(Terminé) Les cartons chutent du ciel ! [feat. Sadako]

Dans la boutique, Satoru ne pouvait pas tout gérer H24, ce qui était plutôt logique au vu du nombre de tâches à faire. C'est pour ça qu'il déléguait -un peu trop souvent- à ses employés, comme à Yuji par exemple. Faut dire qu'il ne s'enquiquinait pas à faire les tâches les plus pénibles, prétextant auprès de son ancien élève, que c'était un bon entrainement pour lui et que ça lui permettrait peut être de retrouver son énergie occulte. Une excuse honteuse, mais Yuji était assez naïf pour le croire et prêt à tout faire pour retrouver sa force perdue. Oui, vous pouvait nommer ça "esclavagisme", mais Satoru ne s'était jamais vraiment cacher de parfois utiliser les gens. Du moment que son élève ne râle pas, ça lui convenait.

Le problème de confier des tâches aux autres, c'est que ce n''était pas toujours "bien fait". Même si le jeune homme y mettait du sien, parfois ce n'était pas assez bien. Et en ce début d'après midi, ils vont frôler la catastrophe. Gojô était du côté du comptoir en train d'encaisser une cliente qui avait acheté plein de bonbon pour la fête d'anniversaire de son enfant. D'autres clients se baladaient à l'intérieur de la boutique à regarder les différents produits. En haut, sur les étagères, se trouvaient des cartons, un endroit inaccessible pour la clientèle ou du stock était rangé. Mais voilà, un carton était mal mit, il penchait un peu vers l'avant et Satoru ne l'avait pas vu. D'ailleurs, une jeune femme se trouvait dessous. Quand le regard de l'exorciste se posa sur le dit carton qui semblait bouger, il comprit qu'une catastrophe allait se passer alors que la jeune femme était juste en dessous. Un peu loin pour intervenir, sa seule solution fut de crier "Mademoiselle attention !" dans la direction de la brune. D'instinct il envoyant son sort rouge dans le but de dévier la trajectoire de l'objet. Ce fut rapide et discret. Il aurait pu se déplacer hyper rapidement jusqu'à elle, mais ça aurait semblé suspect et il ne voulait pas affoler la clientèle. Il espérait que la jeune femme puisse aussi esquiver ou qu'elle ne se prenne pas tout sur la tête.

Fichu carton mal rangé ! On pourrait dire que ce sont des choses qui arrivent, un banal accident. Mais ça ne devrait pas arriver. La sécurité des clients étaient importantes et ça ferait tâche que l'un d'entre eux soit blessé alors qu'il était simplement venu acheter des friandises. Yuji risquait de se prendre un sacré savon de la part de son prof plus tard. La priorité, c’était cette demoiselle qui venait de prendre une avalanche de bonbons sur la tête et non le carton qui aurait été plus lourd. C'était en parti grâce à l'action de Gojô que le pire avait été évité. Bon, ça avait éventré en parti l’emballage d’où le fait que les bonbons se soit déversés sur elle.

La cliente en était tombée par terre et il espérait qu'elle ne se soit pas fait mal. Quittant rapidement le comptoir, il se dépêcha d'aller voir si tout allait bien. "Mademoiselle, est-ce que ça va ? Vous ne vous êtes pas fait mal au moins ?" demande t'il aimablement sans pour autant afficher un air inquiet, apeuré ou honteux. Son regard était comme toujours caché derrière ses lunettes de soleil bien opaque. On ne pouvait pas voir ses yeux, ça pouvait être intimidant ou simplement bizarre. "Cette boite n'a pas été bien rangé. Un accident qui n'aurait pas dû arriver. Pour la gène occasionné, vous avez le droit de prendre ce que vous voulez dans le magasin, ça sera gratuit." En tant que commerce, il devait bien se faire pardonner et garder une bonne image -si possible- aux yeux de la cliente. D'ailleurs, il lui tendit sa main pour l'aider à se relever en affichant un sourire dans l'espoir que ça puisse l’apaiser et possiblement la charmer pour qu'elle ne lui en veuille pas. Quoi... Satoru n'est pas le genre d'homme à demander pardon. Les excuses... ça sort rarement, si ce n'est jamais de sa bouche. Ce qui ne l'empêche pas d'être aimable et souriant pour faire passer l'accident et que tout ceci ait l'air de plates excuses aux yeux de tous. De plus, il aurait été un véritable salaud s'il n'aurait pas bougé, hors, il était venu aider, il reste donc correct.

