(abandonné) Never let anyone make you feel ordinary. [Evelyn & Loke]

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Never let anyone make you feel ordinary.Les tapis rouges, les flashs des appareils photos, les cris incessants réclamant son attention... Tout ceci faisait partie du métier. C'était parfois une franche corvée que d'avoir à supporter le port des talons toute une soirée et d'avoir à faire la conversation à des inconnus qui l'enviaient, la jalousaient ou l'adoraient à outrance. Mais Evelyn ne serait pas honnête avec elle-même si elle prétendait ne pas en tirer une part de satisfaction. Ce n'était pas par narcissisme qu'elle affirmait encore qu'elle était sublime. Elle savait qu'elle était belle et elle savait aussi pertinemment que c'était parce qu'elle était très belle et qu'elle avait les bonnes formes, la poitrine surtout, qu'elle plaisait autant aux caméras et aux producteurs. Il était préférable, dans le milieu du cinéma, d'être consciente de ses atouts. C'était un monde où il était nécessaire de prendre ce que l'on convoitait, car personne ne vous le donnerait et encore moins gratuitement.

Ce soir-là, Evelyn était donc invitée à une énième cérémonie dont elle ne s'était pas donné la peine de retenir le nom. Lorsque l'on avait été une célébrité d'Hollywood et qu'on avait déjà remporté un Oscar, toute autre cérémonie semblait dérisoire. Sur cette île, hélas, les soirées étaient nécessairement moins peuplées et les prix gagnés étaient nécessairement moins célébrés, puisque tout ceci se déroulait à plus petite échelle. Mais elle savait, malgré tout, que c'était lors de ces soirées que l'on rencontrait les réalisateurs, scénaristes et autres directeurs de casting. Tous ces métiers qui faisaient une carrière d'artiste. Alors, et parce qu'elle n'avait quoiqu'il en soit rien d'autre à faire pour combler sa solitude, elle s'y rendait. A celle-là comme aux autres.

C'est vêtue de l'une de ses traditionnelles robes vert émeraude qu'elle se rendit sur le tapis rouge et accepta de poser pour se faire photographier par les journalistes. Elle para ses lèvres de quelques sourires de circonstance, battit des cils, prit les poses avantageuses maintes fois répétées au cours des dernières années. Puis elle rejoignit la salle principale du casino, où des centaines de personnes se pressaient déjà, pour certaines en pleine conversation, pour d'autres en pleine partie de jeux de cartes.

La température était déjà trop élevée au goût de la star. Ne souhaitant pas s'aventurer dans le casino tout en restant seule, elle saisit le bras du premier bel homme qu'elle croisa et l'obligea avec délicatesse à l'accompagner. Il n'y avait aucune garantie à ce qu'Evelyn reste longtemps auprès de cet inconnu, bien sûr, mais il ferait l'affaire le temps d'obtenir une boisson.

- Offrez-moi un verre, voulez-vous ?
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Never let anyone make you feel ordinary.Toujours incarcérée pour ses crimes passées, la Baronne Von Hellman avait enfin ce qu'elle méritait, elle était punie et cédait- contre sa volonté- l'héritage de son défunt mari mais aussi a un nom célèbre dans le domaine du toilletage a sa progeniture : Estella Von Hellman. Malgré son talent inné, a son époque la fille de la Baronne débutait a faire connaitre le mouvement - rockpunk- a travers la gazette. Ici dans ce renouveau -la dame- se démarquera et se batîra son empire de sa mode . Une vogue née dans les années 60 ! L'esthétique -Punkrock- renaitra de ses cendres. Aujourd'hui connue sous le nom de Cruella Devil, elle avait la réputation d'être la Diablesse qui s'habillait en prada. Elle creera la maison haute du couture :Evil Style. Et elle ne manquera pas une opportunité de faire connaître son nom et sa marque, comme aujourd'hui avec ce énième Gala des Artistes ou elle était présente . Et malgré quelques absences aux derniers événements artistiques , a cause d'une peine de coeur. Cette fois ci , en tant que mannequin du blason du Diable , je serais de la cérémonie. Mais aussi comme danseur un court instant . Vous comprendrez le moment venu !

