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(abandonné) If you wanna break these walls down, you're gonna get bruised. [Marisa & Asriel]

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Sam 15 Oct - 20:42

If you wanna break these walls down, you're gonna get bruisedEtendue sur le plancher tiède, Marisa Coulter ouvre lentement les yeux. Elle ouvre lentement les yeux, étendue sur ce sol, pour ce qui lui semble être la énième fois de la soirée. Chaque fois, elle se relève avec difficulté et torpeur, puis s'avance sur ce parquet qui grince à chacun de ses pas, annihilant tout effort de discrétion. Plus le temps passe, plus la situation est étrange. Marisa est persuadée qu'il ne s'agit pas d'un mauvais rêve. Et si elle en est persuadée, c'est bien parce qu'elle possède le souvenir cuisant de toutes ces fois où elle a subi la douleur et l'angoisse de... Eh bien, de la mort. Il n'y a que cela pour expliquer cette situation cauchemardesque. Et encore, ce dernier terme n'est finalement qu'un bel euphémisme, qui ne suffit pas à décrire l'horreur de ce qui se produit au sein de ce château duquel, malgré tous les efforts déployés, elle ne parvient pas à sortir.

Puisqu'il le faut, Marisa quitte la pièce où elle se trouve actuellement, adressant un regard menaçant à cette toile qui recouvre la quasi-totalité du mur qui lui fait face. À présent, elle se méfie de tout, et surtout de ce qu'elle ne voit pas, ou de ce qu'elle ne voit que trop tard. Si elle devait tenter d'expliquer les choses rationnellement, elle décrirait, assez froidement, la manière dont elle se trouve en cet instant même enfermée dans un château, et surtout la manière dont chacune de ses tentatives de fuite s'est soldée, d'abord en hurlements, puis en meurtre douloureux par des entités auxquelles elle ne parvient pas à donner de nom, et auxquelles elle parvient encore moins à échapper. Il semblerait qu'elle soit condamnée à endurer, encore et encore, jusqu'à ce qu'une solution s'impose. Ou jusqu'à ce qu'elle ait épuisé toutes les manières de mourir, peut-être.

La porte grince lorsqu'elle la pousse, du bout des doigts, chacun de ses sens aux aguets. Marisa tente de ne pas céder à la panique, c'est pourtant un violent sursaut qui la saisit au moment où ses yeux se posent sur une silhouette dans la pièce. Ses yeux mettent un temps à s'ajuster à la pénombre, mais lorsqu'ils le font, elle pousse un soupir de soulagement qui vient rompre le silence qu'elle s'était imposé. Par chance, cette silhouette est familière. Très familière. Et donc, la situation a enfin changé.

- Asriel, murmure-t-elle avec ce qui ressemblerait presque à de la gratitude.

Elle n'est plus seule à affronter les horreurs et la terreur de cette nuit noire, si noire que même la pleine lune que Marisa avait espéré apercevoir par l'une des fenêtres ne semble plus exister.  

En vérité, elle n'est pas certaine que sa présence soit véritablement bon signe. En revanche, elle songe déjà à des manières de la rendre utile, et songe donc tout naturellement à offrir son ancien amant en sacrifice, pourvu que cela lui donne le temps de mieux comprendre la situation. Car si elle-même ne s'est non pas réveillée dans une tombe, mais sur le sol à chaque fois, il doit en être de même pour Asriel. De toute évidence, ils sont coincés ici tous les deux. Ce sont bien des pensées démoniaques qu'elle éprouve à l'encontre de cet homme, mais le fait est qu'elle n'est pas tout à fait certaine de ne pas halluciner sa présence. Et en dépit de la violence de ses pensées, Marisa veille tout de même à vérifier d'un bref coup d'œil qu'il ne soit pas blessé, ce qui ne semble pas être le cas... pour le moment.

Marisa se souvient pourtant que quelques heures plus tôt à peine, elle errait dans les rues, animées à l'occasion d'Halloween, certes, mais censées être dénuées de tout danger. Halloween... C'est une fête qu'elle a mis du temps à comprendre. Mais qui, avec le temps, a fini par lui plaire. Elle n'y participait pas, pas activement, mais guettait du regard la présence potentielle de Lyra qui, elle en était sûre, devait adorer cette occasion unique de se déguiser. Ne s'intéressant donc pas au bruit des conversations, Marisa avait laissé son regard traîner sur les Jack-o'-lantern, les faux morts-vivants, les chapeaux de sorcière... Mais aucun signe de sa fille.

Et, finalement, elle s'était laissée distraire par le croassement d'un corbeau, était rentrée dans quelqu'un... et s'était réveillée dans ce lieu maudit.

