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Jeu 11 Mai - 0:07
— Du travail pour une reine . —
Une petite visite à son agence. C’était comme ça que Bohort commençait toujours ses journées. Il habitait au-dessus de son agence alors ce n’était pas très compliqué. En revanche, il avait plusieurs propositions d’événements à son panneau d’affichage. Il ne savait pas trop sur quoi partir aujourd’hui, alors il avait décidé de ne pas travailler. L’avantage d’être indépendant ! C’est que l’on pouvait faire ce que l’on désirait ! Il était debout depuis une petite heure, il avait allumé son pc portable et il avait regardé un peu les entreprises affiches.
Bohort avait retrouvé les siens, et il était vraiment heureux de pouvoir vivre cette aventure unique avec eux. Elle offrait une autre perspective. Elle permettait de voir aussi les différences entre les chevaliers comment ceux-ci s’adaptaient à un nouvel environnement. Cette époque plus moderne convenait bien à Bohort. En plus il n’avait pas de guerres, pas de batailles, pas de quête du Graal.
Il pouvait être avec ses proches sans avoir à se soucier de les perdre au combat, il n’était plus obligé d’être la honte de la chevalerie car il n’avait pas fait ses classes. Alors qu’il feuilletait sur son ordinateur, il entendait la sonnette de son agence. L’ancien chevalier de la table ronde descendait les escaliers pour aller voir qui cela pouvait bien être. Il n’avait pas de rendez-vous spéciaux aujourd’hui.
« Ah ben ça alors ! Ma Reine ! » s’étonnait Bohort surprit. Elle semblait perdu cette dame, mais il était persuadé que c'était bien elle.
(c) oxymort
Invité
Ven 19 Mai - 12:35
❝Guenièvre & Arthur & Merlin❞ Du travail pour une reine !
La barbe, voilà ! J'en ai marre d'attendre, j'en ai marre de poireauter et d'attendre que le temps passe, j'en ai marre de l'ennui tenace qui me bousille depuis tellement longtemps. Sous l'emprise de Lancelot, enfermée dans cette fichue tour, je n'avais pas le choix. Ici, c'est pas pareil, je peux bien décider de reprendre ma vie en main, et c'est ce que je vais faire, nom d'un chien !
Bon, je dis ça, j'avoue, c'est plus facile à dire qu'à faire. Ce nouveau monde m'angoisse, vous n'imaginez même pas. D'accord, au bout de quatre ans, on se fait à certaines choses, mais j'vais pas mentir non plus, y en a aussi auxquelles j'mhabituerais absolument jamais. Genre la technologie, là, c'est bien jolie, mais pour profiter des joies de l'internet, comme ils disent, faudrait déjà savoir se servir d'un ordinateur convenablement, et bon sang comme j'ai du mal. J'ai du mal avec tout, mais j'l'ai un peu cherché aussi. Quand Arthur est en vadrouille constante, à fédérer ses chevaliers et à chercher un moyen de rentrer au bercail, et même si je l'accompagne et que je le soutiens dans ses projets, moi, j'ai l'impression de m'encrouter.
J'ai besoin de faire quelque chose, j'ai besoin... je sais pas, moi ! d'un changement. Alors, quand j'ai entendu parler du nouveau métier de Bohort, ici, vous pensez bien que ça m'a directement tapé dans l'oeil. J'ai pas mal hésité avant de me rendre jusqu'aux locaux de sa boite, mais finalement, hein, j'ai pris mon courage à deux mains. On fait pas d'omelette sans cueillir des champignons, après tout, pas vrai ? Alors me voilà, doigt sur la sonnette, à atteindre qu'il vienne m'ouvrir.
❝Seigneur Bohort !❞ Tout comme, de son côté, il continue de m'appeler "ma reine" alors que je ne suis la reine de rien du tout ici, son propre titre lui colle tout autant à la peau. C'est pas si facile de renoncer à ces vieilles habitudes, vous savez. C'est pas à moi qu'il faut demander de faire une croix dessus, en tout cas. ❝Désolée, j'arrive à l'improviste. Vous me laissez entrer ? J'aimerais vous demander quelque chose...❞
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Dim 25 Juin - 14:54
— Du travail pour une reine . —
Surprit était le mot pour Bohort, il ne s’attendait pas à voir sa reine de si bon matin devant son entreprise en plus. Il ne pouvait simplement pas fermer les yeux et la laisser dehors quand même ! Si ? Le chevalier finissait d’ouvrir les volets des locaux de son entreprise comme il vivait au-dessus il pouvait largement accueillir sa reine pendant des heures. Il se demandait comment celle-ci évoluait dans ce monde.
C’était l’occasion d’aborder des nouveaux sujets et de voir comment il pouvait s’entendre avec elle, depuis la tentative de suicide d’Arthur, il avait aidé sa rein à faire face à Lancelot quand ce dernier avait voulu tuer Arthur. Il aimait beaucoup sa reine et avait toujours eu beaucoup de respect pour elle car son rôle n’était déjà pas évident à l’époque et Arthur n’était pas un conjoint particulièrement facile à vivre pour elle.
« Ne vous excusez pas ma reine, il n’y as pas de mal, entrez je vous en prie ! » déclarait Bohort avec un signe de salutation comme il avait l’habitude de le faire à l’époque de Kaamelott.
« En quoi puis-je vous être utile ma reine, expliquez moi tout venez chez moi ! » concluait l’ancien chevalier en pointant du doigt les escaliers à l’arrière de la bâtisse. Ils menaient directement chez lui, ils seraient plus confortablement installés qu’ici et de toute façon, il y avait une sonnette pour le prévenir en cas de besoin si quelqu’un entrait dans la pièce mais le matin, il n’y avait jamais grand monde. C’était simplement le téléphone ou il venait d’augmenter le son pour qu’il puisse l’entendre à travers le haut-parleur de la boutique.
« Asseyez vous je vous en prie ! comment trouvez-vous mon appartement ? » demandait-il après qu’il attendait qu’elle le suive pour lui montrer ! Autant en profiter pour faire une pierre deux coup non !?
Y a pas à dire, même si c'est plus vraiment d'actualité (et que dans le fond, c'est peut-être pas plus mal non plus), je prends plaisir à ce qu'on m'appelle "ma reine", ces vieilles habitudes qui ont la vie dure finiront par disparaître, mais ces quelques restes de ma vie passée ne sont pas faits pour me déplaire, loin de là, même, surtout quand ils viennent d'une personne aussi sympathique et bienveillante que Bohort, qui m'invite avec une agréable déférence à faire un pas à l'intérieur, m'autorisant à découvrir les lieux, et je ne peux pas m'empêcher de jeter un regard curieux et fouineur partout.
