J'étais plongé dans mon laboratoire, entouré de tableaux, d’écrans et de papiers éparpillés. Le temps semblait s'écouler à une vitesse effrénée, alors que je me préparais pour la conférence que je devais donner à l'université. En tant que scientifique, je savais que cette présentation était d'une importance cruciale. Mon travail était devenu ma passion, et je me sentais privilégié d'avoir l'opportunité de partager mes recherches avec d'autres esprits curieux.
Les heures passaient sans que je m'en rende compte. J'expérimentais, prenant des notes frénétiquement et ajustant constamment mes hypothèses. Chaque découverte, chaque percée dans mes recherches me rapprochait un peu plus de l'objectif que je m'étais fixé. Mais avec cette conférence qui se profilait à l'horizon, je ressentais une certaine pression.
Je m'arrêtai un instant pour prendre une profonde inspiration et me ressaisir. L'heure approchait et je devais me concentrer sur ma présentation. J'ouvris mon ordinateur portable et me plongeai dans la rédaction de mes notes. Les équations complexes et les résultats expérimentaux se bousculaient dans ma tête, mais je m'efforçais de les organiser de manière claire et concise.
Mes recherches portaient sur un sujet novateur dans le domaine de la technologie de propulsion des fusées, et je savais que mes pairs étaient impatients d'en apprendre davantage. J'étais conscient de l'importance de communiquer mes idées de manière accessible, tout en maintenant une rigueur scientifique irréprochable. Mon objectif était de captiver mon auditoire et de les emmener dans le monde fascinant de mes découvertes.
Le stress montait alors que l'heure de la conférence approchait. Je relisais mes notes, vérifiais mon diaporama et m'assurais d'avoir tout préparé dans les moindres détails. Chaque mot, chaque image… tout devait être parfaitement aligné avec ma vision scientifique.
Enfin, le moment arriva. Je me dirigeai vers la salle de conférence, mon cœur battant rapidement. Les étudiants et les collègues étaient déjà installés, attentifs et prêts à m'écouter. Je pris une dernière respiration profonde, m'efforçant de calmer mes nerfs, puis je m'avançai sur l'estrade.
Pendant les heures qui suivirent, je partageai mes idées, mes résultats et mes réflexions avec passion et clarté. Les visages dans la salle étaient attentifs, certains hochant la tête, d'autres prenant des notes frénétiquement. J'étais submergé par un sentiment de satisfaction en voyant mon travail reconnu et apprécié.
Une fois ma présentation terminée, les questions fusèrent de toutes parts. J'y répondis avec enthousiasme, partageant mon expertise et discutant des implications de mes recherches. C'était un moment d'échange intellectuel intense et gratifiant.
En quittant la salle, épuisé mais satisfait, je me sentais comblé. Mon travail acharné avait porté ses fruits et ma passion pour la science avait été partagée avec d'autres esprits brillants. J'étais impatient de poursuivre mes recherches, de repousser les limites de la connaissance et de continuer à partager mes découvertes avec le monde. Après tout, c'était là ma véritable vocation.
Dans les couloirs de l’université, je marchais en étant un peu perdu dans mes pensées. Je pensais aussi depuis quelques semaines sur une théorie que je devais vérifier. Après avoir offert l’espace aux États-Unis, je voulais pouvoir propulser une fusée un peu plus loin. Après la Lune, évidemment, l’univers nous ouvrait ses portes…
Étais-je distrait ? Peut-être… En tout cas, c’était ce qui expliquait, à mes yeux, l’incident : une bousculade où mes documents et mon ordinateur portable s’effondrèrent sur le sol, se mêlant aux papiers de la jeune femme que je venais de bousculer.
« Je… je suis… confus… désolé, mademoiselle… »
Je m’agenouillais quasiment instantanément pour rassembler mes documents et les siens en deux tas de feuilles différents.
« Vous… n’êtes pas blessée ? »
J'espérais qu'elle n'avait rien. Je n'avais pas prévu de blesser qui que ce soit aujourd'hui...
C'était une de ces journées où tout allait de travers, peu importe ce que vous pouviez faire pour tenter d'y remédier, rien n'allait. Cela avait commencé par mon réveil qui s'était dit que ce serait une bonne idée de ne pas sonner, ensuite il y eut ma douche dont l'eau resta froide malgré toutes les suppliques que j'avais pu lancer et enfin ce fut mon café, dont j'avais changé de marque depuis seulement deux jours et je me rendais compte seulement maintenant qu'il était parfaitement immonde. Oui, rien n'avait été et j'étais même arrivée un peu en retard à mon premier cours de la journée. Je commençais à me dire que peut-être une entité supérieure m'en voulait pour quelque chose. Il faudrait que j'en parle à Grams. A moins que ce ne soit un simple enchaînement de circonstances malheureuses. Oui, c'est possible que ce soit seulement cela. Il n'empêche que j'étais vraiment pressée de récupérer la totalité de mes pouvoirs…à supposer que je puisse les récupérer tous un jour bien sûr. Quand on a vécu toute sa vie avec des pouvoirs magiques, c'est vraiment difficile de se retrouver à vivre sans. Bon, j'ai tout de même récupéré mon habilité à m'éclipser, ce qui était plutôt bien, mais je ne me voyais pas m'éclipser de chez moi pour me rendre en cours, cela reviendrait à me servir de mon pouvoir à des fins personnelles.
Etant à l'université et plus au lycée, mon retard de ce matin passa heureusement inaperçu. En fait, j'aurais même pu ne pas venir du tout que personne n'y aurait prêté attention, mais je ne veux pas, je veux assister à tous mes cours, même ceux qui me pompent prodigieusement l'air. Je veux vraiment décrocher mon diplôme à la fin de mon cycle pour pouvoir tenir ma boutique. Dans les faits, je pourrais bosser avec mon arrière-grand-mère dans sa boutique et prendre mon envol une fois que je serais assez formé, c'est très courant comme méthode, mais même si l'expérience est pour beaucoup dans la réussite d'une affaire, il ne faut pas en délaisser le côté administratif et je n'ai pas envie de me retrouver comme deux ronds de flan devant mon bilan comptable à ne pas savoir comment le faire. Certes, vous me direz que je pourrais confier cette tâche à un cabinet comptable, mais j'ai envie de tout faire, de A à Z dans la gestion de ma boutique. Et puis j'aime bien la vie étudiante, cela aurait été dommage que je passe à côté, j'aurais raté beaucoup de choses, même si la mienne est un peu particulière puisque je ne suis plus dans mon "univers".
