvements.
- Heu ... ouais ... ? J'ai pris un raccourci pour venir. Je compte prendre le même pour repartir.
L'un de ses interlocuteurs a l'esprit droit, carré. Compartimenté comme des couloirs d'hôpitaux. Droits, immaculés, numérotés, fléchés. Mais l'odeur d'alcool et de médicament est forte à en donner la nausée et chacune des portes qui s'ouvre sur ces couloirs ont l'air ... barricadées. Elle sait qu'elle devrait s'arrêter là, qu'elle devrait se contenter de rouvrir la porte encore invisible dont elle sent la présence à quelques mètres d'elle, dire au revoir et disparaître dedans. Mais quelque chose dans l'expression de l'homme la dissuade de le faire.
- Vous êtes coincés ici et c'est votre façon de me demander de vous aider ... ?
Elle regarde alentour et une moue apparait sur ses lèvres.
- Merde ...
On pourra noter que "Merde" ce n'est pas un non ferme. L'hésitation se lit d'ailleurs sur son visage. Elle regarde sa montre. Puis la liste de ses colis. Puis l'homme à la canne qui semble être le moins rapide des quatre. Même en prenant des raccourcis dans le subespace, se coltiner un mec qui claudique va considérablement ralentir la traversée. Ses patrons s'en foutent qu'elle joue les bonnes samaritaines et aide des randonneurs perdus. Si elle livre en retard, c'est elle qui aura des emmerdes. Ou alors elle est bonne pour prolonger ses livraisons jusque tard le soir et bizarrement ca la tente pas trop de faire des heures sups' ...
- Vous êtes vraiment bloqués ici ... ?
Coup d'oeil sur son téléphone. Pas de réseau. Pas de moyen de les aider à contacter quelqu'un si par malheur ils répondent par l'affirmative.
Invité
Dim 7 Jan 2024 - 2:18
Into the woods.
Visiblement, un de ses compagnons de route avait décidé que le colis était pour lui. Cheshire n'avait pas la prétention d'en revendiquer la paternité, d'abord parce qu'elle était une femme, mais ensuite et surtout parce qu'il semblait que le contenu convienne parfaitement à l'individu complètement fou avec le nœud papillon. Elle sourit toutes dents dehors au sorcier quand il la mentionna. C'était un véritable honneur d'être mentionnée ainsi. De toute façon, elle n'avait pas besoin qu'il lui dise quoi que ce soit de particulier pour trouver les choses intéressantes. Cette situation burlesque avait tout pour lui plaire.
Elle se tourna vers l'individu moqueur qui devait sûrement se croire drôle en parlant de son identité. Il ne s'était sans doute pas attendu à taper aussi juste, mais elle n'allait pas sauter au plafond pour autant. Il était très compliqué de faire perdre son flegme à l'ancienne chatte. Elle se contenta donc d'un sourire plus énigmatique encore et de répondre au docteur moqueur avec autant de courtoisie que s'il n'y avait eu aucune tentative de moquerie. Rien ne pouvait être aussi naturel que Cheshire faisant son show et elle avait trouvé un partenaire idéal en la présence du docteur aussi fou qu'elle pouvait bien l'être elle-même.
« Mais tout à fait. Je suis effectivement un chat venu du comté de Cheshire. C’est la raison pour laquelle on me nomme ainsi. Cela dit, j'ignore tout à fait où peut bien se trouver Alice. La dernière fois que j'en ai entendu parler, elle avait quitté le Pays des Merveilles mais après tout, je l'ai quitté moi-même et me voilà ici. »
Elle continua à observer la scène avec curiosité alors que son interlocuteur semblait penser qu'il pouvait découvrir une maladie pour chacun d'eux. Elle ne se sentait pas malade mais elle n'était pas médecin et peut-être qu'il en savait plus qu'elle sur la question. Pour autant, quand il parla de dénicher du sens dans toute cette affaire, elle ne put se départir d'un petit commentaire bien personnel. Après tout, c'était cette même Alice qui avait cherché du sens dans un endroit où il ne pouvait y en avoir aucun. À partir de là, tout était possible.