Les accidents ça arrivent tous les jours et surtout c'est impossible de les prévoir. Ça peut tomber sur vous, comme sur votre voisin ou quelqu'un à l'autre bout de la terre. Impossible de le prévoir et là, ça aurait pu être plus grave si Satoru n'aurait pas eu un réflexe rapide. Forcément, il se devait de venir voir la jeune femme pour savoir comment elle allait. Aucune réaction de sa part. Bon ou mauvais signe ? L'exorciste savait qu'après un accident, une personne pouvait se trouver troublée et donc en état de choc, d'où la léthargie de la demoiselle. La brusquer serait inutile, il préféra lui laisser le temps de se remettre de ses émotions dans un premier temps.

Pour s'excuser de ce qu'il venait de se passer, il proposa qu'elle prenne se qu'elle voulait dans le magasin, ceci à titre gratuit. C'était clairement le moins qu'il puisse faire pour se faire pardonner et aussi pour éviter d'avoir mauvaise pub. Bref un geste commercial et aimable que n'importe quel bon commerçant se devrait de faire dans une telle situation. Enfin, elle parla, le remerciant pour sa bienveillance ce qui était presque comique quand on connait Satoru. Il était plus du genre à mettre ses élèves en danger... C'était à but pédagogique, mais ça pourrait être mal vu pour beaucoup. Sauf qu'il ne formait pas des gens normaux, mais des exorcistes, affronter le danger et la mort n'est autre que leur lot quotidien.

Visiblement, elle ne lui en voulait pas, ce qui le rassurant un peu, car il s'attendait à tout moment à des insultes ou un comportement agressif qui exprimerait le mécontentement de la jeune femme. La demoiselle aux longs cheveux noirs expliqua qu'elle passait tous les jours devant la boutique et qu'aujourd'hui -manque de chance- elle avait décidé d'entrer. Par sur qu'elle puisse associer cet évènement à un bon souvenir. "Au contraire, c'était le bon jour, vous avez échappé à un accident, vous êtes plutôt chanceuse !" assure t'il en souriant. Satoru ne voulait pas qu'elle voit ça de manière négative. Cet évènement devait avoir du positif pour qu'elle oublie l'incident.

Gojô avait remarqué qu'elle n'avait pas l'air très expressive et assez froide. Le genre de personne gardant une certaine distance. D'une certaine manière, elle lui faisait penser à Nanami, le genre d'homme à être froid et garder une certaine distance avec les autres. Un type bien qui manquait un peu de fun d'après Satoru. Pourtant, la demoiselle l'intriguait, ça ne pouvait être qu'une façade, non ? Il se demandait quel genre de personne elle était, ce qu'elle cachait. "En plus de ça, vous avez de la chance, je suis le meilleur vendeur de friandise de cette île, je peux vous conseiller à la perfection !" assure t'il un peu vantard avec un large sourire.

