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(abandonné) Paint it Black. [Walburga & Orion]

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Anonymous

Invité



Lun 15 Aoû - 5:41

Paint it Black
Installée devant sa coiffeuse, Walburga Black contemple son reflet. Elle le contemple fébrilement depuis près d'une dizaine de minutes. Et plus elle s'observe, moins elle reconnaît les traits de cette femme qui affronte effrontément son regard. Cela fait trois ans qu'elle a retrouvé les traits de sa jeunesse. Trois ans qu'elle ne se soumet à l'épreuve du miroir que pour la nécessité de se préparer pour la journée. D'appliquer ça et là quelques touches de maquillage, de quoi rehausser la beauté froide de son visage aristocratique. Walburga Black n'a jamais été dans l'outrance. Son rouge à lèvres est d'un rouge sombre, ses yeux clairs et perçants sont soulignés de noir. Mais elle ne se reconnaît pas.

En retrouvant Regulus, quelques semaines plus tôt, elle avait pensé vivre véritablement pour la première fois depuis... Des années. Car au-delà de ces trois années incompréhensibles, c'étaient les années qui avaient précédé qui avaient profondément marqué la psyché instable de Walburga. Ces années qui avaient suivi la mort de Regulus et d'Orion avaient été insoutenables. Walburga avait progressivement basculé pour ne devenir que l'ombre d'elle-même, un spectre hantant les couloirs de sa propre demeure, où elle n'avait pour seule compagnie qu'un elfe de maison qui de par sa seule présence lui rappelait douloureusement son fils chéri et son époux.

Mais Regulus avait été une déception. Sirius, qu'elle avait également retrouvé quelques jours plus tard, avait été fidèle à lui-même. Walburga avait expérimenté un bref retour en arrière en retrouvant Alphard, son frère, pour qui elle éprouvait des sentiments mitigés, entre nostalgie, affection fraternelle et haine farouche.

Le grand absent n'était nul autre qu'Orion. Et c'est son souvenir qu'elle pleure ce matin-là en s'affrontant dans le reflet de miroir. Plus les années passent, vides de sens, plus elle souffre de son absence. Ses fils ne lui sont d'aucun secours. Sirius est perdu depuis longtemps et Regulus... Regulus est devenu un étranger.

Pour pallier à sa solitude, Walburga comble ses soirées trop froides, où le silence de son appartement est assourdissant, en se rendant aux soirées les plus mondaines de la ville. Parfois, elle s'y rend grâce aux invitations reçues - et obtenues à grands renforts de courriers incendiaires -, mais d'autres fois, plus rares, elle s'y rend en feignant le hasard, usant de ses pouvoirs magiques pour persuader les pauvres hères qui gardent l'entrée de ces soirées.

Ce soir-là, c'est bien une invitation portant son nom qu'elle montre à l'homme qui se trouve à l'entrée de l'immense hôtel qui vient d'ouvrir, et où se réunissent ce soir-là toutes les personnes directement concernées par l'art. Une initiative d'une association quelconque, mais chaque domaine est réuni : cinéma, peinture, musique... Toutes les personnes influentes, à connaître si l'on veut monter un projet ou obtenir une faveur, sont donc réunies.

Walburga, un verre de vin rouge à la main, déambule parmi les convives, son regard las errant de groupuscule en groupuscule en quête d'un visage familier. En quête, inconsciemment, du seul visage qu'elle ait véritablement envie de revoir...

Et son souhait est exaucé, bien qu'elle n'en soit pas encore consciente, au moment où elle aperçoit un homme s'approcher d'elle. La sorcière ne lui jette qu'un vague coup d'œil et pense le reconnaître, sa bouche adoptant une inclinaison méprisante et cruelle.  

- Va-t'en, Galen.

Son ancien amant, bien sûr. Celui qui, après quelques nuits de faiblesse pour Walburga, est devenu silencieux. Celui auquel elle n'a donc plus accordé la moindre pensée dès lors qu'elle a compris qu'ils ne partageraient plus de nuits ensemble. S'il ne souhaitait plus sa cruauté sensuelle, il ne lui était d'aucune utilité.

Mais quelque chose ne va. Cet homme-ci, s'il a bien une ressemblance physique indéniable avec son ancien amant, arbore en revanche des traits plus durs. Walburga prend enfin le temps de le détailler plus attentivement et en ressent soudainement un véritable trouble. Un trouble que, dans un premier temps, elle est incapable d'expliquer.

Cet homme-ci est... Plus élégant. Plus soigné. Il y a un désir de distinction et de respect dans son apparence, une suffisance qu'elle croît reconnaître dans son regard et qui lui donne le vertige. Son esprit, déjà, lui souffle la réponse de ce mystère. Mais sa conscience, elle, se refuse à y croire. Pour le moment.

- Vous n'êtes pas Galen, observe-t-elle d'une voix hachée par le trouble.

Pour reprendre contenance, Walburga trempe les lèvres dans sa boisson, sans cesser de le dévisager, sans oser détourner le regard, mue par un besoin irrépressible et mystérieux de rester en sa présence.

Finalement, elle baisse son verre. Elle s'humecte les lèvres, savourant le goût réconfortant du vin. Son regard est inquisiteur au moment où, dans un sursaut de vulnérabilité, elle se tourne entièrement vers lui et souffle :

- Nous nous connaissons, n'est-ce pas ?


Dernière édition par Walburga Black le Lun 4 Déc - 7:44, édité 1 fois
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Natasi Daala

Natasi Daala

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▿ Date de naissance : 21/04/1996
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▿ Métier : Directrice de campagne de Wilhuff Tarkin ▴ Militante et membre du parti politique d'extrême-droite "Nouvel Empire"
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Daala: "The Rebel Alliance won't know what hit them."
Tarkin: "Oh, they'll know, my dear. Everyone will know. That's the point."
―Admiral Daala and Grand Moff Tarkin, meeting on the Death Star
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Dim 28 Aoû - 11:47


Paint it Black

@Walburga Black

C’est en réajustant la cravate en soie à carreaux, tissées dans différentes nuances de marron et d’ambre, qui orne le col d’une chemise blanche impeccable et sans aucun défaut, qu’Orion Black se fait un sombre constat. Il quitte sans regrets une voiture ancienne de marque américaine, une fois la portière ouverte par son chauffeur attitré. Cela doit bien faire un an, que ce Moldu travaille pour son compte. Lui, Orion Black, est un puissant homme passionné par l’art, l’esthétisme, et la beauté sous toutes ses formes. Un homme réputé que l’on harcèle presque d’invitations en pensant bénéficier de sa fortune colossale ou de ses conseils financiers. Orion est un bon mécène. Il ne place toutefois son argent pas au hasard, et chacun de ses choix est mesuré avec soin. Autrement dit, tant que cela l’arrange, lui et ses affaires fructueuses. Il se moque bien de tous ces Moldus, qu’il considère comme des « outils » vers davantage de reconnaissance sociale ou des « faire-valoir » destinés à servir ses moindres caprices d’homme important. Le patriarche Black estime aujourd’hui que le revirement tragique qu’a pris sa vie depuis trois ans lui assure de tirer un profit non négligeable de ces derniers. Sa visite à l’événement de ce soir n’est qu’une parmi tant d’autres dans un emploi du temps toujours plus chargé, mois après mois. Orion Black est toutefois bien plus qu’un amateur d’arts dans cette ville. C’est un financier, propriétaire d’un grand nombre de fonds spéculatifs, et actionnaire important au sein des plus grandes et cotées entreprises de l’île.

