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(Abandonné) FB | Le passé nous rattrape toujours [Joker]

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Anonymous

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Mar 3 Jan - 17:22



Le passé nous rattrape toujours



feat. Mr J



Parfois, elle se dit qu’elle finira par mettre la clé sous la porte. Pas par manque de patients, non – beaucoup ont beau ne pas tolérer ses commentaires et ses méthodes peu conventionnelles et décider de s’arrêter là après un rendez-vous seulement, il y en a toujours pour venir s’allonger sur son divan, dans ce monde irrémédiablement peuplé de paumés, de sadiques, de heurtés, d’incompris… d’un certain nombre d’abrutis notoires, aussi. Non, parfois, elle veut juste tout arrêter parce que ça l’ennuie, ni plus ni moins. Elle n’a pas besoin de ce cabinet pour vivre. L’argent se trouve du moment qu’on décide de le réclamer, plus de force que de gré. Si elle reste quand même, c’est qu’il y en a toujours un, de patient, pour attirer son attention, pour l’amuser, pour qu’elle envisage combien il sera plaisant de le malmener.

Ça lui passe bien vite. Comme pour tout ce qui est de l’ordre du répétitif, Harley se lasse rapidement. Eh oui, quand un patient comme celui qui a quitté son cabinet profondément insulté quelques minutes plus tôt, vient se lamenter de sa prétendue misère sentimentale et sociale, pleurnichard parmi les pleurnichards, Harley finit par perdre patience. Aujourd’hui est un de ces jours où elle se dit qu’elle devrait tout arrêter, se réinventer, à l’ancienne. Effacée la pathétique docteure Quinzel pour ne garder que la flamboyante Harley Quinn. Mais sa journée n’est pas finie.

Dernier patient de la journée. Elle lui ouvre sa porte et son cœur s’arrête. Littéralement. Il est là. Le Joker. Son Mr J. Oublie de battre une longue seconde avant de se remettre en marche. L’évidence la frappe avec une force telle que tout, absolument tout, se voit soudainement remis en question, de sa rencontre improbable avec Hisoka aux certitudes qu’elle s’était forgée concernant l’homme sous l’emprise de qui elle osait clamer haut et fort ne plus être. Deux pulsions soudaines se font défi dans son esprit : le mettre à la porte sans explication ou se saisir du premier objet contondant à sa portée pour venir fracasser son fichu crâne de génie machiavélique, de charmant cinglé… L’un puis l’autre, peut-être ? Pourtant elle ne fait ni l’un ni l’autre. Harley Quinn semble devenue statue de sel, figée… A mi-chemin entre la tétanie et… autre chose… du soulagement ? Non, surtout pas du soulagement.

« Qu’est-ce que tu me veux ? »

Elle retrouve miraculeusement l’usage de sa voix mais cette dernière, quoique comme à son habitude haut perchée, ne lui ressemble pas tout à fait. Au fond, elle connaît déjà la réponse à cette question. Il la nargue. Il la provoque. Il est venu la trouver sans s’annoncer, sans lui laisser aucun signe de sa présence, pour mieux maîtriser ce moment, il l’a libérée, lui a donné le sentiment de pouvoir voler de ses propres ailes pour mieux refermer autour d’elle les barreaux d’une cage, plus étroite cette fois. Elle croise les bras contre sa poitrine, incapable de se détacher de ce visage trop familier, jamais oublier, protagoniste d’un grand nombre de ses cauchemars… mais pas que.



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Ven 20 Jan - 22:40

Le passé nous rattrape toujoursDocteure Harleen Quinzel. Les lettres sont là, inscrites sur la porte, les mêmes que sur l'écriteau à la sortie du bâtiment. Il avait fallu trois années, trois longues petites années avant de retrouver la trace de celle pour qui, quoi qu'il en dise, il avait parfois eu quelques pensées. Des pensées odieuses, infâmes et plus cruelles les unes que les autres, et pourtant… Oui, il avait songé à elle. Son arlequin. Sa charmante petite Harley. Celle qui avait si bien occupé son temps à l'asile d'Arkham, et qui l'aurait fait évader, ô, oui, elle l'aurait fait évader, si d'autres ne s'en étaient pas chargés avant elle. Il en était certain.

Et c'était sous son nom d'origine qu'il la retrouvait. Comme un clin d’œil du destin. Comme une merveilleuse farce, une manière de reprendre depuis le début. Allait-elle lui permettre de s'évader, cette fois-ci ? D'une autre forme de prison, d'une autre forme d'asile… Ou allait-il entraîner la psychiatre dans sa propre folie, une fois de plus ? Allait-il réussir à lui décrocher un sourire ?