Je trouve que cet appartement est exactement à l'image de Bohort... J'ai toujours eu une imagination débordante, mais je n'ai pas pris la peine de me figurer à l'avance l'endroit où je mettrais les pieds, mais si j'avais décidé de faire cet effort intellectuel, si j'avais décidé de faire ce choix de l'imagination, je suis certaine que ça aurait bel et bien ressemblé à cela, sans aucun doute possible. Oui, c'est exactement de cette façon que je le visualise, c'est précisément de cette manière que je l'aurais conçu et envisagé. C'est forcément de cette manière que j'aurais perçu les choses, sans l'ombre du moindre doute.
❝Absolument charmant !❞ je commente avec enthousiasme, un sourire sincère et ravi aux lèvres, alors que je m'attarde sur chaque détail de la pièce, tout en m'installant sur un confortable canapé. ❝Vous avez toujours eu un goût sûr pour la décoration❞, je le complimente sans abuser ni en rajouter, parce que c'est une chose que je pense effectivement, et qui fait que je crois tout à fait dans son business.
J'hésite et triture quelques instants les manches de ma chemise, tandis que je réfléchis à la manière de présenter plus précisément les choses.
❝Alors voilà... j'avais eu l'idée... si vous ne trouvez pas ça déplacé, bien sûr... bref, je me disais... Que vous auriez peut-être du travail pour moi ?❞
Je marche sur des oeufs, je ne suis pas du tout habituée à faire ce genre de choses, je ne suis pas du tout habituée à quémander ce genre d'aide, et je ne suis pas habituée non plus à la possibilité que l'on puisse me le refuser.
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Ven 28 Juil - 23:44
Bohort de Gaunes a écrit:
— Du travail pour une reine . —
L’ancien chevalier de la table ronde était vraiment enjoué à l’idée de faire visiter l’appartement qu’il avait acheté ici ! Il n’y avait pas grande monde qui l’avait vu pour le moment. Elle était dans les premières à le voir et pour le coup, ce n’était pas plus mal ! Même Sire Arthur, n’était pas encore revenu pointer le bout de son nez ici. Pourtant ils avaient mis en place un partenariat, entre le futur Kamelott et sa société. Il aidait au financement de Kaamelott contre un logement, il gardait quand même cet appartement ici au cas ou il en avait besoin.
Et de temps en temps pour couper de son ancienne vie et revenir dans sa réalité c’était bien mieux comme ça. Son salaire lui permettait de le garder. Bohort était content de sa décoration, il avait tenté de trouver une décoration simple, moderne, et efficace ! Il avait tenté de trouver des décorations qui le représentaient. Ainsi les murs étaient jonchés des tableaux et petites étagères avec des babioles.
Des babioles qui étaient des objets qu’il avait récupéré d’un peu partout à force de fouiner dans les bonnes affaires, sur les marchés ou dans les bric à brac, dans les vides maisons, vides greniers. Il récupérait des objets anciens dont les gens ne voulaient plus. La déco vadrouillait donc entre ancien et modernisme. Un canapé noir deux places, une télé sur le mur et une table basse en verre transparent au milieu, le salon donnait sur la cuisine ouverte.
« Je suis heureux que la déco vous plaise ma reine ! je vous remercie, je vous laisse vous asseoir sur le canapé, nous serons plus à l’aise ! » disait-il avant de refermer la prote à clef derrière lui.
« Mais j’ai toujours préféré organiser des choses aussi ! ici, ils appellent ça l’événementiel ! La décoration et l’événementiel sont mes deux passions je l’avoue » déclarait Bohort alors qu’il riait.
« Bien sûr ! quel genre de domaine vous intéresse, on peut regarder ensemble sur l’ordinateur ? » demandait bohort alors qu’il allait chercher des verres et de l’eau pour tout les deux. Il pouvait l’aider à trouver du travail et il connaissait les métiers. Il avait du faire beaucoup de recherches pour trouver un nouvel environnement et il connaissait très bien ce genre de questionnement que pouvait ressentir la reine. Il espérait pouvoir l'aider !
Je m'assieds sur le canapé quand il m'y invite, tout en continuant de jeter un oeil autour de moi. Tout dans cette pièce - comme dans ce monde - est si... moderne. Atrocement moderne ! Mais en même temps... c'est d'une finesse et d'une joliesse qui ne laissent aucun doute quant à l'identité du propriétaire des lieux. Bohort a un goût sûr quoi qu'il en soit, il est capable de rendre belle une machine de guerre, et pour cette raison, je suis certaine de pouvoir lui faire confiance, et plus certaine encore de me tourner vers la bonne personne à l'heure actuelle.
Qu'il ait trouvé son bonheur dans l'organisation et ce que les gens d'ici appellent l'événementiel n'a vraiment pas de quoi me surprendre, et j'apprécie de voir qu'il soit si facile pour certains de trouver leur voie si facilement, alors que le monde autour est si différent, si particulier. Moi aussi je veux prendre mes marques, moi aussi je veux trouver ma place, mais je continue de me sentir comme une étrangère, ici, même si la compagnie d'Arthur m'aide tout de même à me sentir un peu chez moi. J'espère que Bohort m'aidera au moins un peu, même si ce n'est pas forcément si simple malgré tout.
❝Oh non❞, dis-je au moment de comprendre que mes propos ont mal été interprétés, quand Bohort suggère qu'il pourra m'aider à trouver du travail, en se servant notamment de cette chose particulière qu'est un ordinateur. ❝Je veux dire, c'est très généreux de votre part, et c'est peut-être une bonne idée si...❞ S'il doit ne pas accepter l'autre idée que j'ai à l'esprit et qui ne lui conviendra peut-être pas, ce que je peux tout à fait comprendre pour être entièrement honnête. ❝En fait, ce que je me demandais...❞, j'enchaîne en distinguant chaque mot pour être certaine que mon propos soit compris, mais surtout qu'il ne soit pas mal pris. ❝C'est si vous pouviez m'engager. Je pourrais faire ce que vous voulez, me rendre utile.❞
Je serais même capable de répondre au téléphone, même si le téléphone reste quelque chose de compliqué à appréhender.
❝Mais si ce n'est pas possible pour vous, je comprends, bien sûr. C'est vraiment une idée, comme ça.❞
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Dim 13 Aoû - 22:29
— Du travail pour une reine . —
Bohort attendait que sa reine s’assît sur le canapé en première pur s’y mettre à son tour. C’était une question de politesse et de respect envers sa personne. Ainsi une fois la reine assise, il s’y mettait à son tour. Il aimait beaucoup ce canapé plusieurs places. Il était si confortable pour le télétravail et les jours normaux ! Un vrai plaisir ! C’était tellement autre chose, la qualité des draps et des tissues de cette époque que dans leurs anciennes vies ! Et pourtant en tant que nobles de son époque, il avait eu accès à bon nombres de richesses !
