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Once upon a time [Camilo]

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Anonymous

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Sam 15 Oct - 12:15



Once upon a time



feat. Camilo



« Camilo ? »

Lucy ouvre les yeux, encore un peu déphasée… elle ne sait pas comment elle est arrivée ici, elle ne sait pas où elle est, mais dans cette confusion des plus totales, elle se sent rassurée de voir son petit ami à ses côtés, même si un regard dans sa direction lui suffit à comprendre qu’il ne sait pas plus qu’elle comment ils ont pu atterrir ici. Comme bien souvent, Lucy fait le choix de ne pas s’alarmer. Les codes de ce monde sont particulièrement alarmants, mais en fin de compte, ils retombent toujours sur leurs pieds, pas vrai ? Comme cette fois où Camilo et elle s’étaient retrouvés à Narnia. Oui, il est perturbant de se réveiller à un endroit qu’ils ne connaissent pas, mais il ne faut pas s’alarmer, c’est ce qu’elle se répète en même temps qu’elle jette un regard circulaire autour d’elle afin de mieux comprendre leur situation. Se pourrait-il cette fois qu’ils soient dans un endroit dont Camilo soit familier ? De ce qu’il lui a dit au sujet de l’Encanto, elle aurait tout de même tendance à en douter.

« C’est drôle », observe-t-elle tandis qu’elle se familiarise au décor. Sous verre, une multitude d’objets qui la plongent dans des souvenirs d’enfance. Là, un chaperon rouge sur un mannequin inanimé, ici, une baguette magique sous un socle en verre, là encore, des bottes géantes, qui ressembleraient à s’y méprendre aux bottes de sept lieues de l’ogre du Petit Poucet. « On dirait une sorte de musée. » Elle rit doucement. « Si tous les musées ressemblaient à ça, on m’y traînerait plus souvent », ajoute-t-elle avec amusement.

Elle a le réflexe de prendre la main de son petit ami en même temps qu’elle l’entraîne d’une curiosité à l’autre de cet étrange musée dont elle n’avait jamais entendu parler auparavant. Certains contes et légendes évoqués par l’un ou l’autre artefact présenté sont faciles à identifier pour elle, d’autres sont, en revanche, bien plus mystérieux. Dans tous les cas, elle est absolument subjuguée par absolument tout ce qu’elle découvre.

« Regarde ! »

L’attention de Lucy est attirée par un pupitre au centre de la pièce. Enveloppé d’un halo bleuté, il est impossible de voir autre chose que lui, c’est comme… comme s’il les appelait. Lucy entraîne Camilo jusqu’au fameux pupitre, sur lequel est posé un vieux manuscrit qui semble très anciens… les enluminures sur les pages donnent le sentiment d’un ouvrage très ancien, à l’esthétique que Lucy pouvait retrouver sur Narnia. Elle a l’impression que cet ouvrage l’appelle, les appelle, et attend quelque chose de spécifique de leur part. Et elle a très envie de répondre à cet appel.

« J’ai envie de le feuilleter, tu crois qu’on a le droit ? » Lucy pose sur Camilo un regard malicieux. « Si on n’avait pas le droit, il y aurait un panneau, un cordon de sécurité, quelque chose… pas vrai ? » suggère-t-elle avant tout pour justifier ce qu’elle s’apprête manifestement à faire dans tous les cas.

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Dernière édition par Lucy Pevensie le Mer 8 Nov - 12:26, édité 1 fois
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Mer 26 Oct - 21:08

Once upon a timeÉtrange. L'instant d'avant, Camilo aurait juré que Lucy et lui se trouvaient absolument partout sauf... dans cet endroit qu'il ne reconnaît pas. Et où il n'a jamais voulu aller. Confus, il s'efforce cependant de ne pas paniquer. Ils avaient subi la même chose lors de leur passage à Narnia, et pourtant, ils s'en étaient sortis. Il ne met donc pas longtemps à mettre ce phénomène étonnant sur le compte d'une nouvelle facétie de cet endroit. Là où il se permet toutefois de froncer les sourcils, c'est en comprenant que cette fois-ci, ni Lucy ni lui ne reconnaissent les lieux.

Le choc initial étant passé, il observe l'endroit avec plus d'attention. Et il en vient aux mêmes conclusions que Lucy, à savoir que tous les objets, autour d'eux, semblent à la fois familiers et surprenants, comme s'ils sortaient tout droit de songes oniriques. Oui, l'endroit ressemble à un musée. Un musée de l'illusion, peut-être ? Ou des merveilles ? Ce pourrait expliquer la manière inattendue dont ils se sont trouvés là.