« Il est possible qu'il n'existe pas de sens. Si tout n'est que folie et chaos alors la notion de sens est complètement dénuée de sens à elle toute seule », philosopha-t-elle avec enthousiasme.
Quant à trouver une façon de sortir, elle n'y avait même pas songé. Cela dit, il faudrait bien qu'elle rentre chez elle à un moment donné et si les hommes n'avaient pas trouvé de sortie, c'était peut-être qu'il y avait un problème. Cela pouvait devenir contrariant. Évidemment, la venue d'une nouvelle personne était source d'espoir mais elle ne pouvait s'empêcher de penser à une option qu'elle trouvait des plus amusantes, même si elle serait probablement la seule à estimer que cela était drôle. Elle en avait pourtant l'habitude.
« Peut-être qu'elle ne pourra pas repartir non plus. Peut-être qu'il est seulement possible d'entrer et pas de sortir. »
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Perdu dans mes pensées, je parcourus du regard la forêt étrange où je m'étais retrouvé, un lieu hors du commun, peuplé de personnages plus atypiques les uns que les autres. Le Docteur, excentrique avec son nœud papillon, semblait trouver un amusement dans cette situation, tandis que House dispensait son sarcasme habituel. Et là, perchée dans un arbre, une femme qui évoquait un chat, semblait aussi perdue que nous dans cette mascarade.
« Votre théorie sur l'impossibilité de sortir, » dis-je, m'adressant au Chat du Cheshire, « st intrigante, mais je ne suis pas homme à accepter une fatalité sans l'avoir scrutée de près. » Ma voix trahissait à peine l'irritation qui me gagnait, face à cette situation absurde.
Je me tournai ensuite vers House. « Vous parlez de diagnostiquer cette situation, Docteur House, » dis-je d'un ton froid et mesuré, « mais ne pensez-vous pas qu'il serait plus judicieux de chercher une solution plutôt qu'un diagnostic ? » Je marquais une pause, laissant mes paroles imprégner l'air chargé de mystère de la forêt.
Puis, mon regard se posa sur le Docteur. « Vous, avec votre fez et votre espèce de baguette magique électronique, vous semblez avoir une certaine expérience de l'inexplicable. Peut-être pourriez-vous nous éclairer sur notre situation ? »
demandai-je, ma curiosité piquée malgré mon scepticisme habituel. Je me tournai ensuite vers la coursière. « Quant à vous, la métamorphomage amatrice, vous semblez être le seul lien avec l'extérieur. Votre raccourci pourrait-il être la clé de notre évasion ?»
J'observai la jeune femme, espérant qu'elle possédait des réponses à nos questions.
Tout en discutant, je gardais un œil attentif sur la forêt environnante, méfiant face à tout mouvement suspect. Je ne pouvais m'empêcher de penser à la fille de la clairière, cette apparition énigmatique qui m'avait d'abord attiré ici. Était-elle une simple illusion ou un indice crucial dans ce puzzle complexe ? « Nous devons agir avec prudence, » repris-je, m'adressant au groupe. « Cette forêt n'est pas ce qu'elle semble être. Si nous voulons trouver une issue, il nous faut être astucieux, unis dans notre démarche.»
