Who is the more umconfortable ?

feat. Kakashi

Cette boîte, simple et légère, confectionnée par les bons soins de Peter à partir de composantes technologique qu’il ne saurait prétendre comprendre et identifier, a changé la vie de Regulus par bien des aspects, réduisant l’influence du médaillon à peau de chagrin quand il l’y dépose afin de s’accorder un peu de répit… mais il ne peut malheureusement pas compter sur ce gadget constamment. Il le veut d’autant moins que la menace grandissante représentée par celui qu’il devine gagner en pouvoir et en influence au fil du temps est comme un piège refermé sur lui. Il se sent oppressé, comme prisonnier d’une pièce sans porte et sans fenêtre dont les murs se refermeraient sur lui petit à petit jusqu’à le broyer totalement. S’il n’avait Sirius et Peter, il ne sait vraiment pas comment il supporterait cette situation.

Regulus veut bien reconnaître être un peu paranoïaque. Une porte qui claque, des bruits de pas, un bruissement de feuille, tout cela est susceptible de le faire partir au quart de tour… il a beau savoir ses craintes légitimes, il doit aussi admettre que la fatigue, l’angoisse constante et ce fichu médaillon n’arrangent rien. Par deux fois, il a échappé aux attaques de son ancien maître, mais ces deux fois, il sait qu’il ne s’en serait jamais sorti s’il avait été seul. C’est la chance et les circonstances qui l’avaient sauvé. L’intervention de Peter dans le premier cas, le soutien de Sirius dans le second… Mais il ne peut pas toujours compter sur ceux qui l’entourent, il ne veut pas toujours compter sur ceux qui l’entourent. Tôt ou tard, la chance tournera, et ce jour-là, ceux qui auront cherché à le protéger pourraient bien en payer le prix fort, et il ne peut pas l’accepter… Tôt ou tard, aussi, il sait que le seigneur des ténèbres aura regagné suffisamment de force pour l’attaquer en personne, et à ce moment-là, le sort en sera jeté… Tant que le médaillon n’aura pas su être détruit, il est en danger, mais pire encore, il met tous ceux qui l’entourent en danger.

Et parlons-en, de ce fichu médaillon… Dernièrement, il a le sentiment que ses effets sont plus violents que jamais. Est-ce l’objet qui gagne en puissance, ou son maître ? Éventuellement les deux. Parfois, intuitivement, il ressent comme une brûlure au niveau de son avant-bras, mais la marque des ténèbres tatouée dans ses chairs n’a plus jamais eu l’usage qu’elle avait autrefois. Il sait que ce doit être une vue de son esprit, mais comme bien d’autres, elle a tendance à se révéler un peu trop convaincante. Ce qu’il sait quoi qu’il en soit, c’est que quand il se contraint à le porter, en somme toutes ces fois où il lui semble dangereux de ne pas l’avoir directement sur lui afin de s’assurer que personne ne mette la main dessus, il se sent bouillonner intérieurement d’une colère qu’il ressent ne pas être complètement la sienne… des émotions vives, brûlantes, qu’il ne contrôle pas complètement mais qui, malheureusement, auront toujours tendance à le contrôler, lui, quoi qu’il veuille et quoi qu’il fasse.

Déjà qu’il est loin d’avoir un caractère amène et sympathique et qu’on lui reproche bien souvent – et à juste titre – son absence totale de relationnel et son incapacité crasse à brosser sa clientèle dans le sens du poil, il est encore plus acerbe et irritable ces derniers temps, et il sait que c’est un tout. Il dort très peu, s’inquiète constamment, ah… et il garde ce putain de horcruxe sur lui constamment, qui le rend absolument, complètement, résolument dingue. Et plus il y pense, pire c’est. Aujourd’hui, en plus, c’est jour d’affluence. La librairie est pleine à craquer. Résultat des courses, il se retrouve à devoir gérer seul une clientèle avec laquelle il n’a aucune envie de passer du temps (il préférerait largement trainer dans l’arrière-boutique et faire l’inventaire, ses activités préférées).  Irritable et pas dans les meilleures dispositions, quand il entend un client se contenter de prononcer par l’interrogative le mot « batifolage », il est à moitié convaincu d’avoir mal entendu. Non, parce que s’il a bien entendu, ça voudrait dire que le mec cherche à lui faire du gringue, et si c’est le cas, notre très aimable Regulus préfère passer son tour.

