Stuck Together {feat. Odd}

Faire du sport ? Pourquoi pas. Après tout t'es quelqu'un de dynamique donc ça ne te dérange pas d'aller suer un peu tout en prenant soin de ton corps. Mais tu ne sais pas pourquoi, l’idée provenant d’Odd, tu aurais sans doute dû te méfier, mais t’as voulu lui faire confiance et plaisirs aussi, et ça ne te faisait pas de mal de sortir un peu et de côtoyer d’autres personnes que ton colocataire, Ulrich, ou ton mentor, au boulot, Poe. Et faut dire que le sport t’avait beaucoup fasciné ici, bien que tu en faisais aussi dans ton monde, bien souvent sans t’en rendre compte (en échappant à Robotnik ou encore à Rouge et les autres monstruosités que t’envoyait le créateur fou), et tu avais développé une préférence pour tout ce qui touche à la course, ce qui te rappelait ta rapidité de base, mais aussi la natation ou encore la musculation et c’est pour ça qu’aller en salle ce n’était pas une si mauvaise idée, du moins au départ, ça te permettait de te muscler tout en t’amusant.

Mais même si l’idée de départ était bonne, faut dire que lorsque tu traînes avec le jeune Della Robbia, bah y a toujours une couille. Faut dire ce qu’il y est, mais t’as un peu cette impression que le jeune lycéen s’attire toujours des emmerdes, partout où il va mais ça ne t’empêche pas de l’aimer, il te fait un peu sortir du droit chemin et ça te fait du bien. La preuve, tu termines doucement tes derniers exercices quand tu te rends compte qu’il ne reste plus que vous deux. Comment cela peut-il se faire ? OK vous êtes arrivés presque une heure avant la fermeture mais normalement devrait pas y avoir un rappel ou autre ? Non, tout ce qu’il reste c’est la présence de ton ami et la tienne et vos corps en sueurs ainsi que votre souffle qui se remet doucement de vos étirements. « Odd ? Je crois qu’on devraient aller se doucher, l’endroit commence à se vider, ça signe la fin… » dis-tu alors que tu pars récupérer ta bouteille d’eau que tu termines d’une traite avant de l’écraser entre tes mains et la jeter dans une des poubelles, te dirigeant vers les vestiaires. « Je suis mort. Plus jamais je ne t’écoute et essaie de battre ton record de traction, je vais avoir mal pendant des jours… » avoues-tu en grimaçant, laissant un rire remplir le vestiaire qui est vide. Atteignant ton casier tu en sors ton gel douche et ta serviette avant de te diriger vers les douches. « Allez, va te laver, tu pues à dix kilomètres… » répliques-tu d’un rire en posant ta serviette et ton gel douche pour te déshabiller et partir finalement sous l’eau.

Cette dernière te fait énormément de bien et tu fermes un instant les yeux pour en profiter, lavant ton corps par la suite mais quand tu rouvres les yeux, il fait sombre et tu entends Odd baragouiner quelque chose. « Qui a éteint les lumières ?! » demandes-tu alors que tu te dépêches de te rincer pour te sécher, te préparant à te rhabiller.