Le Tapis Rouge , se déroulait au Casino Asgardien. D'apparence royale , ce lieu était parfait pour accueillir pour - une maison prestigieuse- que Evil Style. Et aussi d'autres étoiles comme vous , ma chère Evelyn ! On croise pour les doigts pour que d'autres vedettes soient des -guests- a cet événement. Ce qui était problable, car je possédais quelques passes- VIP- pour mes - amis- proches. En plus cet endroit appartenait , a une divinité du même prénom que - moi - . Enfin mon petit nom intime car ma véritable dénomination était : Léo. Mais ayant toujours été discret sur ma personne, a cause de lourds secrets sur mon espèce et mon passé trouble. Aussi ,je dissimulais mon prénom car dans ma dimension j'étais un -être - convoité par mon statut - d'entitée céleste-. On m'ambitionnait pour ma relique magique! Un artefact qui faisait de ma personne: une magie puissante a acquérir. Cet objet faisait de moi : aussi un valet dévoué envers la personne a qui appartenait ma tutelle. Celle-ci a présent en possession d'une prénommée : Annabelle. Pour vous, individu inconnue pour l'instant. Mais dès elle connaitra votre existence , un bouleversement- sera de mise. Je ressentais ce pré-sentiment futur ! Donc Loke était mon nom - d'artiste- ici . Mais aussi mon identité pour garder mon anynomat. Et aussi pour éloigner - les chasseurs- de trésor, loin de ma - clé- . Pour conclure dans mon ancienne vie c'était le prénom choisit pour - ma vie de mage- avant qu'on découvre mon histoire et mon nom de baptème. Pendant quelques épisodes, j'avais été un acteur d'un rôle que j'avais scenarisé.

Photographes sur place. Presse sur le lieu. Décor aménagé pour acceuillir les artistes. L'heure indiquait que Cruella Devil devait faire son entrée. Et si vous avez déjà entendu et vu cette femme a l'oeuvre, vous savez que tout ce qu'elle entreprennait , frappe toujours l'imagination. C'était spectaculaire. Donc ce soir, l'attente était une entrée inimaginable . Surtout que la Styliste allait nous soumettre un défilé de sa nouvelle collection de ses créations. Cette palette de fringues était inspiré du theme -surnaturel-. La créatrice avait donc -marier- ses modeles a des tissus qui excitait l'occulte. A l'heure prévue, sous les coups de klaxon , cliché relier a Cruella Devil . Ce boucan avertissait l'audience que la maison Evil Style affluait sur le lieu. Dans une conduite imprudente , un char allégorique se garait devant le - Palais- du dieu nordique. Jeux de brumes. Jeux de lumières. Le show de la Diablesse ,brutalisant le - Glamour- de la soirée, sous la musique - Sweet Dreams- de Marilyn Manson . Chanson choisie avec soin par la démone de la mode . Sur scène , une troupe de danseurs dont moi suivait le rythme de la mélodie dans une chorégraphie apprise et planifiée depuis plusieurs semaines. Une danse endiablée , qui animait la foule d'une ambiance passionnée. Toutes les étoiles de la scène étaient vêtu d'une création de la - désigner-. L'entrée était un triomphe jusqu'a la dernière seconde . Une fin ou Cruella Devil se dévoilait habillée d' une tenue unique , signée de main. Sa robe était audatieuse et effrontée car comme motif sur le tissus de sa tunique , il s'agissait de coupures de journaux de la section crimonologie. Tous les crimes ayant une cause surnaturelle , en plus d'être non élucidés se retrouvaient imprimé sur son costume.

