Cohabitations entre frères; pour le meilleur et pour le pire.
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Dim 14 Aoû - 23:12
Cohabitations entre frères; pour le meilleur et pour le pire.
- Voilà qu’il recommence. soupire Peter en ramassant un t-shirt de son frère sur le canapé.
Cela fait désormais un peu plus de trois mois qu’Edmund est venu vivre avec lui, pour donner suite à son invitation. Après leur premier repas de famille, Peter a longuement réfléchi et discuté avec Edmund. Il a donc décidé d’aider son frère, vu que sa situation financière est un peu compliquée en ce moment. Et puis, c’est l’occasion de passer du temps ensemble entre frères. Ainsi à sa plus grande joie, Edmund a accepté et il est donc devenu son colocataire. Une part de lui continue par la même occasion de veilleur sur ses cadets. Sa promesse faite à sa mère est éternelle après tout. Mais bien sûr, cela il se garde bien de le dire à Ed. Et puis avant tout, il souhaite que leur cohabitation se passe pour le mieux. Ils ont tant de choses à rattraper et à partager. Ce monde a tant à offrir car certains jours, Peter ne peut s’empêcher d’être impatient du lendemain. Avec Susan, Ed et Lu, ils ont prévu tant de choses qu’il n’est pas certain qu’une vie entière dans ce monde soit suffisante, car ils ont bien évidemment chacun leur vie de leur côté. Lucy est encore aux études, Susan écrit des livres, Ed est journaliste reporter et lui est médecin-assisant. Leurs emplois du temps ne coïncident ainsi pas toujours avec celui des autres. Il arrive qu’ils ne puissent se voir toutes les semaines tous les quatre. Finalement qu’importe le temps entre chaque réunion, le plus important est qu’ils soient enfin tous réunis dans la même ville.
Déposant l’habit dans la chambre qui appartient désormais à Edmund, Peter revient dans la pièce à vivre. Il vient de rentrer d’une longue journée de travail et tout ce qu’il souhaite, c’est passer une soirée tranquille. Mais depuis qu’Edmund vit avec lui, il faut bien admettre que c’est plus animé chez lui. Cela lui rappelle parfois avec nostalgie leur enfance où ils se chamaillaient beaucoup tous les deux. À l’époque, Ed n’en faisait qu’à sa tête et lui, se montrait trop sévère et dur avec lui. Aujourd’hui, ils ont bien évolué, l’un comme l’autre. Ils ne sont plus ces deux enfants, ni même ces deux grands rois de Narnia. Ils sont Edmund et Peter Pevensie, deux jeunes hommes qui tentent de trouver leur place dans ce monde.
En attendant que son frère rentre, Peter prépare le repas du soir. Ce week-end, ils ont prévu d’aller avec Susan et Lucy au cinéma. Ses deux sœurs sont littéralement accro aux films et il doit bien admettre qu’on se laisse vitre entraîner dans les histoires. Regarder un film en couleur avec de beaux effets spéciaux, n’a absolument rien à voir avec un film en noir et blanc qui traine en longueur. Et tandis qu’il pense à ses propres rencontres du moment, notamment à une certaine jolie blonde, la porte de l’appartement s’ouvre et Edmund fait son entrée. Peter surveille le feu de la cuisson, avant de venir saluer son frère à l’entrée avec un sourire.
- Salut. Tu as passé une bonne journée ? Si ça te va, ce soir je nous prépare des hamburgers.
Trois mois. Cela faisait plus de trois mois que tu vis en compagnie de ton cher frangin. Retrouvés en début d’année, tu ne pensais pas te sentir mieux en retrouvant la famille que jadis tu avais trahi mais finalement, la famille était une chose importante dans toute vie et depuis que tu tentes de reprendre ta vie en main et bien tu sens qu’ils te font un bien fou. Certes, avec le boulot, tes histoires en tous genres et la vie en générale tu ne les vois pas aussi souvent que tu le souhaites mais Peter un peu plus, enfin quand il n’est pas plongé dans ses bouquins ou qu’il n’est pas de garde… L’idée d’être autant dans les études n’a jamais été pour toi, t’as été chanceux de pouvoir rejoindre le Daily Bugle en n’ayant littéralement aucun diplômes, juste être tombé sur la bonne personne et depuis tu t’y plais tellement que c’est devenu ta seconde maison. Les stagiaires que tu prends sous tes ailes tu les considères un peu comme ta seconde famille, coucou Lucy ou encore Brooklyn et t’en passes. Ils te permettent de grandir et ça ne te fait pas de mal, toi l’éternel gamin sarcastique.