On l’appelle, mais il se contente de les jauger de haut en bas avec suffisance. Un simple mouvement de la main, mais parfois c’est avec l’ombre d’un sourire froid, politique qu’il les salue respectueusement. Avec toute la distance et la classe d’un aristocrate né au début du vingtième siècle. Orion Black déteste cet endroit plus que tout au monde. Certes, le mobilier est luxueux, les verres d’alcool sont hors de prix, les convives tous influents d’une manière ou d’une autre dans la société moderne, mais cela ne change en rien leur véritable nature. Ces hommes et ces femmes sont des êtres inférieurs, des créatures dépourvues de pouvoir magique, des « impurs » comme tout bon Black originaire de l’une des vingt-huit familles sacrées doit garder à l’esprit. C’est une soirée importante pour tous les amateurs d’arts de l’île, – tous des Moldus, bien évidemment –. Orion s’efforce de faire bonne figure devant eux, même si la moue dédaigneuse présente sur son visage depuis le début de la soirée illustre avec merveille son mépris pour chacun de ces êtres. Il récupère un verre de vin rouge, qu’il jauge en s’amusant à le faire tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, après l’avoir légèrement humé. Rond, épicé et puissant. Parfait. Le vin est au moins excellent. C’est une bonne chose de prise. Orion ne perd pas de temps, vagabondant de groupe de convives en partenaires d’affaires – échangeant des banalités sans importance sur le cours de la bourse, ou sur la dernière tendance artistique du moment sur laquelle il est de bon ton d’investir beaucoup d’argent. Il parvient à chaque fois à s’éclipser avec un prétexte imparable, telle un oiseau insaisissable, Orion Black donne l’air d’être constamment occupé et attendu ailleurs. Ce que ses interlocuteurs et interlocutrices se persuadent avec une jalousie mal feintée.

Les silhouettes élégantes, drapées de soie ou de satin se regroupent entre les quatre murs du hall de réception du plus en vogue et riche hôtel de l’île. Elles sont magnifiques, aux courbes exquises et au rire cristallin. Des femmes distinguées, de la petite à la grande bourgeoisie. Chacune récupère un verre de vin rouge de grand cru sur un plateau argenté, offert par l’un des membres du personnel particulièrement guindé de l’hôtel. Ces pingouins endimanchés. Orion Black déambule entre elles, l’âme en peine. Malgré les œillades, et parfois même, une main impeccablement vernis qui se dépose sur le manche de son costume trois pièces de marque de luxe – « Moldue », cela dit, faut-il malheureusement le préciser ? – italienne, Orion Black n’en gratifie aucune d’un regard. Le marron glacé de ses orbes froids, vides de toute expression ou d’émotion, reste focalisé sur un point fixe dans la salle. Pas n’importe lequel. Un dos nu somptueux, appartenant à une femme élégante, grande et élancée à la chevelure corbeau. Une femme antipathique, selon les murmures qui lui parviennent aux oreilles, au cours de son ascension vers elle. Des murmures qui lui déplaisent, et auxquels Orion répond par un rictus contrarié, accompagné d’un regard en coin à en glacer le sang. S’il possédait encore le don de magie, sans doute les auraient-ils fait taire d’un puissant sortilège de douleur, avant de les contraindre par un Imperium bien placé de se jeter du haut du dernier étage de ce gigantesque hôtel vintage avec une architecture très « années soixante Moldues ».

Trois années passées loin de tout contact avec sa famille. Trois années durant lesquelles il a été honteusement privé de la présence de sa délicieuse et cruelle épouse, – l’amour de sa vie –, Walburga. Et voilà qu’il voir enfin son élégant visage, l’absence de sourire sur ses lèvres peintes. Est-ce bien elle ? Oui, cela ne peut être qu’elle. Walburga, enfin. Elle irradie de beauté, dans cette foule peuplée de Moldus et d’incapables. La voilà enfin, après trois années d’une cruelle absence. Orion n’a jamais passé une journée sans penser à elle, sans vouloir la croiser au détour de l’une de ces ruelles insipides, ou bien au sein d’un café inutile, ou comme aujourd’hui, un verre en main face à l’une des toiles de maître recouvrant un pan de mur. Orion s’approche, d’une démarche traînante mais soignée. Le menton fièrement levé, il s’attend à être accueilli à bras ouverts. Plus ou moins. Un détail lui revient à l’esprit, alors que leurs regards se croisent, sans se reconnaître. Il recherche en vain dans l’immensité de ses yeux une lueur reconnaissable, un mélange de surprise et d’excitation, ce qu’il ne distingue malheureusement pas. Lorsque les lèvres de la belle sorcière s’entrouvrent pour lui souffler quelques mots, c’est alors le déclic : « Va-t’en, Galen. » lui dit-elle. Sèchement, autoritairement. Sa Walburga. Il cligne des yeux quelques fois, accusant le coup – malgré le fait qu’il est en admiration totale de ce caractère si particulier, ces mots percent son âme comme un millier d’aiguilles pointues. Walburga ne peut le reconnaître, avec ce nouveau visage. Elle le prend pour quelqu’un d’autre, et alors, une pointe de jalousie s’insuffle en lui – une dangereuse jalousie. Un feu ardent, un brasier dévastateur. Qui est ce Galen ? (le chéri d’Orson Krennic *siffle*) S’il le tenait devant lui, malgré la ressemblance frappante entre leurs visages, que pourrait-il bien lui faire ? Orion retient une réponse, c’est le trouble qui voile les yeux pénétrants de sa femme qui le force à se taire. Elle reprend alors, en comprenant son erreur : « Vous n’êtes pas Galen. » Orion, encore une fois, demeure interdit.

Orion s’approche un peu plus, jusqu’à ce que leurs torses se toisent, et que leurs souffles ne forment plus qu’un seul râle chaud, insidieux. Elle prend une gorgée de son vin, afin d’humectant les lèvres dans ce délicieux nectar. L’homme savoure cette vision, si familière, si gracieuse. Elle est toujours aussi attirante, magnifique et digne, même dans la confusion et le désespoir. Parce qu’il l’a remarqué, ce que personne d’autre n’a pu apercevoir d’elle. Sous la carapace solide, se cache une faiblesse. Un manque. Un vide à combler. Lui, sa personne, sa présence, son amour, ses baisers, sa violence. Leur violence. « Nous nous connaissons, n’est-ce pas ? » renchérit-elle, en lui offrant l’intensité de son regard. « Walburga. » dit-il enfin, après avoir marqué une pause si lente, qu’il s’étonne lui-même d’avoir pu tenir si longtemps sans dévoiler sa véritable identité. Sa voix est traînante, mais chaude. « Tu m’as manqué. » Quelques mots s’échappent de ses lèvres, comme un murmure. Un souffle de vie. Orion s’approche encore, et vient déposer un baiser au coin de sa bouche colorée, un baiser qui ne dure que quelques secondes. Le noble sorcier profite de cette proximité pour humer son délicat parfum boisé et suave. Orion se permet cette familiarité, parce qu’il est évident maintenant pour l’un comme pour l’autre qu’ils viennent de se retrouver en leur qualité de mari et de femme. Trois années d’absence, loin d’elle, de la chaleur de son corps, de ses piques acerbes, de sa sensualité. Trois années sans leur fils, Regulus, le seul fils digne de ce nom. (enfin, c’est ce qu’il croit hein, il va nous faire un arrêt après) Orion n’a jamais pu les retrouver, ni l’un ni l’autre. Cette satanée île est pire qu’un purgatoire, c’est une prison sordide. Rien de plus.

