(Halloween) Téléphone et autres contrariétés - Sujet libre
Invité
Jeu 27 Oct - 15:32
Téléphone et autres contrariétés
La cuisine commençait à dégager des arômes fort appétissants. Regina chantonnait en remuant la cuillère en bois dans la casserole où sa sauce était en train de lier. Elle s’était remise à l’une de ses principales passions depuis peu, cuisiner. En dehors de lui permettre de se régaler régulièrement, cela lui faisait aussi beaucoup de bien. Elle oubliait tous ses soucis quand elle était aux fourneaux. Son esprit se concentrait pour exécuter au mieux la recette choisie et ne se laissait distraire par rien d’autre. Ce pourquoi la sonnerie du téléphone retentit de nombreuses fois avant qu’elle ne l’entende. Elle sortit précipitamment sa casserole du feu et se saisit de l’appareil. Pourtant, quand elle accepta la communication, il n’y avait personne à l’autre bout. Elle raccrocha et le reposa, agacée. Elle reprit sa sauce, espérant que l’interruption n’avait rien gâché. Heureusement, elle avait été très courte et elle put achever sa tâche avec succès.
Elle allait jeter un coup d’œil au four quand le téléphone sonna à nouveau. Elle essaya de le prendre mais elle avait oublié qu’elle avait enfilé ses gants pour sortir la viande et il tomba au sol. Avec humeur, elle débarrassa ses mains de ce qui les encombrait et ramassa son appareil. Cette fois-ci, elle entendit une respiration, lourde et rauque, pas de celles apaisantes qui donnent envie de fermer les yeux et de se laisser bercer. Elle s’enquit de son interlocuteur à de nombreuses reprises mais la communication fut interrompue sans qu’un seul mot n’ait été prononcé par celui ou celle qui l’appelait. Elle fronça les sourcils. En dehors de l’entreprise, personne n’avait ses coordonnées. Était-ce un mauvais numéro ? Dans ce cas, pourquoi rappeler ? Si c’était une mauvaise farce, le petit plaisantin avait intérêt à prier pour qu’elle ne retrouve pas sa trace…
La troisième fois, la sonnerie la dérangea alors qu’elle était en train de déguster son plat. Elle eut presque l’envie de ne pas répondre mais, curieusement, la sonnerie ne s’interrompit pas pour placer l’appelant sur répondeur. Au bout de quelques minutes, Regina n’en put plus de l’entendre résonner et se lèva donc pour répondre en soupirant. Le même souffle l’accueillit mais, cette fois-ci, elle perçut des bruits derrière, une multitude. Elle entendit le vent qui hurlait, des bruits métalliques d’outils qui cognaient ou vibraient et crut même percevoir des gémissements étouffés. Elle n’était pas du genre à se laisser inquiéter par grand-chose mais une impression désagréable lui remonta la colonne vertébrale et elle frissonna. Ce fut elle qui raccrocha. Inutile de faire durer cette sale plaisanterie plus longtemps. Il se faisait tard, elle rangea les restes au frigo et déposa la vaisselle dans l’évier avant de monter se coucher. Une fois n’était pas coutume, elle verrait à tout ranger le lendemain.
Après une douche bien chaude et délassante, elle s’appliquait sa lotion sur les jambes quand le harcèlement sonore reprit. Elle se saisit de l’appareil après s’être essuyé les mains sur une serviette et, sans même attendre quoi que ce soit, menaça son interlocuteur du pire. Une voix lui répondit alors. Une voix froide, désincarnée, presque mécanique.
For a witch, you certainly don't know much about how hauntings work.
Cela devait être un simple casse. Rien de plus rien de moins. La cible était PDG, Toralei était donc partie du principe qu’elle était riche avec beaucoup d’argent à subtiliser. La presque quarantenaire pouvait laisser un peu de ses ressources financières à une pauvre orpheline pas vrai ? Malheureusement pour notre pauvre petit chaton rien ne se déroula comme prévu. Aurait-elle ciblé cette maison si elle avait su qui était Regina Mills ? Et surtout aurait-elle posé un pied hors de chez-elle en sachant à l’avance les évènements qui allaient se dérouler lors de cette soirée ?
