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Jean Duran

Jean Duran

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▿ Métier : Chef secret de SPECTRE et de QUANTUM ▴ Comptable ▴ Criminel international ▴ Joueur de poker mondialement connu ▴ Directeur et propriétaire du « Casino Royale », — un établissement très VIP dédié aux jeux d’argent et aux plaisirs des plus riches de la ville
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Sam 8 Oct - 4:21



you're in my blood.
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30. 10. 22 – GALERIE D’ART DE DEMETER, SOIREE POUR UN VERNISSAGE (( HOGWARTS PLACE ))

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Voilà un peu plus d’un an maintenant que Perséphone a regagné son indépendance. Une indépendance acquise dans le feu et le sang, au prix de très lourds sacrifices, dont celui de duper son attirant et effroyable mari. Elle n’est pas forcément fière de ce qu’elle a été forcée d’accomplir pour sortir de la cave dans laquelle il a eu l’idée saugrenue de l’enfermer, soi-disant, – pour sa propre sécurité –. Elle l’a charmé, elle lui a laissé croire en sa loyauté, en son amour éternel. Elle l’a séduit, et elle a ainsi pu profiter d’un instant de faiblesse pour s’échapper. Elle est partie loin, très loin. Son premier réflexe fut de trouver un hôtel, le temps de retrouver la trace de sa mère, Demeter. Quelques semaines plus tard, environ deux semaines, Perséphone retrouva la trace de celle qui lui a toujours juré protection et assistance. Des retrouvailles émouvantes, sanglotantes et réconfortantes. Perséphone a réalisé à quel point sa mère lui a terriblement manqué. Durant des mois entiers, elle est restée protégée chez sa mère, loin de l’ombre maléfique de son mari et de toutes ses tortures. Lorsqu’elle y repense, ce fut d’une atrocité sans nom. Il l’a enfermé pendant des mois dans une cave, dans un premier temps, déserte. Une cave qu’il a aménagée au fur et à mesure, en ajoutant du mobilier et d’autres choses qu’Hadès a considérés comme « contribuant à son confort ». Elle ignore encore ce qui lui a passé par la tête à ce moment-là. Probablement la folie d’avoir perdu toute sa magie et donc de ne pouvoir la retenir autrement que derrière des verrous. Jamais, elle n’oubliera ce qu’il lui a fait subir durant deux longues années. La manière terrible dont il l’a séquestrée dans les sous-sols du manoir, avant de lui permettre de remonter à l’étage des chambres, une fois plus ou moins apaisé quant à ses intentions véritables. A chaque dispute, chaque colère, chaque tentative de fuite ou d’insubordination, Perséphone se retrouve tristement de nouveau enfermée dans la cave. Et ce calvaire dura au moins deux ans. Il lui arrive encore à ce jour d’en cauchemarder. Hadès fut un véritable tyran. Convaincu de devoir la protéger du monde, et surtout d’elle-même à tout prix. La psychologie particulièrement sadique et instable du Roi des enfers a envenimé leurs relations, au point que la colère a finalement pris le pas sur la passion qui sommeille en elle. Temporairement.

Une fois libre, protégée dans les bras de sa mère, Perséphone pu se reconstruire. Demeter est une vraie ponte dans le milieu artistique depuis trois ans. Elle lui a permis de promouvoir sa nouvelle carrière d’artiste. Perséphone est véritablement douée de ses mains, – particulièrement en peinture. Nouvelle artiste en vogue, ses toiles s’arrachent comme des croissants au beurre. (je préfère les croissants aux petits pains) Grâce à Demeter, encore une fois. Perséphone est épanouie depuis maintenant un an, ayant remplacé le vide créé par Hadès par une vie trépidante. Constamment de sortie, dans les clubs et les soirées mondaines, afin de développer sa réputation sur les réseaux sociaux. Des nuits entières dans son atelier, aménagé dans l’appartement de sa mère, ou à l’étage de la galerie d’art. Elle peint, elle dessine, elle sculpte. Elle pratique ces activités à toute heure de la journée, jusqu’à l’écœurement, mais elle ne l’est jamais. L’absence d’Hadès a pesé dans la balance. Sa fascination pour sa nouvelle activité est étroitement liée avec la fin de son amour. Elle a ainsi remplacé une obsession par une autre beaucoup plus saine. Demeter apaise ses angoisses, sans comprendre les vraies raisons. Perséphone n’a pas eu le courage de lui confesser les conditions exactes de sa détention auprès d’Hadès, de peur que cette dernière ne vienne attenter à la vie du puissant dieu. Perséphone l’aime toujours, malgré ses sévices, malgré sa monstruosité, malgré toutes les souffrances infligées. Elle l’aime et cherche à le protéger. Elle ne parle pas de la cave ou de ce qu’il s’y passe. Elle ne parle pas de ces longues journées à taper contre la porte d’une chambre au premier étage, espérant être délivrée d’un instant à l’autre. La vérité est très honteuse. Perséphone a mis des mois à le réaliser. Hadès lui manque. Son corps, son souffle, sa bouche, sa voix, sa chaleur, ses excès, ses caresses, sa tendresse, et même sa possessivité lui manque. Elle a cru pouvoir s’échapper, et bien qu’ils ne soient plus proches physiquement, Hadès est sans cesse dans ses pensées et ses cauchemars. Comme ses rêves. Ses rêves les plus humides.