Subjugué, lui aussi - comment ne pas l'être lorsque l'on est fan de théâtres et plus encore d'accessoires et de costumes ? -, Camilo ne remarque pas immédiatement l'objet qui, pourtant, attire l'attention de Lucy. Interpellé par cette dernière, il la suit du regard avant de la rejoindre. Le manuscrit attire irrésistiblement son attention... Et le regard de Camilo se perd sur les pages qui sont révélées. Il n'a pas besoin d'entendre Lucy formuler la question pour se poser très précisément la même : et s'ils touchaient ce manuscrit ? Juste... comme ça. Pour voir. Parce qu'il est là, parce qu'il est ouvert et que le feuilleter est une véritable aubaine.

- Oui... Oui, ça doit être fait pour. Ce serait bizarre de mettre un livre ouvert si on peut pas le lire, hein ? sourit-il en la regardant.

Mais en vérité, il est pressé. Pressé de connaître le contenu de ce manuscrit et d'obtenir, peut-être, des réponses plus concrètes. Passant un bras autour de la taille de Lucy, tendrement, amoureusement, il lui fait signe de la tête, l'incitant doucement à feuilleter ces pages qui les attirent tant.
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Jeu 27 Oct - 21:23



Once upon a time



feat. Camilo



« Oui, exactement », répond Lucy, ravie que Camilo se range à son avis… ce qui n’est pas forcément une bonne chose.

Lucy, en cet instant, aurait peut-être grand besoin de se faire tirer les oreilles par un de ses aînés afin de ne pas faire une bêtise plus grosse qu’elle mais ce serait mal la connaître. Alors voilà, elle décide finalement de feuilleter l’ouvrage au hasard, et s’ouvre alors une page dédiée à l’histoire de Peter Pan et aux aventures de l’enfant qui ne voulait pas grandir. En vis-à-vis de la page, une jolie illustration du pays imaginaire et de l’antre des enfants imaginaires, lumineuse et colorée, donnerait envie de s’asseoir directement à leur table et de ne plus en partir.

« Tous les enfants grandissent. Tous, sauf un. Ils le savent très tôt et même si Wendy le sait depuis fort longtemps, elle n’y pensait pas beaucoup jusqu’au jour où elle a rencontré Peter Pan.. », commence à lire Lucy, en utilisant le ton typique des conteurs.

Elle jette un œil tout autour d’elle et elle affiche finalement une moue déçue. Elle ne sait pas exactement à quoi elle s’attendait. Peut-être à ce que les illustrations s’animent sous ses yeux, où que Peter Pan fasse son entrée dans la pièce comme pour donner corps à son récit. Mais soit.

« J’adorais cette histoire, quand j’étais petite, tu la connais ? » demande-t-elle avec un sourire rapidement retrouvé en tournant son regard vers Camilo.

Si, d’où elle vient, l’histoire de Peter Pan était très populaire, il n’y aurait rien de surprenant à ce que ce ne soit pas vraiment le cas d’où vient Camilo, d’autant que ce dernier a longtemps vécu en vase clos, au sein de l’Encanto, si bien qu’il a forcément cultivé des références très différentes de celles qui sont les siennes – mais qui sait, il a peut-être eu le loisir de se rattraper depuis, également. Lucy, de son côté, n’a pas arrêté de faire ça, dévorer tous les classiques de la littérature qui pour certains n’étaient même pas encore paru à son époque plus ancienne.

« Je crois que y a le crochet du capitaine quelque part », fait-elle. « Il me semble l’avoir vu tout à l’heure, pas toi ? » demande-t-elle alors, comme armée d’une intuition qu’elle ne s’explique pas tout à fait.

La jeune femme prend le parti de garder le livre entre ses mains en même temps qu’elle explore les différents artefacts de cet étrange musée. Après tout, aucune alarme ne s’est déclenchée au moment de tourner ses pages ou dans lire quelques mots, alors…


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Sam 26 Nov - 10:29

Once upon a timeCamilo se fait silencieux, contemplatif, pendant que Lucy feuillète les pages. Les doigts fins de la jeune femme s'arrêtent finalement sur une page, où sont inscrits des mots qu'elle commence à lire en adoptant ce ton de conteuse qu'elle fait si bien. Fasciné, il l'écoute. Une légère frustration le gagne lorsqu'elle s'interrompt. Car comme pour tout bon début d'histoire, celui-ci lui a donné envie d'en apprendre davantage. Lucy semble connaître cette histoire, ce qu'elle lui confirme en quelques mots. Mais Camilo a beau fouiller les vestiges de sa mémoire, aucune Wendy, aucun Peter Pan ne se manifeste pour lui assurer qu'il connait bien cette histoire.

- Non... Non, mais j'aimerais bien la connaître.

Les contes qu'il connaissait, lui, avaient quasiment tous été contés par sa grand-mère, ou par sa mère. Des histoires sur la naissance de l'Encanto, des histoires sur les civilisations ayant précédé la leur, sur le périple et le sacrifice de son grand-père... Mais aucun conte anglais n'était parvenu à ses oreilles.

Il lui adresse donc un bref sourire d'excuse, qui s'estompe après qu'elle ait mentionné un... crochet ?

- Le capitaine ? répète-t-il, confus.