« Toujours aussi belle, ma douce. J’ai attendu ton retour avec impatience, Walburga, mais c’est maintenant que je te retrouve. Qu’es-tu devenue, en trois ans, dans cette… cage ? » reprend-il en désignant d’un geste du visage, la pièce entière. Par cette cage, Orion signifie tous ces Moldus, ces aberrations. « Comment une créature aussi belle et pure que toi a pu survivre aussi longtemps, entourée par ces êtres impurs, rêvant de planter leurs dents sur chaque centimètre de cette peau parfaite ? » Orion vient porter son vin à ses lèvres, afin de déguster une nouvelle gorgée, en marquant une pause entre ses tirades. « Cette peau qui est mienne. » dit-il avec plus de force, cette fois-ci, en glissant sa main libre dans le creux des reins de sa légitime épouse. L’adjectif possessif, c’est avec autorité qu’il le lui formule. D’un geste ferme, il l’attire plus près, pour que leurs corps se pressent enfin. Un simple effleurement, afin que la décence n’en soit pas bafouée dans un lieu public. Orion ne fait pas plus. Pas maintenant, même si l’envie de retrouver sa femme de toutes les façons possibles et imaginables enivre son esprit aussi brillant. Un mince sourire sincère se dessine sur ses lèvres pâles. « Je sais… mon apparence est singulière. Je ne saurais expliquer ce maléfice. Sache, toutefois, que je suis resté exactement le même… à l’intérieur. » Comment aurait-il pu être autrement ? Cette mascarade ridicule dans cette île n’a jamais eu raison de sa détermination, et encore moins de ses convictions profondes.

(c) a m i t y



HE ASKED FOR IT.  
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Jeu 1 Sep - 7:53

Paint it Black
La confirmation de chacune de ses doucereuses suppositions vient en un seul prénom, le sien, prononcé dans un souffle qui impose à son esprit des dizaines de réminiscences où ce même prononcé fut prononcé dans bien d'autres circonstances, plus réjouissantes que celles-ci. A la surprise se mêle une pointe de colère, de désespoir mais avant tout de tristesse. Cette dernière émotion, Walburga l'a côtoyée durant toutes ces années de solitude ayant suivi la mort de son fils cadet et de son époux. Tant et si bien qu'elles ne peuvent être dissociées, à présent. Une mélancolie omniprésente anime les traits de son visage et donne à son regard cette pénétrance farouche avec laquelle elle fixe désormais cet inconnu qui lui est de plus en plus familier à mesure que les secondes s'écoulent.

Le baiser que cet homme dépose au coin de ses lèvres lui fait clore les yeux. Walburga retient un souffle, puis se force à l'expirer lentement, calmement. Orion, qui savoure sans aucun doute son effet, continue de s'exprimer et l'interroge. Comme s'ils s'étaient quittés la veille. Comme si sa présence était naturelle, évidente. Et comme si Walburga, en ouvrant les paupières, ne posait pas le regard sur un être aux traits qu'elle ne reconnaît guère comme appartenant à l'homme qu'elle a épousé. Ignorant dans un premier temps ses questions, la sorcière lève prudemment sa main vacante et la pose sur la joue droite de cet homme qui prétend être celui dont elle recherche tant la présence depuis de bien trop longues et nombreuses années. Saisissant son visage avec fermeté, elle plonge son regard dans le sien et le sonde, cherchant à y déceler cet éclat particulier, sombre et dévorant, qui parviendrait enfin à la convaincre qu'il ne s'agit guère d'une manifestation de son esprit. Ce qu'elle trouve dans ce regard... C'est précisément ce qu'elle aurait trouvé dans celui de son époux.

- Orion.

Sa voix n'est qu'un murmure. Walburga prend une vive inspiration au moment de sentir la main du sorcier glisser dans le creux de ses reins. La possessivité qu'elle perçoit dans ce geste ainsi que dans les propos de son époux l'attire irrémédiablement, l'enjoint à se laisser aller contre lui. En cet instant, plus rien n'importe, pour la sorcière, que le souffle de cet être retrouvé qui s'écrase régulièrement sur sa peau. Les abominations qui les entourent, elle les oublie, sourde à chacune de leur conversation. Toute son attention est focalisée sur Orion, qu'elle continue de dévisager comme si elle craignait qu'une supercherie soit révélée à tout instant. Finalement, elle baisse la main et la dépose sur le buste du sorcier, savourant le rythme auquel cette poitrine se soulève et s'abaisse. Savourant, plus simplement, la vie qui émane de son époux.

- Quelle superbe cruauté, mon amour... Après t'avoir pleuré pendant tant d'années, voilà que tu me reviens enfin. Au beau milieu de ces méprisables créatures... L'ironie du sort est telle que j'en viens à me demander si tu n'es qu'un spectre venu me hanter.

Cette fois-ci, c'est Walburga elle-même qui brise l'espace qui les sépare et se hisse sur la pointe des pieds pour plaquer avec ferveur et déférence ses lèvres sur celles d'Orion. Qu'importe la décence, qu'importe qu'ils se trouvent en public. Walburga Black vient de retrouver le seul être qu'elle puisse encore aimer librement, le seul qui soit toujours pur et qui ne l'ait jamais déçue. C'est sa propre vie qu'elle a le sentiment de retrouver en savourant de nouveau sa présence et en se délectant du goût de ses lèvres.

Ce n'est qu'après quelques secondes qu'elle accepte, enfin, de le libérer de sa prise et de son baiser.

- Sais-tu seulement combien de temps s'est écoulé depuis la dernière fois que nous nous sommes vus ? interroge-t-elle d'une voix qui, soudainement, porte tout le poids de son chagrin passé. Comment t'offrir une réponse qui puisse te satisfaire ? Je ne peux résumer près d'une décennie de peine et de solitude en quelques mots.

Comment, de plus, expliquer qu'elle ait été perdue au point de se résigner à jouer le jeu des abjects êtres qui peuplent cette Ville et de travailler pour survivre, non pas par manque d'argent mais par fuite de l'ennui ? Comment, par ailleurs, expliquer que c'est en pleurant le souvenir du plus doué des sorciers et du plus envoûtant des époux qu'elle s'est offerte à d'autres mains que les siennes ? En cet instant de retrouvailles, de célébration, Walburga ne peut s'y résoudre.

Alors, par mesquinerie, sans doute, elle prend une nouvelle gorgée de vin qu'elle prend le temps de savourer. Puis, tout en baissant les yeux sur la main qui tient son verre, sur l'alliance qu'elle a gardée à son doigt, elle ose enfin l'interroger en retour. Sa voix, cette fois-ci, ne parvient pas à contenir ces émotions dévorantes qui menacent de la troubler au point qu'elle en perde l'usage de la raison. Son intonation est donc tremblante, au même titre que ses mains, lorsqu'elle reprend et le questionne :

- Raconte-moi, Orion. Raconte-moi ce que tu sais... Et ce que tu fais ici.

Sur ce dernier mot, elle désigne d'un geste du menton l'endroit où ils se trouvent. Mais la question qui la préoccupe véritablement, elle n'ose la poser ouvertement. Que fait Orion, dans cette Ville, vivant ?
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Natasi Daala