« Excusez-moi ? Je crois que j’ai pas bien compris… Vous avez dit roman d’espionnage ? C’est au fond de l’allée, à côté des romans policiers. »

Non, pas « espionnage », Regulus. Batifolage. On ne va pas se mentir, il y a quelque chose de très confortable pour lui dans le fait de prétendre ne pas comprendre les dires de son interlocuteur plutôt que de les interpréter convenablement et leur épargner peut-être davantage d’embarras… outre celui que, de toute évidence, l’un et l’autre ressentent déjà plus que largement.

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Regulus fronce les sourcils. Si le gars essaie véritablement de lui faire du gringue, il s’y prend définitivement d’une drôle de manière, et si ce n’est pas le cas, alors… il n’arrive pas à comprendre ce que son interlocuteur recherche exactement. Le jeune sorcier imagine sans mal que certains de ses collègues n’auraient pas la moindre difficulté à parler de ce sujet et à conseiller cet homme, sans la moindre réserve ni le moindre tabou, mais… on parle de Regulus, là… Même pour ce qui est de prodiguer des conseils en matière de livres de jardinage, on ne peut pas dire qu’il soit nécessairement très accessible ou très avenant, donc il y avait tout de même peu de chances pour que les choses soient différentes, ici et maintenant. Alors Regulus ne sait pas trop, et il se demande même s’il ne va pas juste laisser couler. Ce n’est pas si grave après tout, pas vrai ? Bon, potentiellement un peu pour le chiffre d’affaires de la librairie au vu du nombre de clients que Regulus laisse lui filer entre les pattes faute de vouloir faire des réels efforts, mais après tout, si Belle réussit à s’en satisfaire, c’est que ça doit être possible, non ? Sauf que le type insiste quand même davantage et lui dit ne pas rechercher des romans d’espionnage mais des romans romantiques « en quelque sorte ».

C’est sur le « en quelque sorte » que tilte Regulus. Pour se préserver d’un embarras des plus évidents, il pourrait jouer les idiots et prétendre n’avoir toujours pas compris, en orientant son interlocuteur vers des histoires à l’eau de rose qui ne seraient peut-être pas tant que cela à son goût, mais il ne peut prétendre ne pas avoir compris cette fois, surtout si ça doit être pour faire durer le suspense plus longtemps. Il avait bien entendu la première fois. C’est bien le mot « batifolage » qu’il avait formulé… Ce qui reste assez charmant et surtout très désuet pour qualifier ce que son interlocuteur recherche vraiment. Bon, au moins, Regulus peut se rassurer, cet homme ne semble pas vouloir lui faire du gringue, on ne va pas se mentir, ça arrange quand même le jeune sorcier de s’épargner cette contrariété… même s’il y en a bien d’autres.

« Oh vous voulez parler de romans… » Regulus baisse le ton si fort que c’en est définitivement ridicule. « … érotiques ? » complète-t-il, particulièrement mal à l’aise. « Je crois qu’il y en a dans l’arrière-salle. »

Je crois, pour ne pas dire qu’il le sait, ce qui est quand même assez bête pour un libraire qui est supposé connaître ses propres rayonnages… Regulus cherche à se défendre comme un accusé pris en faute, et pourtant, il n’y a rien de mal… Si ce n’est peut-être que Regulus n’assume pas totalement d’avoir potentiellement lu secrètement certains de ces bouquins. Vous savez… juste histoire de s’informer, quoi.