Accumulant frustrations, panique et souvenirs atroces, Marisa fixe Asriel d'un regard dur avant de reprendre, continuant de murmurer :

- Tu as trouvé quelque chose ? Un sort, un grimoire, une sortie... N'importe quoi.
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Dim 16 Oct - 11:58



If you wanna break these walls down, you're gonna get bruised.



feat. Marisa



L’angoisse de la mort a cédé sa place à l’appréhension de la douleur… Il ne sait pas où il est, il ne sait pas comment sortir d’ici… chaque pas qu’il fait à l’extérieur de la pièce où il se réveille pour chacune de ses tentatives d’évasion se solde par un nouveau traumatisme… Asriel a été brutalisé, torturé, assassiné de tant de manières différentes qu’il en a perdu le compte. On ne s’habitue pas à la douleur… loin de là, le souvenir qu’elle imprime en vous la rend plus terrible encore… Asriel doit sortir d’ici, il le doit par tous les moyens possibles et imaginables… Chacun de ses échecs n’entame pas sa détermination. C’est tout l’inverse… il est plus que jamais déterminé à lutter contre ces entités qui toujours ont raison de lui. Il comprendra cet endroit, et il vaincra ceux qui le hantent. Il n’a définitivement pas le choix.

Il a essayé, à plus d’une reprise, de rassembler ses pensées afin de mieux comprendre comment tout ceci a pu arriver… sans l’ombre du moindre succès. La seule chose à laquelle il soit parvenu, c’est de se sentir plus improbablement perdu encore. Il ne faisait rien de particulier, il était affairé à des recherches à mille lieues de cet endroit. Qu’il se soit au final retrouvé ici, dans cet espace clos, ne fait pas l’ombre du moindre sens à ses yeux, et il ne supporte pas ça.

Alors qu’il s’apprête à repartir à l’exploration des lieux, il entend la porte de la pièce de laquelle il ne s’est pas encore échappé s’ouvrir dans un grincement. Asriel se met directement en position de défense, prêt à affronter ce qui se présentera à lui. Mais face à lui, ce n’est pas un énième monstre terrifiant qu’il retrouve, mais un visage autrement plus familier.

« Marisa… »

Est-elle vraiment ici ou n’est-ce qu’une illusion. En premier lieu, il se découvre soulagé de la savoir présente, de ne plus être seul… dans un second temps, c’est l’inquiétude qui l’accapare à la pensée qu’elle a probablement connu un sort similaire au sien. Pour tous les sentiments ô combien complexes et destructeurs qu’elle est capable de lui inspirer, il ne supporte pas pour autant l’idée qu’elle puisse se trouver aux prises avec les mêmes tourments que ceux qu’il se retrouve dans l’obligation d’affronter depuis son arrivée en ces lieux.

« Un sort ? » répète Asriel avec cynisme. « Tu penses vraiment qu’une formule dans un vieux bouquin nous tirera d’affaire ? »

Il ne peut pas, en réalité, lui reprocher une telle hypothèse, lui-même aurait voulu que ce soit si simple. Mais bien sûr, il n’a absolument rien trouvé. Jusqu’ici, toutes ces recherches ont été vaines. Il se reprend rapidement. Ils doivent faire front commun face à leurs ennemis, c’est une nécessité absolue.

« Depuis combien de temps es-tu ici ? En mettant en commun les zones du château et les dangers que nous y avons rencontrés, peut-être parviendrons-nous à trouver une issue », propose-t-il, reprenant son sérieux.

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Lun 31 Oct - 23:43

If you wanna break these walls down, you're gonna get bruisedSi elle avait pu croire qu'il s'agissait d'une illusion, la réponse d'Asriel la détrompe immédiatement. Mais l'esprit de Marisa, hanté par les souvenirs trop récents de douleurs atroces et d'angoisses peu assumées, ne songe pas à temporiser la situation. Idéalement, Marisa aurait dû lui tendre la main, murmurer des paroles réconfortantes et œuvrer pour qu'ils s'en sortent, ensemble. Au lieu de cela, sa colère et son angoisse se manifestent, et elle se met à hausser la voix pour lui répondre avec agressivité :

- Oh, tu trouves ça ridicule ? Explique-moi donc pourquoi nous subissons tout ça. Quelles sont tes brillantes théories, Asriel ? J'écoute.

Aussi soudainement qu'elle s'est emportée, Marisa se calme. Asriel est son seul allié, dans cet endroit hostile. Leurs divergences sont nombreuses, leurs raisons de se méfier l'un de l'autre également, mais... S'il a connu le même sort qu'elle, s'il est lui aussi victime de cette étrange malédiction... Alors il doit comprendre. Quelque chose lui dit qu'il comprend, et pour une fois, Marisa décrète qu'ils se sont déjà bien trop fait souffrir tous les deux.

