((terminé)) Les prémices d'un nouveau chapitre || Aemond
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Lun 30 Jan 2023 - 10:43
Les prémices d'un nouveau chapitre
feat Aemond Targaryen
Peter était rassuré d'avoir trouvé un nouveau colocataire aussi facilement. Il n'était pas friand de la vie en solitaire. Si dans son enfance Remus n'avait pas insisté pour qu'il rejoigne les Maraudeurs sa vie aurait été complétement différente. Il aurait sans doute fini en ce garçon solitaire qui se faisait bully au même titre que Severus pour les Maraudeurs.
Cette simple action d'avoir intégré Peter au groupe a eut d'immense répercussion sur son entourage et le monde sorcier tout entier. Son index absent lui rappelait jour après jour un passif qu'il aimerait oublier. Il a appris d'ailleurs par des bruits de couloir que certains sont arrivés sur cette île avec une mémoire défaillante.
Qu'est-ce qu'ils les enviaient. Mais dans un même temps, Peter Pettigrow avait tant d'ennemi qu'il ne pouvait pas se permettre de les oublier. C'est pour cette raison qu'il évite au maximum Hogwarts Place. Le quartier qui cumule le plus grand nombres de sorcières et de sorciers. Il avait trouvé un appartement sur Lockwood Hill. (il se gardera d'en dire plus) Et se décida de s'essayer à la colocation.
En trois ans il en avait vu du monde passer ses portes et en ressortir. C'était difficile de les voir partir. Mais il est vrai que Peter n'est pas le colocataire le plus agréable à vivre. Mais on va bien se garder de ce genre de détails. Il ne faudrait pas que son nouvel ami prenne déjà la fuite. De naturel serviable, Peter s'était proposé pour aider Aemond dans son déménagement. Il s'était donc rendu dans les beaux quartier de Baker Street Avenue pour rejoindre son futur colocataire qui devait s'en doute finir ses cartons. Il appuya sur la sonnette de la bâtisse avant d'être invité a entrer à l'intérieur. Et après avoir salué Aemond il ne put s'empêcher d'observer avec curiosité ces appartements que son nouvel ami voulait quitter. « Aemond dis-moi, ne le prend pas mal mais c'est par curiosité. Pourquoi veux tu quitter cet endroit ? » Il a bien vu l'appartement. C'est loin d'être miteux mais ce n'est pas le grand luxe non plus. Il a bien vu le quartier aussi. Enfin, peut-être qu'il a pas si bien vu avec son cache-oeil. « Pas que j'ai changé d'avis, loin de là mais … Tu vas quitter un palace. Ce n'est pas rien. »
PRETTYGIRL
Dernière édition par Peter Pettigrow le Jeu 30 Mar 2023 - 12:35, édité 1 fois
Aemond n’est pas de ceux qui s’autorisent facilement à laisser parler leurs émotions, au-delà du mépris et de la colère qui le caractérisent, mais l’idée de quitter le manoir l’angoisse autant qu’elle lui arrache le cœur. Ces derniers jours, il est peut-être un peu plus irritable et isolé qu’à l’habitude, répondant par le silence et un œil levé au ciel quand on lui adresse la parole. Aemond n’est pas obligé de lâcher le nid familial tout de suite ; sa mère lui offre un toit tant et aussi longtemps qu’il poursuit sa scolarité. On s’attend sûrement à ce que, par la suite, il vole de ses propres ailes, contrairement à son aîné qui stagne tragiquement. Comme toujours, les attentes à son égard sont plus hautes et plus froides, car on sait qu’il parviendra à les atteindre, peut-être un peu poussé par un perfectionnisme et une anxiété de performance quasi latente. Mais le Targaryen a malgré tout décidé de prendre de l’avance. C’est aussi qu’il asphyxie de plus en plus, à la maison, entre les crises d’Aegon et le staff du manoir qui empiète sur son espace personnel. Aemond a pourtant attendu avant de se jeter à l’eau. Attendu que sa mère soit apaisée, occupée ailleurs par les maux de l’amour, et que les jumeaux, qu’il laissait derrière pour le bien du secret, commencent à fréquenter l’école quotidiennement. Il réalise qu’il ne peut pas protéger tout le monde, et que, parfois, c’est mieux de s’éloigner pour grandir et mettre toutes les chances de son côté.
Alors, il a trouvé ce petit appartement dans les entrailles de Lockwood Hill. C’est loin d’être équivalent à sa demeure actuelle, mais il a vu pire pendant sa quête et il sait, malgré son attitude souvent princière, se contenter du confort minimal. Et puis, entre les balades à dos de Vhagar, l’université et le boulot, il n’y serait peut-être pas toujours. Puis, le gars qui y habite déjà n’a pas l’air trop désagréable, même vaguement sympathique. Suffisamment pour qu’il accepte de le laisser venir l’aider à déménager. Ça ne l’enchante pas spécialement, mais impossible de naviguer dans ce nouveau monde en préservant une posture foncièrement hostile. Heureusement pour ce Peter, Aemond se sent plutôt serein, aujourd’hui.