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Regulus affiche un sourire beaucoup trop forcé – encore plus forcé que d’habitude – pour être sincère, quand son interlocuteur le remercie. Merlin, il donnerait vraiment tout pour qu’Hermione soit là, ici et maintenant… Mais voilà, il doit gérer cette situation seul, et même si, dans le fond, ce n’est pas grand-chose, il en fait toute une histoire. Bon, au moins, c’est réglé : cet homme va aller chercher ses bouquins érotiques, et Regulus pourra retourner à ses affaires et prétendre que toute cette histoire n’a jamais eu lieu. Soyons honnêtes : ça l’arrange plutôt bien. Il a presque envie de soupirer de soulagement en voyant Kakashi s’éloigner du comptoir… mais ça ne dure pas longtemps. Non, car le jeune homme s’arrête rapidement et lui demande de lui montrer.

Regulus a bien envie de lui répondre net qu’il n’a pas de temps à lui consacrer. Qu’il doit s’occuper du comptoir. Que des clients attendent. Qu’il n’est pas intéressé - pour peu que cet homme lui fasse du gringue malgré tout. Mais il n’a aucune bonne excuse, en réalité, car non, personne n’attend à son poste, et la librairie est relativement calme à l’heure actuelle. Aider tout client potentiel à trouver le livre de son choix, surtout quand il semble à ce point déterminé à acheter, c’est… antiproductif, et déjà que Regulus ne pense pas qu’il sera un jour qualifié d’employé du mois, il se doit tout de même de faire un minimum d’effort – pour la bonne cause. Ce n’est pas grand-chose, ce ne sont que des bouquins, il n’y a pas de quoi se mettre dans tous ses états, mais toute cette situation ne lui inspire que le plus profond des malaises.

Kakashi n’a pas l’air plus à son aise non plus, quelque part, ça pourrait presque le rassurer… mais pas suffisamment néanmoins… Définitivement pas assez, en tout cas, pour qu’il sache vraiment à quoi s’en tenir. Il n’est vraiment pas à l’aise avec cette situation, et ça se voit très clairement. Ça se voit même comme le nez au milieu de la figure, en réalité.

« Euh oui… Suivez-moi. »

Alors qu’il entraîne son client vers le fond de la boutique, dans un rayonnage à l’accès limité, il songe qu’il a rarement été plus mal à l’aise que là. Il reste là, devant les rayons, et l’embarras se lit sur son visage. Son visage a viré au rouge tomate, et il se passe dans les cheveux une main embarrassée qui ne laisse que peu de doutes quant à ses états d’âme à l’heure actuelle.

« Vous recherchez un genre en particulier ? » Embarrassé, Regulus cherche à combler le vide, mais ce n’est pas une bonne idée du tout. « En fait, peu importe, vous… faites votre truc… enfin non, pas ici mais… bref… »

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Le malaise est total, et Regulus voudrait se trouver n’importe où sauf ici. A chaque fois qu’il faisait ne serait-ce que passer à côté de ce rayon, il avait l’impression de faire quelque chose de honteux, quelque chose d’inacceptable… Le malaise est absolument total… parce que lui-même est loin d’avoir dépassé ses tabous, très nombreux. Certes, au moins, maintenant, Regulus n’est plus totalement inexpérimenté en la matière, mais ce n’est pas pour autant qu’il sait appréhender cette situation au mieux. C’est même tout l’inverse, en fin de compte… Il reste le fruit d’une éducation puritaine, où tous les sujets les plus présumément amoraux étaient seulement glissés sous le tapis.

Il lui parle de la série de romans qu’il recherche… Quelque part, Regulus, malgré sa connaissance bibliographique assez aiguisée depuis qu’il a commencé à travailler dans cette librairie, est presque fier de ne pas les connaître, ces livres-là, mais ça ne l’arrange pas, parce qu’il ne les trouvera peut-être pas si facilement. Regulus veut faire un commentaire, lui demander d’épeler le nom de l’auteur pour trouver cela plus facilement, mais c’est alors qu’un client vient se mêler à leur conversation avec un grand sourire, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.