Lorsqu'il lui demande depuis combien de temps elle est ici, le visage de Marisa s'adoucit.

- Je ne sais pas. Je ne sais plus...

L'envie de se blottir au creux de ses bras la saisit si violemment qu'elle en est pendant un instant pétrifiée. Son corps et son esprit, ouvertement traumatisés par les événements les plus récents, voient en Asriel un refuge. Mais Marisa sait que même s'ils ont enfin la chance de s'être trouvés, ils ne sont pas pour autant sortis d'affaire. L'heure n'est pas à la tendresse, aussi réconfortante soit-elle. Alors, d'une voix qui peine à contenir son inquiétude, elle ajoute :

- J'ai l'impression que ça fait une éternité. Rationnellement... cela ne fait que quelques heures, tout au plus.

Poussant un long soupir, elle se masse vivement les tempes avant de poursuivre, yeux clos, voix basse et ferme, signe de sa concentration :

- Visiblement, nous ne pouvons pas mourir... définitivement. Mais c'est un pari trop risqué que d'estimer que cet effet durera éternellement, n'est-ce pas ? Nous devons trouver une sortie... ou détruire ce qui nous poursuit.
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Mar 1 Nov - 9:30



If you wanna break these walls down, you're gonna get bruised.



feat. Marisa



A la réplique agressive de Marisa, Asriel ne répond rien, parce qu’elle a tout à fait raison, évidemment. Il n’a pas de brillante théorie qui soit en mesure d’expliquer ce qu’ils sont en train de subir, de même qu’il n’a su en trouver de cohérente pour justifier l’existence du monde dans lequel ils se trouvent et ses bizarreries constantes – dont cet épisode fait très clairement partie. Asriel n’a définitivement pas été en état, qui plus est, de se poser vraiment afin d’explorer éventuellement les possibilités qui pourraient lui être apportées afin de rationaliser une situation qui n’a absolument rien de rationnelle, bien au contraire. Survivre avait été prioritaire à la réflexion, même s’il ne survivra probablement pas longtemps – ils ne survivront probablement pas longtemps – sans réfléchir davantage. Oui, s’ils veulent s’en sortir, ils vont devoir mettre en commun leurs théories, tenter de comprendre, et même si Asriel, au fond, n’aurait pas voulu que Marisa se trouve ici, il éprouve une sorte de satisfaction rassurante au fait de la savoir là.

Il ne répond pas, et il n’a pas besoin de le faire, Marisa réalise d’elle-même que son emportement ne les mènera nulle part. Il faut à tout prix qu’elles trouvent une autre solution, et de préférence, qu’ils la trouvent ensemble. Ils savourent un moment de latence, tous les deux, mais ça ne durera pas très longtemps, et le cycle des souffrances reprendra très sûrement, trop sûrement, insurmontable par tant d’aspect. Puisqu’ils se sont trouvés, ils doivent maintenant agir côte à côte… c’est indispensable. Elle est perdue, tout comme lui, et ce n’est probablement qu’en collaborant qu’ils parviendront bel et bien à quelque chose. Ou à rien, mais il serait idiot d’oublier, en cet instant, que l’ennemi auquel ils doivent faire face n’est pas l’autre, mais définitivement l’entité, quelle qu’elle soit, qui les maintient prisonniers de ce piège infernal.

« Peut-être finit-on par mourir définitivement tôt ou tard… peut-être avons-nous un certain nombre de chances qui se réduisent à mesure que nous les épuisons », observe Asriel qui cherche lui aussi à comprendre toute cette situation. Tout comme elle, il a l’impression d’être là depuis une éternité, mais si elle est ici depuis quelques heures, il est bien possible qu’ils aient été pris au piège au même moment.

Il hoche la tête pour confirme tous les dires de son interlocutrice avant de reprendre la parole en essayant de se montrer le plus rationnel possible par rapport à une situation à ce point délicate.

« J’ignore si nous serons capable de détruire ce qui nous poursuit, sans armes et sans comprendre de quoi il s’agit exactement. »

Il reste sur sa première idée, celle de localiser les différents dangers qu’ils auront croisés, et d’essayer d’établir un plan du château, même si Marisa n’y ayant pas réagi, elle trouve peut-être cette idée peu viable – et elle n’a sans doute pas tort, il n’en est pas convaincu non plus.

Il fouille ses poches et ne trouve rien, alors il se résigne à tracer un plan maladroit et imprécis du château sur le plancher de la pièce où ils se trouvent, à mêmes la poussière et la crasse accumulées.