Oui, à présent qu'elle l'évoque, il lui semble bien s'être interrogé, un peu plus tôt, sur la présence d'un tel objet derrière l'une des vitrines. Il suit alors Lucy, son regard s'attardant sur chacun des objets présents dans cette pièce... et, soudain, son visage s'illumine.

- Là ! s'exclame-t-il avec enthousiasme.

Il s'approche du crochet en question, s'interrogeant une fois de plus sur son utilisation et sur sa forme des plus particulières. Mais, décidant de le lui apporter plutôt que de continuer à s'interroger, Camilo s'avance et pose la main dessus, bien décidé à faire le pitre avec pour faire sourire Lucy. Mais c'est à cet instant que quelque chose change... dès l'instant où ses doigts rencontrent la surface froide et métallique de l'objet, il se sent comme... aspiré, pris dans des courants d'air violents. Il ferme alors les yeux... et les rouvre pour découvrir un environnement qu'il ne connaît pas. Un environnement dont la végétation n'est pas sans lui rappeler celle de l'illustration de l'histoire lue, plus tôt, par Lucy.

- Dis-moi qu'on est à Narnia, souffle-t-il après s'être assuré que sa petite-amie était présente et allait bien.
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Sam 26 Nov - 11:05



Once upon a time



feat. Camilo



« Oh c’est vrai ? »

Le regard de Lucy s’illumine en découvrant que Camilo n’a jamais entendu parler de l’histoire de Peter Pan. Ce n’est pas forcément surprenant : ils s’en sont déjà rendu compte par le passé, leur bagage culturel est très différent, et loin de trouver cela gênant, la jeune femme a plutôt tendance à trouver cela exaltant : cela veut dire qu’ils ont plein de choses à apprendre encore autant l’un sur l’autre que l’un de l’autre, et leurs curiosités respectives font qu’ils n’ont jamais fini de s’émerveiller de ce que l’autre est susceptible de lui apprendre.

« Tu vas adorer cette histoire, tu verras ! C’est l’histoire d’un garçon qui ne veut pas grandir. Il vit dans un monde enchanté, merveilleux, peuplé de sirènes, de fées et de mystère, et il vit avec plein d’enfants, comme lui, les enfants perdus, et il est capable de voler grâce à la poussière d’étoiles et… la capitaine Crochet, c’est son ennemi juré. Quelque part, il a de quoi en vouloir à Peter, c’est à cause de lui qu’il a perdu sa main et… » Elle sourit doucement. « Je m’emballe, ce sera mieux en le lisant que si j’essaie de te le raconter. »

Surtout si elle le fait comme c’est le cas en cet instant, car il est évident que son récit est particulièrement décousu et ne rend pas forcément justice, par ailleurs, à cette histoire merveilleuse qui avait bercé l’enfance de Lucy, quand elle était encore cette gamine qui fuyait la guerre dans sa campagne anglaise. Lucy s’était toujours ressenti une certaine affinité avec Wendy. Un peu moins avec Peter, étrangement. Si elle est plus que capable de s’identifier à sa volonté de ne surtout pas grandir, son comportement, par bien des aspects, lui paraît désagréable, pour ne pas dire inacceptable.

Elle veut poursuivre quand Camilo repère le crochet du capitaine. Lucy a envie d’examiner l’objet sous toutes les coutures, mais elle n’a le temps de rien, c’est Camilo qui, le tout premier, touche l’objet qui les entraîne, les aspire dans un endroit inconnu… Presque la routine pour Lucy, pas vrai ? Plus ou moins, oui, mais quelque chose cloche, quelque chose est drastiquement différent.

« Je… » Rares sont les fois où Lucy se laisser inquiéter et décontenancer par l’inconnu, mais cette fois en fait pourtant partie. Elle ne sait pas comment appréhender cette situation, elle ne sait tout simplement pas quoi en penser. « Je n’en suis pas sûre… »

Avec prudence, elle progresse à travers la végétation, en quête d’un repère familier. Jusqu’à découvrir, en levant les yeux, un arbre, plus loin… un arbre aménagé d’habitations et de cabanes.

« Je crois que c’est l’arbre du Pendu, le repère des garçons perdus… », souffle-t-elle. « Camilo, je crois qu’on est au Pays imaginaire. »


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Mar 6 Déc - 18:02

Once upon a timeC'est avec une attention nimbée de curiosité que Camilo se tourne vers Lucy pour écouter son histoire. De ce qu'il en comprend, cette histoire aurait en effet de quoi lui plaire. Un garçon ne voulant pas grandir ? Il a de quoi s'identifier à une telle volonté. Des sirènes, des fées, des pirates ? Tant de détails qui, en grand amateur d'histoires et de théâtre qu'il est, ne manquent pas de lui mettre des étoiles plein les yeux. Mais Lucy, dans cet enthousiasme qu'il trouve des plus charmants, lui raconte tout ceci avec rapidité avant de s'interrompre, ce qui le fait sourire. Il veut tout connaître de cette histoire... mais il estime qu'il est préférable, en effet, qu'ils s'organisent une session lecture dans leur appartement.

