Le loup et le louveteau [pv Derek Hale]

Leo aimait venir à Hogwarts place des fois. Ce quartier était plus attractive que le sien. S’il aurait put, il se serait installer ici, plutôt qu’à Lockwood Hill ce quartier malfamé. Mais que voulez vous, quand on était si jeune, sans situation et gagnant à peine sa vie, on ne choisissait pas trop là où on voudrait vivre. Hogwarts paraissait plus touristique, apportait de nombreux endroits à visités et où s’amuser. Un lieu parfait pour se changer les idées. Rockmunky se laisserait bien tenter par quelques attractions proposés dans cet imposant quartier. Pourquoi pas, il en avait besoin et pourtant…

Ce n’était pas pour rien qu’il venait trainer ici la nuit. Marchant comme un fantôme sous la lueur des lampadaires. Le pauvre garçon n’allait pas mieux. Il voyait sa vie s’effondrait depuis cette nuit où il s’était transformer pour la première fois dans cette ville. Il avait manquer de tuer quelqu’un avec son chien, mais tout était redevenu comme avant à temps. Depuis, Leo se sentait comme malade, son corps se rebellait contre lui, le faisant souffrir. Il arrivait qu’il se voyait dans la vitre changer. Ses dents qui voulaient pousser en crocs, ses yeux qui changeaient de couleur comme s’ils étaient en colère contre lui. Il fit de son mieux pour se contrôler, empêcher une crise mais c’était difficile.

La seule solution qu’il s’était trouver fut de s’isoler, d’aller éviter les gens. Déjà qu’un rien menaçait de faire surgir le bête qui était en lui, il ne voulait pas non plus blesser qui que ce soit. C’était un garçon rebelle qui semblait en colère contre le monde, et pourtant il ne voulait blesser ou pire tuer qui que ce soit. Il marcha donc dans les rues la nuit de part cette fraicheur hivernal, allant il ne savait où, jouant au clochard sans autre but dans la vie que de survivre chaque jour. C’était un miracle qu’il n'est pas déjà perdu son boulot et son appartement. Mais Leo pensa qu’il risquait de finir comme un SDF un jour. Qu’il se maudissait. Plutôt drôle car il l’était déjà. Etait-ce une punition pour avoir fonder ce club de vidéastes avec ses amis et les piéger sans le vouloir dans ces cassettes ? C’était bien cruel.

Tout à coup, Leo fut prit d’une crampe au niveau des côtes. Il appuya dessus, sentant déjà sa sueur le recouvrir car il savait de quoi il s’agissait. Inquiet, il regarda autour de lui pour s’assurer qu’il n’y est personne, avant de s’éloigner. Il repéra ce qui ressemblait à un parc ou un espace vert et alla s’y cacher. A chaque pas, il sentait comme ses os lui faire mal. Sa jambe qui devenait douloureuse, son bras qui s’étirait. Puis vint une grosse toux, ou il toussa sur le coup manquant de recracher ses poumons. "Oh merdre ! Par pitié pas encore !"

Il essaya de s’éloigner mais c’était comme si tout son corps devenait de plus en plus lourd à chaque pas. Avait-il parcourue cent mètre, dix mètres, dix centimètres ? Il ne le savait pas. Leo vint à chuter, tombant au sol pour atterrir sur ses mains, se tenant donc à quatre pattes comme un animal. Il cru voir une silhouette pas loin de lui. Rockmunky aimerait lui crier de se sauver pour préserver sa vie, mais il n’arrivait qu’à baragouiner quelques mots machés dans un affreux gargouillis. Puis, arrivant au maximum qu’il pouvait supporter, ses yeux ayant changer, tout le corps se métamorphosa en un instant en un monstre.

A la place du jeune garçon, se trouvait une bête bipède monstrueuse et velue, qui se dressa sur ses deux pattes arrières pour pousser un hurlement à la lune sinistre, tel un signal pour prévenir qu’elle venait d’arriver et se préparait à la chasse du premier passant croisé jusqu’à ce que l’univers aura juger nécessaire.

Leo avait laisser place à l’effroyable bête une fois encore. Il avait tout fait pour la garder à la niche, mais la sauvagerie du monstre pouvait rompre tous liens, tout comme le loup noir Fenrir. Le jeune homme était redevenue ce monstre lupin qui hurlait à la lune. Il pouvait encore contrôler la chose, mais ça, il était encore loin de comprendre le pouvoir qui investissait ses veines. La créature à travers son regard rouge sang, brillant dans la noirceur de la nuit, regarda autour de lui comme s’il cherchait déjà une proie à traquer. N’importe quoi ou n’importe qui suffirait à étancher sa faim et sa soif de sang et de chaire fraiche.

C’est alors qu’il entendit une voix humaine. Dresser sur ses deux pattes arrières, ses énormes mains griffus qui faisaient craquer les articulation, le lycanthrope foudroya de ses yeux menaçant, le courageux ou fou qui approchait de lui et lui parlait. Il entendait sa voix, mais l’esprit du jeune homme était embrumer par la sauvagerie de l’animal et ses plus bas instincts qui voulaient dictés sa conduite. Pour le moment, le monstre ne semblait rien tenter, comme s’il écoutait les paroles de l’homme. Peut-être qu’une part de Leo encore, restait consciente et soit il combattait le loup, ou bien tentait-il par désespoir de cause, de faire ce que cet étrange lui indiquait de réaliser.

