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Dim 16 Juil - 1:14
Samedi soir, comme une horloge humaine-pas-si-humaine-que-ça, j’entre dans la crèmerie avec ma démarche habituelle, décontractée et curieuse, alors que j’avance vers le comptoir à crème glacée pour aire mon « choix » pour la boule de crème glacée que j’irai manger dehors. Difficile de percevoir ce qui se passe dans ma tête – je me sens un brin fourbe, mais surtout, incapable de prendre une décision. Faut dire que je gère pas mal de choses dans mon quotidien qui ne me sont pas naturelles, alors de pouvoir venir ici en déversant mon chaos inné me fait un grand bien, quand bien même on peut me trouver chiant. Parce qu’ici, le client est roi, pas vrai? Alors je viens tapoter le comptoir de mon index alors que je zyeute l’étalage de bacs de crème glacée mise au frais. « Des recommandations, aujourd’hui? » que je glisse tout naturellement, mes lunettes de soleil rouges glissant sur mon nez alors que je lis les noms des étiquettes une à une, ma chemise à motifs un peu criards entrouverte parce que dehors, c’est la canicule même si le soleil se couche tranquillement.
Puis - tiens; vous avez inversé deux bacs depuis ma dernière visite.
Moi, je demande des recommandations, déjà comme si le gout de la crème glacée changeait d’une journée à l’autre, mais aussi comme si j’allais prendre sagement ta recommandation et puis simplement partir avec un cornet en main. Sans avoir essayé toutes les autres crèmes glacées, au cas où mes papilles gustatives auraient changé d’opinion sur les choix offerts. Puis bon – certes, c’était presque l’heure de la fermeture, mais est-ce que j’ai l’air d’en avoir quelque chose à faire? Le temps qui passe est une conception humaine, de toute manière, et puis tu as une bonne bouille comme on dit, alors j’en profite pour abuser de votre gentillesse et surtout, de votre offre d’échantillons pour gouter qui n’a, malheureusement pour vous, pas encore de close pour les clients difficiles comme moi. Je m’installe confortablement (pour moi en tout cas), un coudre solidement ancré sur le comptoir et une moitié de corps y étant balancé alors que je penche ma tête, allez savoir pourquoi, vers votre côté de la crèmerie, de l’autre côté du comptoir, comme si vous y cachiez une saveur alternative et secrète qui saurait satisfaire toutes mes volontés. « Peut-être que je devrais tester votre… crème glacée molle? aujourd’hui » dis-je – phrase mille fois répétée sans que je me lance vraiment dans le processus.
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Ven 21 Juil - 16:24
C'était une toute autre vie pour Bruni depuis qu'il était arrivé dans ce monde, non seulement il avait pris forme humaine, mais en plus, il n'avait plus ses pouvoirs, d'un autre côté ce n'était plus mal, car il n'avait plus tout le temps chaud comme auparavant où il avait besoin d'un peu de frais pour pouvoir se sentir bien. Ce qui ne l'avait pas empêché d'apprécier les glaces plus que de raison et finalement, il était devenu vendeur de glaces. Au début, un peu réticent, car il aimait les glaces, mais il avait un peu de mal avec les gens, surtout les inconnus. Ça n'avait pas été simple au tout début, mais il avait rapidement pris ses aises, un peu trop peut-être. Bruni n'ayant pas l'habitude des liens sociaux, il ne savait pas toujours les limites à ne pas franchir, les choses à ne pas dire, à ne pas faire avec des gens qu'on connait à peine. Alors qu'il avait une sucette dans la bouche et qu'il patientait sagement derrière son comptoir en tapotant et faisant de la musique, une personne suspecte arriva dans son antre, il s'arrêta net et l'observa curieusement avec sa petite tête de reptile. Il écouta la question et observa le tableau des parfums avec écrit en gros "Recommandations du jour : Violette, cookies.
- Violette et cookies apparemment, mais après ça dépend tes goûts.
Et le temps de reposer ses yeux sur le client, voici qu'il était pratiquement allongé sur le comptoir comme s'il désirait passer au-dessus, ce qui le surpris un petit peu, il ne comprenait pas trop pourquoi il s'avançait autant vers lui, mais plutôt que le mettre sur la défensive, car Bruni ne réagissait pas non plus comme un humain, il s'approcha à son tour, comme s'il défendait son territoire. Sauf que, boooon, disons que si les deux en venaient en main, on savait d'avance que ce n'était pas lui qui allait gagner. Il avait à son tour un coude sur le comptoir, un peu trop proche de Sahkr d'un point de vue totalement externe et ancré son regard dans le sien comme s'il pouvait y déceler quelque chose. Sauf que tout ce qu'il voyait, c'était à quel point ses cheveux avaient l'air doux et qu'il avait bien envie de passer ses mains dans sa crinière de feu. Il lui semblait avoir déjà vu cette personne, mais qu'il n'avait finalement jamais craqué pour une glace. Il ne comprenait pas pourquoi et donc, cela devenait une affaire personnelle.
- Oh alors comme ça, tu veux goûter ma glace ? C'est une glace. Mais ça fond dans la bouche. C'est bon, c'est sucré... Tu sais, j'ai une version test, tu pourrais peut-être me donner ton avis ? C'est une glace au whisky, mais je peux pas trop tester par moi-même parce que l'alcool me fait tourner la tête. T'en dis quoi ?
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Dim 23 Juil - 4:44
« Violette? Comme la couleur genre? » dis-je, toujours aussi surpris par l’ingénuité humaine. Mais ma surprise ne dure pas très longtemps, parce que je me souviens de ce qu’ils appellent « fromage orange », et je me dis que Violette, ça doit gouter genre la même chose que le jus « en poudre » au raisin (enfin ça c'est gout de mauve, mais c’est dans la même veine j’imagine pour la violette). Quelle idée, de s’abreuver avec de la poudre! Elle est où, l’hydratation, là-dedans? Les humains sont ingénieux, mais cons comme mes bottes. Une moue désabusée se peint sur mon visage alors que je considère l’autre option. « En même temps, si je voulais manger des biscuits, je m’en ferais » finis-je par dire, suivis d’un; « mais je dis pas non à essayer la saveur, si t’as un p’tit freebie pour moi, l’ami » dis-je, sourire narquois sur les lèvres – petit profiteur que je suis, je vais bien me gratter quelques échantillons ici et là. C’est un petit plaisir de la vie que je ne saurais me refuser, quand bien même j’aurais l’argent d’acheter un cornet de toutes les sortes de crème glacée dans la place. Et puis tu t’approches rapidement de moi, comme voulant réduire l’espace entre nous au maximum. AH – je ne sais pas si tu essaies de m’intimider en t’approchant dans mon espace vital, mais si c’est le cas, tu découvriras bien vite que mon « espace personnel » reste très flou. Faut dire qu’avec un colloque comme Jack, on s’habitue vite à ce que notre espace ne soit pas vraiment le nôtre. Juste pour la forme et parce que j’aime être dégoutant, voilà que je me mets à respirer par la bouche pour être bien sûr que mon haleine vienne frapper ton visage.
Ça aurait sûrement été plus efficace pour te faire reculer si je venais pas de croquer dans une pastille au citron et au miel, après.
Après, comme j’ai dit, le rapprochement ne me dérange pas tant; il me fait rire et puis pour un humain, tu fais quand même dans la bonne bouille. « Oui, j’veux gouter ta glace, mon mignonet » soufflais-je doucement, petit clin d’œil charmant à l’appuis parce que je sais être flatteur dans l’espoir d’obtenir ce que je veux (des échantillons gratos, si vous aviez pas suivis). Bon, la flatterie c’est pas efficace sur tout le monde, après, mais ça coûte rien d’essayer. « Oui, j’sais » dis-je ne pouffant de rire; « J’ai déjà mangé une glace avant. C’était de la glace à la vanille, avec deux petits gâteaux au chocolat pour former un genre de sandwich, j’connais quelqu’un qui en raffole » bon après, il aimait tout ce qui était bourré de sucre, alors disons que c’était pas très difficile pour lui d’aimer la chose. « Mais vous, vous avez plein de saveurs qu’on peut pas trouver en magasin » observais-je. Et puis-
Oh, et puis, tu m’offres l’univers.
