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Mar 13 Sep - 18:16 |
| Jackson ∞ Lincoln
Boozy night Voilà plusieurs heures que j’étais rentré chez moi, rentrant dans ma routine. Les cours se sont bien passés aujourd’hui mais je dois avouer que je suis fatigué. J’ai terminé en fin de soirée et je suis rentré directement chez moi. Il ne fait très beau aujourd’hui et alors que je suis installé dans mon divan, je peux entendre la pluie frapper contre les vitres de mes fenêtres. Je n’arrive pas à rester concentré quand il pleut et mon regard s’écarte souvent de mon dessin pour observer l’extérieur. La nuit est tombée et la pluie couvre le bruit des bars remplis à cette heure-ci. Je referme finalement mon carnet et le jette avec dédain sur ma table basse. Je ferme un instant les yeux et me concentre sur le bruit de la pluie. Une dernière parole avant de mourir ? Je me redresse brusquement. La voix de cet homme a retenti si fort que j’ai eu l’impression qu’il était réellement en face de moi. Mais je suis seul dans mon appartement, seul et hanté par des souvenirs. C’était un jour de pluie, le jour où j’ai été condamné à la peine de mort… Depuis que je m’en suis rappelé, les jours de pluie m’inquiètent et me font me sentir mal. Je me sens ridicule et faible. Ça ne me ressemble pas. J’aimerais ne jamais m’être souvenu de ce jour. J’ai été abattu mais je me suis relevé. Je ne peux pas laisser mon passé envahir mon présent constamment. Certains fantômes doivent rester des fantômes. J’enfile alors ma veste, déterminé à affronter ce temps. Ce n’est que de l’eau, des nuages. Je quitte mon appartement et me retrouve en quelques secondes dans la rue. Je ne mets pas ma capuche et lève les yeux vers la pénombre de la nuit. Les gouttes frôlent mon visage, s’écrasent sur ma peau et roule comme des larmes sur mes joues. Il ne fait pas froid mais la pluie me rafraîchit, me fait frissonner. Je pourrais rester ainsi un long moment mais décide d’aller marcher et de laisser mes pas me guider dans mon quartier. Je m’avance dans le silence bien que le brouhaha des bars atteint la rue calme dans laquelle je vis. Je n’y fais pas attention et essaye d’occulter tout ce qui se trouve autour de moi. Mais je me sens aux aguets. Comme si une ombre armée d’un flingue allait surgir à mes côtés dans le but de m’assassiner. Mais ce n’est pas ce genre d’ombre sur laquelle mon regard tombe. Je m’arrête alors qu’une silhouette appuyée contre un mur décrit un homme semblant vaciller. J’ose un pas en avant. -Monsieur ? Vous allez bien ?Comme toute réponse, l’inconnu se vomit brusquement dessus. Pas besoin d’être un génie pour comprendre qu’il a un peu trop bu. Je pourrais passer mon chemin, dégoûté par l’hygiène et l’état de l’homme mais je ne suis pas du genre à laisser quelqu’un dans sa détresse. Je réduis la distance entre lui et moi pour poser ma main sur son épaule. J’essaye d’obtenir des renseignements à son sujet, son nom ou mieux, où il habite mais il est à côté de la plaque et incohérent. Je n’hésite pas longtemps et décide de le ramener chez moi. Passant son bras autour de mes épaules, je le soutiens et le traîne jusqu’au bâtiment où j’habite. Ce n’est pas mon genre de ramener n’importe qui chez moi mais c’est encore moins mon genre de laisser quelqu’un dans la détresse. Une fois dans mon appartement, j’ai l’impression qu’il est presqu’inconscient. Je l’amène dans ma chambre pour l’allonger et constate en voyant ses yeux fermés qu’il dort bel et bien. Je ne me suis jamais retrouvé dans ce genre de situations et me retrouve bien malin avec un inconnu dans mon lit. Je décide de reprendre les choses en main et le déshabille. Si le moment n’était déjà pas assez gênant, j’essaye de passer outre. Le pauvre s’est vomi dessus et ce ne serait pas très respectueux de le laisser dans cet état. Je mets ses vêtements dans ma machine à laver et après l’avoir installé sous mes couvertures, je quitte ma chambre. Quand je me rassieds dans mon divan où je compte passer la nuit, j’espère que je n’ai pas ramené un fou chez moi. Je m’allonge et tente de trouver le sommeil malgré la pluie, l’inconfort et mes questions à propos de celui qui dort dans mon lit. Je me réveille étonnement tôt et me rends compte que je suis plutôt cassé. Je m’étire longuement avant de me rappeler que je ne suis pas seul dans mon appartement. Je me lève sans plus attendre et me prépare un café. La nuit a été courte. Heureusement, aujourd’hui, je ne travaille pas. Je mets ensuite les vêtements de l’inconnu au séchoir et décide d’aller voir s’il est toujours endormi. Je pose sur la table de nuit un verre d’eau et de l’aspirine. Vu l’alcool qu’il avait dans son sang, il en aura besoin. Pas très à l’aise à l’idée de rester à son chevet, je quitte la chambre pour m’installer dans mon salon et me remettre à mes croquis. Au moins, la pluie s’est arrêtée. code by Silver Lungs |
