(abandonné) [intrigue 3] welcome to the war we've only begun. (ft. STAR WARS)

**Invité**

pick up your weapon and face it. there's blood on the crown go and take it. you get one shot to make it out alive so higher and higher you chase it, it's deep in your bones, go and take it. this is your moment, now is your time so prove yourself and rise. make em remember you. rise. push through hell and rise. they will remember you. rise. (music) -- ft. @STAR WARS TEAM.

Un.
Deux.
Trois.
T'es loin Shara.
Loin de ce lit dans cet appartement que tu partages avec Wedge. Loin de cette vie qui ressemble à un enfer constant pour toi, où seule la solitude règne et ta tristesse te ronge. Le temps d'un instant, t'es de retour à ce que tu sais faire de mieux et dire que ça te plait pas serait plutôt mentir. Peut-être car l'adrénaline est sur le point d'être à son comble, comme autrefois.

Tes yeux parcourent l'assemblée, et tu es soudainement prise d'un pincement au cœur quand tu remarques, là dans la foule, qu'encore une fois Poe n'échappe pas à tes propres souvenirs chaotique. Vos regards se croisent, et tu vois bien une détermination certaine dans son regard : quoi que tu dises, rien ne le fera changer d'avis. Et tu te maudis pour ça, parce que tu sais très bien qu'il tient ça de toi. Tu lâches un soupire silencieux tandis que t'écoute que d'une oreille le briefing qui continue d'avoir lieu. Certains d'entre vous ici présent savent comment tout se terminera. Si vous pourriez paraître détendu, ça reste mission impossible car tu peux pas t'empêcher de penser à l'ennemi qui sait que vous allez venir. Eux aussi savent comment tout va se terminer, et c'est pour ça qu'ils vont redoublés d'autant plus d'effort pour contre attaqué. C'est peut-être pour ça que t'es pas aussi positive qu'à l'époque : c'est le moment de revivre le combat de votre existence, celui qui aura absolument tout changer pour sauver cette galaxie, ou du moins essayer. Tu arrêtes pas de changer de pieds d'appuie, de gigoter parce que t'arrives pas à être tranquille avec l'idée que ton fils aille aussi participer à ce combat. T'irais bien saboter le x-wings, histoire qu'il puisse pas quitter la base. Un coup dans ton bras te rappelle à l'ordre, celui d'être attentive à ce qui se dit. Un regard à ta droite, tête redressé vers le sergent à tes côtés. Tu clignes plusieurs fois des yeux en l'observant. T'aimerais pouvoir lui dire, mais tu sais d'avance que c'est perdu, il te croira jamais et te dira qu'il faut vraiment que tu dormes plus la nuit.