La soirée bat son plein depuis une heure. Demeter et Perséphone peuvent être fières de leur vernissage, tout se passe exactement comme prévu. Perséphone est la coqueluche de la soirée – ce vernissage est dédié à sa nouvelle série de tableaux réalisés à la peinture à l’huile. Quelques serveurs engagés pour la soirée, avec un traiteur, passent entre les invités pour leur donner des coupes d’un excellent champagne. Perséphone est restée près de sa mère presque toute la soirée, ou auprès des amis de cette dernière, commentant ses œuvres d’art avec les yeux brillants et le sourire éclatant. Ses lèvres maquillées d’un très beau rouge prune s’étirent en un sourire charmeur. Elle prend plaisir à discuter, rire et charmer ses potentiels futurs acheteurs. Perséphone baisse les yeux vers sa coupe, au bout d’une dizaine de minutes. Elle remarque qu’il n’y a plus vraiment de bulles dans son champagne. Elle s’absente alors un instant pour demander qu’on lui en resserve au plus vite. La marque de son rouge est fortement imprégnée sur le verre de cristal. Du bout du doigt, Perséphone essaie de l’étirer le plus possible, avant d’interpeller un serveur au fond de la salle. Elle contourne les invités constitués en petits groupes, tout en saluant certains visages connus, jusqu’à… Jusqu’à ce qu’elle le voie. Jusqu’à ce que son cœur manque d’exploser dans sa poitrine. Hadès. Son souffle s’accélère, et devient plus haletant, alors que son estomac se contracte douloureusement. Hadès. « Ha… Hadès ? » bredouille-t-elle, croyant même apercevoir un fantôme. Une âme sombre, sinistre mais… terriblement attirante. Son sang se glace d’effroi, mais également de soulagement. Elle fait un pas en avant, en voulant se jeter à son cou, mais s’abstient de toute démonstration d’affection. Il émane de lui une aura particulière, de la colère. Beaucoup de colère. Ainsi que de la rancune. Hadès est furieux. Il n’a pas besoin de le dire, cette énergie ressort des pores de sa peau et de l’expression de son visage. Lorsqu’elle plonge dans le bleu océanique de ses yeux, ce qu’elle y trouve la pétrifie littéralement sur place. Elle ne peut lui dire qu’il lui a manqué, alors que c’est vrai. Elle ne peut lui dire qu’elle a sans cesse pensé à lui, mais que son égo l’a empêché de revenir auprès de lui. Son égo et aussi son instinct de survie. Elle ne peut lui dire qu’elle l’aime à en mourir, qu’elle vit dans la douleur perpétuelle de son absence qu’elle ressent comme un gigantesque vide… Qu’il occupe toutes ses pensées, mais qu’elle est en même temps si terrifiée à l’idée de retourner au manoir. Hadès lui fait du mal. Constamment. Il ne sait pas lui faire du bien. Elle le fuit pour de bonnes raisons. Elle le fuit pour ne plus avoir à retourner dans sa cage dorée. Pour être libre.

« Qu’est-ce que… » souffle-t-elle, blanche comme un linge. Déstabilisée. Perséphone se coupe, stupéfaite. « Viens. » grimace-t-elle, de peur que sa mère ne s’aperçoive de la présence d’Hadès. Elle agrippe son avant-bras, pour l’attirer dans un coin de la galerie, un peu plus à l’écart de tout ce bon monde. Ils passent tous les deux inaperçus, les invités sont bien trop absorbés par leurs verres ou par leurs conversations animées. Une fois plus tranquilles, elle le toise de son regard chaud, en colère. Elle ne relâche pas sa poigne au niveau de son avant-bras, comme pour le dissuader d’attenter quoi que ce soit contre elle. « Qu’est-ce que tu fais ici, Hadès ? » répète Perséphone avec plus de certitudes. « Comment m’as-tu retrouvée ? » Elle murmure cette question dans un souffle chaud, qui vient caresser brièvement la joue d’Hadès, à cette distance. Elle garde son calme et ses envies de trembler dans un coin de sa tête. Hadès l’a retrouvée. Elle peine à le croire, et pourtant, c’est bien vrai. Il se trouve juste sous ses yeux. Stupéfiant. Cela lui a pris un an, mais il a fini par la retrouver… Hadès la retrouvera toujours. Elle est agacée et feint l’indifférence, mais au fond d’elle, Perséphone est euphorique. Hadès l’a retrouvée. Elle l’a tant rêvé, tout en craignant qu’il y parvienne réellement. Après un léger blanc, Perséphone reprend, sur un ton catégorique, mais légèrement doux : « Tu dois partir, Hadès… Pars. Tu n'as rien à faire ici. Pars, maintenant. ». Oui, qu’il parte. Qu’il parte avant qu’elle ne craque.


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Lun 10 Oct - 14:59


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You're in my blood

Après un an d’un silence oppressant, à la rechercher par tous les moyens, à sentir son intégrité mentale et sa patience décliner peu à peu, elle lui avait donné signe de vie, enfin. Un message qu’elle n’avait que partiellement anonymisé. Perséphone avait voulu qu’il la reconnaisse. Et en effet, il l’avait reconnue. Son intuition première s’était rapidement métamorphosée en impérieuse certitude, et alors, il avait été particulièrement sûr de lui, convaincu de ne se tromper en aucun cas, certain de la tenir, là, à distance, mais plus proche de lui qu’elle ne l’avait été depuis de biens trop longs mois. Un an. Un an qu’il la recherche désespérément. Un an sans qu’il ne s’écoule un seul jour où il ne l’aura pas ardemment espérée… Un an de fureur, de détresse, de rancœur et d’amertume. Elle s’était enfuie sans laisser de nouvelle, elle l’avait abandonné. Pour cette raison, il lui en veut terriblement, mais la colère mêlé au manque a laissé place à plus de détresse que de rage… Il n’est rien sans elle…. Rien du tout. Dans un premier temps, il s’est leurré, plus naïvement que jamais. Il avait compté les semaines et le passage des saisons. Quand l’automne viendrait à poindre le bout de son nez, elle reviendrait comme elle retournait toujours en enfer après lui avoir imposé six longs mois d’une douloureuse absence… Mais l’automne avait passé, l’hiver lui avait succédé. Puis le printemps, encore un autre été… Voilà si longtemps à présent qu’il l’espère… si longtemps qu’il se désespère de sa présence. Si longtemps qu’il lui en veut, du plus profond de son être. Que peut-il espérer devenir dans ce monde inconnu, privé de ses pouvoirs, privé d’elle… Bien sûr, son train de vie est de ceux que beaucoup doivent probablement lui envier. Hadès vit dans l’opulence. Il ne manque absolument de rien, du moins financièrement et matériellement, mais l’absence de celle qui emplit tout son univers mental lui rend cette situation proche d’insoutenable. Enfin, elle lui a donné signe de vie, et Hadès s’est accroché à cet insigne indice comme à une véritable bouée jetée à la mer. Elle ne l’a pas recontacté pour rien, elle veut qu’il la retrouve, il est persuadé de cela. Et puisque c’est le cas, puisque lui aussi en meurt d’envie, il l’exaucera.