Ce qu'ils ne seront de toute évidence pas en mesure d'accomplir immédiatement, puisqu'à peine ont-ils évoqué ce monde merveilleux qu'ils semblent y être projetés. Époussetant du plat de la main les quelques feuilles mortes qui s'étaient collées à son pantalon, Camilo tente de rester calme, et laisse Lucy identifier l'endroit où ils se trouvent. Le Pays Imaginaire. Bon. Pas de Narnia, donc.

Se sentant encombré, avec ce crochet qui ne lui sert pas à grand-chose, il l'accroche à sa ceinture, puis prend le temps de porter son regard sur cet environnement qui ne lui est pas familier.

- Et ces garçons perdus... Ils sont dignes de confiance ?

Curieux, il s'intéresse de près à cet arbre, s'avançant vers lui tout en passant la main sur tout ce qu'il trouve de curieux à proximité. Fasciné, il en oublie de rester vigilant et s'exclame soudainement de surprise lorsqu'il se retrouve brusquement renversé tête en bas, suspendu par une corde venant de se refermer sur sa cheville.

- Visiblement pas, râle-t-il en tentant de se redresser pour se détacher.

Mais force est de constater que ses muscles abdominaux ne suffisent pas à le faire lutter contre la gravité, et c'est le souffle court qu'il finit par abandonner, se sentant ridicule et honteux.

- Lucy, aide-moi s'il te plaît, tente-t-il avec un désespoir qui, d'un point de vue extérieur, est des plus comiques.
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Dim 11 Déc - 17:40



Once upon a time



feat. Camilo



Lucy ne se sent pas sereine. Si l’histoire de Peter Pan fait partie de ses histoires de chevet, qu’elle aura beaucoup lu durant son enfance, c’est aussi une histoire qui par bien des aspects est difficile. Le genre d’aventure que l’on apprécie de lire, mais que l’on n’a pas forcément envie de vivre pour autant. Alors forcément, alors qu’elle s’énumère en esprit tous les dangers qu’ils seraient susceptibles de rencontrer, elle n’est pas totalement rassurée. Parce qu’elle reste Lucy, et qu’elle veut se montrer optimiste en toute circonstance, elle a envie de voir du positif dans cette expérience, mais tout ceci ne doit surtout pas l’empêcher de se montrer prudente. Camilo et elle vont devoir se faire tout petit le temps de comprendre comment réagir…

Lucy n’a pas le temps de répondre quand Camilo lui demande si les garçons perdus sont dignes de confiance. En fait, la réponse s’impose d’elle-même assez rapidement. Il suffit d’un instant d’inattention de la part de Camilo pour que le jeune homme se retrouve aux prises avec un de leurs pièges. La cheville attachée à une corde, le voilà suspendu la tête en bas.

« Camilo ! » l’appelle Lucy.

Ni une ni deux, elle se précipite dans sa direction. Une chance pour elle, si d’autres pièges de la sorte ont été disposés alentours – et il est évident qu’il y en a, elle a eu la chance de ne pas se retrouver victime de l’un d’entre eux. Elle se redresse sur la pointe des pieds dans l’espoir de parvenir à dénouer la corde enroulée autour de la cheville de son petit ami.

« Je vais t’aider ! » lui assure-t-elle.

Mais ils forment un bien pitoyable spectacle, tous les deux. Camilo ne parvient pas à se libérer de ce qui l’entrave par lui-même, quant à Lucy, elle se découvre trop petite, impuissante à l’aider. Elle recherche autour d’elle quelque chose – une pierre peut-être – de suffisamment haut pour l’aider à prendre de la hauteur sur la situation, mais alors, elle sent un projectile lui atterrir dessus, en plein visage.

« Ouch, ça fait mal ! » se plaint-elle en frottant son front douloureux tout en recherchant l’origine du coup. Elle finit par trouver : trois gamins armés de lance-pierres s’extirpent d’un fourré. « Attendez », fait-elle dans un élan soudain de lucidité. Elle parvient à arracher le crochet à la ceinture de Camilo. « Nous venons en paix ! Nous venons d’affronter les pires périls, nous avons même fait face à un terrible capitaine pirate, voyez plutôt ! » fait-elle en agitant le crochet devant elle. « Libérez mon ami, et nous vous raconterons tout. »


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Mar 17 Jan - 13:20

Once upon a timeÊtre pendu par les pieds n'est définitivement pas une expérience que Camilo tenait à faire. S'agitant inutilement, il finit par renoncer à l'idée de bouger dès l'instant où il constate que ses mouvements, un peu trop brutaux, le font se balancer. Tout ceci commence à lui donner un sérieux tournis. Épuisé, il regarde Lucy se frotter le front, ne comprenant pas tout de suite, avant d'apercevoir les trois enfants qui se cachaient dans un fourré. Ils sont... Si jeunes... À peine plus vieux qu'Antonio. Cette pensée l'inonde de nostalgie, et Camilo observe tristement la scène, se mettant à éprouver énormément d'empathie pour ces trois gamins, qui pourtant, sont responsables de sa mésaventure.

