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(abandonné) (( true beauty is priceless )) ✧ – beckabeth –

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Anonymous

Invité



Sam 17 Sep - 3:15


true beauty is priceless


I feel a hunger deep inside. From the dreams, that plague my mind. I crave a different kind of high. No pill could bring alive. Cause if I make this world mine. I want you by my side. No matter what will be. I'd do it all for you and me ✧ (( my heart twin wild ))


cutler beckett elizabeth swann

endeavour, en pleine mer ☾ août 1727

cutler et elizabeth sont mariés

Lady Beckett. Comme c’est étranger de penser à elle en ces termes. Elizabeth Swann est un prix de toute beauté. Les souvenirs précis de leur première rencontre restent gravés dans sa mémoire. Elle est différente de toutes les autres aristocrates ou bourgeoises de son cercle de fréquentation. Elle est l’océan. Libre, déterminée, fougueuse. Elle s’exprime devant les hommes, elle ne courbe pas l’échine. Son imagination l’a toujours fasciné. Cutler ne l’a pas choisie au hasard. Il a demandé à sa main au Gouverneur Swann pour des raisons très précises. Parce qu’elle est unique, tel un joyau ancien et mystique. Une femme comme elle, aussi indépendante et fière, on n’en croise pas dans le beau Londres. Alors qu’il arpente les couloirs de son galion personnel, « l’Endeavour », en observant les détails de son mobilier luxueux, il se remémore leur passé commun avec une nostalgique assez sordide.

A l’époque, Cutler n’était pas encore Lord. Un simple administrateur au sein de la Compagnie des Indes, un travailleur acharné, aspirant à faire un jour partie de l’élite de la noblesse anglaise. Il était littéralement fasciné par ces nobles, autant qu’il les détestait viscéralement pour croire que tout leur est acquis. Il avait rencontré son père, Weatherby Swann, un très bon ami du Roi George I, au cours d’une visite dans la belle ville de Londres. Si bon ami, que Cutler s’était immédiatement empressé de s’en faire l’un de ses meilleurs alliés, en quête d’un anoblissement dans les prochaines années. Elizabeth était encore bien jeune. Une enfant. Lors de chacune de ses visites au domaine des Swann dans les Caraïbes, il l’avait aperçue avec les domestiques, ou en train d’étudier dans la bibliothèque. Il la trouvait un peu solitaire comme enfant, quoi de plus normal, après la mort tragique de sa mère. Cutler comprenait cette souffrance mieux que personne. La solitude, le deuil. Ses visites dans le bureau du père d’Elizabeth ne duraient jamais bien longtemps, Cutler était un agent de la Compagnie particulièrement occupé. Sa carrière occupait toutes ses pensées jusqu’à l’obsession.

Cutler Beckett est un misogyne né. Il méprise les femmes. Il les méprisait, au passé, avant elle. En quête d’un titre plus que tout au monde, l’idée saugrenue de se voir offrir une femme ne lui a jamais effleuré l’esprit – jusqu’à ce qu’elle grandisse, et que son titre soit enfin entre ses mains. Lord depuis quelques années seulement, Cutler Beckett a gardé une correspondance avec Weatherby Swann. Grâce à lui, le Roi George a entendu parler de ses prouesses au nom de la Couronne. Tout n'est aujourd’hui possible que grâce à cette amitié intéressée. Swann règne depuis des années sur Port Royal avec bonté et sagesse. Tout le contraire de ce que Cutler Beckett est. Qu’importe, il a su jouer habilement ses cartes avec lui, jusqu’à faire croire à Weatherby Swann que leurs idéologies politiques et philosophiques sont faites du même bois. Maintenant dans les petits papiers de la Cour du Roi, et dans ceux du Gouverneur de Port Royal, une nouvelle lubie occupe toutes ses pensées. Celle de trouver une épouse. Digne, respectable, de bonne lignée, belle et cultivée, différente de ces femmes du monde silencieuses et serviles. Avant qu’il ne rencontre Elizabeth Swann, Cutler Beckett a toujours cru en l’incompétence et en l’ignorance des femmes.

Elizabeth Swann est… la digne fille de son père. Et à cette pensée, un rictus se dessine au coin de sa bouche. Il aime sa fougue, la sensation d’inaccessibilité qui irradie d’elle. Elizabeth est une idéaliste, un peu naïve – un détail intéressant pour lui, qui pense secrètement pouvoir modeler ses pensées à son image. Elizabeth est un diamant brut, qui mérite d’être taillée avec délicatesse, et soin. Elle est un oiseau rare qu'il doit maintenir en cage. Ce qu’il fera. Parce qu’elle fut, jusqu’à ce que leur mariage soit consacré à Port Royal, il y a tout juste quelques heures, sa nouvelle obsession. Son nouveau titre. Et enfin, il parvint à l’obtenir en suggérant habilement à son très vieil ami Weatherby de lui confier sa main, en lieu et place du nouveau Commodore James Norrington. Ce dernier ne peut rivaliser devant toute l’influence, le pouvoir et l’autorité que possède Cutler Beckett. Désormais Lord, représentant de Sa Majesté, et récemment élu par la Cour des Directeurs au poste de dirigeant de la Compagnie des Indes anglaises. Tout réussi à Cutler Beckett. Tout. Enfin, après toutes ces années de travail, toutes ces souffrances endurées, tous ces sacrifices, ces choix de vie et ces silences. Il mérite d’être enfin au sommet de tout. Ce diamant pur, de toute beauté, inaccessible et aussi indomptable qu’un océan déchaîné est désormais sien. Sa propriété. Sa femme. Elle est sienne pour toujours. Enfin, presque.

