C'est les vacances, l'occasion de faire une pause, de te reposer et d'avancer sur tes projets scolaire. Sauf que toi tu as d'autres programmes en tête. Tu préfères remettre ton travail à plus tard. (c'est pas la meilleure idée du siècle parce que dans les trois quart du temps tu t'y es mets en panique à la dernière minute comme beaucoup de monde) Non toi tu préfères engager tout ce temps a veiller sur la ville le jour comme la nuit. Pour le coup t'avance sur d'autres projets, comme démanteler des réseaux mafieux, divers trafiques. Tu joues sur tout les fronts. Vol de vélos, braquage de banque. Même la petite madame qui s'est perdue pour rentrer chez elle. T'aides tout le monde, tu fais pas de différence. T'aimes te lever le matin pour ça, pour aider ton prochain.
C'est dans le courant de la nuit où tu pensais rentrer chez toi pour te ravitailler un peu que tu l'as vue au loin. Une explosion. T'as eu l'espace d'un instant eu l'impression de revenir des années en arrières. La dernière fois que tu as vu une chose pareille c'était Adrian Toomes, alias le vautour qui avait récupéré des composant extraterrestres pour en faire des armes. T'espère pas devoir à nouveau faire face au père de Liz (ton love interest du lycée) On oublie le casse croute pour ce soir. Tu t'empresses de te diriger vers la source de tout ce boucan. Tu sais vraiment pas a quoi t'attendre. T'avais jamais vu cette vieille usine avant. Pourtant, tu pensais avoir parcouru cette ville de long en large. Et a tord, elle continuait de regorger une tonne de nouveauté.
Tu sais pas trop à qui tu vas avoir a faire à l'intérieur. Alors tu comptes te la jouer discret malgré l'aspect de ton costume qui n'a jamais eu pour objectif d'être discret. Surtout l'Iron Spider qui est disons-le, tape à l'oeil. Mais tellement cool !
T'arrives facilement a te glisser à l'intérieur. Tu avances dans la pièce les pieds et les mains fixés au plafond. Tu y vois un garçon aux cheveux bouclé sur un appareil qui ne te dit rien de bon. Et c'est là que tu le sens arrivé. Ton Spider-Sens te pousse a agir pour ta sécurité, pour t'éloigner du danger. Mais t'as su avec le temps dressé cet instant pour faire se qui te semble juste. Tu vas pas t'enfuir pour sauver ta peau. Tu sens que ça va péter quelques secondes seulement avant que ça n'arrive. Tu profites de ce temps pour te jeter sur la personne, pour la protéger de ton corps de l'explosion. Tu peux pas faire autrement. Tu viens d'avoir la frousse de ta vie. Et tu comprends toujours pas ce qu'il se passe. « Harry ? » Tu comprends encore moins en faisant face au garçon sous toi. « Mais qu'est-ce que tu fais au juste, tu veux faire sauter toute la ville !? » T'as eu peur, t'es en colère et pour en rajouter une couche tu te retrouves face à ton ex a qui tu n'as plus osé adressé la parole depuis des mois. Tu pensais être rodé avec les doubles. Et pourtant sur ce coup-ci, tu te trompes sur toute la ligne. C'est bien après coup que tu te rends que tu ne vois pas Harry au travers du masque de l'Iron Spider. Pour cause, l'explosion avait détraqué puis désactivé ton costume. Tu te redresses sur tes genoux pour constater des dégâts avec inquiétudes. C'est la première fois que l'Iron Spider se retrouve défectueux. T'as beau essayé de le rebooter en appuyant sur le bracelet de tes avant bras, rien ne se passe. « L'onde de choc à du détraquer le système du costume. Comment je vais faire... » Peut-être serait-il temps de se relever, non ?
Travailler clandestinement, t’y as pris goût au cours de tes derniers mois à Piltover. Les circonstances qui t’ont poussé dans un tel retranchement étaient peu glorieuses, pratiquement évitables et tout à fait tragiques, mais l’absence de barrières et d’attentes (sauf les tiennes) laissent libre cours à ta créativité. Aussi, c’est que ça te rend un peu nostalgique de bosser comme tu l’avais fait des années à Zaun, avant d’intégrer la bureaucratie de l’Académie. La douce époque où devoir séduire pour obtenir un quelconque financement ne te venait même pas en tête… Quand tu bricoles tranquillement, entre les quatre murs érodés d’une vieille usine d’Hogwarts Place, tu n’as pas d’autres volontés que de nourrir ta curiosité en explorant des sentiers ignorés. Loin de toi l’intention de blesser qui que ce soit, même si t’es pas le type le plus prudent de l’univers, faut être honnête. Mais comme tu le dis souvent : la prudence tue la science. Tout ce que tu peux faire, c’est de prendre des précautions pour limiter les dégâts. Ce que tu as fait en installant ton labo de fortune ici et en positionnant ton espace de travail sous un trou dans le plafond, pour que la vague d’énergie hextech ne détruise rien. Quand elle survient, ça ne t’inquiète pas, ça fait partie du processus. Et généralement, on te laisse tranquille.
Mot-clé : « généralement ».
T’as à peine le temps de tourner le mécanisme que tu te retrouves propulsé au sol par un imbécile en costume douteux que tu repousses de tes deux mains, avec le peu de force que tu réussis à trouver. Comme si t’en avais pas assez d’un seul comme ça dans ton existence ! Le jet de magie bleuté, dont tu as perdu le contrôle, explose dans un chaos beaucoup moins contrôlé. Tu fronces les sourcils, ne cachant pas ton mécontentement. « Je ne sais pas de qui vous parlez, mais faites-moi le plaisir de vous éloignez ! », que tu grommelles. Dur de savoir ce qui te dérange le plus entre le choc sur tes articulations (Dieu merci que deux d’entre elles soient maintenant en métal) ou le fait d’avoir été dérangé au point de perdre la main sur ton expérience. Te connaissant, sûrement le deuxième. « Vous vous rendez compte de l'imprudence de votre intervention, j’espère ? », lâches-tu sur un ton de reproche sarcastique. Vous aviez de la chance que son geste ne dérègle pas le système plus qu’il ne l’avait fait ; autrement, il n’aurait resté de vous que des souvenirs.
