« Eh bien, on peut dire qu’ils n’ont pas lésiné sur la décoration… », observe Pearl, comme une manière d’occulter le malaise qui l’étreint en cet instant.
Elle ne sait pas comment elles sont arrivées ici. Elle venait de dîner avec Andréa dans un agréable restaurant du centre-ville, elles avaient décidé de faire le chemin à pied pour terminer la soirée chez elle, et au moment de sortir du restaurant, tout lui avait semblé normal. La nuit était tombée depuis un moment déjà, mais elle se laissait oublier au profit des lumières des lampadaires… à présent disparus, remplacées par la pâle lueur de lanternes accrochées aux devantures de maisons à l’aspect ancien. En un clignement d’yeux, pourtant, les rues de la ville semblaient avoir changé, et Pearl ne reconnaît plus rien… Elle ne se souvient pas d’avoir jamais mis les pieds dans ces rues, enveloppées d’un épais brouillard… non seulement elles sont probablement perdues, mais en plus de cela… Quelque chose d’autre cloche… Pearl a l’impression de se retrouver dans un de ces parcs à thème dans lesquels Steven aimait tant l’entraîner… et c’est probablement le cas – la décoration, depuis les gigantesques citrouilles dispersées dans certains jardins jusqu’aux silhouettes de sorcières découpées à travers certaines fenêtre, semble hurler « Halloween » -, mais comment sont-elles arrivées ici ? Les maisons semblent vétustes, les portes grincent, des ombres indistinctes apparaissent et disparaissent à l’angle de l’une ou l’autre rue… c’est… à la fois très bien fait et trop bien fait.
« Je n’emmènerais pas un enfant ici… c’est vraiment lugubre », observe-t-elle, qui a tendance d’associer ce genre d’attractions aux plus jeunes, négligeant le fait que beaucoup d’adultes aiment se faire peur. Elle pas spécialement.
Il y a suffisamment d’éléments effrayants à gérer dans la vie de tous les jours pour ne pas s’encombrer d’artifices. Elle reste cependant rationnelle, mais elle garde ce réflexe profondément ancré en elle, celui de toujours se demander : qu’est-ce que penserait Steven ? Mais au fond, elle connaît déjà la réponse. Steven serait probablement emballé et plus que ravi de cette situation. Ces lieux donnent l’impression qu’un monstre pourrait surgir de nulle part à tout moment, de quoi vous offrir ce petit shot d’angoisse gratuit quand tant d’humains recherchent. Elle ? Elle ne sait pas du tout quoi en penser. Elle tourne un regard intrigué en direction d’Andréa tout en ayant le réflexe de prendre sa main dans la sienne. Elle n’est pas tant angoissée par les lieux que par son incapacité à comprendre comment elles ont atterri ici.
« Tu as entendu parler de cet endroit ? » lui demande-t-elle, à la recherche d’une explication rationnelle quant à la manière dont elles ont bien pu atterrir ici, faute d’être réellement capable de le comprendre par ses propres moyens.
Elle a une désagréable intuition. Elle fait au mieux pour se soustraire à cette dernière, mais cela lui semble peine perdue tant cette dernière est puissante, encore renforcée par ces présences qu’elle ressent mais ne voit pas, comme ce souffle glacé qu’elle a eu le sentiment de sentir se déposer au creux de sa nuque.
« Tu l’as senti, toi aussi ? »
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Mer 26 Oct - 21:24
No escape from this?Andréa ne sait pas comment elles ont atterri ici, mais ce qui est sûr, c'est que Pearl a raison de souligner à quel point ce village est gorgé de détails, tous plus réalistes et intimidants les uns que les autres.
Pour être honnête, dans un premier temps, Andréa juge très sévèrement les personnes responsables de ce village. Mais elle accueille la chose avec décontraction, parce que c'est la période, et parce qu'elle sait que des illuminés qui sont prêts à se prendre au jeu, il y en a des tas. D'ailleurs, plus les secondes passent, plus elle-même commence à se prendre au jeu. Pour ça, elle a toujours été douée. Il suffit qu'elle prenne cela comme un défi personnel, et la voilà qui devient une terrible compétitrice, prête à tout affronter. En l'occurrence, elle n'a pas l'impression qu'il s'agisse de jeux d'équipes, mais c'est bien ce qu'elle déplore. Car elle était prête à écraser, à coup de citrouilles s'il le fallait, une équipe adverse s'il y avait quelque chose à remporter à la clé.