Je scrutai chaque visage, cherchant à lire derrière les apparences. Chacun d'eux portait un masque, jouait un rôle, mais derrière ces façades, il y avait des esprits vifs et des cœurs battants. « Nous sommes tous ici pour une raison,» dis-je avec conviction. « Et je suis convaincu que si nous mettons nos compétences en commun, nous trouverons un moyen de sortir de cette impasse. »
Je fis quelques pas, m'approchant de la coursière. « Vous… », repris-je, « vous avez mentionné un raccourci. Pouvez-vous nous en dire plus ? Peut-être que votre connaissance des voies cachées de cette forêt pourrait nous aider. »
Je regardai ensuite House et le Docteur, mes yeux brillant d'une lueur calculatrice. « House, votre esprit analytique pourrait être utile pour interpréter les indices que nous trouverons. Et vous, Docteur, avec votre expérience des phénomènes étranges, vous pourriez nous aider à comprendre ce qui se passe ici. »
Enfin, je me tournai vers le Chat du Cheshire. « Et vous, Madame, votre familiarité avec l'absurde pourrait s'avérer précieuse. Ensemble, nous avons une chance de percer le mystère de cette forêt. »
Je m'arrêtai, laissant mes paroles flotter dans l'air, avant de conclure d'une voix basse et assurée : « Mais n'oublions pas, la prudence est de mise. Nous ne savons pas ce qui nous attend, ni quelles forces sont à l'œuvre ici. »
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Ven 16 Fév 2024 - 3:07
Into the woods.
Très occupé à être content d'avoir obtenu un fez, le Docteur n'écoutait absolument rien de ce qui se passait autour de lui. Les autres pouvaient bien se chamailler, se taper dessus, ou essayer de trouver une sortie, il ne s'en rendait absolument pas compte, jusqu'à ce qu'il entende quelqu'un l’apostropher pour obtenir des explications. Le Docteur continua de contempler sa nouvelle acquisition sous toutes les coutures, non sans se concentrer aussitôt pour donner quelques réponses qui n'avaient peut-être rien à voir avec la question.
« Je ne serai pas aussi expéditif en disant que rien ne dangereux ne se passe. Il se pourrait fort bien que nous soyons piégés dans quelque chose qui nous dépasse. Il existe des endroits fermés dont on ne peut plus sortir ni entrer. »
Ce n'était évidemment pas le cas de cet endroit puisqu'ils y étaient tous entrés et cette entrée ne s'était pas complètement bloquée, puisqu'on avait réussi à lui livrer un fez. Quant à la sortie, tant que personne n'avait réussi à l'utiliser, il paraissait difficile de savoir si elle était disponible ou pas. Pour le moment, tout ce dont il était certain, c'était d'avoir vu la forêt se refermer et empêcher le schtroumpf grognon, comme le disait l'autre Docteur, de quitter les lieux. Le mieux, pour analyser la situation, ce serait encore de savoir tout ce qui avait pu être observé et de le mettre en rapport avec le reste pour essayer d'échafauder une théorie. Il en échafaudait peut-être une bonne dizaine avant de trouver une solution.
« Ce qui importe, ce n'est pas de savoir tout ce qui se passe mais uniquement ce qui sort de l'ordinaire et pourrait causer des problèmes. J’ai vu la forêt se refermer sur celui-là comme pour l'empêcher de sortir », dit-il en désignant Severus. « Faisons le tour. Dites-moi si vous avez vécu des choses bizarres ou vu des choses étranges depuis que vous êtes dans cette forêt. »
Il fallait reconnaître que le Docteur ne tenait pas vraiment compte du fait que le simple fait de l'avoir rencontré dans la forêt pouvait être considéré comme une rencontre bizarre. Cet instant était des plus bizarres et des plus chaotiques. Mais même dans le chaos, il y avait une certaine logique qui pouvait débloquer une situation qui était complètement coincée. C’était ce détail de logique que le Docteur recherchait au travers de ses congénères en espérant que l'un d'eux pourrait lui donner une clé qui le mènerait à la solution de l'énigme.
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La forêt bruissait de murmures inaudibles, comme si chaque feuille portait un secret prêt à être dévoilé. Je fixais mes compagnons d'infortune, un sourcil arqué, une moue sceptique dessinée sur mes lèvres. « Vous savez, si on mettait autant d'énergie à chercher une issue qu'à élucubrer sur notre situation, on serait peut-être déjà en train de siroter des cocktails sur une plage. » Mon ton était teinté d'un sarcasme mordant, typique de ma réputation.