Cet incident n'aurait jamais dû arriver. C'était malheureux et heureusement grâce aux réflexes de Satoru, le pire avait été évité. A l'avenir, il dira à ses employés d'être plus vigilant et que ceci ne doit absolument plus se reproduire. Dans le but de se faire pardonner et de faire garder une bonne image à sa boutique, il fallait bien qu'il propose quelque chose à la demoiselle. C'est pour ça qu'il indiqua qu'elle pouvait prendre ce qu'elle voulait dans le magasin, une bonne idée, non ? Elle avait l'embarra du choix et n'imposait pas de limite. Il doutait fortement qu'elle parvienne à partir avec la boutique entière, ce qui lui causerait plus de tort qu'autre chose, il faut le dire. A la voir, elle n'avait pas l'air vicieuse, plutôt réservée, introvertie et encore sous le choc de ce qu'il venait d'arriver. La demoiselle au long cheveux noir indiqua donc n'avoir jamais mangé de friandise. Jamais ? Comment diable est-ce possible ? Il fit des yeux ronds qu'elle ne pouvait pas voir derrière les lunettes opaque de l'exorciste. Satoru va l'aider à remédier à ça dans ce cas. Jouer les conseillers ne le dérangeait pas, il afficha même un grand sourire. "Vous n'avez jamais mangé de bonbons auparavant ? Vous avez bien fait de venir, on va arranger ça aujourd'hui, parce que les bonbons... c'est la meilleure chose du monde !"  assure t'il, lui qui est un grand amateur de sucrerie.

Gojô invita la demoiselle à le suivre vers un autre rayon, celui libre du vrac ou il suffisait de prendre un sachet, de mettre ce qu'on veut dedans et le tout se paye au poids. "Déjà, est-ce que vous avez une préférence ? Les choses très sucrée, pas trop sucrée ? Acide ? Qui pique ?" Dans les bonbons, il y avait tout un tas de possibilité, donc si elle pourrait l'aiguiller, ça serait d'autant plus simple, il pourrait même parler de la texture vu tout ce qui existe. "Tenez, testez ça ! Ça fait fureur chez les plus jeunes," explique t'il en lui donnant un bonbon en forme de fraise, enveloppé de sucre rouge, une fraise Tagada en somme. Simple, mais efficace. Puis, il lui tendit juste après, ce qui ressemblait à une bouteille de coca cola, recouvert de sucre aussi, à la différence que celui-ci était acidulé, ça lui permettra de faire le différence en deux saveurs bien distincte. L'acidulé, soit on aime, soit on aime pas. "Une petite préférence ?" demande t'il, impatient de tout lui faire goûter ! Ouais, il était tel un enfant surtout quand il s'agissait de faire découvrir des sucreries.

Si la demoiselle ne connaissait pas ses goûts en matière de bonbons, il était prêt à l'aider à savoir ce qu'elle pouvait aimer. Dans un premier temps, il décida de partir sur les grands classiques qu'on trouve à peu près partout. La fraise Tagada était une valeur sûre, presque tout le monde les aimaient, le goût n'était pas horrible, c'était doux, savoureux et sucré. Ceci avait l'air de lui convenir ce qui n'étonnait pas trop Gojô qui lui proposa en second quelque chose de différent. Les bouteilles coca cola en gélatine entouré de sucre acidulé. Celui-ci peut clairement partager, ceux n'aimant pas le côté acidulé rejetant en bloc cet autre classique. Mais elle n'était pas de la team "j'aime pas". Au contraire, elle préférait même celui-là, voilà qui était plutôt une belle surprise. "Intéressant et surprenant. C'est loin d'être le favoris de tout le monde. Dans ce cas, que dites vous de ça ?" Il lui proposa donc un bonbon dur, rond et de couleur uniforme, il y avait différentes couleurs, chaque couleurs correspondant à une saveur différente. Le sien tomba sur du rose, ça devait être framboise. Aucun sucre autour, c'était un bonbon à sucer, sauf qu'il était aussi acidulé, peut être même un peu plus que le coca cola et ça ne venait pas du sucre qui l'entourait vu que lui n'en avait pas. "C'est bien plus acide, mais ce n'est pas mauvais, je vous laisse en juger." Ensuite, il eut l'idée d'aller vers une petite douceur qu'il fabriquait lui même ici sur place, les nounours à la guimauve. "Je suis obligée de vous faire goûter ce lui là. C'est une fabrication maison. En dessous de cet enrobage de chocolat se trouve de la guimauve. C'est un friandise très douce et légère," assure t'il en lui en donnant une. Il avait le sourire, c'était plutôt intéressant de faire découvrir ses bonbons préférés à quelqu'un qui ne les connaissaient pas. "Vous n'avez jamais eu envie de goûter de bonbon avant ?" demande t'il par curiosité, c'est rare les gens qui n'en ont jamais mangé ou même que rarement.

