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( Halloween ) La gare abandonnée ✧ Jane & Jim

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Anonymous

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Sam 22 Oct - 20:14


Halloween · La gare abandonnée





La gare abandonnée ▿ Comment tu es arrivé là ? C'est une excellente question, mais je ne perdrais pas trop de temps à me la poser si j'étais toi. Pourquoi ? Écoute bien les bruits autour de toi. Tu n'entends rien ? C'est normal, tu te retrouves dans une gare abandonnée. Tu pourras fouiller chaque recoin de cet endroit, il n'y aura rien d'autre que des trains à l'arrêt, des bagages abandonnés... Oh et, j'oubliais, une créature mi-femme mi-serpent, géante et plutôt en colère, te pourchasse et essaie de faire de toi son prochain repas. Ses faiblesses ? Je ne vais pas te faciliter la tâche, à toi de le découvrir.
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Anonymous

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Sam 22 Oct - 20:14

Halloween · La gare abandonnée | feat. @Jane Hopper.

Jim ignorait les raisons de sa présence ici. Au départ, il avait bondi dans sa voiture pour rentrer le plus vite possible chez lui après une journée particulièrement bien remplie. Il avait machinalement emprunté le chemin en direction de sa maisonnette en lisière de forêt, mais le voilà pourtant devant cette gare désaffectée au beau milieu de nulle part. Il ne reconnaissait rien. Il croyait même ne jamais avoir vu ce coin de l’île et ce terminal auparavant. Il ignorait même comment il avait réussi à venir ici étant donné qu’aucune route n’était tracée derrière lui. La forêt infranchissable derrière lui n’était qu’une masse obscure et informe dont les contours se détachaient grâce aux faibles lueurs lunaires qui donnaient une teinte plus claire à la nuit. Alors que toute personne censée serait restée dans son véhicule et aurait cherché à faire demi-tour, ce n’était pas le cas de Jim. Il se dit légitimement que, s’il avait atterri ici, ce n’était sûrement pas pour rien alors il fallait qu’il en ait le cœur net. Bon, ça l’emmerdait un peu quand même parce qu’il aurait préféré être tranquillement chez lui, affalé dans son canapé devant une série débile en sirotant une bière bien méritée. M’enfin, il n’était visiblement pas fait pour une vie tranquille. Il ouvrait sa boîte à gant pour chercher sa lampe de poche ainsi que son arme personnelle. Il sortait ensuite de sa voiture et gardait en main uniquement sa lampe torche qu’il allumait histoire d’y voir plus clair. Son pistolet était quant à lui coincé dans son dos. Les craquements derrière lui en provenance de la forêt ne l’inquiétaient pas une seule seconde, il restait simplement sur ses gardes. Il avait connu bien pire à Hawkins et en Russie dans tous les cas. Même si ce genre de bruit participait à l’ambiance globalement angoissante, Jim mettait cela sur le compte des animaux qui vivaient dans les bois — rien de très alarmant.

Sa lampe lui éclairant le chemin, l’officier avançait à l’intérieur de la gare. Pas âmes qui vivent. Pas un bruit. Ou du moins rien de très significatif que Jim pourrait imputer à la présence d’une autre personne en ces lieux ou à quelque chose de plus surnaturel. De toute évidence, en considérant l’état de dégradation général, cette gare avait forcément été squattée à un moment ou à un autre. En tout cas, durant sa visite, aucun indice ne permit à Jim de l’éclairer sur sa présence ici. Il était cependant surpris de voir autant de valises abandonnées, d’effets personnels laissés là, en plan. C’était comme si… Les visiteurs avaient dû partir précipitamment. Avaient-ils essuyé une attaque ? La situation était observable autant dans l’enceinte dans la gare que dans les trains en eux-mêmes, nombreux à être garés d’ailleurs sur les rails. Après une heure de fouille infructueuse, Jim décida de s’installer dans un train et de satisfaire sa curiosité sûrement maladive en fouillant l’une des valises. Il n’y avait rien de très palpitant dans la première : des vêtements, quelques bijoux et des affaires de toilettes, le tout étant assez dégradé pour supposer qu’ils étaient là depuis plusieurs années. En arrière-plan, il y avait toujours ses bruits propres à la nature, dont ce hululement de chouette après lequel Jim riait tant il trouvait ça cliché. Il se croyait même dans un mauvais film d’horreur, une farce que ses collègues lui auraient faite à l’approche d’Halloween. Il n’avait donc toujours pas peur et continuait sa fouille. La seconde valise était plus intéressante : parmi les vêtements, Jim dégotait un appareil photo numérique encore en état de marche. Il regardait alors les photos qui étaient dedans, mais c’était… plutôt étrange : il n’y avait que des paysages désolés et mornes où toute forme de vie était absente. Comme si l’humanité avait tout bonnement disparu. Jim n’avait de toute manière pas le temps de s’attarder là-dessus : du coin de l’œil, il crut voir passer une ombre furtive sur le quai de la gare avant d’entendre le bruit d’une barre métallique tomber contre le sol à l’intérieur du bâtiment. L’écho suffit à lui provoquer des frissons, à accélérer les battements de son cœur. Il bondit de son siège, attrapait sa lampe et balayait de sa lumière le quai de la gare sur lequel il avait une vue depuis son train. Rien. Jim sortait pour voir si c’était un animal qu’il avait vu passer ou quelque chose de plus gros.