N’ayant absolument pas l’intention de prendre la poussière, tu te redresses comme tu peux en prenant appui sur ta table. Les courbatures vont être invivables, demain matin. D’un œil agacé, tu évalues les dégâts, bien que minime, de son intervention. Le temps perdu te dégoûte. Tu te calmes un peu, zieutant désormais l’inconnu qui s’inquiète au sujet de son déguisement. La réaction de son équipement est étrange. S’il a réellement été déstabilisé par l’onde de choc, il n’a probablement pas été calibré adéquatement. Ce qui, en soit, est assez dangereux. Mais ton petit doigt te dit que la cause est sûrement toute autre. Un soupir, puis tu tends la main. « Je ne crois pas que ce soit à cause de l’explosion. Montrez-moi. », proposes-tu, tout de suite plus conciliant. Ce n’est pas la première fois que tu vois l’hextech interférer avec l’électronique, mais tu veux en avoir le cœur net.
(c) DΛNDELION
Invité
Dim 8 Oct - 18:23
Au coeur de l'hextech
Viktor + Peter
T'as le sentiment que vous y avez échappé bel au vu de l'explosion. Mais ton expression change derrière ton masque quand tu te fais rejeter au possible par l'homme que tu viens de sauver. L'homme qui n'est pas Harry, apparemment. Et tu te sens sacrément con de ne pas avoir fait la distinction. Toi qui te pensé rôdé avec tout ses sosies... Cette ville te cache encore bien des surprises.
« Hé, ça va ? Rien de cassé, vous voulez que j'appelle un médecin ? » demandes-tu l'air quelque peu paniqué en le voyant se relever avec difficulté. T'es loin d'imaginer que tu viens, -ouvrez les guillemets- « agresser un estropié ». Tu l'aides évidemment, même si il ne te semble pas commode. Il rejete tout ce qui vient de toi, et il semble furieux (et sa manière) « Quoi ? Euh... je suis désolé » que tu balbutie derrière ton masque avant de tiquer. « Non, mais non, je ne suis pas désolé ! Je viens de vous sauver la vie, si vous n'avez pas remarqué. Vous avez un permis pour mettre en danger tout le quartier ? »
Tu reprends un peu de contenance après cette chute quelque peu rocambolesque. Mais ton esprit est bien vite pris par autre chose : ton costume, tout détraqué. Le retrouver a été un cadeau pour toi. T'étais heureux de retrouver toujours un peu plus de Tony avec toi. Mais malheureusement aussi, c'est de la technologie Made in Stark. Et t'as beau être très intelligent, t'as pas les moyens pour entretenir un costume qui vaut des milliers de dollars. Alors, t'as fait... avec les moyens du bord. Et ça a toujours fonctionné. Avant aujourd'hui, avant cette étrange explosion qui, pour toi, a forcément tout déréglé. Et toi qui t'attendait à une indifférence complète venant de ton vis-à-vis.. Tu viens à te tromper lourdement quand celui ci te propose d'y jeter un œil. Tu te recule d'un pas, te braquant légèrement. « Mais on ne se connait pas. Je ne vais pas dévoiler mon identité secrète de super-héros. » que tu rétorques dans un premier temps. Non, mais l'autre. Il n'a jamais vu un super-héros de sa vie ? Il ne connaît pas le code d'honneur des super-héros ??
Mais bon, tout bien réfléchis, et rapidement réfléchis. Tu concèdes a désactivé l'Iron Spider avant que les petits bruit étrange qui en ressorte ne t'explose au visage de façon littéral et létal. D'ailleurs, celui ci se dévoile dans un premier temps avant que le costume ne disparaisse complétement pour laisser place à tes vêtements de civil.
Ce n'est pas un geste anodin de retirer le costume. Même si tu n'es plus l'ado de 15 ans, tu ressens toujours ce petit quelque chose d'étrange. Ton excès de confiance en toi s'envole.Tu switch entre le super héros au jeune homme facilement intimidé et empoté. Naïf. Toujours aussi naïf de retirer le masque face à un inconnu. Juste par un pressentiment de pouvoir lui faire confiance, ainsi que son visage familier. Comme-ci s'était suffisant. Tu devrais être plus méfiant des gens qui t'entourent. Et moins écouter ton instinct, qui est trop souvent guidé par ton cœur. Tu viens retirer ensuite tes bracelets de tes poignets, qui concentre toute cette technologie. On ressent tout de suite se décalage sans ton armure, sans ta carapace. Tu te sens embêté, comme pas à ta place. Alors que Spider-Man, lui, avait de très bonnes raisons d'être ici. « Ce n'est pas moi qui.. Je ne suis pas le créateur de costume il.. il n'est plus parmi nous. Je suppose... que mes tentatives de rafistolage ont contribué aussi au dysfonctionnement. » que tu finis par admettre, embêté. Tu te sens mal en voyant ce garçon dont tu ne connais toujours pas le nom prendre en main ses objets si précieux pour toi. Tu ne te pardonnerais jamais d'avoir foutu en l'air un souvenir matériel de Tony. Et de tout ce que tu as vécu avec ce costume. T'as combattu avec, pleuré, tu es mort. C'est bête.. de se sentir autant attaché à du matériel.