Je m'avançais, boitant légèrement, ma canne frappant le sol avec une régularité métronomique. « Alors, schtroumpf Grognon, vous pensez que chercher une solution est plus judicieux ? Félicitations, vous venez de découvrir que l'eau mouille. » Je m’adressais à Severus, en roulant des yeux tout en marquant une pause dramatique. « Mais puisque nous sommes dans un épisode de Scooby-Doo, je propose de suivre la seule piste tangible que nous avons : notre livreuse à roulettes. »
Je me tournais vers Ramona, l'observant avec une intensité calculée. « Vous avez mentionné un raccourci, une voie que vous comptez reprendre. Ça ne vous dérangerait pas de jouer les guides touristiques pour une bande d'égarés ? » Ma demande était ponctuée d'un sourire cynique, trahissant à peine l'intérêt véritable que je portais à sa réponse.
L'air semblait vibrer d'une tension palpable, chaque personnage plongé dans ses pensées, cherchant une échappatoire à cette situation absurde. « Et vous, l'homme au fez, avec vos gadgets sortis d'une convention de science-fiction, vous ne pourriez pas, je ne sais pas, utiliser un de vos joujoux pour nous tirer d'ici ? » Mon regard se posait sur le 11e Docteur, espérant une réaction, un indice, n'importe quoi qui pourrait servir de clé à notre prison naturelle.
Quant à Cheshire, son détachement face à l'absurdité de notre situation me fascinait autant qu'il m'agaçait. « Et vous, la philosophe féline, vous n'avez pas un tour dans votre sac ? Ou peut-être un lapin ? Pour les chats, là où la tête passe, tout passe… » Elle n’avait qu’à aller enfoncer son crâne dans tous les trous pour voir ce que ça donnait. Je lâchai un rire bref, moqueur, avant de reprendre un semblant de sérieux. « Blague à part, je suis d'accord avec Grognon. On a tous quelque chose à apporter ici. » Enfin, disons que c’était l’explication la plus simple et la plus plausible. Sinon, on n’était pas dans la merde…
Je m'appuyais sur ma canne, scrutant les alentours. La forêt, avec ses ombres dansantes et ses bruits étranges, semblait presque se moquer de nos efforts désespérés pour comprendre et contrôler la situation. « Il faut chercher les symptômes pour poser un diagnostic. Ici, le symptôme est clair : on est coincés. Le diagnostic ? Encore à déterminer. Mais ensemble, on pourrait bien trouver le traitement. »
e me tournais vers Severus, un sourire ironique aux lèvres. « Et voilà votre solution, cher collègue. Une collaboration forcée entre nous tous… Quelle équipe. »
Je marquais une pause, laissant mes paroles imprégner le silence de la forêt. « Alors, on fait quoi ? On continue de se lancer des piques, ou on commence à chercher cette fameuse sortie ? Parce que, franchement, je commence à en avoir assez de ce décor. Je préfère largement les murs stériles de mon hôpital aux arbres qui ont l'air de vouloir nous avaler. »
Je fixais chacun de mes compagnons, attendant une réaction, une étincelle d'initiative. « Et si notre échappée commence par ce raccourci de notre amie sur roulettes ? Après tout, le pire qui puisse nous arriver, c'est de finir en épisode d'une série B sur les disparitions mystérieuses. Et franchement, j'ai toujours voulu savoir comment ça se termine. »
Ma proposition était lancée, un défi à la réalité elle-même, une invitation à briser les chaînes de cette énigme. Dans mon esprit, une part de moi s'amusait de cette situation, tandis que l'autre, plus pragmatique, cherchait désespérément une issue. Je savais que chaque énigme avait sa solution, chaque maladie son remède. Restait à découvrir celui de notre prison verte.