La voleuse était sensée être une professionnelle. Quand la maison est vide, le chat entre et ne laisse même pas une trace de pas sur le sol. Pourtant, ce soir-là, Toralei fit de nombreuses erreurs. La cause ? Ce coup de fil. Des cris avaient émané de son téléphone. Ils n’étaient nullement similaires à ce que l’on pouvait retrouver à Monster High. Non, dans ceux là, la jeune femme avait pu entendre tout l’effroi qui se cachait derrière. Elle avait très vite raccroché, pendu du haut de son arbre attendant que la propriétaire des lieux s’en aille. Son cœur se mit à battre à une vitesse non raisonnable. Qui avait bien pu l’appeler ? Les membres du gang avaient tenté de lui faire une farce ? Elle n’était absolument pas drôle. Ils ne s’y connaissaient pas en blague, ils devraient penser à suivre des cours auprès de Toralei. En tout cas, cet incident suffit pour la déstabiliser. Assez pour confondre une brune qui passait rapidement sur le trottoir avec Regina Mills. La voleuse vit le feu vert pour entrer dans cette maison.
Avec grande facilité et agilité elle crocheta l’une des fenêtres situées à l’arrière de la demeure. Elle rentra en faisant une roulade, la demoiselle désirait impressionnée son public imaginaire. En arrivant elle vit directement un billet posé sur un meuble. Ses lèvres s’étendirent, elle avait décidément bien fait de venir ici. L’argent disparut dans sa poche sans crier garde. Le chat se mit à évoluer dans le reste de la maison. Elle pensait peut-être la propriétaire hors de ces murs, cependant, elle marchait à pas de loup (un comble pour un chat) par précaution. Et ces mesures de sûretés n’étaient pas supterflues. Dans la pièce dans laquelle elle se trouvait le téléphone se mit à sonner. Rien de bien grave vous allez me dire, oui, si elle avait été seule. Des pas venaient dans sa direction, quelqu’un d’autre était dans la maison. Très rapidement, le chaton se cacha derrière un meuble. Dissimuler, elle put tout de même voir le visage de la PDG. Pourtant Toralei était persuadée que la presque quarantenaire était sortie un peu plus tôt. Là voila dans une mouise incroyable. Et dire que le pire n’était pas venu. Non, car son propre téléphone se mit à sonner. Son smartphone qu’elle avait pourtant éteint avant de rentrer dans cette habitation. L’urgence de la situation l’empêchait de remarquer l’étrangeté de cet état de fait. Elle grimaça pour elle-même alors qu’elle tenait les barreaux de la table qui la cachait. Malgré la bonne odeur petit plat qui régnait entre ces murs rien ne sentait bon. Après quelques secondes de réflexions, la jeune femme effectua à nouveau une roulade, cette fois devant un véritable public avant de tenter de s’enfuir.
Deux événements arrivèrent absolument au même moment : une voix se fit enfin entendre au bout du fil et elle se rendit compte qu’une jeune femme s’était introduite chez elle. Son instinct pris le dessus sur tout le reste. L’urgence d’abord. Elle se servit de sa magie pour catapulter la jeune intruse contre le mur le plus proche, espérant l’assommer légèrement sous le coup. Au moins le temps de comprendre ce qu’on lui disait au téléphone. La jeune femme décolla et sa tête émit un son sec en touchant la paroi. Mais Regina ne le regardait déjà plus, concentrée sur l’appel en cours.
La voix, glaciale, connaissait son nom, et des éléments de sa vie trop privés pour que ce soit normal. Elle sentit un frisson lui traverser la colonne vertébrale. A cet instant, elle aurait presque aimé avoir affaire à un cinglé classique. Avec son passé et sa magie, elle s’en serait éperdument moqué. Mais là, cela ressemblait un peu trop à un nouveau coup de cette ville tordue. - Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?