« Voilà le plan mental que j’ai pu me faire pour l’instant, et les différentes pièces que j’ai déjà visitées… » Il évoque chacune d’entre elles en les marquant d’une croix après avoir évoqué les dangers qu’il y a croisés. « Pour certaines, nous pourrions y retourner à deux et avoir de bonnes chances de nous en sortir, pour d’autres, c’est exclu… Et il reste les pièces que je n’ai pas visitées. A moins que ce soit ton cas ? »


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Jeu 1 Déc - 13:10

If you wanna break these walls down, you're gonna get bruisedC'est sans hésitation que Marisa se place aux côtés d'Asriel lorsque ce dernier se résigne à utiliser le sol comme support pour le plan qu'il entend reconstituer. Oui, l'idée est bonne, mais fait craindre à Marisa qu'ils en viennent à une conclusion peu encourageante, à savoir : chaque porte dissimule un nouveau danger, une nouvelle manière de mourir. Ils ne semblent être en sécurité relative qu'au rez-de-chaussée, où ils se retrouvent à chaque fois.

Elle observe les salles qu'il dessine dans la poussière, écoute le récit des périls qu'il y a vécu... Et doit rassembler toute cette superbe maîtrise de soi qu'elle emploie quotidiennement pour ne pas flancher. Pendant qu'il trace ces lignes, elle songe aux pièces qu'elle a elle-même visité, reconstituant à son tour son trajet. Finalement, elle se joint à lui et ajoute quelques pièces, restant secrète sur les morts subies, ne souhaitant pas revivre ces traumatismes.

- C'est futile de retourner dans ces pièces. Même si nous étions suffisamment forts et préparés pour affronter ce qui s'y trouve... à quoi bon ? Nous ne ferions qu'écarter le problème sans le résoudre.

Un soupir de frustration lui échappe. La terreur la rend plus irritable qu'à son habitude, ce qui n'est pas peu dire. Yeux clos, elle se frotte le front comme pour dissiper la migraine qui la gagne depuis quelques heures, déjà.

- Ni fenêtres, ni portes de sortie...

Par où sortir, dans ce cas ? Ouvrant les yeux pour les poser sur le plan tracé au sol, elle s'y intéresse de plus près, jusqu'à ce qu'une idée, certainement déraisonnable, l'incite à se redresser avec une énergie renouvelée par le besoin impérieux de quitter cet endroit.

- Le toit. Il faut que nous atteignions le toit.

Une idée contre intuitive, mais c'est précisément parce qu'elle est contre intuitive que Marisa est soudainement convaincue qu'elle tient quelque chose. Ozymandias, à ses côtés, s'agite. Il était, jusque-là, resté passif, trop épuisé par la souffrance à répétition d'avoir été séparé de Marisa. Tout comme cette dernière, quoiqu'elle le masque plus efficacement.

- Regarde... nous avons à peine atteint l'étage le plus haut. S'il y a bien un endroit à explorer, c'est celui-là. Je pourrais... je pourrais envoyer Ozymandias en éclaireur, suggère-t-elle, assumant pour la première fois à voix haute qu'elle est capable de se distancier de son daemon.
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Lun 5 Déc - 21:17



If you wanna break these walls down, you're gonna get bruised.



feat. Marisa



Va savoir si ce plan de fortune dessiné à même la poussière dispersée sur le sol de cette pièce qui semble être la seule où ils peuvent espérer être en sécurité servira à grand-chose, mais s’efforcer d’élaborer un projet, c’est s’évertuer à garder la tête haute, c’est ne pas flancher… et c’est ce qu’Asriel veut : surtout ne pas flancher. Il veut parvenir à quitter cet endroit, et il le sait, on ne parvient à rien dans la panique ou dans le fatalisme. S’y abandonner ne peut aboutir qu’à des résultats regrettables, et ce serait aller à l’encontre de l’effet qu’ils peuvent bien rechercher. Alors il se raccroche à ce qu’ils connaissent l’un et l’autre de tangible, et cela le rassure quelque peu que Marisa se prête au jeu en retour – il a besoin que ce soit le cas afin d’être absolument certain de ne pas commettre d’impair, afin de se convaincre de ne pas être sur la mauvaise voie. Leur relation est ce qu’elle est, certes, mais ils sont dans l’obligation impérieuse de faire front commun face à l’adversité, ils n’ont tout simplement pas le choix.

Il hoche seulement la tête quand Marisa fait remarquer qu’il serait inutile de retourner dans les pièces qu’ils ont déjà traversés, surtout pour se confronter de nouveau aux périls qui ont déjà eu raison d’eux. Il est du même avis. Quadriller le plan du château leur permettra aussi d’éviter les endroits où il ne ferait pas bon de se rendre… A moins qu’il soit nécessaire d’affronter et de vaincre ces choses pour sortir de là ? L’hypothèse n’est pas impossible, mais Asriel doute sincèrement très fort du fait qu’il soit humainement possible de faire face à de tels ennemis. En fait, il est entièrement convaincu du fait que ce n’est absolument pas possible.