« Vrai? » dis-je, attrapant tes mains pour les joindre avec les miennes, comme si nous faisions une prière à deux. Mes yeux brillent autant de par mon intérêt que par les bêtises que je m’imagine faire à partir de ta proposition, mais tu n’as pas le loisir de t’y plonger bien longtemps parce que, allez savoir, me voilà qui me donne un élan et qui pose mes fesses sur ton comptoir, glissant mes jambes de l’autre côté –ton côté- alors que je te retiens malencontreusement avec nos mains jointes. « Tu veux dire que vous faites vos propres glaces? » dis-je, mon ton de voix devenu un chouya trop aigue tellement j’étais excité par l’infinité des possibilités. « Bien sûr que je veux tester » dis-je, et puis, je semble comme prendre compte de là où je suis assis et je dis; « Oh, pardon, ce n’est pas très sanitaire ça » et puis je glisse du comptoir pour, finalement, me tenir juste devant toi, par un concours de circonstance qu’on pourrait difficilement décrire, sinon que le tout fût très rapide, trop rapide pour y faire quoi que ce soit. Et oui; je me suis invité de ton côté de la crèmerie et je ne compte pas m’y soustraire de sitôt. « Oh, bien sûr que je gouterai à ta crème au whisky » dis-je, mes mains (qui tiennent toujours les tiennes) s’étirant au-dessus de ta tête alors que je te fait pivoter sur place tel une ballerine, relâchant du même mouvement un de tes mains parce que sinon ça ne serait juste pas possible de te faire tourner comme une toupie.
Je ne prends pas la peine de te dire que moi non plus, je ne tiens pas bien mon alcool. Parce que je me dis – quel est le danger? Sûrement qu’il n’y en a pas tant que ça, du whisky, dans ton mélange. Après, je verrai bien; « Est-ce qu’elle est prête, ou est-ce que tu dois la faire? Je suis trop intéressé à voir le processus »
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Dim 30 Juil - 14:15
- Comme la fleur. Mais en soit, on l'appelle comme ça parce qu'elle est violette donc y'a un peu des deux, juste que la glace n'a pas le goût de la couleur. J'ai pas encore réussi à faire ça.
Lui répondit-il du tac-o-tac un peu comme si Sakhr était un demeuré à qui il devait tout apprendre alors qu'en soit, ils n'avaient pas appris les mêmes choses et devaient être à peu près kif-kif aux niveaux des connaissances, c'est juste qu'elles ne concernaient pas le même domaine. L'homme devant lui l'ignore sans doute pour le moment, mais Bruni ne fait pratiquement rien comme les humains, il utilise des vraies saveurs et pas des extraits sans goût, c'est ce qui fait d'ailleurs la particularité de ses glaces, personne n'en vend des comme les siennes. Lui-même ne mangerait pas ses glaces si elles étaient aussi fades que celles qu'on trouvait au supermarché.
- C'est insensé ce que tu dis, ça n'a rien à voir. Manger un biscuit et manger une glace, ce n'est pas du tout la même chose ! Sinon je vendrais directement des biscuits, je ne me fatiguerais pas à en faire de la glace ! Bien sûr que je vais te faire goûter, y'a intérêt même, je ne peux pas te laisser partir sans que tu saches la différence entre les deux.
Il secoua la tête d'une moue désabusée comme si Sakhr venait d'insulter ses glaces. Il sentit son haleine et loin de trouver ça dégoutant, il ne s'est même pas posé la question en fait, il se dit que ce serait pas mal une glace citron-miel. Mais que ça fonctionnerait mieux pour les humains avec un mal de gorge profond et persistant, sauf que dans ce genre de cas, ils ne mangeraient pas de glace. Dans ce cas, il faudrait peut-être qu'il trouve autre chose. Puis, il se rappelle qu'il allait lui faire goûter sa glace aux cookies et se détache finalement du comptoir pour prendre une de ses cuillère en bambou et commencé à prendre un bout de glace avec lorsque l'homme enchaina en l'appelant "mon mignonet" et effectivement, le charme, la flatterie, c'étaient pas trop des trucs qui lui parlait. Il se souvint de la phrase "tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute, cette leçon vaut bien une glace sans doute !" et rapidement, il lui enfourna la cuillère dans la bouche, comme une solution efficace pour le faire taire.
- Ridicule, c'est même pas vraiment une glace. Goûte ça, plutôt.
D'après lui, les glaces étaient bien meilleures que les cookies, déjà parce qu'il n'y avait pas besoin de croquer, mais simplement lécher ou sucer jusqu'à ce que ça fonde dans la bouche et simplement se laisser envahir par la saveur. Peut-être était-ce sa nature de salamandre qui préférait engloutir que de mordre, allez savoir, en tout cas, il n'y avait rien de mieux que les glaces d'après lui. Et là, alors qu'il lui parle de ses nouveaux tests pour une glace, il semble avoir vraiment aiguisé sa curiosité.
- Oui.
Bruni n'a pas vraiment le temps de réagir qu'il a pris ses mains dans les siennes dans euuuuh... il ignore quel but, mais il semble bien décidé en tout cas et aussi impatient que lui lorsqu'on lui annonce quelque chose qui le met de bonne humeur.
- Bien sûr, elles ne se font pas toutes seules.
Il est passé derrière le comptoir, ce qui ne le dérange pas vraiment, il n'en a pas l'habitude et les clients ont tendance à respecter la limite du comptoir, mais ça ne le choque pas outre mesure. Il sourit et finit même par rire alors que Sakhr souhaite goûter son test, mais surtout, se rend seulement compte qu'il est arrivé de son côté.
- Sani-quoi ?
Bruni a toujours vécu dans la forêt, loin des gens, les normes sanitaires, même s'il a suivi les recommandations de se laver les mains ou ce genre de trucs parce qu'il pourrait tomber malade en tant qu'humain fragile, ce n'était pas vraiment son délire. Maintenant que l'inconnu est debout juste à côté de lui, il le regarde d'en bas et se rappelle à quel point il était finalement toujours petit à côté des autres. Il se dirige vers son coin test pour sortir la glace qu'il a préparée et en sert dans un pot.
- Pour le coup, elle est prête, mais si tu veux, je vais bientôt fermer. Tu peux rester voir comment je les fais, si tu veux.
Lui propose-t-il en rangeant son bac et lui tendre le pot de glace à tester pour ce cher Sakhr.
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Mer 2 Aoû - 1:45
« Oh, la fleur, d’accord » j’avoue que c’était quand même bien plus facile à reproduire, comme saveur, pour le coup. « J’suis sûr que si tu t’entraines, tu finiras pas y arriver » dis-je – des mots censés être encourageants, mais qui étaient un peu vide de sens tant que le corps humain ne gagnait pas la capacité de goûter les couleurs. Ou alors, faudrait faire affaire avec quelqu’un qui fait ce type de synesthésie en particulier. Je ne me formalise pas, toutefois, de ton ton qui en dit long sur l’impression que tu as de mes compétences cognitives; au fond, ça me plait bien de passer pour idiot, tant que je suis, moi, que je ne le suis pas. Et puis les gens ont tendance à baisser leur garde autour des gens un peu limités au niveau des compétences cognitives. « Mais c’est une glace aux biscuits » répétais-je lentement, comme s’il y avait quelque chose dans le concept que tu n’avais pas compris – alors que de nous deux, c’était nécessairement moi qui avait tort. « Ou alors, tu vends des glaces qui ne goûtent pas vraiment les saveurs que tu vantes, l’ami? » voix teintée de reproches à moitié voilés, c’est toutefois ma curiosité qui prime, parce que je commence à saisir que c’est comme - « Ou alors, c’est comme le thé » grimace, parce que je n’aime pas le thé et les Londoniens de mon univers qui s’en délectaient, mais ça reste une bonne comparaison, je crois : « et le jus de fruits. Surtout ceux bourrés de sucre qui ne goûtent pas vraiment les fruits qu’ils vantent. Genre le jus bien mauve qui ne goûte comme aucun raisin qui existe sur terre » oh – c’est un peu lent, comme processus, mais au fond je réponds à ma propre question. « Du coup, ça veut dire que tu n’as pas besoin de faire des biscuits pour faire ta glace, c’est ça? » Certes, je rate un peu l’idée parce que toi tu dis utiliser des saveurs naturelles, mais ça, je ne peux pas le deviner. Tu t’en vantera bien le temps venu.