« On n’est pas une librairie spécialisée… », se rembrunit Regulus, mal à l’aise, quand cet homme dit qu’ils devraient mettre ces ouvrages en avant afin de satisfaire la clientèle. Et maintenant on va en plus lui apprendre à faire son métier, hein ? De mieux en mieux, vraiment. « Si vous êtes si renseigné sur la question et puisque vous savez faire mieux que moi, vous voulez peut-être conseiller monsieur à ma place, tant qu’on y est ? » il fait, agacé.

Mais en vérité, Regulus ne dirait pas non à ce que ce fichu client prenne le relai et le sorte de ce satané bourbier. Pourtant, il n’est pas du tout méchant, cet homme, il semble d’ailleurs particulièrement enthousiaste, et c’est plutôt sympathique de sa part de parler si directement et sans détours inutiles d’une chose qui ne devrait vraiment pas mettre les deux concernés si mal à l’aise… il n’y a pas tant de mal que cela, pas vrai ? C’est ce qu’il pense, en effet. Regulus voudrait vraiment que cette situation s’arrête une bonne fois pour toutes.

« Je n’ai pas lu tous les livres de cette librairie, je ne vais pas pouvoir vous renseigner davantage », tranche-t-il alors d’un ton qui oublie d’être ne serait-ce qu’un peu agréable.

Et même s’il a lu certains des livres qui se trouvent dans ces rayonnages, il n’en dira définitivement rien, c’est tout bonnement hors de question.

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Les suggestions des clients, Regulus s’en passerait bien de manière générale. Il détestait franchement tous ces gens qui s’improvisaient du métier et qui semblaient toujours savoir mieux que les principaux concernés comment savoir faire prospérer leur business. Bien sûr, beaucoup affirmeraient – et Belle en tête – qu’il n’y a pas de mal à cela et qu’il ne devrait probablement pas prendre les choses à ce point à cœur, mais Regulus avait bien du mal à voir les choses sous cet angle. D’accord, c’est important d’entendre les opinions des autres, mais dans l’esprit particulièrement fermé de Regulus Black, l’opinion des autres était de toute façon claquée au sol les trois quarts du temps – alors qu’est-ce qu’on était supposé faire à partir de là ? Ouais, vraiment, ce gars commence à lui taper sur le système.

« On est une librairie généraliste, il y a des enfants qui viennent nous voir, beaucoup d’enfants, alors oui, il n’y a pas de honte à apprécier ce genre de lecture et si vous avez envie de le crier sous tous les toits, faites comme bon vous semble, mais non, on ne va pas exposer en vitrine le détail de l’anatomie de madame la marquise juste pour vous faire plaisir », il rétorque sèchement.

Avec une telle réponse et un tel comportement, Regulus est certainement en train de perdre un client, mais pour être honnête, le sorcier s’en fiche à un point assez royal. Il se moque d’être désagréable, il l’estime que cet homme qui semble pour une raison qui le dépasse obstiné à vouloir rendre les lectures obscènes accessibles à tous ne sera pas une grande perte pour la librairie. Si vraiment il est à ce point porté sur la chose, il n’a qu’à aller dans une boutique spécialisée.

D’accord, ce n’est pas forcément une raison pour le taxer de pervers ou de quoi que ce soit de la sorte, mais forcément, bourré de convictions traditionnalistes qui lui ont été inculquées par ses chers géniteurs, le jeune homme ne peut s’empêcher d’avoir une vision des choses assez catégorique, et de laquelle il ne démord pas. On lui reprochera peut-être que ce ne soit pas très juste, voire sacrément hypocrite dans le cas présent, mais ça lui est totalement égal pour être honnête.