Maintenant, il faut à tout prix qu’ils trouvent une issue en évitant autant que possible les pièces qui retarderont leur progrès. Finalement, c’est Marisa qui met le doigt sur une solution, et qui paraît effectivement entièrement viable. En l’absence de fenêtre ou de porte de sortie, le toit est probablement la seule issue. Asriel lève le regard vers Marisa et l’observe avec la plus grande attention. Mais pour parvenir à rejoindre le toit.

« Ozymandias ? Marisa, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée… »

Asriel se sent déjà prêt à déployer une série d’arguments voués à convaincre Marisa du fait que ce qu’elle propose serait beaucoup trop dangereux, et aléatoire, car dans le fond, peut-il affirmer qu’ils ont beaucoup d’autres options ? Non. Parce qu’ils en ont en effet bien trop peu, et qu’ils ne peuvent pas se permettre de négliger celles qu’ils possèdent.

« D’accord. Tu as raison, c’est probablement la meilleure idée. »

Surtout, il n’en entrevoit aucune autre qui puisse lui sembler en quoi que ce soit plus efficace que celle-ci.


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Jeu 15 Déc - 18:43

If you wanna break these walls down, you're gonna get bruisedLe singe, à ses côtés, tourne vers elle un regard de protestation. Elle sait ce qu'il tente de lui communiquer. Elle le ressent, au plus profond d'elle-même, mais s'impose d'ignorer son angoisse. S'il meurt, elle meurt également, et ils n'auront qu'à recommencer... À moins que la prochaine fois soit la bonne. C'est un risque, mais un risque avec lequel elle a appris à vivre, ironiquement, depuis qu'elle est enfermée dans cet endroit. Pour survivre, ou pour mourir, son attitude sera la même : elle sera prête à se distancier de sa propre âme, se rendant volontairement inhumaine.

Son regard est dur, flamboyant, alors qu'Asriel fait d'abord mine de rejeter son idée. Puis, très brièvement, elle esquisse un rictus de satisfaction. Asriel finit par entendre raison et reconnaître qu'ils n'ont pas d'autre choix. Déterminée, prête à agir le plus rapidement possible, afin de se tirer de cette situation le plus vite possible également, Marisa se relève et, le visage impassible, le dévisage.

- Bien. Nous resterons ici. Si je meurs, Asriel, attends mon retour… Mettons... cinq minutes.

Et c'est alors qu'elle prononce ces paroles qu'Ozymandias, tête basse, quitte la pièce, sous l'impulsion de Marisa. Cette dernière fixe Asriel d'un regard étrangement ému, se servant de lui comme point d'ancrage pour ignorer la souffrance de la séparation et la possible souffrance qui l'attend si le singe en vient à faire de mauvaises rencontres. Ses instructions à l'intention de son daemon sont claires : aller le plus haut possible.

Les minutes passent, pendant lesquelles elle s'efforce de maintenir son air détaché et artificiel. Puis, alors qu'elle s'apprête à rompre le silence, elle s'écroule soudainement à genoux, son visage n'exprimant que choc et surprise. Et puis... Marisa disparaît, remplacée par de la Poussière.

Il lui faut quelques minutes pour se réveiller, vivante, dans la pièce où elle était avant de retrouver Asriel. Une nouvelle mort, un nouveau traumatisme, aussitôt refoulé, comme à sa sinistre habitude. Grondant de mécontentement, Marisa se concentre sur sa rage de vivre, revenant dans la pièce où elle se trouvait plus tôt avec Asriel d'une démarche déterminée. Son regard ne se porte pas sur Asriel, mais sur le plan dessiné. S'accroupissant à côté du dessin, elle marque d'une croix l'une des pièces.

- Cette pièce est à proscrire. Celle-ci, en revanche, fait-elle en pointant du doigt la pièce voisine à celle qu'elle vient de barrer, est étrangement vide. Accessible par les escaliers.
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Sam 17 Déc - 10:46



If you wanna break these walls down, you're gonna get bruised.



feat. Marisa



La manière dont Marisa, sans émotions ou presque, suggère simplement qu’il attende cinq minutes son retour si elle devait mourir, avec une impassibilité proverbiale, trouble Asriel plus qu’il ne veut bien l’admettre. L’un et l’autre sont déjà morts tant de fois en ces lieux que cela ne devrait pas outre mesure les inquiéter ou les émouvoir, pourtant, à la perspective d’assister en toute impuissance à la mort, même fugace, même temporaire, de Maria, une émotion particulièrement désagréable lui étreint presque immédiatement le cœur. Il n’en dit rien cependant, ni n’en montre grand-chose non plus, il se contente de hocher la tête avant de suivre Ozymandias du regard, quand ce dernier quitte la pièce.