« Trop gentil l’ami! » m’exclamais-je, rassuré de pouvoir avoir un petit truc gratos, juste pour le principe. Et oui, je suis le genre de mec qui gratte le moindre coupon-rabais juste pas plaisir. Ça ne fait aucun sens, je le sais, et justement, c’est ce que j’aime dans la pratique! Et puis, si tu ne voulais pas me donner un freebie, tu ne l’aurais pas fait, tout simplement. Cuiller enfoncée directement dans ma bouche (pour m’empêcher de parler, peut-être? Je comprends mal l’urgence du mouvement, mais je ne m’en formaliserai pas), je manque m’étouffer (simplement de surprise, heureusement), mais le rejet tout naturel de mon corps s’arrête alors que le goût sucré entre en contact avec mes papilles gustatives. Mes iris semblent s’agrandir alors que je saisis la petite cuiller de bambou dans ma main droite, m’assurant d’en soutirer toute la crème glacée avant de la retirer d’entre mes lèvres. « Oh » surprise et confusion me gagnent en même temps alors que je dis : « Non, en vrai, rien à voir avec le jus mauve » je pouffe de rire; « c’est bien mieux. Et c’est toi qui l’as fait, cette glace? » dis-je, l’air un peu surpris parce que moi je trouve que t’as l’air d’un humain relativement jeune et que les humains, jeunes, ils sont vraiment bons à pas grand-chose. Peut-être que t’es l’exception à la règle, ou alors peut-être que tu n’es même pas humain, au fond. J’aurais une bonne manière de vérifier, si ce n’était du fait que je voulais faire planer un peu de mystère. On ne dirait pas, mais j’aime laisser un peu de vie privée aux gens.
« Mais alors, le truc que j’ai goûté, enfin, le sandwich froid, c’était quoi si c’était pas de la crème glacée? » je m’accroche sur les pires détails de la conversation, ceux qui n’importent pas et pour lesquels je ne nécessite pas vraiment de réponse, mais la vérité c’est que tu as l’air d’un connaitre vraiment beaucoup sur les glaces et, même si moi ce n’est pas ma passion, ça m’intéresse de comprendre pourquoi c’est la tienne, tout simplement. « Oui, je me doutais que- »quelles ne se font pas toutes seules que j’aurais voulu dire – mais la vérité c’était qu’y’avait plein de trucs qui se faisaient tout seul, comme les œufs et les baies dans les arbres, alors pourquoi pas la crème glacée? « -‘Taire » que je te réponds, maintenant arrivé de ton côté du comptoir. « C’est quand les trucs sont propres, en gros. Personne n’a envie de manger sur une surface où j’ai mis les pieds. En général, en tout cas, je crois qu’y’a des humains qui aiment bien les pieds, mais ça c’est un bail que je préfère ignorer, en général »des humains dit comme si je n’en étais pas un parce que… bon, je n’en suis pas un, quand bien même j’ai leur apparence en ce moment. « Tu laves tes surfaces, hein, l’ami? » que je dis, coulant un regard nouveau au comptoir que je venais de piétiner. Mais bon, y’avait un linge propre pas très loin dont j’ai pu me saisir, alors je suppose que ça me satisfait comme réponse.
« JE VEUX » dis-je avec un peu trop d’empressement, un peu comme un enfant la veille de Noël à qui on propose de déballer rien qu’un de ses cadeaux. Je ne fais pas mine de me reprendre, ma cuiller de bambou bien en main parce que je compte bien manger de… ce que tu feras. Tout ce que tu feras. Enfin, toutes les saveurs, pas toutes les-
Pot de glace-test en main, je te suis comme un petit chien de poche là où tu voudras bien me mener, parce que j’imagine bien que tu fais tes glaces dans l’arrière-boutique. « Ça, c’est ta glace au whisky, c’est ça? » dis-je en venant y enfoncer la cuiller pour prendre une première bouchée que je savoure avec délice. « Oh, ça- » je considère bien mes mots, parce que je semble être ton premier testeur; « Ça ne goûte pas ce que je pensais. Enfin, je n’ai pas l’impression de boire de l’alcool, ce qui franchement est pour le mieux. Par contre, je pourrais pas te dire pourquoi, mais ça assèche la bouche » c’est vrai, ça, tiens, c’est étrange que j’aie si soif après avoir mangé de la crème glacée. Parce que glacé, c’est juste un autre état de matière pour un liquide quand il est trop froid, non? En fondant dans ma bouche, ça ne devrait pas m’hydrater un peu? Ah- mais le lait au chocolat me donne cette même impression, alors peut-être que c’est plus lié aux produits laitiers en général. « C’est sucré, en tout cas »
Bah oui, évidemment que c’est sucré, c’est une crème glacée…
« Et bon, très bon » dis-je en prenant une autre bouchée, bien déterminé à finir mon petit plat, quand bien même il contient de l’alcool. Pour si peu, je ne devrais pas avoir la tête qui tourne, non? « Dommage que tu puisses pas la tester » que j’avance, et puis je dis; « écoute je suis pas nécessairement le bec le plus fin, mais je me débrouille quand même pas assaisonner mes propres repas » bon, ça tombe sous le sens, au fond. Si je suis obligé d’endurer un corps qui a constamment besoin de manger, autant rendre la chose le plus agréable possible. « Ton truc il est bon, mais un peu de caramel, ça irait bien avec » je ne me doute pas une seule seconde, dans mon manque de connaissance entourant les crèmeries, qu’en fait c’est un service que vous offrez. Et puis, toujours aussi curieux, j’ajoute : « Et du coup, toi, le soir, tu refais le stock de toutes tes glaces? Ça doit faire vraiment beaucoup de travail, en fait » mais on dit que quand on est passionné de quelque chose, le travail n’en est pas vraiment. Je me demande si tu es ce genre de personne – parce que moi j’ai des choses pour lesquelles je suis doué, mais je ne suis pas nécessairement passionné par ces dernières. Faut dire qu’il n’y a pas longtemps que j’aie mon libre arbitre, non plus.
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Sam 21 Oct - 1:07
- Ouais, non, c'est pas le but de toute façon.
Il haussa les épaules, pas sûr que savoir goûter les couleurs soit le challenge approprié, il avait vraiment d'autres idées en tête et comptait bien se concentrer là-dessus en premier lieu. Il ne prend pas vraiment Sakhr pour un idiot, en fait, il ne juge pas les gens sur leurs capacités intellectuelles, mais sur leurs capacités à reconnaitre les bonnes glaces et que l'homme devant lui ose douter de ses talents et du goût de ses glaces, ça le mettait hors de lui le petit Bruni du genre impulsif.
- ça a le goût du biscuit, mais c'est pas le biscruit !
Il râle, surtout qu'il vient de se mordre la langue en essayant de lui expliquer, et finalement, l'inconnu semble faire la lumière sur sa propre question doucement, mais sûrement, vous voyez qu'il n'est pas bête finalement ! Il lâche un soupir, ce n'est pas exactement ce qu'il espérait, mais c'était toujours mieux que rien.
- On peut dire ça comme ça...
Rien ne vaut de goûter le produit, Bruni lui-même pourrait être dubitatif s'il ne savait pas quel goût ça avait et s'il n'était pas si sûr de son produit. Il lui met directement la cuillère dans la bouche, plus par réflexe qu'autre chose en vérité, et aussi pour le faire taire parce qu'il parle trop alors que rien ne vaut finalement l'expérience plutôt que la parole.
- Oui !
Répondit-il, tout fier, lorsqu'il lui demande si c'est bien lui qui l'a fait et il est surtout très content de constater que ça a l'air de vraiment lui plaire et il en est satisfait, c'est pour voir ce genre d'expression qu'il fait ce métier. Il répandra la glace dans le cœur des gens ! Il glousse légèrement, apaisé alors qu'il passe une main dans sa tignasse, ne sachant pas vraiment comment réagir aux compliments, parce que pour lui, ça en est clairement un.
- C'est... pas terrible. Du produit industriel. Tu sens bien la différence entre les deux quand même, non ?
Il penche légèrement la tête sur le côté en l'observant, il a lui-même admis que ça n'avait rien à voir avec le jus mauve, c'est la même chose, non ? En vrai, il n'est pas sûr de répondre comme il le faudrait à son client, mais il n'avait jamais été ce genre de personne réfléchie et c'était certainement son honnêteté, sa fraicheur, que les clients aimaient le plus chez lui. Bruni était loin d'être le genre de personne à vouloir s'enrichir et pourtant les affaires étaient radieuses ! Il comprend finalement que son client lui parle de la propreté des lieux, mais Bruni décidé d'être joueur et esquisse un sourire qui se veut mystérieux, mais qui n'a rien de très mystérieux avec lui.