D'une démarche majestueuse, la Diablesse descendait de la scène pour enjamber le - Tapis Rouge- cernée par la presse et les fans. A ses cotés , on pouvait me découvrir dans un costume provocateur , de fourure et de latex noir corbeau . Soigneusement coiffé avec un lubrifiant qui rendait ma toison peigné par l'arrière , brillante et bouclée dans les pointes. Je marchais dans l'allée avec des bottes a talons de cuir. A mon bras, j'étais accompagnée de Clover Ewing : une beauté ensorcellante , habillée d'une robe courte, moulante et couleur écarlate paillettée comme ses escarpins cornus. Une paire de chaussures que toutes les femmes souhaitaient avoir dans leur garde de robe . Ses talons auront une destinée priviligée au fil de mes aventures ! Contrairement a ma - Boss- qui avait déjà franchie le portail . Proche de mes admirateurs et le reste. Je prenais un temps comme vous Evelyn pour me faire photographier, autographier des dédicaces et répondre aux demandes de la presse et de mes groupies. Une question revenait - sans cesse-. Une interrogation tabou pour moi. - Est - ce que c est votre petite amie Loke ?

Mal a l'aise face a la situation. La réponse était une négation affirmée . Entre Clover et moi il n'avait rien de -sérieux-. Ma compagne de - Tapis Rouge- n'était pas ma partenaire de vie commune. Mais dans un univers parallele au notre , la - Belle- aurait sa chance d'être mienne. Mais le tirage du destin , avait orchestré mon avenir différament. Mon coeur était épris par Annabelle, une créature que j'aurais souhaitée a mon bras pour savourer cette soirée mondaine. Mais il avait diverses raisons pour son absence . La bourgeoisie ne l'interressait - surement- pas ! Connaissant sa nature , escorter un démon dans une réception de ce style, serait un buffet d'âmes pour elle. Donc un scandale pour moi ! Et être témoin d'un massacre n'était pas un rôle que je désirais décrocher . Mais ses raisons étaient que des excuses vers une échappatoire. Je voulais protéger ma vie intime. Je voulais qu'Annabelle soit ma possession. Seulement a moi..en raison d'une mésaventure . Donc je la préservais de ma vie publique. Mais je lui réserverais une - nuit - pour l'inaugurer a la vie princière. Enfin si elle avait envie d'être une étoile d'une nuit. Pourquoi pas cette nuit . Rendez- vous dans ma limousine de retour ! Référence a l'un des couples préférés de ma narratrice.

Pour ET seulement l'image public- ainsi ma relation avec Annabelle demeurait secrête a la vue des caméras-. Je libèrais mon bras de l'emprise de mon amie pour le faufiler autour ses hanches . D'un mouvement évasif , j''accolais ma concubine a ma personne. Pour confirmer a la - Une- qu'elle était mienne. Mon geste certifiait ma tromperie. Et le silence dévorait mon malaise. Et les projecteurs éternisaient ce mensonge. Une situation que vous avez surement vecu n est -ce pas ma chère Evelyn ? Conjecturant que les ennuis allaient naitre a l'aube , a cause des futures couvertures des magazines qui monterait - ce cancan- . Le Diamant de la Maison esthétique: Evil Style était a présent un parti prit . Désolé mesdemoiselles ! Il va falloir jeter votre dévolu sur un autre -gentleman- de la Saison de la mode.

Infesté par les paparazzis. Aveuglé par les clichés ,devant moi je haussais une main pour indiquer que la séance photos devait prendre fin . Je devais rejoindre la réception . Et évitons que Miss Devil se ramène avec la chaine pour faire revenir - son bichon- auprès d'elle. Tournant les talons , ma main sur la taille de - Clover- serpentait le long de son dos . Puis elle s'arrêtait net au milieu de celui -ci . Dans une poussée tendre, s'exprimait ma requête pour que mon amie avance le long de l'allée vers les portes du Casino. Par la suite je fermais la marche jusqu'a disparaitre de la vue
...
Chère Evelyn, vous aviez raison ,l' atmosphère était -exorbitant- pour une celebritée de votre calibre. L'ambiance campée était une inspiration du - film just me luck-, si vous connaissez , avec en plus des jeux de cartes. Le Prince du - Kursaal- avait une vision démesurée pour le Gala. Mais cette ambiance hollywoodien me plaisait , car j'effleurais la mémoire de ma défunte - Karen- . Être devenu mannequin était un hommage pour me souvenir. Me souvenir de ne jamais t'enterrer , même si je retroussais chemin : c'était ma volonté .