« Y a quelqu’un ? » Jim avait toujours trouvé cette question stupide, mais maintenant qu’il était sur le quai et qu’une certaine angoisse le tiraillait, il ressentait le besoin de la poser. D’autant plus que les bruits étaient de plus en plus nombreux et moins discrets. Il avait même l’impression qu’ils venaient de tous les côtés et pourtant, malgré la peur et l’appréhension, il continuait d’avancer avec son arme à la main en plus de sa lampe. Rapidement, dans un coin reculé du bâtiment central de la gare, il vit à la lueur de sa lampe des écailles… et une trainée de sang. Plus il s’avançait avec prudence, plus il pensait que le corps auquel elles appartenaient était bien trop gros pour être un serpent normal. Et les flaques de sang ne le rassuraient guère. Bordel, mais qu’est-ce que c’était ? Au lieu de fuir, il satisfaisait sa curiosité mal placée en continuant d’avancer prudemment. Il comprit son erreur quand la créature qui se nourrissait de dieu seul sait quoi hissait de colère au moment où Jim l’aveuglait avec sa lampe. Il n’avait même pas le temps de hurler son effroi que la créature mi-humaine mi-serpent lui sautait à la gorge. Il avait tiré un coup de feu en l’air dans l’affolement, manquant sa cible qui tentait de le grignoter avec ses dents taillées en pointe. Dans la baguette, il se blessait plus ou moins superficiellement. « Bordel de merde ! » C’était tout ce qu’il trouvait à dire pendant qu’il se débattait tant bien que mal. Par miracle, après une lutte acharnée, il arrivait à se dégager et se mit à courir pour sa vie, boitillant, pendant qu’il répétait en boucle « Putain » ou « Merde » au gré de sa panique. Parce que si Jim se croyait naïvement sorti d’affaire, la bête lui courait après, animée par une certaine colère. En clair : il était dans la merde et pas sûr qu’il revoit un jour la lumière du jour.
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Anonymous

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Lun 21 Nov - 19:50


Halloween · La gare abandonnée | feat. @Jim Hopper.

Inspire… Expire… Recroquevillée sous un des sièges du train abandonné dans lequel elle est montée en urgence dans l’espoir d’en faire une cachette idéale (ou bien d’y mourir faute d’une issue rapide, c’est au choix), Jane fait de son mieux pour se faire oublier, ce qui n’est pas rendu aisé par le fait que son cœur bat si fort en cet instant qu’il lui semble improbable – pour ne pas dire absolument impossible – que la chose ne l’entende pas. Qu’est-ce que c’est que cette chose ? Elle n’a guère eu le temps de la voir de suffisamment prêt, juste assez pour se laisser impressionner par son gigantisme et son cri perçant, à mi-chemin entre le rire glacial et le hurlement de douleur… on aurait dit un serpent géant… mais ce visage… ce visage au regard brillant et assassin… ce visage était celui d’une femme. Du haut de ses seulement dix-huit ans, El peut clairement dire qu’elle en a vu d’autres, ça ne l’a tout de même pas empêchée de prendre ses jambes à son cou et de fuir dans la première cachette venue.

Qu’est-ce qu’elle fiche là ? Comment est-ce qu’elle est arrivée ici ? Bonne question. Pas de réponse. Jane ne le comprend pas elle-même. L’instant d’avant, elle se promenait tranquillement en ville, son sac de courses entre les mains, l’instant d’après, le décor autour d’elle changeait et ses pieds rencontraient ce qui ressemblaient à s’y méprendre à des rails de chemin de fer. Elle n’avait pas souvenir qu’il y ait eu une gare sur l’île… en même temps, à quoi servirait-il d’en avoir une sur une île de laquelle il est impossible de sortir ? Ce n’est pas comme s’il y avait une autre ville à rejoindre… Cette gare, quoi qu’il en soit, n’est à l’évidence plus en service depuis un bon moment. Les trains sont tous dans un état de délabrement avancés, et il n’y a pas âme qui vive à l’horizon… Enfin… en dehors de cette créature gigantesque qui veut sa peau, en somme.

Le plus discrètement possible, la jeune femme tire son portable de la poche de son pantalon… ce n’est que maintenant qu’elle envisage la possibilité d’appeler quelqu’un à la rescousse, mais comme il fallait s’y attendre – sinon ce serait trop simple, il n’y a évidemment pas l’ombre du moindre commencement de début de réseau à cet endroit. Dépitée, Jane range le portable dans sa poche, poings serrés. Au fond, elle sait ce qu’elle doit faire, elle a juste… retardé l’échéance. Elle est déterminée à ressortir et à faire face à la créature quand une voix masculine et familière provenant de la gare l’alarme presque immédiatement. Oui, elle connaît sa voix, elle la connaît même très bien, et pour cause…

« Papa ? »

Jane abandonne toute prudence et s’extirpe immédiatement de sa cachette. A peine a-t-elle mis un pied à l’extérieur du train qu’elle peut découvrir, à travers les vitres défoncées de la gare, la silhouette de Jim, oui, mais également celle de la créature. Un premier coup de feu la fait sursauter, mais n’a visiblement aucun effet sur cette chose. Jim court à présent aussi vite qu’il le peut, mais la créature est rapide et si personne n’intervient.

Non, elle doit intervenir. A distance, elle rassemble toute la force mentale dont elle est capable pour faire voler dans la direction de la chose reptilienne un conteneur laissé sur un train de marchandise à l’abandon, et qui atteint sa cible. Dans un grognement douloureux, le monstre semble désarçonné, mais loin d’être abattu.

« Papa ! »

Jane se précipite en direction de Jim jusqu’à arriver à son niveau.

« Est-ce que ça va ? Tu es blessé ? »
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