En lui présentant ce bonbon dur à sucer, il ne s'attendait pas à ce qu'elle croque. La logique voulait qu'on le suce jusqu'à ce qu'il fonde complétement dans la bouche ou qu'il soit assez petit pour être croqué sans se faire mal à une dent. Elle fit une tête bizarre et il se sentit un peu idiot de ne pas avoir précisé qu'il ne faut pas croquer. Tout le monde n'a pas l'habitude des bonbons. "J'aurais dû vous préciser qu'il ne faut pas croquer. C'est un bonbon qu'on garde en bouche et qu'on suce jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. Ce n'est pas le plus populaire, c'est plutôt aimé des personnes plus âgées, sans non plus être des vieux." Ce type de bonbon est plus ancien, avant, il n'y avait pas tout ce qui était à base de gélatine. Bon, il prend note, ce bonbon, c'est non !

Par contre, la guimauve sembla lui plaire, en même temps, qui n'aime pas un bon vieux nounours à la guimauve. C'est doux, c'est réconfortant, c'est bon et ça ramène en enfance. C'était clairement son Best-seller du magasin et ce dernier était connu pour sa superbe guimauve. Faut dire qu'il mettait du cœur à l'ouvrage. Du coup, vu que c'était la découverte totale pour elle, il se demandait pourquoi elle n'avait pas gouté plus tôt. Quel enfant ne fait pas de grands yeux devant un bocal de bonbons avant l'envie d'y glisser sa main pour en piquer une poignet. Question qui fut éludée pour le moment, Sadako l'informant que c'était surement son bonbon préféré avec le cola. Même si elle ne l'avait pas dit en ces termes là, le fait qu'elle pense venir en acheter voulait tout dire. Un sourire aux lèvres, il était plutôt content de lui avoir fait découvrir tout ceci. "Vous avez du goût ! Ce sont des excellent choix. Je vais vous en préparer pour que vous en rameniez chez vous !" Gojô était content d'offrir ça à la demoiselle. Ainsi, il prit une grosse boite déjà prête de nounours à la guimauve et s'empara dans sachet pour y verser des bonbons cola acidulé. Puis, il ajouta également une petite boite avec un mélange de différent bonbons qu'elle pourra tester. "Je vous offre tout ceci ! Là dedans, il y a des bonbons que vous n'avez pas goûté, qui sait... vous allez peut être trouver votre bonheur." Dans un petit sachet, il glissa le tout, ainsi qu'une carte de visite de la boutique. "C'est pour vous ! Et encore désolé pour l'incident !" assure t'il en se penchant légèrement. "Vous savez, je suis un véritable gourmand. Si vous aimez le sucré, je peux vous emmener dans les meilleures pâtisseries de la ville et vous faire goûter les meilleurs gâteaux si ça vous tentes un de ces jours !" propose t'il en toute innocence.

Ce n'était pas grave si certains bonbons ne rencontraient pas un franc succès auprès de la demoiselle. Elle en avait déjà trouvé quelques uns qui semblaient lui plaire, c'était donc en soit une petite victoire et il pourra se faire pardonner ainsi. D'ailleurs, elle ne semblait pas lui en tenir rigueur, une bonne nouvelle, même si l'incident restait dans un petit coin de sa tête. Dès ce soir, quand la boutique sera fermée, l'exorciste va sécuriser tout ça pour s'assurer que ça n'arrive pas de nouveau.