La réaction de Guenièvre lorsqu’il avait commencé à prendre son ordinateur en main l’avait quelque peu surpris. Son oh non l’avait déstabilisé. Avait-il donc mal interprété les paroles de sa reine ? Possible, ça ne serait donc pas la première fois ! L’ancien chevalier de Gaunes écoutait alors plus attentivement les explications de cette dernière.
AH, elle voulait travailler avec lui et pour lui ! Il n’avait effectivement pas compris la chose de cette façon. Il ne pouvait pas refuser, mais il allait devoir adapter l’environnement de travail qui n’était prévu que pour lui à la base !
« Hm, voyons voir qu’est-ce qui pourrait vous plaire ma reine ? Dans ce cas, avez-vous une idée de ce que vous souhaitez faire en travaillant avec moi ? » Bohort allait essayer de lui tirer les compétences qu’elle possédait ! Il était certains qu’elle en avait ! Comme tout le monde et ça l’aiderait à mieux l’encadrer. Il faudrait aussi qu’il pensait à la déclarer comme unique salariée de l’entreprise.
« Pourquoi pas essayer ! Vous pourriez m’aider avec les stocks et dans le rangement ! qu’en dîtes vous ? je peux vous apprendre l’accueil et le standards » Bohort expliquait à sa reine de quoi s’agissait le standards, elle pouvait faire l’accueil de la boutique, l’aider dans la logistique, le stock, et un peu d’aide il n’était pas contre à vrai dire !
Mon embarras est bien rapidement effacé par l'enthousiasme de Bohort, qui semble tout bonnement intarrissable... Comme à son habitude ! Il ne rejette pas mes intentions et mon idée ! Oh, bien sûr, je sais qu'en tant que reine, même ancienne reine, j'ai sans doute une sorte de... posture de respectabilité (je suis à peu près certaine qu'Arthur se foutrait royalement de moi s'il pouvait lire le fond de mes pensées), mais je veux penser que l'idée ne lui déplaît pas malgré tout, et en ce qui me concerne, elle est mûrement réfléchie. J'ai besoin de quitter ma zone de confort, j'ai besoin de me sentir enfin mieux.
❝Eh bien, ça dépend de ce dont vous pourriez avoir besoin❞, je suggère alors qu'il me demande directement ce que je me verrais faire pour lui. ❝Je m'ennuie, je déteste cet endroit, j'ai besoin de faire quelque chose qui me change, j'ai besoin de me rendre utile, vous voyez, et vous êtes tellement doué.❞
Contrairement à ce que pourraient laisser suggérer mes paroles flatteuses, je ne cherche pas à le brosser dans le sens du poil. Oui, je suis prête à faire à peu près tout et n'importe quoi... C'est pas pour autant que je le ferais bien, mais tout est bon à prendre du moment que ça me permet, autant que possible, de pallier aux émotions qui me déplaisent le plus et au sentiment désagréable que j'ai un peu trop souvent de ne pas être à ma place.
❝C'est d'accord, vous verrez je suis une très bonne élève.❞
Enfin, tout est relatif, mais en l'occurrence, on ne pourra au moins pas me reprocher de faire preuve de mauvaise volonté. J'ai vraiment envie de faire les choses bien, de la meilleure manière possible. Et pour témoignage autant de mon enthousiasme que de ma bonne foi, je ne tarder pas à me redresser légèrement pour exulter une assurance qui pourra bien vite être réduite à peau de chagrin pour peu qu'une réflexion, même bienveillante, ne me remette à ma place.
❝Par quoi on commence, alors ?❞
Accueil et standard, ça m'inspire une familiarisation avec une technologie que je ne maîtrise pas du tout. Et autant le dire, je ne sais vraiment pas si je parviendrais à la maîtriser un jour. En revanche, je veux bien essayer.
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Jeu 21 Sep - 18:33
— Du travail pour une reine . —
Bohort ne pouvait pas se permettre de refuser cette demande de sa reine ! Il était même profondément surpris, et pourtant pour être honnête, il pouvait comprendre son ressentit. En arrivant ici, le chevalier c’était jeté dans l’aventure moderne à cœur ouvert. Ce monde était finalement fait pour lui, et il y était épanouie. Il avait réussi là ou d’anciens avait échoué. Il se demandait bien ce que pouvait être l’ennui ici, il y avait tellement à faire et à découvrir !
La découvert des nouvelles machines et technologies lui venait à l’idée pour briser l’ennuie facilement. Toujours être occupé à courir à droite à gauche était une bonne idée mais pouvait être parfois épuisant seul. Il n’était ainsi pas contre un peu d’aide, et il connaissait bien son métier. Répondre au téléphone dans un premier temps devrait l’aider, puis ensuite il avait déjà une petite idée de quoi lui apprendre !
« Je comprends ! Pour commencer jevais vous présenter l’endroit où vous allez travailler ici. » Bohort avait pris son ordinateur et avait sorti un diaporama pour commencer à expliquer à la Reine Guenièvre.
« La vie ici n’est pas toujours simple, j’ai pu faire une société indépendante qui gère en gros des événements de la vie de tous les jours. » Bohort défilait les diapositives doucement pour être sûr que sa reine comprenait.
« J’ai hâte de vous voir à l’œuvre, quels horaires de travails souhaitez-vous ? On peut partir une demi-journée ou vous voulez du temps complet C’est-à-dire travailler toute la journée avec moi jusqu’à tard le soir ou vous arrêter au milieu de l’après-midi ? » Bohort stoppait la diapositive sur l’entrée des locaux. Il se lève de son canapé, et fait signe à sa reine de le suivre si elle le voulait bien évidemment.
« On peut voir ou vous voudrez vous installer en bas ! Parce que bah ici c’est chez moi… » déclarait Bohort en étant gêné quelque part. Il avait toujours été ami avec la reine, mais pas de cette façon-là. Cette façon était plutôt moderne de s’adresser à elle. Il n’avait pas l’habitude, alors il attendait qu’elle prenne ses décisions.
Je suis peut-être tout sauf adaptée à cette ville et à cette vie, je pars peut-être de particulièrement loin, et certains (on ne les nommera pas) se disent peut-être que je ne sais pas faire quoi que ce soit de mes dix doigts, mais à ceux-là je répondrais juste que... bon, peut-être qu'ils n'ont pas tort, mais on ne peut pas me retirer une motivation à toute épreuve, et le désir véritable de faire mes preuves. J'ai véritablement envie de faire de mon mieux et que mon mieux soit le mieux possible, pour que Bohort ne se contente pas de me garder sous le prétexte que je suis sa reine, mais parce qu'il aurait vraiment le sentiment que je lui serais d'une grande utilité.