- Peut-être.
Il en parlera à sa serpillère dans le placard. Bien sûr qu'on lui a fait les réflexions adéquates sur la propreté des lieux et qu'il ne prendra pas le risque de se faire fermer parce que ce n'est pas assez bien entretenue, même si ça le fait clairement chier et qu'en tant qu'animal et esprit, il ne comprend pas trop l'utilité. Mais bon, dans le monde des humains, fais comme les humains... Bref, il est presque surpris par la vivacité du gars qui saute pratiquement sur place pour goûter son tout nouveau goût en avant-première.
- C'est ça.
Il lui fait finalement goûter sa fameuse glace au whisky et ça semble lui plaire beaucoup, ce qui le fait sourire, encore une victoire !
- Ah ouais ? Je prends le point, il faudrait que je propose un truc à boire avec. Mais oui, le but ce n'est pas que ça fasse le même effet que l'alcool.
Sakhr, son nouveau client, enfin, il espère que ça va être un nouveau client - rigolo, en plus - semble vraiment s'intéresser à son travail et tout ce qu'il peut proposer, il n'est pas sûr qu'il avait réellement de l'intérêt pour la glace en arrivant, après tout, il ne l'avait jamais vu jusque-là et n'était pas certain de le revoir à part s'il lui donnait l'envie de revenir par la suite. Il semble déjà satisfait d'avoir pu goûter certains parfums gratuitement, Bruni ne se sent pas floués, parce qu'il est content de sa réaction et surtout heureux d'avoir son avis. Il peut goûter ses tests, mais à petites doses parce que sinon, après, sa langue est anesthésiée par le froid et les goûts se mélangent. Pas facile de proposer autant de parfum comme semble l'indiquer son client mystère.
- J'en fais, pas forcément tout le stock, je regarde ce dont il y a besoin, je sais qu'il n'y a pas besoin de tous les parfums tout le temps, que certains ne vont pas se vendre autant à certaines périodes... là celle au whisky, c'est parce qu'on entre en automne et je trouve que ça correspond bien, pas toi ?
« Mmm, la différence entre les deux, tu dis? » et je semble contempler la chose comme si c’était une question de la plus grande importance; « La crème glacée à la vanille ne goute pas aussi bon. Elle est douce et sucrée, mais le gout ne se compare pas. Mais la sensation des deux gaufrettes et de croquer dans le sandwich glacé, c’est très agréable. Je crois que dans ce cas-là, c’est plus l’expérience qui prime sur la qualité du produit. Mais dans ta crème glacée à toi, on goûte plus la crème. Dommage que je sois intolérant au lactose » et puis je ris, fort – c’est pas ça qui allait m’empêcher de me régaler de tes glaces, après, sinon je serais pas venu dans ta boutique.
« Peut-être?! » que je m’esclaffe, convaincu que c’est là plus de l’humour qu’autre chose, surtout à voir la tête que tu tires, comme si c’était un grand secret professionnel. Bon, j’ai connu une époque où les humains ne se lavaient pas tous les jours, après, alors en comparaison, ton magasin de glace avait l’air très propre. Déjà il n’y a pas de rats partout, c’est vraiment bien. Même que je vois pas de toiles d’araignée aux coins des murs, ça aussi c’est un bon signe.
« Après je m’imagine mal boire un truc en même temps que je mange de la crème glacée, non? Les gens mangent plutôt ça en cornet et en se déplaçant, je crois? Enfin je sais pas, dis-moi, toi qui est l’expert en glace. » ou alors peut-être que tu te moquais de mon observation, amis t’avait vraiment pas l’air d’être ce genre de personne. Je termine la petite cuiller de crème glacée au Whisky et je te dis; « C’est délicieux en tout cas, et pas trop alcoolisé. C’est légal de servir ça aux enfants, tu crois? » une question qui me passe par le tête, parce que je sais que les enfants peuvent mangés les plats faits avec des sauces au vin par exemple, comme l’alcool s’évapore dans le processus. Peut-être que c’est pareil pour la crème glacée, et qu’en devenant plus froid, l’alcool perd de son efficacité… je dis peut-être de la merde, après.
« Oh, c’est très intelligent, au fond, de proposer certains produits à certains moments de l’année. Je connais pas toutes les symboliques que les humains attachent aux saisons, amis je vais te croire que c’est une bonne saveur à offrir. Tout ce que j’ai appris dans les quatre dernières années, c’est que les humains deviennent gaga pour leurs épices à citrouille quand l’automne arrive. Mais c’est surtout pour le café et les tartes… à moins que tu aies une crème glacée à cette saveur, aussi? » Mes yeux parcourent les tubes de glace qui sont derrière moi, comme si j’allais pouvoir en apercevoir le nom. Mais bon, c'est pas encore la saison; « je suppose que je devrai revenir en automne pour voir » que je souffle, un hochement de tête appréciatif alors que je retourne mon attention vers toi.
« Et toi, ta glacée préférée, c’est laquelle? Je suis étonné de trouver la crème glacée aussi délicieuse, de mon vivant avant d’avoir un corps humain et toutes les sensations qui vont avec. Le froid ne me faisait vraiment pas du bien. Je suis plutôt un être tout feu tout flamme, tu vois » sourire carnassier aux lèvres alors que je pense au bon vieux temps… mais bon, la vie a décidé que je ferais un arrêt dans cet univers avant de me libérer de mon statu d’esclave des sorciers. « Les corps humains sont vraiment surprenant, n'est-ce pas? » ajoutais-je en te regardant de très près, comme me demandant ce que tu pouvais bien être, toi. Règle générale on peut assumer que la personne en face est humaine, juste question de statistique, mais comme toutes les personnes proches de moi sont très, très loin d’être humains, on est jamais trop prudent de vérifier à qui on a à faire. Quand même, t’as une bonne bouille, je suppose que c’est très possible que tu en sois un (ah; ne pas savoir regarder les signes. Dommage que je ne sache pas, quoique ça ne changerait peut-être pas mon attitude envers toi).
« Je trouve ça vraiment flippant à quel points les corps humains sont trop sensibles. Genre ils peuvent sentir le vent et ils ont plein de récepteurs de papilles gustatives… Oh! Pour te remercier de m’avoir fait gouter à tes glaces, un jour il faudrait que je te fasse mes célèbres nouilles aux arachides épicées. Tu digère le gluten? » que je te demande, comme s’il était normal d’inviter à souper un marchand qui t’offrais un trop à déguster. J’essaie simplement d’être un bon voisin, quoi.
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Jeu 28 Mar - 10:15
Franchement, si on ne sentait pas la différence entre l'industriel et la glace qu'il faisait, c'était fini, ça ne servait plus à rien de continuer ce métier et autant faire autre chose. Même s'il ne sait rien faire d'autre. Peut-être pourrait construire un petit endroit à lui au fond de la forêt, il doute cependant de survivre bien longtemps sans ses pouvoirs, c'est déjà un miracle en soi qu'il n'ait pas fini en amuse-bouche pour quelqu'un, même si parfois ce n'est pas passé très loin. Fort heureusement pour tout le monde, Sakhr l'informe finalement qu'il sent la différence et qu'il préfère la sienne même si, comme il le souligne si bien, c'est plus pour l'expérience qu'ils sont achetés en version industrielle, ce qu'il conçoit. C'est pour ça qu'elles existent, sinon tout le monde irait chez le marchand de glace. Cependant, il ouvre de grands étonnés lorsque l'inconnu lui annonce qu'il est intolérant au lactose.
- Ah ! Et... ça va aller ?
Pas qu'il s'inquiète, mais quand même un peu, ce n'est pas tout à fait recommander pour les gens intolérants au lactose de se goinfrer de glace, bon après, il fait ce qu'il veut, ce n'est pas de sa responsabilité. En tout cas, il semble beaucoup l'amuser vu comment Sakhr s'esclaffe après sa façon de répondre alors qu'il s'inquiétait de la propreté de l'endroit, il est vrai après tout que ce n'est pas sale, qu'il n'y a pas de toiles d'araignées ou ce genre de choses, il ne laisserait jamais un insecte ou un animal toucher à ses précieuses créations. Il hoche la tête alors qu'il comprend très bien le point de vue de l'homme, mais il y a très bien réfléchi.
