Les émotions sont des choses qu'on ne contrôle pas toujours, parfois, elles peuvent nous submerger au point de nous donner l'impression d'étouffer, de se noyer littéralement dans une mer déchaînée, sans aucune possibilité de remonter à la surface. C'est un peut ce qu'il avait ressenti ses derniers jours, lui pourtant si appliquer dans son travail et dans ses études, s'était vue perdre pied. S'il avait l'impression d'être au bord d'un précipice en cet instant, il n'était pas certain qu'il ait envie de survivre à cette chute, après tout n'avait-il pas suffisamment souffert ? Certes la vie sans périple, n'est qu'un océan d'huile et peut intéressant, cependant tout ceci à la suite n'avait rien de bon, c'était même un mauvais présage et il le savait. Freddie Lounds qu'il avait rencontré lui avait fait part de son avis sur la survie de sa mère ici... Cela expliquait sans doute pourquoi il n'avait pas réussi à la retrouver, bien qu'il continuait d'espérer malgré tout.
Si Walter était peiné à l'idée d'avoir perdu sa mère, il n'avait pas de mots en revanche pour dire combien il était heureux de revoir Will, cet homme qu'il avait vu comme une figure paternelle était revenue dans sa vie, un jour comme un autre, sur le pas de sa porte. Leurs retrouvailles n'avaient été que maladresse certes, ni l'un ni l'autre n'avaient étaient très doué dans leurs comportements, cependant Wally était sur d'une chose, il ne voulait plus le perdre et qu'import ce qu'il devait endurer pour ça. Il avait trop perdu au fil des années, il n'était que l'ombre d'un asocial incapable de communiquer, s'isolant par ce qu'il n'appréciait pas la compagnie des autres de son âge qu'il trouvait grossier et stupide.
Ce matin, la Walter s'était réveillé en sursaut, sa peau couverte d'une infime pellicule de sueur, il avait eu du mal à reprendre son souffle, étouffant presque face à l'horreur qu'il avait eu l'impression de vivre. Quand il se rendit compte que tout ceci n'avait été que le fruit de son imagination, il se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche et se préparer pour ses cours. Voilà une semaine qu'il faisait le même cauchemar, il voyait sa mère se faire tuer et sans doute n'était-ce que le fruit des mots de mademoiselle Lounds qui faisait travailler son esprit pendant son sommeil. Sa préparation fut rapide, habillage, coiffure, petit déjeuner, brossage de dents et le voilà en route pour l'université.
Comme chaque jour, il regagnait la bonne salle pour son cours, s'installant à l'écart des élèves, dans un coin où il n'avait pas à se soucier des autres perturbateurs, il n'avait pas besoin de leurs présences, ses notes seul compté pour lui et elles étaient à la hauteur de son dur labeur. Il fronça les sourcils lorsque son professeur indiqua qu'ils allaient procéder par binôme pour ce qui allait suivre et qu'en plus de ça, ils allaient devoir réaliser un devoir entièrement dédié sur l'analyse d'un corps avec leur binôme. Il indiqua également pour être sûr que tout le monde se bouge les fesses que cela aller être important pour leurs notes. Il avait commencé à donner à piocher des noms au hasard dans un bocal, énonçant les binômes de cette manière aléatoire et stupide.
- Monsieur Graham, vous serez avec... Il piocha un nom dans le bocal en verre. Mademoiselle Hobbs. Voilà un binôme intéressant, j'en attends beaucoup de vous deux.
Il était certain qu'il allait se donner à fond, cependant, il ne connaissait pas la fille avec qui il allait devoir travailler, il s'était redressé en rassemblant ses affaires pour rejoindre sa partenaire fraîchement designer par le professeur. Il hésita, ne sachant pas comment il devait l'aborder, s'il avait décidé de bosser avec des cadavres, c'était bien par ce qu'il ne savait pas communiquer avec les vivants, il n'était pas doué pour ça. Il inspira en arrivant finalement face à elle, surpris par la douceur de ses traits, presque aussi pure que le serait une œuvre d'art.