Comme pour les autres clients, mais en mieux, il lui avait préparé des sachets des friandises qu'elle avait préféré. Généreux, il en avait mit beaucoup, mais c'était pour se faire pardonner et elle le méritait. Si elle n'avait pas gouté de bonbon avant, elle aura au moins un petit stock et il espérait qu'elle reviendra dans le futur. Mais pourquoi attendre ? Ceci pouvait semblait bizarre et culotté, voir même les deux, mais il lui proposa de lui faire découvrir d'autres choses sucrés comme les pâtisseries, qui sont aussi le point faible de Satoru. C'est un expert dans le domaine, non pas pour les cuisiner, mais pour les goûter et les apprécier. Depuis quatre années qu'il est ici, vous vous doutez bien qu'il a eu le temps de faire le tour des quartiers afin de repérer les meilleures pâtisseries. La reflexion de la demoiselle le fit sourire, si elle savait... avec lui elle ne prendra pas un kilo. C'est qu'il avait en tête un véritable marathon de la pâtisserie à courir d'un bout à l'autre de la ville pour tout lui faire découvrir. "En plus de guide "pâtisserie", je peux être coach sportif si vous voulez," dit-il en souriant, peut-être avec un très léger sourire dragueur. Quoi qu'il en soit, elle semblait partante pour découvrir de bons gâteaux en ville. Le jeune homme saisit l'occasion pour essayer de caler ce moment le plus rapidement possible, sinon, ça n'arrivera jamais. "Vous faites quelques choses le week end prochain ? Je serai dispo," annonce t'il. Autant être direct, ça ne sert à rien de tourner autour du pot et ce n'était pas non plus un rencard. Juste une journée découverte, nuance !

La demoiselle aux cheveux noires se présenta, c'est vrai qu'un nom, c'était mieux, elle répondait au doux prénom de Sadako, consonance japonaise qui lui était totalement familière. "Enchanté Sadako, moi c'est Satoru." Son sourire était grand, il avait cet air sympathique et espiègle qu'on peut lui connaitre. Juste après, il finit de tout mettre dans le sachet, il ajouta sa carte de visite, sur laquelle il avait noté son numéro de téléphone portable personnel. "Si vous avez besoin de quoi que ce soit, de parler, de quelqu'un pour changer une ampoule ou monter un meuble, suffit de m'appeler !"

Si la demoiselle n'était pas sportive, ce n'était pas bien grave. Il y a tout un tas d'autres choses à faire que du sport, comme visiter, marcher, explorer la ville, manger au restaurant, déguster une glace, aller à la plage... Et bien plus encore ! L'idée, c'était pas spécialement d'aller faire du sport, mais de trouver un moyen de revoir la jeune femme. Quoi qu'il en soit, elle sera libre le week end prochain. Pourquoi ne pas lui proposer un cinéma, une activité que les gens aiment bien. "Vous aimez le cinéma ? Je crois qu'il y a un film sympa en ce moment à l'affiche, ça pourrait être l'occasion d'aller le voir ? Je proposer même d'offrir le pop corn !" annonce t'il avec un grand sourire.

Gojô avait proposé de l'aider, donc si jamais elle avait besoin, elle pouvait lui demander. Sa réflexion le fit sourire. Non, il n'a rien d'un homme à tout faire, bien au contraire. D'ordinaire, il n'est pas autant serviable que ça. "Pas vraiment, disons que parfois, je rends service. Et puis, ça me change de mon quotidien." C'est vrai que ça lui permettrait de ne pas avoir ce même quotidien ennuyeux. La vie normale était vraiment banale... "Des fois, j'organise des ateliers ici à la boutique pour apprendre à faire des friandises. C'est plutôt amusant et ça apprend plein de choses et en prime vous pouvez repartir avec ce que vous aurez fais. Vous devriez venir, vous verrez c'est sympa." Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas organisé de session mais pourquoi ne pas reprendre, ça pourrait être intéressant, mais il ne force à rien, c'était une simple proposition.