Mais Lucy semble les persuader de les écouter. Car, après un bref moment d'hésitation, où tous trois se regardent pour se concerter silencieusement, ils semblent venir à la même conclusion. L'un deux affiche un sourire espiègle, puis s'éloigne et tire de sa ceinture faite de lierre un petit couteau dont il se sert pour trancher une corde… Celle qui retenait Camilo, qui s'effondre sur le sol avec un grognement de douleur. Mettant quelques secondes à se redresser, il se frotte le crâne, là où il est certain qu'une belle bosse finira par apparaître, puis se relève entièrement, péniblement, fixant les trois garnements avec prudence.

- On attend, fait l'un deux en croisant les bras d'un air buté. Comment vous lui avez pris son crochet, à ce pirate ?

Amusé malgré lui, et malgré la douleur, Camilo esquisse un sourire et se tourne vers Lucy. C'est le moment d'improviser une histoire, semble-t-il… Mais le problème, c'est que lui ne connaît pas les détails de ce conte, et s'il veut improviser, il va avoir pour cela besoin de l'aide de la jeune femme, à qui il adresse quelques gestes de la main pour lui signifier de commencer le récit. Lui-même interviendra, ou illustrera avec son don, car après tout… ce n'est ni plus ni moins qu'une forme de représentation théâtrale, non ?
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Mer 18 Jan - 20:11



Once upon a time



feat. Camilo



Lucy se précipite vers Camilo au moment de voir ce dernier tomber lourdement au sol. Elle devine que la chute n’a pas dû être franchement agréable, mais l’essentiel, c’est qu’il se porte bien. Et alors qu’elle l’aide à se relever, elle constate qu’il semble ne rien avoir de cassé, ce qui est déjà un début. Lucy peut entendre les gamins ricaner, visiblement plutôt fiers d’eux. La jeune femme comprend qu’il va leur falloir déployer des trésors de communications pour discuter avec eux. Une chance, malgré tout, elle a, grâce au crochet du capitaine, un argument massue. Et au-delà de ça… elle et Camilo ont toujours su, mieux que personne, conserver leurs âmes d’enfant, s’il fallait parlementer avec un groupe d’enfants destiné à ne pas grandir, ils étaient probablement les mieux placés.

Maintenant, c’est l’heure pour Lucy d’improviser… d’improviser encore plus. Elle tourne un regard concerné en direction de Camilo. Elle espère que ce dernier l’épaulera, car elle est clairement moins douée que lui, qui a l’expérience de l’art théâtral, et semble même avoir cela dans la peau, pour inventer des histoires en temps et en heure. Lucy a beau connaître l’histoire de Peter Pan, elle est loin de la connaître par cœur, et à aucun moment, Peter n’arrache son crochet au capitaine pirate… C’est sa main qu’il lui prend, avec violence… Pas grave, elle fera avec ce qu’elle a à sa disposition, et elle comptera sur Camilo pour combler les vides.

« Ce capitaine est terrorisé à la perspective de vieillir. Rien ne l’inquiète davantage que l’idée de sa propre mort, alors… »
Elle réfléchit à toute vitesse. « Quand on l’a aperçu près de l’île des sirènes, tout prêt semble-t-il à décimer leurs terres, on a su qu’on devait intervenir. » Lucy essaie de calmer le ton de sa voix, ce qui lui permet dans le même temps de réfléchir à la suite. « On savait que ce pirate était poursuivi par un crocodile qui se signalait par le son étrange émanant de son ventre. Tic. Tac. Tic. Tac. Le pauvre animal avait avalé une horloge. Chaque fois que le pirate entendait ce « tic-tac », il savait qu’il devait prendre la fuite. Par chance, le crocodile n’était pas là, cette fois, mais je possède une montre à gousset, qui fait presque le même tic-tac… »

Lucy tourne son regard vers Camilo. Elle a vraiment besoin qu’il prenne sa suite, elle n’est pas sûre du tout de savoir rendre justice à cette histoire qu’elle aime pourtant beaucoup… Elle sait que Camilo saura rendre cette histoire plus incroyable qu’elle n’en serait elle-même capable.


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Ven 17 Fév - 21:29

Once upon a timeContinuant de guetter les garçons, Camilo accorde cependant son attention à Lucy, qui commence à raconter cette histoire qu'il ne connait pas, mais qu'il lui tarde de connaître. Il décèle, chez sa petite-amie, une certaine panique, et devine qu'elle n'est pas à l'aise à l'idée d'improviser. Mais il ne peut s'empêcher de pencher qu'elle s'en sort magistralement bien, puisque lui-même l'écoute raconter cette histoire d'un air captivé, oubliant même l'étrangeté de leur situation et la dangerosité potentielle de ces garçons qui ont excellé dans l'art de la capture.