-- Et que la Force soit avec vous. déclare Mon Mothma en vous regardant tous, signe qu'il était désormais temps pour vous de partir vous équiper pour finalement lancer l'attaque. Tu t'apprêtes à toi même rejoindre les box de départ des vaisseaux lorsqu'un main saisit fortement ton bras et t'oblige à te retourner. – C'est moi où le célèbre Lieutenant Bey est nerveuse à l'idée d'aller détruire quelques TIE ? Tu fronces les sourcils, tournant ton regard sur le côté pour observer Poe discuter avec Finn ce qui semblait bien être une discussion pré-bataille. Puis un immense sourire s'affiche sur tes lèvres, prétendant l'inverse. – Nah. C'est juste bizarre de se dire que c'est bientôt fini. Vous l'aviez eu cette conversation. Juste pas dans les mêmes conditions. Mais vous l'aviez eu. Il vient ramener une mèche de cheveux derrière ton oreille, tu savoures ce contact qui te rapporte un minimum de réconfort. Ne serait-ce que pour la seconde qu'il dur. – On aura encore plein … – De choses à faire, je sais. De quoi détruire les étincelles de cet Empire une bonne fois pour toute. Tu dis nerveusement. Parce que tu sais que c'est pas le cas, que même si t'étais pas là pour voir ça, les récits de ton fils avaient été suffisant pour te convaincre que vous aviez échoué là où il avait fallu continuer d'se battre. Il vient embrasser ton front et toi, t'enroules tes bras autour de son torse tout en laissant de nouveau tes yeux glisser sur ton fils, peu assurée. – On se retrouve après Lieutenant Bey. Et il commence à partir. Dans votre duo, c'était toi qui le rassurait la plupart du temps. Mais cette fois, c'était toi qui avait besoin d'être rassurée. – Et si on avait tord ? Tu demandes en l'observant. Il se retourne, curiosité visible dans les yeux. – Tord de quoi ? Il s'approche de nouveau vers toi. Et toi, tu clignes plusieurs fois des yeux, sentant cette anxiété prendre le dessus. – Et si .. c'était loin d'être fini ? Et si après tout ça ils trouvaient un moyen de renaître de leur cendre ? Dans dix ans, vingt ans ? Et si tout ce qu'on faisait maintenant était inutile ? Cette fois-ci, cette conversation prenait une tournure inédite. Quelque chose d'unique, un besoin certain d'être rassurée. Tes prunelles brunes se remplissant de larmes démontrent d'ailleurs cette inquiétude certaine. – Shara, de quoi tu parles ? Il attrape ton visage entre ses mains pour t'obliger à le regarder. – C'est juste que … Tu te stoppes dans tes propos. Peut-être bien la première fois que tu te montrais aussi vulnérable avant un combat. – Que quoi ? Tu baisses les yeux, laissant quelques larmes rouler sur tes joues. – J'veux pas qu'il ait a se battre pour sa propre liberté parce qu'on aura pas fait le job nécessaire. Tu savais pas si ce qui se passait ici avait un réel impact sur le futur, mais si il y avait une chance que ça soit le cas alors il fallait redoubler d'effort. Puisqu'apparemment, les Skywalker n'étaient pas fiable pour s'en charger, tu prendrais les devant quitte à risquer ta propre vie. – Alors on repartira prendre les armes et on continuera de se battre jusqu'à ce que l'Empire n'ait plus une seule chance de se redresser. Tu acquiesces d'un signe de tête, enroulant de nouveau tes bras autour de lui. Tu fermes les yeux pendant cette courte étreinte et essuie ces larmes qui coulaient sur tes joues. L'heure n'était plus aux états-d 'âmes Shara mais bien au combat. Cette étreinte, elle te fait tellement de bien que t'es pas certaine de vouloir te réveiller. Tu fermes les yeux, savourant sa chaleur, son odeur et enfin, vous vous séparez, sachant pertinemment que l'heure tourne et chaque seconde est précieuse. Tu redresses tes prunelles vers lui, te mets sur la pointe des pieds et viens simplement lui voler un baiser. Quelques secondes qui sont pourtant si délicieuse que t'as encore moins envie d'y aller. Mais il faut. – Sergent Dameron ! Tu clames tandis qu'il était déjà à quelques mètres de toi. Il se retourne, t'observe avec un air curieux au visage. – N'oubliez pas que c'est votre tour de prendre soin de votre fils si il pleure cette nuit. Alors ne mourrez pas. Et c'est un ordre. Il rigole légèrement avant d'acquiescer d'un signe de tête tout en avançant à reculons. – Bien reçu Lieutenant. Mais faites attention à vous aussi là haut. Un rire s'échappe d'entre vos lèvres tandis que tu l'observes partir, ce petit sourire digne d'une adolescente aux lèvres. Tu viens attacher tes cheveux rapidement avant de te mettre dans cet état d'esprit là. Celui de la militaire. Tu avances alors jusqu'à ton fils qui était alors un peu plus loin et fronce les sourcils. – Je me doute que te demander de rester ici est peine perdue hm ? Tu connais déjà la réponse, mais tu essaies quand même. Pourtant, avant même qu'il réponde tu lèves ton poing, comme pour conclure un pacte ridicule avec lui – qui fera que Wedge va sans doute s'arracher les cheveux. – Au Dameron qui descendra le plus de TIE. Et accroches toi, je suis imbattable à ce petit jeu. Personne n'a réussi à me détrôner en toute mes années de vol. Tu hausses un sourcil, assez fière de cette vérité avant de venir prendre ton fils dans tes bras. – Je sais que t'es plus vieux que moi maintenant, mais ça ne te donne absolument pas le droit de mourir, ok ? Si a un moment tu t'en sors plus, tu m'appelles, je rapplique pour sauver tes fesses, hm ? Un baiser sur sa joue et enfin tu te tournes vers Finn et tu l'observes. T'avais toujours été un peu stricte avec lui, peut-être car tu l'connaissais pas et qu'il restait un ancien stormtrooper. – T'es pas autorisé à mourir non plus. Et ici t'es pas un général, alors considère ça comme un ordre. L'impensable se produit. Tu lui offres une rapide étreinte aussi. Après tout, il restait ton futur beau-fils, alors peut-être serait-il temps que tu assouplisses un peu ton comportement avec lui – oui, la guerre ça changeait en soit.