A l’autre bout, seul un rire métallique lui répondit, suivi d’une reprise de souffle. Puis la voix parla à nouveau, exigea d’elle qu’elle se saisisse de la jeune voleuse et qu’elle la batte, pas à mort mais suffisamment pour qu’elle comprenne la leçon. Si elle refusait, elle en payerait les conséquences. - Même si c’est une délinquante, je refuse de lui faire du mal, peu importe les conséquences, asséna-t-elle d’un ton sans réplique.
Elle ne voulait pas risquer de replonger dans les ténèbres parce qu’un esprit ou elle ne savait trop quel autre monstre avait envie de s’amuser. Une inquiétude flottait cependant. Qui cela pouvait-il bien être pour connaître à ce point sa vie, y compris avant qu’elle n’arrive ici ? Depuis trois ans qu’elle était là, elle avait largement eu le temps de comprendre qu’il se passait dans cette villes de choses peu naturelles et qu’aller à leur encontre amenait en effet parfois des conséquences fâcheuses. La voix se tut, seul un ricanement bref se fit encore entendre avant que la communication ne soit coupée.
Elle jeta un coup d’œil sur la jeune femme de l’autre côté de la pièce. Qu’allait-elle faire d’elle ?
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Tout ceci aurait dû être un casse si simple ! La routine ! Elle rentre dans une maison, subtilise les deux ou trois objets de valeurs et l’argent en liquide qui aurait été à porté de ses pattes. Pourtant, ce cambriolage lambda avait terminé en quelque chose de beaucoup plus compliqué voire, malsain. Le chaton aurait probablement dû s’en douter avec le coup de fil qu’elle avait reçu un peu plus tôt. Cette histoire était destinée à mal finir.
Quand la PDG l’envoya violemment contre le mur grâce à un procédé encore inconnu de la demoiselle, le crâne de Toralei rencontra le béton d’une manière peu plaisante. Aucune pitié pour ses pauvres neurones. Le choc la sonna légèrement mais pas assez pour l’assommer. Le félin avait juste besoin d’un peu de temps pour se reprendre. Laissez-lui quoi ? Une petite minute et notre jeune femme reprendra ses jambes à son cou de plus belle. Caressant légèrement l’arrière de sa tête comme pour calmer la douleur qui se diffusait, le chaton ne peut s’empêcher d’écouter la conversation téléphonique de sa cible. Écoutez, elle est venue la cambrioler, à partir de là, toute trace de politesse est partie il y a un moment. Malheureusement pour la voleuse, ce qu’elle entend ne la ravit pas. Ses sourcils se levèrent de surprise mais aussi de peur. Comment ça une personne appelait cette dame pour lui dire de faire du mal à Toralei ? Bon, soyons honnête, la délinquante ne s’était pas fait beaucoup d’ami en ville. Trainer dans gangs n’aide pas vraiment à se faire apprécier de tout. Cependant, elle doutait qu’une personne pouvait avoir envie de lui nuire avec un tel niveau de dévotion. Déglutissant, elle finit enfin par se relever, s’appuyant sur le mur pour ne pas perdre l’équilibre. Des iris bruns la fixaient maintenant et le félin ne savait pas vraiment ce qu’elle pourrait bien faire pour se sortir de cette situation périlleuse.
« Bon, vous m’avez eu, pour l’une d’entre nous c’est bien malheureux. Je propose qu’on en reste là. Ce n’est pas comme si j’allais repasser ici pour vous embêtez à nouveau. Je sais reconnaitre mes erreurs lorsque j’en fais. »
Tout ceci ne lui plaisait pas. Elle s’est fait prendre comme une débutante par cette Régina. La honte montait à ses joues mais pas assez pour la déstabiliser. Maintenant, la femme-chat ne devait faire qu’une chose : sortir de cette maison au plus vite. Elle ignorait donc la propre sonnerie de son téléphone qui encore une fois était censée être éteint !