Le silence s’installe alors entre eux. Asriel ne prononce pas le moindre mot, dans l’attente incertaine de ce qui adviendra. Il n’a pas la moindre idée de ce à quoi il s’apprête à assister. Il a le sentiment que l’air s’épaissit autour d’eux en même temps qu’une tension grandissante enveloppe l’atmosphère tout autour. Leurs regards se toisent. Asriel peut découvrir une émotion singulière, touchante, dans les yeux de Marisa… il y répond par un regard tout aussi singulier de sa part, puisqu’on peut y lire de véritables signes d’encouragement. Asriel veut que Marisa fasse de son regard un puissant point d’ancrage… Quelque chose à quoi elle pourra se raccrocher sans crainte ni hésitation.

Les minutes s’écoulent dans le plus parfait silence. Il peut sentir que Marisa, quand bien même elle s’efforce de conserver une certaine contenance, souffre sincèrement de la séparation, bien logique avec son daemon. Asriel serre les poings, ses ongles s’enfoncent dans ses paumes en même temps qu’il patiente, dissimulant difficilement son anxiété, dans l’attente d’un signe quelconque… Le temps passant semble encourageant, mais… finalement, Marisa s’évapore en poussière, sous ses yeux… Elle revient rapidement, mais le spectacle de son corps désintégré reste marquant dans l’esprit d’Asriel, qui n’a une pensée que pour cela, alors même que Marisa, plutôt que de se confronter à la douleur de sa disparition, se concentre sur le plan tracé au sol et désigne une pièce accessible par les escaliers, qui apparemment serait vide.

« Je peux m’y rendre en éclaireur avec Stelmaria », dit-il doucement en venant s’accroupir à son tour à côté d’elle, Stelmaria venant se frotter doucement à ses genoux, comme pour le rassurer, quand bien même ni son attitude, ni le ton de sa voix, ne laissent deviner sa réelle inquiétude. « Tu attends ici, si le champ est libre, je reviendrai te chercher. » Elle aurait probablement quelque chose à y redire, mais Asriel ne prend pas vraiment le temps d’entendre ses protestations. A la place, d’une main, il se rapproche de son visage et caresse sa joue avec la plus grande douceur, comme s’il cherchait à s’imprégner du grain de sa peau afin de la sentir, bien réelle, à côté de lui. « On ne sait pas combien de chances on a avant de ne peut-être plus être en mesure de revenir », reprend-t-il avec sérieux.


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Sam 28 Jan - 22:36

If you wanna break these walls down, you're gonna get bruisedS'y rendre en éclaireur avec Stelmaria ? Cette proposition fait réagir viscéralement Marisa, qui se redresse en fronçant les sourcils, prête à contester. Elle y voit un excès de zèle, une manière pour Asriel de s'attirer le beau rôle, avec cette arrogance qui la séduisait tant, autrefois, mais qui avait tout autant eu le don de l'agacer par la suite. Elle n'aime pas cette proposition, et plus encore, sa propre réaction lui déplaît.

- C'est ridicule, Asriel, commence-t-elle à protester, pour être coupée par le geste qu'il lui adresse.

La chaleur de sa paume contre sa joue, la rugosité de ses doigts sur sa peau, elle s'imprègne de tout ceci, y trouvant malgré elle un réconfort pour lequel elle se maudit, dans un premier temps. Mais en ces circonstances hautement particulières, tout réconfort est bon à prendre… Plus encore lorsqu'il vient d'Asriel en personne.

Adoucie par ce geste, Marisa lui saisit la main avec une tendresse qui contraste avec la neutralité - factice - de son expression. Elle l'observe avec intensité, fronçant doucement les sourcils.

- Je ne tiens pas à te voir mourir, ni à songer à ta mort,souffle-t-elle comme la plus douloureuse des confessions.

Elle sait, pourtant, qu'il est déterminé. Et elle connaît l'ampleur de sa détermination et de sa fougue, lorsqu'il s'y met. Son dernier argument est pertinent, et irréfutable. Oui, ils ne doivent pas jouer avec le feu, mais… Dans ce contexte, il est difficile de faire autrement. Et toute fois risque d'être la dernière. Elle lâche alors sa main avec un long soupir, se redressant pour le laisser véritablement partir.

- Sois prudent.