Toutes ces questions laissées sans réponse. C'était intolérable. Alors, sans plus tarder, il avait pris rendez-vous... Et il était là, à présent. Il se tenait dans la salle d'attente, endossant déjà le rôle qui s'était présenté naturellement à lui. Celui de l'homme, un peu paumé, perdu… Retranché dans sa solitude. Cet homme qui avait peur de devenir violent, parce que le monde, lui, était violent envers lui. Oh, oui ! Ça, c'était une histoire qui allait lui plaire, à sa Harley. Elle avait toujours été si… fleur bleue. Si déterminée à l'aider, à guérir ses cicatrices… Qu'elle les guérisse, à présent, ou lui en inflige de nouvelles dans un éclat de rire.

Harley se fige en l'apercevant. Bien, elle le reconnaît. Mais le Joker, Gwymplaine, en cet instant, fait mine de la dévisager d'un air soucieux… Inquiet pour cette femme, désarçonné par sa réaction… Il la fixe, et parvient à effacer toute lueur de prédation dans son regard, pour se présenter à elle avec une étonnante forme de vulnérabilité.

- Docteur Quinzel ?

L'ombre d'un sourire hésitant, presque… timide. Gwymplaine est un gentleman. Un homme charmant. Il s'écarte pour ne pas l'oppresser, laissant passer un temps avant de donner un peu plus de franchise à son sourire.

- Si je ne m'abuse, je suis votre prochain patient. Mais je me suis peut-être trompé ?
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Dim 22 Jan - 12:15



Le passé nous rattrape toujours



feat. Mr J




Cette situation la frappe comme une évidence. Aussi évident que tout ce qui anime en cet instant autant son corps que son esprit, que quelques mots seulement de la part de l’homme dont elle n’a jamais su que prétendre se détacher suffisent à agiter dans de terribles proportions. Ce froid glacial qui lui parcourt les veines, mélange complexe d’angoisse et… d’excitation ? De soulagement. Elle l’a retrouvé, pour de vrai. Non, mieux encore. Il l’a retrouvée. Ses prunelles claires se veulent le reflet de pensées aussi sombres que sévères, mais d’un simple regard amarré aux siens, ses résolutions, déjà, vacillent… Il prétend, en cet instant, Harley est convaincue que son M. J ne fait que prétendre. Il sait exactement qui il est. Il sait exactement qui elle est, et il en joue. Ses airs timides, charmants… charmeurs, qui sait, la déstabilise. Elle ne veut pas se faire avoir si grossièrement mais… et si ce n’était pas lui ? Rien d’autre qu’un vulgaire sosie ? – Non, cette fois, elle est sûre d’elle, elle ne se trompe pas… Mais même s’il s’agit bel et bien de lui… et s’il avait perdu la mémoire ? Pour de vrai ?

« Le coup de l’amnésie ? Vraiment, J. ? Tu n’as rien trouvé de mieux ? » Elle pousse un soupir. « Je sais pas ce qui est le pire… ton petit numéro ou le fait que tu t’imagines que je vais tomber dans le panneau… » Sauf qu’en réalité, elle n’est pas du tout sûre d’elle. Oui, le Joker serait effectivement capable d’une telle manœuvre, mais dans ce monde où l’amnésie touche tant d’individus, est-ce réellement si improbable de croire qu’il n’en ait pas été frappé ? « Je vais nous faire gagner du temps. Je ne jouerai plus les pantins bien dociles pour toi. J’ai une nouvelle vie ici, sans toi. Et c’est la meilleure chose qui me soit jamais arrivée. »

Mais l’ennui, c’est que pour le moment, cet homme ne lui a absolument rien demandé. Et ses paroles sembleraient presque traduire la frustration qu’elle éprouve à l’idée qu’il ne lui demande effectivement rien… qu’il se fiche si royalement d’elle qu’il puisse prétendre l’avoir oubliée. Sa volonté étiolée, elle se raccroche presque désespérément au discours d’Ivy, à tous les efforts que cette dernière a toujours fait pour la protéger du clown. A l’affection sincère, réelle qu’elles partagent toutes deux, qui n’est pas un jeu de dupe ou de manipulations… Elle voudrait tant qu’Ivy soit avec elle, là, tout de suite.

Mais elle saura se montrer forte, seule et par ses propres moyens. Cette fois, ses promesses ne la feront pas revenir. Cette fois… tout sera différent. Sa voix tremble si fort quand elle reprend la parole que son timbre s’en voit altéré. Il est la somme de ses faiblesses concentrées en un seul événement, et la forteresse branlante qu’Harley a bâtie pour se protéger de lui pourrait s’effondrer en un souffle seulement, comme un château de cartes particulièrement précaire.

« Tu comptes vraiment partir là-dessus et t’installer sur mon divan ? Ce serait une erreur de ta part, crois-moi. »

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Jeu 9 Mar - 18:33

Le passé nous rattrape toujoursUn sourire charmeur se dessine sur les lèvres trop rouges du Joker au moment d’entendre le surnom qu’Harley lui adresse. Le simple fait qu’elle emploie ce terme qu’il lui avait confié, il y a si longtemps, le conforte dans son avis. Appelez-moi Jay… C’était ce qu’il lui avait soufflé autrefois. Et elle lui avait toujours obéi depuis, et ce jour-ci ne fait pas exception. Fier de cette certitude, il interprète donc la défiance d’Harley comme étant une forme d’inquiétude à l’idée d’être de nouveau confrontée à lui. Comment le lui reprocher.