Sentant néanmoins le malaise de sa compagne, elle serre un peu plus fermement sa main, lui rappelant silencieusement sa présence. Tout va bien. Elles n'ont qu'à traverser, et rejoindre les rues principales pour rentrer... Mais par où aller ? Andréa ne reconnait pas ces maisons, ni l'agencement des ruelles. Cette fois, d'accord, elle veut bien l'admettre, elle flippe un peu. Plus encore lorsqu'un long la traverse sans qu'elle n'en devine la cause. La température est plutôt douce, pour une soirée d'automne...
- Non, j'en ai pas entendu parler, lui répond-elle distraitement, soudainement nerveuse à l'idée qu'on les observe.
Elle ne saurait pas dire pourquoi, mais elle a cette impression glaçante d'être observée. Une impression renforcée par le fait qu'il n'y ait absolument personne d'autre qu'elles. Pas de bruits de conversations, pas d'animations, pas d'enfants... Quelque chose ne va pas. Le pire étant qu'elle ne peut même pas se reposer sur l'hypothèse qu'il puisse s'agir d'un décor de cinéma. Car si un projet de cette envergure existait, elle en aurait bien évidemment entendu parler.
- Je... je suis pas sûre, murmure-t-elle suite à sa dernière question. Mais je crois qu'il vaut mieux qu'on se dépêche, Pearl. Ça fout les jetons. :copyright:️ 2981 12289 0
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Jeu 27 Oct - 21:54
No escape from this?
feat. Andréa
Pearl ne se sent pas rassurée à l’idée qu’Andréa ne sache pas plus qu’elle où elles se trouvent. Si elle lui avait garanti que c’était une mise en scène organisée par la ville, elle serait déjà plus sereine. Là… Certes, c’est peut-être bel et bien une mise en scène organisée par la ville, mais le genre de mise en scène qui, sur un malentendu, peut essayer de vous tuer. La gemme en a vu et entendu des vertes et des pas mûres, déjà, depuis qu’elle se trouve dans ce nouveau monde, alors autant dire qu’à l’heure actuelle, elle s’attend à absolument tout, et cette pensée ne lui plaît pas le moins du monde. Elle se rassure dans le fait qu’au moins, Andréa est à ses côtés. Et d’un autre côté, elle préférerait qu’elle ne soit pas là pour subir éventuellement ce qui les attend… mais elle panique peut-être pour rien, pas vrai ? Oui, c’est bien probable. D’accord, elle a la désagréable impression qu’on les observe, mais ça ne veut rien dire, ça. Ça ne veut même rien dire du tout… Quant à toute cette mise en scène… à quoi s’attendre d’autre une soirée d’Halloween, pas vrai ?
Quand elle sent ce souffle glacé au creux de sa nuque, par contre, elle panique vraiment complètement. Il y a quelqu’un, une présence invisible qui rôde autour d’eux. Une chose qui ne lui plaît pas le moins du monde. Un monstre ? Un fantôme ? Son esprit qui se veut rationnel et scientifique se laisse aller à toutes les éventualités possibles et imaginables, et ce n’est vraiment pas pour le mieux, loin de là… Elle ne sait vraiment pas quoi faire ni comment faire. Elle serre très fort sa main dans celle d’Andréa pour y puiser du réconfort et ce quelque chose de rationnel qui l’aidera à se sentir mieux… Sauf que rien de ce qu’elle observe autour d’elles n’a vocation à la rassurer le moins du monde. Elle n’est pas sûre qu’elles puissent y faire quoi que ce soit.
« Se dépêcher pour aller où… regarde autour de nous », répond Pearl d’un ton hésitant en balayant les lieux du regard.
Son premier réflexe est de revenir sur leurs pas, mais force leur est de constater que le chemin par lequel elles sont arrivées n’existe plus. Que doivent-elles faire alors ? Pearl hésite, elle hésite à dire quelque chose, elle a tout à coup l’intuition que laisser échapper le moindre son pourrait bien leur être des plus fatales.
« Il faut qu’on interroge quelqu’un. Il y a une femme, là-bas, près de cette maison », suggère Pearl en la désignant discrètement – ou le plus discrètement possible en tout cas. « On devrait aller lui parler. »
De loin, elle a l’air inoffensive. De près, elles découvriront une sorcières aux dents longues.