Mes cours de la matinée étaient terminés, mais l'heure du déjeuner était encore loin, si bien que j'avais l'intention de mettre ce temps à profit pour aller à la bibliothèque réviser un peu. Mes bouquins sous le bras, j'avançais d'un pas alerte dans les couloirs de l'université, saluant quelques camarades au passage. Mon portable se mit à vibrer, signe que j'avais un message. Je cale mes livres de sorte à me libérer une main et me saisit de mon portable. C'était Chris, mon frère aîné. Enfin, l'un de mes frères. J'avais retrouvé une bonne partie de ma famille ici, et j'en étais heureuse, mais il y avait encore mon père, Leo qui manquait à l'appel et il me manquait atrocement, alors je profitais de chaque instant passé avec ceux de ma famille que j'avais retrouvé. Tout en continuant de marcher, je tapais ma réponse à mon frère. Naturellement, ce qui devait arriver arriva et je me cognais dans quelqu'un, faisant tomber mes livres et autres feuilles de cours, ainsi que ce que portait l'homme dans ses mains.
- Seigneur….non, je….c'est moi qui suis désolé, Monsieur.
Je m'accroupis à mon tour, ramassant mes livres qui avaient glissé un peu plus loin. Je vis l'ordinateur portable de l'homme qui était à terre. Oh bon sang, faites qu'il fonctionne toujours. J'attrapais l'appareil et posais mon regard sur l'homme. - Non, rassurez-vous, tout va bien. Plus de peur que de mal comme on dit. Par contre….Je lui tendis son ordinateur….J'espère qu'il fonctionne toujours ?
Sans cela il me faudrait le remplacer. Je n'avais pas prévu cette dépense, mais si j'avais fait attention au lieu de répondre à Chris, rien de tout cela ne se serait produit.
- Si jamais il ne fonctionne plus, je paierais les réparations bien sûr. A propos, je suis Melinda…Melinda Halliwell.
Bah quoi ? Quand on rentre dans quelqu'un c'est toujours mieux de se présenter non ? J'avais récupéré mes affaires et attendais impatiemment de savoir si l'ordinateur de l'homme fonctionnait toujours.
@christmastown
Dernière édition par Melinda Halliwell le Mer 1 Nov - 11:01, édité 2 fois
Jürgen Voller
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 23/03/1977
▿ Age : 47
▿ Métier : Astrophysicien rattaché à l'université comme chercheur et à l’institut d’astronomie
▿ Quartier : Baker Street
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Cadran d’Archimède
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Mads Mikkelsen
▿ Copyright : ameknos & bazzart
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
Je n’étais pas spécialement maladroit, mais il avait fallu que cela arrive. Un simple petit accident de rien du tout, mais tous mes documents étaient sur le sol, jonchant fièrement le carrelage comme pour me narguer. J’étais un peu perdu, à vrai dire. Tous ces papiers, tout ce désordre… Cela me fit l’effet d’une douche froide. Je m’étais directement précipité pour ramasser le maximum mais j’étais effectivement confus, comme je le lui avais dit.
« Non, je... j'étais dans mes pensées... j'aurais dû vous voir arriver... »
Si à la base je ne faisais pas partie des êtres humains les plus maladroits, je ne pouvais certainement pas me vanter de quelque adresse au niveau social. J’avais toujours eu un peu de mal à comprendre les autres humains, peut-être parce que c’était surtout avec les chiffres que j’étais doué.
« Non, non, pas de mal... vous non plus ?» La jeune femme me donnait un coup de main pour tout rassembler, alors que je ne la connaissais pas du tout. Elle avait sans doute reçu une éducation dans laquelle il était important de venir en aide aux personnes en détresse, dans le besoin ou, plus simplement encore, aux gens plus âgés. Elle me tendit mon ordinateur portable et ses paroles me donnèrent comme une bouffée d’angoisse. J’espérais vraiment que le disque dur n’avait rien. La machine en elle-même, cela m’importait peu, mais les données… ça, ça n’avait pas de prix.
Je pris mon ordinateur de ses mains et je le serrais contre moi. « C’est le contenu qui est important. J’ai un autre ordinateur, ne vous en faites pas pour ça. »
J’étais aussi responsable qu’elle de la chute de mon ordinateur, alors non, elle n’avait pas à payer quoi que ce soit. De plus, je ne manquais absolument pas d’argent, alors qu’elle était étudiante, ce qui, à mes yeux, signifiait qu’elle avait sans doute besoin de son argent pour autre chose que pour repayer un ordinateur à un homme qu’elle vient de rencontrer. Une bousculade, ça se fait à deux.
« Jürgen Voller. » Je me présentai aussi, puisqu’elle l’avait fait, mais je n’utilisais pas le pseudonyme de Schmidt comme dans les années 1960. Mon vrai nom indiquait clairement mes origines, mais avec le décalage temporel entre ce monde et le mien, il était difficile de se rendre compte que j’avais fait partie de la Schutzstaffel.
En rangeant mes documents, une feuille qui était clairement le plan d’un propulseur de fusée s’était retrouvée parmi ses livres et, avec un petit sourire gêné, je lui dis : « Je pense que ceci m’appartient, mademoiselle. »
Je ne savais pas trop comment dire les choses autrement. Je ne me serais pas permis de la lui prendre des mains.
« Vous avez tout récupéré ? » Il devait y avoir ses cours, ses notes, ses livres… Avec tout ce fatras, difficile d’être sûr d’avoir tout en un coup d’œil. « Vérifiez bien qu’il ne vous manque rien, mademoiselle, je ne voudrais pas que vous soyez dans l’embarras par ma faute. »
L’homme, bon prince, ne m’accabla pas, pourtant, même s’il voulait s’attribuer l’entière faute de cette situation, j’étais responsable au moins en partie, si je n’avais pas eu le visage penché au-dessus de mon téléphone, si je m’étais contenté de rester concentré sur le chemin que j’avais à parcourir, rien de tout ceci ne serait arrivé. Je secouais négativement la tête, affichant un léger sourire. Je refusais de laisser cet homme prendre le blâme de cet incident de parcours.
- Disons que les torts sont partagés. Si j'avais fait un peu plus attention à l’endroit où j’allais plutôt que de me concentrer sur la réponse que je faisais, je vous aurais vu arriver et j’aurais pu vous contourner.
Je secouais négativement la tête. Non, je n’étais pas blessée. Quand on pense à ce que j’ai pu affronter comme danger dans « mon monde », ce n’est pas une simple bousculade qui va me mettre à terre, même si je devais avouer que mes frères faisaient tout leur possible pour que je sois exposée le moins possible au danger, il n’en demeurait pas moins que les démons arrivaient parfois à leurs fins. Quand on est une Halliwell, il faut savoir se défendre contre certaines entités qui ont décidé que ce serait cool de s’en prendre à vous, mais ça, je ne pouvais pas le dire à cet homme, alors je me contentais de quelques mots.
- Non, non, tout va bien, rassurez-vous.