« Mettre en danger toute la ville ? Un permis ? Vous en avez d’autres dans votre poche, des absurdités pareilles ? », tu lèves les yeux au ciel, haussant un sourcil. Malgré la frustration qui durcit tes traits, difficile d’en vouloir vraiment à quelqu’un dont les paroles vous rappellent vaguement un « vous » plus jeune, alors que vous ne faisiez que recracher ce qu’on vous demandait de faire. Derrière son costume ridicule, probablement qu’il en est de même pour ce garçon, tu n’en sais rien et, à vrai dire, c’est le cadet de tes soucis pour l’instant. Il te tarde de comprendre comment ton expérience a pu mettre à mal une invention aussi complexe. C’est malheureux pour ton interlocuteur, mais, pour toi, cet incident est une perle rare.
Un soupir se fait entendre, signe d’une vague impatience. Oui ou non, la demande n’est pas si complexe, n’est-ce pas ? Mais en entendant sa réponse, tu retiens à peine le gloussement qui vient apaiser ton air de rabat-joie, cachant ton fin sourire derrière ton avant bras robotique. C’est que ça t’a pris par surprise. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il te sorte une réponse tout droit pigée d’un livre pour enfants. « Pardonnez-moi, ce n’est pas tous les jours qu’on me confronte à de telles fantaisies. », t’amuses-tu, comme si des pierres remplies de magie ne brillaient pas sur la table chaotique derrière toi. Mais, à la vue de son attitude, tu comprends vite qu’il ne plaisante pas et tu acceptes sa réponse d’un hochement bref hochement de tête. Si tu te fies aux bruits que produit son costume, vous n’aviez pas de temps à perdre avant que se produise un accident probablement plus fatal que celui qui avait saccagé ton plan de travail.
Alors qu’il retire son costume et dévoile son visage, tes yeux s’écarquillent de surprise l’instant de quelques secondes. Anakin, penses-tu furtivement, en croyant être tombé sur ton jeune assistant. Impossible… Mais la ressemblance suffit à t'apaiser à coups d’une drôle d’empathie qui se solidifie lorsqu’il révèle que l’équipement qu’il te tend est sentimentalement important pour lui. « Vous savez ce que nous disons en ingénierie ? If it ain’t broke, it doesn’t have enough features yet. Ne vous en voulez pas pour vos rafistolages, c’est comme ça que nous apprenons. », laisses-tu tomber d’un ton qui cherche quelque peu à le rassurer, alors que tu lui tournes le dos en l’invitant vers ta table de travail où tu déposes les bracelets qui semblent crépiter un peu plus à proximité de l’hextech. « Je comprends ce que vous ressentez, peut-être. Ce que vous voyez là existe aussi à cause d’une personne qui compte beaucoup pour moi. Nous avions un rêve commun qui devait changer la vie des gens pour le mieux. Et c’est important, à mes yeux, de continuer à le porter. », révèles-tu avec nostalgie, tout en prenant le temps de remettre tes lunettes et de rassembler minutieusement tes outils. T'ajustes quelques fois le mécanisme du coeur d’hextech pour voir si une combinaison de runes fait réagir l’équipement plus qu’une autre. « Avez-vous déjà eu recours à la magie pour un de ces rafistolages ? Cela pourrait expliquer l’interaction. Ce n’est pas la première fois qu’un appareil électronique réagit à l’hextech, mais il me tarde de comprendre pourquoi. », expliques-tu un peu trop rapidement, avant de relever la tête en réalisant soudainement que t’avais manqué de politesse. « Oh, je ne me suis pas présenté, hmn ? C’est Viktor. »
(c) DΛNDELION
Invité
Dim 19 Nov - 21:43
Au coeur de l'hextech
Viktor + Peter
Est-ce que tous ces garçons aux traits similaires sont destiné à avoir un caractère difficile, de cochon ? Tu vas finir par sérieusement te poser la question. Tu te fais engueulé pour l’avoir sauvé de son explosion incontrôlable. C’est un comble que tu comptes bien souligner. Et c’est après un court échange tendu que vous réussissez a communiquer calmement.
Malgré tout, ces drôles de pierres lumineuses et le reste de ce laboratoire à le don d’attiser ta curiosité. Tu ne suis pas un cursus de science et de biotechnologie pour finir indifférent à un tel endroit. Alors sans plus de cérémonie après avoir cédé ton costume au garçon, tu décides de le suivre jusqu’à la grande table. Regardant curieusement par-dessus son épaule. T’es respectueusement silencieux quand il te parle de ce rêve qu’il avait en commun avec une autre personne. Ça fait directement écho en toi. Tony avait commencé à construire des armures dans ce même but, pour aider et sauver les gens. L’Iron Spider est une de ses créations. Il te l’a offert pour que vous défendiez vos valeurs communes. Ça te fait sourire un peu de voir toute ses similitudes. « ça à l’air super cool » que tu dis avec tendresse. « Mais c’est quoi exactement, l’hextech c’est ça ? Pourquoi ce nom ? On dirait vraiment des gemmes magiques. Comme les pierres d’infinités. » Mauvais souvenir, cette période est un très mauvais souvenir de ta vie. Les années ont beaux s’être écoulé, tu te souviens toujours très bien de la sensation de disparaître. Tu l’avais senti venir contrairement aux autres. Le mauvais côté de ton Spider-sens. Voir ces cailloux lumineux te ramène à cette époque que tu aimerais oublier. Tu portais toujours difficilement le deuil de Tony. Il avait rapidement pris tellement de place dans ta vie et ton cœur.. Tu finis par alors redresser le nez vers le dénommé Viktor en esquissant un petit sourire. « Spider-man. Mais bon, vous pouvez m’appeler aussi Peter. » Tu passes ensuite une main sur ta nuque. « C’est que.. Oui. En fait mon copain est un sorcier et .. Oui il m’a déjà aidé dans la mesure du possible. Est-ce que c’est grave ? »
Tu souris doucement ; ça te fait toujours plaisir qu’on s’intéresse un peu à ce que tu fais, comme une forme de validation. En quatre ans, t’avais presque fini par comprendre que ça comptait plus que la certitude que les gens se souviendraient de toi après ta mort, quand tes accomplissements resteront figés dans le temps. Un petit rictus presque muet déstabilise ton sourire lorsque Peter se nomme. T’as aucune fichue idée de ce qu’est réellement super-héros en dehors des BD qui traînent parfois sur les tables de la bibliothèque, mais si ça peut lui faire plaisir… Après, c’est pas comme si t’avais grandi dans la ville la moins exubérante du monde, t’as l’habitude des phénomènes. « Spider-man ce sera, alors. », laisses-tu tomber avec une espièglerie bénigne en levant les yeux au ciel.