Une dizaine de minutes plus tard, tout le monde s'active dans les hangars. Les vaisseaux presque prêt, les pilotes commençant à simplement à grimper dans les vaisseaux pour se rendre sur les points de rendez-vous. – Hey ! Tu interpelles en accourant vers ton meilleur ami. Tu attends que Wedge se soit enfin retourné vers toi et tu lui offres un rapide sourire. – Prêt à remettre le couvert ? Tu demandes en tendant ton poing comme éternel signe d'encouragement. – Comme tu peux t'en douter, rien ne fera changer Poe d'avis. Si on connait l'issue de ce moment car c'est nos souvenirs, ils savent aussi qu'on arrive donc on ne peut être sûr de rien. Je compte sur toi : si il m'arrive quoi que ça soit, garde un œil sur lui, okay ? Autre rapide étreinte et te voilà repartant vers ton A-wings. – Oh et Wedge ! Je m'excuse d'avance ! Tu lui donnes pas plus d'explication, il comprendra certainement une fois que vous serez en plein dans le feu de l'action.

Habillée et équipée, te voilà grimpant les marches et t'installant sur le siège de ton précieux A-Wings. Allumage des moteurs, connexion au canal de communication et te voilà enfin paré.
Décollage en douceur pour finalement quitter les hangars et enfin partir en route d'Endor.

Il est temps de refaire sauter l'Empire et tout ce qui va avec.

(c) mars.

**Invité**

Here’s the truth: I kill the enemy so someone, somewhere
— probably someone I’ve never met and never will meet —
will be happy.

—⥼ ※ ⥽—

Welcome to the war we’ve only begun

Que la Force soit avec vous.

Un frisson prit le jeune capitaine en entendant ces mots de la bouche de Mon Mothma. Elle avait toujours eu un regard solennel, sérieux et sans joie. Aujourd’hui, elle disait ces mots en sachant que beaucoup ne reviendront pas, mais que la bataille serait la plus décisive. C’était comme dans un songe : Wedge ignorait comment il était arrivé ici, dans cette position, à cet endroit, à ce moment précis... et pourtant, il ne doutait de rien. C’était ici qu’il devait être et il savait ce qu’il devait faire. Son casque sous le bras, son uniforme prêt, il se retourna alors vers le reste de son escadron.

Les Rogues étaient au complet, mais il sentait que dans d’autres circonstances, ce n’étaient pas les Rogues qui seraient là. L’image lui était venue de l’escadron Rouge, ressuscité, se préparant à la même bataille. Mais là, il s’agissait bien des Rogues. « Vous avez entendu les ordres, et vous avez assisté au briefing. Vous connaissez vos tâches. » Tous hochèrent la tête, un petit peu à leur manière. Les Rogues n’avaient jamais été des soldats bien rangés, mais tous avaient une tête bien faite. C’était bien pour cela qu’ils étaient ici. Plourr – Rogue 11 – eut même un sourire railleur. « J’ai hâte de tous les canarder ! » s’exclama-t-elle, ajustant son casque sous son menton. « Tant qu’il en reste pour les autres et que tu restes dans la formation, je ne vois rien à y redire... » répondit Wedge en haussant les épaules. « Je serais sage ! » promit Plourr, avec un sourire carnassier qu’elle lança en direction de Tycho Celchu – Rogue 9 –. Wedge comprit assez vite qu’ils s’étaient lancé la compétition de savoir qui abattrait le plus d’ennemis... Il n’était pas fondamentalement contre, mais le capitaine espérait quand même qu’il ne perdraient pas de vue le plan d’attaque qui leur a été attribué.