- Docteure Quinzel… Je n’ai aucunement l’intention de vous forcer à m’accepter comme patient. C’est juste que je… j’ai besoin de quelqu’un… de vous.

Du charme, il passe soudainement à l’abattement. Ses sourcils se froncent, son front se plisse, et son sourire s’efface pour céder la place à l’image d’un homme confus, perdu, et surtout, terriblement seul. Cet homme là, il le lui a déjà fait voir par le passé, au cours de l’une de leurs premières séances à l’asile d’Arkham. C’était cet homme qui avait su attiser l’empathie de la douce psychiatre qu’elle était alors. Un homme aux os brisés par un Batman justicier et implacable, un homme qui savait cruellement offrir à son audience ce qu’elle attendait. Et ce que la docteure Quinzel attendait, c’était un homme à sauver. Et c’était ce qu’il lui avait offert pour mieux l’attirer dans ses filets.

Faisant mine de ne pas comprendre où elle veut en venir lorsqu’elle poursuit en affirmant qu’elle est mieux sans lui, il attend patiemment qu’elle passe à autre chose. Car il ne veut pas rebondir sur ce sujet. Il n’est pas encore certain de savoir à quel point elle est sincère, et il ne veut pas estimer qu’elle est sincère, par ailleurs. Ce qu’il veut, c’est se l’accaparer, encore et toujours. Et pour cela, il choisit encore la méthode douce, prétendant cette fois-ci prendre son dernier avertissement avec humour, comme s’il ne décelait pas le fond de vérité qu’il comportait.

- Votre divan est-il donc si différent des autres, docteure ?
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Sam 11 Mar - 12:31



Le passé nous rattrape toujours



feat. Mr J




Il l’a très longtemps gardée dans son sillage, observée, manipulée, prétendu aimer, pour ne pas savoir précisément sur quels leviers appuyer pour la faire douter, pour la faire trembler d’inquiétude, mais pas seulement. Il n’a pas changé, pas le moins du monde. Toujours aussi effrayant… Toujours aussi attirant… Toujours si joueur que démêler le vrai du faux paraît proche d’impossible. Il lui assure ne pas avoir l’intention de la forcer à l’accepter comme patient. Les choses pourraient s’arrêter ici : elle devrait lui dire de partir, en ce cas, et de ne plus l’importuner… mais il ne le fera pas… et elle n’a pas envie qu’il le fasse. Parce qu’il ne se contente pas de prononcer ces mots, il en ajoute d’autres, qui la troublent bien plus qu’elle ne le voudrait.

J’ai besoin de vous. Combien de fois a-t-elle voulu l’entendre prononcer ces mots ? Combien de fois a-t-elle espéré que le Joker ressente, lui aussi, ce besoin qui était si puissant de son côté, si puissant qu’elle était bien incapable de lutter, qu’importe les efforts qu’elle fournissait dans ce but. Elle a eu besoin de lui dans des proportions dangereuses, au point même de ne plus savoir exister sans lui. Elle tolérait cette inacceptable sensation de dépendance car elle était, en soi, grisante, et surtout, parce que Harley déployait des trésors d’aveuglement pour se convaincre que cette dépendance était réciproque. Bien sûr, cela n’a jamais été le cas… A présent, il prétend avoir besoin d’elle. Est-ce que c’est vrai ? Il semble si sincère… Mais Harley sait aussi qu’il est un excellent menteur. Le croire, c’est prendre un risque immense. Mais tentant… Pour une fois, c’est lui qui attendrait après elle, pour une fois…. Pour une fois…

Est-ce qu’il peut vraiment avoir tout oublié ? Cette pensée lui laisse un goût légèrement amer. Elle veut croire que ce qu’ils ont partagé aura été inoubliable, autant pour lui que pour elle. Elle a besoin de s’accrocher à cette certitude avec force et conviction… et en même temps… Aaaah… ses pensées ne font plus aucun sens. C’est frustrant, enrageant… Et dangereux, cela va sans dire.

« Oh, tu ne trouveras pas deux psychiatres comme moi », réplique seulement Harley, tentant de dissimuler son trouble de plus en plus grand derrière un rien de cynisme et d’orgueil. « Mais tu l’auras voulu. » Elle lui cède du terrain. Oui, elle se réconforte en s’inventant une posture de domination, mais elle sait bien que ce n’est jamais qu’illusoire. « Installe-toi et dis-moi ce que tu recherches. Dis-moi pourquoi tu as à ce point besoin de moi. »

D’un geste de la main, elle l’invite à s’installer où ses patients ont l’habitude de s’épancher sur leur vie, leurs malheurs… leurs états d’âme. Elle-même fait mine de reprendre la posture de la psychiatre très professionnel. Au fond, elle ne sait pas où tout ceci la mène… Sur un terrain dangereux, probablement.

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