Natasi Daala

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Dim 11 Sep - 9:06


Paint it Black

@Walburga Black


« Orion. » Le moment brûlant et fatidique de la soirée est enfin arrivé. C’est même « le » moment. Celui qu’Orion Black attend depuis trois longues années. En vérité, cela fait bien plus longtemps que cela, mais étant mort et enterré, les bras de la faucheuse lui ont servi de compagnie dans l’Au-delà. Orion a la sensation d’avoir attendu ce moment précis depuis toujours. Ce moment précis pour lui confesser toute la force de son amour, de ses regrets, de sa puissance masculine, de ses regrets. Des regrets pour l’avoir lâchement et cruellement abandonnée. Pendant une décennie, dans leur monde. Par son absence, Walburga a dû apprendre à vivre loin de lui. Ses derniers souvenirs de Walburga remontent à cette fameuse après-midi, pendant laquelle ils se sont échangés des mots, quelques heures avant qu’on ne le retrouve dans son lit. Blanc comme le plus beau marbre, froid comme un iceberg. « Oui. » confirme-t-il, même si cette précision est loin d’être nécessaire. Orion l’apporte toutefois, en voulant affirmer son emprise sur sa femme. Son existence. Son retour. Elle réagit immédiatement en se laissant aller contre son torse, et ce moment particulier empli son corps d’une douce et familière chaleur. Enfin, elle se trouve avec lui, tout contre lui. Cette proximité apaise les quelques angoisses qui ont pu naître en la voyant, après toutes ces années. Quelle tragédie que ce soit dans un lieu pareil, aussi mal fréquenté, qu’ils fêtent leurs retrouvailles. Un lieu rempli de ces aberrations, ces non-sorciers, ces indignes. Orion sent que les contractions de son palpitant redoublent en intensité, alors que les mains de sa sulfureuse et cruelle épouse caressent sa poitrine, à la recherche de leurs battements frénétiques. Walburga donne l’impression de vouloir s’assurer qu’il se trouve bien là, à ses côtés. Pour de vrai. « Mon amour. » le surnomme-t-elle. Deux mots qui le transpercent si profondément, comme un milliard d’aiguilles. Il ne lui faut pas plus pour gonfler le torse, fièrement. Orion est de retour. De retour parmi les vivants. (pour vous jouer un mauvais tour)

« Je suis bien en vie. » murmure le sorcier tout contre ses lèvres gourmandes. Des lèvres qu’il rêve d’étreindre des siennes, jusqu’à ce qu’elle crie grâce. Qu’il brûle de mordre, jusqu’au sang. Elles sont magnifiques, rouges et sensuelles. « C’est bien moi. » Qu’elle ne s’inquiète pas, Orion n’est pas le fruit d’une supercherie ou d’une apparition fantasmagorique. Pour donner plus d’impact à sa déclaration, il rapproche son visage du sien, afin d’effleurer chaque extrémité de son visage de la sienne. Son nez, comme la courbe charnue de sa lèvre inférieure. Il les brosse dans un léger geste qui se veut… affectueux. « Ce n’est pas le meilleur endroit possible pour nous retrouver, tu as bien raison, après tout le temps que nous avons à rattraper… » Une moue dédaigneuse se forme sur son visage. Ces méprisables créatures, comme les appellent si affectueusement Walburga. Lorsqu’elle écrase ses lèvres pulpeuses sur les siennes, c’est un véritable feu d’artifices qui éclate en lui. Orion est dépassé durant quelques secondes par son audace. Ils ne sont pas seuls, mais elle ose commettre ce geste Ô combien excitant. Elle défie toute décence, celle de leur éducation. Il est loin d’être indifférent à cette indécence. Bien au contraire, Orion le lui prouve en approfondissant leur échange brûlant, l’une de ses mains se glissant même à l’arrière de son cou, pour étreindre les mèches brunes de sa chevelure au niveau de la naissance de sa nuque. Orion réalise à quel point Walburga lui a manqué. Elle a un goût si particulier, sa peau est si douce, sa saveur est si sucrée. Orion se délecte des caresses de cette créature magnifique, la seule à ses yeux qui incarne la pureté qu’il idolâtre depuis sa naissance. Walburga et Orion forment ensemble une seule volonté, incorruptible et inébranlable. Toujours pur.

Après quelques secondes très agréables, Walburga rompt la magie de leurs retrouvailles charnelles la première. Orion émet un léger grognement, presque plaintif, lorsque les lèvres de sa chère et tendre échappent à l’emprise capricieuse des siennes. Elle parle ensuite. Orion l’écoute religieusement, avec un vif intérêt. Il décèle une pointe de chagrin, dans le fond de sa voix, lorsqu’elle évoque son incapacité à résumer près d’une décennie « de peine et de solitude ». Son cœur se réchauffe au simple fait de savoir qu’elle a pleuré son absence. Qu’elle se soit languit de lui. Autant qu’il s’est languit d’elle durant ces trois années sur cette île. Elle a souffert de solitude et de chagrin durant dix ans. D’un côté, c’est assez cruel de sa part de s’en réjouir, mais de l’autre, il a besoin d’être rassuré sur sa fidélité et son amour. Walburga doit lui être encore dévouée. Orion s’est longuement torturé l’esprit durant des années au sujet des activités de sa femme, en son absence. Une horde de questions lui brûle les lèvres, mais il se retient de les poser. Elles sont indiscrètes. Beaucoup trop. A-t-elle trompé sa solitude dans les bras d’un autre homme que lui ? A-t-elle été souillée, comblée par les caresses et les baisers d’un homme moins digne – car forcément, si ce n’est lui, il ne peut que l’être – ? Orion prend le temps de peser sa réponse, avant d’entrouvrir les lèvres, en se tenant près des siennes : « Une décennie pour toi, mais trois ans seulement… pour moi. » La Lune Rouge est bien cruelle. Alors que Walburga a continué sa vie après sa mort dans leur monde, lui s’est réveillé après sa mort sur cette île. « Je préfère ne pas imaginer ce que tu as dû endurer en mon absence… Après… Regulus. » Walburga est une femme courageuse. Elle a supporté deux deuils, à quelques mois d’intervalle, et a été contrainte de se reconstruire sans les deux hommes de sa vie, le troisième, Sirius, étant parti il y a bien longtemps. Sirus reste toutefois une source de déception profonde pour chacun d’eux. « Mais je suis là, maintenant. » promet Orion en ancrant ses orbes sombres dans les siens – où des flammes dansent dans ses pupilles, brillantes avec détermination et tendresse. « Pour toi. » poursuit-il, d’une voix plus douce. « Pour notre famille. » Les Black vont resplendir tous ensemble sur cette maudite île.

Orion sous-entend une résolution simple. Orion promet de ne plus les quitter, quel qu’en soit le prix, et de revêtir de nouveau l’étiquette du bon père de famille. En mieux. Il promet implicitement de faire mieux. Sirus est parti. Regulus est mort. Lui-même s’en est allé quelques mois après son deuxième fils. Ces échecs pèsent encore à ce jour sur sa conscience, mais Orion s’en servira pour servir ses futurs desseins. Une famille réunie. Walburga approuvera, il en est certain. Dans ses souvenirs, c’est un miracle qu’elle a essayé de produire en réunissant l’ensemble de la famille au cours d’un dîner surprise. Un échec, encore une fois, à cause de l’esprit rebelle de certains membres de l’honorable maison des Black. Des esprits qui refusent d’être brisés. La voix cristalline de sa femme le tire de ses sombres projets, pour lui demander de tout lui raconter. « Je vais tout te dire. » murmure Orion. Il ne lui cachera rien. A quoi bon ? Elle est sa moitié, sa cousine, sa confidente, son amante, sa pureté. « Je suis dans ce cauchemar depuis trois ans. » Foutue île. « Je vous ai cherché durant des années, mais… Je n’ai jamais pu vous trouver, malgré tous mes efforts. Un sortilège, probablement ? » Orion ne présume pas totalement à tort, ce n’est pas un sortilège précis qui les a empêchés de se retrouver, mais bien les aléas de la magie de l’île. « Je me souviens de tout, Walburga. De notre vie avant notre rencontre, de notre mariage… De notre immense joie lorsque nous avons appris ta grossesse, de la naissance de nos fils… De la fuite de Sirius, jusqu’à la mort de Regulus, et enfin… de ma propre mort. C’est mon dernier souvenir. Je me souviens très exactement de ma mort, et pour une raison qui m’échappe, je me suis réveillé dans cette ville. » soupire-t-il, en jetant des coups d’œil furtifs dans la salle de réception. « Je suis là depuis trois ans. Si tu veux tout savoir… Je travaille, apparemment comme toi, dans le même milieu pauvre et sans avenir… Parmi ces… aberrations. » Il désigne les Moldus qui les entourent en agitant avec une élégance rare son verre de vin rouge, encore plein. Orion s’efforce de calmer son émoi, en faisant tourner le liquide dans le fond de son verre. Walburga ne lui facilite pas la tâche. Les légers tremblements qu’il découvre dans sa voix grave, – si pleine d’assurance en temps normal – le conduisent dans la confusion de ses propres émotions. Orion est ému. Walburga est touchée, si vulnérable pour l’une des rares fois depuis leur mariage. Il est incapable d’être indifférent à tant de fragilité et d’émotion. Orion éprouve de sérieuses difficultés à garder le masque du sorcier fort et dur. Il y a comme une faille dans la glace.