La perchée se prétend être le chat du Cheshire en personne. Quant aux autres, ils débattent. Ils cherchent des solutions pour sortir de la foret. Envisagent et pèsent les hypothèses. Ils l'interpellent parfois aussi. Comme lorsqu'elle se fait qualifier de "métamorphomage" amatrice. A ce moment là Ramona hausse un sourcil, le visage clairement perplexe avant de répondre d'un ton diplomatique.
- Désolée, je connais pas toutes les dernières tendances. Je suis cisgenre et ...
Non, finalement elle ne terminera pas sa phrase. Elle gardera sa sexualité pour elle, ca ne regarde personne ici. Elle poursuit donc sur un axe différent.
- ... visiblement vous êtes coincés ici.
Encore un coups de cette satanée Ville. Ce genre de mésaventure finit par ne même plus surprendre. Elle hoche la tête lorsque le brun aux cheveux mi-long lui demande de développer son idée de raccourci. Le vieil homme à la canne partage sa curiosité.
- Hum ... J'imagine que je pourrais vous embarquer. Mais ca demandera qu'on traverse la tête d'un d'entre vous.
Elle pointe d'un geste relativement désinvolte une porte qui borde la clairière que personne n'avait pu remarquer avant qu'elle ne la mentionne. A toute fin utile elle précise.
- Je suis venue ici en traversant un genre de couloir d'hôpital qui sentait fort l'alcool et les médicaments. Tout était assez bien indiqué.
Un trajet étrangement tortueux par moment. Sans parler des portes fermées barricadées qui semblaient contenir des tas de trucs dans lesquels Ramona n'a même pas essayé de mettre son nez. Traverser en vitesse l'esprit des gens lui suffit, elle ne fourre jamais son nez dans ce qui ne la regarde pas.
- Ca devait appartenir à un de vous. Si vous pensez avoir un esprit pas trop tordu, on pourra l'utiliser.
Les esprits et cœurs vides font aussi de bons candidats mais elle évitera d'insister sur ce point ... En attendant la porte est là. Elle se tient dans le vide et si un esprit curieux a l'idée d'essayer d'en faire le tour, il ne verra pas grand chose de plus. Le premier qui l'ouvrira risque d'avoir la surprise de voir son esprit transposé en un lieu, plus ou moins sombre, plus ou moins torturé, selon la nature et l'humeur de chacun ...
Le temps que les gens se décident ou discutent de la solution qu'elle leur offre, elle baisse le nez sur une espèce de tablette qu'elle porte à l'avant bras, listant les livraisons qu'elle doit faire par la suite. Elle fronce un peu les sourcils, constatant que visiblement elle avait perdu le réseau. Elle qui voulait voir à quel point cette histoire allait la mettre en retard sur sa tournée, la voilà incapable de jauger à quel point sa journée de travail allait être foutue en l'air ...
Invité
Sam 16 Mar 2024 - 14:06
Into the woods.
Cheshire était peut-être la seule qui ne voulait pas vraiment sortir de cette forêt. Elle aimait tout ce qui était chaotique et qui était dépourvu de sens. Ils étaient typiquement dans le genre de situation qu'elle avait envie de savourer et de prolonger aussi longtemps qu'il y aurait des gens pour en parler. Elle avait bien compris que l'homme habillé tout de noir n'avait pas l'intention de se satisfaire de cette situation, et grand bien lui en fasse, mais elle n'était pas sûre d'avoir vraiment envie de l'aider à trouver une issue. Cela voulait dire mettre fin à cette situation qui était plutôt amusante à son goût.
L’homme au nœud papillon suggéra de s'exprimer les uns aux autres les choses qui étaient bizarres en ces lieux afin peut-être de déterminer ce qui se passait et comment y remédier. Elle ne savait pas s'il n'avait pas conscience de la situation aussi il essayait simplement de donner des idées sans pour autant être certain du résultat que cela aurait, mais elle était convaincue que ce n'était pas le meilleur moyen pour déterminer ce qui arrivait dans cette forêt que de réfléchir à ce qui était bizarre dans ce petit coin de forêt abandonné.