Attendant son signal, il se sent prêt quand elle lui fait finalement comprendre qu'elle a besoin d'aide. Le début de l'histoire l'a inspiré, et même s'il ne peut pas prétendre qu'il maîtrise le sujet, il peut au moins imaginer quelque chose :

- Alors… même si on avait pas de crocodile sous la main, on avait la montre de Lucy. Et on s'en est servis, en amplifiant le son avec un énoooooooorme coquillage trouvé sur la plage ! Le capitaine a paniqué, et a commencé à fuir. Sauf qu'en voulant fuir aussi rapidement, et en regardant toujours derrière lui pour vérifier qu'il n'allait pas se faire manger par le crocodile qui le hantait, il a trébuché et il est tombé dans l'eau !

Ponctuant son récit de grands mouvements de bras, mimant les mimiques imaginaires du capitaine, et son cri de terreur en tombant dans l'eau, Camilo se prend tant et si bien au jeu qu'il en vient à changer de forme, passant de lui-même, au capitaine, et enfin aux sirènes en racontant comment elles se sont approchées du pirate pour lui faire payer ses mauvaises intentions. Continuant de mimer ce qu'il raconte, il poursuit :

- Il était étonnamment rapide, pour son âge, et la panique le rendait encore plus rapide. Il a réussi à rejoindre la plage en nageant, mais nous, on l'y attendait. Quand on l'a vu, on s'est précipités sur lui, et on lui a dit, de notre plus grosse voix : « Quitte cette île et ne reviens jamais, ou on te jette au crocodile ! ». Mais, furieux, il a tenté de nous affronter, et c'est là que Lucy a brillamment réussi à lui prendre son crochet pendant que les sirènes le tiraient par les pieds pour le ramener dans l'eau !
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Mar 21 Fév - 16:59



Once upon a time



feat. Camilo



Lucy compte sur le pouvoir d’imagination de Camilo pour compléter à la perfection son histoire. Certes, il ne connaît pas le conte d’origine duquel sont issus les protagonistes qu’elle évoque et ceux qui l’ont sous les yeux, mais ce n’est peut-être pas plus mal, au fond. De la sorte, il ne peut être biaisé en quoi que ce soit par ce qu’il peut s’imaginer devoir nécessairement être la suite d’un récit déjà écrit. Il est capable de se joindre à son récit, et ensemble, ils créent leur propre conte. Pour le coup, ça n’a pas l’air de trop mal fonctionner pour eux. Le moins que l’on puisse dire, c’est que tous les enfants présents ne sont rien d’autre que suspendus à leurs lèvres, et Lucy compte bien leur donner les meilleures raisons possibles de s’accrocher à leur récit comme s’il s’agissait là de la plus absolue des vérités. Elle le deviendra s’ils y croient suffisamment fort.

Le sourire de Lucy s’élargit en entendant Camilo évoquer ce gigantesque coquillage dont ils se seraient soi-disant servis pour amplifier le son de sa montre à gousset, au point de semer la panique auprès du capitaine Crochet et des ses pirates, qui n’avaient d’autre choix que de prendre la fuite. Lucy adore la manière que Camilo a de raconter les histoires. A chaque fois, elle est conquise : Camilo était vraiment fait pour le théâtre – ça ne fait aucun doute. Elle accompagne le récit de Camilo à sa manière, en mimant ou en faisant la grimace, complétant le propre numéro de mime de Camilo, afin que le tout soit le plus vivant possible. Qu’importe que les enfants perdus croient en leur histoire ou non : s’ils se sentent divertis, alors ils auront tout gagné.

Le crocodile refait son apparition dans le récit, et Camilo les fait passer pour les héros qu’ils n’ont jamais été dans cette histoire. Mais après tout, ils auraient très bien pu l’être ailleurs, n’est-ce pas ? Bien sûr qu’ils auraient pu l’être, et Lucy ne manquera pas d’affirmer à Camilo qu’elle trouve toutceci particulièrement réaliste – plus tard.

« Les sirènes ont voulu que nous restions avec elles, mais nous, on voulait juste rentrer chez nous. On s’est perdus en chemin, et on s’est retrouvés ici… », achève-t-elle.

Ses propos s’accompagnent d’un long silence où l’on croirait pouvoir entendre les mouches voler. Mais finalement, un premier gamin applaudit, puis un second, et finalement, ce sont tous les enfants perdus qui les acclament en riant. Le plus petit des garçons l’attire par le bras.

« Vous restez avec nous, pas vrai ? » Il fait. Un deuxième surrenchérit en lui attrapant le bras. « Comme ça tu pourras devenir notre maman. »

Comme ils l’avaient réclamé auprès de Wendy dans l’histoire de Peter Pan.