Le ton de sa voix est cette fois-ci plus sec, mais son regard, lui, est bien moins dur. Ozymandias se presse un instant contre Stelmaria, en une étreinte passagère. Marisa baisse les yeux sur le singe, mais cette fois-ci, ne le blâme pas pour cette réaction. Il vient une heure où les désirs venant du cœur ne peuvent plus être étouffés. Et chercher de la consolation, autant qu'en recevoir, est tout ce qu'exige son cœur, en cet instant.
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Lun 30 Jan - 19:57



If you wanna break these walls down, you're gonna get bruised.



feat. Marisa



Asriel refuse dans un premier temps d’écouter Marisa quand cette dernière lui fait remarquer le ridicule de son initiative. A-t-elle tort, pourtant ? Bien sûr que non. Il part bille en tête, comme il a toujours eu tendance à le faire, pétri d’une arrogance qui à coup sûr le perdra un jour. Pourtant, ce n’est pas par égoïsme qu’il agit, pas cette fois du moins. Il veut, sincèrement, protéger Marisa. Ce n’est peut-être pas la meilleure manière de s’y prendre, mais il n’estime pas qu’il y ait véritablement de bonne manière, dans les circonstances où ils se trouvent.

Asriel retient son souffle au moment de sentir la main de Marisa se refermer autour de la sienne. De sa part, le geste peut être tendre ou violent, il peut être une marque de douceur ou de domination. Ces messages confus et contradictoires ont toujours ponctué l’histoire de leur relation, leur histoire. C’est dans le regard de Marisa qu’Asriel cherche des réponses. Et il y découvre, au-delà de sa dureté habituelle, l’étincelle d’un souci sincère, qu’il interprète immédiatement en tant que tel. Il sait que les paroles qu’elle prononce doivent être entendues comme des confessions arrachées aux circonstances… A vrai dire, Asriel ne les apprécie que d’autant plus. Elle ne tient pas à le voir mourir. Pas plus qu’à songer à sa mort. Une esquisse de sourire satisfait s’affiche sur ses lèvres. Il ne saurait nier en effet qu’il avait eu besoin d’entendre ces mots. Il apprécie leur sincérité.

« Je le serai », affirme Asriel avec sincérité quand Marisa l’exhorte à la prudence.

Il ne cherche pas à jouer avec ses nerfs, il ne pavoise même pas – ou à peine – face à l’attitude de son interlocutrice, qui trahit à l’évidence les sentiments qu’elle conserve pour lui. Il aura toujours le temps de fanfaronner plus tard, quand ils seront tirés d’affaires. En attendant, ce qu’il désire avant toute chose, c’est assurer leur sécurité. Et si le moindre mal doit lui arriver, il préfère que le dernier souvenir qu’ils aient en commun soit celui-ci. Celui-ci et aucun autre.

Asriel se rapproche de Marisa pour briser les quelques centimètres qui les séparent et écraser ses lèvres sur les siennes quelques secondes durant. Il ne dit rien une fois que ses lèvres se sont détachées des siennes. Il ne tient surtout pas à gâcher ce moment. Il se contente d’appliquer ses décisions à la lettre. Stelmaria sur ses talons, il quitte la pièce et s’aventure avec prudence dans un premier couloir, puis un second. Il suit à la lettre les suggestions de Marisa, et… il semblerait que la chance lui sourie enfin… S’il entend quelques bruits suspects à certains endroits, rien ne se passe. La voie semble libre, et une issue bel et bien accessible. Asriel affiche moins de prudence au moment de revenir chercher Marisa, il n’a pas conscience de l’ombre dans son dos, qui le suit de très près.

« Marisa »,
il ouvre la porte sur elle, alors que l’ombre se rapproche dangereusement. « J’ai trouvé une issue. »

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Jeu 9 Mar - 18:46

If you wanna break these walls down, you're gonna get bruisedDans certaines situations, la sincérite devient plus confortable que les faux-semblants. L’inquiétude de Marisa est sincère, et même si elle lui déplaît, elle ne cherche plus à se mentir à elle-même, encore moins à lui mentir, à lui. Elle aurait même tendance à penser qu’elle ne demande qu’à l’entendre fanfaronner, plus tard, dès qu’ils seront tirés d’affaire. Dès que ces heures de torture, aussi bien physique que psychologique, ne seront plus qu’un lointain souvenir.

Elle ne prononcera pas un mot de plus à ce sujet, mais elle apprécie tout de même le temps qu’il prend pour écraser ses lèvres sur les siennes. Elle répond à ce geste une fois passée la sidération, pressant ses lèvres contre celles d’Asriel avec une urgence similaire à la sienne. Dans un tel cas de vie ou de mort, il devient dérisoire de faire semblant. C’est donc avec toute la brusquerie qui la caractérise, mais toute la passion que lui inspire leur histoire, qu’elle prend le temps de l’embrasser en retour, avant de le regard s’éloigner.