« Je travaille. » A cette énonciation, une grimace prend forme sur son visage. Travailler… Quelle hérésie, pour un Black. (oh ça oui c’est honteux) « Je travaille comme… ce qu’ils appellent dans ce monde, un financier. Je suis propriétaire d’un certain nombre de groupes spéculatifs et d’entreprises. Je travaille également dans l’art, comme toi, puisque tu es conviée à cette… charmante réception. » ironise-t-il, en accentuant le mot « charmant » avec tout le mépris que ce monde lui inspire. « J’achète et je revends. Je collectionne. Je décide de ce qui est populaire et ce qui ne l’est pas. Je dispose de beaucoup de contacts. Fort heureusement, dans mon malheur, cette vie m’offre certains privilèges. Ils attendent tous mon approbation et mon investissement. » D’une certaine manière, Orion a le sentiment que ces créatures misérables lui sont toutes redevables. Orion marque une pause, pour déguster deux ou trois gorgées de vin, sans quitter les hanches de son épouse de sa main libre. Il appuie délicatement sur le tissu raffiné de sa robe, et se permet une remarque enjôleuse, dans le creux de son oreille : « Je présume que tu as également une vie particulièrement douce… à en juger par la qualité de tes vêtements ou la beauté de tes bijoux. » Ses yeux lorgnent très indécemment sur chaque centimètre de sa peau, de son maquillage parfait, de la coupe séduisante de sa robe, de ses bijoux… mais surtout de cette alliance à son annulaire gauche. Voir de ses propres yeux que Walburga ne l’a jamais retiré, en dépit de ces dix dernières années, empli son corps d’une chaleur ardente. « Tu la portes depuis toutes ces années ? » Depuis dix ans… Plus il y pense, et plus il se sent… comme sur des charbons ardents. Orion jette un coup d’œil à sa propre alliance, et en est profondément ému. Une lueur étrange brille dans ses beaux yeux chocolat, et soudain, son regard s’adoucit, pour faire place à une tendresse qui lui est rare. Orion approche ses longs doigts de son menton, pour l’effleurer de leur pulpe, avant de caresser ses lèvres colorées sensuellement. Il l’aime. Si fort. C’est une véritable torture que de comprimer ses élans d’affection en public, de ne pas succomber à l’appel de son parfum hors de prix et de se fondre une fois encore contre sa peau brûlante. Walburga est son âme-sœur. Que ce soit dans leur monde, ou dans ce monde-là.

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Mer 12 Oct - 5:43

Paint it Black
Leurs retrouvailles sont insatisfaisantes en ce qu'elles ne se déroulent non pas dans l'intimité de leur demeure, mais exposées aux yeux ingrats et indignes d'êtres qui leur sont inférieurs et qui n'ont, par conséquent, aucun droit d'assister à un instant aussi précieux. Tous ces regards en coin, inquisiteurs et curieux, Walburga aimerait pouvoir les supprimer un à un en crevant les yeux de leurs propriétaires, en leur imposant une cécité qui leur ferait réviser leurs priorités. Mais ces animaux sont témoins de cette réunion tant attendue, et finalement, ils ne peuvent rien faire d'autre que de l'accepter. Par ailleurs, dès l'instant où Orion continue de s'exprimer, de lui confirmer, encore et encore, par toutes ces diverses et petites manières, qu'il est bien là, bien vivant... le reste n'a plus tant d'importance. Elle aimerait qu'ils se trouvent ailleurs. Mais d'un certain côté, c'est cet endroit, cette soirée, qui leur aura permis de se retrouver. Ce qui lui rend soudainement la situation bien plus soutenable.

Trois ans seulement pour Orion... Elle ne sait pas si elle doit l'envier ou désespérer après avoir obtenu une telle information. Tragiquement, la mention de Regulus l'extirpe de ses considérations mesquines et l'oblige à envisager, pour la première fois de son existence, de ne révéler certaines informations à Orion qu'avec parcimonie. La mort de Regulus fut un calvaire, celle d'Orion le fut tout autant. Mais Walburga, en plus d'avoir retrouvé son époux, a retrouvé son fils... Ses fils, d'ailleurs. Or, ce qui aurait dû être une source de réjouissance n'est finalement qu'une source de profonde déception, qu'elle n'est pas prête à confier à Orion. Elle ne tient pas à ce que les réjouissances soient entachées par ce qu'elle a à lui apprendre quant aux résolutions et au comportement de leur fils cadet. C'est donc en prenant grand soin de ne pas se trahir involontairement qu'elle garde un visage impassible suite à la mention de Regulus, et qu'une fois de plus, elle trouve refuge dans son verre de vin, dont elle prend une gorgée qui a cette fois-ci un goût bien amer. Les promesses, implicites et pourtant sans équivoque du sorcier la rassurent. Il est là, il est véritablement de retour... Et c'est ensemble qu'ils trouveront l'équilibre et la force de remettre leur fils sur le droit chemin pour mieux rendre au noble nom des Black son prestige d'autrefois.

Mais avec le retour d'Orion viennent nécessairement de plus amples questions, que Walburga ne tarde pas à exprimer... et auxquelles il ne tarde pas à lui apporter des réponses. Il promet de tout lui dire, ce qui est un profond soulagement pour la sorcière, qui l'écoute sans sourciller, avec une attention dévote qui intensifie l'allure perçante de son regard, rivé sur chaque détail de ce visage qu'elle apprend à associer à celui de l'homme qu'elle a épousé et n'a jamais cessé d'aimer, sans toujours l'exprimer convenablement. Elle l'écoute lui détailler la nature de son métier, ce terme qui semble tant l'écœurer mais qui, pourtant, est bel et bien devenu une nécessité pour eux deux. Il devine avec justesse la nature de ses propres occupations, qu'elle confirme d'un simple hochement de tête, préférant le laisser poursuivre avant de lui donner à son tour les détails de sa triste existence en cette Ville. Elle ne s'étonne pas de le découvrir collectionneur. Elle s'étonne encore moins de le savoir influent. Orion a toujours été un homme de pouvoir. Un homme aux facultés de manipulation telles qu'il était capable d'obtenir tout ce qu'il désirait, un homme d'une telle puissance et d'une telle volonté qu'elle a souvent manqué d'air en sa présence, pour son plus grand plaisir.

Un constat, évident, la rassure aussitôt, très égoïstement. Il n'a mentionné aucune autre femme... Aucune autre présence, même. Orion lui appartient toujours. C'est une certitude qui la rend euphorique, mais qui est en vérité bien cruelle, car si Walburga n'a jamais cessé d'appartenir à Orion... Son corps, lui, a été souillé par d'autres mains. Car ces mêmes mains avaient su, le temps de quelques heures, apaiser les tourments de son âme et lui rappeler, par contrastes, des jours meilleurs où elle se livrait éhontément au plaisir que savait lui offrir son époux... qui est bien vivant, bien réel à présent. Naturellement, elle éprouve désormais un certain remord à s'être donnée à d'autres hommes, et pourtant... Elle ne culpabilise pas tant que cela. Car ces aventures passagères n'avaient jamais compté. Pas comme compte le regard qu'il pose sur lui, ou la faille qu'elle perçoit dans le masque de glace qu'il s'est pourtant si soigneusement confectionné. Orion lui appartient toujours, Walburga est sienne, et ensemble, ils retrouveront leur puissance et leur gloire d'antan.