Bien qu’étant une fille de mon temps, je n’étais pas spécialement accro aux nouvelles technologies, la seule chose que j’adorais, c’était la photographie, ma tante Prue a sûrement dû me transmettre ce virus. Quoi ? Oui, je sais que dans mon temps, elle est morte, mais cela ne m’empêche pas d’avoir déjà parlé souvent avec elle. J’avais aidé l’homme à rassembler ses affaires tout simplement parce que j’étais bien élevée et que c’était quelque chose qui se faisait, je vis bien un soupçon d’effroi passer sur son visage lorsque j’évoquais le fait que son ordinateur pourrait ne plus fonctionner. Je ne savais pas quel genre de données il avait dessus, mais cela devait être important pour qu’il fasse une tête pareille.
- Oui, j’imagine que le contenu de votre ordinateur revêt une certaine importance, mais il ne faut pas en négliger l’appareil en lui-même..enfin j’imagine que vous avez fait une sauvegarde de vos données sur un autre disque, si bien que même si cet ordinateur ne fonctionnait plus, vos données ne seront pas perdues.
Je hochais la tête en guise de salutation lorsqu’il se présenta à son tour.
- Enchantée, Monsieur Voller. C’est ce qui s’appelle une rencontre frappante. Lui dis-je dans une tentative de faire de l’humour.
Perdue dans mes pensées, j’en fus sorti par la voix de l’homme et je baissais les yeux sur la feuille que tenais dans les mains.
- Hum ?...Oh oui...navré. Il est clair que je ne ferais pas grand-chose avec ça. Tenez.
Je lui tendis sa feuille, je n’avais pas joué les curieuses, je ne savais pas ce qui était dessiné dessus, mais quelque chose me disait que c’était en lien avec ce qui se trouvait dans le PC.
- Attendez, je vérifie….
Sitôt dit, sitôt fait et je compulsais mes documents, fronçant les sourcils au fur et à mesure de mes recherches. Oh boy...c’est pas vrai. Il y avait une feuille qui manquait et elle n’avait rien à voir avec mes cours, c’était une formule en latin, je l’avais trouvé récemment et je voulais la montrer à Grams. Je me frottais l’arrière de la tête d’un air gêné.
- Est-ce que vous pouvez vérifier si vous n’avez pas un papier avec des mots écrits en latin dessus s’il vous plaît ? C’est très important pour moi.
@christmastown
Jürgen Voller
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 23/03/1977
▿ Age : 47
▿ Métier : Astrophysicien rattaché à l'université comme chercheur et à l’institut d’astronomie
▿ Quartier : Baker Street
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Cadran d’Archimède
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Mads Mikkelsen
▿ Copyright : ameknos & bazzart
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
Je regardais la jeune femme avec un mélange de curiosité et de sérieux. Ses manières, sa façon de parler, tout chez elle me semblait énigmatique. Elle semblait appartenir à un autre monde, un monde où la magie et l'inexplicable avaient leur place. Cependant, je ne pouvais m'empêcher de me demander ce qui pouvait lier une formule en latin à cette jeune Halliwell. Je m'immisçais dans mes papiers, cherchant consciencieusement la feuille évoquée.
« Laissez-moi voir... une formule en latin, dites-vous ?» Ma voix était teintée d'un accent allemand prononcé, révélant mes origines.
Tout en fouillant, je me remémorais mes années à l'université, étudiant les langues anciennes. Le latin n'était pas ma spécialité, mais je m'en sortais assez bien. Après quelques instants, je trouvai la feuille en question, soigneusement tachée d'encre, avec des caractères latins élégamment tracés. « Est-ce cela que vous cherchez ?» Je lui tendis la feuille avec un geste mesuré.
Je ne pouvais m'empêcher de l'observer, essayant de deviner ce que pouvait bien signifier cette formule pour elle. La curiosité scientifique était l'une de mes plus grandes forces, mais aussi l'une de mes plus grandes faiblesses. « Je dois dire que je suis intrigué. Une formule en latin, c'est plutôt inattendu. Pourriez-vous m'en dire davantage ?»
Je me rendis compte que je m'étais peut-être un peu trop immiscé dans ses affaires, mais ma curiosité l'emportait sur ma réserve habituelle. « Pardonnez ma curiosité, mais en tant qu'astrophysicien, tout ce qui touche aux mystères de l'univers m'intéresse. Y compris les mystères plus... terrestres.»
Je lui adressai un sourire léger, m'efforçant de ne pas paraître trop envahissant. C'était un équilibre délicat à maintenir, celui entre l'intérêt scientifique et le respect de la vie privée d'autrui.
Pendant un instant, je me perdais dans mes pensées. La rencontre avec cette jeune femme était pour le moins inattendue. Elle me rappelait que le monde était plein de surprises, certaines plus mystérieuses que d'autres.
« Il semble que notre rencontre fortuite ait ouvert la porte à des discussions plus... profondes.» Je marquais une pause, réfléchissant à mes prochaines paroles. « Vous savez, dans mon domaine, nous sommes constamment à la recherche de réponses, mais parfois, c'est dans les questions les plus inattendues que l'on trouve les pistes les plus intéressantes.» Je laissai ces mots flotter entre nous, comme une invitation à partager davantage, tout en respectant les limites qu'elle souhaiterait imposer à notre conversation.
Je ne dévoilais jamais à quelqu'un que je venais de rencontrer que j'étais une sorcière, je n'en avais pas le droit. La seule personne, en dehors de ma famille, qui pourra être au courant de ce secret sera celui qui partagera ma vie quand je l'aurais trouvé, alors vous imaginez à quel point je serais embêté si Monsieur Voller me demandait plus de détails. Je hochais positivement la tête.
- Oui, je l'ai trouvé dans un livre et je l'ai recopié, mais je crains que ma feuille ne soit tombée parmi les vôtres.
Son accent était aisément reconnaissable et quand bien même il y aurait un doute sur sa nationalité, il suffisait d'entendre son nom pour se dire qu'il n'était pas un américain. Un grand sourire prit place sur mon visage lorsqu'il me tendit ma feuille. Je m'en saisi délicatement.
- En effet, c'est bien cela. Je vous remercie beaucoup.
Naturellement, il chercha à en savoir un peu plus, sans pour autant se départir de sa courtoisie. Je sais que cela pouvait paraître idiot, mais il avait demandé cela de manière si polie que je me voyais mal lui dire que cela ne le regardait pas, que je ne pouvais pas lui répondre. Alors, j'avais décidé de lui apporter une réponse dont la véracité serait quelque peu modifiée. Ce ne serait pas un mensonge complet, disons simplement une demi-vérité.