- Bonjour, je suis Walter Graham... Ravis de faire ta connaissance. Je serais ton binôme jusqu'à la fin de notre devoir. J'espère que nous allons réussir à travailler ensemble.
Don't judge a book by its coverC'en était déconcertant que de s'apercevoir que la vie sous le toit de Will et Hannibal n'était pas si complexe ou déplaisante que cela. En fait, Abigail avait même l'impression qu'une place toute particulière avait été faite pour elle au sein de leur demeure. A mesure que les semaines passaient, les considérer véritablement comme sa famille était chose plus aisée. Naturelle. C'était une famille recomposée bien étrange, mais elle ne s'était jamais sentie aussi comprise ou à sa place qu'en leur présence. Et ceci, même lorsque faire partie de cette famille impliquait la nécessité de participer aux activités les moins glorieuses. Abigail n'avait jamais été véritablement innocente. Mais depuis qu'elle s'était émancipée de son père biologique en lui ôtant la vie, elle n'avait jamais autant assumé le fait que le fait de prendre une vie lui permettait de se sentir... puissante. Un sentiment grisant et addictif, dont elle aurait très certainement dû se méfier, d'ailleurs, mais elle en était pour le moment incapable. C'était sa liberté, paradoxalement, qu'elle retrouvait en observant le sang des victimes s'écouler sur le sol.
Abigail savait cependant qu'elle devait continuer de rester discrète. Pour cette raison, elle ne dérogeait pas à ses anciennes habitudes et continuait d'aller à l'université, suivant ses cours avec assiduité, veillant à se tenir à l'écart des conversations et des groupes qui se formaient. Des amis, elle en avait déjà. Ils étaient peu nombreux. En fait, elle pouvait les résumer au nombre de deux. Brooke et Harry. Des personnalités drastiquement opposées, mais qui lui faisaient du bien, chacune à sa manière. Avec Brooke, tout était simple. En sa présence, Abigail se laissait quelques fois happer par l'illusion qu'elle pouvait être une jeune femme... normale. Celle qu'elle aurait pu être si le sort avait été plus clément envers elle. Quant à Harry... Elle s'inquiétait pour lui, par moments, parce qu'elle décelait chez lui les signes d'une descente aux enfers dont elle ne soupçonnait pas toute la complexité. Elle s'était confiée à lui, et il s'était confié à elle, et pourtant, elle ne le regrettait pas. Elle lui faisait étonnamment confiance. Et il était bien le seul jeune homme pour qui elle se fasse du souci, ce qui, en soi, lui permettait de s'accrocher à ce qu'il lui restait d'humanité.
Ce jour-ci, en cours, le professeur annonce un travail à effectuer en binôme. Abigail, relevant le nez de son manuel, peste en silence. Le travail de groupe, ça ne lui a jamais plu. Elle n'est pas douée, socialement parlant. Moins elle parle aux autres, moins elle risque de révéler des détails compromettants. Mais puisqu'elle y est forcée, elle soupire et attend patiemment de connaître l'identité de celui ou celle avec qui elle devra travailler. Walter Graham. Le nom l'interpelle. Elle n'a cependant pas le temps de s'interroger plus longuement que Walter s'approche justement d'elle et la salue. Abigail ne lui sourit pas, mais son expression est plutôt neutre. En vérité, elle est... curieuse.
- Salut Walter. Je suis sûre qu'on va se débrouiller, t'en fais pas, tente-t-elle tout de même de le rassurer, remarquant sa nervosité.
Pendant qu'ils se mettent en place, elle lui adresse quelques regards en coin. Ce n'est qu'une fois qu'ils ont pu commencer à travailler et que chacun est retourné à son travail qu'elle se permet enfin de l'interroger de manière détournée :
- Graham... C'est pas commun, comme nom de famille.