Et qu’il reviendraient vivant de cette opération. Tous.

Son regard se tourna alors vers la voix qui l’appelait. Shara portait elle aussi son uniforme, fin prête. Et elle partageait dans les yeux cet éclat déterminé qui l’accompagnait toujours. « Prêt à remettre le couvert ? » lui demanda-t-elle, le poing fièrement levé vers lui. Wedge esquissa alors un sourire, et posa son poing contre le sien. « C’est bien pour ça qu’on est là ! » Son sourire fut de courte durée, il n’était de toute façon pas habitué à sourire bien longtemps dans une situation officielle, à quelques instants d’une bataille. Son regard suivit celui de son amie, se posant sur l’homme plus âgé qu’eux, mais qui était le fils de Shara... Il le voyait, avec cet homme à ses côtés, celui qu’il devinait être son fiancé... « Il tient ça de toi, il est incapable de faire autrement... » soupira-t-il, malgré tout inquiet de le voir ici. Il n’y pouvait rien, il aurait voulu le protéger comme s’il était un enfant... « Fais juste en sorte de revenir, d’accord ? Il en fera de même. » Par pitié Shara, ne le fais pas assister à tes funérailles... Il n’en avait que trop vécu déjà. Les tiennes lui briseraient le cœur définitivement.

Bien sûr, ce n’était pas comme s’il pouvait le lui dire en face, alors il se contenta de poser la main sur son épaule, la tapotant amicalement avant de se séparer, chacun vers leur train de lancement respectif.

« Oh et Wedge ! » Il se retourna, surpris. « Je m’excuse d’avance ! » Les sourcils haussés, il reconnaissait ce sourire sur son visage. Elle avait la même expression que Plourr.

Oh non...

AVENGEDINCHAINS

**Invité**

I will just try my best to make it right

—⥼ ※ ⥽—

Welcome to the war we’ve only begun

Anakin n’avait aucune idée de comment il avait pu se retrouver ici, au milieu de cette cohue. Il y avait des militaires de la Nouvelle République partout ! … Sauf que personne ne parlait de la Nouvelle République. Même dans le discours qui avait été donné. Personne n’avait non plus fait attention à lui quand il s’était glissé parmi les soldats qui écoutaient Mon Mothma... Lui, il ne la connaissait surtout que de part sa mère, et les différentes affaires qu’elles dirigeaient au sein de la République.

Son instinct lui disait qu’il n’avait rien à faire ici, qu’il n’était pas à sa place... dans cette sorte d’espace-temps. Et en même temps, il sentait l’exact opposé. Il était fait pour être ici. Maintenant. Il était fait pour suivre ces pilotes vers leurs différents escadrons, à se mêler à cette foule comme s’il y avait toujours appartenu. Il était comme une ombre, une odeur, qui se déplaçait sans être vue, alors même qu’il ne cherchait même pas à se cacher.

La Force veut me dire quelque chose.

Elle était explicite comme jamais elle ne l’avait été auparavant, guidant même son regard sur un chasseur A-Wing ignoré et pourtant, parfaitement équipé pour le départ. Il portait les couleurs de l’Escadron Green, et après avoir vérifié les alentours – voir si un pilote n’allait pas se diriger vers le vaisseau – Anakin se servit de la Force pour sauter à la hauteur du cockpit, l’ouvrant manuellement.

« S’ils s’en vont tous à la bataille, alors moi aussi. » murmura-t-il, déterminé. Les voyants s’allumaient, et l’adolescent mit à son oreille le communicateur qui se trouvait sur le tableau de bord. Pas de casque... bon, tant pis pour la sécurité, il n’était plus à ça près, de toute façon !