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Lun 3 Avr - 20:22

Once upon a timeLeur récit ne manque pas d'originalité, et Camilo se retrouve forcé d'improviser à mesure que son imagination lui fournit les détails et que son corps en vient à mimer les gestes. Il finit par s'inquiéter de la vraisemblance de son histoire, même si celle-ci consistait avant tout à distraire les Garçons Perdus, mais finalement, ces enfants semblent conquis, et Camilo accueille avec un grand sourire leurs applaudissements. Il les observe avec sympathie, à présent. Il les observe comme il regarderait Antonio, si celui-ci venait d'accomplir un exploit, même un exploit du quotidien. Avec une forme de fierté fraternelle et d'instinct de protection. Lucy avait brillamment complété et achevé l'histoire, si bien qu'à présent, ils étaient acceptés comme s'ils avaient toujours fait partie du décor et de la population de cet endroit.

La demande de l'un des enfants, adressée à Lucy, l'attendrit autant qu'elle l'inquiéta. Sourcils légèrement froncés, Camilo fit cependant appel à toute l'expérience qu'il avait dans l'art de s'adresser aux enfants et s'assit en tailleur au sol, s'intéressant à chacun des enfants qui les dévisageaient avec un sourire aux lèvres.

- Si elle devient votre maman, qu'est-ce que je deviens, moi ? fit-il d'un ton amusé.
- Toi, tu deviens comme nous !

La proposition avait été faite avec un tel entrain que Camilo en eut un rire, bref et jovial.

- Je suis pas sûr qu'elle accepterait, vous savez…
- Mais il nous faut une maman ! Une maman qui sait raconter les histoires…

Camilo, perdu, se demandant s'il lui manquait certains détails du conte d'origine, se tourna vers Lucy, l'interrogeant silencieusement du regard. Il craignait qu'un refus trop franc éveille l'agressivité des garçons, et il craignait surtout de leur faire énormément de peine. Mais, d'un certain côté, il était plus qu'évident qu'ils n'avaient pas leur place, ici, et que Lucy et lui devaient s'efforcer de trouver une manière de rentrer chez eux.
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Jeu 6 Avr - 19:41



Once upon a time



feat. Camilo



C’est une chose de lire une histoire, c’en est une autre que de se retrouver plongé pile dedans. Lucy s’efforce de prendre la chose avec bonne humeur, et de considérer cette situation comme une belle aventure, mais elle s’inquiète tout de même. Elle sait très bien ce que les enfants perdus veulent, et au fond, leur histoire est très triste. Des enfants trop jeunes, privés de parents et de repères, à la recherche désespérée d’une figure maternelle… Mais Lucy ne pense vraiment pas être à la hauteur de ce rôle d’improvisation totale. Jouer le jeu, oui, d’accord… Mais jusqu’à quel point ? Et à quel prix ? Il faut qu’ils fassent preuve du plus de prudence possible.

Lucy n’est pas mécontente que Camilo vienne à sa rescousse, faisant remarquer que si elle devient la maman des enfants perdus, il ignore ce que c’est supposé faire de lui… Mais ces petits monstres ont définitivement de la suite dans les idées. Elle sourit alors légèrement quand ces gamins affirment que Camilo sera comme eux… Mieux vaut en rire qu’en pleurer. En tout cas, il est évident que Lucy ne jouera pas les mamans pour Camilo.

« Vous savez… Camilo a déjà une maman », répond doucement Lucy, qui estime que le mieux qu’ils puissent faire pour s’en sortir, c’est encore de raconter une nouvelle histoire… Ils doivent les occuper, endormir leur confiance… Jusqu’à trouver une solution pour s’en aller d’ici… Qui pour le moment lui échappe encore. « Et je veux l’aider à la retrouver, vous comprenez ? »

Elle n’est pas sûre qu’ils comprennent, non, elle a même le sentiment, si elle se fie aux grimaces qui déforment certains visages, que certains sont particulièrement jaloux de ce qu’elle vient de dire… Alors elle sait qu’elle ne doit pas s’arrêter là. Une histoire, il lui faut une histoire… Heureusement, de ce point de vue-là, il n’est pas forcément difficile de savoir où chercher… Il suffit d’évoquer la famille de Camilo, la merveilleuse famille Madrigal, pour que les histoires fleurissent presque immédiatement.

« Sa mère a un pouvoir incroyable, vous le savez ? »

Elle voit certaines mines se détendre et quelques yeux s’écarquiller à cette information… Elle sent bien qu’elle est parvenue à savoir leur parler, et ça lui convient parfaitement. Le pouvoir incroyable de la mère de Camilo, voilà qui devrait les tenir en haleine. Il en est même absolument convaincu.