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Mar 15 Nov - 20:57
No escape from this?Il faut admettre qu'en plus de se réfugier sous des paroles rassurantes, à première vue, Andréa ne fait qu'improviser. Partir et se hâter, oui, mais pour aller où ? Très bonne question. Elle espérait, un peu naïvement, qu'à force de marcher, elles pourraient apercevoir une ruelle plus engageante, ou, tout simplement, une foule rassurante... mais non, rien. Rien, si ce n'est ces courants d'air froids, trop froids, qui lui filent la chair de poule. Elle serre la main de Pearl dans la sienne, qui elle-même la tient avec fermeté, et tente de se rassurer. Mais rien n'est rationnel, dans cette situation. Et tout ce qui n'est pas rationnel est terrifiant.
Troublée par la sensation, désagréable au possible, de se faire épier, Andréa passe son temps à regarder derrière elle, devenant de plus en plus paranoïaque. Elle se sent fébrile, ses vêtements la démangent, et elle ne parvient plus à se concentrer... Tout ce qui lui importe, c'est ce réflexe de fuite, instinctif, qui lui intime de courir. Pour sauver sa vie. Pour s'éloigner du danger. La question étant de savoir : quel danger ? Ses yeux ne l'informent de rien, ses oreilles non plus, et pourtant, son intuition, elle, est persuadée que la situation est catastrophique.
Alors, lorsque Pearl suggère d'aller parler à cette femme au loin, cette femme qu'elle trouve d'autant plus terrifiante qu'elle ne l'avait pas remarquée, son premier réflexe est de secouer la tête.
- Non, non, non... on va pas parler à la grand-mère flippante, murmure-t-elle un peu trop vivement.
Mais le fait est que cette femme est la seule preuve de vie qui se trouve dans les parages, à première vue, en tout cas. Et, même si elle a l'impression que les yeux taillés dans les citrouilles du décor les suivent, Andréa finit par se dire qu'une présence terrifiante vaut mieux que pas de présence du tout. D'autant plus que cette femme n'est terrifiante que par le fait qu'elle soit la seule personne dans son champ de vision, qui sait, elle est peut-être inoffensive...
C'est dans un soupir de frustration qu'Andréa, veillant à ne surtout pas lâcher la main de Pearl, se dirige vers cette femme. Et, de près, elle en vient à comprendre pourquoi son instinct lui hurler de fuir. La femme se redresse, et leur adresse un sourire qui, à coup sûr, hantera ses nuits pendant des mois... si elles survivent.
Tout en poussant un hurlement de terreur, Andréa tire sur le bras de Pearl pour l'inciter à fuir, le plus vite possible, se mettant à courir dans la direction opposée... ce qui lui permet de voir que tous les mannequins, toutes les citrouilles, tous les éléments de décor un tant soit peu menaçants semblent avoir pris vie et se préparent à s'élancer à leur poursuite. :copyright:️ 2981 12289 0
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Mer 16 Nov - 18:29
No escape from this?
feat. Andréa
Leurs mains ne se lâchent pas, et se serrent sans doute un peu trop fort tandis qu’elles cherchent à trouver du réconfort dans la présence de l’autre, alors qu’elles font autant l’une que l’autre face à une situation qu’elles ne comprennent pas, qui les dépasse, et qui, tout naturellement, les inquiète. Bien sûr, céder à la panique ne servira à rien, ce n’est pas pour autant que ce n’est pas au moins un peu tentant… Oui, on peut rationnaliser, se dire que c’est Halloween, et que la ville leur joue de nouveaux tours, mais des tours sympathiques, qui sait… mais il ne s’agirait pas d’être naïfs non plus… ils sont peut-être en danger, et si tel doit être le cas…
Pearl est prête à faire apparaître sa lance à n’importe quel moment afin de lutter contre d’éventuelles menaces, mais pour l’instant, la menace n'est pas vraiment réel, c’est plus… une sorte de sentiment ténu, quelque chose dans l’air, une chose à laquelle elles ne peuvent pas échapper. C’est dans l’air, ça semble les guetter, se trouver à quelques centimètres d’elles à peine. Mais ça n’a pas de forme, ça n’a pas de voix, ça n’a pas de visage. L’objet de leur peur semble aussi abstrait que la peur elle-même, et bien sûr, cela ne les arrange absolument pas – pas le moins du monde, même. Alors oui, en quête d’une réponse rationnelle à un problème qui ne l’est pas, elle envisage sérieusement de parler à cette petite vieille qui en effet n’a pas l’air très… accueillante.