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Gif par KLM |
Jeu 15 Sep - 14:29 |
| La vie ne faisait pas vraiment de cadeau à Jackson, non seulement il n'avait ni famille, ni amis, ni l'amour de sa vie mais on venait de lui retirer la seule chose qui l'empêchait de sombrer : son travail. Alors oui, ce n'était qu'un congé d'un mois, mais c'était suffisant pour anéantir le peu de lui qui subsistait encore. Le Jackson qui ne picolait pas parce que le lendemain il devait être frais pour défendre son client, aux oubliettes ! Maintenant, il se laissait glisser dans l'alcool comme s'il s'agissait d'une deuxième peau. ça faisait longtemps qu'il avait perdu l'habitude de boire autant, et pour couronner le tout, il avait l'alcool triste ! Décidément, il n'y avait vraiment rien pour le faire sentir un peu mieux dans ce monde qui n'était que désastre pour lui. Il y en avait plein dont la vie s'était éclairé en arrivant ici et clairement, il n'en faisait pas parti.
Ne se sentant pas bien car il avait trop bu, il s'était finalement décidé à quitter le bar, cependant à peine avait-il fais quelques pas chancelant qu'il avait clairement compris qu'il n'allait pas arrivé jusque chez lui dans cet état. Il prit appuis sur le mur et essaya de reprendre un peu contenance, comme tout était en train de tourner dans sa tête, ce n'était pas gagné. Il attrapa son téléphone et envoya un message à la seule personne envisageable : Johnny Storm. Ils n'étaient pas vraiment amis... enfin, il ignorait complétement ce qu'ils étaient l'un pour l'autre mais il savait au moins que Johnny ne le jugerait pas et c'était déjà ça de gagner. Il lui envoya donc un message en lui demandant gentiment de venir le récupérer, bien qu'il n'était pas sûr du tout de ce qu'il écrivait, suivi des coordonnées google maps pour qu'il puisse le trouver facilement. C'est à ce moment qu'il s'aperçut qu'il pleuvait averse et que son téléphone prenait l'eau, en tentant de le ranger, celui-ci tomba par terre et il ne s'en rendit même pas compte.
Il fit quelques pas dans la ruelle et prit soudain d'un haut le cœur, et vomis comme ça en plein milieu de la rue. Peut-être aussi un peu sur lui, franchement, il n'en savait rien. Lorsqu'il sentit une main sur son épaule, étant à moitié dans les vapes, il partit du principe qu'il s'agissait de Johnny alors que s'il avait eu un semblant de conscience, il se serait rendu compte que ce n'était pas possible et que Johnny ne serait pas arrivé si vite. Mais bon, l'alcool rend bête. C'est ainsi qu'il suivit un inconnu sans même s'en rendre compte et se retrouva dans un lit confortable dans lequel il s'endormit instantanément.
Au petit matin, lorsqu'il entrouvrit les yeux et qu'il se rendit compte qu'il n'étai pas chez lui, il en fut mortifié. Mais ce n'était que la première étape. Il se redressa en essayant de comprendre où est-ce qu'il avait atterri, il but le verre d'eau et l'aspirine à disposition et vérifia bien qu'il n'y avait personne d'autre dans le lit. Mais il était nu. Enfin, il avait quand même son boxer, mais il avait bien fallu qu'il se soit déshabillé à un moment donné ! Il essaya de garder son calme, de respirer. Il se souvenait avoir envoyé un message à Johnny alors peut-être qu'il était chez lui ? Il pleuvait la veille dans ses souvenirs alors il n'avait peut-être pas voulu qu'il prenne froid avec ses vêtements... Oui, ça se tenait. Il passa la tête par la porte de sa chambre.
- Johnny ?
D'un pas hésitant, et de plus en plus mortifié, il se risqua à traverser l'appartement pour trouver soit ses vêtements, soit quelqu'un. C'est là qu'il aperçut l'homme en train de dessiner dans le salon, et il était pratiquement sûr que ce degré de honte n'avait jamais été atteins chez lui.
- Vous... Vous n'êtes pas Johnny. Est-ce que par hasard vous sauriez où sont mes vêtements ?
Les explications viendront plus tard, la priorité pour lui était de ne pas se trimballer à poil chez un inconnu. |
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