Le jeune homme n'avait pas particulièrement d'idée derrière la tête quand il proposait à la jeune femme d'aller au cinéma. Okay, c'était un moyen de mieux la connaitre et essayer de savoir qui elle est. Mais l'idée était tout de même sympathique. C'est toujours cool d'aller au cinéma et mieux d'y aller accompagner histoire de pouvoir débattre du film à la sortie de la séance. Par chance, elle ne semblait pas s'opposer à cette idée, ce qui le fit sourire joyeusement, en voilà une bonne nouvelle ! Quant au film, d'après ce qu'il avait vu comme extrait, ça semblait être un film d'aventure avec pas mal d'action. C'est loin d'être le scénario de l'année, mais ça promet un bon divertissement sans prise de tête. "Je pensais au dernier film d'aventure qui vient de sortir. Mais ça peut être autre chose, je ne suis pas bien difficile et plutôt bon public," Yuji pourrait en témoigner vu la dose de film qu'il lui avait donné à regarder pour contrôler ses émotions et ainsi contrôler ses pouvoirs.

En plus de la séance cinéma, il proposa aussi qu'elle vienne à un atelier qu'il organiser. Le but est de réaliser une friandise, c'est fait dans la bonne ambiance en petit groupe. Ceci pouvait la tenter, mais la condition l'amusait presque, qu'il soit là. Ça y est, elle le trouve déjà irrésistible. "Pas d'inquiétude, je suis toujours là pour animer ce genre d'atelier, parfois mes élèves sont là aussi." Ses élèves, qui sont plutôt ses employés à présent soit Yuji, Megumi et Nobara, l'aide, enfin... il ne leur laisse pas trop le choix. Yuji est toujours prêts à aider c'est donc lui qui est le plus souvent ici. Mais Sadako disait ne pas être à l'aise en groupe. Ah ! Voilà qui complique tout. Chaque problème à une solution. "Eh bien, si ce n'est pas en groupe, ça peut être une atelier privé ! Beaucoup tuerait pour ce genre de privilège," plaisante t'il avec un grand sourire amusé. Comme ça, il n'y aura personne et elle n'aura pas à se sentir mal à l'aise. Lui, ça ne le dérange pas, une seule personne ou plusieurs, ça revient au même.  

Satoru avait proposé plusieurs choses. Pourquoi ? Tout ça à cause de ce petit incident ? Ça dépassait clairement le côté professionnel. Faut croire que la demoiselle lui avait en quelque chose tapé dans l’œil. Quelque chose le poussait à essayer de la revoir, il ne savait pas pourquoi, juste son instinct qui prenait les devant et lui dictait quoi faire. Le cinéma pouvait la tenter et elle n'avait pas de genre particulier. Se rabattre sur la critique générale et aller vers un film dit populaire était donc un très bon choix, ce film d'aventure fera donc l'affaire, il l'espère. Satoru est plutôt bon public, donc il sait qu'il aimerait quoi qu'il arrive.

Pour l'atelier c'était plus délicat, elle disait ne pas être à l'aise avec les autres, donc en groupe ça semblait compliqué. La seule option restante était donc de de la faire venir pour un cours particulier juste avec lui. C'est rare qu'il fasse ça et c'est même une sorte de privilège. "Va pour l'atelier privé, j'ai déjà une idée de la confiserie qu'on pourra faire." Il a toujours des idées Gojô.

Avant qu'elle ne parte, ils s'échangèrent leurs coordonnées si non c'est sur que rien ne se passera. Des fois, faut forcer le destin comme on dit. Ainsi, il laissa Sadako partir plutôt content d'avoir ce petit rendez-vous de prévu dans un futur proche bien qu'aucune date ne soit fixée. Avant que ses employés soient mécontent de le voir rien faire, il se remit au boulot lui aussi en allant voir un client, faut bien les aider à choisir dans tout ce tas de bonbons qui se trouvent un peu partout. La journée prit fin doucement et une fois rentrée chez lui, il envoya un message à Sadako avec la proposition d'une heure et d'une date pour la séance de cinéma.