« Escadron Green, à vos vaisseaux. » fit la voix de ce qui semblait être le leader, dans le communicateur. Le vaisseau n’était pas tant oublié que ça finalement ! « Au rapport. » Anakin retint son souffle. Tous les Green répondaient présent, au fur et à mesure. Le Jedi se pinça les lèvres. « ... Green 8, vous êtes là ? » Le cœur battant, Anakin resta silencieux, mais un voyant lumineux se mettait à clignoter, comme si... c’était à lui qu’on s’adressait. « Green 8 ! » De toutes les conneries que tu as pu faire Anakin, ce sera probablement la pire ! « Green 8 au rapport, monsieur ! » Il alluma le réacteur, à l’instar de tous les autres. C’était comme si rien n’était anormal, que Green 8 avait toujours eu la voix d’adolescent qu’Anakin avait, ce qui l’étonnait déjà beaucoup. Enfin, tant qu’on le laissait participer, il ne se plaindrait pas.

Ou alors, peut-être que les autres avaient eu un doute, pendant un bref instant, mais ils étaient tous préoccupés par leur propre mission, leur propre survie... Il ne saurait trop dire.

AVENGEDINCHAINS

**Invité**

C’est reparti pour un tour. Un autre souvenir. Un autre souvenir qui ne le concerne pas. Ou bien indirectement. Un autre souvenir qui doit être celui de sa mère, et dont Poe se retrouve prisonnier. Peut-être parce qu’il est déjà passé par là, ou uniquement parce qu’il est pris dans le feu de l’action, le pilote n’essaie même pas de comprendre ce qui lui arrive, il ne cherche pas davantage à s’en inquiéter… si, quelques secondes plus tôt, il dormait à poings fermés dans son appartement, il est à peu près sûr de ne pas rêver, et il en prend son parti, à l’écoute du briefing qui l’aide à comprendre plus concrètement où ils sont supposés se situer dans un espace-temps distordu à plus d’un égard. Finn est à ses côtés, cette fois, et ça le rassure et l’inquiète en même temps… s’ils s’apprêtent vraiment à mener cette bataille qui a marqué le cours de l’histoire, il n’est pas certain qu’il veuille que son futur mari soit de la partie et se mette en danger mais sa présence, dans le même temps, le rassure et le réconforte.

« Ça va aller ? » il demande à l’adresse de Finn, dans l’espoir d’une réponse positive. « Ça va aller », reprend-t-il sur un ton qu’il veut évident. « On en a vu d’autres, pas vrai ? »

Tout en s’adressant à Finn, il ne peut s’empêcher de lancer des regards à la dérobée, en direction de sa mère, qui les lui rend bien souvent, mais pas seulement… à l’attention de l’homme qui se tient à ses côtés aussi, et surtout. Poe meurt d’envie d’aller parler à son père… il brûle de lui adresser quelques mots, n’importe lesquels, ou même de le prendre dans ses bras, sans explication aucune… mais il n’en fait rien. Kes Dameron ne comprendrait pas. Et Shara a besoin bien plus que lui de savourer pleinement, totalement sa compagnie. Alors il se contente d’observer à distance les réminiscence d’une histoire belle et tragique en même temps. Leur complicité crève les yeux et le touche immédiatement, plus que de raison.

« Tout juste, lieutenant », répond Poe avec un sourire en coin quand Shara vient le trouver en lui faisant remarquer que rester ici est peine perdue et qu’il ne devrait pas être là. Elle le sait et elle n’insiste pas. « Tu es imbattable parce que tu n’as jamais eu l’occasion de rivaliser avec moi », ajoute-t-il sur le ton du défi quand Shara ajoute que ça se jouera à celui qui descendra le plus de TIE. En réalité, il doute fort d’être capable de rivaliser avec sa mère, mais la possibilité l’amuse tout de même beaucoup malgré tout. Tout comme il préfère observer cette situation avec légèreté plutôt que de s’en inquiéter plus que de raison. « A tes ordres, chef », raille Poe quand elle lui interdit de mourir, purement et simplement, avant de se tourner vers Finn… et de le prendre dans ses bras, lui défendant de laisser quoi que ce soit lui arriver. Ce spectacle lui serre le cœur. Cette bénédiction tacite de la part de sa mère compte immensément pour lui. « Tout va bien se passer, t’en fais pas », ajoute-t-il sans savoir s’il sera réellement capable de tenir cette promesse.