Les instants qu’elle passe en son absence lui semblent durer une éternité. Elle reste attentive et se tend à chaque bruit un tant soit peu suspect, à chaque craquement du bois, à chaque courant d’air couvrant sa peau de frissons incontrôlables. Ils sont dans un bien piètre état, tous les deux, mais elle se raccroche à la certitude qu’ensemble, ils sont bien plus forts que n’importe quelle entité se jouant d’eux. À deux, elle veut bien croire qu’ils soient capables d’affronter toutes les épreuves, mais pour cela… Pour cela, il faut qu’ils parviennent à survivre, séparément.

C’est avec un profond soulagement qu’elle accueille son retour, expirant enfin un souffle qu’elle avait retenu en entendant des pas se rapprocher. Mais ce soulagement n’est que de courte durée. Car si Asriel tourne le dos à cette ombre qui le pourchasse, Marisa, elle, ne peut faire autrement que d’apercevoir cette ombre et de s’en trouver aussitôt paniquée. N’écoutant alors que ses réflexes, elle saisit son amant par les épaules et le tire derrière elle.

- Derrière-toi ! l'avertit-elle d’une voix paniquée en se plaçant, instinctivement, entre lui et cette ombre, l’accueillant de plein fouet au creux de sa poitrine.
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Dim 12 Mar - 11:13



If you wanna break these walls down, you're gonna get bruised.



feat. Marisa



C’était trop beau pour être vrai. Bien sûr qu’Asriel aurait dû se montrer plus méfiant. Il avait certes trouvé une issue facilement, mais justement… La facilité a souvent les atours du piège, et il est mieux placé que quiconque pour le savoir. L’énergie du désespoir l’a tout naturellement poussé à croire en autre chose, l’énergie du désespoir l’a tout naturellement encouragé à vouloir les sortir, lui et Marisa, de là le plus rapidement possible. Il aurait pu décider de l’abandonner sur place, l’idée ne l’a finalement même pas effleuré. Il avait seulement été pressé de la retrouver et de pouvoir lui apprendre la nouvelle. Quand ils sortiront de ce fichu château, bien sûr que tout reviendra à la normale et que les sentiments exprimés dans l’urgence se feront oublier, mais ici et maintenant, c’est leur vie qui importe, et le fait de s’en sortir à deux.

Oui, Asriel aurait dû se montrer plus prudent. Il n’avait absolument pas ressenti l’ombre qui progressait dans son dos. Il s’était fait avoir, n’avait rien vu venir… Et, résultat des courses, en pensant leur apporter à tous les deux une solution, c’est le danger, pur et simple, qu’il entraîne dans son sillage dangereux. Marisa a à peine le temps de le prévenir, mais il est d’ores et déjà trop tard. Alors qu’il songe à se retourner après qu’elle l’ait mis en garde, Marisa intervient et est beaucoup plus rapide. Elle s’interpose entre lui et cette silhouette ténébreuse qui presque aussitôt l’atteint en pleine poitrine. L’ombre semble traverser son corps tout entier avant de s’évaporer et de disparaître pour de bon.

Le silence s’impose soudainement alors que le corps de Marisa s’effondre au sol en même temps que celui de son daemon. La panique s’empare aussitôt de lui. Asriel se précipite au-dessus du corps inanimé de Marisa en même temps que Stelmaria se charge de veiller sur Ozymandias. Assis sur ses genoux, il serre contre lui ce corps sans vie avec prudence. Il s’efforce de la ramener à elle, mais il le sait… Marisa est morte sur le coup… S’il ne cède pas immédiatement à la douleur, c’est parce qu’il sait que la mort possède un sens bien différent entre les murs de ce château. A tout moment, Marisa pourrait revenir à elle. A tout moment…. Et si elle ne revenait pas ? Cette pensée fait à Asriel l’effet d’un bain d’eau glacée.

« Marisa… Reviens-moi. »

Ces mots ne servent probablement à rien, mais il n’a rien de mieux en réserve. Il pourrait repartir, décider de la laisser là. Il ne veut pas croire qu’elle ne se réveillera pas. Mais les secondes se changent en minutes, et l’angoisse le prend à la gorge. L’attente est insupportable, le besoin d’agir irrépressible.

« Marisa, réveille-toi. »

C’est presque un ordre qu’il lui donne, cette fois. L’ordre de ne pas abandonner, ni ici et maintenant. Un ordre impérieux. Un ordre désespéré.

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(abandonné) If you wanna break these walls down, you're gonna get bruised. [Marisa & Asriel]
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