Et elle ne parvient pas à envisager qu'il s'agisse d'une simple coïncidence. Pas dans cette ville. :copyright:️ 2981 12289 0
Si le sort semblait s'acharner sur lui en ce moment, Wally essayer de surmonter les épreuves qui lui étaient imposées. Il ne pouvait pas se permettre de flancher, il se devait d'obtenir de bons résultats qui allaient lui permettre de décrocher un avenir convenable, enfin s'il survivait jusque-là, puisque qu'il était abonné à la provocation avec Duncan. Est-ce qu'il le faisait exprès ? Eh bien... Au début, c'est vrai qu'il avait été un peu, non, beaucoup stupide, voir même totalement grossier, mais ce sale type n'avait qu'à lui dire son nom ! Au début, c'est vrai qu'il avait été un peu, non, beaucoup stupide, voir même totalement grossier, mais ce sale type n'avait qu'à lui dire son nom ! Il s'installa sagement à la place à côté de la jeune femme, prenant soin de ne pas empiéter sur sa place, qu'est-ce qu'il pouvait détesté ça, il était nerveux rien qu'a l'idée de devoir travailler sur un projet avec quelqu'un, ça le rendait malade. Son niveau de sociabilité, ne dépasser généralement pas les formules de politesse, se mêler aux gens n'étaient pas son truc et il ne voulait pas changer ça.
Il jeta un petit regard curieux vers sa binôme, se débrouiller ? Il l'espérait, il ne pouvait pas envisager d'avoir des résultats qui ne seraient pas à la hauteur de ses attentes et peut-être qu'elles étaient trop haute pour lui-même. Une fois installer correctement, il prit quelques notes sur l'un de ses carnets, n'ayant pour le moment aucun moyen d'investir dans la technologie, son boulot à mi-temps lui permettait déjà de se payer un appartement convenable et de quoi vivre, il n'allait certainement pas s'en plaindre. Il se mordit le pouce nerveux, avant de se rendre compte qu'elle venait de s'adresser à lui. Il haussa un sourcil curieux, Graham pas commun ? Sans doute, il n'avait pas réellement fait le tour des habitants de cette île et il n'en avait pas réellement envie, ce serait une perte de temps.
- Oh... Et bien, c'est le nom qu'a pris ma mère en épousant mon p... Beau-père. Will Graham. Rien de très palpitant. Dit-il en haussant les épaules.
Wally n'avait toujours rien trouvé en rapport avec sa mère et ce n'était pas normal, si elle avait été ici elle se serait sans doute manifesté n'est-ce pas ? Après tout, Will l'avait retrouvé, ce qui était quelque peu inquiétant. Il se passa une main nerveuse dans les cheveux, le regard perdu l'espace d'un instant, fixant un point invisible devant lui perdu dans ses penses.
- Est-ce que tu souhaiterais que l'on voie ensemble pour étudier à la bibliothèque ?
Pas que son appartement ne soit pas un lieu qu'il pouvait utiliser pour étudier, cependant il savait que la plupart des garçons de son âge souhaitaient ramener des filles chez eux pour autre chose que les études et il souhaitait lui démontrer que ça ne l'intéressait pas, de plus il était bien trop paranoïa pour accepter d'aller chez elle, on ne sait jamais sur quoi ou qui ont peut tomber et ils ne se connaissaient que depuis peu, pas de quoi instauré un climat de confiance.
Don't judge a book by its coverToutes les vagues préoccupations qu'elle pouvait bien avoir au sujet de ce devoir s'évanouirent dès qu'elle entendit le nom de son père adoptif. Will Graham. Qui, visiblement, s'était fait une fâcheuse habitude d'adopter des enfants, sans qu'elle n'en soit informée. Elle se fit violence pour garder un visage impassible, se concentrant sur sa table, serrant discrètement les poings, mais cela faisait bien longtemps qu'elle ne croyait plus aux coïncidences. Ce ne pouvait pas être une coïncidence. Et cette information lui déplaisait plus que tout. Prenant le temps de s'interroger sur la négativité de ses émotions, elle se fit la réflexion que, d'un certain côté, elle se sentait trahie par cette information... devinant que cette adoption avait dû se produire après sa mort. Cynique, elle songea qu'il l'avait rapidement remplacée, et ce fut cette observation silencieuse qui l'incita à se tourner de nouveau vers Walter.