Alors je lui laisse le soin de me faire découvrir l'endroit où je vais travailler à présent. J'ai plus que jamais conscience de m'imposer, mais qu'est-ce que vous voulez... des fois, faut se retrousser les manches, et prendre ce qu'on veut bien vous donner. C'est quelque chose que l'expérience m'a appris de longue date, et je pouvais certainement pas douter de ça. Je regarde le diaporama qu'il me présente, et je prends bonne note des informations qu'il me donne. Ce n'est pas toujours si simple de faire le tri entre ce que je sais, ce que je crois savoir et ce que je veux savoir... mais on finira bien par trouver un compromis digne de ce nom, n'est-ce pas ? Même si m'adapter à des horaires de travail, pour moi qui n'ai jamais travaillé de toute mon existence, demandera déjà un certain travail sur moi dont j'ignore, au fond, si je serait véritablement capable de le fournir.
❝Oh, une demi-journée, peut-être ?❞ je réponds quand Bohort m'interroge sur mon temps de travail. ❝Arthur pourrait avoir besoin de moi.❞ Ou pas. Probablement que non. Bien sûr que non. ❝Oh oui... bien sûr, j'avais pas l'intention de m'incruster chez vous, hein.❞
Mais c'est un peu ce que j'ai fait, en même temps que je me suis imposée dans sa vie professionnelle en lui demandant à peine son avis... sur quelque question que ce soit.
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Mar 17 Oct - 9:56
— Du travail pour une reine . —
Cela allait lui faire drôle de ne plus être le seul à travailler ici, mais il ne refusait pas un peu de compagnie, car Bohort n’était pas un chevalier fait pour être seul, même aux tours de guets, il aimait être avec quelqu’un à l’époque, quand il faisait quelques rondes. Enfin, il n’était plus trop sûre, cette époque lui semblait si lointaine à présent. Il faudrait qu’il pense à déclarer la nouvelle employée. Il ne prendrait cependant pas plus de monde, car il voulait rester société indépendante !
Un à deux salariés ça passait pour l’heure en tout cas et ça allait lui faire beaucoup de bien. Il comprenait parfaitement que pour s’adapter tout le monde n’avait pas le même rythme, c’était pour cette raison qu’il avait proposé plusieurs choses. Et la reine avait choisi la demi-journée. Il acquiesçait d’un signe de la tête la réponse de la reine avant de noter sa réponse sur un post-it sur son ordinateur portable.
« C’est noté ma reine, je ferais toutes les démarches pour votre contrat de travail, c’est obligé pour moi de vous déclarer » expliquait alors le seigneur Bohort. Il descendait les escaliers alors qu’il était suivi de près par la Reine, il déposait l’ordinateur de bureau sur le comptoir incurvé.
« Je m’en doute bien ! Ici c’est notre lieu de travail. Mais là-haut c’est chez moi, donc il y a une sonnette de reliée à un interphone pour me sonner si besoin » il montrait du doigt le mécanisme au-dessus de la porte d’entrée. Avant d’inviter la reine à le suivre vers le bureau incurvé, derrière lui se trouvait une vitrine de photo des différents projets de Bohort que ce dernier avait déjà réalisé ou les projets en cours sur un autre mur et déposé sur un tableau en liège. Il montra à Guenièvre un appareil du monde moderne très pratique.
« Le standard, ou autrement appelé le téléphone, vous vous en êtes déjà servi ou pas du tout ? » demandait Bohort tandis qu’il allait s’asseoir sur la chaise pour faire une démonstration à sa reine.
Me déclarer... ? Je hoche lentement la tête histoire de donner le change, mais si vous voulez tout savoir, je ne bite absolument rien à ce que Bohort vient de me dire. Je suis bien tentée de poser des questions, afin de mieux comprendre, parce qu'il ne s'agirait pas que ça me pose une colle plus tard, mais je me sens si inadaptée, déjà, que je préfère, tant qu'à faire, éviter de me faire passer plus encore pour une gourde que j'aie déjà le sentiment de l'être à l'heure actuelle.
C'est franchement pas peu dire, clairement... Mais je retiens le positif. Bohort me donne la chance, j'ai même l'impression qu'il est ravi à l'idée que je travaille pour lui. Je vais enfin faire quelque chose, et peut-être réussir à trouver ma place dans ce monde de fou. Et puis, ne nous mentons pas, ça va quand même faire du bien à Arthur de plus m'avoir dans les pattes.
❝C'est bien noté❞, je dis à voix haute, en me répétant mentalement de ne pas empiéter plus que nécessaire sur l'espace personnel de Bohort.
Je me connais, je sais qu'il y a de fortes chances pour que je déroge à la règle, à un moment ou à un autre, c'est même plus que probable, vu les circonstances. Je suis ravie de voir la manière dont Bohort s'en est sorti, ici, il semble comme un coq en pâte. Il s'est parfaitement adapté à cette société, à cette ville. Alors oui, forcément, cette situation est quand même particulièrement incongrue pour nous deux, mais je reconnais que ça me donne bon espoir. On va pas se mentir, il m'en aura fallu, du temps, pour faire enfin ce pas en avant (quatre années, rien que ça)... mais bon, il faut ce qu'il faut.
❝Euh... non❞, j'admets, penaude, quand il évoque le standard - le téléphone - et me demande si je m'en suis déjà servie.
Décidément, j'ai le sentiment d'être un boulet accroché à son pied ! Mais sur ce point, j'ai plutôt intérêt à être honnête, on est bien d'accord.
❝Vous voulez bien m'expliquer ?❞ je demande alors, comptant sur la gentillesse et la bienveillance de Bohort, en cet instant, et de manière générale. Ainsi que sur le respect qu'il me porte.
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Dim 5 Nov - 16:47
— Du travail pour une reine . —
Bohort regardait l’attitude de sa reine, elle semblait à la fois contente de pouvoir faire quelque chose dans le futur, mais en même temps, elle ne semblait pas à l’aise avec la technologie. Et avec ce monde du coup. Ce qui était un peu normal, car ce monde était beaucoup plus évoluer que le leur. Il était content de pouvoir être utile à sa reine. Bohort hochait la tête tandis qu’il prenait le téléphone dans la main pour ensuite le tendre à la reine Guenièvre. Il essayait de se servir de ce qu’on lui avait enseigné dans sa formation ici.