- Elle n'a jamais quitté mon doigt, Orion, répond-elle calmement lorsqu'il remarque l'alliance à son doigt.

Oui, elle n'a jamais cessé de lui appartenir, en toutes circonstances. Même après sa mort, même après cette nouvelle existence qui n'avait pas été demandée mais qui avait été accordée malgré tout. Elle-même baisse le regard sur l'alliance qui se trouve au doigt d'Orion, et qui en cet instant, parvient à lui décrocher un sourire, quoique rapidement estompé par une expression plus sérieuse, plus... soucieuse. La proximité physique qu'il leur offre soudainement l'enivre autant qu'elle lui rend plus urgente encore la nécessité de quitter cet endroit. Walburga aimerait tant caresser de nouveau ses lèvres des siennes, se laisser aller à des élans passionnés une fois de plus, mais elle en est incapable. Pas au beau milieu de cette foule, que la présence d'Orion parvient certes à étouffer mais qui continue néanmoins de tourmenter son esprit devenu paranoïaque. C'est avec possessivité qu'elle saisit les doigts de son époux entre les siens et le contraint à baisser les mains avant de reculer d'un pas, ayant dans le même temps l'impression de les priver d'un souffle partagé et salvateur. Mais c'est une distance qui n'est que temporaire, elle le jure.

- Sortons.

C'est un ordre prononcé d'un ton sec, ponctué par le bruit sourd du verre qu'elle repose sur le premier support venu. Elle n'attend pas de confirmation avant d'initier le mouvement, lui tournant le dos pour quitter, sans un regard de plus pour l'assemblée, ce lieu qui aura été leur salvation mais qu'elle ne tolère désormais plus de fréquenter le temps de cette soirée. Cette dernière doit leur appartenir, dans l'intimité d'un lieu qui n'appartiendrait qu'à eux... car Orion, lui, n'appartient qu'à elle. Tout comme elle est éternellement sienne.

Walburga attend qu'il la rejoigne avant de glisser d'autorité une main sur son avant-bras, lui indiquant silencieusement de la guider.

- Emmène-moi chez toi. Chez nous... S'il te plaît, Orion.

Voilà qui est bien surprenant. Walburga ne demande pas, Walburga ne supplie pas, elle commande. Mais ce soir, après avoir été témoin de cette tendresse sincère, véritable qui a toujours existé entre eux, mais qui s'est exprimé si ouvertement, ce soir-là et pendant ce si bref instant de vulnérabilité partagée, qu'elle en est encore toute retournée. Et qu'elle accepte donc, à son tour, d'afficher son trouble en cette dernière supplique.

- Je te raconterai tout. Avant cela, je tiens à te retrouver... pleinement. Loin de ces regards odieux.
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Natasi Daala

Natasi Daala

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▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 21/04/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : Directrice de campagne de Wilhuff Tarkin ▴ Militante et membre du parti politique d'extrême-droite "Nouvel Empire"
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
Daala: "The Rebel Alliance won't know what hit them."
Tarkin: "Oh, they'll know, my dear. Everyone will know. That's the point."
―Admiral Daala and Grand Moff Tarkin, meeting on the Death Star
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Dim 27 Nov - 6:44


Paint it Black

@Walburga Black

Orion Black a souvent pensé à ces retrouvailles. Il les a imaginés de bien des façons, mais la manière dont elles se terminent est toujours la même. Par des retrouvailles passionnées. Des étreintes brûlantes. Dans un bureau, dans une chambre, dans un salon, et même à l’arrière de sa limousine. Il la désire avec une force encore insoupçonnée, malgré la distance ou l’absence qui les a privés de leurs corps pour une durée qu’il peine à déterminer. Pour Orion, cela ne fait finalement que trois longues années, mais pour Walburga, cet éloignement revêt un caractère plus cruel encore. Orion ne le réalise pas complètement. Il remercie les forces extérieures de la magie qui ont pu, avec bienveillance, écourter sa douleur en leur permettant de se réunir au plus tôt possible. Orion ignore ce qui aurait pu être son chagrin, s’il s’était retrouvé à la place de Walburga. Des journées entières sans elle. Des années passées à attendre la mort, la seule capable de les réunir dans une nouvelle et froide étreinte. Alors, voir Walburga après ces trois dernières années à la chercher dans chaque recoin de l’île, tout en ignorant qu’un odieux maléfice les a privés l’un de l’autre à desseins, le met dans un état de transe émouvant. Dans un émoi si rare et intense. Orion est encore plus heureux de constater la présence de cet anneau en or pur, forgé à son attention, pour leur mariage. Orion aime le voir au bout de son annulaire droit. Il s’agit là, de la consécration d’un amour véritable qui n’a jamais pu s’éteindre, malgré les difficultés, les disputes ou l’absence.  Leur amour est comme des braises légèrement tiédies, qui ne demandent qu’un souffle chaud pour s’embraser de nouveau d’une flamme incandescente et immense. « Elle n'a jamais quitté mon doigt, Orion. » lui susurre-t-elle, avant de saisir ses doigts avec possessivité. D’un geste autoritaire, et ferme, elle l’invite à baisser les mains. Orion se plie à son caprice, comme autrefois. Il remarque ensuite qu’elle s’éloigne de son pauvre corps encore fébrile de cette caresse qu’il juge bien trop courte à son humble goût. « Walburga… » souffle-t-il, dans un grognement rauque à peine audible.

C’est avec le ton du reproche qu’il s’adresse maintenant à elle. Orion peine à comprendre. Orion ne veut pas s’en arrêter là, en si bon chemin. Certes, des coups d’œil curieux dans leur direction s’avèrent quelque peu déstabilisants et agaçants. Orion est tant en manque d’elle, de sa fermeté, de son odeur – ce délicat parfum exotique et intense. Il la désire comme il n’a jamais désiré une femme, –  soit elle, en somme, puisque Walburga est la seule et unique femme qu’il a véritablement désiré toute son existence cela est donc une décision bien cruelle. « Sortons. » impose-t-elle, en emboitant le pas pour quitter l’assemblée de tous ces spécialistes du milieu de l’art. Avec un hochement de tête, il lui apporte un élément de réponse. Orion se montre perplexe, tout en jetant des coups d’œil autour de lui, – ces Moldus sont partout. Il se met spontanément à les jauger avec un dédain remarquable, dans sa posture aristocratique. Orion affiche une légère petite fossette au coin de l’une de ses joues, signe que sa mâchoire se referme un peu trop violemment de rage. Walburga a raison. Leurs retrouvailles sont bien trop dignes pour toutes ces vermines. Après un dernier coup d’œil, balayant l’assemblée qui glousse et boit à grandes gorgées des coupes d’alcool pétillant toujours plus nombreuses, Orion se glisse entre quelques convives, en voulant sortir à son tour, les mains dans les poches de son élégant costume de luxe. Le pas décidé et fier, Orion Black se détourne des quelques visages qui l’observent en plein cœur de la foule, pour retrouver son épouse dans le couloir donnant sur les portes du chic hôtel. Elle l’attend de pied ferme, et Orion s’avance sans aucune forme d’appréhension dans le regard. Une lueur brille toutefois, tel l’éclat d’un diamant, dans le fond de ses orbes assombris par la force de son désir. Elle lui prend l’avant-bras, avec autorité et douceur dans le même temps. Orion se laisse conduire, c’est un gage de confiance absolue. Alors qu’il pose ses orbes chocolat dans les siens pour capter à son tour une étincelle de vie et de possession, ce qu’il découvre sur son visage le foudroie. De la reconnaissance. Pire encore, une vulnérabilité très séduisante, qu’elle n’affiche que dans de très rares cas. Le meilleur reste encore à venir. Walburga ouvre ses lèvres parfaites pour lui supplier quelques mots qui le désarçonnent : « Emmène-moi chez toi. Chez nous... S'il te plaît, Orion. »  Jamais encore il n’a eu l’immense plaisir d’entendre de telles suppliques. Cela éveille chez lui une passion obsédante. Il brûle pour elle plus qu’il ne l’a jamais fait de son « vivant ». Orion acquiesce d’un hochement de la tête. « Je t’emmènerai où tu veux, ma douce. » promet-il dans un souffle, en déposant au coin de sa bouche élégamment dessinée au crayon un doux baiser chaste. « Loin de ces vermines. Dans un endroit digne de ta beauté et de ta pureté. » Chez lui, en somme. C’est le seul endroit qui soit en mesure d’honorer son port altier d’aristocrate sulfureuse. Orion l’emmène quelques secondes plus tard au parking sécurisé qui se trouve en extérieur, grand de quelques kilomètres, destiné aux invités de la réception et autres clients de l’hôtel.