« Vous avez deux mains fonctionnelles, non ? » rétorque Regulus. « Ou au moins une main sur deux la plupart du temps », ajoute-t-il avec un rictus dégouté aux lèvres. « Alors utilisez votre téléphone portable et faites vos recherches, par Merlin ! Notre catalogue est accessible en ligne. Et si votre but et juste de m’emmerder, soyez fier de votre succès et allez faire chier quelqu’un d’autre. »

Regulus refuse de débattre plus longtemps avec cet homme. Il se fiche qu’il ait été raisonnablement calme, il s’en moque totalement.

« Oui, donc, vous disiez », dit-il en se retournant vers Kakashi.

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Regulus se contente d’adresser au client mécontent un sourire qui ressemble bien davantage à une grimace. Ce n’est certainement pas le premier ni le dernier qui se plaindra de ses services et le menacera d’une mauvaise publicité. Par moments, le sorcier culpabilise sincèrement d’imposer à Belle le retour indigné de certains clients qui auront dû avoir affaire à ce libraire rébarbatif qui ne sourit jamais, mais en l’occurrence, il estime que ce client en particulier ne sera absolument pas une grande perte pour La Rose éternelle. Il ne compte pas s’émouvoir de voir cet homme battre en retraite… En vérité, il sera même plutôt soulagé de ne plus avoir à supporter sa compagnie. Déjà qu’il a suffisamment de pain sur la planche avec celui par qui tout a commencé… Vraiment, il faut toujours qu’il se retrouve seul à gérer la boutique quand ce genre de choses arrivent… Bon, quelque part, Regulus devrait probablement se poser les bonnes questions : ça veut peut-être dire que c’est lui qui les provoque, ces choses, au final.

Une fois le calme plus ou moins revenu, Regulus se concentre à nouveau sur Kakashi qui évoque donc sa recherche – Icha Icha. Il a intérêt à mettre ses réflexions de côté et à ne plus faire de vague à présent. Perdre un client, c’est une chose, mais il n’est peut-être pas nécessaire de faire dans le deux en un non plus. Il aurait presque des scrupules vis-à-vis de ce type, qui semble au comble du malaise. Quelque part, il le comprend sans difficulté : ils sont deux dans ce cas maintenant. Mais au plus vite il aura répondu aux attentes de son interlocuteur, au plus vite ils pourront retourner à leurs vies respectives, et c’est probablement le mieux qu’ils puissent se souhaiter l’un à l’autre à ce stade, vraiment.

« Je vais vous trouver ça », grommèle-t-il en essayant de retrouver un ton un tant soit peu professionnel – de sa part, ton professionnel signifie grommeler quelques paroles plus ou moins intelligibles et faire ce que le client lui demande sans trop protester. Croyez-le ou non, de sa part, c’est déjà beaucoup, vraiment.

Mais alors que Regulus s’empresse de partir en quête des livres en question, voilà qu’une nouvelle catastrophe leur pend au nez (décidément, c’est pas sa journée. Sans comprendre ce qui lui arrive, Regulus se laisse basculer sjur le côté en même temps qu’un homme chargé d’une pile de livres les fait tomber directement sur eux. A ce stade, c’est une sinistre blague. Le moral déjà bien entamé de Regulus est définitivement bien entamé.

« Ça vous tuerait de vous servir d’un sac ou… ? » A peine a-t-il prononcé ces mots et voit-il le client penaud se répandre en excuse pour ramasser ses livres que le sorcier a immédiatement des scrupules. « Hum… désolé. » Penaud, il l’aide à ramasser ses livres, un peu précipitamment. L’homme ne dit rien, heureusement, il n’est pas aussi acerbe que le client précédent, et se contente de s’éloigner en direction du comptoir. Regulus pousse un soupir. « Je sais pas si vous me portez la poisse ou l’inverse, mais je vous promets qu’en temps normal, ça ne se passe pas comme ça », dit-il avec un sourire d’excuse à l’adresse de Kakashi. « Ah oui, votre livre. » Il se dirige vers les étagères et finit par en extirper un livre à la couverture souple qu’il tend à son interlocuteur. « C’est ce que vous cherchiez ? »