« Alors, là vous possédez un clavier avec des chiffres, les chiffres servent à composer le numéro de la personne, et la ligne pour transférer. Hm j’imagine que vous n’avez pas de portable sur vous.. » Demandais Bohort à sa reine tandis qu’il sortait le sien pour lui montrer l’objet en question. Elle pouvait voir que son téléphone, qu’il venait de déposer sur la table était plus petit que celui qu’il tenait entre les mains.
« Le téléphone que je viens de poser sur la table est un téléphone mobile, il peut être emmené n’importe ou contrairement à celui-ci. Regardez je vais appeler ici » Bohort composait le numéro de la maison pour faire une démonstration, ce serait beaucoup plus parlant pour la Reine. Elle allait l’avoir au bout du fils, il avait remis le téléphone pour qu’elle puisse décrocher.
« Allez-y décroché, soulever le téléphone, et dîtes Guenièvre, entreprise Start Up Kaamelott » Il la regardait avec douceur et gentillesse, sans jugement. Il la regardait en lui demandant si elle comprenait, parce que sinon il fallait qu’il trouve un autre moyen de lui montrer.
Tout est nouveau pour moi, et tout exige de ma part un effort et une concentration à la hauteur de mon incapacité globale à appréhender la nouveauté, qui ne date clairement pas d'hier, et pas du moment de notre arrivée dans cette ville avec laquelle j'ai toujours beaucoup de mal à me familiariser malgré mes efforts. Je fais ce que je peux, et j'ai l'intention de donner du mien, mais faut admettre que dans des circonstances comme celle-là, j'suis pas mécontente que ce soit Bohort qui prenne le temps de m'expliquer. Arthur se serait probablement énervé plusieurs dizaines de fois déjà, et j'aurais plus été capable de me concentrer après ça.
❝Oh non, j'comprends rien à ces choses-là❞, je dis quand Bohort suppose, à juste titre, que je ne possède pas de portable. ❝C'est pas que je veux pas, c'est pratique ces petites choses, mais j'y bite rien❞, j'ajoute, plaintive, parce que je m'agace moi-même d'y parvenir si mal quand d'autres ont l'air d'avoir un portable directement greffé à la paume de leur main tant ils arrivent à jongler avec cette nouvelle technologie sans aucun souci.
Mais je fais des efforts, j'écoute tout ce qu'il me dit, et quand il fait sonner le téléphone pour m'inviter à le décrocher, je suis exactement les directives qu'il m'indique, et je suis bêtement fière de moi rien que d'avoir fait ce petit geste qui semble anodin à absolument tout le monde en dehors de moi.
❝Guenièvre entreprise start up Kaamelot ?❞ j'articule dans le combiné avec un sourire satisfait aux lèvres parce que je suis parvenue à une prouesse qui n'en est pas réellement une. ❝C'est tout ?❞ je demande, ragaillardie par cette expérience qui n'est pas grand-chose mais qui gonfle ma confiance en moi, ce qui n'est pas un moindre luxe, vraiment pas, alors que j'en manque terriblement en temps normal. ❝C'était facile.❞
Je ne devrais tout de même pas trop prendre la confiance, par contre, mais ça c'est encore autre chose.
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Sam 25 Nov - 21:38
— Du travail pour une reine . —
Bohort était impressionné par les efforts mis en place par la reine Guenièvre, elle voulait vraiment apprendre et progresser à son rythme. C’était une bonne chose, elle sentait la motivation et la joie d’avoir réussi là ou Bohort avait eu la patience nécessaire pour lui expliquer le standard. Le téléphone n’était que le début ! Mais si elle avait comprit cette partie alors le reste viendrait avec le temps ! Et il sentait que Guenièvre était fière d’elle.
Elle pouvait l’être ! Et il était fière de lui car ça voulait dire qu’il l’avait quelque part bien guidé, et il ne pensait pas avoir autant de faciliter à expliquer à quelqu’un. La chose n’était pas forcément aisé pour tout le monde. Et pour quelqu’un qui n’avait jamais touché à la technologie, c’était une très belle réussite.
« oui c’est tout ! Félicitation vous vous en êtes très bien sortie ma reine ! » disait Bohort tout content, elle pouvait le voir sur son visage rayonnant. Il poursuivait alors ses explications.
« Le portable marche comme ce téléphone et c’est même beaucoup simple ! Certains téléphones sont vraiment simples, tenez regardez » Faisait-il alors que Bohort raccrochait le téléphone de l’accueil.
« Vous avez réussi pour celui-ci y’a pas de raison que pour celui-là vous n’y arriviez pas ! » Il lui montrait le clavier du téléphone et comment mettre en veille ce dernier. Comment déverrouiller le téléphone, et d’autres petits trucs sur comment gérer l’accueil. Il lui montra notamment comment s’en servir simplement sans aucune autre application à côté et lui expliquait le principe du téléphone portable. Avant de s’arrêter histoire qu’elle pouvait respirer et déjà englober toutes ces informations importantes.
« Je vais vous montrer l’ordinateur maintenant ! » Disait-il tandis qu’il l’invitait à regarder le grand objet devant elle. Un écran noir éteint exprès ? possible ou pas, il n’avait pas eu le temps de l’allumer surtout, alors Bohort en profitait pour aller appuyer sur le bouton d’allumage de l’ordinateur.
Mon statut d'ancienne reine, même s'il ne vaut plus grand-chose dans ce monde, me vaut une certaine impunité auprès de ceux qui m'ont autrefois connue (pour ceux qui me traitaient vraiment avec déférence à Camelot, c'qui était pas spécialement le cas de tout le monde). Je ne peux être sûre et certaine que les félicitations de mon interlocuteur sont vraiment sincères, vu les circonstances, mais elles me vont droit au coeur quoi qu'il en soit, et je sais les apprécier malgré tout. Quand on vous brosse dans le sens du poil, moi je dis qu'il faut prendre les choses comme elles vous viennent, tout bonnement.
Enfin, ce n'est que le début. Alors que Bohort m'apprend à me familiariser avec toute cette technologie moderne, je me concentre le plus possible. Plein de ces nouveaux termes associés à la technologie d'ici sonnent comme du burgonde à mon oreille, faut être honnête, mais ça a quand même l'air plus buvable quand c'est Bohort qui essaie de m'expliquer. Il a le chic, j'me dis qu'il aurait fait un bon prof, aussi... quoi que pas dit que ses élèves l'auraient spécialement respecté, par contre.
❝C'est que j'deviens sacrément douée, vous avez vu ?❞ je dis avec l'enthousiasme au visage alors que j'arrive à répéter sans trop de difficulté toutes les indications que me donne Bohort, et sans faire d'erreur. Je commence à prendre la main, l'air de rien. Je crois même que je commence à comprendre cette sorte d'attrait magnétique que ressentent la plupart des gens d'ici pour leur écran. Quand on s'y met, je crois bien qu'on pourrait effectivement passer des heures sur ces petits machins, c'est assez fou quand on y pense.