Regina contempla la jeune femme qui lui faisait face. Elle semblait très jeune et à la fois humaine et chatte. Ce n’était pas le premier être étrange qu’elle croisait depuis son arrivée dans cette ville. Il y a fort à parier que ses gènes félins devaient se révéler fort utile dans la profession discutable qu’elle semblait s’être choisie. Elle n’était pas le moins du monde attendrie par son apparence pour autant. Celle-ci avait fait ses propres choix en décidant de s’attaquer à sa demeure. Cependant, même si en aucun cas elle ne comptait obéir à ce que la voix lui avait demandé, après trois ans dans cette ville maudite, elle n’ignorait pas qu’elle allait sûrement le payer d’une manière ou d’une autre. Elle pesait donc le pour et le contre. Est-ce que la jeune féline valait le coup contre la « punition » qu’elle recevrait sans doute pour son refus d’obtempérer ?
Regina n’eut pas à se questionner longtemps. Une douleur subite la traversa soudain de part en part. Elle se plia brusquement en deux. Elle avait l’impression qu’un fer rouge lui traversait les entrailles. Après un premier temps de désagréable surprise passé, elle se força à respirer lentement et profondément. Ce n’était rien de pire que ce qu’elle avait déjà connu pendant des années avec sa mère. Elle avait grandi avec ce type de tortures, elle pouvait y résister. Mais combien de temps ? A travers les brumes de souffrance qui engloutissaient son esprit, elle crut entendre un téléphone retentir à nouveau. Ce n’était pas le sien mais celui de la jeune voleuse. Et cette jeune idiote l’ignorait. Ne connaissait-elle donc rien du monde dans lequel elle se trouvait ? Elle devait pourtant y être depuis aussi longtemps qu’elle, comme tous les habitants de la ville.
- Répondez, espèce d’idiote ! La ville nous joue encore des tours. Notre seule chance de nous en sortir et de savoir ce qu’elle veut vraiment et de tenter de trouver un moyen d’y répondre sans y perdre notre vie ou notre santé mentale, grinça-t-elle entre ses dents serrés pour résister à la douleur qui ne la lâchait pas. Pour l’instant, ce qu’elle veut, c’est que je vous batte comme plâtre ! Ça vous tente ? Parce que croyais-moi, si ce que j’endure en ce moment dure un peu trop longtemps et que vous continuez à ne rien faire de votre côté, je vais être de plus en plus tentée d’y obéir !
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Toralei voyait la douleur qui déformait le visage de cette PDG. Peut-être était-ce sa porte de sortie, espérer que le mal qui semblait s’amuser avec les entrailles de Régina Mills le ferait suffisamment longtemps pour laisser au chaton un moment pour s’échapper. Cela restait risqué, après tout, elle ne savait pas encore ce qui avait bien la projeter sur le mur aussi violemment. Des forces obscures prenaient court dans cette maison et la jeune femme était bien consciente que ce qu’elle avait vu à Monster High n’étaient que des joyeusetés à côté. « Je suis une voleuse, je suis juste venue ici car vous êtes PDG et donc avez de l’argent ! Je ne sais absolument pas ce que la ville a prévu pour nous ! »
Elle répondait à sa question, du moins, elle essayait. Toralei n’avait jamais été doué en cours de sorcellerie ou d’occultisme. La jeune femme ne comprenait tout bonnement pas ce qui était en train de se dérouler. Elle entend les menaces que son interlocutrice confer à son encontre et à nouveau cela ne lui plait pas. Pourquoi avait-elle choisi ce jour pour faire ce cambriolage !? Le chaton était mentalement en train de pester sur elle-même tout en essayant de trouver une solution.
« J’ai reçu un appel plus tôt d’un numéro inconnu aussi… »
Cette simple pensée lui fit avoir une idée. Le chat dégaina ses griffes et s’approcha au niveau du téléphone fixe pour le détruire avec un seul bon coup. Ses doigts transperçant le plastique comme un couteau dans du beurre. Les morceaux commencèrent à s’étaler sur le sol faisant tout d’un coup beaucoup de bruit.