- Et bien…en réalité, c'est pour un membre de ma famille qui donne dans l'étude des langues anciennes, elle m'a demandé de voir si je ne trouvais pas quelque chose à la bibliothèque de l'université qui pourrait l'aider dans ses recherches. Par contre, ne me demandez pas ce qu'il y d'écrit ou ce que cela signifie, parce que je n'en ai aucune idée. Tout ce que je sais, c'était que c'est exactement ce qu'elle recherche puisqu'avant de recopier ces lignes, je les avais photographiés avec mon téléphone pour lui envoyer la photo. Je ne voulais pas recopier des bêtises, vous comprenez ?
Bon, Melinda, tais-toi maintenant, tu en as dit bien assez, si tu poursuis sur cette voie, tu vas faire une gaffe. Ce que je venais de dire était crédible, en tout cas j'espérais sincèrement que ça étanche sa curiosité pour un instant.
- Ne vous en faites pas pour cela, si je vous avais trouvé trop curieux, je ne vous aurais tout simplement pas répondu. Il n'y a pas de mal à se montrer intéressé.
Je n'aurais jamais imaginé pouvoir tenir une telle conversation avec un homme beaucoup plus âgé que moi. Je veux dire, je n'ai que dix-huit ans et ordinairement, les gens de mon âge n'intéressent pas vraiment ceux de l'âge de Monsieur Voller, intellectuellement parlant.
- Oui, il semblerait.
Je plongeais mes lèvres dans ma boisson puis reportais mon attention sur mon interlocuteur.
- Oui, j'imagine. A ce propos….n'êtes vous pas frustré lorsque vous ne trouvez pas les réponses que vous recherchez ? Je veux dire…quand vous passez des mois, voire des années à chercher quelque chose et qu'au final vous vous rendez compte que vous ne trouverez jamais…est-ce que cela vous décourage ou bien, au contraire, est-ce que cela vous pousse à redoubler d'efforts pour tenter de trouver votre réponse, même si vous savez d'avance que c'est voué à l'échec ?
@christmastown
Jürgen Voller
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 23/03/1977
▿ Age : 47
▿ Métier : Astrophysicien rattaché à l'université comme chercheur et à l’institut d’astronomie
▿ Quartier : Baker Street
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Cadran d’Archimède
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Mads Mikkelsen
▿ Copyright : ameknos & bazzart
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
Je m'inclinais légèrement, écoutant attentivement les paroles de Melinda. Son histoire, bien que vraisemblable, me laissait une impression de voile subtilement tiré sur une vérité plus complexe. Cependant, j'étais un homme de science, pas un inquisiteur.
« Fascinant, vraiment. » Ma voix se teintait d'un ton respectueux, mêlé à une pointe d'étonnement feint. « L'étude des langues anciennes est un champ si vaste et intrigant. Votre famille doit être très dévouée à la connaissance.»
Je marquais une pause, réfléchissant à sa question. Bien sûr, elle avait raison, en partie du moins, et je ne pouvais que le reconnaître, mais c’était un peu le principe de la recherche aussi de ne pas avoir accès à tout et tout de suite… « Ah, la frustration dans la recherche... » Je posais mon regard sur la feuille, comme si elle détenait une partie de cette réponse. « Voyez-vous, Melinda, dans le domaine de l'astrophysique, comme dans bien d'autres sciences, il arrive souvent que nous soyons confrontés à l'inconnu, à l'indéchiffrable. Oui, cela peut être frustrant, mais... » Je fis un geste théâtral de la main, comme pour balayer une poussière cosmique invisible. « Mais, dans cette frustration réside aussi la beauté de notre quête. Chaque énigme non résolue est une invitation à regarder plus loin, à penser différemment. » Je souris, me laissant emporter par ma passion pour l'inexploré. « Et parfois, les plus grandes découvertes se font dans les ténèbres de l'incompréhension. Comme si l'univers lui-même nous défiait de percer ses secrets. »
Je me redressais, ajustant mes lunettes. Je n’avais pas pour habitude d’être si loquace directement, mais il y avait quelque chose qui me poussait à lui répondre. J’en avais envie, tout simplement. « Ne vous méprenez pas, l'échec est un compagnon constant dans notre métier. Mais il est aussi un professeur exigeant. Chaque erreur, chaque impasse, nous enseigne quelque chose de nouveau sur notre univers, et parfois... sur nous-mêmes. »
J'observais Melinda avec un intérêt renouvelé. Il y avait en elle quelque chose de fascinant, mais je ne parvenais pas encore à mettre le doigt dessus. « Et vous, Melinda, comment faites-vous face à l'inconnu dans votre vie ? La magie des langues anciennes, les mystères que vous cherchez à percer pour votre famille... N'est-ce pas là aussi une forme de quête ? Une aventure vers l'incompréhensible ? » Je m'adossais légèrement, croisant les mains. « Vous voyez, je crois fermement que chaque personne, quel que soit son domaine, est un explorateur à sa manière. Nous cherchons tous à comprendre, à découvrir, à dévoiler ce qui est caché. Que ce soit dans les étoiles, dans les mots anciens ou dans le cœur humain. »
Je pris une petite gorgée de ma boisson, laissant mes mots flotter un moment dans l'air. « Et parfois, c'est dans ces moments de partage, comme celui que nous vivons maintenant, que l'on trouve des indices, des pistes... Peut-être même des réponses.» e fixais Melinda avec un regard empreint de bienveillance et de respect. « Alors, dites-moi, Melinda, quelle est votre quête ? Qu'est-ce qui vous passionne, vous intrigue, vous pousse à explorer ?»
Ma curiosité n'était pas feinte. Elle était le reflet de ma soif inextinguible de comprendre l'univers dans toutes ses dimensions, y compris à travers les yeux et les expériences des autres. C'était là l'essence même de ma nature d'astrophysicien, un éternel apprenant, fasciné par les mystères qui nous entourent.
Je hochais positivement la tête. Là, je pouvais éviter de lui mentir, enfin disons que ce n'était pas complètement lui mentir que de dire que nous étions dévoués à la connaissance, je pouvais même évoquer le Livre des Ombres sans vraiment lui dire ce qu'il contenait.
- En effet, on peut dire cela comme ça. Il est vrai que nous aimons apprendre des choses. Si vous voulez tout savoir, nous avons un livre de famille qui se transmet de génération en génération et qui contient toutes sortes de découvertes que nous avons fait au fil du temps, cela me frustre de ne pas pouvoir le consulter ici, il n'a malheureusement pas fait le voyage avec nous.
Je l'écoutais attentivement parler de son domaine. Nul doute qu'il était un passionné, cela se voyait. Il parlait de la recherche avec tant d'emphase que s'il ne m'avait pas dit qu'il adorait cela, j'aurais pu le deviner moi-même.
-C'est vrai que d'un autre côté, même si vous ne trouvez pas ce que vous recherchez, parfois vous trouvez autre chose de tout aussi important, une chose que vous n'auriez pas forcément pensé à rechercher, c'est assez intéressant comme "effet secondaire", je trouve et cela permet de mieux supporter cette fameuse frustration, non ?