« D’accord, vu d’ici, elle n’a pas l’air très… aimable », confirme Pearl qui sent bien qu’Andréa n’est absolument pas de son avis. « Mais ça ne veut rien dire, elle est peut-être juste… perdue dans ses pensées ? »
Pearl ponctue cette possibilité d’un rire nerveux venu prouver qu’elle ne croit pas vraiment elle-même en ce qu’elle affirme avec pourtant un semblant de conviction très vite balayé. Cette femme a l’air vivante et humaine, faute d’être accueillante… peuvent-ils réellement espérer mieux, à ce stade ?
Andréa semble finir par céder, elle accepte de l’accompagner jusqu’à cette femme qui, au moment de les voir arriver, les accueille d’un sourire qui n’a absolument rien d’humain… un sourire beaucoup trop large et édenté… carnassier… Pearl aurait presque insisté malgré tout… elle tente de se rassurer : cette lueur rougeâtre dans son regard n’était peut-être que le reflet d’une lanterne d’Halloween un peu plus loin, mais quand Andréa l’invite à s’éloigner dans un hurlement de terreur, Pearl ne se fait pas prier et prend à son tour ses jambes à son coup. C’est en se hasardant à jeter un regard en arrière qu’elle voit, en même temps qu’Andréa, les éléments du décor prendre vie et marcher dans leur direction : plus elles prennent de la vitesse, plus ces… choses accélèrent en retour. Pearl court, court encore, jusqu’à en perdre haleine, jusqu’à se réfugier à l’arrière d’une maison, où elle espère qu’elles pourront reprendre leur souffle.
« Si on n’arrive pas à fuir ces choses… » Elle soupire. « Il va falloir les attaquer, je crois. »
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Dim 4 Déc - 10:58
No escape from this?Pendant qu'elles courent pour fuir ces choses qui les poursuivent, Andréa fait de son mieux pour renverser les éléments de décor et leur faire gagner un peu de temps. Dans la panique, elle en vient à ne plus réellement distinguer ce qu'elle fait. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle doit continuer de fuir. Lorsqu'elles arrivent enfin à se réfugier à l'arrière d'une maison, elle s'appuie contre le mur, essoufflée.
- J'arrête la clope, c'est décidé, fait-elle en tentant, péniblement, de reprendre son souffle.
Elle est tristement ramenée à sa nature d'humaine lambda. Elle sent le sang battre à ses oreilles, elle sent ses muscles trembler sous l'effort qu'elle vient de mener et son cœur tambouriner contre sa poitrine... Andréa n'a rien d'une sportive, et encore moins d'une guerrière. C'est une battante, certes, mais ses combats se mènent sans armes plus redoutables que des contrats.
- Les attaquer ?...
C'est une option, oui. Mais cela suffira-t-il ? Elles sont deux contre... une multitude. Elle ne s'acharnerait pas à compter, de peur que le nombre ne finisse par véritablement la tétaniser. Pearl a ses pouvoirs et ses capacités exceptionnelles, en plus de son expérience en la matière... mais elle, qu'a-t-elle ?
- Ça tombe bien, je me disais justement qu'il était temps que je me fasse un masque à la citrouille pour mes cheveux, ironise-t-elle pour contrer son angoisse.
Ayant regagné un peu de souffle, elle se redresse et laisse son regard traîner sur le décor qui l'entoure. Elle aperçoit un bout de bois muni d'un clou à son extrémité. Elle le ramasse, en teste le poids et la solidité, puis hoche la tête d'un air déterminé.
- Bon, j'ai au moins ça. Il faut qu'on... qu'on trouve la sortie. Et si on n'a pas le choix... on les éclate. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sam 10 Déc - 11:27
No escape from this?
feat. Andréa
« Ne le dis pas si tu ne le penses pas », répond Pearl avec un fin sourire en coin quand Andréa, tout en reprenant son souffle après qu’elles se soient réfugiées à l’arrière d’une maison, prétend qu’elle arrêtera de fumer.
Cigarette ou pas, Pearl aussi est à bout de souffle. Il lui manque, le temps où respirer était une chose accessoire pour elle… Elle n’avait pas de cœur pour battre la chamade comme en cet instant, pas de souffle coupé, une endurance à toute épreuve… Certes, ce cœur qui bat trop fort est aussi ce qui lui permet d’apprécier la présence d’Andréa à ses côtés, mais elle serait sans doute plus utile dans cette situation en ayant retrouvé toutes ses capacités de gemme, et pas seulement une partie d’entre eux. Pearl gage quoi qu’il en soit que si elles se tirent en un morceau d’ici, Andréa oubliera bien vite sa résolution d’arrêter la clope. Dommage. Pearl aime Andréa de tout son cœur, mais cette manie, elle aimerait vraiment que sa compagne l’abandonne une bonne fois pour toutes.