D’un simple mouvement de la main, gracieusement levée, son chauffeur personnel démarre le moteur de sa voiture de collection, afin de la conduire à quelques mètres du bien heureux couple. Orion, en galant homme, ouvre l’une des portières arrière à l’attention de sa chère et tendre. Il repense avec obsession aux confidences qu’elle promet de lui faire, une fois… qu’ils se seront pleinement retrouvés. Par « pleinement retrouvés », le sorcier Black comprend qu’elle le supplie de ne faire plus qu’un sur le plan charnel. Cela tombe bien. Orion désespère justement de ne pouvoir l’enlacer le plus indécemment possible depuis le début de cette soirée guindée. En claquant la portière, Orion contourne la voiture vernie pour prendre l’autre porte arrière, et s’installer sur la large banquette en cuir italien de couleur beige. L’odeur lui fait comme l’effet d’un aphrodisiaque. « Roulez. Nous rentrons chez moi. » ordonne-t-il, froidement, avant d’exiger de la part de son employé une confidentialité extrême. La fenêtre sombre qui sépare les passagers de la banquette arrière à la place de conducteur se referme dans un léger bruit quelque peu dérangeant. Lentement, mais sûrement. Orion savoure enfin cette impression d’intimité en posant la paume de sa main sur le genou gauche de sa ravissante épouse. L’instinct primaire d’Orion l’invite à serrer fortement l’os du genou de Walburga, pressant la pulpe de ses doigts dans les creux de ce dernier. Il serre plus fortement au fil des secondes, en cherchant à caresser sa chair à travers le tissu de sa robe séduisante. Orion dirige ses lèvres sur la chair d’albâtre de son cou, délicieusement veiné. Ces veines qu’il chérit, tant elles évoquent la vie et la sexualité. Il se met même à tracer leur contour avec sa lèvre inférieure, dans une caresse sensuelle, en voulant les honorer de ses attentions. De brèves caresses du bout des lèvres, comme de simples effleurements, pleins de retenue et de délicatesse. Orion embrasse son cou, mais ne va pas plus loin. Il réprime dans sa chair brûlante ses envies que l’alcool désinhibe peu à peu. En revanche, il hume son parfum délicat comme une drogue. « Tu es la perfection en ce bas monde, Walburga. » chuchote-t-il, en déplaçant sa bouche dans le creux de son oreille, avant de marquer une courte pause durant laquelle Orion vient déposer un baiser chaud le long de son cartilage. « Tu m’as tant manqué, si tu savais… » Elle l’ignore à moitié, elle ne peut savoir à quel point. Orion reste tout contre elle, pressant son corps dans la volonté de la protéger par sa présence. Loin de l’écraser, il vénère chaque centimètre carré de son corps si parfait, si sien à cet instant.

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Dim 11 Déc - 2:35

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C'est avec une satisfaction certaine, sombre et sinistre, que Walburga accepte de se laisser guider par Orion. Son époux… qu'elle avait tant voulu retrouver, et c'est chose faite. Mais ils ne peuvent rester au milieu de toutes ces abominations, ces erreurs de la nature. Leurs retrouvailles ne sauraient être parfaites que dans l'intimité d'une demeure. Celle d'Orion, la sienne, qu'importe. Elle devine, chez Orion, une urgence qu'elle a elle-même causée, et qui échauffe son orgueil. Il la désire encore, autant qu'elle le désire… Il est grand temps qu'ils s'expriment ce qu'ils savent particulièrement exprimer par le corps et les gestes, mieux que par les mots. Ils s'aiment, ils se désirent, ils ont cruellement besoin l'un de l'autre… Elle le sait, sa posture suppliante a plu à Orion. Elle devine qu'elle lui a plu parce que c'était, chez la sorcière, une posture bien rare, pour ne pas dire unique.

Walburga ne cesse de contempler le nouveau visage de son époux, de son regard glaçant. Elle le fixe avec obsession, une obsession d'autant plus développée par le manque et le vertige causé par la surprise des retrouvailles, en plus de l'alcool. Quoi que celui-ci ne soit que très peu responsable de leur état. C'est l'amour, le besoin viscéral de se retrouver, qui les fait agir ainsi, avec le même empressement que dans leur jeunesse. C'est un constat... charmant, au fond. Ici, au bras d'Orion, Walburga n'a nulle autre préoccupation que le besoin impérieux de l'embrasser, encore et encore.

Un sourire arrogant se forme sur les lèvres de Walburga en découvrant qu'Orion possède un chauffeur. C'est dans l'ordre des choses. Les moldus, si déjà ils doivent tolérer leur existence, se doivent de servir les sorciers. C'est bien naturel, après tout. Qui plus est les sorciers au Sang-Pur. Elle prend place à bord du véhicule, dont elle observe la qualité d'un œil critique. Satisfaite, elle laisse Orion mener la suite des opérations, savourant finalement leur intimité dès l'instant où la vitre les enferme tous deux dans le confort de cette banquette arrière. Ravie, la sorcière accueille chaudement chacun des gestes de son époux. La chaleur qui émane de lui l'ensorcelle. Inconsciemment, son propre corps se rapproche du sien, cherchant à ce que sa peau, tiède, s'imprègne de sa chaleur. Comblant l'espace qui demeurait entre eux, Walburga plonge le nez dans son cou, s'imprégnant de son odeur, du parfum de son aftershave, retrouvant chez lui l'élégance d'autrefois. La puissance, également.

Ses doigts pâles, fins, plongent dans les cheveux courts d'Orion pendant que ce dernier embrasse son cou, avec une retenue qu'elle perçoit comme étant fragile. Elle sait, aussi certainement que si ses pensées étaient les siennes, qu'il ne contient ses envies qu'à cause de l'endroit où ils se trouvent. Elle sait, pour le désirer avec la même ardeur que lui, qu'ils se retrouveront avec toute la sauvagerie qu'ils ont toujours su s'inspirer dès l'instant où ils seront enfin chez Orion. Mais en attendant ce moment chéri, Walburga savoure la pression délicate de ses lèvres sur sa gorge, ses doigts se serrant sans violence excessive dans les mèches courtes de son époux. Simplement pour s'assurer une prise, une emprise, sur lui... Sur ses gestes, qu'elle ne contrôle pas, mais qu'elle attend de pouvoir diriger. La main d'Orion, sur son genou, est un supplice. Trop présente tout en étant trop chaste. Walburga l'interprète comme une manière de lui transmettre sa possessivité, amplement réciproque, et patiente donc, acceptant de se faire tourmenter par l'attente... Uniquement parce qu'elle sait que le plaisir n'en sera que décuplé au moment où ils se retrouveront véritablement.