Elle ne lui avait certes pas donné d’adresse, mais elle lui avait laissé un numéro de téléphone, et par l’intermédiaire de ce numéro, il était parvenu à affiner ses recherches jusqu’à tomber sur le site Internet d’une galerie d’art en vogue appartenant à une certaine Demeter. Perséphone ne peint pas sous son vrai nom, mais Hadès n’en a guère eu besoin pour tout de suite déterminer quelles œuvres étaient les siennes, Enfin, après des mois et des mois de silence et d’errance, il est à deux doigts seulement de pouvoir la retrouver. Il a attendu son moment, un vernissage de ses œuvres. L’arracher à son assistance, à son public, prendre le risque de la subtiliser publiquement à l’attention de tous les fervents défenseurs des beaux-arts qui seraient peut-être à cette soirée, pire encore, l’emmener avec lui sous les yeux de sa propre mère, c’est une chose qu’il aurait peut-être pu s’épargner, mais qu’il encourage au contraire, comme une manière d’asseoir sur elle l’autorité qu’elle lui refuse. Même en s’entourant comme elle cherche à le faire, elle continue d’être à lui, et elle reviendra toujours vers lui, quoi que son cœur puisse bien prétendre désirer d’autre.

A distance, il la regarde. Elle ne l’a pas vu entrer dans la galerie, mais lui, en revanche, n’a d’yeux que pour elle. Son regard l’a poursuivie avec insistance d’un bout à l’autre la pièce… Sublime, comme toujours. Trop belle, ainsi soumise au regard de tous ces hommes à qui il prête d’office les intentions les plus malsaines. Elle séduit son assistance de quelques sourire enjôleurs, et aussitôt il la déteste d’adresser un tel sourire à d’autres… et il l’aime profondément de lui permettre de retrouver ce sourire tant manqué dans sa vie. Elle est magnifique, épanouie. Épanouie sans lui. N’est-ce pas le signe qu’il devrait la laisser tranquille et lui offrir de s’épanouir en tant qu’artiste ? Bien sûr que non, il ne saurait en être question. Elle a voulu qu’il la retrouve. Elle a cherché cette situation… Elle aura gain de cause, et il sera trop tard pour prétendre que ce n’est pas ce qu’elle veut vraiment. Il ne veut pas l’autoriser à être heureuse sans lui, il ne veut pas lui permettre de s’épanouir loin de son giron, il ne veut pas lui laisser l’occasion de le fuir encore. Il l’observe à distance, il n’approche pas, sirotant sa flute de champagne et contemplant ses œuvres. Il ne peut prendre le risque d’être vu par Demeter. Il attend qu’elle s’isole, ce qu’elle finit par faire, avant de le repérer. Leurs regards se rencontrent enfin, et ils se toisent très longuement, des secondes qui durent une éternité et qui le convainquent de ce dont il était déjà persuadé. Perséphone se fourvoie en le fuyant – elle a tout autant besoin de lui qu’il n’a besoin d’elle.

Quand elle semble reprendre ses esprits, elle lui agrippe l’avant-bras pour l’entraîner un peu à l’écart. Le contact de ses doigts autour de son bras accélère les battements de son cœur. Bon sang, ce qu’elle lui a manqué. A l’écart de la foule, dans un coin de la galerie, ils peuvent parler sans que leur conversation ne soit inutilement parasitée par les bruits alentour.

"A ton avis ?" demande Hadès avec un sourire cynique aux lèvres, après que Perséphone lui eut demandé de quelle façon il l’avait retrouvée. Sa voix est comme une douce et lancinante mélodie… "Tes messages, Perséphone", reprend-t-il d’une voix grave et ferme, alors qu’il laisse glisser ses doigts le long de ses bras nus, savourant le contact d’une peau qu’il s’est trop longtemps épargné de caresser, embrasser… malmener, aussi, bien souvent. "Tu voulais que je te retrouve. C’est chose faite", reprend-t-il d’une voix calme. "Je ne partirai pas sans toi." Hadès ne laisse aucune place aux négociations dans les paroles qu’il formule. Son ton est ferme, déterminé. "Et tu ne veux pas que je m’en aille. Tu le sais très bien…" Il fait un pas de plus dans sa direction, réduisant l’espace entre eux au minimum. Il glisse une main dans ses cheveux d’ébène. "Tu m’as manqué, mon amour. Je t’ai manqué aussi, je le sais." Chaque mot qu’il prononce dépose son souffle chaud sur son visage. "Reviens." Ce n’est pas une requête, c’est un ordre. "Reviens et ne m’abandonne plus jamais."

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Sam 22 Oct - 19:40



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30. 10. 22 – GALERIE D’ART DE DEMETER, SOIREE POUR UN VERNISSAGE (( HOGWARTS PLACE ))

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Alors qu’ils se font face, dans un coin de la galerie d’art, à l’abri de la cohue ambiante, des bruits, des éclats de rire et autres mondanités, mari et femme se toisent avec le même désir. La même force. La même intensité brûlante de ne faire plus qu’un. Perséphone ne veut pas lâcher son avant-bras. Elle y plante même ses ongles, sous le tissu épais de son costume élégant. Elle ne verbalise aucun compliment, mais ses yeux trahissent son admiration de seconde en seconde. Elle soupire alors, impatiente d’entendre ses explications, tout en tremblant d’envie de lui céder. L’embrasser, le serrer fort dans ses bras et lui promettre tout ce qu’il désirera, à la seule condition de lui offrir enfin sa liberté tant chérie. « A ton avis ? » souffle Hadès. Son cynisme lui donne un haut-le-cœur. Perséphone ne peut réprimer plus longtemps une grimace. Il s’amuse de sa surprise, de ses sentiments comme un loup affamé en face d’une pauvre brebis sans défense. Elle peut pester qu’il soit parvenu à la retrouver, Hadès ne se trompe pas en affirmant que c’est exactement ce qu’elle a recherché à travers ses tous messages de détresse. Hadès le lui fait d’ailleurs judicieusement remarquer, de sa voix si rauque et séductrice : « Tes messages, Perséphone ». Il laisse en même temps ses mains sur ses bras dénudés, dans cette ravissante robe fourreau en dentelle noire de marque de luxe italienne. Puis ses doigts chauds caresser le long de sa peau, Ô combien fragile et réceptive à chacune de ses intentions, chacune de ses audaces, chacune de ses lubies. « Non… Hadès. » souffle-t-elle en fermant trop instinctivement ses beaux yeux noisette-miel pour savourer la texture de son grain de peau contre le sien. Les caresses légères, si proches du simple effleurement, dans le creux de ses avant-bras. Cette simple caresse, si douce, suffit amplement à faire embraser son corps entier. « Ne me touche pas. » supplie-t-elle. C’est bien trop. Trop près. « Je t’en prie. » Elle insiste, mais elle ne repousse toutefois pas ses avances. Perséphone l’implore des yeux de la lâcher, de ne pas approcher et de ne surtout plus insister en espérant gagner quoi que ce soit de sa part. Il ne gagnera rien. Il ne l’aura pas.