Tu coinces délicatement une des gemmes entre tes doigts pour la lui montrer de plus près. Elle crépite un peu, luisante d’un bleu électrique, mais dans cet état, elle est tout-à-fait inoffensive. À Piltover, certaines rumeurs voulaient que le son qui en sortait était en fait les murmures de détresse, les pleurs, des Brackern chassés et tués pour produire les cristaux. Mais, en vérité, on ne connaissait pas vraiment leur origine. « On dirait des pierres magiques, parce que c’est exactement ce qu’elles sont. “Hex” comme dans jeter un sortilège et “tech” comme dans technologie. Mon partenaire était particulièrement doué pour séduire les foules, un peu moins pour nommer les choses. », conclus-tu avec une certaine nostalgie qui fait pétiller ton regard d’une drôle de tristesse sourde, tandis que tu repose la gemme sur son socle. « En réalité, on pourrait dire que les gemmes sont une forme solidifiée d’une magie qui autrement serait inutilisable par les gens qui ne sont pas nés avec de telles capacités. C’était notre cas, mais nous avons appris à l’utiliser en conjonction avec la physique et les runes. Sa seule limite est l’imagination de ceux qui s’en servent et, éventuellement, la fragilité de l’organisme qui est travaillé. », déballes-tu avec la vitesse de ceux qui sont trop passionné pour leur propre bien. Ce pauvre Spider-man ne sait pas sur quoi il vient de tomber…
« Alors, je n’irai pas jusqu’à dire que l’aide de votre copain est mauvaise. », commences-tu en balayant l’air d’un geste nonchalant, avant de te pencher un instant sur les bracelets pour les observer de plus près. Tu pinces les lèvres, cherchant comment amener ton opinion sur la chose, mais tu n’empêches pas tes sourcils de se froncer comme le feraient ceux d’un parent embêtés. Ça n’aide pas que ton interlocuteur ait la même tête que ton jeune assistant. « Cependant, c’est un peu insouciant, voire même plutôt dangereux. ». T’as l’impression d’entendre Heimerdinger dans ta voix, ça te fait grimacer. Mais t’as vu ce que le combo peut faire lorsque mal maîtrisé. Trop souvent, même. « La technomagie est une science comme une autre, qui doit être apprise, pratiquée et maîtrisée. Ça ne se règle pas avec un “abracadabra nexum adde” ou je ne sais quoi. Félicitations d’être arrivé ici avec tous vos membres, en tout cas. » L’ironie dans tout ça, c’est probablement que t’es la personne la moins prudente qui puisse exister. Ça ne t’étonnerait pas que l’Académie ait signé une meilleure police d’assurances suite à ton arrivée. Mais toi, c’est toi. Les autres, c’est une autre histoire. « Quelles modifications ont été magiquement apportées ? Je veux bien vous aider à le remettre sur pied, mais j’aimerais éviter de me désintégrer dans le processus. », que tu te moques en l’invitant à s’asseoir sur un des bancs plutôt que de rester debout comme un piquet derrière ton épaule.
(c) DΛNDELION
Invité
Sam 20 Jan - 22:22
Au coeur de l'hextech
Viktor + Peter
« Vous avez… créé de la magie grâce à la science ? » résumes-tu avec un sourire. « C’est dément ! Et vous vous en servez pour quoi ? Et-Et, elles fonctionnent vraiment ? »
Les sciences ont toujours été ton truc et ce depuis tout petit. Alors forcément, le discours de Viktor est tout digne d’intérêt pour toi. T’avais le tableau périodique des éléments ainsi qu’une grande affiche de Tony Stark dans ta chambre d’enfant. Ce n’était pas facile tous les jours pour ton oncle et ta tante de gérer un petit surdoué à l’esprit aussi vif. Tu te souviens très parfaitement du soir de l’inauguration de Stark Expo. T’avais bataillé pour les convaincre de t’y emmener pour rencontrer ton idole. May n’était pas si partante à l’époque. Tony Stark ne jouit pas d’une très bonne réputation sur tous les plans. Est-ce vraiment sain pour son neveu d’aduler un homme comme lui ?