Bien sûr que tu ne vas pas mieux-mieux mais assez pour que tu puisses de nouveau profiter de la vie, te prendre la tête avec de nouveaux problèmes comme l’amour ou du moins ce qui y ressemble… Ta psychologue t’aide beaucoup, tu la remercieras jamais assez pour les efforts qu’elle fait envers toi et tu sais que sans elle il n’y aurait pas de Bugle, pas d’Edmund semi-gentil, pas de toi tout court. Elle t’a forcée à garder espoir en ta famille, à faire en sorte que tu t’en sortes et ne replonges pas dans tes vieux démons et aujourd’hui te voilà épanoui. Fauché mais épanoui. Car ouais, la colocation ce n’est pas vraiment ton fort, t’es bordélique, tu ranges rien, tu ne fais pas grand-chose non plus mais tu n’avais pas le choix et même si tu n’as pas été honnête avec ton aîné, tu lui es reconnaissant de t’héberger et veiller sur toi, car tu sais qu’il l’a toujours fait depuis vos retrouvailles, mais ça ne t’empêche pas de lui voler quelques ordonnances au mois pour te prescrire des cachetons que tu revends au plus offrant en ligne ou dans la rue. Le journal paie bien mais tu t’es tellement mit dans une merde pas possible que le crédit est loin d’être payé.
C’est pourquoi, ce soir, après avoir quitté ta psy, tu passes vite-fait à la supérette du coin pour acheter un pack de bière, Pete est censé être là si t’as bien mémorisé son emploi du temps et vu que tu n’es pas un chef cuistot et bien tu apportes la boisson, c’est déjà ça, non ? Surtout que tu n’as plus un rond alors tu prends vraiment la bière cheap mais c’est le geste qui compte après tout. Poussant la porte de l’appartement, tu sens déjà la bonne odeur de viande qui cuit et tu t’en lèches les lèvres. « Pete ! Je savais que tu serais là alors j’ai ramené à boire… » dis-tu alors que tu refermes la porte, retires tes chaussures et le rejoins en lui rendant son sourire. « Dans l’ensemble ça a été et toi alors ? Enfin une soirée de disponible et tu la passes avec ton frère ? J’hésite entre être flatté ou déçu pour toi… » Flatté qu’il la passe avec toi, déçu qu’il n’a personne d’autres avec qui la partager.
Made by Neon Demon
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Mar 6 Sep - 20:51
Cohabitations entre frères; pour le meilleur et pour le pire.
Il est vrai que l'emploi du temps de Peter est très décalé et jamais le même. Un soir, il peut être de garder et l'autre, disponible aujourd'hui. Quant à Edmund, il semble assez occupé également de son côté. Aussi, les deux frères ne se voient pas tant que cela les soirs. Trois mois qu'ils vivent ensemble et pourtant, ils peuvent compter sur les doigts de la main les rares fois où ils ont pu partager une soirée et un repas ensemble. C'est déjà suffisamment difficile comme cela de planifier des rencontre avec Susan et Lucy à quatre. Ils ne sont plus les enfants, ni les rois et reines unis qu'ils ont pu être autrefois. Aujourd'hui, ils ont tous une vie différente et des responsabilités qui leur sont propres. Autrement dit, c'est bien plus compliqué qu'on ne pourrait le penser au premier abord. Mais ce soir, Peter a tout prévu pour passer une soirée agréable avec son cadet. Il a envie de retrouver son frère, leur complicité d'autrefois et pourquoi de bonnes vieilles taquineries fraternels.
- Ah super, j'ai oublié d'en acheter, donc ça tombe super bien ! répond-il en venant lui prendre les bières des mains.