« Cela dépend de ce qu'on qualifie de bizarre. Certains ici pourraient vous dire avoir observé un sourire sans chat, mais serait-ce pertinent pour résoudre votre problème. »
Et elle disparut progressivement pour ne laisser qu’un sourire flotter dans les airs, illustrant sa théorie. Elle se tourna alors vers le médecin qui avait pris la parole pour la questionner et à lui aussi, elle offrit son sourire qui était tout ce qui restait d'elle à l'heure actuelle. Dans l'immédiat, elle n'était pas certaine qu'il y ait des endroits où elle soit incapable de passer mais ce n'était pas totalement vrai, même si elle pouvait le prétendre à l'égard des autres parce qu'en réalité, son corps était toujours là, seulement invisible.
« Je suis sûre que mon sourire passerait partout, très cher monsieur, mais je crois que vous êtes plus qu'un sourire en ce qui vous concerne. »
Apparemment, la nouvelle venue avait la capacité de voyager à travers la tête des gens. Cheshire n'était pas certaine que passer par sa tête soit une bonne idée. D'abord, parce qu'elle se disait que si elle ne voulait pas partir, cela pouvait bloquer la femme et ensuite parce que son esprit devait être psychédélique et les rendrait probablement tous malades. Mais comme elle n'était plus qu'un sourire, peut-être qu'ils allaient décider qu'elle n'avait plus de tête et la laisser tranquille. Elle ne savait pas pour autant si les têtes des autres seraient plus intéressantes. Quelque part, elle était prête à partir rien que pour visiter la tête d'un de ses compatriotes du moment.
« Eh oui, tout est dans la tête. Evitez de vous la faire couper. »
Severus Snape
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Perdu dans mes réflexions, je contemplais la forêt qui s'étendait devant moi, un lieu hors du commun qui semblait être le théâtre d'un des nombreux tours que le destin aimait à jouer. La situation était pour le moins singulière, réunissant des individus d'univers variés et aux compétences diverses, comme si un conteur invisible avait décidé de tisser une histoire où le probable côtoyait l'improbable. Je me tenais là, moi qui étais plutôt habitué aux couloirs sombres de Poudlard, à présent perdu au milieu d'une assemblée hétéroclite, composée d'un médecin sarcastique, d'un voyageur du temps excentrique, d'une femme-chat mystérieuse, et d'une coursière dotée de pouvoirs pour le moins inhabituels.
Alors que la discussion battait son plein, je demeurais en retrait, observant chacun avec cette méfiance qui m'était coutumière. L'idée que nous étions piégés dans ce lieu par une force inconnue ne me plaisait guère, mais accepter cette fatalité sans chercher à comprendre ni à agir était contraire à ma nature. « Il doit y avoir une explication logique à tout ceci, » murmurais-je pour moi-même, presque espérant que le murmure des arbres me fournirait une réponse.
Le Docteur, avec son habituelle exubérance, parlait de théories qui, bien que fascinantes, semblaient peu susceptibles de nous aider concrètement. Gregory House, quant à lui, utilisait son esprit acéré pour piquer ses interlocuteurs plus qu'il ne cherchait de solutions. La coursière, Ramona, semblait la plus apte à nous fournir un moyen de sortie grâce à son "raccourci", mais l'idée de traverser l'esprit de quelqu'un me paraissait aussi risquée qu'intrigante.
Finalement, le Chat du Cheshire, avec son énigmatique présence, flottait littéralement autour de nous, distillant des commentaires qui, sous leur apparente légèreté, cachaient peut-être des vérités profondes.