Pendant que vous rejoignez la pièce maitresse du Casino. Membre de l'Élite , je me trouvais dans les tribunes . Et telle une étoie observant - le monde- de mes cieux. Plus précisément cette bonhémienne qui prédisait l'avenir d'après les combinaisons des cartes, aux personnes interressées. Envieux mais hésitant a connaitre mon dessein...car je souhaitais que ma chance soit Annabelle. Malgré la bonne compagnie , je ressentais son absence. Et ma moitié de ce soir - Clover- ne pouvait pas combler cette carrence. Même si elle le voudrait ! Saisissant ma résolution, je me retournais face aux femmes de ma vie pour rassurer mes - Charlie Angels- que je n'étais pas en train de fuir la - Fête- .

Je vais me chercher un cocktail . Mais en réalité, je songeais plutot a me rendre au chevet de la voyante pour avoir un supcon de ma fatalité avec mon ...Mon regard se déviait vers ce masque de diablotin entre mes mains. Idée de ma patronne, nous devons tous nous deguiser avec la thématique qu'elle avait choisie . C'était aussi une facade pour que la soirée soit encore plus - mystique- pour nous. A présent , masque couvrant la moitié de mon visage, laissant mes lèvres a découvert. Je descendais l'escalier. Et dès que mon pied se posait sur le sol..

Vous avez mis le grapping dessus ! En toute finesse, vous avez capturée mon bras, déposant vos mains délicates autour de celui -ci . Sans riposte , je vous laissais m'entrainer là ou bon vous semble. Le - Bar- était notre direction. Dans le flou , aux premiers abords je remarquais cette charmante couleur que vous portez. Le vert avait toujours été ma teinte favorite. Revenant a la réalité, pour vous identifier mon regard ambré analysait parcelle par parcelle par votre personne. Jusqu'a celui ci se tétanise sur votre décolleté . Votre poitrine m'était familière. Pendant un temps de réfléxion , j'étais en pleine chasse au trésor dans mes pensées . D'ou je connaissais vos rondeurs ? Surtout que vos seins ne sont pas les seuls que j'avais admiré au fil de mon immortalité. Ca y est ! Vous êtiez Evelyn Hugo . Célébritée renommé pour ce film ou vous avez séduis la gente masculine, avec votre atout majeur. Vous êtes aussi cette actrice dont les - Boobs- était tapissé sur mes murs de chambre . Anecdote perverse , mais réaliste. Chaque garçon de ce monde ont de la nudité dans leur piaule c'est prouvé ! Ne me jugez pas, je détenais - aussi - des affiches de vous recouvert ! Amateur de mariages , j'avais aussi bouquiné sur votre histoire. J'étais l'un de vos admirateurs.

- Offrez-moi un verre, voulez-vous ? En tant que gentleman , mais aussi adultaeur, je ne pouvais pas refuser cette requête. Surtout énoncé de cette manière. Votre ton était dominant . Ce trait de caractère chez une femme, me faisait vibrer. Une femme qui sait ce qu'elle voulait dans la vie , était a mon gôut. - avec plaisir Madame

Au comptoir , je claquais des doigts pour avoir l'attention du garcon de service. Sans avoir votre permission car - peut-être- qu'avec vous , je pourrais acquérir une lègère brise de maitrise sur la soirée. Le serveur tendait l'oreille - Garcon , je voudrais avoir votre champagne le plus couteux pour cette dame. Une compagne de votre valeur méritait le grand luxe . Et pour moi , dépenser pour une demoiselle était une satisfaction. A mettre sur le compte de la maison Evil Style. Si vous plait apportez nous le tout la bas. D'un signe de tête je désignais au valet notre destination. Pour une fois , ce n'était pas moi le major d'homme. J'allais -pleinement- en profiter !