Le mariage arrangé entre Beckett et Swann fut célébré dans la matinée. Un simple baiser a scellé leur union, ainsi qu’un échange d’alliances. Leur nuit de noces, elle, n’a pas encore eu lieu. Ils ont embarqué aussitôt sur l’Endeavour, avec un équipage de la Compagnie pour assurer leur protection, le temps de leur voyage de noces. Cutler, arrivé dans les Caraïbes pour superviser les œuvres du Gouverneur et contrôler le bureau de la Compagnie installé dans les Caraïbes, à Port Royal, possède déjà certaines acquisitions immobilières intéressantes – pour les avoir dérobés, notamment. Dont une île personnelle située au large de Cuba, qui lui sert de résidence secondaire. Ce sera sur cette île, qu’ils commenceront leur nouvelle vie de jeunes mariés. Elizabeth la trouvera très certainement à son goût, elle qui adore tant l’océan et les voyages exotiques. Cutler en est tout cas persuadé. Il ne désire pas que leur mariage débute sur de mauvaises bases – celles d’un mariage fructueux et arrangé. Il attend d’elle qu’elle le désire, qu’elle l’aime, tout simplement. Cutler la recherche activement sur le navire, afin de prendre un moment pour discuter en tête à tête avec sa nouvelle épouse. Ils n’ont pas réellement eu le temps de parler de la cérémonie de mariage avant leur départ de Port Royal, tout est arrivé si vite. Il pose le pied sur le pont, convaincu qu’elle ne peut se trouver qu’ici. Elle aime l’océan, le grand air. Sondant le pont de ses orbes océaniques et froids, cherchant son épouse, il n’est pas surpris de la trouver devant la rambarde en bois du galion, les yeux rivés vers l’horizon.

« Vous appréciez la vue, très chère ? » souffle-t-il en arrivant silencieusement dans son dos. Son regard glacé se pose enfin sur son élégant profil, qu’il couve avec un regard brillant, captivé. Elle est d’une beauté à couper le souffle. Sa pureté le rend presque fébrile, mais il est suffisamment droit pour ne pas montrer le moindre signe de faiblesse. Il la contourne, pour se poster à ses côtés, ses yeux scrutant à son tour la vaste étendue d’eau turquoise. « Remarquable. » Comme vous, se retient-il, peu adepte de toutes formes de compliments ou de mièvreries. Cutler considère ne pas avoir besoin d’exprimer ce qui est si évident à ses yeux, ou ce qui relève juste du bon sens. S’il l’a prise elle, et non pas une autre, s’il a décidé d’épouser l’inverse d’une potiche, c’est pour une raison précise. Parce que c’est elle. Elizabeth est spéciale. Pour lui. Elle l’est même depuis des années. C’est avec elle qu’il désire se lier, n’ayant d’ailleurs jamais été marié jusqu’à maintenant. Toutes ces femmes ne l’ont jamais attiré comme elle. Elizabeth en a forcément conscience. Il l’espère, en tout cas. Il n’aime pas… étaler ses émotions. Les actes sont bien plus parlants à son sens.

Cutler marque une pause, tout en posant ses paumes le long de la rambarde, pour s’appuyer davantage vers l’avant du navire. « J’ignore encore… combien de temps nous resterons là-bas, autant qu’il vous plaira en tout cas. Je tiens à ce que ce voyage vous soit agréable. » Le plus longtemps possible, surtout. Il ne désire pas vraiment retourner à Port Royal aussi vite. Il veut la garder pour lui tout seul encore un peu, avant de devoir la partager entre ses amies de la noblesse, ses rendez-vous avec son père, ou qui d’autre encore. Qu’elle n’ait d’yeux que pour lui, est-ce si compliqué à demander ?