Lorsque le Pettigrow sonne à la porte, c’est une des employées qui se charge d’aller lui répondre, mais Aemond ne se fait pas attendre trop longtemps, la suivant au pas. Il salue son nouveau colocataire d’un hochement de tête un peu froid, mais non pas moins poli, alors que la porte se referme derrière lui. Évidemment, les questions commencent et le blond ne peut s’empêcher de lever l’œil au ciel, un fin rictus vaguement amusé soulevant ses lèvres, alors qu’il le toise quelques secondes en silence. Ça l’irrite un brin, mais il ne peut pas dire qu’il ne s’y attendait pas, l’interrogation est légitime. « Ma mère serait d’accord avec toi. », soupire-t-il, ses lèvres se pinçant comme pour étouffer un faible rire ; parce qu’aussi sévère peut-il être, tout d’Alicent l’attendrit. « Disons simplement que la réalité correspond rarement aux apparences, Peter… J’avais aussi peut-être besoin de changer d’air. » Il hausse les épaules, se retenant de le défier de vivre une semaine avec Aegon sans perdre les pédales. Aussi, refuse-t-il de l’admettre, l’impression d’avoir du retard sur d’autres gens de son âge l’horripile. « Peu importe. Ton aide tombe bien. J’ai fait ce que je pouvais, mais c’était un peu chaotique ces derniers temps entre le travail et les cours. Il me reste que quelques boîtes à faire avant qu’on range tout dans la voiture, ça devrait se faire vite.», précise-t-il en l’invitant à le suivre dans l'opulent et lumineux séjour où il était en train d’emballer sa collection de Blu-Ray avant l’arrivée de son nouveau coloc. « Veux-tu que je demande à ce qu’on nous prépare un thé ou quelque chose, avant ? », conclut-il, par souci des bonnes manières.
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Dim 19 Fév 2023 - 20:09
Les prémices d'un nouveau chapitre
feat Aemond Targaryen
Le caractère d'Aemond en aurait rebuté plus d'un. Mais pas Peter, qui a eût l'habitude de cotôyer des aristocrates aux sangs purs. Des mangemorts, tel que Severus Rogue. Qui ne sont pas reconnu pour avoir un caractère facile. On pourrait justement croire qu'il rechercherait d'autres critères de caractère pour une cohabitation. Mais Peter est foncièrement peureux. L'inconnu le terrifie. Une nouvelle rencontre peut devenir facilement un facteur d'angoisse. Alors autant partir sur des bases qu'il se sent capable de maîtriser. Et il ne saurait dire, il y a quelque chose chez ce garçon de rassurant malgré son regard de glace.
Difficile ne pas paraître fasciné en entrant dans les lieux. C'était luxueux, du personnel s'occupait de tout. Une vie de prince au premier coup d'oeil. Peter partage lui aussi un sourire lorsqu'Aemond évoque sa mère. Une autre question lui vint mais il décide de se taire. Par politesse pour que ça ne tourne pas en interrogatoire. Navigant tout deux dans les débuts, dans l'apprentissage de l'un et de l'autre Peter tâchait de faire attention à ce qu'il dit. A ce qu'il ne dit pas. Pour ne pas le perdre.
« Pour changer d'air, là tu fais pas les choses à moitié, » réplique Peter dans un début de sourire en suivant son hôte jusqu'à une nouvelle pièce, toute aussi immense. « Je suis désolé, j'aurais du venir bien plus tôt. » Au service de la mauvaise personne pendant des années, il ne pouvait pas se défaire de la seule chose qu'il se sait bien faire : se plier en quatre pour servir. Et en parfait opportuniste il ne peut refuser une invitation à boire le thé. Il n'aura sans doute pas l'occasion de le faire une seconde fois dans sa vie dans un cadre pareil. Il acquiesça avec un sourire avant que son attention soit attiré par une pile de Blu-Ray prête a être rangé. « Wow t'as une sacrée collection. T'aimes aussi le cinéma ? C'est l'invention moldu que je préfère, » avoue-t-il avec un enthousiasme qu'il ne se permet guère en général. Il ne sait pas se qui a changé il se sent.. juste bien. Il s'attarde un instant sur les titres qu'il découvre avant de lever le nez. « Désolé, une vieille habitude. C'est ceux qui n'ont pas de pouvoir magique, » explique t'il. Avant, les sorciers vivaient en parfaite autarcie. C'était mal vu de se mélanger aux moldus. Et c'était d'une gravité sans nom de se dévoiler à eux. Maintenant, il n'y avait plus de ministère qui surveillait leur moindre geste. Ils n'avaient plus de raisons de vivre en marge de la société dans ce nouveau monde. Ils pouvaient être libre. Enfin pour Peter, la liberté avait certaines limites. « Un peu comme moi, mais je ne suis pas un moldu. » Est-ce qu'il était moldu maintenant ? La question se pose. « J'imagine que je suis toujours un sorcier, même sans baguette magique. » Au fond ça ne le dérangeait pas tant que ça. Ça lui donne une bonne raison de garder une distance avec les autres sorciers. Il lui manque juste un moyen de se défendre. C'est là son seul regret. En tout cas avec Aemond, c'était une des rares fois où il se sentait presque naturel et a son aise. « Tu as un genre que tu préfères ? Un réalisateur de prédilection ? » demande-t-il en se mettant déjà à la tâche de ranger les quelques DVD avant que les boissons chaudes n'arrivent.