« Nous sommes tous ici pour une raison, » dis-je enfin, décidant de prendre la parole. « Ce lieu, ces rencontres, ne sont pas le fruit du hasard. Il y a une logique derrière ce chaos, un fil que nous devons suivre. »
Je me rapprochai de Ramona. « Votre proposition est risquée, mais elle offre une possibilité d'évasion. Nous devons cependant être prêts à affronter ce que nous trouverons de l'autre côté.» Mon regard se posa sur chacun de mes compagnons d'infortune. « Je ne sais pas lequel d’entre vous est le plus cinglé, mais je suis sûr que cette jeune femme a une maîtrise parfaite de ce genre de voyage. »
Elle me faisait penser à Tonks, avec son air juvénile et ses cheveux à la couleur improbable. Je ne pouvais pas m’empêcher d’y penser. Elle était peut-être, elle aussi, attirée par les loups-garous… à moins que ce ne soit elle qui les attirent ? Si c’était le cas, on avait surtout intérêt à rester soudés et prudents.
« La prudence est notre meilleure alliée. Les apparences sont souvent trompeuses, et ce qui semble être une issue peut très bien se révéler être un piège… Alors évitez de vous comporter comme des gryffondor et réfléchissez à deux fois avant d’agir ou de parler. » La lueur d'une résolution nouvelle brillait dans mes yeux alors que je fixais l'étrange porte décrite par Ramona. « Si nous devons emprunter ce chemin, faisons-le avec intelligence. Comment fonctionne votre magie, exactement ? »
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Dim 14 Avr 2024 - 1:43
Into the woods.
L'option de partir n'était plus vraiment une option. Il semblait avoir été décidé d'un commun accord qu'ils allaient s’en aller d'ici en utilisant la méthode que la jeune femme avait prise pour entrer. Il lui fallait donc une tête. À entendre parler le chat, le Docteur n'avait pas vraiment envie d'aller visiter sa tête. Il était persuadé que le chaos le plus total y régnait et que jamais personne ne pourrait retrouver son chemin en passant par là. Au pire, ils pourraient même s'enfoncer plus profondément dans la forêt et se retrouver coincés dans un endroit dans lequel ils n'auraient aucune maîtrise de quoi que ce soit et ou leur vie pourrait être effectivement en danger.
Faire confiance à un fou n'avait jamais fait peur au Docteur mais il y avait des limites. Et quand il s'agissait de trouver son chemin, il valait peut-être mieux faire confiance à quelqu'un qui n'était pas trop fou dans sa tête. La question était de savoir s'il y en avait un parmi eux qui soit suffisamment peu fou pour mettre ces choses là en place. Le docteur, enfin celui qui avait un diplôme médical, semblait avoir assez de logique dans sa folie pour avoir servi de passage en premier lieu et l'on pourrait peut-être repasser par sa tête, sans se faire trop mal. Quant au schtroumpf grognon, comme l'autre l'appelait. Il semblait avoir un certain équilibre pour cela aussi.
« Je suggère d'éviter la tête du chat. Quelque chose me dit que nous ne sortirions pas d'ici en un seul morceau, que cette découpe soit physique ou mentale. Je veux bien vous prêter ma tête, mais plus d'un millénaire de souvenirs l'occupe et je me demande si cela ne mettra pas beaucoup de temps avant de sortir d'ici. J'imagine que votre tête est praticable », dit-il à l'adresse de House, « puisqu'il semble bien que ce soit elle qu'elle ait emprunté pour venir. Quant à la vôtre, j'ignore totalement si elle correspondrait ou non aux attentes de notre voyageuse.{/b] »
Ce qui était certain, c'était que s'il ne faisait pas une tentative, bientôt, il se pourrait que la forêt les engloutisse. Le Docteur n'avait jamais vu une forêt mangeuse de chair humaine mais il était bien placé pour savoir que ça ne voulait rien dire et que même après 1200 ans de vie, il pouvait encore être confronté à des choses qu'il n'avait jamais vues. C'était encore plus vrai ici où se mélangeaient la science et la magie. Il était à peu près sûr que ce n'était absolument pas raisonnable de vouloir prolonger sa visite en ces lieux. Par voie de conséquence, il y avait une part de lui-même qui avait une envie folle de rester et d'explorer. Faisant exceptionnellement preuve de sagesse, il se refusa à l'écouter.