Perséphone pressent la fébrilité qui s’exprime dans le moindre de ses gestes. Cela fait si longtemps qu’il ne l’a pas approchée. Il a dû penser à ce moment un nombre incalculable de fois, dans l’immense chambre glacée de son manoir. Elle aussi, a beaucoup pensé à lui. D’où les messages. Perséphone n’a pu résister à la tentation de lui écrire, en désirant prendre de ses nouvelles par pure curiosité malsaine. Hadès l’a-t-il remplacée ? Une autre femme a-t-elle pris place dans leur lit ? Son cœur… s’est-il brisé à tout jamais ? Tant de questions qui ont malmené l’esprit de la jeune déesse durant de très longs mois. Perséphone s’est pris l’envie d’obtenir des réponses à n’importe quel prix, y compris à celui d’être retrouvée. Au fond de son coeur, c’est ce qu’elle a espéré pendant un an. Perséphone attend Hadès depuis un an déjà. Perséphone ne l’avouera toutefois jamais. Elle a bien trop d’orgueil pour cela. Si elle lui donne cette amère satisfaction, plus jamais il ne la laissera tranquille. Plus jamais il ne lui permettra de vivre sa vie comme elle l’entend. Hadès parle à nouveau, ses doigts effleurant la peau sensible de ses bras, ce qui déclenche en elle de longs frissons extatiques. « Tu voulais que je te retrouve. C’est chose faite. »  Perséphone ouvre la bouche. Elle se retient de le contester. Que peut-elle dire, alors que toutes les preuves sont contre elle ? Perséphone referme ses lèvres lentement, avant de se les mordiller de frustration. « Je ne partirai pas sans toi. » Un sourire furtif se dessine au coin de sa bouche maquillée et légèrement brillante. Au lieu d’être terrifiée, Perséphone est en réalité fascinée. Son autorité, sa fermeté, sa détermination à la ramener coûte que coûte a quelque chose d’extrêmement séduisant à ses yeux. Elle fait mine que rien ne lui fera changer d’avis. Qu’elle désire rester ici. Que sa place est auprès de sa mère et de personne d’autre, alors qu’elle se trouve avec Hadès depuis le commencement de sa jeune vie. « Et tu ne veux pas que je m’en aille. Tu le sais très bien… » Elle rougit de colère. Il a toujours su comment la faire flancher. Son caractère impétueux s’oppose à toute tentative de séduction de la part du dieu des morts. Elle lui résistera. Durant cinq minutes, probablement. Hadès fait un pas dans sa direction. Hadès s’approche dangereusement de son corps, et presque spontanément, elle recule, encore et encore. Jusqu’à ce que son dos vienne cogner le coin de la pièce. Elle lâche un léger gémissement de douleur en rencontrant le mur par surprise. Il s’approche de trop près. Beaucoup trop près.

Perséphone halète, son rythme cardiaque redouble d’ardeur. Elle sent son petit cœur battre si fort dans sa cage thoracique. Tellement, qu’elle manque d’en défaillir. « Hadès… Je t’implore de ne pas… » bredouille-t-elle, à la fois troublée et émoustillée par la proximité de leurs corps dans ce maigre espace, mais pas seulement. La voix d’Hadès la met littéralement en transe. Au supplice. Elle s’interrompe, bafouillant comme une adolescente devant l’autorité naturelle de cet homme qu’elle cherche si désespérément à fuir. « Ne joue pas à cela avec moi. » termine-t-elle d’une voix douce en feignant la fermeté, alors que son intonation n'est que chaleur et provocation, illustrant toutes ses hésitations. Il approche enfin sa main pour caresser sa chevelure brune, aussi noire que l’ébène. Perséphone a toujours apprécié ses caresses tendres. Hadès sait comment la prendre, mais surtout comment éveiller l’amour qu’elle comprime férocement en elle. « Tu m’as manqué, mon amour. Je t’ai manqué aussi, je le sais. » Oui… Oui. Bien sûr qu’il lui a manqué. Elle ne l’a pas recontacté au bout d’un an pour rien. Elle ne lui a pas envoyé de messages par pure coïncidence. Elle l’a cherché. Elle a voulu qu’il la retrouve, sans verbaliser ce besoin. Non, c’est inutile entre eux. Hadès sait lorsqu’elle ment. Hadès sait exactement ce qu’elle veut. Son souffle chaud l’appelle, d’une manière si familière et Ô combien… lointaine en même temps. Elle hume l’odeur de son corps, mêlée à celle de son eau de Cologne hors de prix, à cette proximité très tentante. Perséphone entrouvre ses lèvres pulpeuses, à quelques millimètres de celles de son époux. Elles se frôlent, mais ne font que s’effleurer, dans l’attente d’une délivrance que Perséphone leur refuse si obstinément. « Reviens. » Il lui ordonne de revenir auprès de lui. Un long frisson se meurt le long de sa colonne vertébrale, pour se terminer dans le creux de ses reins. Même les poils de ses bras se hérissent sous le coup de la surprise et de quelque chose de plus embarrassant encore. De l’excitation. Du désir. « Reviens et ne m’abandonne plus jamais. » Perséphone demeure silencieuse, presque interdite durant quelques secondes, pas plus d’une minute. Elle se répète les propos tenus par Hadès dans sa tête, en pesant bien sa réponse qui s’annonce aussi glaciale qu’un vent d’hiver. Perséphone n’a pas d’autre choix que de le repousser de toutes ses forces, alors que son désir, là et maintenant, c’est de succomber à cette proximité et de plonger ses lèvres contre les siennes, à quelques mètres du reste des invités.