Malgré tout l’orgueil qu’il porte et l’assurance qu’il prétend revêtir, Aemond ne peut pas nier que quitter le manoir l’affecte plus qu’il l’aurait prévu. Laisser derrière Alicent, les mômes et les nouveaux souvenirs qu’ils s’étaient construits lui confirme plus que jamais sa solitude qu’il essaie parfois d’ignorer. Entre sa famille directe et son meilleur ami Ivar, il compte sur les doigts d’une main les gens vers qui il peut se tourner et trouver une quelconque forme de soutien dans cette nouvelle quête de liberté et de maturité (bien qu’il n’en fait que trop preuve pour un garçon de son âge). Que la présence du Pettigrow ne l’irrite pas plus qu’il ne le faille serait bon signe pour n’importe qui, mais Aemond la perçoit comme un danger. Toute potentielle amitié représente une potentielle vulnérabilité qui menace de briser son masque d’arrogance froide et qui l’effraie. Lorsque le concerné souligne sa propension à ne pas faire les choses à moitié, Aemond se contente de hocher la tête, un fin sourire moqueur soulevant le coin de ses lèvres, avant d’hausser un sourcil face aux excuses qu’il ne comprend pas vraiment. « Peut-être. Mais t’excuses pas pour ça, c’est pas moi qui t’ait demandé de venir. », clarifie-t-il tout en tournant le dos pour intercepter, dans le couloir, un employé à qui il demande le thé. Une manière de dire, à sa façon, que son aide est appréciée, peu importe qu’il soit arrivé trop tard ou non.
Une fois chose faite, Aemond revient vers Peter, les bras croisés et le visage lumineux d’une certaine fierté. Ce n’est pas grand-chose, mais il en est fier de cette collection qu’il a commencé peu après son arrivée et qu’il voit comme un symbole de sa facilité d’adaptation en terre inconnue. Aussi, il est en quelque sorte satisfait d’être tombé sur une personne avec qui il semble partager une passion commune. Ça facilitera la cohabitation, peut-être. « Moldu… C’est une drôle de façon d’appeler les gens normaux. Donc, ça te dérange pas d’habiter avec un pauvre sans-magie comme moi ? », se moque-t-il en le toisant d’un œil amusé, alors qu’il se remet à sa boîte de Blu-Ray, se doutant bien que s’il se trouve ici, c’est probablement parce qu’il s’en fiche. Mais une part de lui craint un peu de revivre ce qu’il a vécu quand il était le seul enfant à ne pas s’être lié à un dragon. Il se doute bien qu'il ne trouverait pas de pouvoirs magiques en attente d’un propriétaire cachés derrière un caillou pour compenser… « Ta nature se résume pas à une baguette, sauf si tu décides toi-même de te limiter à ça, je suppose. Mais je comprends ce que tu veux dire. J’ai eu un peu la même réflexion avant de retrouver Vhagar, ma dragonne. », partage-t-il sans détourner le regard de sa collection, l’air de chercher quelque chose, les lèvres pincées sous l’effet de la réflexion. Ironique pour celui qui s’était souvent défini par sa non-possession d’un dragon et qui ressentait encore parfois le besoin de prouver qu’il mérite de posséder Vhagar autant que ses précédentes cavalières.
La question de Peter éveille chez lui une certaine passion qui lui est rare et qu’il n’avait connue qu’en parlant du même sujet avec son père, récemment retrouvé. Aemond voit dans cette forme d’art une continuité des écrits de philosophie et de politique sur lesquels il se penche régulièrement. « Je regarde un peu de tout. Mais j’apprécie particulièrement l’horreur psychologique. Beaucoup le considèrent comme un genre de seconde classe, mais je pense, au contraire, qu’il est plutôt efficace quand on y mêle un message politique ou social, plus que quand les réalisateurs essaient de stimuler la peur avec de faibles procédés. Cronenberg est un as en la matière.» Il retire deux Blu-Ray de l’étagère pour les montrer à Peter (Get Out de Jordan Peele et The Stepford Wives de Brian Forbes) pour illustrer ses propos, avant de les ranger dans la boîte. « Je te montrerai mes préférés quand on aura le temps. Et toi, tu regardes quoi ? » Il se détourne quelques secondes pour remercier l’employé venu leur apporter le thé et quelques sablés dans lesquels il se sert.
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Dim 5 Mar 2023 - 14:22
Les prémices d'un nouveau chapitre
feat Aemond Targaryen
Peter sourit à son tour aux paroles d'Aemond. Il était un des rares mangemorts a n'avoir aucune aversion envers les moldus ou les sang-de-bourbes. Il ne comprenait même pas les motivations de son ancien maître. Ce n'est pas se qui l'intéressé, il se moquait bien de ses idéaux aussi conservatrices soient-elles. Il ne désirait que sa protection. Réchapper vivant de cette guerre qu'il avait instauré. Pour le coup, mauvaise pioche. Il n'en est pas ressorti vivant.