- Je m'appelle Abigail. Enchantée, mentit-elle en lui adressant un mince sourire.
Elle voulut l'interroger, naturellement, et en apprendre davantage... Le plus possible, en fait. Mais le peu qu'elle possédait de bon sens social lui fit comprendre que faire subir à son pauvre camarade un interrogatoire serait des plus suspects. Ce n'étaient pas de ces choses là que deux étudiants discutaient, n'est-ce pas ? Non, sans doute pas... Ce qui signifiait qu'elle devrait prendre son mal en patience. Alors, lorsqu'il suggéra qu'ils étudient ensemble à la bibliothèque, elle acquiesça silencieusement. Elle était soulagée qu'il n'ait pas proposé d'étudier chez lui, se méfiant naturellement de ce qu'une telle proposition aurait pu impliquer... mais la bibliothèque n'était pas le lieu idéal pour obtenir des confessions. Elle devrait cependant prendre son mal en patience.
Une idée lui traversa toutefois l'esprit, qu'elle exprima avec plus de calme qu'elle n'en ressentait réellement :
- On risque d'avoir besoin de discuter un minimum, alors... peut-être qu'un café serait plus pratique que la bibliothèque. Mais ça veut dire emporter des bouquins avec nous.
Une maigre peine, si elle parvenait à obtenir de lui de plus amples détails quant à sa relation avec Will. :copyright:️ 2981 12289 0
Walter avait l'impression que la jeune femme n'était pas plus à l'aise que lui à l'idée d'être en binôme, ça leur faisait au moins un point commun. Il l'avait observé avec curiosité, remarquant sans mal que quelque chose n'allait pas, mais quoi ? Il ne pouvait pas juste la questionner pour satisfaire sa curiosité. Il détourna alors le regard, maudissant leur professeur d'avoir eu cette idée fabuleuse de faire un devoir commun, il était pourtant sûr que ça n'avait aucune réelle utilité, il voulait bosser avec des cadavres, pas avec des vivants ou le moins possible. Il inspira et se passe une main dans les cheveux, il lui jeta un petit coup d'œil alors qu'elle se présentait à son tour.
- Enchanté également...
Il se crispa lorsqu'elle mentionna qu'ils auraient besoin de discuter un minimum, l'espace d'un instant, il avait flippé à l'idée qu'elle l'invite chez elle ou qu'elle souhaite aller chez lui, néanmoins, il fut soulagé qu'elle ne le fasse pas, qu'elle mentionne même qu'un café serait plus pratique. C'est vrai qu'il n'avait pas envisagé que la discussion serait un point important de leur devoir et qu'il ne pourrait sans doute pas y échapper. Pas qu'il n'ait pas envie de parler avec elle, non, il n'était plutôt pas doué pour ça. Il vivait seul depuis un moment maintenant, il n'était plus vraiment habitué à ça.
- C'est exact qu'un café sera plus pratique...
Ça restait un lieu public, pas que ce soit moins dangereux, mais plus simple. Pas question de la conduire chez lui, ni d'aller chez elle, il était paranoïaque depuis un moment et ses cauchemars ne l'aidez pas à améliorer sa santé mentale. Surtout qu'il pataugeait dans un profond déni, tout ça pour ne pas assumer qu'il avait une certaine passion pour le morbide. Il savait qu'il y avait définitivement un problème chez-lui et il n'était pas prêt à l'assumer.
- Hm... Désolé, je ne suis pas très doué pour... Ça. Est-ce que tu souhaites qu'on échange nos mails pour se retrouver dans le café de ton choix ou… Nos numéros de téléphone ?