« Voilà, vous vous sentez mieux ou vous avez toujours envie de me "battre comme le plate". »
Elle posait la question bien entendu pour elle-même. Régina semblait, hum, gentille ? Mais Toralei ne s’intéressait qu’à sa propre intégrité physique surtout lorsqu’elle faillit être menacée il n’y a même pas une dizaine de minute. Tout d’un coup, son propre téléphone se mit à sonner. Et bien que la valeur de l’appareil ne lui donnait pas vraiment envie de l’éclater au sol, la jeune femme s’apprêta à le faire avant de douter quelques instants.
« Je le casse aussi ou l’on tente d’écouter une dernière fois ce que cette voix a à nous dire ? »
Le chaton désirait entendre l’avis de Régina. Elles ne savaient pas à quoi rimait tout ceci, le seul moyen d’avoir des réponses était de converser avec cette voix hostile du téléphone. Cela ne lui plaisait guère mais il semblerait qu’elles aient moyennement le choix.
Effarée, Regina vit la cambrioleuse détruire son téléphone fixe. Elle était totalement stupide si elle croyait que ça changerait quelque chose. Comment avait-elle pu vivre autant d’années dans cette ville et ne pas se rendre compte qu’il y avait des forces qui échappaient à leur contrôle et qu’on ne pouvait rien faire contre elles ? Elle prit son souffle et tenta de repousser la douleur le temps de communiquer calmement avec la jeune féline, même si elle avait plutôt envie de lui hurler dessus à l’heure actuelle. La jeune femme paraissait paniquée si elle en jugeait par les coups d’œil qu’elle lançait de tous côtés, sans doute dans l’espoir de trouver une sortie.
- Vous êtes idiote ou vous avez vécu dans un trou depuis quatre ans ? Quand la ville vous piège, vous ne pouvez rien faire pour lui échapper à part suivre le mouvement en espérant qu’elle se lasse à un moment ou que vous parveniez à lui donner suffisamment ce qu’elle veut pour qu’elle vous relâche ! Répondez et mettez sur haut-parleur que je puisse entendre. Il faut que nous écoutions avec la plus grande attention ce qui sera dit. Avec un peu de chance, il y aura des indices sur un moyen de s’en sortir.
La douleur se fit si intense que Regina poussa un cri en tombant à genoux. Elle n’arrivait plus à reprendre son souffle et avait l’impression qu’on tentait de l’ouvrir en deux. Elle ne tiendrait pas beaucoup plus longtemps. Mais elle ne pouvait se résoudre à obéir. La jeune femme qui lui faisait face ne devait pas avoir plus de vingt ans. Elle commençait à se dire qu’elle pourrait la battre comme cela le lui avait été ordonné et ensuite la soigner avec sa magie mais l’idée de la blesser lui donnait des nausées. Elle n’était vraiment plus celle d’autrefois. Fut un temps où elle n’aurait pas hésité une seconde et sans doute même y aurait-elle pris du plaisir. Elle ne sait où elle puisa la force de s’adresser encore à sa compagne d’infortune.
- Faites-là parler… Faites semblant de ne pas comprendre ce qu’elle vous demande… Si nous n’en apprenons pas plus, j’obéirai… J’ai des pouvoirs… Je pourrai vous guérir… Mais je préfèrerais une autre solution… Et vous aussi, je pense… Alors pensez-y en répondant...
Un voile noir lui passa alors devant les yeux et elle s’arrêta en gémissant, incapable de se concentrer sur autre chose que sur la douleur qui semblait avoir envahi la moindre parcelle de son corps. Face à ce déferlement, elle sentait sa magie lui échapper, elle ne serait bientôt plus en état de la contenir, qu’elle le veuille ou non. Et elle n’osait imaginer ce qui se passerait pour la jeune voleuse si cela arrivait.
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