Peter avait la mauvaise habitude de se rabaisser lui-même. C'est un mécanisme qui s'était instauré au fil du temps. A force d'entendre qu'on est incapable, un sorcier plus que médiocre on finit tout naturellement par le croire. Et donc au lieu de se protéger soi-même, on demande de l'aide au plus fort. C'est ce qu'il a fait toute sa vie : se cacher derrière les plus influents.
Il travaillait énormément là dessus de avec sa psychologue, la sulfureuse Harleen Quinzel. Elle ne le laissait pas se dévaloriser. Elle voyait en lui un potenciel. Peter se sentait remonté à bloc à chaque fin de séance. Cette femme était tout ce don il avait besoin. Une oreille attentive qui le voit d'un œil bienveillant. (même ci bienveillant n'est pas le terme le plus adéquat pour résumer la chose) « Ta nature ne se résume pas à une baguette. » Il aurait eut tendance à dire que oui. Il se sentait démunie et impuissant sans sa baguette magique. Mais ne pas l'avoir n'enlevait pas ses connaissances et ses actions passées. Donc finalement, il veut bien être d'accord avec ça. Aemond lui partage qu'il a pu avoir ce même ressenti avant de retrouver sa dragonne. Ce n'est pas une information anodine et Peter est impressionné d'être en présence d'un dragonier aussi jeune. « Tu penses que je pourrais la voir un jour ? » demande-t-il curieux. « J'imagine que ça vient d'elle, ce que tu as à l'oeil » imagine t'il en découvrant l'étendu de sa collection. Et on ne pouvait pas le lui retirer, Aemond était passionné. Il ne s'attendait pas à un tel engouement de la part de son colocataire. Mais c'était plaisant a voir même ci il ne comprenait pas tout. Si bien qu'il y a eu un blanc de quelques millièmes de secondes quand Aemond lui demanda se qu'il préférait. « Tu vas te moquer de moi, » il s'inquiétait déjà. « Mais moi ce que j'aime dans les films, c'est quand ils me transportent dans une bulle confortable. C'est pour ça que je préfère la romance » avoue-il un peu honteux mais ma foi. « Mais je suis toujours partant pour faire de nouvelles découvertes. » C'est là que le thé arrive. Il avait connu des endroits aussi luxueux par le passé, le manoir des Malefoy notamment. Mais il n'avait jamais été du bon côté. Peter se saisit de sa tasse et d'un biscuit de la foulée. Cette endroit est vraiment formidable. Un nouveau coup d'œil sur la pièce avant de rapporter son attention sur le maître de ses lieux ici présent. « Comment tu te sens de partir d'ici ? Je me souviens du soulagement que j'ai eu en quittant ma mère. »
Quand Peter associe Vhagar à son œil manquant, Aemond pousse un bref rire nasal, presque agacé. Évidemment que ça allait finir par être soulevé, à un moment ou à un autre. Mais le Targaryen n’est pas encore prêt à aborder le sujet, à mettre de côté sa fierté et son orgueil pour révéler la vulnérabilité et la rancœur, qu’il ressent toujours, au fond de lui, en repensant au jour où ses cousines et ses neveux l’avaient pris en embuscade. À la solitude profonde dont il avait pris conscience en comprenant qu’il ne pourrait jamais compter sur Viserys. Il se contente d’un hochement de tête, quasi solennel, pour répondre à chacune des interrogations. Quant à Vhagar, Aemond sait qu’il faudra attendre la naissance d’une sincère confiance mutuelle entre lui et le Pettigrow, si une telle chose est possible, pour qu’elle le laisse approcher. Pour l’instant, mieux vaut se concentrer sur les choses anodines qui ne le placent pas dans une mauvaise posture, comme cette fameuse collection et leur potentiel intérêt commun qui l’apaisent, tout comme la chaleur du thé qui vient d’arriver.
Distraitement, Aemond croque dans son sablé, s’asseyant à moitié sur l’accoudoir d’un canapé. La réponse du jeune homme le surprend à moitié. « Et pourquoi je me moquerais, Peter ? », demande-t-il en le toisant d’un œil tout à fait moqueur, le coin des lèvres soulevées en un demi-sourire narquois, mais rien de bien méchant. Simplement, il est habitué à être entouré d’hommes froids et brutaux refusant de révéler une telle part de sensibilité, tout comme lui. Et il y avait quelque chose de sympathique chez ce garçon qui, justement, le poussait à en rire sans mauvaises intentions. Du moins, sans l’arrogance et le mépris avec lesquels il aurait pu se moquer de Jacaerys ou de Lucerys. « Tiens. Tu devrais prendre mon relais la prochaine fois que ma mère voudra regarder Twilight. », conclut-il en retournant à sa boîte, accordant au Pettigrow une tape presque fraternelle sur l’épaule.