Je hochais la tête à ses paroles.
- Je vois. En tout cas, je vous admire, je ne suis pas certaine de pouvoir être aussi acharnée que vous, il faut être tenace et ne rien lâcher dans un domaine comme le vôtre et je pense malheureusement que j'aurais tendance à baisser les bras rapidement.
J'aimais les mots qu'il prononçait, je pense que je pourrais l'écouter parler pendant des heures. Il m'amenait à me poser des questions sur moi-même, des questions que je ne m'étais jamais posé avant.
- Vous savez, je crois que ce n'est pas tant l'objet de ces recherches qui me fascine que le fait de les faire en famille, nous partageons tous la même passion, dans des domaines différents. Grams, ce sont les langues anciennes, moi ce sont plutôt les objets anciens. J'adorerai être archéologue, retrouver un objet d'une civilisation oubliée et grâce à son étude, pouvoir deviner quelle a été la vie de cette civilisation, ce doit être passionnant.
J'avalais encore un peu de ma boisson, plongeant mon regard dans celui de Jürgen.
- Et bien, comme je vous le disais, je suis passionnée par les civilisations anciennes, savoir comment elles vivaient, quelles difficultés elles pouvaient rencontrer et comment faisaient-elles pour y remédier. Nous avons tellement à apprendre de nos ancêtres…malheureusement, cela ne nous empêche pas parfois de reproduire les mêmes erreurs qu'eux.
@christmastown
Jürgen Voller
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 23/03/1977
▿ Age : 47
▿ Métier : Astrophysicien rattaché à l'université comme chercheur et à l’institut d’astronomie
▿ Quartier : Baker Street
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Cadran d’Archimède
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Mads Mikkelsen
▿ Copyright : ameknos & bazzart
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
Je me redressais, captivé par les réflexions de Melinda. Il était rare de rencontrer quelqu'un avec qui l'on pouvait partager une telle profondeur de conversation, surtout dans un domaine si éloigné du mien. Je sentais en elle une passion qui résonnait étrangement avec la mienne, bien que nos champs d'exploration soient diamétralement opposés.
« Votre approche de la connaissance est tout à fait admirable, Melinda. » Je commençais, mon ton portant une sincère admiration. Je me rendis compte à cet instant que son prénom résonnait de façon agréable. Même quand il sortait de ma bouche. « Ce livre de famille dont vous parlez, il est un trésor inestimable. Non seulement pour les connaissances qu'il renferme, mais pour ce qu'il représente : une quête de savoir transmise à travers les générations. C'est une démarche que je respecte profondément. »
Je marquais une pause, réfléchissant à ses mots sur l'archéologie. L'idée de fouiller dans le passé pour découvrir les secrets des civilisations disparues m'intriguait. C'était une forme de voyage dans le temps, une manière de communiquer avec ceux qui nous avaient précédés sur cette terre. « L'archéologie... » Je laissais échapper un soupir rêveur. « Quelle noble quête ! Retracer les pas de nos ancêtres pour mieux comprendre notre présent. Il y a une certaine poésie dans la poussière et les artefacts, n'est-ce pas ? Chaque objet découvert est une fenêtre ouverte sur un monde oublié. »
Je pris un moment pour boire une gorgée de ma propre boisson, laissant ses paroles sur la répétition des erreurs des civilisations anciennes infuser dans mon esprit. « Vous avez raison, Melinda. Nous avons tant à apprendre de nos ancêtres. Et pourtant, il semble que l'histoire ait cette fâcheuse tendance à se répéter. Peut-être est-ce là l'une des plus grandes ironies de notre existence. Nous cherchons des réponses dans le passé, espérant ne pas répéter les mêmes erreurs, et pourtant... »
J’étais moi-même en pleine quête de passé. J’avais une furieuse envie de voyager dans le temps, de réparer des erreurs et de changer le monde… Il y avait tant de choses à améliorer ! Changer le passé pour arranger le présent et le futur… Avec le cadran d’Archimède, je savais que c’était possible… mais… sur cette île ? j’ignorais si les calculs suffiraient.
Je posais mon verre, mon regard se fixant dans le sien, cherchant une connexion, un partage de cette soif inextinguible de savoir. « Mais ne pensez-vous pas, Melinda, que c'est précisément dans cette quête commune, dans ce partage de connaissances entre disciplines si différentes, que nous pourrions trouver les clés pour éviter de tels écueils ? Beaucoup de domaines de recherches partagent une même finalité : comprendre notre place dans l'univers, que ce soit en scrutant les étoiles ou en déterrant les secrets du passé. »
Je me penchais légèrement en avant, animé par une curiosité croissante. « Et vous, Melinda, face à ces artefacts, face à ces échos d'un passé lointain, que ressentez-vous ? Est-ce la quête de la connaissance qui vous pousse en avant, ou est-ce le désir de connecter avec ces anciennes civilisations, de comprendre non seulement leur existence, mais aussi leur essence ? »
La conversation prenait un tournant plus philosophique, une exploration de ce qui nous motivait tous deux dans nos recherches respectives. C'était un moment rare, un échange d'idées et de passions qui transcendaient les barrières disciplinaires. « Pour ma part, » je poursuivais, « chaque découverte dans l'espace est comme retrouver une pièce d'un puzzle cosmique. C'est une quête sans fin, car l'univers est infini. Mais c'est dans cette infinité, dans cet inconnu, que je trouve mon plus grand élan. C'est ce qui me pousse à ne jamais abandonner, à toujours chercher plus loin, plus profondément. »
Je finissais ma boisson, posant le verre avec précaution. « Peut-être, au fond, sommes-nous tous des explorateurs, des chercheurs d'or du savoir, fouillant dans les sables du temps pour découvrir les vérités enfouies. »
Je souris, laissant un silence s'installer, un espace pour que Melinda puisse partager ses propres pensées, ses propres rêves. J’aimais parler avec elle. Elle était curieuse, elle était passionnée… et passionnante.
Certes, nous avions une différence d'âge qui était relativement importante, cependant, cela ne m'empêchait pas de pouvoir continuer à parler avec lui. J'avais lu assez de livres dans mon "temps" pour pouvoir soutenir une conversation avec quelqu'un d'érudit, ce qui semblait être le cas de Jürgen. J'ai toujours eu une grande soif d'apprendre, d'aussi loin que je me souvienne, toujours le nez plongé dans les livres, je restais aussi très souvent dans le sillage de mes parents et de mes oncles et tantes quand ils faisaient des potions par exemple. Oui, je n'ai jamais perdu une occasion de m'instruire. J'esquissais un petit sourire au compliment qu'il me fit, c'était toujours agréable d'être valorisé ainsi.