- Effectivement, mais en automne / hiver, on n'a pas envie de glace, encore moins dehors étant donné le temps qu'il fait ! C'est pour cela que je vais installer des tables à l'intérieur, ainsi, avec son petit pot de glace, ça sera beaucoup plus simple de se prendre une petite boisson, de préférence chaude comme un café ou quelque chose dans ce style. Le seul problème, c'est que je ne peux pas proposer beaucoup de places ici et que je ne peux certainement pas compter sur une terrasse pendant ces saisons.
Il soupira, le plan était bien, mais il pourrait installer que trois petites tables maximum, à moins qu'il n'installe un bar à la place ? S'il faisait un bar qui fait le tour de la pièce, dont le comptoir, ça pourrait être rentable au niveau des places, mais ce sera contraignant pour les clients qui viennent à plusieurs. Il fallait encore qu'il y réfléchisse, l'idée était encore toute nouvelle après tout. Il haussa un sourcil alors que Sakhr laisse échapper l'information qu'il ne semble pas être humain lui non plus.
- Merci, pour ce qui est de la glace à la citrouille, je ne l'ai pas encore testé, mais c'est évidemment prévu. J'ai hâte de te revoir à ce moment-là alors, peut-être que la boutique aura subi pas mal de changements, ne sois pas étonné !
Mais s'il n'est pas humain, alors qu'est-il ? Et quand il pensait qu'il n'aurait peut-être jamais la réponse, voilà que son client lui demande quelle est sa glace préférée et lui annonce qu'il était un être tout feu tout flamme, ce qui fait naitre un très grand intérêt pour Bruni.
- Oh, toi aussi ?
Il se rapproche de lui pour sentir son odeur, chose surprenante, voire flippante pour des humains, mais il semble qu'il n'y en ait pas dans cette pièce. Il ne sait pas ce qu'il cherche, mais il sait qu'il y a effectivement quelque chose qui les relie naturellement.
- Je ne sais pas trop pour ma glace préférée... juste la glace. Parfois mon corps était littéralement en feu et le seul moyen de me calmer c'était la neige, je m'y sens bien, comme si ça permettait de réguler mon tempérament. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire ?
Puis la suite de la conversation va peut-être un peu trop vite pour lui et avant qu'il ait eu le temps de dire ouf, le voilà qui se retrouve visiblement invité à manger, ou quelque chose comme ça, il n'a pas tout à fait compris.
- C'est quoi le gluten ?
Comment dire... Bruni n'était pas tout à fait encore à la page, Sakhr pourra peut-être lui apprendre quelques trucs, qui sait !
C’est sûr, j’suis un drôle d’oiseau. À manger du lactose quand j’y suis intolérant, c’est d’inviter le malheur dans ma maison, mais devant ton inquiétude, je ris seulement : « en plus, on a qu’une salle de bain dans notre appartement et j’ai un coloc » pas de oui ça va bien aller, tout au contraire je préfère m’épancher sur le fait que je serai plié en quatre sur ma toilette dans une heure. « Tes glaces sont bonnes, ou en tout cas celles-là. Ça vaut bien un reste de soirée gâché, t’inquiètes pas petit » bon, vu d’ici, tu n’es pas si petit que ça, surtout que je ne suis pas le plus grand de la classe, pas sous ma forme humaine en tout cas.
« Ah, ouais, j’oubliais » dis-je d’un hochement d’épaule – on est en plus milieu de l’été et de ses canicules, la fraicheur de l’automne est pour moi bien lointaine. Puis y'a le fait que mon corps est naturellement plus chaud que celui d’un humain moyen, ce qui fait que même en hier j’ai tendance à ne pas avoir froid et à vouloir profiter de glace. « En tout cas, on voit que tu as bien pensé à ton affaire » que j’ajoute simplement; je n’ai pas la fibre d’entrepreneur, moi (enfin, sauf s’il est question de monter un empire de fraude, mais même là j’y mets très peu d’effort), alors ce n’est pas vraiment qui peut te donner des conseils ou qui ira te dire que ton idée n’est pas bonne.
« Il faudra que je vienne avec mon ami. Il a beaucoup de mal avec la nourriture humaine, il ne manque que des sucreries et des boissons énergisantes. Si ça se trouve, il va adorer tes glaces » ouais, j’suis comme ça, à faire ton marketing pour toi. Faut dire que tes glaces laissent une bonne impression, même je suis intolérant au lactose (peut-être même encore plus parce que je le suis, la rareté fait que le lait et ses dérivés goutent encore meilleurs quand je me le permets), même si je ne tolère pas non plus bien mon alcool… après c’est pas comme si tu m’avais offert un verre, pas encore en tout cas. Et de boisson, tu ne comptais sûrement qu’offrir chocolat chauds, thés et autres caféines, alors sur ce point tout allait bien.
« Ah, oui, il te faudrait un ‘’plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur’’. C’est une technologie fascinante, après, je sais pas combien elle en coute et je sais pas qui peut te rendre ça disponible » hey oui, j’écoute trop la télévision dernièrement, et oui, je ne fais pas la distinction entre la fiction et la réalité. À vrai dire, difficile de ne pas croire en la fiction quand nous sommes tous ici venus d’univers différents. Certainement que quelqu’un, quelque part dans cette ville de malheur, pouvait t’aider.
« Moi aussi » que j’acquiesce simplement, après tout, ici, ne pas être humain c’était pas vraiment si surprenant, même si on en avait tous le corps. Bon, par contre, je n’allais pas m’épancher sur ma manière particulière d’être un non-humain, mais je n’allais pas me faire attendre pour te poser des questions sur ta différence. « T’es quoi, toi? » puis j’entends, je comprend ce que tu veux dire : « Oui, ça m’est arrivé plus d’une fois de me retrouver à être immolé vivant » est-ce que j’allais expliquer cela, m’exprimer de manière moins inquiétante? Bien sûr que non! Ce serait pas drôle, sinon. Et puis toi tu dis que tu te sens parfois en feu, mais que la glace aide. Y’a un lien entre ta chaleur et ton tempérament, ok.
« Après, je peux te comprendre, quand on brûle tout entier, on est rarement dans la meilleure des dispositions » j’ai pas tort, vous le savez, même si c’est pas vraiment ça que t’es en train d’essayer de me dire. « Mais si la glace te fait du bien, pas juste au corps, mais aussi à l’esprit, alors vraiment, moi je dis, fonce, y’a rien de mal là » et je viens délicatement tapoter le dessus de ta tête, comme on ferait pour féliciter un animal ou un enfant. C’est qu’il y a dans la manière que tu as de t’exprimer quelques traces d’innocences qui te font paraitre encore plus jeune que tu ne l’es. Mais la vérité, c’est que le dernier sorcier qui m’a invoqué n’avait pas encore ses douze ans, alors… disons que ce n’est pas ta jeunesse perçue qui m’empêche de croire que tu peux gérer ta boutique de glaces, hein.
« Le gluten c’est, euh… » et oui, pour une fois, me voilà à court de mots. Y’a des concepts plus simples à expliquer, quand même. « On en trouve dans les produits comme les pâtes et le pain, tout ce qui touche la boulangerie, quoi. Genre si tu sers ta glace dans des cornets, y’a possibilité qu’y’ait du gluten. C’est un peu comme le lactose, y’a des gens qui sont intolérants et ça les rends vraiment malade d’en consommer » que j’explique, m’en sortant, au final, pas trop mal. « Y’en a dans les nouilles que j’utilise habituellement, mais je peux sans problème changer pour des sans gluten » après tout, le gluten, c’est bien un des rares trucs humains que je digère sans problème, alors je ne me fais pas prier. « Enfin, si tu y étais allergique, j’imagine que tu saurais » que j’observe ensuite en hochant des épaules.
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Mar 21 Mai - 16:03
En effet, Sakhr ne dit rien qui pourrait le rassurer, est-ce seulement son but ? Il a un tout petit, léger doute à ce sujet, à moins que ce soit de l'humour. Bruni ne comprend pas toujours l'humour, un peu comme le reste, parfois ça a du mal à connecter, mais il suppose qu'il arrive à trouver des trucs drôles.
- Sinon j'ai entendu dire que y'avait des médocs pour ça. Moi j'y connais rien, mais le vendeur de médicaments peut certainement te conseiller...