Pris au dépourvu, la question de Peter lui arrache un soupir. Il s’était refusé d’y penser, par crainte de faire marche arrière. C’est pour ça qu’il met un moment avant de lui répondre, s’attardant plutôt à terminer son carton de boîtiers, l’air songeur. « D’un côté, si on m’avait dit que je quitterais la demeure familiale un jour, j’aurais trouvé l’idée absurde. Ma place était au Donjon Rouge, malheureusement sans aucune véritables responsabilités, et toute la liberté de m'adonner à mes études et à mes entraînements. », si on oublie le fait qu'il aurait très probablement été à la source d'une guerre et marié à une terne Baratheon si la lune rouge n'était pas arrivée, « De l’autre, soulagé, mais sûrement pas pour les mêmes raisons que toi. J'avais besoin d'un répit de mon frère. Son... exubérance me pousse chaque jour un peu plus près d'un aller simple en cellule, si tu vois ce que je veux dire. » , ce qui aurait fait trop plaisir à Rhaenyra. Il hausse les épaules, prend sa tasse de thé pour en boire un peu avant de poursuivre. « Ça m'inquiète de laisser ma mère et les enfants seuls avec lui, ils méritent mieux que ses conneries. Mais je suppose que c'est impossible de protéger tout le monde, tout le temps, n'est-ce pas ? », laisse-t-il tomber amèrement, en repensant à la réaction d’Alicent lorsqu’il lui avait annoncé. Ça l’avait touché, mais il ne pouvait pas rester toute sa vie au manoir. « Si ça peut te rassurer, je lui donnerai pas notre adresse. », s’amuse-t-il, ponctuant sa phrase d’un clin d’œil, alors qu’il soulève son carton qu'il se charge d’aller porter avec ses autres boîtes près de la porte d’entrée, à proximité du salon. En revenant dans la pièce, il s'attarde à ranger ce qu'il reste sur l'étagère. « T'as aussi de la famille, ici ? », demande-t-il, un peu curieux de savoir s'il était le seul à chercher encore des gens, ses pensées se tournant vaguement vers Helaena qui n'a toujours pas donné signe de vie.
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Lun 6 Mar 2023 - 17:09
Les prémices d'un nouveau chapitre
feat Aemond Targaryen
Une petite tape sur l'épaule, ça n'a l'air de rien pour les simples mortels mais pas pour Peter. Il n'avait plus réussi a se lier d'amitié avec qui que ce soit depuis la mort des Potter. Vivre des années sous la forme d'un rat, n'avoir pour fréquentation que des mangemorts qui le traitaient d'incapable.. Ce n'est pas le terrain propice aux belles amitiés. Ici, était différent. Sous ses airs de prince des glaces Peter pouvait voir un jeune homme sympathique. Une bonne entente toute naturelle s'était tissé entre eux. C'est nouveau pour Peter, et très agréable. Il avait un bon présentiment pour cette colocation à venir.
Loin de lui l'idée de mettre mal à l'aise son nouvel ami. Mais forcément, faire se déménagement le ramène lui même des années en arrière. Sans plaisir évidemment, Peter n'était pas nostalgique de sa vie passé. Il peut mettre les termes : sa vie a été merdique de bout en bout. Et cette nouvelle vie-là, il s'est promis quelle serait différente. Bien sûr il était toujours obligé de se cacher. Ses ennemis et ceux qui veulent sa peau son nombreux. Mais ce n'est pas ça qui allait l'empêcher de vivre cette vie. Du moins il faisait son maximum pour faire taire ses peurs et ses angoisses pour ne pas finir dans un trou de souris. Déjà qu'il était complétement déconnecté du monde sorcier de cette île.
Et donc, alors qu'il sirotait son thé, Aemond lui en dit plus sur son contexte familial. Une chose qui lui avait déjà sauté aux yeux c'est cette tendresse dans le regard à l'évocation de sa mère. Une femme certainement formidable pour être ainsi décrite, et, sans un mot. Juste par le regard de son fils. « Il est si terrible que ça ? » s'interoge Peter en reposant sa tasse dans un sourire amusé avec l'air que dégage Aemond en parlant de son frère. Sous un certain angle, il pouvait voir les Maraudeurs comme des frères, une famille. Une famille qu'il a décidé de quitter. Une famille où il ne s'est jamais senti intégré. Il était là mais si il n'était pas là cela ne changerait rien. Oui, les Maraudeurs étaient une famille. Une famille qu'il a trahi, détruite. Mais il ne voulait plus repenser à ça. « Excuse-moi mais, si c'est lui qui vous pose à tous des problèmes, pourquoi c'est toi qui part ? »
Il ne voulait pas paraître déplacé alors automatiquement, son regard fuit et il se met à la tâche de remplir les dernières boîtes avec minutie. Peter avait longuement envié la famille de Sirius qui pourtant ne faisait pas rêver d'après ses dires. « Non personne et c'est tant mieux. Je n'ai jamais eu une très bonne relation avec mes parents. Heureusement, à mes 11 ans j'ai reçu ma lettre pour Poudlard, l'école de magie. A partir de là, je ne l'ai voyais plus que deux mois dans l'année. ça s'était les vacances » Là il ne pouvait pas le nier, entre Poudlard et la maison familiale il n'y avait pas a débattre. C'est à Poudlard qu'il se sentait le mieux. -tout de même- Il pouvait ressentir cette pointe de nostalgie a cette évocation. Recevoir sa lettre, prendre le Poudlard Express pour ainsi s'éloigner de ses parents. Il ne se rendait pas compte à ses 11 ans qu'il allait chérir ses souvenirs là. Il aura tout de même vécu une belle aventure avec les Maraudeurs. Même ci elle se retrouvait entaché par ses névroses et surtout sa trahison.