Mais je ne suis pas encore au bout de mes peines. Bohort me présente à présent un ordinateur, que je détaille des yeux sous toutes les coutures.
❝C'est la même chose en plus grand, c'est ça ?❞ je demande en faisant bien sûr preuve en cet instant de toute la naïveté qui me caractérise, sourire aux lèvres et enthousiasme au coeur malgré tout, parce que l'avantage avec Bohort, c'est qu'il ne me laisse jamais imaginer qu'il existe la moindre question bête, ça non.
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Ven 29 Déc - 16:10
— Du travail pour une reine . —
Bohort regardait son ancienne reine, il était sincèrement fier d’elle et de voir qu’elle semblait prendre son aise avec l’informatique ! Ce n’était pas donner à tout le monde de pouvoir faire le standards. Il hochait la tête et montrait son air satisfait. Il n’hésitait pas à lui montrer qu’il était sincère car il était vrai qu’elle était sa reine, mais ça ne l’empêchait pas pour autant de se comporter avec elle comme avec n’importe qui. Il n’y avait plus de rois ou de reines ici après tout, et il était indépendant aux jours d’aujourd’hui. Il avait réussi à lui expliquer simplement et il était tout content.
« Oui c’est ça ! Est-ce que vous avez déjà eu affaire à ce genre de technologies ? » Bohort avait allumer l’écran, puis il avait allumer la session privée avec son mot de passe, Guenièvre ne pouvait pas le voir, il était caché par des points noirs à l’écran ! une fois l’ordinateur ouvert, Bohort lui expliquait un logiciel de travail ! Le premier qu’elle devrait consulter tous les matins !
Le plus important ! La messagerie ! Il lui montrait le petit logo pour y accéder. Un petit logo tout mignon avec une enveloppe, savait-elle seulement ce qu’était une enveloppe , Hum, Bohort avait comme un doute d’un coup. Il s’arrêtait alors pour lui demander :
« Avez-vous déjà utilisé l’enveloppe virtuelle ? Si je peux appeler ça ainsi ? » demandait Bohort tandis qu’il regardait sa reine.
❝Oh bah... de loin❞, je réponds tout d'abord quand Bohort me demande si j'ai déjà été confrontée à ce genre de technologies.
De loin, c'est effectivement le mot, car même si j'ai effectivement pu voir ce genre d'engins et regarder certaines personnes les utiliser, de mon côté, j'ai tendance à m'en garder. Je suis ici depuis très longtemps, c'est vrai, mais pour autant, j'ai bien des difficultés à faire la différence, la part des choses entre ce que je ressens et ce qui m'entoure... Bohort va pouvoir m'éclairer, mais en même temps... je redoute quand même de trop dépendre de lui. J'en ai un peu assez de passer pour une charmante idiote... Mais j'ai quand même des difficultés à passer pour autre chose pour le moment.
❝Enfin pas vraiment...❞, j'ajoute avec un léger sourire d'excuse, en triturant mes doigts. ❝Sûr qu'vous avez pas pioché le haut du panier, hein...❞
Si je n'avais pas été sa reine, dans une autre vie, probablement qu'il ne perdrait pas autant de temps avec moi... Mais me voilà, et j'ai pas grand-chose pour moi, mais j'ai quand même une volonté de fer, et l'envie de sincèrement bien faire. Ca, vraiment, on peut pas me l'ôter, et on me l'ôtera jamais.
❝C'est quoi une enveloppe virtuelle ?❞ je demande, une fois de plus perturbée.
Vraiment, on part de très, très loin avec moi, mais je pense que je peux apprendre vite quand même. Je suis pas toujours le couteau le plus affuté du tiroir, mais il s'agirait de pas me sous-estimer non plus. Je peux surprendre. Je veux surprendre. Et j'y arriverai. Je peux compter sur la patience de Bohort, et de fait, je pense que ça ne devrait pas être si mal.
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Dim 25 Fév - 20:59
— Du travail pour une reine . —
Bohort voyait bien que Guenièvre n’avait pas confiance en elle et en ses capacités et dieu sait à quel point il pouvait comprendre cette dernière. A vrai dire parmi les chevaliers il n’était pas dans le haut du paquet non plus à l’époque. Il arrivait mieux à gérer cette époque plus moderne, sans guerre ou il pouvait faire ce qu’il voulait, ou il était libre de combattre ou de fuir s’il le voulait.
Cette époque était bien mieux pour un type comme lui qui n’était pas du tout barbare comme la plupart des chevaliers de l’époque, Bohort avait déjà rencontré des chevaliers modernes et la quête que certains menaient étaient si décalée de la sienne et de la leur à vrai dire. Il avait même arrêté de croire en la dame du lac d’une certaine façon, il ne croyait plus en rien de son époque qu’il trouvait juste barbare. Il aurait du mal à y retourner si sa vie ici n’était pas un rêve éveillé mais en quatre an et entamant sa cinquième il en doutait vraiment.
« Vous savez je n’étais pas le douer des chevaliers quand on y pense…j’étais pas le aiguisé des épées du lot. » Et ile le pensait sincèrement, il n’avait jamais fait ses classes par rapport à son cousin. Il estimait pouvoir avoir du courage de temps à autres mais la plupart du temps, il avait toujours plus ou moins fuit ses responsabilités de chevalier du roi. Et il aidait surtout principalement Arthur dans la gestion du château et des événements c’était peut-être ce qui le sauvait du bannissement de la table ronde, il contribuait d’une autre façon à la quête du Graal.
« Cette petite enveloppe est une messagerie, elle permet de pouvoir envoyer des messages à des contacts, vous voyez les pigeons voyageurs ? Eh bien c’est la même chose en moderne et instantané ! »Bohort cliquait alors sur l’enveloppe pour lui montrer un exemple, il n’avait pas d’Arthur ou quoi dans sa liste de contact mais bon, ça serait pareille alors il prenait quelqu’un au hasard. Il savait que ça ne dérangerait pas cette personne.
« Vous écrivez comme ceci avec le clavier, et hop ! c’est partit ! Ce n’est pas la magie, même si on pourrait dire que ça s’en rapproche ! C’est de la technologie moderne » Il acceptait de prendre son temps pour l’aider, il aimait profondément Guenièvre pas au point d’avoir des sentiments amoureux mais il la voyait comme amie maintenant.
« Et vous allez y arriver, on pourrait ptet se tutoyer ? Parler en tu à la place du vous » proposait Bohort pour déjà casser un peu le lien établi par le rang de reine à la base. Arthur avait accepté et lui-même proposé et ce serait surement plus facile pour elle à l’avenir.