Don't judge a book by its coverDe toute évidence, ni l'un ni l'autre n'était motivé à l'idée de travailler en binôme. Non pas qu'elle n'appréciait pas la compagnie occasionnelle de ses camarades, mais c'était surtout qu'elle préférait travailler en solitaire. D'autant plus depuis qu'elle cumulait secrets sur secrets. Chaque conversation était un risque supplémentaire de trop en révéler, et donc un risque supplémentaire de devoir causer d'autres victimes. Quant à ce Walter, son lien avec Will était encore à définir avec le principal intéressé… et il lui tarder d'interroger Will à ce sujet.
Proposer un café comme lieu de rendez-vous lui semblait être l'alternative la plus utile, et la moins risquée. Si Walter faisait bien partie de l'ancienne vie de Will, alors elle ne pouvait pas le considérer comme inoffensif. Puisque ce qui touchait Will touchait également Hannibal, et personne n'en sortait indemne. Pas même ceux qui étaient, autrefois, les plus purs des individus.
- T'excuse pas. Je suis pas la plus douée non plus, fit-elle, conciliante, dès l'instant où il s'excusa.
Elle n'était pas douée pour les relations sociales, oui. En revanche, elle était douée pour prétendre être plus douce qu'elle ne l'était réellement, et plus bienveillante, aussi. La question de son interlocuteur pouvait sembler anodine, mais Abigail prit réellement le temps de la réflexion, le dévisageant dans l'espoir de mieux cerner sa personnalité. L'adresse mail présentait l'avantage d'être plus formelle, mais des échanges de mail étaient de potentielles preuves, selon la tournure que prendraient les événements. Des échanges de SMS également, mais elle estimait qu'il était plus simple de faire disparaître un téléphone portable que de supprimer un à un les mails.
- Je pense qu'échanger nos numéros, ce sera plus simple, trancha-t-elle finalement avec un bref sourire se voulant cordial.
Et, pour allier le geste à la parole, elle sortit son propre téléphone pour ajouter un contact, attendant patiemment qu'il lui donne son numéro.
- Et si on a besoin de travailler à distance, on pourra aussi passer par mail, ajouta-t-elle après un temps de réflexion. :copyright:️ 2981 12289 0
La bonne nouvelle, c'est qu'elle ne semblait pas plus douée que lui face à la situation. Cela lui éviterait donc de passer pour un idiot asocial. Il l'observa, hésitant, avant de lui offrir un petit sourire. Peut-être que le fait de ne pas se mêler aux autres était une bonne chose, il n'avait jamais été à l'aise en société et cela n'allait sûrement pas changer tout de suite. Son côté paranoïaque y était également pour beaucoup, pourtant il valait mieux que les choses soient ainsi et c'était sa façon à lui de se protéger.
- Je vois. Tant que nous arrivons à travailler ensemble pour ce projet. C'est le principal.
Il détourna le regard en attendant qu'elle choisisse le meilleur moyen pour eux de communiqué. Que ce soit par mail ou par SMS, Wally savait qu'il ferait en sorte de ne pas trop communiquer en dehors des sujets du cours. Il joua avec un crayon qu'il venait de sortir de son sac pour prendre quelques notes rapides, portant son attention sur elle lorsqu'elle lui parla à nouveau. Il la vis sortie son portable et il fit la même chose, manquant de faire tomber l'appareil.
- Parfait. Voici mon numéro. Dit-il en tournant l'écran vers elle.
Il ne voulait pas que qui que ce soit entende son numéro, c'était plus facile de lui montrer pour qu'elle l'enregistre. Oui, il était paranoïaque à ce point-là. Il lui rendit son sourire, jetant un regard à la salle où les binômes étaient presque tous plus ou moins installés, papotant comme si c'était la meilleure journée de leurs vies. Il soupira ennuyé, ses yeux dérivèrent à nouveau vers elle alors qu'elle lui disait qu'il pourrait toujours communiquer par mail pour les travaux à distance. Ce qui était tout à fait une bonne idée, puisque cela voulait dire qu'il pourrait travailler de chez lui parfois. Ce qui était également intéressant, vu son travail à mi-temps, ça lui permettrait de pouvoir faire les deux en même temps.
- C'est une bonne idée. Merci. Comme j'ai un travail à mi-temps, cela me permettra de travailler à distance.
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