- Tu me fais parfois penser à un loup, Orion, prononce-t-elle à son oreille, d'une voix calme. Un prédateur qui saurait tout aussi bien me protéger que me dévorer.

Yeux clos, elle expire un souffle lascif, contre la peau de sa mâchoire, destiné à le tourmenter autant qu'il la malmène en éveillant toujours plus considérablement la force de son désir.

- Tu m'as manqué aussi, lui répond-elle enfin, d'une voix aux intonations plus graves, révélatrices de ses envies dévorantes.
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Natasi Daala

Natasi Daala

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▿ Ton univers : Star Wars
▿ Date de naissance : 21/04/1996
▿ Age : 28
▿ Métier : Directrice de campagne de Wilhuff Tarkin ▴ Militante et membre du parti politique d'extrême-droite "Nouvel Empire"
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur :
Daala: "The Rebel Alliance won't know what hit them."
Tarkin: "Oh, they'll know, my dear. Everyone will know. That's the point."
―Admiral Daala and Grand Moff Tarkin, meeting on the Death Star
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R PDUO.
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Ven 1 Déc - 13:05


Paint it Black

@Walburga Black

Il la voit plonger le nez dans son cou, respirant l’odeur délicate et musquée de son after-shave. Orion aime utiliser des produits de luxe. Cela n’a pas changé. De son temps, c’était des produits fabriqués par des sorciers, mais aujourd’hui, ce sont des produits Moldus. À cette pensée, une légère grimace orne son visage de glace. Orion n’exprime qu’un nombre infiniment restreint d’expressions. Mais en lui, dans son cœur, c’est toujours un tourbillon de passion et d’émotions qui se joue. Comme bien souvent à chaque fois qu’il se trouve face à la belle Walburga. Sa femme est la seule qui éveille tant de choses en lui, tant d’émotions. Orion n’a jamais cherché à dissimuler ce qu’il ressentait pour elle, même lorsqu’ils étaient adolescents, vivant pleinement ses émotions les plus sulfureuses et passionnées. Il s’est refroidi en vieillissant. Les enfants venant, les déceptions et désillusions, mais surtout le deuil. Le deuil terrible d’un enfant. Leur enfant. Un enfant que Orion et Walburga comme leur enfant unique. Sirius n’existe plus pour eux. Il est parti à l’âge de seize ans se réfugier chez les Potter. Tant mieux. Il avait toujours été une déception cuisante pour eux. Indigne d’être membre de leur noble et digne famille. Orion et Walburga n’ont jamais exprimé le moindre regret au départ de Sirius. Ils n’en ressentiront jamais. Sirius était une erreur. (Ils auraient mieux fait de mettre un préservatif ce jour-là)

« Walburga. » dit-il dans un souffle, proche d’un halètement lascif. Elle est exquise, lorsqu’elle se presse ainsi contre lui. Il ignore encore comment il fait pour ne lui arracher avec les dents sa robe divine de cocktail. Il la menace très gentiment par cette intonation faible, mais grave de la voix. Elle déborde dans son espace vital. La pression des lèvres maquillées de rouge de Walburga sur son cou offert et parfumé le fait frémir d’envie. Orion se restreint. Tant bien que mal. Il meurt d’envie de la prendre ici et maintenant, à l’arrière de sa voiture de luxe. Il crève de vouloir lui tirer ses longs cheveux bruns et joliment ondulés. Il crève d’écraser ses lèvres sur les siennes, à pleine bouche, langue contre langue. Il doit dégainer toutes ses capacité de résistance pour ne pas se ruer sur elle et l’étreindre de toute sa puissance masculine. « Walburga… » soupire-t-il, sa voix rauque grondant comme un avertissement, alors qu’elle vient glisser ses doigts fins et délicats dans ses cheveux courts. « Tu es restée comme dans mon souvenir. » Venant de sa bouche, c’est un compliment. Le plus beau compliment qui puisse venir de lui. Loin de lui faire le moindre reproche, il l’encourage au contraire à continuer. Elle le tente comme il adore. Elle ne fait que ça. Il lui devient difficile de résister, ou du moins de prétendre être insensible à ces caresses loin d’être chastes. « Comment veux-tu que je résiste à tant de charmes ? » susurre Orion tout contre l’oreille de sa douce. « Tes caresses sont exquises, ma chère. » Elles lui ont tant manqué. « Tes baisers m’ont manqué. » Orion ne résiste pas. Il le lui dit. Ainsi blottie contre son torse ferme, elle peut sans doute sentir la force de son désir au niveau de son entrejambe, douloureusement tirée sous les plus épais de son pantalon de smoking, tout contre la cuisse de la sorcière brune.

Il l’embrasse dans le cou, le plus chastement possible, même si ses pensées sont à cet instant tout sauf chastes. Elle lui affirme qu’il est un loup prêt à la dévorer toute crue. Elle a bien raison. « J’en suis bien un. » chuchote Orion en riant doucement, même son rire est élégant. « Je te dévorerais toute crue. » Le rictus présent sur ses lèvres s’allonge de plaisir. Le souffle de Walburga sur son cou est des plus lascifs. Orion est achevé. Ils se retrouveront comme autrefois, une fois dans ses appartements. Il lui servira poliment un verre de vin rouge, et se délectera de son profil divin à la lueur crépitante de sa cheminée d’intérieur, avant de l’installer sur ses genoux dans ce grand canapé en velours vert forêt. Walburga a toujours su comment tourmenter et susciter ses désirs les plus primaires, tout en conservant une élégance folle couplée à une irrésistible froideur. Il aime tout chez elle, jusqu’au ton grave de sa voix. Jusqu’à ses accents de prédation. « Nous sommes arrivés. » Juste à temps. Il n’en pouvait plus. « Je te laisse découvrir mon antre. » dit-il, toujours plein de charme, en déposant un baiser sur l’épaule de Walburga. Il l’a dénudée très légèrement, soulevant juste ce qu’il faut avec la décence sur leur statut social imposé, la fine bretelle en velours. Il a déposé un baiser chaste sur cette peau translucide, aussi blanche que de la neige poudrée. « Je sens ton impatience, fortement similaire à la mienne, Walburga. » Orion commente, sans quitter les yeux lagunes de sa chère et tendre. Il plonge dans ses orbes, s’en délectant comme s’il s’agissait de la première fois qu’il admirait leur profondeur aqueuse, d’où luit un éclair de lubricité. Ils se redressent alors, pour se préparer à quitter le véhicule. Il lâche les hanches de sa femme qu’il tenait jusqu’alors dans ses mains puissantes. Orion éloigne élégamment sa femme de son corps au supplice. Elle était beaucoup trop proche de lui et son souffle lascif contre l’os de sa mâchoire lui provoquait des décharges et des frissons beaucoup trop indécents pour le lieu dans lequel ils se trouvaient. Cela ne fait pas partie de leur éducation. Orion et Walburga ne s’adonnent pas aux plaisirs de la chair en public. Ils sont timides,. Le chauffeur de gare sur la rue, et il vient ouvrir la porte d’Orion en lui faisant une petite révérence. Orion s’extirpe de la voiture aussitôt, puis contourne cette dernière et va ouvrir la portière de sa femme de lui-même. Il prend ensuite avec un certain empressement la main parfaite de Walburga pour y déposer un baiser tendre. Ils sont enfin arrivés. Ils se sont retrouvés.

(c) a m i t y



HE ASKED FOR IT.  
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