Quand fuir et se défendre ne suffit plus, alors il faut envisager d’attaquer… Pearl n’en a pas franchement envie en ce qui la concerne, mais elle sait tout de même que dans certaines circonstances, elles n’ont pas le choix. Pearl ne serait pas Pearl si elle ne saisissait pas ce moment pour mettre à profit ses compétences au combat. Elle se rend bien compte du fait que c’est même, très probablement, une chose plus que nécessaire en la circonstance.
« Tu peux m’attendre ici, si tu veux », fait-elle alors avec réticence, accompagnant la réflexion d’Andréa sur la perspective d’un masque à la citrouille avec le plus sincère des sourires.
Mais alors qu’elle prononce ces mots, elle la voit s’armer d’un bois à l’extrémité de laquelle un clou pointu et menaçant brille légèrement. Ce n’est pas si mal. Bon, elles sont sur la même longueur d’ondes. C’est sûr, ça ne va pas être une partie de plaisir, mais ce n’est pas comme si elles avaient le choix, après tout. Pearl se concentre pour faire apparaître sa lance, qui bientôt surgit entre ses doigts. Peu importe les obstacles qu’elles affronteront, elles s’en tireront, et elles parviendront à se tirer de là en un seul morceau. Ce n’est pas comme si elles avaient le choix… Pearl, en tout cas, ne leur laisse pas le choix, fin de l’histoire.
« Tu me dis quand tu es prête », dit-elle en tournant vers Andréa un regard à la fois tendre et concerné. Elle se rapproche d’elle pour déposer ses lèvres sur les siennes avec douceur. « Ça va bien se passer. »
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Ven 6 Jan - 23:04
No escape from this?La répartie de Pearl lui arrache un sourire, qui même s'il reste nerveux, lui fait le plus grand bien.
- Et pourquoi pas ? Ça fait au moins une raison de rester en vie, me prouver que j'ai tort.
Elle tourne le sujet en dérision, se réfugiant une dernière fois dans l'humour pour ne pas penser à cette situation profondément cauchemardesque qui les attend de l'autre côté de cette maison, et qui pourrait très bien être en train de se rapprocher d'elles, lentement, mais sûrement, jusqu'à les encercler pour mieux les réduire en bouillie. Et voilà, ses pensées prennent une tournure dramatique, qui la fait déglutir. Et puisque ses pensées ne lui sont d'aucun secours, Andréa privilégie l'action, s'armant alors d'un bout de bois qui fait une maigre défense, mais qui saura très certainement faire quelques dégâts, n'est-ce pas ? Plus que jamais, elle sait que c'est le moment d'employer toute sa combativité, non pas pour faire baisser les yeux des producteurs les plus coriaces de la ville mais pour affronter des créatures sorties tout droit d'un véritable film d'horreur.
Laisser Pearl affronter ces monstres toute seule ? Hors de question. Déjà, parce qu'elle ne compte pas jouer les demoiselles en détresse, et que partout où Pearl ira combattre, Andréa l'accompagnera. Et, par ailleurs, parce qu'elle serait bien capable de mourir d'angoisse si elle restait là, à attendre, le cœur battant la chamade.
Le baiser que lui offre Pearl est un véritable baume pour son esprit paniqué. Mais ce baiser est trop bref, plus encore qu'en temps normal. Incapable de résister à l'envie d'obtenir un peu plus de courage, au bord de ses lèvres, elle passe une main sur la nuque de Pearl et l'attire une nouvelle fois vers elle, prolongeant ce baiser pendant quelques secondes, y puisant toute une rage de vaincre, avant d'accepter, enfin, de la laisser repartir.
- Prête, assure-t-elle avant d'avoir le temps de changer d'avis.
