do you need a picture ? ─ walter & lizzie

do you need a picture ?

@walter graham + lizzie saltzman

Lizzie avait fini par croire qu'elle ne retrouverait jamais ses pouvoirs. Et en soit elle s'y était en parti fait. Elle avait été surnaturelle avant même sa naissance, elle savait pertinemment depuis ses seize ans qu'elle ne survivrait pas à la vingtaine, Josie allant fort probablement gagner à la fusion. Et puis les choses avaient eu un autre tournure, et pas besoin de mourir, enfin pas totalement. Puisqu'elle était devenue vampire. Et pourtant là voilà maintenant, vivante, pas la moindre once de vampirisme en elle. Et avec sa magie retrouvée. Lizzie n'avait aucune idée de pourquoi elle était passée d'hérétique à humaine lambda, une moldue quoi. Et comment elle avait soudainement retrouvée sa magie. Et même si elle devait trouver une source à siphonner, puisque n'étant plus en capacité de siphonner sa magie de vampire, elle se sentait revivre. La blonde ne pouvait cependant pas arrêter sa vie soudainement parce qu'elle était redevenue une sorcière. Alors elle devait aller à ses cours parfois d'un ennui mortel et rendre des devoirs plus long que son bras.

Qu'est ce que l'hypnose de vampire lui manquait, ne pas pouvoir ensorceler quelqu'un à faire ses devoirs, quelle horreur. D'où la raison de la présence d'Elizabeth Saltzman à la bibliothèque de l'université. Lizzie avait décidé de prendre des cours d'été pendant les premières semaines de juillet, histoire d'occuper son temps. Elle avait terminé les cours sur les coups de seize heures et s'était tout de suite dirigé vers le grand bâtiment. Elle profita du départ d'une demoiselle pour prendre sa table. Au moins elle était seule. Elle passa alors l'heure suivante à essayer de survivre à la monotonie de son sujet.

Elle avait le nez plongé dans la lecture d'un ouvrage sur l'histoire de la sorcellerie, des histoires de pacte avec le diable, jusqu'aux procès des sorcières de Salem. Apparemment l'univers décida de lui faire un cadeau, une distraction pour qu'elle ne se rende pas chèvre avec son devoir. Sans trop savoir comment, Lizzie sentit que quelqu'un la regardait, alors elle releva la tête. Elle fixa alors le blondinet, ses sourcils se levant, l'air de lui demander ce qu'il regardait. Et alors qu'il ne disait rien, Lizzie pris la parole. « Prends une photo, ça durera plus longtemps !» Un sourire ornant alors ses lèvres.

do you need a picture ?.

Walter avait toujours été un très bon élève, il prenait ses cours au sérieux et ne se prenait jamais la tête lorsqu'il s'agissait de sacrifier des temps libres pour étudier. Peut-être qu'il était ennuyeux aux yeux des autres, pourtant cela lui importer peut, il ne se souciait pas d'eux, ils pouvaient faire leurs vies de leurs côtés ça n'aller pas affecter la sienne pour autant. Se faire des amies ? Pourquoi faire ? Il avait déjà tout perdu et ça à deux reprises, il n'avait pas la force de se reconstruire en perdant son temps avec des gens inutiles. Il en avait croisé des tonnes de guignols dans les couloirs de cette université et parfois même, il se questionnait sur leurs intérêts d'être ici, se pensaient-ils en vacances ?

Il n'y avait eu que trois personnes qui avaient compté dans la vie de Walter, sa mère Molly, son beau-père Will Graham et Eryn, tous trois avaient disparues, bien qu'une seule mort sur les trois avait été confirmée, Eryn, par ce qu'il avait vue le corps. Celle à qui il avait offert son amour l'avait quitté si tragiquement et Walter était persuadé que le tueur l'avait fait pour une bonne raison, même s'il n'avait pas re-frapper après ça, il savait qu'il en avait après lui, cependant, il n'avait pas sue pourquoi.

Walter s'était rendu à la bibliothèque de l'université dans l'intention de trouver des ouvrages pour son cours. Il y avait des passages qu'il n'avait pas spécialement compris, il s'était donc rendu aux rayons qu'il convoitait, agrippant plusieurs livres pour ensuite aller à une table. Il sortit un cahier, ouvrant les différents bouquins pour commencer sa lecture, prenant quelques notes par-ci par la sur son carnet. Au bout d'une demi-heure à étudié, il releva la tête pour se masser la nuque, il n'était pas très bien installer et il devait avouer que les chaises n'étaient pas non plus très confortable, il avait l'impression qu'on lui avait roulé dessus. Son regard se porta sur une demoiselle non loin de lui, sentant son cœur manquer un battement à sa vue. Elle était tellement belle, assise là, son visage presque serein. Il sentit son estomac se tordre comme-ci on essayer de lui arracher ses organes. Ce n'était pas possible, son esprit était-il en train de le jouer des tours ? Il ferma les yeux, secouant la tête dans l'espoir que cette vision s'estompe et qu'il retourne à la réalité, pourtant lorsqu'il ouvrait à nouveau les yeux, elle était toujours là.

Eryn... Elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à son âme soeur... Il sentit ses yeux piquer, si c'était une mauvaise blague, il promettait que ça allait mal se finir et pas pour lui. Son cœur tambouriner si rapidement dans sa poitrine et le son de la voix de la jeune femme ne l'aida pas à se calmer, elle était en tout point celle qu'il avait si ardemment aimer autre fois, celle pour qui il aurait tout sacrifié si elle le lui avait demandé. « Tu me regardes comme-ci j'étais la plus belle chose que tu vois » lui avait murmuré Eryn, « Par ce que tu es la plus belle personne de ce monde Eryn... ». Il secoua la tête en se massant les tempes, il ne pouvait pas, ce n'était pas elle, elle était morte ! Walter ne supportait pas ça, le fait de savoir qu'il y avait des gens qui se ressemblaient et qui étaient presque aussi identiques que des jumeaux ou des jumelles. La demoiselle face à lui était en tout point aussi magnifique que celle qu'il avait aimée autre-fois, à la différence qu'Eryn était rousse et que l'inconnue était blonde.

- Qu'est-ce qui vous dis que ce n'est pas déjà le cas ? Réplique t-il vexer.

Bien que perturbé par son physique, il n'allait pas la laisser se moquer de lui gratuitement, il ne supportait pas ce genre de personnes. Il détourna le regard, détestant son hypersensibilité en cet instant, il essuya ses yeux humides en essayant de se reprendre. Cependant difficile de détourner son attention de cette demoiselle qui à deux pas de lui, l'attiré comme le chant des sirènes. Il s'humidifia les lèvres, se sentant nerveux à l'idée qu'elle le prenne pour un taré, après tout, il savait que c'était grossier de fixé une personne comme il le faisait en cet instant. En même temps, que pouvait-il lui dire ? « Bonjour, vous ressemblez à ma petite amie morte en plus vivante. ». Bien sûr, ce serait un super sujet de conversation ! Déjà qu'il était bizarre aux yeux des gens, ça n'allait certainement pas aider à changer ça.

Codage par Libella sur Graphiorum