« Elle est capable de contrôler la météo… Quand elle est heureuse, il fait un temps magnifique… Mais alors, par contre si vous la mettez en colère… » Elle tourne un regard malicieux en direction de son petit ami. « Tu en sais quelque chose, pas vrai Camilo ? »

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Mer 8 Nov - 12:17

Once upon a timeIl était surpris que Lucy choisisse de mentionner sa mère. Mais Lucy semblait savoir ce qu'elle faisait, ou en tout cas bien mieux maîtriser la situation que lui, alors… Il la laissa s'exprimer, l'observant interagir avec les enfants. Et il la laissa aussi décider de ce qu'elle partageait comme informations sur sa mère, pour savoir de quelle manière s'aligner sur son discours.

D'abord préoccupé par la jalousie évidente des garçons perdus, il croisa les bras et garda un œil vigilant sur ces jeunes gens. Mais il fut rassuré de constater qu'ils semblaient se détendre et, même, réclamer plus de détails. Lucy était remarquable d'ingéniosité. Bien sûr qu'il fallait endormir leur méfiance en leur racontant une autre histoire… Même si Camilo redoutait de tomber rapidement à court d'histoires, à ce rythme.

Interpellé par sa petite-amie, Camilo sortit de ses songes et hocha vivement la tête avec une grimace, comme s'il se souvenait d'un souvenir particulièrement douloureux ou désagréable. Ce qui n'était pas totalement faux, au passage.

« Oh oui ! Ma mère, quand elle est triste ou en colère… ou même juste inquiète… » Il soupira, avant d'imiter au mieux les expressions de Pepa dans les situations qu'il évoquait, accompagnant ses mimes de grands gestes théâtraux. « Des nuages se forment au-dessus de sa tête… Et d'un coup, paf ! Vous vous retrouvez piqués par un éclair. Croyez-moi, c'est super désagréable, ces trucs. »

Mais même s'il avait pu se prendre quelques coups de jus par le passé, il n'en avait jamais véritablement souffert, bien sûr. Sa mère ne ferait pas de mal à une mouche. Encore moins à ses enfants. Jamais volontairement, en tout cas, et c'était ça l'important.

« Mais quand elle est en colère ou triste, aïe aïe aïe ! C'est tout le ciel qui devient gris, avec d'énoormes nuages noirs. Et là, gare à la tempête ! »  

Il marqua une pause, délaissant son surjeu pour soupirer de manière plus sincère.

« C'est pour ça que je veux la retrouver. Elle va s'inquiéter si je rentre pas, et elle serait bien capable de plonger nos terres dans une tempête sans fin, ce serait affreux vous pensez pas ? »
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Sam 11 Nov - 12:52



Once upon a time



feat. Camilo




Il arriverait probablement un moment où tous les deux seraient à court d’histoire, et où ils ne sauraient plus quoi faire pour contenir la rage et l’exigence des enfants perdus… Mais ils doivent faire de leur mieux malgré tout… ils n’ont tout simplement pas le choix. Elle ne sait pas si c’est la meilleure stratégie que d’évoquer Pepa Madrigal, mais c’est la première chose qui lui est venue à l’esprit, et elle se sent soulagée quand Camilo accepte de suivre le mouvement et de joindre son discours au sien. Elle a le plus grand besoin d’être soutenue, oui, parce qu’elle ne peut pas prétendre savoir exactement où elle va. Elle essaie surtout de gagner du temps, faute de savoir quoi faire de mieux.

Quand Camilo reprend la parole pour évoquer les pouvoirs de sa mère, il le fait à sa manière bien à lui, c’est-à-dire tout à fait théâtrale, et que Lucy trouve si séduisante. Il exprime parfaitement bien les choses, Lucy est tout naturellement conquise, et presque aussi happée que les enfants perdus par le numéro de son petit ami… C’est vrai que les pouvoirs de Pepa sont sacrément impressionnants. Personne n’aime voir ses parents en colère, mais Lucy devine que, dans le cas de Camilo est de sa mère, ça a dû être encore quelque chose de particulièrement complexe et différent… Lucy n’a jamais eu l’occasion de voir Pepa en colère… mais elle espère n’avoir jamais cette occasion, parce que ce n’est clairement pas pour la rassurer.

Oh, comme il se raccroche aux branches à la perfection ! Le sourire de Lucy s’élargit alors que Camilo conclut son histoire de la meilleure manière envisageable : oui, le coup de la tempête sans fin, c’est super bien vu, et Lucy est absolument et résolument conquise par ce constat remarquable. Il est vraiment parfait, toujours capable de rebondir sur les situations les plus critiques et les plus complexes.

« Croyez-moi, une fois, j’ai été plongée dans un hiver sans fin, vous ne voulez pas que ça arrive », complète-t-elle alors pour convaincre son auditoire, mais surtout pour préparer aux enfants perdus une nouvelle histoire, si jamais tout ça devait ne pas leur suffire le moins du monde.

Le silence accompagne leurs propos. Les enfants se murmurent quelque chose à l’oreille et Lucy retient son souffle. Elle est bien incapable de savoir si son petit discours aura porté ses fruits ou non… impossible de le savoir.

« Qu’est-ce qu’on doit faire, alors ? »
demande l’un des enfants.


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