Elle n’avait certainement pas tort -comme toujours- parce que tu as bien failli mourir. Les robots présentés ce soir-là étaient devenus hors de contrôle. Si Iron Man n’avait pas été là, tu ne serais pas là aujourd’hui. Cette histoire, c’est la tienne. Et tu ne lui as jamais partagé. Certainement par peur qu’il trouve ça stupide. Avec le recul, tu regrettes de n’avoir pu lui raconter cette histoire pour le remercier. Tu chéris donc ce souvenir avec beaucoup de soin. Un peu moins que ce costume qui en a vu des vertes et des pas mûres. C’est compliqué, même pour toi d’entretenir un tel niveau de technologie. Ce costume vaut tout de même plusieurs dizaines de milliers de dollars américain. Ce n’est pas avec ton petit salaire de stagiaire que tu allais pouvoir financier des réparations dignes de ce nom. Alors oui, des « reparo » peuvent être bien utile. Si bien que quand Viktor que ça ne se règle pas en un « abracadabra » tu ne peux t’empêcher de faire la grimace. L’air clairement de dire que oui, c’était exactement le but recherché. « Je crois que la sort s’appelle plutôt « Reparo » » que tu corriges avec une petite pointe de gêne. Il est vrai qu’a aucun moment ça ne t’es venu à l’esprit que ça pouvait être dangereux. T’as pu voir ton petit ami réparer tellement de choses avec sa baguette magique que tu n’avais pas évalué la possibilité qu’il puisse avoir un danger. Tu le suis alors et vous vous installez l’un à côté de l’autre. « Quelles modifications ? » que tu répètes. « Trois fois rien, genre.. trois quarts des composants internes » tu vois déjà à sa tête que ce n’est pas bon. Tu t’empresses alors de te justifier. « C’est de la nano-technologie de monsieur Stark. J’ai.. J’ai jamais trouvé d’équivalant ici. Et même ci c’était trouvable tout compte fait ça aurait été hors de mes moyens… » Oui, ce n’est pas très malin tout ça. Autant de ta part que de celle de Tony. « Un service après-vente m’aurait bien aidé » plaisantes-tu en passant une main derrière ta nuque. Tu plaisantes pour au mieux cacher ton inquiétude. C’est un peu bête, de se sentir autant attaché à des objets.
T’observe Peter, battant des cils avec lassitude. Elle est sérieuse, sa question ? Évidemment, que ça fonctionne. S’il est doué d’une vision relativement potable, le Parker devrait constater que tout ce qui se tient sur la table chaotique crépite d’une magie atypique, incluant ton avant bras droit que tu désignes en guise d’exemple. Mais tu retiens à peine ton petit sourire fier d’avoir pu susciter ne serait-ce qu’un peu d’émerveillement chez un inconnu. « Pour l’instant, pas grand chose si ce n’est que pour repousser mon expiration imminente… », réponds-tu comme si c’était la réponse la plus banale qui soit, à la frontière entre la sériosité et l'humour sombre. Mais la terreur que t'impose cette idée est toujours là, bien au fond de toi. « Ultimement, j’aimerais que cela puisse rendre la vie humaine moins fragile, moins douloureuse. », tu marques un temps avant de reprendre, « Sans tous les tracas de l’hypertechnologie trop complexe pour le commun des mortels.», tu déglutis, conscient de tes propres désillusions qui prennent des tournures douteuses depuis que tu t’as commencé à travailler sur un implant cérébral qui te permettrait d’apaiser tes peurs et anxiétés. La fluoxétine a ses limites, hein…
Bref, tu te tais avant de t’accaparer toute la conversation, tu pourrais bien le faire et Peter finirait par regretter d’avoir essayé de prévenir l’explosion. Malgré toute l’impatience et le sarcasme qui ternissent tes mots, t’es content d’avoir quelqu’un à qui parler un peu. Ça vaut beaucoup pour toi qui n’a vraiment jamais cherché à te faire d’amis depuis ton arrivée ici, craignant de revivre le désespoir d’en perdre un, peu importent les circonstances. « Reparo… Je préfère abracadabra, c’est plus spectaculaire. Surtout quand nous choisissons de potentiellement mettre à mal notre intégrité.», t’amuses-tu, les iris scintillants d’un peu de malice. Tu l’observes brièvement avant de retourner ton attention sur les bracelets.
Équipé d’un tournevis, t’en ouvres un pour étudier rapidement les nanocircuits. À l'œil nu, ils semblent intacts et, surtout, particulièrement bien travaillés, témoignant d’une rare expertise en la matière. Ce monsieur Stark valait bien l’affection que lui porte le Parker. Mais toutes les technologies, aussi bonnes puissent-elles être, ne sont pas infaillibles. Tu glisses ton index artificiel sur les entrailles du bracelet. Aussitôt, les particules frétillent sous ton doigt et l'agitation fait trembler les veines-circuits de ton avant-bras. Tu romps le contact une seconde avant qu'une série de crépitements électriques se fasse entendre. Tes lèvres se pincent devant ton constat évident.
« Vous voulez mon avis, Spider-boy ? », tu tournes sur le siège de ton banc pour lui faire face, agitant ton tournevis dans le vide à la façon d’une baguette magique de dessin animé. « Je penses que vos rafistolages magiques non-prototypés ont abusé le mode dégradé. Pour ce genre d’équipement, il serait d’usage de le programmer afin de protéger l'intégrité des nanoparticules suite à, entre autres, des interventions magiques. Elles sont extrêmement sensibles aux chocs, aussi micro soient-ils. Le mode a dû tenir bon comme il se doit en s'adaptant au fil des sorts, mais en entrant en contact avec le champ magnético-magique de l’hextech, ce fût trop lourd à porter, en dehors de son champ d'application. Il a capitulé et… » , tu mimes une explosion avec tes mains, « Boom ! Kaput. Il vient de déposer sa demande d'arrêt de maladie longue durée. Quelle honte… », tu secoues la tête, l’air déçu, mais pas surpris. Une magie aussi fugitive que celle qui fait vibrer l’hextech doit être utilisée, mélangée, avec précaution. C’est pour ça que, selon toi, c’est encore trop tôt pour la rendre publique dans ce monde-là. On veut éviter d'envoyer à frire trop d'appareils innocents.
« Après, peut-être ont-ils seulement besoin de repos. Ce n’est pas impossible, mais, dans tous les cas, il faudra les rééquilibrer et les équiper d’un meilleur système de sûreté intégré qui pourra interagir avec différents types de magie en simultané, voire même les absorber pour augmenter ses capacités. », dis-tu d’un ton plus doux, plus posé, pour ne pas noyer tout espoir de sauver cet objet qui lui semble si précieux. T’y vois autant l’occasion d’apprendre que de permettre à son costume d’atteindre un nouveau potentiel. Et ça, ça te motive plus que tout. Avec minutie, tu refermes les bracelets avant de les lui redonner. « Si vous me faites confiance, Peter, je serai votre service après-vente. », proposes-tu en dodelinant sagement de la tête, pensif.
(c) DΛNDELION
Invité
Mer 28 Fév - 23:06
Au coeur de l'hextech
Viktor + Peter
T’es pourtant un grand adepte de l’humour. C’est un trait d’ailleurs qui a tendance a irriter tes ennemis et attendrir tes amis. Mais c’est quand il prend des teintes plus sombres que tu peux rapidement perdre le fil. T’es bien trop sensible pour pouvoir prendre autant de recule. Et dans le cas présent : l’espérance de vie incertaine de Viktor. Chose que tu aurais pu comprendre par toi-même d’un simple coup d’œil face à ce visage blafard. Mais tu t’étais seulement dit qu’il n’avait pas assez dormi la nuit dernière. Le malaise s’évapore très vite quand il vient expliquer plus en détail son projet. « Et vous faites ça tout seul ? Je veux dire, avec votre partenaire. » L’égoïsme est un trait de caractère plus commun que l’altruisme. Mais tout n’est pas perdu. Tu souris doucement, te retrouvant dans les ambitions du scientifique. C’est pour ces même raisons que tu t’es dirigé très tôt vers une filière scientifique. Des espoirs de gamin de vouloir changer le monde, de rende la vie des gens meilleurs mais aussi celle de notre planète. Tu ne vas pas mentir non plus, l’un de tes grands rêves était de travailler à Stark Industrie. Mais maintenant que tu es ici, que Tony et la boîte n'est plus… il faut l’avouer que tu ne sais plus vers quoi te diriger à l’avenir. Tu perds d’intérêt a être en cours. En revanche, écouté Viktor a le don de titiller cette fibre scientifique que tu pensais avoir perdu. « C’est marrant mais je lui ai dit exactement la même chose ! »
Tu suis du regard ses gestes, anxieux comme ci il était sur le point d’opérer ton animal de compagnie. Tous ses crépitements t’inquiètent et le diagnostic est sans appel. Tu ne devrais pourtant pas tomber des nus mais c’est plus fort que toi. Le monde semble soudainement tourner au ralenti alors que Viktor t’explique en long, en large, en travers (ce n’était peut-être pas nécessaire te demandes-tu) que l’Iron Spider est officiellement hors service. Et que c’est toi, avec tes idées fantasques qui a bousillé ton bien le plus précieux. Il y a de quoi pâlir ! Tu venais a regretter de l’avoir utiliser, tout simplement. Mais tout n’est pas perdu ! Tu relèves bien vite le nez quand il vit te proposer -tel un sauveur, que dis-je : un héros, de réparer les dégâts que tu as commis. « Vous seriez mon héros. » Tu récupères les bracelets qu’il te donne. « Vous savez, j’ai d’autres costumes. Ce n’est pas le premier que monsieur Stark m’ait offert mais c’est celui avec lequel j’ai le plus de souvenirs. » Des bons, comme des mauvais. Peut-être même plus de mauvais que de bon. Tu les lui tends à ton tour. « Je vous fais confiance Viktor. De toute façon, on ne peut pas faire pire que ce que je lui ai déjà fait endurer n’est-ce pas ? » tu viens a faire une demande après coup. « Mais, est-ce qu’il serait possible de vous observer ? Promis, je ne ferais pas de bruit, je ne serais pas dérangeant, je serais » tu réfléchis le temps d’un instant. « Aussi discret qu’une araignée. » que tu termines avec un fin sourire.
Quand il évoque le fameux partenaire, ton geste se suspend en pleine exécution. Tu pinces les lèvres sans comprendre la mélancolie qui t'habite soudainement, qui durcit les traits de ton visage rougit malgré toi. C’est la même histoire à chaque fois que ce sombre idiot te vient à l’esprit, comme un chewing-gum sous une chaussure. Avec son sourire débile, sa voix trop forte, ses mains impolies. C’est désagréable. « S’il prenait la peine de donner signe de vie, peut-être, oui. », tu hausses les épaules, soufflant du nez pour souligner que le sujet est clos. Peter ne pensait sûrement pas en mal, mais tu peines à chasser l'amertume alors que tu replonges dans tes histoires de technomagie. Lui annoncer le décès tragique de ses bracelets est peut-être ta petite vengeance personnelle même si ça ne te fait pas spécialement plaisir. Tu sais ce que ça fait de perdre quelque chose avec une signification aussi précieuse.
« Venant de l’unique Spider-boy, je vais prendre cela comme un compliment. », laisses-tu tomber avec une nonchalance moqueuse. T’es loin d’être un héros. Pas avec toute la lâcheté qui avait tâché tes décisions. T’espères qu’il ne mette pas trop d’espoirs sur toi et tes talents. Pas parce qu’il risque d’être déçu, mais parce que tu te mets suffisamment de pression toi-même. Tu quittes ton tabouret pour être à sa hauteur, lui adressant un regard compréhensif. D’une certaine façon, ce fantôme Stark qui ne le lâche pas d’une semelle n’est pas sans lui rappeler ton lien avec Heimerdinger qui t’a sauvé des entrailles de Zaun. « Vous savez, tout le matériel ne vaudra jamais autant que les sentiments que vous rappellent vos souvenirs. Si j’étais à votre place, je me débarrasserais de tout ce bordel en échange d’une meilleure mémoire. », tu désignes du menton ta table de travail. Plus les jours passent, moins ta vie d’avant t’apparaît clairement. C’est tragique, mais c’est la triste réalité du vieillissement.
Sa confiance te touche et t’as bien l’intention de l’honorer. Tu ne peux pas garantir que son costume demeure aussi près que possible de leur nature d’origine, mais tu vas tenter comme tu peux. T’es toujours partant pour un nouveau projet. « Si vous pouvez vous accommoder de mes horaires atypiques et que vous n’avez rien contre une pause anisjmelk, grand bien vous fasse.», souris-tu en hochant doucement la tête, « Par contre, je vous préviens, je n’ai pas souvent l’occasion d’avoir des gens à qui parler pendant que je travaille. Vous en ferez les frais. », le préviens-tu, plaisantant à peine. Le pauvre gosse ne sait pas sur quel type il vient de tomber.
(c) DΛNDELION
Invité
Sam 9 Mar - 18:14
Au coeur de l'hextech
Viktor + Peter
Tu te rends compte bien vite de ta boulette quand sous tes yeux, le visage de Viktor se déconfit. Voilà plusieurs années que vous êtes coincé ici qu’on peut avoir tendance a l’oublier. Bien sûr, mal à l’aise ton premier réflexe est de te confondre en excuse. N’ajoutant rien de plus. T’as très bien compris le souhait du scientifique.
« Si vous saviez » commences-tu dans un sourire pour y détendre l’atmosphère. « J’ai rencontré plusieurs des comme moi. Mais ils sont plus nombreux, à avoir raccroché le costume. » Une chose à laquelle tu n’arrives pas comprendre malgré tes efforts. T’as pu prouver à monsieur Stark que tu pouvais œuvrer sans son costume de pointe. Malgré tout, il fait partie de ton identité. Spider-Man ce n’est pas seulement un joyeux bougre avec un costume trop moulant. C’est aussi une philosophie de vie. C’est des combats, des choix (pas toujours les plus facile) c’est un tout. C’est vaste. Tu ne comprendras jamais tes frères qui ont mis le costume au placard. Mais ce n’est pas grave, tu te sens capable d’œuvrer pour plusieurs. Parce que t’as toujours été ainsi. Trop gourmand sur les projets et l’ambition. Tu veux tout faire et être partout à la fois. Repoussant toujours plus les limites du corps humain. Et tu vas l’apprendre très bientôt que vous avez bien plus en commun que l’on ne le soupçonne. Tu suis à ton tour son regard vers le plan de travail. Tu ressens d’un coup d’œil cette acharnement. Parce que tu l’as vécu récemment en remuant ciel et terre pour soigner Harry. Alors forcément, tu te sens mal placé pour t’octroyer le droit de porter conseil.
Mais tu le feras quand même. Hésitant. « J’imagine, que vous travaillez sur l’Hextech depuis longtemps ? » Disons que c’est plus rhétorique qu’autre chose car tu te doutes bien de la réponse. « Je ne veux surtout paraître impoli, j’admire vraiment votre travail… » Mais, parce que forcément il y a un Mais. « Mais vous n’aviez jamais pensé a demander une aide extérieur ? Pour un projet d’une telle ampleur. Je suis sûr que beaucoup de monde serait heureux de vous venir en aide pour » tu pèses le poids de tes mots comme tu le peux. Bienveillant et maladroit. « œuvrer pour le bien commun. Je peux en parler autour de moi si vous me l’autorisiez. Sans vouloir me vanter, je connais du monde. Des sorciers qui pourraient… donner un coup de boost à la machine. »
A son tour, Viktor ne sait pas encore sur quel type il vient de tomber. Mais ce qui est bien (ou pas selon les personnes) les Peter Parker sont faciles à cerner. De véritables livres ouverts. T'es toujours dans la bienveillance avec cette fâcheuse tendance de mettre ton gros nez partout. « Je jongle entre les cours et le costume depuis mes quatorze ans alors les horaires atypiques ça me connaît. Vous n’imaginez même pas » que tu rétorques dans un sourire. C’est comme ça et tu ne changeras jamais. A vouloir toujours repousser les limites du temps en enchaînant les projets. Un garçon lambda aurait sans doute fait un brun out depuis longtemps mais tu as cette chance de ne Pas être comme tout le monde. « Et... Vous aimez la pizza ? »
Les mots du garçon te tirent un fin sourire. C’est le genre de choses qui te poussent à te questionner, peut-être même à te remettre un peu en question. « Parfois, il vaut mieux lâcher prise. J’imagine qu’ils ont pu vous apprendre beaucoup, sur vous et les valeurs de votre… métier. » Tes lèvres se pincent furtivement : t’as l’impression de lui dire ce que tu voudrais entendre. L’art du lâcher prise, tu ne l’as pas encore tout à fait acquis. Entre tes expériences prises dans un cul de sac et le fin espoir de croiser le Talis au tournant d’une rue, ton obstination te ruine plus qu’elle t’élève. Avec le temps, c’est plus douloureux que tu ne veux l’admettre. Tu passes une main sur ta nuque, comme pour chasser les mauvaises pensées. Un soupir presque inaudible quitte ta gorge en reconnaissant que ta notion du temps s’est érodée depuis que tu es arrivé ici. « Près du tiers de ma vie. Peut-être onze ans ou douze ans, si on tourne les coins ronds. » À peu près le temps qu’il aurait fallu pour perfectionner l’hextech, selon Heimerdinger. C’est amer d’admettre, qu’au fond, il n’avait pas tort. Tu aurais peut-être dû abandonner, à l’heure qu’il est. « J’étais encore étudiant à l’Académie, au début. », conclus-tu avec nonchalance. Il ne t’as pas demandé l’histoire de ta vie…
Puis, il te pose cette question anodine, mais qui suffit à assombrir ton air, à baisser ton regard vers le sol en espérant atténuer ta grimace. Un flot de mauvais souvenirs te prennent en plein cœur. Entre la haine à l’égard des tiens et ton avis ignoré par ceux au-dessus de toi, impossible de dire ce qui t’a le plus blessé. Ta posture se referme un peu, ployant sous le poids de ta sensibilité. « Je ne sais pas depuis combien de temps vous faites vos affaires de super-héros… Mais si ce n’est pas déjà le cas, vous vous rendrez vite compte que la plupart des gens ont un agenda, même sans en avoir conscience. Ils viennent en prétendant vouloir le meilleur, mais il suffit de belles paroles bien placées pour faire pencher la balance de l’autre côté. » Tes paroles sont amères, tachées d’une rancune que tu croyais apaisée. C’est beaucoup de mots pour dire que tu accordes difficilement ta confiance en ce qui concerne l’hextech. Pour le reste, c’est une autre histoire. Pour te calmer, tu te penches distraitement sur un de tes carnets de notes, sans tourner le dos à ton interlocuteur pour autant. « Mais si vous dites connaître des gens… On verra, hmn. », parce que malgré tout, t’es pas fermé à cette idée, au contraire…
Tu jettes un oeil à Peter, l’ombre d’un sourire revenant sur ton visage. D’une certaine façon, il te fait un peu penser à toi. Tu courais pas les rues de Zaun en te prenant pour une araignée à quatorze ans, mais tu trempais ton nez dans les affaires des usines, armé de prototypes et d’idées pour leur faciliter la vie en palliant à l'épidémie de décès accidentels. Une époque où t’avais encore les yeux naturellement brillants, pleins d’un espoir juvénile. T’avais encore rien vu. T’espère qu’il en reste encore un peu en ce Peter, de l’espoir… Il suffit qu’il te parle de pizza pour te sortir de ta tête, un sourcil haussé. « Je n’en ai jamais mangé. Ça me semble un peu lourd… », marmonnes-tu, alors que tu zieutes tes poignets. Jayce te reprocherait d’avoir encore la peau sur les os. T’as du mal à faire entrer de nouvelles choses dans ta routine alimentaire. Y’a une poignée de plats que t’apprécies, qui ne te roulent pas sur la langue et dont tu te contentes bien. T’aimes trop ta zone de confort, à ce niveau. Tu plisses les yeux, incertain de si tu dois ou non en avoir honte.
(c) DΛNDELION
Invité
Mer 5 Juin - 23:52
Au coeur de l'hextech
Viktor + Peter
Ton entêtement a vouloir sauver Harry Osborn de lui-même aurait du t'apprendre le lâché prise. Cette relation à si mal tournée. Pourtant, comme tout début de romance tout semblait de l'ordre de l'évidence. Vous étiez amoureux l'un de l'autre, vous vous en étiez très vite rendu compte. C'était une belle relation jusqu'à... ce que le masque tombe. Qu'Harry s'approche de trop près de l'autre côté de la barrière. T'as tout fait pour le retenir du bon côté, avec toi. Tu refusais de voir qu'il était déjà parti. Harry Osborn est l'antagoniste dans Spider-Man. Tu refusais ce fait mais il est réel, peu importe l'univers, il deviendra ton ennemi. Et t'entêter du contraire ne te détruira que plus. On ne peut pas sauver tout le monde. Et on ne peut surtout pas, sauver ceux qui ne veulent pas être sauvé. Abandonné Harry à son sort bien plutôt aurait pu t'éviter bien des peines. Mais tu ne sais pas abandonné, lâché prise. T'es un entêté, un optimiste de premier ordre. Mais parfois, même toute la bonne volonté du monde peut finir par être toxique.
Au fond, ce n'est pas si déconcertant que ça d'apprendre qu'il travaille sur l'Hextech depuis aussi longtemps. Tu arrives parfaitement à te mettre à sa place. Au fond, vos objectifs ne sont pas si éloigné les uns des autres. Vous vous retrouvez dans l'idée d’œuvrer pour le bien. Et t'es de l'avis qu'à plusieurs on ne peut être que plus fort. Et encore une fois, t'as l'impression d'avoir mis les pieds dans le plat. Quelque chose se cache derrière les paroles de Viktor. Tu le sens sans vraiment trop comprendre. « Les gens ne sont pas tous comme ça.. » que tu tentes vainement de corriger d'une petite voix. Mais tu reprends très vite de l'aplomb quand il finit par ne pas complétement fermer la porte. « Vous verrez, même mieux que « des gens ». LE plus grand sorcier du monde. » que tu rétorque avec enthousiasme. Mais Viktor a raison, tout le monde a un planning. Et il faut accepter qu'on ne peut pas toujours se libérer pour les affaires d'autrui. Mais ce serait mal connaître Parker qui n'essuie à l'heure actuel : aucun refus. C'est sans doute grâce à ce côté un peu magique d'être l'araignée made in Disney.
« Vous savez quoi ? Je reviendrais demain avec une pizza et je vous ferais changer d'avis. » que tu proposes après l'avoir longuement, peut-être trop longuement dévisagé. Et comme promis le lendemain tu reviendras au laboratoire. Sans costume moulant mais avec ta boîte carré. Et c'est ainsi qu'est né une nouvelle routine entre les deux génies d'univers bien différent. Va-t-il à son tour adhérer au fan club des mangeurs de pizza ?
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