Bruni faisait partie des personnes qui étaient rarement malades, ne lui demandez pas pourquoi, surtout qu'il n'avait plus son immortalité et tout ce qui va avec, mais oui, il n'était même pas sûr de s'en rendre compte lorsqu'il était malade, il voyait bien que son corps avait quelque chose qui n'allait pas, qu'il était fatigué, mais il se disait tout simplement que ça allait passer. Se faire soigner ou se soigner n'était vraiment pas dans ses habitudes, il ne savait juste pas faire et personne ne lui avait appris non plus. Remarquez, il semble que l'homme en face de lui non plus, ça leur ferait un autre point commun.
- Oui, je sais que j'ai une petite tête, mais il m'arrive de m'en servir, tu vois, c'est toute ma vie ce magasin, c'est normal que je veuille qu'il continue de fonctionner même en période calme.
C'était sa vie, sa passion, il ne voyait pas ce qu'il pourrait faire d'autre pour se nourrir au quotidien ou même s'occuper, il aimait faire des glaces, rencontrer des gens, réfléchir à ce qui pourrait les rendre heureux. Il n'était pas le plus doué d'entre tous, loin de là, il y avait encore beaucoup de choses qu'il ne comprenait pas dans ce monde et beaucoup de vieux réflexes de l'esprit qu'il était, mais il faisait des efforts pour s'adapter et faire en sorte que sa nouvelle vie se passe au mieux. Il voulait apporter du réconfort aux autres. Il pencha la tête sur le côté alors que Sakhr lui parlait de quelque chose qu'il ne connaissait pas du tout.
- ça existe vraiment ça ? ça doit être cher, je n'aurai pas les moyens pour ça. Après, vu que ce sera une période calme de toute façon, deux-trois tables devraient suffire.
Ça ne sert à rien de prévoir large si pour au final n'avoir personne, ce serait même triste. Il sait qu'il pourra compter sur les habitués et les gens comme eux, qui ne sont pas dérangés par le froid en toutes circonstances, qui en ont limite besoin pour se rafraichir. Avant de trouver Elsa, il était comme une boule de feu incontrôlable, pas parce qu'il le voulait, mais parce qu'il ne trouvait pour se calmer. Sa rencontre avec le froid, la neige plus précisément, était certainement sa plus grande histoire d'amour.
- Je suis l'esprit du feu. Mais je prenais une forme de salamandre. Donc, je connais aussi ce que ça fait d'être en feu...
Nullement impressionné pour le coup, il ne comprenait que trop bien ce que voulait dire l'homme en face de lui, même s'il ne savait pas ce qu'il était, au moins il savait que c'était en lien avec le feu aussi, ce qui expliquait peut-être qu'il se sente proche de lui sans raison particulière. Il ne savait pas vraiment comment il se sentait lorsqu'il était en feu, c'était son corps qui semblait s'exprimer tout seul, il ne ressentait pas vraiment de sensation de brûlure, c'était plus comme s'il ne pouvait tout simplement pas gérer ses émotions et que ça partait n'importe comment.
- Je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais oui, clairement, je me sens mieux avec la glace. Ça risque d'être problématique si je retrouve mes pouvoirs, je ne sais pas comment je vais éviter de faire fondre mes glaces.
Ou de tout manger. Là ça allait puisqu'il n'avait rien à calmer, mais il ne savait pas du tout comment allait se manifester ses pouvoirs dans ce monde, il allait certainement falloir apprendre à les contrôler, mais il ne voyait pas à qui il pourrait demander ça. Si au moins les autres esprits étaient là. Il lui demanda finalement ce qu'était le gluten et sa réaction l'amusa, il le laissa se dépêtrer avec ça, après tout, c'est lui qui avait abordé le sujet.
- Ah oui, je vois... C'est moi où les humains ont vraiment des corps de merde ?
Toujours à tomber malade, se faire mal, être fournis en kit, allergique à tout et n'importe quoi... c'en était presque effrayant.
« Ouais, sûrement » dis-je en m’étirant; cette conversation tournait un peu en rond, et puis, pour être honnête, les vendeurs de médicaments, je suis pas sûr de leur faire confiance. C’est un domaine où il est trop facile d’arnaquer les autres, et les arnaques, ça me connait, donc je peux les sentir à des milles à la ronde. Et puis moi, j’crois pas que je peux comprendre l’attacheemnt qu’t’as à ton magasin, je suis pas du genre à vouloir M,accrocher à quelque chose de physique comme ça, même si après quatre ans, je commence à être plutôt confortable dans mon appartement.
« J’comprends » dis-je, là une moitié de mensonge s’il en était une; « une fois, j’ai travaillé sur la conception des protections magiques de la bibliothèque d’Alexandrie .J’te jure, j’y ai passé une bonne décennie, et elle a fini par passer au feu. Bon, sur le coup on croyait que c’était de ma faute comme je suis un esprit de feu, enfin, tu comprends, c’est facile de blâmer les travailleurs quand des choses comme ça arrivent. Depuis, j’ai du mal à m’attacher à mon travail. Enfin, ça fait quelques siècles de ça, quand même, mais j’suis pas prêt à tourner la page, tu m’suis? » eh; mon activité préférée, me vanter de mes créations. C’est dommage pour la bibliothèque, quand même, elle contenait plein de livres et documents qui leur servaient à invoquer les miens… et à les mettre en esclavage… ouais, ça aurait été vraiment malin pour un djinn de ma trempe de rater quelques symboles de protection pour le feu…
En même temps, quelle idée de demander de créer des glyphes anti-feu à un être de feu. Franchement, faut pas être vite vite.
« Hé, l’ami, c’est ton magasin, c’est toi qui sait. Moi, j’fais juste te dire c’qu’y’est possible! » je souris et ça montre très drôlement mes canines, comme si j’allais tenter de te mordre sauf qu’en fait, l’humain c’est vraiment pas ma tasse de thé, surtout pas dans ce corps-ci, et puis là je suis bien nourrit avec tes glaces, alors ça a pas de chances d’arriver. C’est juste une impression que je donne, d’accord? « Ah! Une salamandre, c’est pas mal, on a vu pire comme incarnation » ouais, une fois, j’ai dû me transformer en tas de merde, c’était pas glorieux. Une histoire pour une autre fois, ça. « Un esprit de feu, hein? Moi je me qualifierais plus d’incarnation du feu » hochement d’épaules; « Même différence, je suppose, c’est chouette de rencontrer quelqu’un comme toi, ça fait longtemps que j’ai pas l’impression d’être parmi les miens, tu vois ce que je veux dire? »
Ouais; j’ai Jack, mais c’est pas pareil. Il reste un être de technologie, lui, et puis moi, je suis tout l’inverse. Je comprend pas vraiment ce qu’il traverse, et inversement. « Ah, t’es si puissant que tu peux pas contrôler ton propre feu? C’est curieux, ça » dis-je, t’examinant d’un autre œil.
Littéralement, mes yeux se teintent de noir alors que je te regarde à travers le voilà. Sau que voilà, là je te regardais dans les yeux mais y’a rien là où tes yeux devraient être, et je suis forcé de baisser les yeux jusqu’au plancher. « Ah, ouais, une petite salamandre alors » dis-je, mes yeux retrouvant leur couleur brune alors que moi je suis pris de quelques vertiges que je fais passer en finissant la glace que tu m'as si généreusement offert. « Parfois les plus p’tits pots ont les plus puissants onguents » dis-je bien sagement, quoiqu’un peu mystérieusement. C’est pas moi qui allait te prendre à la légère parce que t’étais tout p’tit. « T’as raison, ça s’rait pas bien de faire fondre toutes tes glaces » et puis j’dis; « faudrait inventer une application de rencontre pour les personnes comme nous. Genre si tu produis trop de chaleur, alors tu pourrais trouver quelqu'un qui produit trop de froid. J’peux pas croire que dans tout ce bordel, y’ait pas quelqu’un qui ait le problème inverse que t’as. Enfin, qu’tu pourrais avoir »
Et puis je ris. Bien fort, en me frappant la cuisse, plié en deux parce que franchement, t’es vraiment un type marrant. « Ah mais oui, c'est complètement la merde d’être coincé dans des corps d’humains, on est d’accord. Ils ont la chiasse s’ils ne mangent pas bien, ils ont besoin de faire du sport pour être en santé, amis faire du sport ça peut les blesser, et j’te dis pas le temps que ça prend avant qu’ils se remettent. Vraiment, pour des bouts d’espèce si brisés mentalement, je comprends pas comment ils ont pu se dresser au sommet de la chaine alimentaire. » je soupire, me calmant un peu; « vraiment, j’ai hâte de quitter ce monde de merde et de redevenir moi-même » ah, oui; la fameuse chose que je crois désirer en ce moment, de quitter cet univers. Mais après quatre ans ici, je n’étais pas plus près d’élucider la raison de ma présence en ces lieux, ni la manière qui me permettra de le quitter.