Et, puisqu'un geste vaut mille mots, elle prend une longue inspiration puis sort de son refuge provisoire, retournant dans la rue pour affronter toute créature ou présence trop inquiétante ou trop suspecte, prête à frapper aléatoirement, mais fort. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sam 7 Jan - 10:17
No escape from this?
feat. Andréa
Se réfugier derrière l’humour ne les sauvera probablement pas – peu importe de quoi elles doivent être sauvées en cet instant – mais cela leur fait clairement du bien, autant à l’une qu’à l’autre. Cette situation est d’autant plus stressante et oppressante qu’elle est parfaitement incompréhensible. Alors, autant essayer de garder la tête froide, et si l’humour peut aider… Bon, Pearl n’a jamais été très douée dans ce monde, mais puisqu’elle est parvenue à faire sourire Andréa, elle se dit que ce n’est pas si mal… Quoi que, blague à part, elle aimerait vraiment beaucoup que sa compagne mette fin à cette sale habitude qu’elle entretient avec beaucoup trop de soin. La clope, clairement, Pearl n’en a jamais compris l’intérêt. L’odeur en elle-même lui donne des haut-le-cœur. Elle se montre indulgente par rapport à ça, mais si Andréa pouvait renoncer à cette sale habitude qui lui détruira les poumons à long terme, elle ne dira clairement pas non.
Elles ne peuvent cependant pas débattre du sujet éternellement non plus. Elles doivent se protéger contre ces… monstres ? Ces choses qui les attaquent et qui veulent leur peau dans ce décor halloweenesque plus vrai que nature qui l’angoisse très clairement. Pearl est prête à faire front seule. Elle voudrait qu’Andréa soit à ses côtés, certes, mais elle ne veut lui faire prendre aucun risque malgré tout. Et elle, de son côté, perdra tous ses moyens si quoi que ce soit devait arriver à Andréa. Cela dit, l’avoir à ses côtés, cela lui permet aussi de garder un œil sur elle, ce qui n’est probablement pas plus mal.
Un baiser pour se donner du courage. On néglige trop souvent l’effet qu’un simple baiser peut avoir… Quand les lèvres de Pearl se détachent enfin de celles d’Andréa, elle se sent plus forte que jamais, et en mesure de détruire tous les monstres qui croiseront leur route. Elle y croit dur comme fer, et elle se battra en ce nom. Elles sont prêtes toutes les deux. Pearl hoche la tête sa lance à la main, prête à se jeter dans la mêlée, fermement décidée à en découdre, quoi qu’il puisse lui en coûter.
Le duo se précipite hors de leur planque, pour immédiatement faire face à deux créatures imposantes, comme vaporeuses, semblant léviter au-dessus du sol… Vampire ? Goule ? Elle ne saurait trop dire ce qu’est cette chose, mais elle ne prend pas le temps de s’interroger plus avant. Sa lance fend l’air avec dextérité, et en quelque geste, elle est parvenue à couper, très littéralement, l’une des créatures, en deux, qui s’effondre au sol dans un hurlement suraigu, avant de disparaître dans une épaisse fumée sombre… Pearl serait incapable de savoir si elle l’a détruit ou non, mais elle n’a pas le temps d’y réfléchir. Elle tourne son regard vers Andréa afin de voir comment cette dernière s’en sort. L’aider et la protéger, c’est sa priorité.
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Jeu 9 Fév - 16:04
No escape from this?C'est avec un cri particulièrement vaillant et guerrier (non) qu'Andréa se précipite à l'encontre de ces monstres, de ces adversaires tout droit sortis d'un film d'horreur bien trop réel. Dès qu'elle aperçoit une première menace, elle ne prend pas la peine de réfléchir, certaine qu'elle est que si elle devait trop réfléchir à la situation, elle se figerait de peur. C'est l'adrénaline qui parle à sa place tandis qu'elle lève son arme improvisée pour l'abattre sur la tête de ce machin qui tente de la surprendre. Pour la forme, elle frappe encore une fois, puis encore une, jusqu'à ce que la créature s'effondre au sol. Elle constate dans le même temps que Pearl, de son côté, s'en est magistralement sortie. Et elle constate donc que là où elle-même est profondément chaotique dans sa manière de se battre et ne se fie qu'à l'instinct, les méthodes de Pearl, elles, sont maîtrisées et précises.
Elle souffle de soulagement, à la voir ainsi, mais le répit n'est que de courte durée. Derrière Pearl, elle aperçoit trois autres silhouettes. Attrapant le bras de sa compagne, elle l'attire pour lui faire éviter un coup de faux, puis rend le coup à la créature, par instinct.