❝Oh ça c'est vite dit❞, je réponds avec un léger sourire quand Bohort affirme qu'il n'était certainement pas le plus talentueux et le plus avisé des chevaliers du roi Arthur...
Peut-être bien, oui, je peux pas dire non plus le contraire, mais je pense qu'il ne devrait pas se dévaloriser non plus. Quand on voit des phénomènes de type Perceval et Karadoc, le moins qu'on puisse dire c'est qu'en comparaison, il devrait être auréolé de toutes les gloires. Une sacrée bande de branquignoles, aimait à dire Arthur... N'empêche que je vois bien qu'elle lui manque, sa bande de branquignoles.
❝Moi, en tout cas, vous étiez mon préféré❞, je lui assure en souriant et sans trop réfléchir à cet élan de favoritisme (y a quand même mon père et mon frère - et mon mari mais ça compte pas vraiment) à la table ronde, alors non... Mais voilà, j'a toujours eu beaucoup d'admiration pour sa sensibilité, c'était si rare, à Camelot ! Et tout le monde ne me viendrait clairement pas en aide comme il le fait avec moi sans hésiter une seule seconde.
Je me concentre ensuite sur l'écran d'ordinateur. Ce qui passerait pour un jeu d'enfants pour plein d'autres gens demande vraiment un effort mental pour moi. C'est fou comme le monde a évolué... et comme tout le monde s'accorde à dire que ce serait normal, que ce ne serait pas de la magie. J'ai quand même un peu de mal à le croire, faut admettre.
❝Je vais finir par y arriver❞, je lui affirme pas tant parce que je le crois complètement que pour m'en convaincre moi-même, je l'admets. Si je me le répète suffisamment, je vais bien finir par y arriver, oui... J'ai pas vraiment envie de me laisser le choix, pour le coup.
❝Oh, vous croyez ?❞
Je le regarde avec hésitation alors qu'il suggère qu'on se tutoie. C'est pas un exercice qui va de soi pour moi, c'est totalement en contradiction avec ce que je ressens pour ma part.
❝Oh puis zut, tu as raison, pourquoi pas après tout ! C'est ce que tout le monde fait ici, pas vrai ?❞
Drôle de coutume, mais en même temps, si toute cette discussion doit bien révéler quelque chose, c'est bien le fait qu'il est plus que temps de faire avec les moeurs et habitudes de cet endroit.
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Sam 13 Avr - 18:49
— Du travail pour une reine . —
Bohort esquissait un petit sourire lorsque Guenièvre ne semblait pas être de son avis, elle voyait les choses d’un œil extérieur, elle pouvait donc le remettre à sa place quand elle le désirait et pouvait se le permettre. Il se rendait compte à quel point il avait tendance à se dévaloriser bien qu’un peu moins depuis qu’il réussissait à s’adapter ici bien assez vite par rapport aux autres. Il rougirait presque par cet élan de favoritisme mais il était vrai que par rapport à d’autres Bohort était un peu le cas spécial. Il était fidèle à Arthur et Guenièvre, il se sentait proche de sa reine au point qu’il pouvait maintenant la considérer comme une amie précieuse.
Il existait ici certains termes comme les meilleurs amis dont il avait entendu parlé. Il se doutait bien que son père et son mari passaient avant lui mais il était quand même content d’être dans le classement ! Il changeait des autres cas de la table ronde. Bohort hochait la tête, il était déterminé à ce qu’elle comprenne et à ce qu’elle s’adapte à ce nouveau monde qui n’avait rien de sorcier une fois que la technologie et les mœurs sociales étaient acquisses ! Il lui répondait tout content de pouvoir enfin tutoyer sa reine tout comme il pouvait enfin tutoyer Arthur comme un ami plus qu’un roi.
« Oui tu vas y arriver ! tu verras ! Tu t’y feras très vite à force de le répéter tous les jours ! le cerveau s’habituera et tu prendras beaucoup plus tes aises ! » déclarait l’entrepreneur.
« C’est une chose que j’ai appris en arrivant ici, et que j’ai voulu faire directement pour ne pas être trop larguer ! J’ai vite finis par m’accoutumer au langage utilisé ici, c’est moderne par rapport à nous » finissait-il !
« Oui tout le monde le fait une fois que les personnes sont proches et amies, ça définit un peu le cercle sociale là ou à notre époque le vouvoiement était utilisé, ici il est surtout utilisé pour les personnes qu’on ne connait pas ou très peu et pour les personnes plus âgées mais comme je crois me souvenir que de mémoire nous avons le même âge ou sommes pas loin, ça me parait plus facile pour habituer nos échanges » concluait Bohort non content d’être arrivé jusqu’ici.
« Et avec Arthur c’est pareil si ça peut vous rassurer, je le tutoie maintenant ! C’est plus un ami qu’un roi ici » c’était son dernier argument pour finir de convaincre Guenièvre.
« Si tu le désires je peux te montrer ce que j’ai fais dans ma formation ici, et je peux t’apprendre également tout ce que je connais de ce monde et ses différentes coutumes, on se fait un petit café ? ou du chocolat ? » demanda-t-il constatant que l’heure avançait mine de rien. L’heure passait vite quand on s’amusait.
« Si vous le désirez je peux vous faire la cuisine pour ce midi ! ou on peut aller manger quelque part ensembles si ça vous dis et on reprendras après cette après-midi si ça vous vas » demandait Bohort.
C'est agréable, l'air de rien, d'essayer de faire les choses par soi-même, d'être force d'initiative, de s'adapter, de ne pas se reposer sur les autres... C'est que, presque toute ma vie, on a décidé pour moi de ce que je devais faire... Oh, je vais blâmer personne pour ça, j'étais largement consentante, mais cette force d'initiative qui peut tout à coup être la mienne gonfle mon coeur d'enthousiasme. D'autant plus que les encouragements de Bohort ne peuvent que me rassurer. C'est pas si souvent que ça, hein, que je reçois des compliments. Alors quand ça m'arrive, je serais bien la dernière à envisager de m'en plaindre.
C'est clair que Bohort a de l'avance sur moi, même dans le langage qu'il emploie. De mon côté, j'me suis un peu trop renfermée sur moi-même, ou reposée sur Arthur. Que ça me serve de leçon, hein ! On m'y reprendra plus ! Je sais que ça va demander du temps, mais en se mettant un petit coup de pied au derrière, on peut faire des miracles, pas vrai ? Quoique, quand il est question de tutoiement, je sens que ça va être plus compliqué pour m'habituer.