Plongeant mon charme basané dans tes prunelles, je m'adressais a vous : - Si vous voulez bien me suivre Madame , je voudrais vous emenez dans un lieu ou vous pourrez déguster votre champagne loin de l'attraction . Mais surtout être en bonne compagnie, mais cette pensée était trop prétentieuse pour vous la dévoiler. Est-ce que vous accepterez d'être courtisé par moi - ce chat aux oreilles cornus- ? D'un pas décisif , je vous attirais vers l'un des caveaux drapés du décor pour que nous puissions être tranquille pour - une simple conversation-. Rien qui présumait le mal . Et désirant être l'abri des spots, qui ont cette habitude de semer que la discorde, en l'absence de mon - Ange- . Et je ne voudrais pas qu'un cliché de nous mène a un scandale mediatique. Ni même avec une rencontre avec le véritable Diable . Donc disparaitre en coulisses était un plan machiavélique. Seul le domestique avait l'information cruciale d'ou on serait...

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(Je me suis permise de prendre le même code, espérant que ca ne te dérange pas (abandonné) Never let anyone make you feel ordinary. [Evelyn & Loke] 2035734634

(abandonné) Never let anyone make you feel ordinary. [Evelyn & Loke] 2035734634

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Never let anyone make you feel ordinary.Le choix de boisson de son nouveau compagnon la fait discrètement sourire. Ce n'est pas un choix étonnant - ce n'est pas non plus une grande prise de risque, mais elle ne peut guère lui en tenir rigueur. Evelyn n'a jamais refusé une coupe de bon champagne, d'autant plus lorsqu'elle est offerte.

C'est en qualité d'observatrice qu'elle se positionne. Pour le moment. Elle reste attentive à la manière dont ce jeune homme s'adresse au serveur, repère chez lui les signes distinctifs qui le désignent comme étant riche. Particulièrement riche, ou en tout cas habitué au succès, à en juger par la manière dont il s'adresse à l'autre homme. Il y avait, chez les êtres les plus chanceux et les plus fortunés, des intonations et des habitudes qui ne trompaient pas. Elle-même n'était pas la plus aimable des personnes, et c'était une attitude qu'elle adoptait sciemment. Même si elle s'efforçait de rester respectueuse envers les êtres qui ne faisaient pas partie du monde du cinéma, ceux qui faisaient partie de ce monde extérieur qu'en définitive, elle connaissait peu. Elle était bien trop engoncée dans les schémas du rouage hollywoodien, et désormais d'autres studios, pour s'intéresser à ce qu'il pouvait bien se passer au-delà de la célébrité et des caméras.

Ainsi donc, ce jeune homme travaille pour la maison Evil Style. Voilà qui attire son attention. Mais Evelyn ne commente pas et suit donc son cavalier temporaire jusqu'à l'endroit désigné. Un coin à l'abri des regards. C'est une tentative qu'Evelyn trouve presque touchante, mais s'il pense échapper aux paparazzis, elle est d'avis qu'il se trompe : c'est lorsque les individus tentent de rester les plus discrets qu'ils attirent le plus l'attention. Elle avait été cruellement forcée de s'en rendre compte, par le passé. Un simple moment d'égarement, où elle avait enfin osé prendre la main de Celia dans la sienne en public, avait bien failli leur coûter leur carrière à toutes les deux : et leur avait fait perdre un temps ô combien précieux dans leur relation.

Installée avec cet être dont elle ignore encore le nom, elle attend que le champagne soit servi avant de prendre la parole :

- Vous me connaissez, n'est-ce pas ? Ne mentez pas, j'ai vu où votre regard s'est dirigé. Mais moi, je ne vous connais pas. Présentez-vous, intime-t-elle calmement.

En attendant qu'il s'exprime, elle saisit l'une des coupes de champagne et, sans esquisser le moindre mouvement pour trinquer, en prend une première délicieuse gorgée.
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