Peter sait qu'Edmund ne gagne pas autant que lui et qu'il ne peut donc pas se permettre autant de dépenses que lui. De ce qu'Edmund lui a dit, il a même cru comprendre qu'il a quelques petits soucis financiers. C'est d'ailleurs bien pour cela que Peter a proposé à son frère de venir vivre avec lui, pour l'aider financièrement durant quelques temps. Cependant, Peter n'est pas du tout au courant des petites cachoteries d'Edmund, à savoir qu'il vole parfois des ordonnances pour se prescrire des cachetons afin de les revendre pour se faire davantage d'argent. S'il le savait, bien sûr il serait déçu, mais il voudrait aider davantage son frère. Il serait également triste qu'il n'ait pas suffisamment confiance en lui ou en leurs sœurs pour leur avouer la vérité sur sa situation économique. Mais ce que Peter ignore ne peut pas lui faire du mal. L'ainé des Pevensie dépose les bières sur la table, tout en écoutant Edmund lui raconter sa journée. Il esquisse un petit sourire amusé à la dernière remarque de son frère.
- Je pense qu'un mélange des deux est la meilleure solution, Ed. Et puis soyons honnêtes deux minutes, tu t'ennuierais de ne jamais m'avoir sur le dos de temps en temps.
Voilà, c'est exactement le genre de petites piques que Peter affectionnent tant entre eux. Rien de méchant, juste plaisanter entre frères. Cela lui rappelle leur enfance et tous les bons souvenirs qui vont avec. Edmund n'a pas toujours fait les bons choix, mais le plus important, c'est que désormais il sache ce qui compte le plus, c'est-à-dire leur famille et le lien soudé qu'ils ont. De son côté, Peter a souvent regretté de s'être montré trop sévère envers lui. Mais la promesse faite à leur mère l'a incombé de ce rôle, c'est-à-dire veiller sur les autres et s'assurer aucun ne s'égare.
- Journée banale, semblable à toutes les autres. J'ai fait passer plusieurs radiographies, assister des médecins. Et sache que même si je te déçois de t'accorder cette soirée, je suis content qu'on la passe ensemble, Ed. Alors à la nôtre. dit-il en ouvrant deux bières et en trinquant avec lui.
Avoir retrouvé ta famille ça t’a boosté ton égo et remonté le moral. Faut dire que c’est dur de mourir, revenir à la vie dans un endroit qu’on ne connait pas et au final se mettre à réapprendre la vie car ce n’est tout bonnement pas le même siècle. Puis faire tout ça complètement seul, c’est limite déprimant et c’est sans doute pour ça que t’as tourné vinaigre pendant deux bonnes années. Mais maintenant que tu t’es repris en main, on peut dire que ça va mieux. Déjà, tu remercieras jamais assez Amy, qui t’a intégré à l’équipe du Bugle et qui te permet d’aller bosser tous les jours le sourire aux lèvres (ou presque) ou encore Elizabeth, ta psychologue qui t’a écouté, sans jamais te juger et a fini par trouver ce qui n’allait pas en toi pour t’obliger à parler, à être honnête et à essayer de t’ouvrir aux autres. C’est d’ailleurs ce que tu comptes faire quand tu rentres chez toi, enfin chez ton frère pour être exact mais tu squattes là-bas donc c’est chez toi aussi, avec un pack de bières, te doutant que tu croiserais bien la route de l’aîné un de ces quatre et bingo. Alors que tu rentres, il est là, dans la cuisine, en train de préparer à manger et tu sais déjà que tu vas te régaler quand il prononce le mot hamburger : une tuerie cette chose. « J’aime bien être ta conscience des fois, ça change… » avoues-tu alors que tu laisses Peter récupérer les bières.
T’as l’impression que tout ceci est normal, qu’au final ça aurait dû être comme ça tous les jours si vous n’aviez pas été séparés à votre arrivée. Mais bon, les choses arrivent toujours pour une raison et tu te dis que c’est une seconde vie qui s’offre à vous et que le fait de pouvoir vivre et côtoyer de nouveau ta famille, ça n’a pas de prix. « M’ennuyer, je ne pense pas, quoique t’es un peu moins barbant que Susan, mais j’apprécie de ne pas manger seul ce soir… Et surtout de ne rien avoir à faire, ça c’est la classe ! » Que tu répliques d’un sourire suivi d’un clin d’œil. Entre Peter et toi ça n’a jamais été facile mais au fil des années y a eu du respect qui s’est installé et aujourd’hui tu ne peux que le remercier de t’accueillir et continuer à veiller sur toi, bien que tu ne sois pas encore totalement franc envers lui, mais ça viendra.