❝Je sais pas trop si je pourrais...❞
Avec Bohort, le tutoiement ne me semble pas inconvenant... Bizarre pourtant, j'ai plus de difficulté à m'imaginer tutoyer Arthur, alors que dans les faits, quand même, je suis bien plus proche de lui. Peut-être, si Arthur le fait le premier. Dans le cas contraire, t'arriveras certainement pas à franchir cette barrière délicate, que Bohort, de son côté, a su franchir. Parce qu'il a pas tort, après tout... même si ça, j'ai du mal à le concevoir aussi, les rapports hiérarchiques ne sont plus les mêmes ici. ❝Un chocolat, quelle bonne idée !❞ dis-je alors que Bohort me promet de me familiariser avec les us et coutumes de ce monde. ❝T'es pas sorti du lac, avec moi, je te préviens. Et maintenant que tu le dis, c'est vrai que j'ai faim.❞
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Sam 24 Aoû - 18:24
— Du travail pour une reine . —
Bohort avait l’impression que casser les codes de l’ancien temps allait être compliqué, lui-même avait eu beaucoup de mal, mais être dans une entreprise moderne l’avait énormément aidé. Il n’était presque plus un chevalier, il ne se considérait plus comme tel d’ailleurs en réalité. Il avait du mal à se l’avouer mais entre la religion, la chevalerie et son arrivée ici. Il s’était passé énormément de chose et il avait appris à parler de façon « normal » plus familier et moins soutenus avec ses proches. Il faisait un mouvement de tête.
« Ne vous inquiétez pas, ça viendra avec le temps, enfin devrais-je dire, ne t’inquiète pas ! Guenièvre ! » Lui-même avait encore un peu de mal à le faire avec Guenièvre qui restait sa reine dans son cœur. Mais ici il n’était plus question de reine, de roi, de quêtes, ils étaient libres ici. Bohort allait chercher là-haut ses cahiers de formation puis redescendait les escaliers pour revenir près de Guenièvre.
« Je te montrerais ça cette après-midi. Après mangé ! » disait-il tout sourire.
« Tu pourras en prendre un tout à l’heure vu l’heure le mieux serait de manger comme ça à 14h, tu pourras en prendre un haha. » déclarait l’ancien chevalier.
« Ne t’en fait pas on va y arriver ! Tu préfères manger quoi ? » demandait Bohort pour conclure.
« Il y a des spécialités d’ici que tu as déjà mangé ou pas du tout ? » Bohort sortait son téléphone de sa poche. Il utilisait son gps pour localiser les restaurants près d’ici au cas ou Guenièvre n’y arriverait pas.
Si y a bien quelque chose que j’aurai apprise en me retrouvant ici, c’est que le temps est une valeur clé, et qu’on peut pas du tout négliger. C’est avec le temps qu’on apprend, c’est avec le temps qu’on s’adapte. Mais du temps, j’en ai beaucoup perdu, en ce qui me concerne, en me détournant de toutes mes possibilités, en négligeant autant que je le pouvais la possibilité de rester. Ça me faisait peur. C’est peut-être plus serein, aussi, mais cette perpétuelle méconnaissance me fait me sentir encore plus ignare qu’en temps normal, et on va le dire, c’est pas rien.
En tout cas, Bohort est de précieux conseils, et aussi, il est encourageant. Grâce à lui, je crois vraiment que je peux y arriver. Grâce à lui, je me sens un peu plus confiante en moi-même, et un peu plus confiante en l’avenir, aussi. Tout n’est pas gagné, mais en me fixant des objectifs, et en étant bien entourée comme je le suis, j’ai envie de penser que tout pourrait bien aller. ❝J’ai tendance à manger un peu tout le temps la même chose❞, j’avoue quand Bohort me parle des spécialités locales.
Sur ce point également, j’ai eu un peu trop tendance à me reposer sur ses acquis. El comme je n’ai pas spécialement envie de passer du temps à l’extérieur, je me suis refusée de m’ouvrir à ces expériences culinaires. Pourtant, dieu sait que j’adore manger, ça, c’est un truc qu’on me retirera certainement pas.
❝Je n’arrête pas d’entendre parler de ces choses qu’on appelle des hamburgers ? Tu as déjà goûté ?❞
Ce serait l’occasion, même si j’ai à peine idée de comment ça se présente et du goût que ça peut bien avoir… Mais on est là pour découvrir.
❝Oh, et les sushis aussi… ce n’est pas vraiment du poisson cru, si ?❞
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Dim 1 Sep - 20:29
— Du travail pour une reine . —
Le téléphone à la main, Bohort, l’ancien chevalier de la Reine souriait en voyant que celle-ci semblait être plus à l’aise qu’à son arrivée. Bohort faisait avec elle, ce qu’il aurait bien aimé avoir, c’est-à-dire quelqu’un pour l’aider à s’adapter à ce nouveau monde. Il avait plus ou moins tout appris sur le tas, et dans sa formation pour devenir organisateur événementiel, il avait eu un professeur qui prenait soin de ses élèves mais comme ils étaient nombreux dans la classe…eh bien il avait un peu appris avec eux mais il s’était surtout formé tout seul sur le tas.
Alors s’il pouvait aidé au mieux sa reine à s’intégrer grâce à lui en lui proposant de l’aider ! Cela serait plus simple pour elle d’voir des bases et ensuite de pouvoir choisir ce qu’elle voudrait faire en métier plus tard. Si elle comptait quitter Kaamelott ou pas, car il pouvait aisément lui suffire ce poste au final. Et puis, il préférait bosser avec quelqu’un qu’il connaissait et qui pouvait le comprendre et avec qui il avait un passé commun.
« Comme moi ! j’essaye de gouter à tout, mais y’a certaines choses ou j’ai encore du mal quand c’est trop différent de ce qu’on connaissait dans notre monde. » expliquait Bohort à Guenièvre en se rappelant ce qu’il avait déjà mangé lui-même. Il souriait tout content et avec hochement de tête il lui disait :
« AH oui ! je connais un restaurant pas très loin d’ici, cinq minutes à pieds qui en fait ! Si vous voulez on peut y aller ! Ils ne proposent pas que ça d’ailleurs attendez » Bohort cliquait sur le restaurant pour ensuite tendre son téléphone à Guenièvre lui montrant le restaurant ainsi que le menu qu’il avait scanner grâce au QR code, il avait réussi à le choper la dernière fois qu’il avait été mangé là-bas.
« Oui c’est bien cela, il me semble qu’ils en font, mais je ne suis pas sûre. » Bohort regardait la carte et le faisait défiler.
« Ah voilà ! Ils sont là, c’est composé d'un riz vinaigré appelé shari combiné avec un autre ingrédient appelé neta qui est habituellement du poisson cru ou des fruits de mer. » Il montrait une photo du plat pour être sure que c’était bien de ça dont elle parlait.
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