C'est terrifiant, mais c'est exaltant, aussi. Andréa se bat, très littéralement, pour sa vie. Et pendant qu'elle se bat, elle aperçoit un chemin de terre, qui semble mener à une colline. Profitant d'un moment d'accalmie, elle se rapproche de Pearl et désigne l'endroit, qu'elle n'avait pas repéré plus tôt, car dissimulé par le brouillard.
- Il faut qu'on tente d'aller là.
Et la situation est urgente. Si c'est une issue, alors ce sera la seule. En effet, plus loin dans la rue, de par le chemin qu'elles ont emprunté pour venir dans ce village cauchemardesque, une horde de créatures, variées, toutes horrifiantes, s'approchent. Lentement, mais sûrement, comme si elles possédaient la certitude de les coincer quoi qu'il arrive.
- On les aura jamais toutes à deux, Pearl, reprend-elle d'une voix tremblante. :copyright:️ 2981 12289 0
Invité
Ven 10 Fév - 20:10
No escape from this?
feat. Andréa
Pearl doit bien reconnaître une chose à Andréa. Quoi que cette dernière puisse potentiellement affirmer, elle a clairement du courage et de la volonté à revendre. La gemme est sincèrement admirative en la voyant se précipiter hors de leur cachette, en faisant face à l’adversité, à ses risques et périls. Pearl, elle, est habituée au combat… ça ne l’empêche pas d’avoir peur, ceci dit, d’autant plus qu’elle s’inquiète très sincèrement de ce qui pourrait éventuellement arriver à Andréa. Le plus vaillamment possible, elle fait face à leurs ennemis, et elle espère que sa maîtrise et son expertise leur permettront de se tirer de là.
Ce qui l’inquiète (entre autres nombreuses choses), c’est de ne pas réellement savoir ce qu’elles affrontent, ni même si elles ont le moindre moyen de se sortir de là. Si elles doivent à chaque fois vaincre un nouvel ennemi pour en retrouver un presque aussitôt, alors ce combat semble-t-il perdu d’avance risque fort d’entamer leur volonté, si grande soit-elle, et leur instinct de survie, si puissant soit-il. La présence d’Andréa, cependant, loin de la distraire, lui sauve la mise, grâce à elle, elle s’évite un coup de faux qui aurait pu lui être fatal. Pearl adresse un sourire de gratitude à sa compagne… Pas le temps néanmoins pour les félicitations ou les remerciements, elles doivent se battre pour leur survie.
Trop concentrée sur leurs ennemis, Pearl n’avait pas remarqué la présence de ce chemin de terre, par-delà le brouillard. Pearl hoche aussitôt la tête : oui, Andréa a raison, il faut qu’elles aillent dans cette direction. Encore faut-il qu’elles trouvent le moment idéal pour échapper à leurs agresseurs.
« D’accord », confirme l’ancienne gemme d’une voix rendue essoufflée par l’effort. « Tu as raison. »
A deux, elles ne pourront clairement pas faire face à autant d’ennemis. Pearl a beau maîtriser l’art du combat, il est évident que ses talents ont des limites, et que la fuite reste la meilleure des options… Dans la mesure où elles sauront trouver une fenêtre d’action suffisante. Elles ne sont clairement pas aidées, il faut le dire, par les circonstances.
« A mon signal, tu cours, d’accord ? »
Elle n’attend pas de réponse de la part d’Andréa, la question était, bien évidemment, rhétorique. Elles n’ont pas le choix. C’est leurs vies qui en dépendent, et ce n’est clairement pas un jeu. Alors il est clairement temps d’agir… Pearl écarte le plus d’ennemis possibles à l’aide de sa lance jusqu’à ce qu’il lui semble possible de tracer jusqu’au chemin repérer par Andréa. Elles se feront courser, c’est certain, elles devront courir plus vite que leurs jambes ne les aura jamais portées, mais le jeu en vaudra la chandelle, si elles s’y prennent comme il faut.
« COURS ! »
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Invité
Dim 2 Avr - 21:58
No escape from this?Si jamais elles s'en sortaient vivantes, elle se jurait de faire des séances de cardio régulièrement. Car déjà, la simple idée de devoir courir pour atteindre leur destination l'essoufflait, et lui faisait anticiper une douleur vive, à la fois au cœur et aux jambes. Elle espérait que l'adrénaline ferait son office et la porterait, sans quoi il était impossible qu'elle tienne le choc.