Elle souffle contre ses lèvres, les yeux mi-clos. Son corps frissonne quelques fois, mais ce n’est pas le pire. Le pire, c’est qu’elle brûle pour lui. Son corps le désire et le lui fait sentir douloureusement. Par les contractions de plus en plus répétées dans son bas-ventre, par les battements irréguliers de son palpitant, par les frissons qui parcourent son dos, par le léger tremblement de sa lèvre inférieure à quelques millimètres de celles de son mari. « Hadès. Je ne peux te promettre une chose pareille… » Elle ne peut renoncer à la liberté qu’elle a su regagner au prix de la sueur et du sacrifice. Elle ne peut abandonner sa mère, sa carrière ou même ses amis artistes. Ce milieu l’enchante depuis que sa mère le lui a fait connaître. « Je ne peux pas partir avec toi. C’est hors de question. Je suis très bien ici, avec ma mère. J’ai une carrière, j’ai des amis… » Perséphone insiste lourdement, en mettant de côté ses pensées obscures et obscènes pour se focaliser sur son mari, qu’elle doit à tout prix repousser de toutes ses forces, avant de se retrouver dans une position inavouable. Elle ne doit surtout pas lui donner la satisfaction de lire l’euphorie ou le désir dans la tendresse de son regard. « Rentre. Laisse-moi. Ne fais pas plus… Ne fais rien de plus. Tu ne me convaincras pas de te suivre. » Oh que si. Le simple souffle chaud sur ses joues lui fait frôler le paradis des frissons. « Tu t’es fourvoyé. Je n’ai jamais voulu que tu me retrouves… Tu as pris tes… désirs pour des réalités, Hadès. » ment-elle, le regard ancré dans le sien avec fermeté. « Tu t’accroches à de simples messages… Ce ne sont que des messages, Hadès. Tu les as interprétés dans l’autre sens, tu as encore une fois vu ce qui t’arrange. » Elle a beau se confondre en mensonges, en regards électriques et brûlants, Hadès a raison sur toute la ligne. Elle l’a provoqué, elle s’est ennuyée de lui, et… une part d’elle désire le suivre plus que tout au monde. Ce n’est pas sain. Leur relation est toxique. Elle doit s’en échapper. « Si tu m’aimes, tu sauras prendre la bonne décision. » Ou pas. Elle lui jette un nouveau regard d’une incroyable brillance, plein d’humidité. « Libère-moi, Hadès. Je t’en prie. » Dans quel sens doit-il toutefois l’entendre ? Perséphone est bien consciente du double sens de sa phrase, et c’est probablement encore une fois une tentative de le surprendre, pour mieux le fuir. Elle dévie ses yeux du couloir qui se trouve à sa gauche, en espérant pouvoir pousser Hadès en arrière, afin de s’y engouffrer. Il faut qu’elle retrouve sa mère. Demeter la protègera. Non pas d’Hadès, mais d’elle-même.

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Dim 6 Nov - 17:16


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Il ne l’écoute pas, demeure indifférent à ses directives quand elle lui demande de ne pas le toucher… l’intensité de son regard, les tremblements de sa voix, cette peau qui frissonne au contact de la pulpe de ses doigts sont autant d’indices à ses yeux de ce qu’elle ressent et attend véritablement. Il est convaincu de la réciprocité de son désir, il est absolument certain de son envie de lui appartenir de nouveau, tout comme il n’a jamais cessé d’être à elle. Elle ne se recule pas, elle ne fuit pas, elle n’appelle pas au secours… elle le laisse faire, et dans ses prunelles il pense lire des intentions ô combien similaires aux siennes. Ses messages ne l’ont pas trahie au sens où elle voulait être découverte, elle lui laisse comprendre par des voies indirectes ce qu’elle veut vraiment, et lui ne demande rien davantage que de combler ses attentes, de lui témoigner l’ampleur de son affection… il l’aime si mal mais il l’aime tant… Et il est là, à présent, après tant de nuits solitaires, tant de larmes étouffées dans l’inconfort d’une solitude qu’il n’avait jamais désirée… pour rien au monde il ne la laissera lui échapper… il n’en est pas question. Plus maintenant. Pas après avoir subi si violemment son absence. Il ne l’acceptera plus. Il le lui dit sans détour, comme il le pense : il ne partira pas sans elle… et elle le suivra, parce qu’elle le veut, parce qu’elle ne veut pas plus que lui d’une existence de laquelle il serait complètement exclu. A chaque pas qu’Hadès fait vers elle, Perséphone recule jusqu’à heurter le mur dans son dos… Elle ne peut plus lui échapper, à présent, elle ne peut plus faire abstraction de la chaleur de son souffle contre son visage, de ce magnétisme qui a toujours existé entre eux, et qui les attire inexorablement l’un vers l’autre, comme des aimants.

"Je ne joue pas", répond Hadès avec calme quand Perséphone l’implore de cesser son entreprise.

Non, ce n’est pas un jeu, ça n’en a jamais été un… et si ça avait été le cas, alors cela aura été le jeu le plus triste et le plus désagréable de son existence, et il est temps d’y mettre un terme, il est temps que Perséphone déclare forfait, tant qu’elle admette sa victoire, son emprise – réciproque – sur son corps, son cœur et son esprit. Ils se sont trop manqués… pourquoi faire des manières ? Un an, c’est plus qu’il n’aurait dû être capable de le supporter, et il a bien failli devenir fou, sans elle… Le manque a décuplé l’envie naturelle qu’il a d’elle. Il veut la prendre, ici, maintenant, s’imprégner de son parfum jusqu’à l’ivresse, la posséder ici, publiquement, à quelques mètres seulement de ceux venus acclamer son talent. Mais avant tout et surtout, il veut qu’elle revienne. Il a besoin qu’elle revienne, car si elle devait résister à cette requête pour de bon, il serait incapable de la supporter. Elle est ce fil ténu auquel il se raccroche pour ne pas sombrer dans la folie la plus pure et la plus totale. Certes, d’aucuns, peut-être, suggèreront qu’il est trop tard pour lui. Il n’est pas de cet avis, mais il est vrai cependant que son intégrité physique et mentale dépend presque entièrement de celle qui la malmène tant et tant que cela frôle l’insupportable. Elle n’a qu’un mot à dire, qu’un geste à faire. Il lui suffit de lui répondre qu’elle reviendra, qu’elle ne partira plus, qu’elle ne veut rien davantage que d’être avec lui, et alors tout sera oublié, tout sera pardonné : y compris cette longue et insupportable année de silence. Un mot, juste un mot, qui lui prouve qu’elle est à lui, et tout pourra reprendre où les choses n’auraient jamais dû s’arrêter.