- Je vous remercie, Jürgen. Oui, ce livre est vraiment un objet précieux et chaque membre de ma famille sait l'importance qu'il revêt et en prend grand soin. Chacun est libre de le consulter à loisir bien sûr, mais j'avoue être l'une de ceux qui le consulte le plus souvent. Le passé est si riche en enseignement qu'il convient de ne pas les ignorer.
Je hochais positivement la tête. Prenant à nouveau une gorgée de mon café, dont il ne restait plus grand-chose d'ailleurs, je ne pouvais qu'abonder dans son sens. L'archéologie et ses mystères, cette preuve de l'existence passée d'autres civilisations. C'était vraiment incroyable tout ce que l'on pouvait trouver en fouillant dans le sol.
- En effet. Chaque artefact est la preuve de l'existence d'autres civilisations anciennes, et cela rend ce qu'on apprend en cours tellement plus tangible, tellement plus réaliste. Oh rassurez-vous, je ne dis pas que ce que je reçois comme enseignement est comparable à une fable, mais j'ai toujours aimé avoir quelque chose de concret sur quoi m'appuyer lorsque j'apprends une nouvelle…information, si je puis dire.
Oui, l'être humain était visiblement destiné à reproduire éternellement les mêmes erreurs, jusqu'à ce que…Il suffit de regarder les deux Grandes Guerres pour s'en rendre compte. Espérons que nous n'ayons pas à repasser par tout ça.
- Oui. Le problème, c'est que l'être humain ne se rend pas compte qu'en faisant cela il se condamne, il se mène à sa propre perte et il cherche toujours à accuser quelqu'un d'autre, une quelconque force obscure ou bien un Dieu invisible, c'est tellement plus facile d'accuser les autres que d'assumer ses propres erreurs.
Ce qu'il disait avait du sens et je ne pouvais qu'être touchée par ses paroles et par l'engouement avec lequel il les prononçait. Ce serait une quête à durée indéterminée, mais pas inintéressante, bien au contraire. Je hochais à nouveau positivement la tête. Mon café était vide, mais je n'allais pas en commander une autre tasse, sinon j'aurais du mal à m'endormir. Mon regard se plongea dans celui de Jürgen. J'ignorais délibérément ces "papillons" qui semblaient voler dans mon ventre à chaque fois que je posais mon regard sur lui. - C'est en effet une quête à considérer. Une quête à durée indéterminée, mais tellement passionnante.
Je pris le temps pour réfléchir à sa question, même si je devais avouer que notre proximité me troublait quelque peu.
- Humm….et bien, je dirais un peu des deux, mais il est vrai que c'est la connexion aux anciennes civilisations qui me motive le plus. Déduire leur mode de vie grâce aux objets que l'on retrouve, imaginer par exemple l'état d'esprit des gens qui se trouvaient à Pompéi lors de l'éruption du Vésuve dans l'Antiquité, comment avaient-ils interprété ce drame avec leurs connaissances de l'époque.
J'esquissais un petit sourire. - Pardon, vous devez me trouver un peu sinistre de me passionner à ce point pour ce genre de récit dramatique.
Je hochais positivement la tête quand il m'expliqua comment il voyait l'archéologie. Je comprenais son point de vue, mais ne trouvant pas quoi répondre d'autre, je me contentais de ce signe de tête. Je connaissais sa vision sur la chose, il connaissait la mienne, elles se ressemblaient sur bien des points, il n'y avait rien de plus à ajouter.
J'affichais un doux sourire. - Peut-être, en effet.
Soudain, mon regard fut attiré par l'horloge mural de l'endroit où nous nous trouvions. Oh bon sang, j'allais être en retard et mon frère allait très certainement lancer un avis de recherche. Bon, j'exagérais, mais si peu. Je me serais bien éclipsée pour le rejoindre, mais je ne devais pas utiliser la magie à des fins personnelles.
-Jürgen, cela m'ennuie de vous demander cela, mais….avez-vous une voiture ? J'étais si bien en votre compagnie que je n'ai pas vu le temps passer et je dois retrouver mon frère aîné à la maison…si j'arrive trop en retard, il est capable de lancer un avis de recherche. Dis-je en roulant des yeux, montrant à quel point cet excès de protection envers ma personne m'agaçait souvent. Cela ne vous ennuierait pas de me raccompagner s'il vous plaît ?
@christmastown
Jürgen Voller
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 23/03/1977
▿ Age : 47
▿ Métier : Astrophysicien rattaché à l'université comme chercheur et à l’institut d’astronomie
▿ Quartier : Baker Street
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Cadran d’Archimède
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Mads Mikkelsen
▿ Copyright : ameknos & bazzart
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
Je me redressais légèrement, ajustant mes lunettes avec une nervosité presque imperceptible. Mon cœur palpitait doucement alors que Melinda, cette énigmatique jeune femme assise en face de moi, continuait de dérouler ses pensées sur l'archéologie avec une passion qui résonnait profondément en moi. Je pris une inspiration calme, cherchant mes mots avec précaution.
« Vraiment, c'est fascinant, » dis-je, mon ton trahissant un peu de mon admiration non seulement pour ses idées mais aussi pour la délicatesse avec laquelle elle les exprimait.
N’avais-je pas dit cela surtout pour dire quelque chose ? Car notre conversation était très intéressante, mais nous étions aussi très différents, elle et moi. D’abord, il y avait un fameux écart d’âge entre nous, nous n’étions pas de la même génération… sans doute aps de la même époque non plus. Et puis, elle était tout jeune, j’étais plus proche du demi-siècle que de son âge à elle… Cependant, sa compagnie était agréable et je me sentais bien avec elle. Nous étions peut-être complémentaires, au fond… « Sinistre ? non, pas du tout, je vous trouve… » Je ne complétais pas ma phrase.
Je la trouvais jeune, je la trouvais jolie, je la trouvais intéressante, je la trouvais cultivée… J’aurais sans doute pu parler des heures avec elle, sans jamais avoir l’impression de me perdre en circonlocutions.
Nous avions parlé pendant des heures, peut- être, le ciel passant de l'azur lumineux à des teintes plus sombres, presque orageuses. Le temps, cependant, semblait s'être éclipsé pour nous, nous enveloppant dans notre propre bulle de temps étendu. Au bout d’un moment, nous avions à la fois terminé nos cafés et mis fin à la conversation. Finalement, elle jeta un œil à l'horloge murale, et son expression changea légèrement.