« Alors tu peux imaginer le plaisir que j'ai eu a faire mes cartons pour la première fois, » poursuit-il dans un sourire sur note plus positive. Pas prêt encore pour s'étendre plus sur le sujet. Enfant il avait toujours été extrêmement secret avec sa famille. Aujourd'hui avec l'âge, il arrive plus facilement a se détaché de sa propre histoire. Mais l'heure n'était pas aux récits moroses. Ils avaient par le suite ramené encore quelques cartons jusqu'à l'entrée. Peter à ce jour n'avait rencontré personne de son passé, aucun visage familier mais cette perspective le stressé énormément. -il était pas au bout de ses peines- « Tu as mis du temps a retrouver ta famille ou, vous vous êtes tous retrouvé ici ? » demande-t-il curieux, imaginant que sa famille était au complet. Déjà quatre ans...
« Hmn. », accorde-t-il en guise de seule réponse cryptique à la question au sujet de son frère. Est-il si terrible ? S’il considère toutes les fois où il avait entendu Alicent pleurer derrière la porte close de sa chambre, oui. Mais cette même femme leur avait appris qu’on devait protéger nos semblables, notre sang, quoi qu’il en coûte. Malgré toute sa haine, Aemond reconnaît qu’Aegon a besoin d’une aide que lui-même ne peut pas lui fournir. Mais Peter a raison: ce n’est pas à lui de partir. Chaque membre de la maisonnée pense certainement la même chose. Mais la logique d’Aemond est simple : prêcher par l’exemple. Montrer à Aegon que la liberté, c’était plus que le cul questionable et l’abus d’alcool. « J’ai besoin de prendre du recul. Par rapport à tout ça. », confirme-t-il en désignant la pièce d’un geste de bras. Trop d’enjeux que Peter n’a pas besoin de savoir immédiatement, ça risquerait de le pousser à prendre la fuite, comme son regard fuyant qui l’amuse.
« Je te souhaite de pas les recroiser, alors. Cette île a le don de nous remettre en pleine face des choses qu’on préférerait oublier. », ronchonne-t-il, alors qu’il préfère ne pas penser au jour où il tomberait sur ce pauvre Lucerys. Il ravalait sa culpabilité, mais elle est toujours vive, quelque part derrière son arrogance. « Tu me parleras de ce fameux Poudlard, un jour. », laisse-t-il finalement tomber, en même temps qu’une boîte sur la pile, l'œil sagement brillant d’un désir naturel d’apprendre. Chez lui, la magie était quelque chose de clandestin et les gens qui prétendaient la pratiquer, comme sa lointaine ancêtre Patrice Hightower, étaient perçu d’un œil réprobateur par les adeptes des Sept. Qu’on puisse la vivre en communauté l’étonne, mais il n’en dit rien.
En tout cas, bosser en bonne compagnie, ça fait des miracles : rapidement toutes ses boîtes sont achevées, empilées dans l’entrée et prêtes à être enfournées dans la voiture. La question que lui pose Peter attire son attention et lui arrache une moue légèrement inquiète, qu’il tente de renfrogner aussitôt sous son voile de froideur. « J’ai passé un peu de temps à l’orphelinat, en arrivant ici. C’était étrange, vois-tu, puisque c’est quelque chose qui, chez moi, n’arrivait qu’aux enfants de basse-naissance. », un vague frisson de dégoût le traverse alors qu’il repense aux combats de mômes que son frère finançait pour son propre plaisir, « J’ai eu la chance d’être placé au même endroit que mes enf —il tousse pour camoufler la syllabe qui dérape — neveux, donc on est partis ensemble quand ma mère et Aegon sont venus nous sortir de là. Puis, j’ai retrouvé ma demi-soeur, mais avec presque quinze ans de moins... », il sourit presque doucement, alors qu’il s'empare de quelques boîtes pour aider les employés qui commençaient à les apporter à la voiture. Tout enfourner dans le coffre du VUS s’annonce comme une véritable partie de Tetris, mais Aemond est effroyablement obstiné. « On est pas encore au complet, par contre. Ma sœur Helaena n’a pas donné signe de vie depuis quatre ans. », dit-il d’une voix calme qui contraste avec ses lèvres pincées d’inquiétude quand il pense à celle qu’il cherche de peine et de misère depuis leur arrivée ; la retrouver serait le plus beau cadeau qu’il puisse faire à sa mère. « Je pense que tu pourrais l’apprécier. Elle est un peu bizarre avec sa fascination pour les petites bêtes, mais d’une douceur que j’ai jamais rencontrée ailleurs. Elle n'est pas une des vôtres, mais elle sait prédire l’avenir. Ça arrive de temps en temps, chez les Targaryen. » , son visage s’illumine naturellement lorsqu’il parle de sa grande-soeur, la seule, hormis Alicent, sur laquelle il croit pouvoir compter. « Tu me fais passer un interrogatoire, d'ailleurs ? », conclut-il, tout à fait moqueur.