Shara s’éloigne, Poe s’active à préparer et rejoindre son vaisseau, Finn à ses côtés. De loin, il aperçoit Wedge – est-ce le Wedge qu’il a retrouvé sur l’île ou un Wedge qui n’aurait aucune idée de qui il est ? Va savoir. Dans tous les cas, il lui adresse un signe encourageant de la main avant de s’installer dans le vaisseau, d’enfiler son casque. Et que la Force soit avec eux.

**Invité**

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Tu étais incapable de savoir comment tu avais attéris ici. Parce qu'il s'agissait d'évènement que tu n'avais jamais vécus, de moments de ton existence qui avaient été balayé d'un revers de main après que le Comte Dooku ait clairement montré à qui allait réellement son allégeance. Une seconde tu t'endors dans ton lit, la suivante, tu es là. Te revoilà avec cette apparence typique de tes sœurs décimées et au milieu d'évènements que tu n'avais jamais vécus. Les questionnements sont là, mais qu'importe, tout ce qui compte c'est qu'à l'instant où tu glisses tes mains sur tes hanches, tu sens les manches de tes deux sabres et un sourire en coin s'affiche sur ton visage. Tu ne sais pas grand chose de l'endroit où tu es, ni l'époque, tout ce que tu remarques ce sont ces longs couloirs clairs. Dans ta tête : un seul objectif, trouver Dooku et le faire payer pour la trahison qu'il t'a fait vivre. Il ignore probablement ta présence ici, et c'est une bonne chose.

Tu avances, les talons de tes bottes raisonnant sur le parquet parfaitement ciré de ce qui s'avère être un vaisseau spécifique dont tu ignores absolument tout. Tu t'en fou, tu veux juste le retrouver. Tu ne sers plus aucune cause Asajj, si ce n'est la tienne. La Force s'assombrit sur ton passage, tandis que tes sourcils sont froncés, que tes mains sont serrés, d'une force telle que tu peux sentir tes ongles se planter dans tes paumes clairs. Quelques goûtes de sangs viennent d'ailleurs se faire voir tant tu es pleine de rage, et tu te retiens d'absolument tout faire exploser.
Lorsque tu t'arrêtes devant cette porte, tu réalises deux choses lorsqu'elle ne s'ouvre pas. Que premièrement, tu ne sais toujours pas où tu es et c'est un vrai labyrinthe, et deuxièmement, que tu n'as plus les accréditations d'accès. Tu te doutes que Dooku s'est lui même chargé de s'assurer que tu n'avais plus aucun accès et ça ne fait que faire bouillir ton sang. Dans un élan de rage, tu recules d'un pas, puis de deux et tu tends ta main. Inutile de se concentrer, la Force obscur émane tant de toi que la porte finie pliée en un rien de temps et toi, tu te contentes d'enjamber celle-ci.

Tu remarques ce qui ressemble à des clones tous allez dans la même direction, chose qui t'intrigue. Mais bien vite, dans les hauts parleurs des hauts dignitaires ordonnes un rassemblement, alors toi, tu t'empresses de suivre le pas, comme pour espérer avoir les réponses à tes questions et surtout retrouver Dooku. Ou l'Empereur. Parce que tu sais que l'un comme l'autre ils sont tout aussi responsable de ta descente en enfer.

Tu suis ces individus, ta toge voltigeant sur chacun de tes pas tandis que la capuche revient couvrir ton visage et ton teint si clair. Tu es presque prête à dégainer, mais tu attends malgré le fait que tes sabres te démangent et tu te retrouves bien vite noyé dans une assemblée d'hommes et de femmes en costumes aux couleurs de déviances de gris et de pseudos clones au design différent de ce que tu as pu connaître auparavant. Ils parent de rebelle, d'empêcher une attaque violente qui est supposé tous les faire perdre. Tu captes rien. Toi, tu observes, dans un coin, silencieuse, cherchant juste des visages connus dans l'assemblée. Dooku, montre toi. Promis, je serais rapide dans mon exécution. Personne ne semble avoir remarqué ta présence ou du moins, personne ne semble être sensible. Parce que vu la Force obscur qui fait rage en toi, tu laisses une marque pleine d'amertume dans la Force bien présente. On ne peut pas passer à côté de toi avec une telle haine qui bouillonne en toi.

(c) mars.

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