Je souris, amusé par sa description. « C’est qu’il doit beaucoup tenir à vous s’il est prêt à en arriver à de telles extrémités… » Mais je comprenais bien ce qu’elle pouvait risquer si elle devait rentrer en empruntant des transports en commun. « Permettez-moi de vous raccompagner. »
Je lui tendis le bras pour quitter le café, parce qu’il me semblait que c’était comme cela qu’il fallait faire pour montrer que l’on veillait sur une jeune personne de sexe féminin. En tout cas, dans une autre époque, c’était comme cela que ça se faisait. En marchant vers ma voiture, je ne pouvais m'empêcher de penser à la prochaine conversation que nous aurions, et à tous les mystères du passé et de l'univers que nous avions encore à explorer ensemble.
Je guidais Melinda vers mon Audi. Je n’avais jamais juré que par des voitures allemandes, évidemment, c’était de la qualité, pure et dure, des véhicules solides, faits pour durer et construits pour être conduits par des personnes sûres et fiables. Je me considérais comme tel.
Arrivés là, je lui ouvris la portière côté passager, pour lui laisser le temps et le soin de prendre place. « Si vous avez un peu froid, vous pouvez régler la température de votre côté. Les sièges sont aussi équipés d’un système de chauffage très confortable. » Il n’y avait rien de pire que de s’asseoir sur les sièges tout froids d’une voiture garée en extérieur lorsqu’on avait déjà un peu froid. Je préférais mettre un peu de ce confort au service du bien-être, parce que c’était bien dans cette optique que les ingénieurs du XXe et du XXIe siècles avaient inventé des gadgets de ce type. Avec les progrès de la technologie de ces 60 dernières années, j’avais autant de découvertes à faire que de plaisir à prendre.
« Il va falloir me donner votre adresse, Melinda. » Le GPS… là aussi une belle invention. Si nous avions eu ce genre d’objets pour la guerre, très clairement, il y aurait eu bien des erreurs évitées.
Le temps passe vite quand on est pris dans une conversation que l’on trouve passionnante et puis, nous ne nous étions rencontrés qu’il n’y a qu’une poignée d’heures, pourtant je sentais une certaine connexion entre nous. Je ne me l’expliquait pas vraiment considérant notre différence d’âge, mais ce n’était finalement pas si grave, n’est-ce pas ? Je lui avais parlé de mon attrait pour les événements un peu morbides et je lui avais demandé s’il ne me trouvait pas un peu sinistre. Une jeune fille n’est pas censé s’intéresser à ce genre de choses après tout. Pour mon plus grand plaisir, il me répondit que non, mais alors qu’il allait me dire comment il me trouvait, il s’interrompit dans sa phrase. J’ouvris légèrement la bouche dans le but de lui demander des précisions sur comment il me trouvait, mais au dernier moment je me retins et me contentais de refermer ma bouche pour lui adresser un sourire.
Les heures défilaient et il était temps pour moi de rentrer à la maison. J’adorais mes frères, mais ils pouvaient parfois se montrer un peu étouffant avec moi. Aussi bien Chris que Wyatt d’ailleurs. Après, je peux les comprendre, considérant notre passif familial, mais c’est quelque chose que je ne peux malheureusement pas dire à Jürgen, qui sait comment il réagirait si je lui disais que j’étais une sorcière. Je ne le connaissais pas encore assez bien pour prendre ce risque.
- Oh oui, ça je n’en doute pas un instant, je sais qu’il m’aime et qu’il tient à moi, mais Chris a parfois tendance à être très étouffant. Sans compter qu’il n’est pas le seul, j’ai un autre frère, notre frère aîné à tous les deux, Wyatt...il est exactement pareil quand ça me concerne, très protecteur, parfois un peu trop. J’affichais un petit sourire amusé. D’un autre côté, s’ils se mettaient finalement à changer du jour au lendemain, je crois que cela m’inquiéterais et que je me demanderai ce que j’ai bien pu faire pour ça. Si jamais vous les croisez, ne leur dites pas que je vous ai dit cela, d’accord ?
Je lui adressais un large sourire quand il accepta de me raccompagner. Je pris donc son bras lorsqu’il me le tendis et sortis avec lui du café.
- Je vous remercie. Je suis vraiment confuse de bousculer vos plans comme ça, j’espère que cela ne fait pas une trop grande entorse à votre emploi du temps.
J’entrais dans la voiture une fois qu’il m’eut élégamment ouvert la porte et je pris place sur le siège passager. - Entendu, mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas du genre frileuse donc c’est parfait pour moi.
J’eus un petit rire amusé lorsqu’il me demanda mon adresse, ce serait effectivement plus facile pour lui de me raccompagner s’il connaissait mon adresse.
- Oh oui, bien sûr, je suis distraite, attendez. Je sortis un morceau de papier de ma poche et griffonnais mon adresse dessus, puis je lui tendis le papier. Tenez, j’habite ici.
Je le laissais entrer l’adresse dans le GPS, laissant un silence flotter entre nous, puis, quand il démarra la voiture et commença à rouler, je repris la parole.
- Bien...vous savez que j’ai deux frères, je n’ai pas de sœur, mais j’ai des cousins et des cousines, donc ça compense...et vous ? Avez-vous des frères et sœurs ?
Réalisant que ma question était peut-être un peu trop indiscrète, je tournais un regard désolé vers lui.
- Si jamais vous trouvez que c’est trop indiscret vous n’êtes pas obligé de répondre hein.
@christmastown
Jürgen Voller
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 23/03/1977
▿ Age : 47
▿ Métier : Astrophysicien rattaché à l'université comme chercheur et à l’institut d’astronomie
▿ Quartier : Baker Street
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Cadran d’Archimède
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Mads Mikkelsen
▿ Copyright : ameknos & bazzart
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
La voiture avançait doucement sur les pavés, le ronronnement du moteur remplissant l'espace étroit entre Melinda et moi. Je pouvais sentir une certaine hésitation de sa part, une sorte de timidité juvénile que j'avais souvent observée chez les jeunes femmes de son âge. Cependant, elle était différente. Il y avait une intensité dans son regard, une sorte de profondeur qui me poussait à en savoir plus. Cette conversation sur ses frères, Chris et Wyatt, m'intriguait. Des protecteurs, disait-elle, peut-être trop protecteurs… Un sourire effleura mes lèvres à cette pensée. Quoi de plus naturel que de veiller sur une sœur, surtout si elle était aussi charmante que Melinda ?
Je jetai un coup d'œil furtif dans sa direction avant de reporter mon attention sur la route. La nuit commençait à envelopper la ville de son voile obscur, les lumières des lampadaires créant des halos dorés sur le bitume mouillé. La pluie avait cessé, mais l'humidité persistait dans l'air.
« Vous savez, Melinda,» commençai-je finalement, rompant le silence qui s'était installé entre nous, « il n'y a rien de mal à avoir des frères protecteurs. J'imagine que cela doit être rassurant, d'une certaine manière.» continuai-je, en lui lançant un regard curieux, « mais qu’en est-il de vous ? Vous sentez-vous souvent… protégée ? Ou peut-être oppressée par tant d'attention ? »
Je savais que ma question était délicate. Peut-être même intrusive. Mais je sentais qu'il y avait plus derrière son sourire timide et ses yeux brillants. Une histoire qu'elle n'avait pas encore racontée. Et je voulais l'entendre.