Et à vrai dire… est-ce que je veux vraiment quitter, ou est-ce que c’est ce que je me répète parce que je n’ai d’autre choix que de rester? Toujours est-il que je te partage mes intentions, en quelque sorte, ce qui n’arrive quand même pas avec tout le monde. Mais t’es chic type, et toi aussi t’as l’air de trouver ça stupide d’être dans ce genre de corps, alors… alors peut-être que tu comprendras mon envie, en quelque sortes.
Bruni Salamander
▿ Ton univers : La reine des neiges II
▿ Date de naissance : 24/05/2001
▿ Age : 23
▿ Métier : Vendeur de glace
▿ Quartier : Hogwarts Place
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Jeu 4 Juil - 12:03
Il ne savait même pas pourquoi il parlait de tout ça à Sakhr, est-ce que ça l'intéressait vraiment ? Bruni ne se posait pas vraiment ce genre de questions à vrai dire, on lui posait des questions, il répondait, c'était son fonctionnement, surtout qu'il n'avait absolument rien à cacher. C'était même pire que ça puisqu'il n'avait pas la notion de "cacher quelque chose" et de retenue, c'est pourquoi il se laissait aller dans la conversation et si personne ne l'arrêtait alors, il pouvait partir très loin ainsi. Il écouta l'expérience de Sakhr, même s'il ne comprenait décidément pas tout, mais il n'allait pas non plus lui demander de tout expliquer. Il comprenait juste qu'il avait fait un travail, qui avait été détruit, et qu'on pensait que c'était lui qui avait fait ça. En voilà une drôle d'idée. Mais qu'est-ce qu'il était finalement, cet individu, ça, c'était une sacrée question.
Il haussa les épaules, il verrait bien avec le temps ce qui est vraiment possible de faire ou pas, ce n'était pas spécialement urgent de toute façon et ce n'était pas comme s'il comptait agrandir son magasin. Il lui semblait que la façon dont il fonctionnait lui convenait à merveille, d'autant plus qu'il était tout seul à le gérer. Franchement, pour une petite tête comme lui, qui avait tout à apprendre sur la vie des humains, on pouvait dire qu'il était assez impressionnant. Bien entendu, lui-même ne s'en rendait pas compte, il faisait juste ce qu'il aimait sans vraiment se poser de question, et tout cela lui convenait très bien.
- C'est quoi la différence ?
Demanda-t-il, incertain et curieux de savoir s'il y en avait vraiment une entre les deux. En tout cas, il était content de rencontrer quelqu'un du même élément que lui, ce qui expliquait sans doute ce sentiment de familiarité entre eux alors qu'ils ne s'étaient jamais parlés auparavant. C'était comme s'ils se connaissaient depuis toujours en fin de compte, ça apportait un peu de réconfort dans sa vie bien solitaire. Même s'il revoyait un jour les autres esprits, il n'était pas sûr que ça se passerait ainsi, ils n'ont jamais été particulièrement proches, ils avaient chacun leur propre élément et c'était plus un sentiment de rivalité qui s'était installé, ils se complétaient autant qu'ils interféraient entre eux, ce n'était pas comme si le feu pouvait être ami avec l'eau par exemple.
- Je vois ce que tu veux dire, oui.
Il voyait même très bien. Il se mordilla la lèvre alors que Sakhr lui demanda s'il était si puissant qu'il n'arrivait pas à le contrôler, il ne s'était jamais posé la question en ce sens, mais pour lui ce n'était pas la puissance qui posait problème.
- Non, je sais le contrôler... la plupart du temps. C'est... comment dire. Le feu, c'est le genre d'élément dont il faut une maitrise complète tout le temps, indomptable, il suffit que je relâche ma vigilance un instant... ou que je m'énerve. Et boum.
Tout brûle. Beaucoup trop facilement d'ailleurs, mais le fait d'habiter une forêt n'avait pas arrangé les choses non plus. Il espérait ne pas en arriver là ici, mais il ne savait pas du tout ce que donnerait sa maitrise dans un corps humain.
- P'téte que ça existe, ce genre d'application, mais j'utilise déjà à peine mon téléphone alors... et puis...
De nouveau, il haussa les épaules, ce n'était pas comme s'il cherchait quelqu'un. Il ne voyait pas qui, en dehors de son colocataire, arriverait à le supporter tous les jours de la vie. C'était bien trop demandé à des personnes raisonnables. Il sursauta presque au fou rire de Sakhr, n'ayant pas conscience d'avoir dit quelque chose de drôle, pour lui, c'était juste un fait, mais bon, il esquissa quand même un sourire.
- Mais t'es toujours toi-même. Changer de corps ne fais pas de toi une autre personne, tu sais.
Il s'approcha de lui pour lui faire un câlin, il ne savait pas si ça allait fonctionner, mais il paraissait qu'un câlin faisait du bien au moral.
« La différence? » je me penche vers toi – je fais celui qui sait, celui qui a la réponse, ce lui qui a raison, parce que ça ma vient plus naturellement que d’admettre qu’il n’y en a peut-être pas. Je fais celui qui est surpris de la question, comme si c’était évident. Oh, un autre que toi aurait pu être offusqué de ce comportement, mais quelque chose me dit que toi, tu n’y verras rien de mal. Et la vérité c’est que c’est juste comme ça que je suis, qu’il n’y a peut-être pas vraiment de malice dans mes mots ou mon comportement. Pas envers toi, en tout cas.
« Les esprits, il y en a des toutes les choses, quand on y pense. L’esprit du loup et l’esprit du feu, l’esprit de la pierre et celui du temps aussi. Je le vois comme des êtres spirituels qui ont une grande connexion avec la nature. Et bien toi, petit esprit du feu, tu as une connexion avec les grandes flammes éternelles. Moi, je suis l’incarnation du feu; pas content d’avoir une connexion avec lui, je suis lui » ah ouais, dit comme ça, ça en claque, non? Enfin, les choses sont bien plus compliquées que ça, parce qu’incarnation du feu ou pas, je n’en suis qu’une des mille facettes, et loin d’être la seule incarnation du feu, mais c’est pas la peine de t’embrouiller les idées avec ce genre de détails, pas vrai? Surtout que ça me rendrait moins impressionnant…
« Ok, je suis » dis-je en hochant vigoureusement de la tête. C’est là, justement, qu’on entre dans le côté « facette » de la personnification : je ne suis pas du tout du genre colérique, moi, loin de là. Il en faudra de beaucoup pour me fâcher, surtout que je réponds souvent à la colère (des autres) par l’humour (à leur plus grand dam); mais c’est que je ne suis pas juste le feu… je suis le vent aussi; le vent est léger et il a un bon sens de l’humour, vous saurez! Peut-être que c’est pour ça que je suis si différent sur la chose. Parce que quand on compare avec Jaqar, disons que lui, la colère, ça lui connaît… connaissais, devrais-je dire. Je doute qu’il est pu se sortir du vortex créé par le démon en pleine autophagie que j’ai laissé derrière moi.
« Moi je suis plutôt du genre impulsif et indomptable que colérique tu vois, mais j’ai des proches qui sont comme ça » enfin si on pouvait dire que j’étais « proche » de Jaqar… il a manqué me tuer plus de fois que je ne peux le compter, même si au final c’est moi qui aie eu le dernier mot. Mais c’est toujours comme ça dans ma vie. « J’prends note de pas t’énerver quand même » dis-je en riant bien fort – ouais, ce serait mieux ainsi! T’as beau ne pas avoir tes pouvoirs, je doute que ton côté colérique se soit calmé pour autant. Encore là, t’as l’air du genre assez patient de mon point de vue, peut-être que ta vie en tant qu’être humain t’as changé un peu?
Le reste me prend par surprise – c’est pas rare que je me plaigne d’avoir un corps humain, on en avait l’habitude à ce point. Même que je ne savais même plus, à force, si je me plaignais juste par habitude ou si je le pensais encore vraiment. Mais dans un élan de délicatesse, tu offres devant mon malaise évident un câlin. Tout déroutant qu’il est, je me fige d’abord. C’est quelque chose que je dois travailler (mais pourquoi, pour qui?), je n’ai tellement pas l’habitude du contact physique avec les autres alors que bon, ça fait partie de l’expérience humaine. Mais t’es chique type, au fond, et puis, ne vient-on pas de dire que nous sommes très semblables? Peut-être pour cette raison, je me calme même si mon corps panique. Mes bras sont ballants de chaque côté de mon corps, n’ayant pas le réflexe de fermer cette étreinte. Mais à tout le moins, je fonds un peu – comme si une certaine tension dans mes épaules se relâchait un petit peu. Quelle drôle d’invention !