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Jeu 23 Mar 2023 - 18:01
Les prémices d'un nouveau chapitre
feat Aemond Targaryen
Peter ne peut que comprendre ce besoin de liberté et d'indépendance. Il n'a pas hésité une seule seconde a quitter le domicile familiale après avoir eu ses diplômes. Il a eu de la chance d'être hébergé par l'Ordre du Phénix. Sans ça, Peter Pettigrow aurait certainement préféré vivre dans la rue qu'une seconde de plus avec cette mégère. Ils se retrouvaient sur ce point.
La liste des personnes que Peter craint retrouver un jour sur son chemin est longue. Mais ces parents eux, ne sont pas en haut de la liste. Leur présence ou leur absence l'indiffère plus qu'autre chose. Il voulait le voir comme ça. Pour ne pas songer au petit garçon maltraité et noyé par les complexes infligé par ses propre parents. « Avec grand plaisir, » lui répond t'il avec un fin sourire. Le remerciant sans un mot de partir sur un autre sujet. Il n'y avait rien d'attrayant de parler de la famille Pettigrow. Alors qu'à l'inverse, Aemond éveillait sa curiosité en parlant de sa famille. Qui est comme toute, a des années lumières de la sienne. C'était, comment dire ? Touchant. Il semblait plus expressif lorsqu'il parlait de sa famille. Il ne saurait pas comment l'exprimer mais, il donnait envie de connaître cette immense tribu. Et il apprenait à la connaître à travers lui. « Quoi, je- Non.. » Ces joues s'empourprent sans trouver quoi dire. « Je suis trop indiscret ? Je voulais vraiment pas .. je suis désolé, » continua-t-il de bredouiller pour se sortir de cette situation. Lui qui désirait être le plus agréable possible pour ne pas qu'il parte comme les autres. Peut-être qu'il allait arriver au même résultat malgré ses efforts.
Le plus de cartons possible a été rassemblé dans la voiture. Et ce qui n'échappa pas à l'œil de Peter au moment d'y mettre les derniers cartons, c'est l'immense terrarium. Ce n'est pas quelque chose qui rebute Peter. Bien loin d'imaginer que ça pourrait devenir problématique dans le futur avec ses transformations en rat inopiné. Il est pour l'heure, pas trop mal dans ses baskets et impatient de l'aider à s'installer. La vie seule n'est pas à son goût. Il désirait autre chose de cette nouvelle vie qui s'offrait à lui. Peter voulait vivre le plus pleinement possible après avoir vécu plus de la moitié de sa vie caché. Il avait désormais d'autres inspiration. Retrouver l'amitié, appartenir à un groupe qui lui apporterait écoute et soutiens. Pourquoi pas l'amour aussi ? Il y a pas de mal a rêver.
La réaction de Peter surprend Aemond qui l’observe en silence, un sourcil arqué. C’est ce genre de type face à qui il faudrait marcher sur des œufs, donc ? Étrangement, ça ne l’agace pas, probablement parce qu’il y reconnaît un peu Helaena et que ça vient tirer sur les bonnes cordes de sympathie. Et puis, même s’il ne le dit pas, il apprécie qu’on s’intéresse suffisamment à lui pour poser des questions qui vont au-delà de la couleur de ses cheveux et du pourquoi et du comment de son œil manquant, d’autant plus que Peter n’avait pas l’air de faire ça par simple politesse. Il y a quelque chose de sincère chez lui qui le met à son aise, loin de l’hypocrisie à laquelle son milieu l’avait habitué. Mais le Targaryen ne réplique rien pour calmer l’inquiétude, se contentant de secouer légèrement la tête et de lui tourner le dos pour continuer de ranger ses boîtes dans le silence le plus total, parce qu’il se connaît trop bien : s’il ouvre la bouche, son orgueil ne fera que verser de l’huile sur le feu, comme s’il se sentait attaqué qu’on puisse confondre son sarcasme avec un reproche. Même s’il a tendance à rejeter la faute sur les autres, Aemond sait bien pourquoi il peine à se faire des amis et il espère, cette fois, ne pas retomber dans le même cycle qui, bien qu'il prétende n’en avoir rien à foutre, le blesse un peu trop.
Aemond ne brise le silence qu’après avoir rangé le terrarium de Maegor, s’assurant qu’il ne bouge pas trop durant le transport ; c’est sa possession la plus précieuse. Il tape mollement sur le bras de Peter pour attirer son attention. « C’est mon python royal, Maegor. », sa voix est pleine d’une fierté qu’il peine à taire, « S’il t’inquiète, je le laisserai dans ma chambre. Mais y’a pas trop de soucis à se faire, il est doux même avec les enfants, donc je doute qu’il essaie de te manger, t’as pas l’air de son genre de repas. », s’amuse-t-il, l’air espiègle, alors qu’il referme le coffre de son VUS et remercie les employés du manoir ; toutes les boîtes n’avaient pas pu entrer, mais il repasserait dans la semaine récupérer les oubliées du moment. Alors qu’il s’apprête à entrer dans sa voiture, il jette un dernier regard à la maison. Il sait qu’il y reviendrait chaque semaine pour voir les enfants ou passer un peu de temps avec sa mère, mais ça lui faisait étrange de ne plus pouvoir l’appeler « sa » maison. Qu’il allait désormais avoir un nouvel endroit qui hériterait de ce nom et dans lequel il pourrait se sentir entièrement à sa place.