Malheureusement, son énorme gueule remplit de dents acérés, n’arrivait qu’à mâchouillés des son inaudible. Tentait-il de répéter ces trois mots ou bien cherchait il à grogner ? On pouvait entendre sa gorge gronder. Puis, d’un coup, Leo poussa un hurlement effroyable, celui du loup qui se lançait à la chasse. Voila qui sonnait très mauvais pour l’inconnu imprudent. Car dans la seconde qui allait suivre, Rockmunky allait bondir sur lui toutes griffes et crocs dehors.
A ce stade là, le pauvre jeune homme n’arrivait contrôler quoi que ce soit, la bête était encore trop forte pour lui. Et donc trop dangereuse pour qui que ce soit. Ainsi le rebelle bondissait en direction de l’humain, ouvrant bien la gueule comme s’il comptait lui avait d’un coup le visage. C’était rapide et violent, mais pas inesquivable. Leo agissait plus par pulsion, laissant de grandes ouvertures à ceux se trouvant en face de lui.

Les transformations pour Leo étaient encore nouveau. Il connaissait un peu, mais n’avait aucun contrôle dessus. Quand il fonça sur le jeune homme, il ressemblait à un boulet de canon fonçant droit devant lui, sans maitrise ou technique. Donc, si on était pas tétaniser par la peur, on pouvait facilement l’esquiver. L’inconnu n’en profita pas pour fuir et échapper au monstre, il continua à répéter ces mêmes mots étranges. Sa voix raisonnait en echo dans sa tête.
La bête semblait hésitante, ne bougeant plus à regarder l’humain en face d’elle. Une partie encore consciente de Leo était réceptif au message donné. Face à la peur monstrueuse dont il était en proie, cette étincelle d’humanité se soumit aux recommandation. On entendait rien, sous cette forme, le langage n’était que grognement et hurlement animal. Et cet instinct de prédateur, était furieux contre la raison de l’homme. Etant plus fort, il arriva à reprendre un peu le dessus sur l’humain. Néanmoins, cela suffisait pour que Leo retrouva un peu de ses esprits. Donc, au lieu de bondir ou tenter toute attaques violentes qui aurait déchiqueter n’importe qui devant lui, le lycanthrope frappa devant lui avec ses mains griffus. Il battait l’air tout en s’approchant doucement de l’humain.

Leo n’était pas un tueur. Un rebelle, mais il ne voulait pas avoir de sang d’innocents sur les mains. Quand il se réveillait après une crise, il paniquait de ce qu’il aurait put faire pendant ce temps. Maintenant qu’il était « éveillé », il usa du peu de force qu’il possédait pour reprendre le contrôle. C’était comme quand on était en colère. On se rendait compte de notre état, mais les émotions étant en ébullition, c’était difficile d’arrêter. Sauf que la, c’était cent fois pire. En tout cas, la technique de l’homme semblait commencer à marcher, Leo mentalement se passait en boucle ces trois mots, sans en comprendre le sens toutefois.

Pour la première fois, Leo prit pleinement conscience de ce qu’il était et faisait. Normalement, en étant sous cette forme, il ne distinguait plus rien, laissant la bête agir, détruire et tuer tout ce qu’elle trouvait sur son passage. La, c’était comme se réveillé au milieu d’un cauchemar, ou bien se rendre compte de la réalité et du rêve. Leo arrivait à voir, à se réveiller, à se rendre compte. Ce fut un choc violent, mais ayant assez de force mentale, il ne succomba pas à la panique ni à la folie.

Au contraire, le jeune homme luttait. C’était une curieuse hybridation entre l’image de l’homme cherchant à maîtriser la bête comme Héraclès avec le taureau de Crète ou de parvenir à maîtriser sa colère. Cela restait une lutte intestine violente entre la raison et la bestialité, le civilisé et le primitif. L’homme contre la bête. A présent, les mots de l’homme lui paraissaient plus claire dans son esprit. Et pousser au désespoir pour s’en sortir, cet inconnu qui devint distinct pour lui, devint aussi un phare, un repère, une aide.

La raison ayant regagner suffisamment de terrain après tant d’effort fournit frôlant l’épuisement, Leo avait l’impression d’être à nouveau aux commandes. Fixant le jeune homme qui s’était accroupis, l’énorme monstre se laissa choir en avant comme prit de douleurs. Cependant, le loup ne hurlait pas, mais soufflait bruyamment. Petit à petit, il retrouvait son calme, sa maîtrise. Il ne cherchait rien d’autre que redevenir ce qu’il était et c’est ce qui arriva.

La bête rapetissait peu à peu pour retrouver une taille de jeune homme. Sa musculature fondu pour redevenir un corps svelte. La fourrure même disparue, ainsi que le museau pointue qui devint plat, les oreilles qui se coupaient et les crocs et griffes qui se rétractaient. Entre dix et vingt seconde, on ne voyait plus de monstre lupin, mais un jeune homme en caleçon, complétement exténuer et le visage troubler.