« Oula, l’ami » dis-je en riant, te repoussant sans violence aucune, un large sourire sur les lèvres; « fais attention, je pourrais en vouloir un autre, tu sais pas dans quoi tu t’embarques » et ça fait office d’une part de blague, de l’autre, de réel avertissement…
Bruni Salamander
▿ Ton univers : La reine des neiges II
▿ Date de naissance : 24/05/2001
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▿ Quartier : Hogwarts Place
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▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Rapide
▿ Immortalité
▿ Flammes
▿ Pseudo : Darness
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Ven 4 Oct - 10:03
Évidemment que Bruni ne prend pas mal le fait que Sakhr a l'air de dire que la différence est évidente, parce que justement, il ne le dit pas, il essaie de faire planer le doute, de faire comme s'il avait la vérité en lui, mais ça ne fonctionne pas vraiment avec Bruni pour qui ça passe littéralement au-dessus de la tête. Pour lui, Sakhr va juste tenter de lui expliquer un truc et c'est franchement déjà pas si mal, s'il arrive à comprendre ce qu'il essaie de lui dire en tout cas. Mais s'il lui explique qu'il essayait de le prendre pour un benêt, peut-être bien qu'il comprendra la prochaine fois, mais ce serait bien dommage qu'il commence à s'énerver dans son propre magasin. Il faut dire que la colère, c'était un peu la seule émotion qu'il pouvait exprimer en tant qu'esprit, depuis qu'il est humain, il y a un peu beaucoup d'autres facettes qu'il peut exprimer et c'est vrai que pour le moment, il n'a jamais été vraiment en colère. Il écoute attentivement ses explications et malgré l'intention évidente de Sakhr de paraitre convaincant, il le regarde d'un air dubitatif.
- Et donc ?
C'était peut-être une évidence pour son nouveau client, mais visiblement pas pour lui, ce n'était pas forcément les explications qui étaient mauvaises d'ailleurs, Bruni n'était peut-être juste pas apte à comprendre ce concept, en plus Sakhr lui disait qu'il y avait beaucoup d'esprits alors que lui n'en connaissait que 5, en incluant lui-même et Elsa, pour vous dire. Mais être l'incarnation du feu... c'est conceptuel. Il ne comprendrait peut-être jamais la différence entre les deux, mais il reconnaissait les efforts de Sakhr à tenter de lui faire comprendre, dans tous les cas. En tout cas, celui-ci semblait comprendre plus facilement que lui, sa maitrise du feu qui n'était jamais simple. Il hocha la tête.
- Alors ça, impulsif, je le suis aussi, indomptable, je ne sais pas trop. Hm.. disons que je suis un peu sauvage et sur mes gardes au début, après quand j'ai adopté quelqu'un c'est facile. Mais je ne suis jamais tombé sur des mauvaises personnes non plus. À part l'ancien roi d'Arendelle, mais alors lui, il aurait mérité de mourir. Il a eu de la chance que les esprits n'ont pas le droit de tuer.
La colère, la rancœur, l'amertume, se faisait sentir dans ses paroles. Cela datait de bien des années et ne le concernait même pas directement, mais c'était pourtant bien l'action de trahison du roi qui avait mis les esprits en colère qui avaient dû fermer la forêt magique aux habitants extérieurs. Et puis, il y a eu ce câlin. Il caressa tendrement son dos, comme s'il voulait le consoler, il sentait que Sakhr n'était pas un habitué des câlins, mais qu'il ne le repoussait pas non plus, même s'il ne savait pas exactement s'il en avait besoin ou envie. Il se recula pour l'observer avec un petit sourire.
- Et alors ? Qui est-ce que c'est censé embêter ? Moi ou toi ?
« Et donc » fait Sakhr, ne perdant pas un moment, comme si c’était au fond tout à fait naturel de ne pas comprendre ou d’insister, le voilà qui attrape ta main et très (très) maladroitement, te fait faire une pirouette sur toi-même. « Et bien, comme tu es un esprit du feu, on peut dire que tu es mon protégé » en voilà de bien grands mots pour quelqu’un qui n’avait jamais protégé rien d’autre que son propre cul et ses propres intérêts; «Si tu retrouves tes flammes et que tu veux de l’aide avec, il me fera plaisir de t’aider… » le voilà dont le regard darde de droite à gauche, et, l’air un peu fou, il finit par terminer cette phrase glorieusement : « contre de la crème glacée » et, toujours à l’air aussi hagard et étrange, le voilà qui te tend la main, comme pour sceller un pacte de la plus grande importance. Certes, de là où il vient, les pactes ne sont pas tout à fait scellés de la même manière (et un parti n’est généralement pas consentant), mais il avait vu les humains faire assez de foi pour comprendre que ça avait une petite signification chez eux. Vous n’étiez humain ni l’au, ni l’autre, et donc au final ce genre de « pacte » ne tenait à rien d’autre que votre volonté de respecter les règles établies. Et pour ta crème glacée? Franchement, Sakhr était plus que prêt à le faire.
« Oh! Et bien, p’tit gars, bien hâte de voir ce dont tu as l’air quand on t’apprivoise » est-ce que ça sonnait condescendant? Sakhr ni il n’y attarde pas, et tu ne devrais pas t’y attarder non plus; son regard, toutefois, s’obscurcit momentanément. Jamais tombé sur quelqu’un de mauvais? T’en avais de la chance, au fond. Tu pouvais compter les mauvaises personnes sur les doigts d’une main, et lui, en échange, pouvait compter les bonnes personnes dans sa vie sur les doigts de ton autre main. Ou de sa propre main. Enfin, n’importe quelle main, tant qu’elle a cinq doigts. En vrai, il te jalouse un peu sur le moment; la jalousie, après, ça lui vient facilement, mais il éclate de rire : « Oh, et bien, d’ici à ce que je revienne, je te donne un devoir, et c’est de penser à ceci : pour toi, est-ce qu’il est mieux de ne connaitre qu’une mauvaise personne qu’on ne peut pas tuer, ou des dizaines de mauvaises personnes dont on peut terminer la vie au moindre faux pas? » sourire démoniaque, et pourtant il est sûrement perdu sur une créature à l’allure manifestement aussi innocente que toi. En vrai, ce n’était pas comme si c’était une question qui nécessitait tant de réflexion d’un côté comme de l’autre, mais ça lui donnait un air de grand sage et il avait l’habitude de faire des trucs du genre avec Jack… enfin, il le faisait avant d’apprendre que Jack était quelques millions d’années plus vieux que lui.
Ça, ça avait été un dur coup.
« Qu-!? » sursaute Sakhr, sentant son corps s’embraser d’embarras alors que ses joues s’empourprent. Lui qui aime toujours faire comme si rien ne l’atteignait, le voilà vaincu par un simple câlin et, pire, par la promesse que ça ne t’embêterait pas de recommencer. Incapable d’adresser ses sentiments directement, le voilà qui fait un pas en arrière, secoue sa tête avec ardeur et dit : « Certainement pas moi! Je peux avoir des câlins tous les jours si je veux! » enfin techniquement, ce n’était pas faux, à partir d’aujourd’hui (vraisemblablement). Mais bon, voilà, Sakhr avait besoin de se faire à l’idée qu’il avait droit à ce genre de douceur, et disons que venant d’un presque inconnu, ça ne lui rentrait pas correctement dans le crâne. Faut dire que personne dans sa vie n’a vraiment « osé » lui faire un câlin de force et, de ce fait, il n'a jamais pu vraiment statuer sur le fait qu’il pourrait en vouloir après tout.
« Passe une bonne soirée! » dit-il, et ça aurait été le plus normal des aux revoirs si ça n’avait été du fait que le ton employé pour souhaiter ledit au revoir était particulièrement agressif et virulent. Ça sonnait presque que comme une menace! Et juste comme il était entré, subitement et en tempête, le voilà qui repart... en sautant par-dessus le comptoir, évidemment, et manquant s'éclater la gueule contre le sol. On peut dire que ce n'est pas son jour le plus glorieux...
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