Mais ce n’est pas ce qu’elle lui répond. A la place, elle lui tient tête, elle renonce à lui promettre ce qu’il attend d’elle, elle se refuse à lui… elle lui préfère cette vie sociale et mondaine… elle lui annonce sans détour être capable de vivre sans lui quand lui-même ne sait pas vivre sans elle… C’est douloureux, oui. Ce serait même insupportable s’il n’arrivait à se convaincre qu’elle lui ment. Et si ce n’est pas à lui qu’elle ment, alors c’est à elle-même. Car quand elle affirme qu’il sera incapable de la convaincre de le suivre, il est convaincu qu’elle le met au défi de lui prouver le contraire, et quand elle affirme qu’il a pris ses rêves pour la réalité, et que leurs regards brûlants se confrontent, il n’a plus aucun doute quant au fait que leurs désirs sont très précisément les mêmes. Quand elle le supplie de le libérer, enfin… Hadès choisit d’entendre cette requête de la façon qui l’arrange le plus, évidemment.

"Peut-être que ces événements mondains, cette illusion de liberté, ces amis que tu prétends avoir, te font parfois oublier la nature réelle de tes désirs", souffle Hadès sans jamais cesser de la fixer avec intensité. Ses doigts glissent de part et d’autre de la chair nue de ses bras pour saisir ses poignets avec force, la dissuadant de la sorte d’esquisser le moindre mouvement. "Mais ils ne te connaissent pas comme je te connais, aucun d’eux ne sait véritablement qui tu es. Je te connais par cœur, Perséphone. Je connais la nature de tes désirs les plus profonds, je sais leur noirceur, je sais être le seul en mesure de les combler. Je sais de quoi sont faits tes rêves, je sais ce qui hante tes pensées et tes cauchemars. Parce que je t’aime, Perséphone. Et je sais que tu m’aimes aussi… Cesse de lutter contre ce que tu ressens. Accepte ce que tu es, ce que nous sommes. Ne me rends pas la tâche plus difficile."

Il ne lui laisse pas le temps de répondre quoi que ce soit. Il ne veut pas lui laisser le temps de répliquer, il veut lui démontrer son propos d’une manière que les mots ne sauraient atteindre. Alors, sans ajouter un mot de plus, ses lèvres s’écrasent sur les siennes avec autorité et convoitise, alors que ses doigts se referment toujours plus fort autour de ses poignets au point de presque lui couper la circulation sanguine. Il l’embrasse avec fougue, avec envie, avec l’impatience de celui qui n’a pas pu embrasser ses lèvres depuis trop longtemps. A sa manière, oui, il veut la libérer, de toutes ses tensions, de cette résistance absurde qu’elle lui oppose. Elle ne peut nier la passion qui les unit, elle ne peut faire abstraction de leur alchimie : c’est impossible.


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Jean Duran

Jean Duran

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Dim 27 Nov - 11:00



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30. 10. 22 – GALERIE D’ART DE DEMETER, SOIREE POUR UN VERNISSAGE (( HOGWARTS PLACE ))

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Lorsqu’Hadès lui affirme qu’il ne joue pas, elle réprime un léger rire moqueur. Bien amer. Perséphone est pleine d’amertume. Pleine de contradictions également. Elle le voit parfaitement calme, serein et… terriblement sûr de lui. Cette arrogance la met au supplice. Elle adore lorsqu’il lui parle de cette manière. Elle aime furieusement son Roi des morts, jusqu’à la folie et le désespoir. Elle adore lorsqu’il se comporte d’une manière si princière, cavalière et imbue de sa personne. C’est parce qu’elle l’adore, qu’il continue. Elle le sait. Elle sent qu’il a connaissance de tous ses secrets, de toutes ses failles, de ses plus sombres et honteux fantasmes. Perséphone ne peut rien lui cacher. Vraiment rien. Et ce sombre enfoiré en profite. Hadès abuse de ce qu’il sait de sa femme. Que peut-elle lui répondre ? Comment est-elle en mesure de se défendre, alors que d’un simple regard bleu électrique et magnétique, il est capable de percer son âme et d’en arracher la noirceur qui l’enveloppe, malgré elle. Perséphone se sent réellement sans défense en face de cet homme, plus grand qu’elle, plus âgé qu’elle, plus puissant qu’elle. Hadès est son monde. Son univers tout entier.

Voilà qu’il lui affirme d’autres choses, maintenant, après un temps de pause relativement court. Pour Perséphone, les secondes se sont écoulées beaucoup trop lentement. Elle recherche une porte de sortie, un moyen de s’échapper de l’emprise du bleu magnétique de ses orbes perçants et froids. Cette autorité… la chamboule. Ce corps bien bâti, vêtu d’un élégant costume à l’occasion du vernissage assez bon chic bon genre, lui fait frôler les portes du paradis. De l’extase. Elle en meurt d’envie depuis de très, très longs mois… Lui sauter au cou et l’implorer de la ramener dans leur maison est la première idée qui s’impose dans son esprit. Une idée absurde, grotesque, interdite. Hadès ne peut espérer la reconquérir aussi facilement, d’un simple claquement de doigt, et pourtant… Perséphone est en manque de lui. Elle le désire depuis plus d’un an. Elle pense à lui, à la force torride de ses mains puissantes qui enserrent ses poignets fins et délicats. Elle pense à la chaleur de son corps, pressé urgemment contre le sien. Elle pense à la douceur de ses lèvres, au goût de whisky et de tabac froid, qui écrasent les siennes dans une étreinte brûlante. Hadès lui affirme la connaître plus qu’elle ne le pense, ce qui est le cas. C’est bien le pire. Ce que Perséphone refoule si profondément depuis… toujours.

« Non. » rétorque-t-elle d’une voix cinglante. « Tu te trompes. » affirme Perséphone en haussant le visage. Elle le fixe le plus intensément possible, à la recherche de la moindre fragilité dans son beau regard glacé, ce qui est vain. Hadès est plus doué qu’elle à ce sombre jeu sordide, bien plus doué… « Ces évènements mondains me rendent heureuse, Hadès. Quant à ce que tu définis comme une illusion de liberté… c’est ma nouvelle vie, à présent. » Perséphone se leurre cruellement. Elle persiste toutefois, alors qu’il entrouvre les lèvres au même moment pour répliquer quelque chose, mais elle ne lui en laisse pas l’occasion et impose de manière logique son argumentaire. « Tu dois apprendre à l’accepter. » Je suis libre, a-t-elle envie de clamer à haute voix. Elle ne le fait pas, toutefois. C’est un aveu de culpabilité. Perséphone est encore bien trop timide. Malgré le ton implacable de sa voix, celle-ci se trouve comme secouée de légers tremblements. La déesse manque clairement d’assurance à cet instant. Elle est en proie à ses pires démons, à ses plus honteux désirs qui prennent les formes de scènes obscènes dans un coin de son esprit obscurci par les vapeurs chaudes et boisées de l’eau de Cologne du dieu de la mort. Dieu comme elle adore son odeur. Elle peut mourir, là maintenant, pour cette odeur sur sa chair brûlante sous le tissu déjà trop épais de sa robe noire de cocktail. Pour une dernière danse. Une caresse poussée, empressée et profonde devant tout le monde. A l’insu de tout le monde.