Une fois tous les deux installés dans la voiture, Aemond ne démarre pas immédiatement. Son index tapote distraitement sur le volant. Pensif, il hésite à rectifier le tir pour tout à l’heure, quitte à devoir marcher sur son orgueil. Le Targaryen inspire finalement : « Ça m’amusait que tu me poses autant de questions. J’ai pas l’habitude qu’on me parle d’autre chose que de ce stupide cache-oeil. », il appuie ses propos en le désignant de son index. « J’ai pas détesté ça. », souffle-t-il en détournant l’oeil. Le blond cherche ses mots, peu habitué à exprimer une quelconque forme de gratitude, surtout à l’égard de celui qui peut encore être considéré comme un inconnu. Ça lui donne l’impression de lui écorcher la langue et la gorge. Si Alicent l’entendait, elle aurait encore de quoi nourrir sa fierté face aux efforts qu’il faisait pour laisser percevoir autre chose que de l’arrogance et de l’agressivité. Il laisse sa tête reposer sur l’appuie-tête de son dossier et retourne son attention sur Peter. « Peut-être qu’on pourrait regarder un film, avec de la pizza ou des sushis, après avoir vidé mes boîtes ? Tu pourras me poser toutes les questions que tu souhaites… », propose-t-il, un peu candidement. C’est ce que les amis font, non ?
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Invité
Jeu 30 Mar 2023 - 12:28
Les prémices d'un nouveau chapitre
feat Aemond Targaryen
Peter Pettigrow a une nouvelle identité dans ce nouveau. Dans celui-ci, le nom de l'ancien membre des Maraudeurs de Poudlard n'évoque rien. Il n'est pas recherché par les forces de l'ordre de ce monde. Bien sûr, il a eu quelques bavures avec la police mais rien de la trampe de ce qu'il a pu faire dans le passé. Peter est un homme neuf qui a retrouvé sa jeunesse. Une jeunesse qui s'est vite écourté, qui a été gâché par la guerre. Peu importe le camp choisi. La guerre creuse les même blessures pour tout le monde. Et si une nouvelle guerre devait s'annoncer. Si le Seigneur des Ténèbres est lui aussi de retour.. Peter ne sait encore à l'heure actuel se qu'il ferait de cette information. Il se terrait dans un trou, mais il verrait bien vite que ça ne sera pas suffisant au vu du danger que représente Lord Voldemort.
Peter ne préfère pas penser à cette éventualité. Il a appris a chassé ses mauvaises pensées a coup de bouteilles et autres substances. Il espère d'ailleurs avoir rangé suffisément l'appartement en y pensant. Peter admira le reptile avec plus d'admiration que de crainte. L'idée de redevenir rat a bien fini par s'évacuer de son esprit au même titre que récupérer ses pouvoirs. Après quatre ans, Peter n'espérait plus rien. Et ce n'est sans doute pas plus mal. « Salut Maegor » s'amuse t'il a saluer. « On contraire, j'adore les animaux. » Enfin plus les chats, plus les chiens non plus, les loups, les cerfs bon... la liste commence a être longue. Les mouettes aussi. Il passerait sans doute pour un malade si il s'étalait sur le sujet. Mais maintenant qu'il est humain et compte naturellement le resté peut-être arrivera-t-il a surpassé ses appréhensions.
Peter a toujours été ainsi. A se refermer comme une huître à la moindre contrariété. C'est un moyen pour lui de se protéger. Il a le sentiment au quotidien de devoir se protéger en tout et pour tout. Il désire être la meilleure personne possible, le meilleur colocataire qui puisse être. Mais a trop désirer changer il en perd le naturel. Et chaque chose dites, il va les prendre plus à cœur que se qu'il devrait prendre. Ils ne se sont plus adressé un mot depuis. Ce qui a le don de faire monter en flèche l'anxieté de Peter. Le silence, ça n'a jamais été quelque chose de rassurant pour qui que se soit. Mais il préfère se murer dans le silence plutôt que de réitérer son erreur passé. Alors il rejoint Aemond dans la voiture. Avec une certaine appréhension de se retrouver restreint dans l'habitacle. Mais ses appréhension s'envole aux mots qu'Aemond lui adresse. Il a le sentiment de pouvoir enfin respirer. Il se sent soulagé immédiatement et l'ombre d'un sourire ose enfin se dessiné sur ses lèvres pour marquer le coup. « Alors va pour la soirée sushi mais c'est moi qui choisi le film. » On pouvait en apprendre bien plus au travers des goûts de chacun. Mais pour le coup, maintenant que les feux sont au vert Peter ne se gênerait plus de poser tout un tas de question sur son nouvel ami. Ami qu'il compte bien garder, de préférence.
Espérons qu'Aemond ne finisse pas par regretter d'avoir quitté le nid familiale.
PRETTYGIRL
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