Récupérant la bière que te décapsules ton frère, tu trinques alors avec lui en l’écoutant raconter sa journée. Bizarrement, ça ne t’ennuies pas autant que tu l’aurais imaginé à l’époque, tu trouves que vos vies ne sont pas banales, ici, au contraire, tu les trouves intéressantes. « Décevoir est un bien grand mot, j’vais juste devoir supporter ta sale tête plus de quinze minutes, mais ça devrait le faire. A nous deux ! » Tu bois alors une longue gorgée de ta bière et tu viens fouiner en observant ce qui se prépare en cuisine. « T’es bon à marier, tu le sais ça ? » Que tu dis, reprenant une gorgée de ta bouteille avant de reprendre la parole. « D’ailleurs, toujours célibataire ? Si c’est le cas, tope-là, je crois qu’on est moins doués que nos sœurs… »dis-tu en levant la main pour qu’il tape dedans si c’est le cas, sinon bah t’auras juste l’air con. T’envies un peu Lucy et son ouverture d’esprit : peut-être que si tu ravalais ta fierté et ton orgueil, t’accepterais que t’aimes les hommes. Qu’Hisoka serait une possibilité ou alors qu’un mec t’attends dehors. Mais non, tu préfères faire comme si de rien n’était et en vrai ça te bouffe.
Made by Neon Demon
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Dim 2 Oct - 22:34
Cohabitations entre frères; pour le meilleur et pour le pire.
Edmund et Peter, ils ont en fait du chemin depuis les années, c'est certain. L'un comme l'autre. Edmund a appris à être plus honnête et surtout quelqu'un sur qui on peut compter. Il s'est fié davantage à sa famille, devenant même à un certain moment celui qui devait veiller sur sa famille lorsque Lucy, Eustache et lui-même étaient retournés à Narnia sans Susan et Peter. Oui, au fil des années, il a su évoluer, grandir et prendre ses responsabilités. Quant à Peter, il a appris à être moins dur envers Edmund, à lui faire davantage confiance et lui laisser prendre ses propres décisions. Mais surtout, tous les deux ont travaillé leur relation. Fut une époque où ils ne cessaient de se disputer parce qu'Edmund jouait les enfants capricieux et lui prenait sans doute trop à cœur son rôle d'ainé. Un rôle qu'il a cependant aujourd'hui encore du mal à abandonner, parce qu'il demeure l'ainé quoi qu'il arrive et aussi parce que la promesse qu'il a faite à sa mère, c'est une promesse à vie. Il sera toujours là pour Susan, Edmund et Lucy. Il ne peut en être autrement. Mais aujourd'hui, il fait en sorte d'être davantage leur frère à tous plutôt que le père de substitut dont ils ont eu besoin autrefois lorsqu'ils étaient des enfants.
- Oui, ça me fait beaucoup de bien aussi, tu devrais le faire plus souvent Ed. renchérit Peter en souriant.
Et ce n'est que trop vrai. Ça lui fait beaucoup de bien quand parfois les rôles s'inversent parce que même s'il est l'aîné, Peter est loin d'être parfait et d'avoir la science infuse. Lui aussi commet des erreurs et a besoin de s'appuyer ses sœurs et frère. C'est ça ce que signifie être une famille, pouvoir compter les uns sur les autres à tout moment. C'est justement ce qui fait la force de la famille Pevensie. Ils sont soudés et quoi qu'il arrive, ils sont toujours là pour s'entre-aider. Leurs parents seraient fiers d'eux, assurément.
- Moins barbant que Susan, hein ? Surtout, ne le lui répète pas, elle risque de te faire la morale. s'amuse Peter.
Néanmoins, Edmund n'a pas tort. De la fratrie, c'est bien Susan qui possède le moins d'humour et qui a toujours tendance à être un peu trop sérieuse. Bien sûr, Lucy, Edmund et Peter lui ont déjà fait la remarque. Mais Susan reste Susan. Peter trouve cependant qu'elle a fait des efforts au cours des années. Mais, elle avait entendu Edmund, à cop sûr elle ne l'aurait pas raté. Puis lorsque les deux frères trinquent, Edmund ne manque pas de lui lancer une petite pique. Peter se contente de lever les yeux au ciel. La vérité, c'est qu'il est bien trop heureux d'avoir retrouvé son frère pour être vexé ne serait-ce qu'une seule seconde par son humour quelque peu douteux. Edmund ne changera pas après tout. Peter finit de préparer le repas et demande à son frère de mettre la table. Ensuite, il amène le repas et s'installe avec Edmund à table.