Hadès en profite pour reprendre. Il savoure sans doute intérieurement « sa victoire » sur les maigres résistances de sa femme. Plus elle l’observe, plus elle se noie dans la beauté de son regard froid. Son sang se glace, son corps se tend mystérieusement. Il n’a pas besoin de dire quelque chose pour insuffler la peur et le désir, tout cela mélangé dans un savant cocktail explosif, en elle. Il s’approche toujours plus près, et elle a beau reculer, le coin du mur la piège entre le corps imposant de son mari et ce dernier. Perséphone plisse lentement les yeux, et se met à froncer les sourcils. Quelque chose change dans le fond de ses orbes. Peut-être qu’elle est allée trop loin, parce qu’il agrippe ses poignets fortement, dans une tentative évidente de l’intimider. Cette méthode fonctionne à merveille. Perséphone est intimidée. Elle est même plus que cela, émoustillée est le terme qui convient le mieux à l’état actuel de sa petite culotte en dentelle.

Elle consent à demeurer stoïque, poings liés entre les doigts épais et vigoureux de son mari. Perséphone lui accorde simplement un regard insolent comme toute réponse, alors que le souffle de la voix d’Hadès se répand le long de son cou frissonnant. La force d’Hadès est remarquable. La force d’un tout puissant Dieu de l’Olympe. Elle est telle, qu’il est en mesure de lui briser les os d’un simple geste mal calculé de sa part. Perséphone ne dit rien, bien résolue à lui accorder tout son mépris face à cette démonstration musclée. Il parle, il lui susurre des mots entêtants qui malmènent ses barrières mentales, qui éveillent en elle… une flamme incandescente. « Accepte ce que tu es, ce que nous sommes. » est sans doute la phrase qui l’interpelle le plus dans son discours. Dans cette ode à la libération de tous ses désirs, de sa noirceur pure et terrible. Hadès ne se trompe pas. Perséphone est torturée, elle possède une noirceur qui ronge son âme depuis bien des siècles maintenant. Depuis son arrivée aux Enfers. La fille de Demeter, jeune, pure et innocente est progressivement devenue… une très belle diablesse. Perfide, séductrice et ténébreuse, à l’image de son nouveau lieu de vie. Les Enfers. On l’a brisée à tout jamais. Hadès l’a brisée. Hadès l’a modelée très jeune à son image. Quoiqu’elle puisse dire, quoiqu’elle puisse faire. Perséphone ne peut s’amuser à renier sa nature plus longtemps.

Elle ouvre ses lèvres pulpeuses, maquillées d’un très joli prune, au moment précis où il termine sa tirade et s’affaire contre ces dernières. Hadès écrase brutalement sa bouche contre la sienne, en voulant la dominer et l’emporter dans une valse sensuelle et compromettante. Il l’embrasse comme il ne l’a sans doute jamais embrassée, en souvenir de leur première rencontre. Il l’embrasse avec passion, autorité et convoitise, tout en lui coupant la circulation sanguine au niveau des poignets à l’aide d’une pression de ses doigts. Le pire, dans tout cela, c’est qu’elle aime son bourreau et continue de l’aimer avec ferveur. Elle y répond avec chaleur, humidité et… violence. Elle l’embrasse à pleine bouche, rapidement, comme une affamée. Elle le mord, en plantant ses dents blanches dans la chair spongieuse et fragile de la lèvre inférieure d’Hadès, jusqu’à faire couler quelques gouttes de sang, qu’elle récupère avec avidité du bout de la langue. Le goût métallique et unique de son sang lui a manqué au point de vouloir s’en abreuver indéfiniment. Tout le long du baiser, les mains puissantes du dieu des morts refusent de lâcher les poignets de Perséphone. Ses doigts s’engourdissent, et bientôt, quelques sensations de fourmillement se répandent le long de ses mains, jusqu’aux avant-bras. Elle ne s’en plaint pas. Loin de là. Elle se surprend d’ailleurs à en redemander. Elle ne lui répond pas, elle ne confirme pas ses propos ou ses intentions, mais le simple fait de répondre avec autant de fougue et de désir est en soi la plus belle réponse qu’elle puisse lui apporter. Elle en vient même à gémir. A l’instant où cette intonation suppliante et affamée lui vient aux oreilles, Perséphone s’écarte soudainement de sa bouche. Non… Qu’est-ce qu’il est en train de lui faire ? Elle le fuit, elle ne peut le laisser contrôler son corps au gré de ses caprices.

Il faut mettre un terme à cette mascarade. Perséphone se sépare de lui, en reculant jusqu’à la limite qui est celle du mur blanc qui se trouve le long de sa colonne vertébrale. « Ha – Hadès. » implore-t-elle dans un souffle assez lent, entrecoupé de légers, mais voilés gémissements. Perséphone les retient autant que possible dans le fond de sa gorge, quitte à se meurtrir la lèvre à son tour. Elle laisse ensuite courir sa langue mutine le long de la lèvre blessée d’Hadès, pour la nettoyer de leurs méfaits. « Ne me force pas à faire quelque chose que tu pourrais regretter… » Elle gronde, d’une voix qui se veut ferme. Un brin autoritariste. Le goût de ses menaces perd définitivement de sa saveur, compte tenu de son état d’excitation et de fébrilité qu’elle essaie de lui dissimuler. Son corps se presse urgemment contre celui de son mari, ainsi coincé tout près du mur, apparemment en feu et en quête d’une friction de leurs bas-ventres réciproques, mais surtout de leurs entrejambes. « Je t’ai dit que je ne te suivrais pas, Hadès. » répète Perséphone. « Je ne retournerai pas là-bas. » Il en est hors de question. « Rien de ce que tu me feras… » Et là, un énième sous-entendu se dévoile, au rythme calculé du mouvement de ses lèvres pulpeuses, en train de brosser celles du dieu de l’Olympe. Le plus sensuellement possible. « …ne changera quoique ce soit à ma décision. » Elle ment, ce n’est rien de plus qu’une provocation. Perséphone attend de lui plus d’actes, plus de violence, plus de passion. La lueur qui brille dans le fond de ses orbes couleur noisette et miel est une étincelle de pur désir. Au fond… Une dernière fois, juste elle et lui, ne peut faire de mal à personne. Encore une dernière danse. Une dernière étreinte. Un dernier orgasme. Leurs peaux qui brûlent l’une contre l’autre et se meurent en silence, leurs corps qui exultent en cœur dans une merveilleuse et charnelle symphonie.