« [b]Quel que soit le choix que nous ferons, je pense qu'il faut le faire rapidement avant que les choses ne deviennent encore plus graves. »
Gregory House
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La lisière de la forêt bruissait encore de mystères insondables lorsque je me retrouvai, ma canne à la main, entouré de ce qu'on pourrait appeler une bande de personnages échappés de je ne savais où. Severus, avec son air de conspirateur renfrogné, semblait prêt à invoquer un sort, tandis que Ramona consultait son étrange tablette, perdue dans les méandres d'une autre réalité. Le type qui se faisait appeller Docteur ajustait son nœud papillon avec une agitation nerveuse, et cette drôle de femme… eh bien, elle avait l’air de flotter simplement, son sourire énigmatique suspendu dans les airs.
Je commençai, d'une voix teintée d'ironie. « Vous savez, je me demande si on ne devrait pas simplement s'asseoir et attendre que quelqu'un vienne nous chercher. Après tout, avec toute cette collection de bizarreries, il doit bien y avoir un touriste ou deux intéressé par un tel spectacle. » Mon sarcasme ne manqua pas de susciter quelques regards exaspérés, mais je poursuivis, imperturbable. En m'appuyant sur ma canne, je me dirigeai vers Severus. « Alors, maître des ténèbres, aucune solution dans votre esprit tordu pour nous sortir de ce pétrin ? » Il répondit avec un grognement qui pourrait signifier n'importe quoi, de l'acquiescement à une malédiction silencieuse.
Ramona, levant les yeux de sa tablette, intervint. Elle semblait indifférente à l'étrangeté de sa propre suggestion, ce qui me fit sourire. Je me tournai vers le Docteur, qui semblait maintenant captivé par la proposition de Ramona. « Passer par la tête des gens ? » C’était humainement impossible. « Si c’était possible, je passerais mon temps à clopiner dans le cerveau de ma boss tout en reluquant ses seins à travers ses propres yeux… »
Sa réponse fut rapide et piquante, un mélange de technobabble et d'espoir, typique de quelqu'un habitué à se sortir de situations périlleuses par des moyens inimaginables.
Je haussai les épaules, feignant l'indifférence. « Eh bien, tant qu'à faire, pourquoi ne pas plonger dans le chaos ? Après tout, qu'est-ce qui pourrait bien être pire ? » Plonger dans la tête de Cheshire, ça promettait de nombreuses aventures et des tas de rebondissements… clairement de quoi éviter toute forme d’ennui. Je regardai chacun de mes compagnons d'un air de défi. « Donc, si je comprends bien,» dis-je en résumant notre plan, « nous envisageons de prendre un raccourci à travers l'esprit de quelqu'un pour sortir d'ici. Ramona, êtes-vous certaine que cela nous ramènera à la réalité, ou risquons-nous de nous retrouver dans une version encore plus tordue de ce monde ? »
Mon ton était sceptique, mais l'anticipation d'une possible évasion rendait ma voix légèrement plus vibrante qu'elle ne l'aurait été normalement. Severus, toujours aussi peu loquace, hocha simplement la tête, comme résigné à suivre le plan, tandis que le Docteur se frottait les mains, évidemment ravi à l'idée d'une nouvelle aventure. Et le chat ? Son sourire s'élargit, comme s'il connaissait déjà le dénouement de notre histoire.
Je soupirai, un peu amusé malgré moi. « Très bien, embarquons-nous dans cette folle expédition. Après tout, que serait la vie sans un peu de risque ? Mais je vous préviens, si cela tourne mal, je vous dirai 'je vous l'avais bien dit'. »
Avec un dernier coup d'œil à mon entourage, je pris appui sur ma canne, prêt à suivre Ramona dans le cœur de la folie.
« Tout le monde passe par ma tête, alors ? Je vais pas avoir l’impression d’être au cœur d’un gang bang, j’espère ? C’est pas trop mon délire de me faire passer dessus par quatre personnes en même temps… »