- Très drôle. Quand tu vis tout seul, tu n'as guère le choix que de faire la cuisine. T'as fait comment jusqu'ici durant ces trois ans ? Tu as vécu tout le long en colocation ? Ce qui expliquerait pourquoi tu n'aimes pas faire la cuisine. Et oui toujours célibataire pour le moment, même si j'ai quelques rencontres dernièrement. Et toi ?
Comme il en avait discuté avec Lucy, être seul lui pèse un peu par moment. Heureusement, son travail remplit bien ses semaines et généralement le week-end, il apprécie de se détendre en lisant ou en faisant des balades. Mais maintenant, il a Ed avec lui pour combler sa solitude.
Plus le temps passe, plus tu t’assagis. Si tes premières années passées ici n’ont pas été faciles, tu as réussi à te reprendre en main et depuis plus d’un an maintenant tu es devenu un nouvel Edmund, du moins tu essaies. C’est toujours compliqué pour toi de t’ouvrir entièrement aux autres, surtout avec tout ce qu’il se passe dans ta vie ces derniers temps… Hisoka, les séances de psychothérapie, tes dettes d’alcool et drogues qui ne sont toujours pas épongées… Alors quand le plus vieux t’avoue que tu pourrais le faire plus souvent, inverser les rôles, tu pinces tes lèvres en hochant la tête. « De temps en temps ça me va, je n’ai pas d’épaules aussi solides et larges que toi mon frère ! » Que tu dis en venant le taquiner en mettant tes mains sur ses épaules, les pressant doucement entre tes doigts. Mais il n’a pas tort. Des jours tu te sens de taille à prendre les rennes, d’autres non mais c’est agréable comment vous êtes l’un envers l’autre. L’Edmund capricieux, égocentrique et con sur les bords est bien loin mais ce n’est pas plus mal hein ?
Mais lorsque le sujet en vient au fait que tu t’ennuierais sans ton frangin dans ta vie, tu ajoutes que c’est pas tout à fait vrai même s’il est moins barbant que Susan, ton aînée. « Ne t’en fait pas, pour ça que t’es mn frère préféré… Mais le fait que tu sois le seul doit aussi aider je pense ! » répliques-tu d’un sourire suivi d’un clin d’œil. Et tu commences à le taquiner, un truc que tu aimes beaucoup faire. Ça et être sarcastique aussi, deux défauts si on peut le dire mais qui font de toi ce que tu es réellement. T’as bien changé mais y a certaines choses qui ne changent jamais, donc tu laisses le plus vieux terminer de préparer le repas et quand c’est fin prêt tu le rejoins à table, buvant une gorgée de ta bière pour ensuite poser tes fesses sur l’une des chaises. « Tu veux vraiment tout savoir ? Non car c’est pas vraiment terrible et puis j’suis pas sûr que tu souhaites parler de mes caleçons sales devant ton burger… » ajoutes-tu alors que tu ris en te disant que finalement c’est bien d’avoir un peu d’humour, ça te sort souvent de certaines situations dérangeantes. Comment dire à Peter que t’as vécu avec un mec malaisant ? Qu’ensuite tu t’es tiré et a vécu dehors avant de tenter de prendre un appartement pour finir chez lui ? La gênance totale comme dirait une certaine blonde avec qui tu bosses régulièrement. « Comment ça quelques rencontres ? Une future Madame Pevensie en vue ? Dis-moi tout… » Que tu demandes alors que tu hausses les épaules quand vous en venez à parler de ta vie amoureuse. « Elle est étonnamment vide, pas de quoi en parler, m’enfin… » Tu réfléchis à savoir si tu peux lui parler d’Hisoka, de ton attirance pour le même sexe et tu secoues la tête en prenant ton burger pour le manger à pleine mains, t’es un sale gosse après tout. « Il est crop bon Pete ! » dis-tu la bouche pleine alors que tu lui souris en le reposant pour essuyer ta bouche.
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