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Lun 19 Déc - 22:31


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You're in my blood

Perséphone peut bien tromper le monde entier, prétendre vivre la vie la plus heureuse, la plus épanouie, forte de sa liberté retrouvée, mais elle n’est pas ce charmant papillon qu’on aurait enfin laissé voler en pleine lumière, elle est à lui, ici, maintenant, et même quand elle est loin de lui. Elle est à lui tout le temps. S’il a pu en douter quand elle était loin de ses bras, quand il ne pouvait savourer son envoutante présente chaque jour, il n’a définitivement plus le moindre doute en cet instant. Il sait qu’elle le veut autant qu’il la veut. Ils sont deux aimants qui se cherchent et s’attirent, qui se désirent au plus profond de leur chair, d’une manière si puissante qu’elle ne peut être que viscérale. Elle ne peut prétendre à une indifférence quelconque, pas plus qu’elle ne peut affirmer ne pas avoir ardemment désiré le retrouver. Ils ont provoqué cette situation, autant l’un que l’autre. Par essence, elle était par conséquent inévitable. S’abandonner à ce que dicte si puissamment leur cœur, c’est à peine une faiblesse, mais c’est en revanche la plus grande des nécessités. Ils doivent s’abandonner à cette envie, ils doivent la savourer à sa juste valeur, ils doivent l’apprécier pour ce qu’elle est… Ils le veulent autant l’un que l’autre, s’abandonner enfin à ces tourments des plus extatiques, et ne plus jurer que par eux seuls. Ils sont en manque l’un de l’autre d’une manière si évidente qu’elle ne saurait probablement tromper personne sui quiconque devait être témoin de cette scène. Leurs corps s’attirent de manière évidente, irrésistible, violente. Ils se veulent si passionnément que rien ne pourrait bercer Hadès d’illusion à ce sujet, pas même les propos cinglants de Perséphone au moment d’affirmer qu’il se trompe sur ses intentions. Ses paroles racontent une histoire que son regard dément presque aussitôt. Non, elle n’est pas épanouie dans cette nouvelle vie. Elle n’est pas épanouie parce qu’elle est incapable de l’être sans lui. Qu’est-ce qui le rend si certain de cela ? Il l’a décidé, voilà tout, et personne au monde, encore moins elle, ne serait capable de le convaincre du contraire. Plus Perséphone persiste dans l’erreur, plus elle est attirante aux yeux de l’ancien dieu des Enfers. Il l’a rarement trouvé plus irrésistible qu’en cet instant, et ce n’est pas peu dire quand on sait qu’il l’a toujours trouvée singulièrement irrésistible, et ce peu importe l’occasion.

Quand il serre ses poignets entre ses doigts, elle ne cherche pas à lui échapper, elle ne se débat pas. Oui, il y a une provocation certaine dans son regard, mais Hadès ne la perçoit certainement pas comme un signal négatif… Non, chacune de ses provocations est à ses yeux une invitation. Elle le met au défi non pas d’oser ingérer sa vie mais d’y parvenir. Parce qu’elle le veut… Elle le désire si fort qu’il peut lire dans ses prunelles sombres toute l’ampleur de son excitation. En un baiser, il obtient la confirmation d’absolument tout ce qu’il avait présumé. Perséphone ne se contente pas de lui rendre son baiser, elle le dévore de ses lèvres avec avidité, et quand ses dents se plantent dans sa lèvre inférieure, ce n’est pas dans l’intention d’échapper à l’exigence de cet échange brûlant mais pour le seul plaisir de goûter à nouveau à son sang. Les secondes s’égrainent au fil de leur désir. Et ils s’entredévorent tous deux avec la plus évidentes des gourmandises. Jusqu’à ce que Perséphone, acculée contre le mur blanc, dans son dos, cède à un élan de résistance qui, Hadès l’espère du moins, sera fugace. Non, elle ne fera rien qu’il pourrait regretter. Il aime le ton ferme qu’elle emploie à son égard, mais il est impossible de prendre la moindre menace au sérieux quand l’on constate combien elle est fébrile, combien elle le cherche, combien elle le veut… et comme leurs corps se pressent l’un contre l’autre. Elle a beau prétendre qu’elle ne le suivra pas, qu’elle ne changera pas d’avis, chacune de ses paroles n’est rien d’autre qu’une provocation… Elle veut qu’il lui trouble les sens jusqu’à la folie, elle veut qu’il l’embrase de désir au point d’en perdre l’esprit… Elle exige à mots couverts qu’il la possède comme autrefois…. Peut-être se réconforte-t-elle en se disant que cette fois sera la dernière, mais elle se trompe. Il ne la laissera pas partir. Il la possèdera. Il l’aimera si fort, si violemment, qu’elle ne voudra plus jamais abandonner ses bras.

Faire quoi que ce soit ici est risqué – pour elle… Hadès ne prend que d’autant plus de plaisir à la plaquer contre le mur dans son dos, possédant ses lèvres une fois de plus en même temps que ses doigts soulèvent les pans de sa robe pour venir caresser l’intérieur de ses cuisses avant de remonter jusqu’entre ses jambes. Il sourit contre les lèvres de son épouse (car après tout, elle l’est toujours) en sentant son excitation humidifier la dentelle de son sous-vêtement.

"Et si on passait un marché, toi et moi, mm ?"
suggère-t-il avant de mordiller légèrement le lobe de son oreille. "Si tu ne supplies pas de te prendre, ici, maintenant… alors je te laisserai tranquille", affirme-t-il à voix basse, absolument convaincu de son effet.

Ses lèvres glissent alors le long de sa joue, de son menton, de sa gorge, qu’il couvre de baisers et de morsures en même temps qu’il écarte son sous-vêtement pour accéder plus directement à cette zone terriblement intime et érogène, qu’il flatte de caresses expertes. Un an les sépare peut-être de leur dernière rencontre, mais Hadès connaît encore le corps de son épouse sur le bout des doigts (c’est le cas de le dire). Elle ne pourra que céder.

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