Mais c'était son idée, après tout. Elle se devait au moins d'essayer, et puis… elle ne tenait pas à mourir dans ce village effrayant. Mort par citrouille hantée, ce n'était pas très glorieux. Alors, partageant son idée à Pearl, elle fut soulagée de constater que sa compagne aussi semblait estimer que c'était leur meilleure chance de survie. Le simple fait qu'elles soient toutes les deux lui donnait un courage dont elle ne pensait pas être dotée… De la combativité, oui, elle en avait. Trop, sans doute. Mais cette combativité lui était fort utile, en ces circonstances.
Continuant de veiller à ce qu'elles ne se fassent pas attaquer par surprise, prête à mettre ses réflexes à l'épreuve au cas où l'on viendrait leur sauter dessus, elle acquiesça aux directives de Pearl, et attendit que cette dernière ait suffisamment écarté leurs adversaires. Elle se préparait déjà à fuir à toutes jambes. Durant ce laps de temps où le silence se prolongea, elle fut aux aguets, et le temps lui parut être… distordu. À la fois trop lent et trop rapide.
Finalement, le signal arriva, et elle se mit à courir, encore et encore. Elle vérifia, d’un coup d’oeil sur le côté, que Pearl la suivait bien. Elles couraient toutes les deux bien plus rapidement que leur endurance n’aurait dû le permettre… mais là encore, il lui fallait remercier l’adrénaline.
Elle ne s’arrêta de courir qu’une fois arrivée au sommet du chemin, et avoir continué sur quelques dizaines de mètres, histoire d’être sûre d’avoir dépassé la colline.
- Tu… vas… bien ? fit-elle, essoufflée, en tâchant de reprendre son souffle, tandis que ses jambes endolories peinaient à la soutenir et tremblaient de protestation, et que son visage gagnait des couleurs rouges. :copyright:️ 2981 12289 0
Invité
Mer 5 Avr - 20:56
No escape from this?
feat. Andréa
Si elles réussissent à s’en sortir… Si elles réussissent à s’en sortir, Pearl se promet qu’elle ne quittera pas son appartement avant un bon bout de temps. Ce n’est pas, bien sûr, comme si elle n’était pas habituée au danger. En tant que gemme de cristal, elle avait dû éradiquer les menaces venues de Homeworld constamment, ainsi que faire face aux gemmes corrompues… Mais ce n’est pas pareil le moins du monde. Ici et maintenant, elle n’est plus une gemme de cristal, elle n’est même plus une perle. Elle peut se battre avec les moyens du bord, certes, et grâce aux pouvoirs qu’elle a récupérés au fil du temps, mais ses compétences sont largement amenuies, sans oublier que faute de vraiment savoir à quoi elles se confrontent, elle ne se sent pas à son aise non plus. Elle a juste envie qu’elles soient enfin en sécurité… Tant que, qui plus est, Andréa sera en danger, elle sera bien incapable de supporter cette situation plus longtemps.
Elles n’ont pas le temps de réfléchir à quoi que ce soit dans tous les cas. Elles doivent courir. Courir le plus loin possible. Courir aussi loin que leurs jambes peuvent les porter. En cet instant, c’est bien la seule chose qui compte. Elle ignore combien il leur faut de temps pour parvenir au sommet du chemin et dépasser la colline, toujours est-il que quand ça s’arrête enfin, Pearl est à bout de souffle. L’ancienne gemme regrette sérieusement le temps qu’elle pouvait passer à courir sans jamais s’essouffler. Ça lui semble au-delà d’invraisemblable à présent. Elle a l’impression qu’on vient de l’amputer d’un poumon – ou peut-être des deux – tant elle a le plus grand mal à se remettre de ses émotions.
« Je vais bien », répond Pearl en se tenant les côtes, en espérant sincèrement que cette réponse suffira à apaiser les doutes de sa compagne… Mais elle n’en mène pas large malgré tout. Et cela doit se voir. « Et toi ? Comment tu te sens ? »
En même temps que Pearl caresse doucement les épaules de son interlocutrice, elle demeure alerte, aux aguets, attentive au moindre son, au moindre mouvement qui pourrait les alerter quant à l’intervention de nouveaux ennemis.
« Je ne crois pas qu’ils nous aient suivi », dit-elle dans un souffle. « Mais on doit rester prudentes. On ne sait toujours pas où on est… Et je ne garantis pas que le seul moyen de rentrer chez nous soit de rebrousser chemin. » Elle fouille dans ses poches, à la recherche d’un appareil qui ne s’y trouve pas. « Tu as ton téléphone ? Je crois que j’ai perdu le mien… »
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