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Anonymous

Invité



Ven 20 Jan - 14:24

Striking Beauty
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L’art contemporain, à bien des égards, a tendance à dépasser le champ de compréhension de James Norrington qui aura toujours eu tendance, pour sa part, à se satisfaire d’œuvres que l’on pourrait qualifier de très classiques, voire diraient certains de bien trop… rigoureuses et figuratives pour revêtir un intérêt qui ne serait pas couvert par l’art que l’ancien commodore estime un peu vulgaire de la photographie. Il a bien tenté quelques visites de musées versés dans l’art récent, afin de se familiariser avec ce quelque chose qui devrait l’ancrer plus aisément à l’époque qui est la sienne à présent, mais il ne peut pas véritablement dire que cela ait été un franc succès… James Norrington se révèle hermétique à la subtilité que revêt peut-être un trait de peinture blanche sur une toile elle aussi complètement blanche, et il ne saurait prétendre vouloir y comprendre quoi que ce soit un jour. Ses pas le conduiront toujours, de fait, vers les galeries les plus traditionnelles dans lesquels il peu retrouver le réconfort de paysages marins, quand ils ne dépeignent pas de naufrage.

Ce n’était donc pas son intention première que de s’arrêter dans cette galerie dans laquelle il vient pourtant de mettre les pieds. Il s’y est senti attiré presque malgré lui, en réalité, et sans être en mesure de réellement l’expliquer. Comme saisi d’une impulsion soudaine. Sans doute pourrait-il la mettre sur le compte de ces flocons de neige épais qui vous suggéraient de vous mettre rapidement à l’abri, mais ce n’est pas exactement le cas. L’œil attiré par une toile aux couleurs lumineuses et vives, sa curiosité a été piquée, et c’est peut-être tant mieux, puisqu’à l’approche du réveillon, il n’a guère encore trouvé de présent qui serait selon lui en mesure de satisfaire celui à qui il veut plaire, en dépit des conflits constants qui les oppose, et qu’il aura tendance à engendrer de lui-même, par ailleurs.

Leur dernière conversation, durant laquelle Cutler, qui a toujours le dernier mot, a réussi à le convaincre de ne pas démissionner, a laissé place à un scénario absurde et flou digne d’un téléfilm de Noël bas de gamme diffusé l’après-midi en semaine, et depuis, ils se sont vus et parlés le moins possible. Est-ce qu’ils passeront seulement les fêtes ensemble ? Probablement que non, mais l’usage veut que l’on offre quelque chose à ceux qui… comptent, en cette période de l’année. Et Norrington, qui aurait peut-être tout intérêt à dédaigner le protocole comme il a depuis longtemps oublié de le faire, ne dérogera pas à cette coutume, qui après tout semble donner ne serait-ce qu’un minimum de sens à ces fêtes auxquelles, s’il veut être complètement honnête, il n’entend ni ne comprend grand-chose… Elles ne seront probablement pas l’occasion de grands rassemblements, de repas copieux ou de chants autour du sapin, alors…

Il rentre dans la galerie et se permet par conséquent d’observer de plus près le tableau qui lui avait fait de l’œil depuis la rue. Une toile débordant de tonalité orange et jaune vif, inspirant à elles seules le printemps dans toute sa majesté. Difficile de ne pas se sentir conquis par un tel spectacle. Sans être un esthète, encore moins un connaisseur, lui dont les connaissances ont pris plusieurs siècles de retard, il peut au moins affirmer être sensible à ce qu’il voit, et se sentir touché, profondément, singulièrement, par ce qu’il pourrait considérer comme n’étant rien d’autre qu’une toile inanimé. Dans le silence apaisant d’une galerie à cette heure-ci très peu fréquentée, il s’accorde du temps, le temps d’observer, de s’imprégner minutieusement de chaque détail d’une œuvre qui le subjugue par ce qu’il estime être son originalité que par les émotions auxquelles elle sait faire écho en lui, d’une manière mystérieuse… Ou peut-être fait-il juste preuve d’une sensiblerie aussi répréhensible qu’exacerbée, il ne saurait trop dire. Il n’y a pas de témoin à cette scène probablement pathétique, alors quelle importance.

Ou presque pas. Alors qu’il se pense seul dans le recoin de la galerie où il s’est attardé, il perçoit finalement du mouvement, et en relevant le regard, ce dernier tombe sur une jeune femme dont il constate immédiatement la beauté – difficile de faire autrement tant cette dernière est proche de subjuguante. Elle semble l’observer quelques instants, et tandis qu’il la regarde, il se produit en lui un étrange mélange de curiosité et d’apaisement. Sans le savoir, il subit déjà, et sans l’identifier réellement, les effets (scénaristiques) improbables d’un charme qui cessera d’opérer dès le lendemain. Quelque chose, dans sa posture et dans sa tenue, lui laissent supposer qu’elle travaille ici, alors il tente sa chance. Il essaie en tout cas… Il ressent le besoin de lui parler, même pour ne pas dire grand-chose. Se saisir par conséquent du premier prétexte qui lui vient à l’esprit afin de savourer plus longuement et plus impunément sa compagnie lui paraître être, par conséquent, la chose à faire.

"Excusez-moi. Vous pourriez me parler un peu de l’auteur de ce tableau ? De ses intentions artistiques, je veux dire."

Le nom de la peintre en question est inscrit sur le cartel jouxtant le tableau, mais la curiosité de James le pousse à vouloir en apprendre davantage. Son instinct plus encore l’invite à se donner toutes les armes et tous les prétextes possibles à faire durer davantage cette discussion, quitte à peut-être assommer son interlocutrice de questions qui lui sembleront un peu vaines, déplacées ou sans intérêt. Qu’importe s’il lui est donné d’apprécier sa compagnie.


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