No doubt you've discovered that loyalty is no longer the currency of the realm, as your father believes. (Cutler Beckett to Elizabeth Swann)



@tiababylo


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Anonymous

Invité



Mer 11 Jan - 12:11


❝Elizabeth &  @Cutler BeckettTrue beauty is priceless

Longtemps, pour moi, Cutler Beckett n'avait rien été. Rien si ce n'est cette fréquentation de mon père, qui nous rendait fréquemment visite en notre demeure de Port-Royal... Un homme fier de son statut, comme tous ceux dont mon père avait pour habitude de s'entourer. De temps à autre, par ennui, par jeu ou par curiosité, j'épiais leurs conversations... je n'étais qu'une enfant alors. Comment pouvais-je imaginer, à cette époque, que bien des années plus tard, je deviendrais Lady Beckett, et que nous convolerions tous deux en justes noces à bord de l'Endevaour, son galion personnel ? L'idée aurait certainement paru absurde à l'enfant que j'étais alors, pour ne pas dire proprement révoltante. Mais nous en sommes là, à présent.

Je ne l'ai pas épousé par amour. Je l'ai épousé par convention... L'insistance de mon père a eu raison de mes réticences. Tout a été soigneusement planifié : les fiançailles prévues d'avance, et ma réponse décidée également. Pour mon père, j'étais prête à cette concession. Qu'aurais-je bien pu lui dire afin d'échapper à mon sort ? Que mon coeur n'avait jamais battu que pour un seul homme, et qu'il n'était certainement pas cet ami de longue date que j'ai finalement si peu côtoyé - finalement trop peu pour véritablement le connaître ou envisager quoi que ce soit de romantique entre nous ? Si le choix m'avait été laissé, c'est Will Turner, ce simple forgeron que j'aurais choisi pour époux. Mais je ne compromettrai pas la réputation de mon père, bien que l'envie m'eut effleuré. Aussi ai-je bel et bien accepté d'épouser cet homme dont je garde à l'esprit que je ne sais rien... ou trop peu... Il est bel homme, c'est vrai, mais sous les apparences qu'il montre à tous je devine qu'il dissimule quelque chose de bien plus intrigant, et j'ignore encore s'il me faut me laisser séduire par ce constat ou, tout au contraire, m'en inquiéter très largement...

Notre mariage a été... expéditif, je dirais. Un petit comité et peu d'émotions. Notre nuit de noces, elle, n'a pas eu lieu, et je m'en réjouis, faute de savoir appréhender cette étape de notre vie maritale. Il m'est plus simple de me réfugier dans les fantaisies héroïques qui ont toujours peuplé mes rêves et mon imaginaire que de m'inquiéter de ce qui adviendra, plus concrètement, lorsque nous nous retrouverons seuls sur cette île au large de Cuba où notre nouvelle vie, semble-t-il, devrait commencer. Accoudée au bastingage, depuis le pont inférieur, j'observe la vue qui s'offre à moi, tentant de chasser mes pensées les plus troublantes au profit de celles qu'il me sera plus simple d'appréhender. Pas de terre en vue, pour le moment. Nous sommes à la merci des eaux tumultueuses et profondes des fascinantes Caraïbes. J'ai toujours aimé l'océan... Je n'ai plus beaucoup de souvenirs de ma prime enfance londonienne, mais je n'ai jamais eu la nostalgie de ma ville d'origine. J'étais faite pour les grands espaces, j'étais faite pour ces vastes horizons... Dans mon esprit défilent toutes ces histoires dont j'ai toujours pris plaisir à m'abreuver, au grand dam de mon père, qui aurait préféré probablement, que je favorise les contes de fée aux récits de piraterie.

Sentant mon époux (comme il m'est étrange, encore, de le qualifier ainsi - il me faudra beaucoup de temps avant de me faire à l'idée qu'il est mon mari, et que moi-même je ne porte plus le nom d'Elizabeth Swann), je ne détourne pas le regard pour poser les yeux sur lui. Si je dois être honnête... j'ignore quel regard il me faudrait poser sur lui... et cette pensée est assez déroutante. Je me contente de hocher la tête, semblant m'adresser davantage à la mer en-dessous qu'à l'homme à mes côtés, quand il constate combien la vue est superbe. Remarquable... C'est à la fois fascinant et vertigineux de se retrouver au milieu de nulle part, j'ai toujours aimé cette sensation. L'espace d'un instant, je m'interroge. Est-il capable, lui aussi, d'apprécier cette sensation ou ne fait-il jamais que la feindre ? Impossible de le savoir à coup sûr.

❝J'apprécie l'attention❞, fais-je d'un ton si détaché qu'il pourrait passer pour ironique quand mon interlocuteur affirme vouloir que le voyage me soit agréable, et que nous resterons aussi longtemps qu'il me plaira. J'ignore pour l'heure ce qu'il me plaît ou non. Cette situation me dépasse à bien des égards. Inédites. Nouvelle. Donc dangereuse. Je n'ai jamais été entièrement réfractaire au danger, cela dit. ❝Pourquoi moi ? Je ne suis pas la seule femme bien née sur qui vous pouviez jeter votre dévolu. Pourquoi avoir demandé ma main ?❞ Je daigne enfin le regarder. ❝C'est à peine si vous me connaissez.❞

Je ne veux pas croire qu'il me connaisse vraiment, pourtant, il m'a peut-être déjà cerné mieux que personne.
:copyright: 2981 12289 0
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