En attendant sa réponse, je me concentrai à nouveau sur la route, laissant le silence s'étirer entre nous. Ce silence n'était pas désagréable, bien au contraire. C'était un silence plein de promesses, un moment suspendu dans le temps où tout pouvait arriver.
Melinda me fascinait. Elle avait cette manière unique de naviguer entre l'innocence et une sorte de sagesse étrange, presque surnaturelle. J'avais rencontré beaucoup de gens dans ma vie, des scientifiques aux aventuriers, des intellectuels aux guerriers. Mais elle… elle était différente. Et cette différence m'attirait irrésistiblement, comme une étoile polaire guidant un marin perdu en mer.
Je repensais à ses paroles, à cette légèreté apparente avec laquelle elle parlait de sujets si personnels. Une sorcière, avait-elle dit, bien que je doutasse qu'elle fût sérieuse. Peut-être était-ce une plaisanterie, ou peut-être une façon de tester ma réaction. Quoi qu'il en soit, cela ne me dérangeait pas. Après tout, n'étais-je pas moi-même un homme plein de secrets ? Des secrets enfouis dans les méandres de l'histoire, des vérités que peu d'hommes auraient le courage de révéler.
Je sentis le besoin de lui en dire plus, de me rapprocher d'elle, mais pas encore. Il était encore trop tôt. La patience était une vertu que j'avais apprise à chérir.
Mon ton était calme, presque détaché, mais il portait une touche d'amusement. Je la regardai à nouveau, captant son regard cette fois. « Quant à moi… » Je marquai une pause, cherchant mes mots avec soin. Je n'avais jamais été du genre à parler de ma famille. C'était un terrain dangereux, plein de souvenirs enfouis et d'émotions que je préférais ignorer. Pourtant, en sa présence, je me surpris à vouloir en dire plus, à dévoiler une partie de moi-même que je gardais habituellement cachée.
« En réalité, j'ai deux frères. Mon aîné, Wilhelm, a suivi les pas de notre père, il est devenu fonctionnaire dans le gouvernement allemand. Quant à mon cadet, Ernst, il a choisi une voie tout à fait différente. Il a toujours été le rêveur de la famille, un esprit libre qui n'a jamais vraiment trouvé sa place dans le cadre rigide de notre éducation aristocratique. »
Je souris légèrement en me rappelant Ernst. Un sourire teinté de mélancolie. « Wilhelm et moi, nous n’avons jamais été très proches d’Ernst. Nos chemins se sont séparés assez tôt. Il a quitté la maison pour parcourir le monde, loin des ambitions militaires et politiques de notre père. Je pense que, d'une certaine manière, il a fui l'ombre pesante de notre famille, tout comme je l'ai fait, mais par des moyens très différents.»
Je pouvais sentir l'attention de Melinda sur moi, ses yeux cherchant peut-être à déceler quelque chose de plus dans mes paroles. Elle n'avait pas encore répondu à ma question précédente, mais je sentais que nous naviguions sur des eaux similaires, chacun avec ses propres fantômes à affronter. Je me raclai la gorge doucement, essayant de chasser les souvenirs qui menaçaient de remonter à la surface.
« Ma mère, Emmy… elle a toujours été une figure de calme et de grâce dans notre maison. C'est elle qui m'a offert mon premier télescope. Vous savez, c'est grâce à elle que j'ai découvert ma passion pour l'astronomie. Elle m'encourageait à explorer, à poser des questions, à rêver au-delà des étoiles.» Je marquai une pause, pensant à ces nuits passées sur la terrasse, mon jeune visage tourné vers le ciel, les constellations m'appelant à une destinée plus grande. « En revanche, mon père… Magnus Voller, c’était un homme différent. Très strict, très... pragmatique. Il n'y avait pas de place pour les rêves dans son monde, sauf s'ils servaient un but concret et utile.»
Je laissai mes paroles flotter un moment dans l’air, offrant à Melinda l’occasion de réagir, de poser une question ou de changer de sujet si elle le souhaitait.
Mais je savais qu'il y avait encore quelque chose que je voulais dire, quelque chose qui me brûlait les lèvres depuis qu'elle avait mentionné ses frères protecteurs. « Vous avez de la chance, Melinda, d'avoir des frères qui vous protègent et veillent sur vous. La famille… c'est une chose précieuse. Et pourtant, parfois, elle peut aussi être une cage dorée, n’est-ce pas ?» Mon ton était plus doux, presque compatissant. « J'ai moi-même appris que parfois, pour réaliser nos plus grands rêves, il nous faut briser les chaînes les plus lourdes, même celles qui nous lient aux personnes que nous aimons le plus.»
Je laissai ces mots en suspens, tandis que je tournais une nouvelle fois vers elle, cherchant à lire dans ses yeux. « Vous avez parlé de vos frères, mais qu'en est-il de vos propres aspirations, Melinda ? Vous êtes une jeune femme avec tant de potentiel, tant de passion... Je serais curieux de savoir ce que vous souhaitez vraiment accomplir, loin de l’ombre de votre famille.»
Mon regard se détourna vers la route à nouveau, laissant un moment de silence confortable s’installer. L’air semblait presque chargé d’anticipation. Il y avait quelque chose d’étrangement apaisant dans cette conversation avec Melinda, comme si je retrouvais un écho de ma propre jeunesse, de mes propres rêves inassouvis. Et peut-être, tout au fond de moi, une envie secrète de guider cette jeune femme à travers les étoiles, de lui montrer que l'univers était bien plus vaste et plus mystérieux qu'elle ne pouvait l'imaginer.
La voiture glissait maintenant le long d'une rue bordée d'arbres. Je remarquai que nous approchions de l’adresse qu’elle m’avait donnée. Je ralentis, cherchant les numéros sur les maisons. « Nous y voilà,» murmurai-je, plus pour moi-même que pour elle. Je m'arrêtai devant la maison, coupant le moteur. La lumière à l'intérieur de la maison était allumée, projetant des ombres douces à travers les rideaux. Je me tournai vers elle, un sourire sincère aux lèvres. « J'espère que vos frères seront ravis de vous voir arriver en toute sécurité. Et peut-être aurais-je l'honneur de les rencontrer un jour. »
Je restai assis, attendant de voir comment elle réagirait, prêt à entendre ce qu’elle avait à dire.
• • •
PRETTYGIRL
(1259 mots)
Contenu sponsorisé
Time Doesn't Matter in the Matter || ft. Melinda Halliwell
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum