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DANS CE PETIT TABLEAU, TU TROUVERAS TOUS LES LIENS UTILES QUAND TU ES EN TRAIN DE RP.
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Les apparences sont trompeuses (Violette)

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Anonymous

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Sam 8 Avr - 12:01

Les apparences sont trompeuses



   
Me tenant sur la scène, je regardais devant moi le paysage aux environs. J’étais plutôt fier du travail accompli par mon équipe. Je pouvais déjà imaginer les gens se précipiter à notre rencontre dans le parc, profiter de leur belle soirée de printemps en s’émerveillant devant notre pièce inspirée de l’histoire de Peter Pan. Oui ça serait bien… très bien même ! Je me réjouissais déjà d’y être. Bien sûr, tout n’était pas encore prêt. Nous avions beaucoup de choses à mettre en place avant notre spectacle. Les costumes n’étaient pas encore finis, des effets spécieux seraient à ajouter et je me devais encore de travailler sur le texte. Mais chaque chose en son temps. Si la vie m’avait appris quelque chose c’est que le secret du bonheur consistait à se réjouir de chacun des pas accomplis pour gravir la montagne plutôt que de ne célébrer l’évènement qu’une fois arriver au sommet. La scène était très belle et ils avaient mis la mis à la pâte pour que le décor soit le plus magnifique qui soit.

Portant par réflexe ma main à ma tempe, je réalisais soudainement que ma perruque me grattait. Elle était magnifique pourtant et me donnait l’impression d’avoir pris dix ans d’un coup. Je la portais aujourd’hui pour les essayages, afin de voir si je la supporterais à chacune des représentations. Elle me paraissait plutôt agréable même si certains détails restaient à être modifié. J’allais interpréter le rôle de Jean Darling… le cadet de la famille. La pièce racontait le périple du vieillard revenant au pays imaginaire par accident et apprenant à goûter aux plaisirs de la vie alors qu’il n’était plus si loin de la mort. Une jolie pièce sur l’importance de goûter au bonheur de chaque instant.

« Alors Kermit… ça te plait ? »


Je me tournais alors pour voir notre concierge Beauregard. C’était lui qui avait mené les travaux et bien évidemment il n’attendait que mon jugement et mon approbation. Je lui souris alors gentiment en affirmant.

« Oh oui, tu as fait un travail magnifique Beauregard et en un temps record en plus. »

« Ah ah merci. Je t’avoue que c’était pas une mince affaire. Et j’ai eu peur un moment car je n’avais pas tout le matériel pour la monter. »

Sentant venir la catastrophe, je craignais de lui demander ce que cela voulait signifier. Je connaissais le concierge depuis longtemps. Il était gentil mais n’était pas toujours des plus futés.

« Il te… il te manquait quelque chose ? »


Il sortit alors un clou de sa poche et j’ouvris alors de grands yeux qui me donnait certainement un air de grenouille.

« Ben oui ça… je me demande bien à quoi ça pouvait me servir. »


« Mais Beauregard… c’était pour fixer les planches ! Comment tu veux que les planches tiennent sans clous ? »


Il me regarda alors tout penaud, réalisant qu’il avait fait une bourde monumentale. Il n’eut pas le temps de me répondre que Fozzie entra en scène, vêtu d’un étonnant costume de lapin rose.

« Eh eh t’as vu ça Kermit ? J’en ai trouvé un dans une boutique de la ville. Il sera parfait pour mon rôle. »


Je me passais une main sur le visage avant de reprendre la voix toujours aussi grinçante.

« Mais Fozzie… ce n’est pas du tout ton rôle ! Il n’y a pas de lapin rose dans cette pièce. »

« ATTENTION !! »

Ce hurlement nous parvint alors à quelques mètres de là et nous vîmes un éclair blanc et rouge traversé la scène pour aller directement percer le magnifique décor de la scène. Suivant cet éclair du regard, je vis Gonzo surgir de derrière le décor.

« Oh là là décidément, je crois que j’ai été trop fort sur la poudre à canon. »

« La poudra à canon ? Mais quelle poudre à canon ? »

« Ben bien sûr… il faut bien travailler les effets spéciaux pour le vol, non ? »


La scène ne pouvant supporter plus de monde s’était effondrée sur elle-même dans un vacarme retentissant. C’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase.

« C’est vrai. En fait t’avais raison, Kermit. J’aurais dû mettre des clous."


« JE VAIS CRAQUER !! JA VAIS CRAQUER !! »

Ne pouvant en supporter davantage, je partis me réfugier quelques mètres plus loin dans un refuge discret. Tout était à refaire ! Absolument TOUT ! Tous nos efforts n’avaient servi à rien. La représentation aurait lieu dans deux semaines et rien n’était prêt. C’était à devenir marteau. M’affalant sur un banc, je me pris la tête dans mes mains avant de me rendre compte que mon banjo était là, resté fidèlement à mes côtés. Je pris don l’instrument dans mes mains et après avoir soupiré plusieurs fois, commençais à gratter les cordes de mon banjo. Je jouais mon air préféré pour les coups de cafards. It's not easy being green.

   


   
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Mar 18 Avr - 13:43


❝Violette & Kermit❞ Les apparences sont trompeuses
Le parc de Weatherly est devenu mon endroit de prédilection par jour de beau temps. Même quand il se trouve un certain nombre de flâneurs pour occuper les lieux, on peut toujours trouver l’ombre d’un arbre où s’asseoir, se réfugier, lire et inventer. Dans un soupir, alors que je m’installe à l’un de mes spots habituels, le dos collé à un chêne centenaire et que j’ouvre le livre de physique dont je dois étudier un chapitre pour la fois prochaine, je songe avec douceur et mélancolie que cet endroit aurait, sans conteste, immensément plu à Klaus, Prunille et Béatrice… Ne nous leurrons pas, chaque moment de la journée est en partie dédié à eux. Il ne se passe pas un moment sans que je songe à ce qu’ils auraient trouvé à commenter dans telle conversation, à ce qu’ils auraient eu l’intuition de faire dans telle situation, à ce qu’ils auraient pu vivre, aux endroits qu’ils auraient préférés, aux amitiés qu’ils auraient construites. Plus le temps passe, plus je parviens à faire la part des choses et à supporter leur absence, mais ce vide dans mon cœur reste toujours présent malgré tout. Je devine qu’il y restera pour toujours, peu importe mes efforts. Mais je parviens, avec philosophie, à chasser mes démons, à mettre mes angoisses de côté… et je vais de l’avant, tout simplement.

Il le faut bien, après tout. Je le dois à tous les Baudelaire, qui ne voudraient pas me voir me morfondre, et au contraire me voir apprécier la chance d’évoluer dans un monde si différent, aux codes si étranges et si nouveaux. Oui, j’ai tout de même conscience de ma chance, je ne peux pas le nier, et c’est une chance que je ne dois jamais cesser d’apprécier peu importe les circonstances. Raison pour laquelle j’essaie aussi de passer outre cette crainte violente, celle de voir disparaître brutalement toute figure un tant soit peu sympathique qui aurait su se faire une place dans ma vie. Seule, livrée à moi-même, je m’étais beaucoup renfermée, dans un premier temps, mais je suis fière de pouvoir dire que j’ai fait de jolis progrès depuis. Des progrès indéniables, même…

Raison pour laquelle, quand j’entends ce charmants morceau joué au banjo… un air… étrangement familier. Je décide de me redresser et d’aller entendre d’où vient cette musique. Je découvre un homme installé sur un banc. Je l’écoute respectueusement, de dos… et j’attends qu’il ait fini pour le complimenter.

❝C’est vraiment un très beau morceau. Vous savez, j’ai connu…❞
Je me fige sur place quand l’homme tourne son visage vers moi.

Ce visage, je le reconnaîtrais entre mille dissimulé derrière n’importe quel déguisement.
Le Comte Olaf.

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Ven 21 Avr - 10:25

Les apparences sont trompeuses



   
C’est fou de penser que certaines personnes issues de notre passé peuvent ressurgir sans qu’on s’y attente. En me retournant pour apercevoir la jeune femme, je sentis mon cœur manquer un battement. Je la reconnus alors immédiatement. Violette Baudelaire ! Elle faisait partie de ses enfants que j’avais été mené à aider dans ma vie précédente. Un soir, j’étais apparus auprès d’elle. Sa vie ainsi que celles de son frère et de sa sœur étaient alors misérables. Ils venaient de perdre leurs deux parents dans un terrible incendie et s’étaient retrouvés confiés sans trop savoir pourquoi aux soins de l’être le plus odieux qui soit : le comte Olaf. Je ne savais pourquoi la gentille fée qui nous avait donné vie m’avait donné cette mission mais leur situation était si précaire que je n’avais pas hésité un instant à lui venir en aide. J’avais tout de suite été charmé par son ingéniosité et sa grande intelligence. Elle possédait une grande force en elle et elle semblait parfois en douter. Mon rôle avait été alors de lui redonner confiance en elle et l’espoir d’une vie meilleure. Elle s’était alors démenée pour s’en sortir et prenais son rôle inattendu de nouvelle cheffe de famille très au sérieux. Je n’étais pas resté auprès d’elle très longtemps. En réalité j’étais repartis peu après la représentation théâtrale de ce mariage officiel déguisé par l’esprit tordu et pervers du comte Olaf qui n’avait qu’un rêve en tête, celui de s’emparer de leur fortune familiale.

Fort heureusement, son plan échoua et les enfants avaient enfin une chance d’échapper à ses griffes acérées. Ils allaient être confié à leur oncle Monty. Un homme d’une grande bonté, un scientifique spécialisé dans l’élevage des reptiles et des batraciens… un homme qui étudiait les batraciens ne pouvait être que quelqu’un de bien. En un sens, j’aurais bien voulu emporter les enfants et les faire vivre avec nous. Mais il fallait bien reconnaître que c’était de la pure folie. Comment l’exécuteur testamentaires de leurs parents, Monsieur Poe, aurait pu accepter une pareille requête ? Il l’avait déjà refusée à la juge Abbott qui aurait été une bien meilleure option qu’une troupe de marionnettes. Alors je m’étais éloigné, souhaitant le meilleur pour ces enfants. Mais j’avais toujours gardé une tendresse particulière pour elle et la jeune Violette avait toujours une place dans mon cœur, même après toutes ces années.
Je n’avais jamais pensé que je pourrais un jour la revoir. J’en étais heureux, très heureux, et j’avais de la peine à croire que c’était elle qui se tenait devant moi.

« Violette… »


Déposant mon banjo sur le banc, Je me rapprochais d’elle de deux pas, ne détachant pas mes yeux de cette dernière. Un large sourire apparut alors sur mes lèvres lorsque je me rendais compte que ce rêve n’était pas qu’un rêve.

« Violette Baudelaire. C’est vraiment toi ? C’est fou ce que tu as grandis. »

Arrivé à sa hauteur, je plaçais mes mains sur ses épaules, comme si le contact finissait de me convaincre que ce n’était pas un rêve.

« Tu m’as beaucoup manqué tu sais ? Je suis si heureux de te revoir. »

Bien sûr, je ne me rendais aucunement compte que mon aspect physique actuel et ma voix me rapprochaient de celles d’un autre. Mais comment pouvais-je m’en douter ? Si je me rappelais très bien des jolies frimousses de Violette, Klaus et Prunille, j’avais au contraire rangé celui du comte Olaf loin dans mon subconscient. Pas plus que je rendais compte en cet instant que je n’étais plus la grenouille qu’elle avait connue à l’époque.

   


   
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Jeu 11 Mai - 13:19


❝Violette & Kermit❞ Les apparences sont trompeuses
J'aurais voulu me tromper. De toutes mes forces. J'aurais voulu me laisser abuser par mes souvenirs, la fatigue, une illusion, que sais-je encore... Mais même le ton de sa voix m'est beaucoup trop familier. Il me connaît, il prononce mes nom et prénom, et je reste là, interdite, angoissée comme jamais, figée à la manière d'une statue de sel. Je ne me souvenais plus de ce sentiment de terreur pure. Le temps passant, ici, ce sentiment m'avait déserté... Et pourtant, je n'ai plus aucun doute. Le Comte Olaf est bien présent, sur cette île. Il est là, en face de moi et... pire que tout, il ose me regarder dans le blanc des yeux et afficher un sourire enthousiaste, comme s'il était sincèrement heureux de me revoir, lui qui n'en a toujours eu qu'après notre fortune, qui ont menacé nos vies à plus d'une reprise... au point qu'il soit presque miraculeux que j'ai survécu tout ce temps.

❝Ne m'approchez pas.❞

Il n'a pas encore esquissé le moindre mouvement dans ma direction mais je le mets en garde malgré tout, et je recule moi-même de quelques pas. Je suis vraiment angoissée, je suis terrifiée à l'idée de ce qui nous attend.

❝Je ne sais pas à quel jeu vous pensez jouer, mais ça ne prendra pas.❞
Ma voix tremble, particulièrement menaçante, ça me fait vraiment très très peur. ❝Je sais qui vous êtes.❞

Et il ne m'a jamais semblé meilleur acteur qu'en cet instant, lui dont j'ai souvent déploré le jeu en même temps que je déplorais que tous les adultes autour de nous semblent croire dans ses manoeuvres quand elle me paraissaient pourtant particulièrement grossières.

❝Vous êtes le Comte Olaf.❞

Je ne sais pas ce qu'il me veut, mais je sais que je dois le fuir, que je dois faire tout mon possible pour qu'il ne puisse pas m'atteindre. Je ne veux surtout pas endurer ses manigances, je ne veux surtout pas qu'il ait la moindre emprise sur ma vie. Je devrais fuir... Je devrais... Je ne sais pas... L'idée me traverse qu'il n'est peut-être pas là par hasard, qu'il m'attendait... Et s'il savait où sont Klaus, Prunille et Béatrice ? Et si le seul moyen d'en avoir le coeur net était de lui laisser le bénéfice du doute ?
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Jeu 13 Juil - 22:17

Les apparences sont trompeuses



   
Retrouver Violette était un sentiment très étrange. J’étais sincèrement ravi de pouvoir la retrouver. J’avais secrètement rêvé de voir arriver le jour où elle se présenterait devant moi, heureuse auprès de sa famille aux côtés d’un tuteur ou d’une tutrice responsable qui aurait su parfaitement prendre soin de ces trois adorables enfants. Peut-être lors de l’une des représentations du Muppet Show ? Même si elle avait toutes les raisons du monde de ne pas fréquenter un théâtre après leur désastreuses aventures vécues auprès du comte Olaf à l’époque où tous les trois vivaient encore sous le toit de ce tyran. Mais je n’aurais jamais imaginé que nos retrouvailles se fassent dans ces circonstances. C’était tellement étrange.

Une chose cependant me dérangeais. Elle semblait beaucoup plus froide et plus distante qu’à l’époque. Nous n’avions partagé qu’un très bref moment de sa vie mais j’étais certain qu’elle ne m’avait pas oublié. Elle semblait heureuse à chaque fois qu’elle me parlait ou que je chantais des chansons aux enfants afin de les aider à remplir leurs rêves de belles images. Elle aurait dû être souriante en voyant sa grenouille devant elle, j’en était sûr… ou tout du moins je l’espérais de tout mon cœur. Or là cela semblait être tout le contraire. Elle avait l’air d’avoir peur de moi. Pourquoi ? Qu’est-ce qui pouvait bien nourrir chez elle un tel sentiment de terreur et d’effroi ? J’aurais voulu faire un pas vers elle, la prendre dans mes bras pour la rassurer. Mais ce n’était pas ce qu’elle recherchait, bien au contraire. Elle avait plutôt l’air de vouloir s’enfuir d’ici et très loin. Je n’approcherais donc pas, comprenant que c’était loin d’être la bonne attitude à adopter. Je fronçais les sourcils que j’avais plus fournis que d’habitude dans un mouvement unique, ne comprenant pas où elle voulait en venir.

« Mais Violette de quoi parles-tu enfin ? On se connaît très bien tous les deux. Je suis ton ami. »


C’est alors qu’elle prononça le nom de son tortionnaire. Je sentis le sang se glacer à l’intérieur de moi, comma la grenouille de chair et de sang que j’aurais pu être par le passé. Le comte Olaf ? Mais comment pouvait-elle penser une chose pareille. A moins que… à moins que…

Me détournant de la jeune fille, je me dirigeais vers la marre où se mirait mon reflet. Ce n’est qu’après quelques instants que je compris où elle voulait en venir.

« Nom d’un nénuphar… ce n’est pas possible. »


Pourtant c’était bel et bien le cas. Durant toutes ces années, j’avais effacé de ma mémoire le visage de ce monstre. J’avais repoussé cette vision de cauchemar au fond de moi et je réalisais maintenant qu’elle ne m’avait jamais réellement quittée. Si j’ignorais tout à mon arrivée sur l’île de la raison qui m’avais poussée à adopter ce visage tout me semblait à présent étrangement limpide. Mon maquillage et mon costume ne faisait que rendre cette ressemblance plus réaliste encore.

« Oh dieu des grenouilles tu as raison… je suis le comte Olaf ! »

Je secouais alors vivement la tête et me tournais dans sa direction, voulant la rassurer sur mes dernières paroles.

« Enfin non non… je ne suis pas le comte Olaf. C’est absurde ! Je sais qui je suis. Je suis ton ami, ton ange gardien… Kermit la grenouille. Oui bon d’accord, j’admets volontiers que j’ai beaucoup changé depuis la dernière fois qu’on s’est vu. Mais c’est moi. Et je ne te veux pas le moindre mal. »

   


   
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Lun 24 Juil - 11:48


❝Violette & Kermit❞ Les apparences sont trompeuses
J'écarquille des yeux grands comme des soucoupes, je ne sais pas exactement à quel jeu il joue, mais ce jeu m'angoisse vraiment beaucoup. Il a toutes les cartes en mains, et il doit probablement reconnaître l'ampleur de mon angoisse et de mon impuissance, peut-être même qu'il s'en délecte, je ne serais définitivement pas surprise. Il a mis en place un autre jeu, et il n'essaie pas de me duper, il me fait comprendre qu'il me connaît, et ça me donne des frissons. Peut-être que dans ce monde, il se pense intouchable ? Peut-être que dans ce monde, il sait que je suis désespérément seule ? Peut-être même qu'il est la raison pour laquelle je me retrouve à ce point seule ? Les possibilités se multiplient dans mon esprit tourmenté, et je dois serrer très fort les poings pour garder autant de contenance que possible. Je ne veux pas lui faire le plaisir de constater toute ma détresse.

Sa réaction, au moment de l'appeler directement par son nom... me désarçonne. "Nom d'un nénuphar" ? "Dieu des grenouilles" ? Ce sont des expressions que j'ai déjà entendues, bien sûr, mais elles ne lui appartenaient absolument pas... Et là... là, je me retrouve désappointée. Est-ce que c'est un jeu une fois de plus ? Et dois-je n'y voir que cela ? Peut-être bien... toujours est-il que la chose me perturbe beaucoup et me met atrocement mal à l'aise... Parce que ces paroles prononcées par un autre auraient pu me réconforter et m'offrir la promesse que tout ira pour le mieux. Alors que là... Là, je ne sais juste plus quoi en penser, et j'ai vraiment très peur d'en comprendre davantage.

❝Kermit... ?❞
je répète, désappointée.

Je me sens troublée. Oh, comme je voudrais qu'il s'agisse bel et bien de lui ! Mais je ne peux pas me faire avoir si facilement, n'est-ce pas ? Combien de fois le comte Olaf aura-t-il cherché à me duper avec l'un ou l'autre costume, l'une ou l'autre fausse identité ? Kermit a bien changé, ça c'est certain, mais quand bien même il aurait effectivement pris une apparence humaine ici... et si Olaf avait vraiment retrouvé mon Kermit et volé son identité. Quand je songe au sort qu'il a fait subir à tant de mes protecteurs, j'en ai des frissons.

❝Prouvez-le moi... Prouvez-moi qu'il s'agit bien de vous❞,
dis-je alors, un peu trop directive il est vrai, mais incapable de ne pas me montrer prudente. Je serais folle, après tout ce que j'ai enduré, de laisser couler cette situation et de me montrer trop crédule. J'ai besoin de preuves... et j'espère de tout coeur que celles-ci me rendront la confiance que j'ai perdue. Cette confiance dont j'ai tant besoin.
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Ven 11 Aoû - 14:30

Les apparences sont trompeuses



   
Retrouver Violette après tant et tant d’années était bien sûr une immense joie pour moi. Jamais je n’aurais cru cela possible et pourtant je savais que sur cette île bien des miracles pouvaient se réaliser. Cela aurait dû être un moment de joie immense et, je l’espérais de tout mon cœur, pour elle également. Mais ce n’était pas le cas, loin de là. J’aurais pensé qu’elle m’en voulait beaucoup pour ce qui s’était passé à l’époque. Mais ce n’était pas de la tristesse que je lisais chez elle. C’était de la peur. Une terreur que je ne pus identifier qu’au moment où elle la verbalisa. Je ressemblais au comte Olaf… tout du moins sous cette couche de costume et de maquillage. Comment avais-je pu oublier son apparence glaçante et démoniaque ? C’était une insulte terrible que je faisais à Violette, Klaus et Prunille qui avaient tant souffert de la présence de ce psychopathe dans leur vie. Je m’en voulais vraiment et si j’avais pu le faire, je serais aller me réfugier sous un nénuphar. Mais je n’avais plus l’apparence qui pouvait me permettre de le faire. Il fallait que j’accepte la réalité. Je ne pouvais pas fuir, cela ne donnerait que raison à ses craintes et jamais plus elle ne s’approchait de moi. Je devais au contraire la rassurer et lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à craindre à mes côtés. Au moment où elle prononça mon nom, je ne pus m’empêcher de sourire. L’entendre prononcer mon nom après tant d’années me procurait tellement de joie.

« Oui… oui c’est moi, Violette. »

Mais cette joie fut de courte durée car évidemment, la demoiselle me demanda de prouver que j’étais bien celui que je prétendais. Cela ne me surprenait pas. Elle avait droit de douter surtout que pour le moment, il n’y avait rien qui pouvait lui rappeler l’adorable petite grenouille qu’elle avait rencontrer dans notre monde originel.

« Te le prouver ? Oh bien sûr que je peux te le prouver… laisse-moi y réfléchir. »

Je me plongeais alors dans une intense réflexion lorsque je vis une deuxième personne se rapprocher de moi. C’était Scooter les bras charger d’une robe blanche et d’un bouquet de fleurs. Oh là là la boulette.

« Eh patron… j’ai pu récupérer les accessoires pour la scène du mariage. Vous pouvez me dire où je peux les poser ? »

J’allais lui répondre qu’il avait qu’à les brûler ou s’en faire un casse-croûte sous l’effet de la colère. Comment pouvait-on rendre cette scène encore plus déplacée que ça franchement ? C’était pas le moment de rappeler un traumatisme. Comment avait-elle pu oublier cette horrible ruse du comte Olaf qui avait manigancé leur mariage au cours de l’une de ses représentations. Et comme si ça ne suffisait pas, il avait fallu que Scooter arrive, habillé en capitaine Crochet et un crochet à la main. Je me plaçais une main sur le visage en signe de découragement.

« Tu ne pouvais pas trouver pire moment que ça pour intervenir, sérieusement ? »


« Mais boss, il faut faire attention aux costumes… »

C’est alors que Scooter réalisa que nous n’étions pas seuls. Je ne lui avais jamais parlé de Violette ou de la famille Baudelaire. Il ne pouvait donc pas se douter de l’identité de la jeune femme. La seule chose qu’il réalisait à présent et qu’il m’interrompait lors d’un instant crucial et suffisamment fort en émotion comme ça.

« Oh bonjour, mademoiselle. Qui êtes-vous ? »

« C’est une amie que je n’avais plus revue depuis longtemps, Violette Baudelaire. Je viens de la retrouver… et ne va pas tarder à s’en aller si tu restes ici encore longtemps. »

Scooter impressionné par le ton que je prenais, parti presque en courant. Comment allais-je la récupérer maintenant ?

« Excuse-le, s’il te plait. Il ne voulait pas t’effrayer mais nous sommes en pleine répétition d’une pièce et il a peur de ne pas pouvoir tout préparer dans les temps. Bon où est-ce qu’on en était… »


   


   
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Mar 22 Aoû - 13:53


❝Violette & Kermit❞ Les apparences sont trompeuses
On ne pourra sans doute pas me reprocher de faire preuve de défiance. J’ai toutes les meilleures raisons du monde de l’être après tout ce que j’ai traversé. Je me suis offusquée du comportement de toutes ces personnes, supposées plus âgées et donc plus sensées, qui se laissaient si facilement duper par l’homme qui dissimulait si mal son jeu… Si à mon tour, je devais me faire avoir, je ne me le pardonnerai définitivement pas, c’est impossible. Alors j’ai besoin de preuve, en espérant que celles-ci existent… En espérant que je me trouve bel et bien en présence de Kermit. Car maintenant plus que jamais, j’aurais le plus grand besoin de me retrouver en présence d’un ami tel que lui, qui sache me soutenir et me rendre le sourire, quand mon quotidien se révèle si morose, chose qui n’est jamais arrangée par l’absence oppressante de mon frère et de mes sœurs.

Alors que mon interlocuteur semble réfléchir à une manière de me prouver sa bonne fois, nous voilà interrompu par l’un des hommes qui travaille avec mon interlocuteur. Je dois au moins dire cela : la troupe de Kermit ne ressemble en rien à l’odieuse troupe (à une exception près, je ne l’oublie pas, Prunille), qui entourait le comte Olaf. J’ai quand même un mauvais pressentiment. Pas aidé du tout par le fait que ce type a tout de même un crochet à la main et qu’il évoque en plus du reste une scène de mariage, bonjour les bons souvenirs. Je veux répondre quand l’homme me demande qui je suis, mais le vrai-faux-comte-Olaf prend les devant et me présente comme une amie de longue date, qui en réalité ne sait plus trop si elle voudrait plus ou moins de compagnie en cet instant.

❝Une pièce sur un mariage, hein ? L’actrice principale sait à quoi elle s’engage, au moins ?❞ je demande avec une réticence affichée. Vraiment, il m’en faudra beaucoup pour être convaincue. ❝Vous deviez me donner une preuve de…❞

Et là, ça me frappe comme un éclair, de manière si évidente que j’ignore pourquoi je n’y ai pas pensé auparavant. Mettons cela sur le compte de la surprise. Après près de quatre ans, je ne m’attendais définitivement pas à me retrouver en sa présence, et encore moins à ce que les choses se passent de la sorte.

❝Votre cheville ! Montrez-moi que vous n’avez pas de tatouage.❞

Et je m’assurerai scrupuleusement qu’il ne l’ait pas juste parfaitement maquillé. Est-ce que ce serait suffisamment convaincant pour moi ? Peut-être bien que non, mais je me retrouve quelque part désespérée, soucieuse envers et contre tout de me trouver un allié, quoi qu’il advienne. J’en ai assez de me méfier du tout, j’en ai assez d’avoir peur de mon ombre, j’aimerais pouvoir compter sur le soutien d’autrui, et croire que mes peurs, si légitimes semblent-elles être, sont en réalité parfaitement infondées.

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Lun 28 Aoû - 8:43

Les apparences sont trompeuses



   
Comme si cela ne suffisait pas de ressembler physiquement traits pour traits au comte Olaf sous cette couche de maquillage, voilà qu’en plus Scooter arrivait au pire des moments pour me présenter une robe de mariée. Appelé cela le karma ou l’ironie du sort… n’empêche que je ne trouvais pas la situation amusante du tout. Comment j’allais faire pour rattraper le coup et finir par convaincre Violette que je n’étais pas l’homme qu’elle craignait tant ? Je restais d’ailleurs bouche bée lorsque Violette confirma que j’avais réveillé en elle un traumatisme qui resterait sans doute à jamais encré dans sa mémoire d’une manière indélébile. Il faut dire que Olaf était un homme des plus tordus. Epouser une jeune adolescente bien loin d’être prête pour cela à l’épouser ? Et uniquement pour mettre la main sur la fortune familiale. Il y avait-il une chose plus horrible que cela ? Croyant bien faire en m’excusant, je la regardais avec compassion.

« Je suis vraiment confus, Violette. Tu n’avais pas à assister à cela. Ce n’est pas du tout ce que tu crois. Pardonne-moi. »

Je laissais mon assistant retourner dans les coulisses où était sa place. Ne vous y trompez pas. J’appréciais vraiment Scooter. Il était toujours plein d’énergie et serviable. Mais là je ne pouvais pas faire autrement que d’être en colère contre lui. Violette en profita alors pour me demander une preuve de ce que j’avançais. La preuve irréfutable qui lui prouverait que je n’étais en aucun cas son ennemi. Le tatouage… mais bien sûr ! Comment n’avais-je pas pensé plus tôt ?

« Oh mais oui, c’est une très bonne idée ! »

Je connaissais assez bien mon corps pour savoir qu’il n’y avait pas de tatouage en forme d’œil étrange sur ma cheville. Et il n’allait surement pas apparaitre comme par magie sur ma jambe. J’avais eu de la poisse avec Scooter mais là ça aurait été un peu tiré par les cheveux. Posant dans un geste déterminé ma jambe sur le banc, je relevais le pan de mon pantalon y dévoilant une cheville vierge de toute marque d’encre. Je pris même l’initiative de tendre un mouchoir dans la direction de Violette. J’imaginais très bien que Olaf avait pu s’amuser à la dissimuler sous une couche de fond de teint un jour. Cela semblait tomber sous le sens.

« Vas-y tu verras qu’il n’y a absolument rien à craindre. Tu comprendras alors la vérité. »

Attendant que Violette se mette à l’œuvre, je me mis à siffler l’air de la chanson Rainbow Connection. Une chanson remplie d’espoir et d’amour que j’avais si souvent chantonné aux enfants Baudelaire lorsqu’ils étaient plus jeunes et apeurés par la vie horrible qu’ils menaient chez le cette horrible crapule. J’espérais que cela permettrait de rappeler de jolis souvenirs à ma chère jeune amie.

« Someday we'll find it, the rainbow connection, the lovers, the dreamers, and me.”

   


   
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Ven 8 Sep - 13:47


❝Violette & Kermit❞ Les apparences sont trompeuses
Quand il me demande pardon, il semble tout à fait sincère, mais en ce qui me concerne, je ne sais plus que croire. Les coincidences sont trop nombreuses, et je ne suis certainement pas en mesure d'en rire. Il y a de nombreux éléments, dans le tempérament de cet homme, qui me font douter qu'il puisse s'agir du comte Olaf, mais si je plonge mon regard dans le sien, alors l'inquiétude, immédiatement, m'assaille... parce que ces yeux sont trop similaires à des yeux que j'ai connus, même si le comte se servait parfois d'artifices, comme un bandeau, des lunettes, des lentilles... pour détourner l'attention. Cela ne m'empêchait pas de toujours savoir qu'il s'agissait de lui.

L'idée du tatouage me viens d'un coup... j'ignore pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt. Bien sûr, ce n'est peut-être pas assez. Comment être sûre qu'il ne se le sera pas fait retirer, après tout ? Comment savoir si tout ceci ne nous retombera pas dessus, d'une façon ou d'une autre, mais je dois en avoir le coeur net. Même si sa présence et son apparence ne me rassurent pas, je me dois aussi de me dire que s'il s'agit bien de mon vieil ennemi, il sait peut-être où Klaus, Prunille et Béatrice se trouvent. Et ça, ce n'est pas négligeable. Je dois rester vigilante, ne pas oublier, mais ne pas non plus me laisser aveugler par mes anciens traumatismes.

Il me présente sa cheville, immaculée. Suis-je rassurée pour autant ? Pas encore... J'ai besoin, pour commencer, de m'assurer que tout n'est pas un leurre. Je le prends au pied de la lettre, j'examine sa cheville sous toutes les coutures, et je me sers du mouchoir pour l'observer en détails. Il n'y a rien, en effet. Mais ce n'est pas ce qui me convainc pour de bon. Ce qui me convainc, en revanche... c'est sa voix, la manière dont il chante cette mélodie familière, et qui me semble remonter à loin, si loin. Les larmes me montent aux yeux, et je peine à les contenir. Presque malgré moi, je me sens faiblir, assaillie par un irrépressible flot d'émotions soudaines. Je me relève et je le regarde dans les yeux.

❝Who said that every wish would be heard and answered when wished on the morning star...❞, je me mets à chantonner en même temps que lui. ❝Kermit... c'est vraiment toi !❞

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Ven 8 Sep - 20:55

Les apparences sont trompeuses



   
Acceptant la demande de Violette, j’acceptais de dévoiler ma cheville. J’espérais alors qu’en voyant qu’elle n’était pas marquée, cela suffirait à convaincre la jeune femme de ma bonne foi. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Tout du moins, pas tout à fait. Je ne lui en voulais pas pour ça. C’était normal qu’elle ait quelques doutes. Après tout, le comte Olaf aussi mauvais comédien qu’il était possédait un art certain pour le déguisement. Elle aurait donc pu imaginer que ce tatouage avait été maquillé ou gommé. C’est pourquoi, tentant le tour pour le tout, je choisis d’entonner la chanson qui servait de berceuse aux enfants Baudelaire lorsqu’ils dormaient en mauvais état chez leur tortionnaire.

Mon cœur de grenouille manqua alors un battement lorsque Violette reprit la chanson que j’avais débutée. Mes yeux se remplirent de larmes et je poussais un soupir de soulagement au moment où ma jeune amie prononça enfin mon nom. Je souris et sans réfléchir, je lui tombais alors dans les bras la serrant fort contre moi.

« Oui… oui c’est moi. Ma chère… si chère petite Violette Baudelaire. »

Je finis alors par m’écarte, ayant de la peine à ravaler mes larmes de tristesse et de bonheur… faisant de tout ça un cocktail explosif. Je finis par essuyer mes yeux et la regardais en souriant tristement.

« Je suis tellement navré pour tout ça, Violette. Pour ce que vous avez enduré par le passé. J’aurais dû rester à vos côtés et je vous ai abandonné. Et maintenant… maintenant je t’accueille de cette façon. Je suis vraiment minable comme ange gardien. Mais je… je te promets de faire mieux. Enfin, si tu veux toujours bien de moi comme ami. »

Je tentais de reprendre un peu de contenance, pensant que cela ne servirait à rien de ressasser éternellement le passé. Il fallait passer à autre chose et faire revivre le présent qui seul comptait pour le moment.

« Mais je suis tellement heureux de te revoir. J’aurais tellement de questions à te poser. Où sont Klaus et Prunille ? Est-ce qu’ils sont avec toi dans cette ville ? »

En réalité, nous avions tellement de choses à rattraper. J’avais bien envie de passer mon après-midi avec elle. Mais je ne savais même pas si cela serait possible avec ces répétitions qui nous attendaient.
   


   
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Ven 22 Sep - 12:00


❝Violette & Kermit❞ Les apparences sont trompeuses
J'ai encore du mal à croire que c'est réel, et il me faudra probablement du temps pour véritablement me défaire de l'idée que cet homme ait quoi que ce soit avoir avec celui qui m'a tant traumatisée, qu'il est uniquement ce vieil ami dont j'avais tant besoin, mais je suis lasse d'être prudente, j'ai bien trop besoin de cette présence, de ce soutien précieux, je ne me verrais certainement pas y renoncer. Je gratifie Kermit d'un sourire finalement franc, et maintenant que j'y prête davantage attention, que j'accepte d'observer les choses sous un autre angle, j'admets qu'il y a des expressions, un phrasé, des intonations qui n'appartiennent définitivement qu'à mon vieil ami, et je dois définitivement cesser de me voiler la face à ce sujet. J'ai besoin d'une présence amie, de soutien. Et Kermit est prêt à m'apporter tout ça.

❝Tu n'y es pour rien, il n'y avait rien que tu puisses faire❞,
je réponds, indulgente, quand il me présente des excuses que je n'attends pas. Je ne lui en ai jamais voulu, ni jamais considéré qu'il nous avait abandonné.

Par ailleurs, au vu du sort cruel réservé à tous les adultes (adultes ou grenouilles, même panier) pour qui j'ai jamais eu de la tendresse ou de la sympathie, quelque part, je me dis que c'est une bonne chose qu'il n'ait pas été là... Il n'aurait probablement pas survécu aux manigances du comte Olaf et d'Esmé Squalor. Ici et maintenant, il est là, il est en vie - pas sous la meilleure des apparences, certes, mais c'est tout de même le mieux que je pouvais lui souhaiter.

❝Je suis contente que tu sois là maintenant.❞

J'ai autant besoin de lui maintenant que je n'avais besoin de lui à l'époque... Peut-être davantage, car j'ai définitivement besoin de soutien, qu'il soit moral ou autrement plus concret, ne serait-ce que pour espérer retrouver Klaus, Prunille et Béatrice, auxquels, quoi qu'il advienne, je ne peux pas renoncer - j'en suis incapable. Et à ce sujet, d'ailleurs, Kermit me pose la question que je redoutais, mais qui était indispensable. Où que j'aille, il avait toujours vu Klaus et Prunille avec moi, nous étions constamment fourrés ensemble, indissociables, notre lien indéfectible était notre force face à l'adversité... et je l'admets, je me sens diablement seule, à présent.

❝Je ne sais pas où ils sont❞,
j'admets, déconfite. ❝Je ne les ai pas retrouvés.❞
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Mer 27 Sep - 17:38

Les apparences sont trompeuses



   
Je suis profondément touché par les propos de Violette, même si j’ai beaucoup de peine à adhérer à l’idée que je n’y suis pour rien. Je sais que partir a été la pire de mes erreurs. Je m’en suis énormément voulu. Je m’en suis voulu au point inconsciemment de reprendre les traits du bourreau qui avait terrorisé ces trois orphelins que j’avais été incapable de protéger. Aujourd’hui encore, cette ressemblance avait failli me faire perdre l’amitié de Violette. Je voulais pouvoir me rapprocher d’elle. Je voulais qu’elle comprenne qu’elle n’avait à présent aucune raison d’avoir peur. Quoi qu’il puisse arriver, je serais à présent à ses côtés. Mais je savais qu’il lui faudrait beaucoup de temps avant de pouvoir se sentir véritablement en paix et en sécurité en ma présence. Tout cela à cause du masque qui était le mien depuis mon arrivée sur l’île. Mais si elle était prête à me pardonner, je me sentais prêt à assumer pleinement ce rôle qui n’aurait jamais dû cesser d’être le mien. Je ne répondis donc pas à ses premiers propos. Je trouverais un autre moyen de lui transmettre ma reconnaissance face à son indulgence.

« Je te remercie Violette. Je suis très heureux de pouvoir te retrouver… de savoir que tu es en pleine forme. Tu as tellement grandi c’est fou. »

Des propos qui soulignaient une fois de plus ce rôle d’éducateur que j’avais eu pour elle, même si ce n’était qu’un bref instant. Mais c’était l’entière réalité. Lorsque je l’avais croisée la dernière fois, ce n’était encore qu’une jeune adolescente, bien loin de ressembler à la jeune femme que j’avais devant moi. C’était d’ailleurs bien ce qui avait fait enrager le comte Olaf. Savoir qu’il devrait attendre des années avant de pouvoir toucher l’héritage tant convoité de la famille Baudelaire. Mais elle n’avait pas grandi uniquement sur l’île. Il s’était passé de nombreuses années avant que la malédiction de la Lune Rouge ne nous touche. Tant d’années que j’avais pu manquer par le passé. Je crus bon de faire cette remarque à haute voix.

« Il me semble que j’ai manqué tellement de choses. Il faudra que tu me racontes tout. Je veux savoir ce qui s’est passé depuis mon départ. »


Ce n’était peut-être pas une prière qu’elle était prête à m’accorder, mais je tentais tout de même ma chance. Qui sait, elle pouvait aussi ressentir le besoin de parler ? La première de mes préoccupations et de savoir où se trouvait son frère et sa sœur que j’avais également connu par le passé. Je fus très peiné lorsqu’elle m’annonça ne pas savoir où ils se trouvaient.

« Oh Violette… je suis navré. Mais je… je peux peut-être essayer de t’aider. A deux, les recherches seront peut-être plus faciles. Et toute ma troupe se mettra à ta disposition. »

Il se pouvait cependant également qu’ils soient bloqués dans la réalité que nous avions quittée. C’était une possibilité à ne pas écarter après tout.

« Mais et toi alors ? Que deviens-tu ? Où habites-tu ? »
   


   
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Mer 11 Oct - 12:10


❝Violette & Kermit❞ Les apparences sont trompeuses
Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis en pleine forme, mais il est vrai que j'ai sacrément grandi depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. Je n'étais qu'une enfant, alors... Aujourd'hui, je suppose que j'ai basculé dans le monde des adultes, assez laborieusement car ce dernier ne m'a jamais ou bien très rarement inspiré grand-chose de positif tant tous ceux qui auraient dû représenter la sécurité et le savoir-faire des "grandes personnes" avaient trop souvent échoué à nous protéger, mon frère, ma soeur et moi. A quelques exceptions près, nous avons toujours dû compter sur nous-mêmes. Je ne sais pas si je suis fière d'être à présent cette jeune femme de vingt ans, qui certes a acquis de la vie une expérience éloquente, mais qui a parfois peur de devenir tout ce qu'elle a exécré chez ceux de son âge. Je n'en dis rien malgré tout, je ne veux pas entacher la joie de ces retrouvailles inespérées, surtout à présent que je sais ne pas devoir craindre la présence dont celui dont, malgré tout je l'admets, l'apparence continue de me faire frissonner tant elle fait écho à des épisodes douloureux de mon passé.

❝Je ne saurais même pas par quoi commencer❞,
dis-je avec un fin sourire quand il remarque qu'il a le sentiment d'avoir de nombreuses choses à rattraper... Je ne peux certainement pas le contredire sur ce point, et il est certain qu'il y a tant à dire que j'aurais toutes les peines du monde à articuler le discours le plus cohérent à ce sujet. Quand on met toutes nos désastreuses aventures bout à bout, il y a de quoi se donner de sérieux noeuds au cerveau.

❝Tu accepterais de faire ça ?❞
je demande, une lueur d'espoir dans le regard. J'ai vraiment besoin d'aide et de soutien, il l'a senti. Toute l'aide qu'il sera susceptible de m'apporter sera évidemment la bienvenue, c'est une certitude. ❝Merci... j'ai l'impression d'avoir fait le tour de mes possibiltés de mon côté.❞ Je marque une pause. ❝J'ai un petit appart à Hogwarts Place, c'est pas le grand luxe, mais c'est pas si mal. Et je suis étudiante. En physique.❞ J'apprécie de pouvoir partager mon parcours. ❝Je continue d'inventer, je dépanne les gens qui en ont besoin, ici... parfois, j'ai l'impression que la technologie, ici, a dix coups d'avance sur moi, c'est déroutant.❞ Je hausse les épaules. ❝D'ailleurs, si vous avez besoin de quelqu'un en machinerie pour vos spectacles...❞

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Lun 23 Oct - 21:52

Les apparences sont trompeuses



   
Les déclarations de Violette ne me surprenaient qu’à moitié. Après tout, connaissant la perfidie et la persévérance du comte Olaf souhaitant plus que tout mettre la main sur la fortune des Baudelaire, cela me semblait évident que les poursuites avaient dû durer des mois voire des années… raison pour laquelle je m’en voulais énormément d’ailleurs. Je ne voulais pas commettre de maladresses alors que m’épargnais toute supposition ou affirmation qui n’aurait fait que mettre mon ancienne protégée que plus mal à l’aise encore. Je me contentais donc de lui sourire tendrement.

« Oh eh bien tu trouveras… tu auras tout le temps du monde pour me le raconter. Maintenant que je t’ai retrouvée, je ferais tout mon possible pour veiller sur toi. J’ai tellement envie qu’on puisse rattraper tous ces moments privilégiés que nous avons manqués. Nous pourrions commencer cet après-midi si tu n’as rien à faire. Je connais un charmant petit tea room qui fait des pâtisseries à tomber à la renverse et de succulents chocolats chauds. »

Elle me demanda si je serais réellement d’accord de l’aider. Je hochais alors la tête en un signe positif avant de poursuivre.

« Oh mais bien évidemment que je le ferais, trésor. Je te l’ai dit, non ? Je ferais tout mon possible pour vous protéger. Et je t’avoue que j’adorerais encore Klaus parlé durant des heures de ses dernières lecture ou voir Prunille ronger tout ce qui lui passe sous la main avec ses dents de castor. Même si maintenant, cela doit être une adorable petite fille. »

Je réfléchis un instant et jeta un œil en direction de ma troupe. Mes amis étaient tellement de bonnes intentions, j’étais persuadés qu’ils se feraient un plaisir de nous aider.

« Tu sais l’avantage de diriger une troupe de théâtre c’est qu’on a énormément de contacts. Je suis certains qu’il y a un de nos spectateurs qui en a déjà entendu parler et si ce n’est pas le cas, mes amis se feront un plaisir de nous aider. Tu ne seras plus jamais seule, ma petite Violette. »

Elle me parla alors de son appartement et des milliers des choses qu’elle faisait pour notre petite communauté. Je la reconnaissais bien là. Toujours prête à rendre service aux personnes qui le lui demandaient et à mettre sa grande inventivité à la disposition du bien commun.

« Je te comprends. Ce n’est pas évident de s’intégrer dans un monde qui n’est pas le sien. Mais je te connais bien. Tu es la jeune femme la plus intelligente que je connaisse. Je suis persuadé que tu rattraperas bientôt toutes ces nouvelles technologies pour créer des choses bien plus impressionnantes encore. C’est dommage qu’on ne se soit pas retrouvé plus tôt. Je t’aurais proposé de venir vivre dans notre immeuble… même si un immeuble rempli de Muppets n’est peut-être pas l’endroit le plus sûr au monde. »

J’étais très touché par sa proposition de nous aider et je m’apprêtais à répondre qu’elle ne devait pas s’inquiéter pour nous et que tout se passait bien. C’était bien sûr avant qu’un vacarme retentissant ne se fasse de nouveau entendre. Je me pris alors la tête dans les mains, soupirant lourdement.

« En fait, je pense que ton aide serait la bienvenue. Mes compagnons sont adorables mais il faut dire que… enfin qu’ils ne sont pas vraiment du genre débrouillard. »
   


   
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Mer 8 Nov - 10:23


❝Violette & Kermit❞ Les apparences sont trompeuses
Cette expérience, ce monde, m'a appris l'indépendance. On pourrait dire que je l'ai apprise bien plus tôt compte tenu du fait que très jeune, j'ai été livrée à moi-même, sans pouvoir me fier aux adultes de mon entourage... Mais ce n'est pas le cas. Je n'étais pas seule. J'avais Klaus et Prunille. Puis j'ai eu Béatrice. Mais à présent, c'est le cas. Depuis quatre ans environ, je ne peux me fier à personne... ou presque personne... C'et difficile pour moi d'accorder ma confiance... quand cette confiance n'a pas été trahie, j'ai fini par en souffrir malgré tout, mais me voilà malgré tout, bien incapable de refuser la main tendue de Kermit. J'ai tant besoin d'aide et de soutien, j'ai tant besoin de ne plus me sentir seule... J'ai besoin de baisser ma garde et de respirer, et c'est exactement ce que Kermit me propose.

❝Du thé et des pâtisseries, comment refuser ?❞
dis-je avec la plus grande douceur, prête à bel et bien suivre mon ami retrouvé, et sans vouloir que cette conversation touche à son terme trop vite. En effet, nous avons encore beaucoup de choses à rattraper, beaucoup trop de choses, et je ne veux en manquer aucune.

Tu ne seras plus jamais seule, Violette. Cette promesse, formulée avec tant d'assurance, me fait chaud au coeur. Je pense que Kermit ne réalise pas à quel point j'avais besoin de l'entendre, en réalité, mon esprit s'apaise et je me sens immédiatement un peu mieux. Ce que j'avais perdu d'espoiir fait son retour. Oui, j'arriverai à retrouver ma fratrie, oui nous parviendrons à être heureux. C'est possible. Tout est possible. Rien n'est impossible aux coeurs les plus vaillants, n'est-ce pas ? C'est ce dont je me convainc autant que possible, alors qu'un élan de sérénité nouvelle m'aide à mieux me sentir et à mieux respirer. Oui, tout ira bien, c'est bel et bien possible. Et je le veux plus que tout le reste. Si je ne suis pas sûre de croire en tous ses compliments, je les accepte tous. J'ai besoin d'être brossée dans le sens du poil, je crois bien, et que l'on répare un tant soit peu mon ego malmené.

❝J'aurais adoré vivre dans votre immeuble. Je suis sûre qu'on ne fait pas mieux qu'un hôtel plein de muppets.❞
Je souris. ❝J'ai bien survécu à l'immeuble des d'Eschmizerre, après tout❞, j'ajoute, grimaçant à la pensée de cet immeuble du 667, boulevard Noir... et ce n'est pourtant pas le pire où j'ai résidé. ❝C'est acté, alors ! Je vous apporterai mon aide !❞ je décide avec un enthousiasme doucement retrouvé. Oh, ça me fait du bien d'avoir de nouveaux projets ! Enfin, j'ai l'impression de reprendre ma vie en mains.

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Ven 1 Déc - 18:22

Les apparences sont trompeuses



   
Retrouver Violette était une grande joie pour moi. Je me promettais en mon for intérieur d’être réellement l’ami qu’elle méritait d’avoir. Cela que je n’avais pas toujours su être par le passé. Mon désir le plus cher était d’adoucir un peu son quotidien et lui permettre de retrouver le sourire. J’y parviendrais, j’en étais certain. Après tout, si les Muppets sont capables d’une chose c’était bien de réveiller l’espoir et le rêve chez leurs interlocuteurs. C’était le sentiment que je tentais d’incarner. Après tout, le vert et la couleur de l’espérance, non ? Qui mieux qu’une grenouille pourrait le comprendre ? Je lui souris alors tendrement, répondant d’un hochement de tête.

« Parfait alors, je t’invite. Je connais une boulangerie dans cette ville où ils font des cupcakes à tomber par terre. »

Je lui promis alors de faire appel à toutes mes ressources pour retrouvés sa chère fratrie disparue. Oh certes dire que je pourrais lui donner une réponse dans la semaine serait forcément un peu mentir. Cela demanderait beaucoup de temps et de patience. Mais le point positif, c’est que j’en avais toujours eu à revendre. Alors imaginez ce que cela pourrait donner lorsque la personne à laquelle j’essaie d’apporter mon soutien était une amie si chère à mon cœur de grenouille. Elle déclara alors qu’il ne devait rien avoir de plus génial qu’un hôtel de Muppets… génial n’était peut-être pas le mot que j’aurais employé. D’ailleurs l’espace d’un instant une légère grimace trahit mes pensées. Mais je me rattrapais bien vite et lui répondis tout sourire.

« C’est certain qu’on ne s’ennuie pas une seule minute. Mais ma proposition tient toujours tu sais. Je serais ravie de t’accueillir chez moi si le cœur t’en dit. Et ma proposition tiendra toujours. Tu auras peut-être besoin d’avoir un nouveau toit un jour. »


Je fronçais ensuite en entendant le nom étrange qu’elle avait prononcé. Une fois encore, il y avait beaucoup de choses que j’avais manqué et ce fameux immeuble en faisait partie.

« Euh pardon tu disais… Eskimisère ? »

Au moment où elle m’annonça qu’elle était prête à participer à notre projet, j’en fus des plus heureux. J’admirais depuis toujours la créativité de la jeune fille et j’étais sûre qu’avec elle à nos côtés tout se déroulerait pour le mieux.

« Je te remercie du fond du cœur. Je suis certain qu’avec ton aide, le spectacle sera un grand succès. »


Immédiatement après que j’aie prononcé ces paroles, j’entendis un grand vacarme autour de nous. Un bruit de tonnerre qui laissait présager le pire. Décidément, ces Muppets finirait par avoir ma peau de batraciens.

« Désolé Violette, il faut que j’aille voir ce qui se passe. »


Très inquiet, mon attention se détourna de Violette quelques instants pour aller voir ce que ma troupe me réservait encore. Ce n’est qu’une fois que je me retrouvais devant la scène que j’aperçue que cette dernière avait encore été démolie. Je croisais alors le regard d’un Beauregard totalement désœuvré.

« Je suis désolé, patron. La scène n’a pas tenu. »


Je me pris alors la tête dans les mains et poussa alors un grand soupir.

« Décidément, si ça continue comme ça, on ne sera jamais prêts à temps pour la première de notre spectacle. »

   


   
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Mar 12 Déc - 12:19


❝Violette & Kermit❞ Les apparences sont trompeuses
Des pâtisseries pour réchauffer les coeurs et les estomacs, voilà ce qu'il me faut. Je veux rejeter une bonne fois pour toutes les mauvaises pensées pour me concentrer sur les meilleures. Oui, ma fratrie me manque atrocement, mais le comte Olaf, contrairement à ce que je redoutais, est loin. Et je suis heureuse d'avoir retrouvé mon cher Kermit. Je suis convaincue que, maintenant que je pourrai compter sur lui, mes journées seront plus douces... Certes, je reste sur une certaine réserve, surtout parce que tous les "adultes" pour lesquels j'ai éprouvé un semblant d'attachement ont toujours particulièrement mal fini... mais je n'en peux plus de cette solitude. J'ai besoin de me reposer sur autrui.. et de me rendre utile si je le peux.

❝Je ne l'oublierai pas❞,
je lui promets, quand il m'affirme que sa proposition tient toujours et que je pourrais très bien la lui rappeler à n'importe quel moment. J'ignore si je le ferai, mais ça fait du bien ne serait-ce que de songer au fait que je peux compter sur cette possibilité. J'ai besoin de pouvoir le faire... Un besoin presque impérieux, à dire vrai. ❝D'Eschmizerre❞, je le reprends en réalisant qu'il n'a jamais connu ce pan de notre histoire. ❝C'est... une très longue histoire.❞ Et pas très heureuse, comme la plupart de mes histoires. ❝Je te la raconterai peut-être une autre fois❞, j'ajoute avec une fine esquisse de sourire.

De toute façon, je n'en aurais pas eu vraiment l'occasion, car alors que j'accepte d'offrir mon aide à la troupe, un grand vacarme nous alarment et nous fait tourner le regard tous les deux en même temps. Je me précipite à la suite de Kermit jusqu'à la scène, afin d'examiner l'étendue des dégâts. "La scène n'a pas tenu", c'est un doux euphémisme - de ce que je vois, c'est une véritable catastrophe.

❝Ce n'est pas réparable, mais on peut reconstruire une scène plus solide que jamais.❞ Par réflexe, j'attache mes cheveux, comme à chaque fois que me vient une idée et le besoin d'inventer. ❝On a combien de temps devant nous ?❞ je demande en tournant le regard vers Kermit, bien déterminée à faire tout le nécessaire pour permettre aux Muppets de ne plus se confronter à des catastrophes de cette envergure.
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Mar 26 Déc - 11:16

Les apparences sont trompeuses



   
J’avais formulé ma proposition avec un grand sourire avenant. Pour moi, cela semblait tout naturel de pouvoir offrir à ma protégée un lieu où elle se sentirait chez elle, j’étais certain que Robin adorerait passer du temps avec elle et apprendre à la connaitre. Il faut dire que Violette était une demoiselle si intéressante et elle pourrait peut-être donner des leçons de bricolage à mon neveu que je souhaitais voir toucher à tout. Lui donner toutes les cartes pour réussir lui permettrait de devenir un adulte indépendant et débrouillard.

Violette me parla alors d’un de ses tuteurs, une de nombreuses personnes que je n’avais pas encore eu l’occasion de rencontrer. Une pensée tragique traversa alors mon esprit. Combien de malheurs avaient pu toucher la fratrie Baudelaire depuis que je les avais laissés derrière moi. Je tentais de faire bonne figure mais je devais admettre que c’était assez difficile. Je ne me séparerais jamais de cette culpabilité et encore moins lorsqu’elle me parlerait de toutes les difficultés qu’elle avait eu dans sa vie. Je finis par hocher la tête d’un signe affirmatif.

« Il me semble que tu as beaucoup d’histoire à me raconter… nous le ferons devant une bonne tasse de chocolat réconfortante. Pour toi j’aurais toujours tout mon temps. »

J’étais prêt à avancer avec elle jusqu’à la pâtisserie lorsqu’un vacarme effrayant m’arracha à mes projets. Je me précipitais vers la scène, mes amis apparaissant tout confus de la bêtise qu’ils avaient encore faite. Ah c’est sûr, vous pourrez toujours compter sur un Muppet pour empirer une situation qui était déjà catastrophique à la base. J’avais beaucoup de peine à conserver mon calme. Pourtant, je savais que je n’avais pas le choix. Ce n’était pas en les grondant que la situation pourrait s’arranger. Bien au contraire. Fort heureusement, ma protégée intervint alors. Elle semblait déterminée à ce que les choses puissent s’arranger et je lui en étais très reconnaissant. Je la voyais attacher ses cheveux et dégager sa frange. Cela ne pouvait signifier qu’une seule chose. Violette était plus que jamais déterminée à nous aider à trouver une solution à notre problème.

« Tu… tu vas vraiment nous aider ? »


Je lui adressais alors un sourire plus lumineux que jamais. Je ne connaissais pas de bricoleuse plus brillante qu’elle. C’était certain, la scène construite par Violette serait la plus magnifique de toutes. Plus belle que dans tous mes rêves.

« Eh bien, nous avons 24 heures. Nous n’avons plus que quelques répétitions avant de présenter un show incroyable à notre public. »


Je vis alors les autres Muppets s’approcher d’elle, impatients qu’ils étaient de la voir leur donner ses instructions pour les réparations.

« J’ai confiance en toi, Violette. Je sais que tu feras un travail épatant. Dis-nous ce que nous devons faire exactement. Tu as besoin de quelque chose ? Nous sommes à ton service. »
   


   
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Mar 16 Jan - 12:13


❝Violette & Kermit❞ Les apparences sont trompeuses
Des histoires à raconter, j'en ai plus qu'on ne pourrait le soupçonner. Une quantité pour ainsi dire alarmante, même, devrais-je dire. Et si ça ne me réjouit pas particulièrement de devoir me replonger dans certaines d'entre elles, je pense que pour certaines, ça me fera plaisir d'en discuter avec Kermit, ne serait-ce que pour convoquer le souvenir de mon frère et de mes soeurs, qui me manquent atrocement, et parce que je n'ai pas si souvent l'occasion d'en parler. Quand je m'y évertue, je sens bien que j'ai tendance à perdre mon auditoire... mais Kermit, de son côté, me connaît, cela rend la chose naturellement très différente. Si en plus nous pouvons bénéficier d'une bonne tasse de chocolat afin d'accompagner le tout, alors j'aurais définitivement tout gagné, et c'est une chose qui me ravit d'avance.

❝Si tu as du temps à me consacrer et du chocolat en prime, je ne peux rien te refuser❞, je lui confirme d'un ton absolument ravi. ❝Enfin... nous avons moins de temps que prévu si je dois vous aider❞, j'ajoute en souriant tout en ajustant le ruban autour de mes cheveux, preuve que mon cerveau est d'ores et déjà en ébullition. ❝Et bien sûr que je veux vous aider❞, j'ajoute sur le ton de l'évidence.

Voilà longtemps qu'on n'avait pas mis à ma disposition un challenge digne de ce nom. Je ne demande qu'à réussir à le relever. Et j'ai déjà quelques idées pour que le show de Kermit et de sa troupe ne se retrouve pas gâché par cet accident inopportun. A partir de ce que j'ai sous les yeux, je vois déjà se profiler un grand nombre de possibilités exaltantes.

❝Je vais te dresser une liste de deux-trois choses à dénicher❞,
dis-je après avoir fait un tour d'horizon de la situation. ❝Et si tu me parles en détail du spectacle, je suis sûre qu'on peut trouver une façon de le rendre encore plus grandiose.❞ Je souris, ravie de la perspective qui se présente à moi, et qui a su directement me faire oublier toute mes angoisses et tous mes soucis. ❝Même si je suis sûre et certaine qu'il l'est déjà, bien sûr.❞

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Mar 19 Mar - 16:04

Les apparences sont trompeuses



   
Je ne pus qu’approuver les premiers propos de Violette. Si j’étais ravi de la revoir que j’étais impatient à l’idée de pouvoir parler avec elle de tout ce qui avait pu lui arriver, je ne pouvais pas oublier que j’avais un spectacle qui m’attendait. J’aurais peut-être pu les laisser se débrouiller sans moi quelques heures, mais je connaissais suffisamment bien mes compagnons pour savoir qu’ils seraient perdus sans moi. Si les Muppets étaient capables du meilleur, ils étaient également capables du pire à mon grand regret. Cette option était donc inenvisageable et je le  regrettais véritablement. D’une certaine manière, j’avais l’impression de l’abandonner une fois de plus pour satisfaire mes ambitions personnelles et cela me mettais dans l’embarras. Heureusement pour moi, ce n’était pas son cas. Elle semblait même ravie de pouvoir nous donner un coup de main, ma chère petite inventrice. Je crus tout de même bon de m’excuser avant de nous lancer à corps perdu dans ce projet. Je rabaissais alors légèrement la tête au moment de reprendre la parole.

« Je suis navré, Violette. Mais nous aurons du temps après… on pourrait peut-être aller manger quelque chose ce soir ? Enfin si tu as du temps devant toi bien évidemment. »

Et si nous avions du temps devant nous également. Mais nous en aurions. Je refusais de croire que ces réparations et cette répétition nous prendrais toute la nuit.

Ne sachant pas très bien comment m’y prendre pour l’aider, je la laisser nous guider. C’est vrai qu’elle était une grande fille maintenant. Une jeune femme prête à se lancer dans les projets qui lui tenais à cœur et apparemment notre spectacle en faisait partie. Je hochais la tête à ses premières paroles.

« Oh mais bien sûr, je me ferais un plaisir d’envoyer quelqu’un acheter tout ce dont tu as besoin. »


Elle me demanda alors de me parler de notre futur spectacle en détail. Alors là, c’était quelque chose que je pouvais faire. Je me montrais d’ailleurs souvent passionné lorsqu’il s’agissait de parler de mes propres productions.

« Le spectacle est sur le thème de Peter Pan. Le petit frère de Wendy, John Darling a vieilli et il a perdu fois en la magie et tout espoir. Un jour il se fait enlever par des pirates qui cherchent Peter, persuadé qu’il pourra lui révéler sa cachette. Arrivé à Neverland, il leur échappe et va croiser des créatures magnifiques. Des fées, des sirènes et des indiens qui vous lui rendre les rêves qu’il a perdu… voilà c’est en gros l’histoire qu’on essaie de raconter. »
   


   
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Anonymous

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Lun 8 Avr - 16:58


❝Violette & Kermit❞ Les apparences sont trompeuses
❝J'ai tout le temps du monde❞, promets-je à Kermit avec un sourire sincère.

Et pour cause, c'est bel et bien le cas. Oui, je peux tout à fait rogner sur mon temps personnel et beaucoup trop solitaire pour apprécier au mieux sa compagnie, c'est tout ce que je demande, même, et pour cause, cette solitude me pèse et me ronge beaucoup trop. Je la noie comme je le peux, dans mes études, dans mes inventions.. mais ce n'est jamais vraiment suffisant. Je pense que quoi qu'il advienne, je serait toujours submergée par cette déstabilisante impression de vide, que je ne souhaite à personne. Séparée de Klaus, Prunille et Béatrice, c'est comme si j'étais amputée d'une patie de moi. Le temps ne guérit pas vraiment cette plaie au coeur, elle m'élance chaque jour qui passe... Même si Kermit, par sa présence - et en dépit de son apparence - parvient à y ajouter un baume que je qualifierais clairement de réconfortant.

Alors je me mets à l'ouvrage, j'élabore une  liste de matériel qui devrait être utile à la petite troupe, et mon esprit se charge d'ores et déjà de schémas complexes dont je peaufine en pensées toutes les alternatives. Inventer des choses, ça a toujours fait partie de moi, on pourrait même dire que ça me définit, en quelque sorte, et donc c'est bien normal que je ne le prenne pas à la légère, et même que je le prenne très à coeur.

❝C'est une histoire merveilleuse❞,
je commente avec enthousiasme quand il m'en dit plus sur la pièce que lui et sa troupe sont en train de monter. Je le pense, et surtout, j'ai envie de tout faire pour que ce soit le plus réussi possible. ❝On pourra mettre en place un système pour imiter l'eau et le mouvement des vagues avec des draps et un système de poulie, et installer des luminaires pour donner l'illusion d'un ciel étoilé... Et bien sûr, si on parle de Peter Pan, il faut que les acteurs puissent voler sur scène sans que le truc soit trop visible, c'est un classique mais ça fait toujours son petit effet...❞

Je pars au quart de tour, je parle fort et beaucoup trop : c'est généralement ce qui m'arrive quand je me laisse gagner par l'exaltation - et franchement, comment faire autrement ? J'ai l'impression d'être enfin utile, de compter pour quelque chose, c'est un sentiment prégnant, galvanisant. Je n'y renoncerais pour rien au monde.
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Anonymous

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Lun 20 Mai - 18:19

Les apparences sont trompeuses



   
J’étais réellement reconnaissant de l’aide que Violette souhaitait nous apporter. Dans les faits, rien ne l’y obligeait. D’ailleurs, je le lui avais bien précisé. Mais je connaissais cette jeune femme dont j’étais si fier. Si elle se mettais une idée en tête, rien n’y personne ne pourrait l’en dissuader. Elle était intelligente et ingénieuse. Elle avait toujours adoré inventé des choses, créer des astuces pour se sortir des situations les plus inextricables. Et des situations difficile, elle en avait connu tout au long de son enfance et de son adolescence, torturée aussi bien psychologiquement que physiquement par cette crapule de comte Olaf qui trainait on ne sait où. J’espérais profondément qu’il n’était pas sur cette île. Mais qui pouvais jurer de quoique se soit sur cette île ? Même certaines personnes décédées étaient revenues à la vie. Alors même si les enfants avaient fini par le battre, rien ne pouvait être assuré quant à la protection des enfants Baudelaire. Une chance cependant… désormais je me trouvais à ses côtés et rien ni personne ne pourrait jamais m’éloigner. Et je n’étai pas seul à me tenir prêt à l’affronter. Qu’il vienne et il aurait droit de combattra la totalité de la troupe.

Cette troupe qui à présent, buvait littéralement chaque parole de la jeune femme. La regardant avec des étoiles dans les yeux. Apparemment, je n’étais pas le seul à être impressionné par ses propositions. Toutes les personnes présentes trépignaient d’impatience au fur et à mesure qu’elle nous faisait part de ses idées géniales. Moi-même j’étais ébloui par toutes les idées ingénieuses qui sortaient de son esprit. Je lui en fit part à la fin de sa tirade.

« Ce sont toute des idées vraiment merveilleuses, Violette. Sans toit, nous n’y aurions certainement jamais pensé nous-même. Cela sera merveilleux de mettre toutes ces idées en place. »

Je me tournais alors vers mes artistes, prêt à donner mes propres instructions de chef des Muppets.

« Beauregard, Scooter, vous prendrez la liste de Violette et vous irez acheter tout ce dont elle aura besoin. Gonzo, tu testeras les idées de Violette pour s’envoler dans les airs. »

« OK c’est quoi le plan de vol, Kermit ? Un canon, des fusées à réaction ? »

Je me tus un instant, en me rendant compte que dans ma précipitation je ne lui avais pas même posé la question.

« Tiens, c’est vrai ça. Tu as une idée de comment faire pour que cela soit discret… et si possible sans danger ? »

La précision était nécessaire. J’avais beau connaître la résistance au choc de Gonzo depuis des années, pas certains que nous pourrions résister à un choc aussi violent. C’est à ce moment-là que je vis Piggy se précipiter vers moi.

« Kermit, c’est horrible, un drame. Gerda vient de m’apprendre que la machine à coudre est tombée en panne. Sans elle, aucun espoir de terminé les robes à temps pour la pièce… et je tiens à mes huit robes. »

J’hésitais à lui répondre, sachant que la moindre remarque provoquerait la colère de la cochonne. Je me tournais alors, le regard interrogateur, en direction de Violette.
   


   
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Anonymous

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Ven 2 Aoû - 10:17


❝Violette & Kermit❞ Les apparences sont trompeuses
J'aime me rendre utile. Parfois, j'ai le sentiment de ne jamais en avoir l'occasion, alors que mes talents d'invention sont tout ce que je peux et veux mettre à profit afin d'accompagner et soutenir mon entourage. Je suis heureuse de découvrir de l'enthousiasme chez l'ensemble de la troupe de Kermit, d'autant que j'ai le sentiment que tout ceci n'est pas feint. Kermit ne prononce pas ces mots pour me brosser dans le sens du poil, parce qu'il sentirait que j'ai besoin de reconnaissance, ou d'une raison de sourire, mes idées sont vraiment accueillies avec plaisir, et je songe que ça ne me déplairait pas de travailler au sein de cette équipe. J'ai bien du mal à me sentir à ma place où que ce soit, privée de ma famille, et même si mes études me plaisent, elles ne m'épanouissent pas autant que je le voudrais. En l'occurrence, je suis donc heureuse de pouvoir appliquer concrètement mes connaissances, et de sentir qu'elles apportent une aide significative à mes interlocuteurs.

❝On va éviter les fusées❞
, dis-je en riant légèrement quand l'idée est suggérée pour permettre aux acteurs de voler sur scène. ❝Non, je pensais plutôt à un système de poulie et de corde invisible. On intègre un baudrier aux costumes, si discret qu'il ne se remarquera pas, et on l'attache discrètement au fil quand l'attention du public est détournée... et voilà, le tour est joué !❞ dis-je, tout sourire.

J'ai à peine le temps de finir mes explications que Piggy - en tout cas celle que je devine être Piggy - se précipite dans notre direction pour se plaindre d'une panne technique qui pourrait mettre le spectacle en stand-bye. Je ne devrais pas m'en réjouir mais... eh bien, dès qu'il y a quelque chose à réparer, je suis aux anges.

❝Je suis sur le coup !❞
affirmé-je en rajustant ma queue-de-cheval. ❝Montre-moi cette machine, Piggy, je vais la réparer.❞

Peut-être ne devrais-je pas être aussi confiante, qui sait si j'y parviendrai. Mais je me sens en vaine, j'aime à penser qu'aucun obstacle ne sera susceptible de me résister. Alors je me montre particulièrement motivée... et optimiste. Comme quoi, je n'ai pas encore oublié de l'être.
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Les apparences sont trompeuses (Violette)
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