Installé sur son tapis de course, Odd haletait bruyamment et tentait de suivre la cadence. Cette fois-ci, le blondinet entraînait sa condition physique et n’essayait pas de s’échapper d’un énergumène qu’il aurait offensé par ses conneries. Pour réussir toute fuite, il fallait impérativement qu’il maintienne une certaine condition physique. Fréquenter une salle de sport, de temps à autre, lui permettait d’entretenir sa maigre musculature. Malgré les courbatures, l’adolescent appréciait cet effort. Il ne manquait plus que son ancien professeur de gym et Odd se sentirait comme à la maison ! Ce sacré Jim. Un professeur strict, mais étonnamment drôle par ses lapsus. Dans cette ville étrange et mystérieuse, l’adolescent n’avait retrouvé qu’une partie de ses amis : Aelita, Ulrich et Yumi. Il ne manquait plus que Jérémie pour compléter l’équipe. Néanmoins, qui dit nouvelle ville, dit nouvelle rencontre ! Il avait eu l’occasion de faire la rencontre de Tails. Un garçon amusant et rempli d’une énergie qu’Odd appréciait tout particulièrement. Cet adolescent était toujours partant pour le suivre dans ses bêtises, qui finissaient, généralement, mal… Della Robbia était devenu un aimant à connerie sur patte. Après sa course frénétique, Odd s’attela à la tâche d’étirer ses muscles en compagnie de Tails. Ainsi, les deux jeunes gens s’évitaient une récupération trop longue et prenaient soin de bien oxygène toute cette masse musculaire malmenée par tant d’efforts. Concentré par la séance, le blondinet ne fit pas attention à son environnement. La salle de sport se vidait progressivement. Vu l’heure tardive, les gens préféraient rentrer chez eux et s’adonner à d’autres activités moins physiques comme une bonne nuit de sommeil ou encore apprécier une série sur l’un des divers sites de streaming. Toutefois, avec son je-m’en-foutisme légendaire, l’adolescent porta peu d’attention à la mise en garde de Tails. « T’inquiètes ! Ils ne vont pas nous enfermer. Vraiment, tu te fais du souci pour rien. Relax ! On a le temps. » Annonça-t-il avec détente. Tout comme son ami, il récupéra ses affaires et se dirigea en direction des vestiaires. Aux propos de ce dernier, Della Robbia bomba le torse et posa son index sous son nez. « Je te l’avais dit ! Fallait faire du tapis de course avec moi… Quand le surprenant Odd décide de faire un record, il est possible de le dépasser. » L’ego surdimensionné de ce personnage était sans doute son record personnel le plus conséquent. Dès qu’il en avait l’occasion, il n’hésitait pas à se mettre en avant. D’ailleurs, Ulrich n’était jamais loin pour redescendre son melon gigantesque. Après une telle séance, une bonne douche était au rendez-vous ! Comme l’annonçait son ami, son odeur corporelle laissait à désirer. « Ça, Tails ! C’est l’odeur de la victoire ! » Lança-t-il en riant. L’eau chaude sur son corps lui fit un bien fou. Frénétiquement, il se frotta les cheveux. Subitement, la lumière de la salle de douche s’éteignit, plongeant les occupants de cette dernière dans une obscurité absolue. « Quoi ? Non ! Mais non ! Ils sont complètement bêtes ! » Ronchonna-t-il. À tâtons, il essayait de retrouver ses affaires. Peu sûr sur ses jambes, il finit par glisser sur le sol et termina sa course les quatre fers en l’air. « Aie ! Merde ! » Grogna-t-il. « Tails ? T’es où ? Hé ! Suis ma voix ! Ouais, par ici ! » Il essayait de le guider. « Non, je n’ai pas éteint la lumière pour te faire une blague ! » Odd anticipa la question de son ami. « Oh non… Ne me dis pas qu’on est coincé là !? » Petit à petit, il réalisait dans quel pétrin ils venaient de se fourrer. @M. Tails Prower

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Dire que tu connais le jeune Della Robbia depuis quasiment ton arrivé ici. Ulrich ne le savait pas, puisque lors de votre crémaillère, il t’a présenté le blond et vous avez ri avant de lui avouer que vous vous connaissiez, sans pour autant faire le rapport l’un avec l’autre, pourtant les détails étaient présents, le prénom d’Odd déjà, le tiens et t’es sûr que le lyoko-guerrier à l’épée avait présenté ta faculté de faire apparaître deux queues pour voler et que t’es un ancien renard roux. Mais pourtant votre rencontre datait de l’internat, où t’avais passé pas mal de temps avant de prendre ton envol aux côtés du brun. Mais même si parler d’Ulrich était tentant, tu préfères ne pas penser à lui, il doit probablement être avec Yumi, du moins t’espère qu’il soit avec elle, cette fille est superbe, et s’ils ne finissent pas l’un dans les bras de l’autres tu jures que tu les pousseras, car ils forment vraiment un beau couple. Puis, être en présence d’Odd c’était risquer un peu sa vie, car le plus jeune attirait les conneries, tel un aimant. « Nan mais j’te jure, tu me demandes de relever un défi, je le fais, maintenant tu veux que j’en relève un autre ? Ce soir, c’est mort. Une prochaine fois, peut-être. » laisses-tu, un peu en suspens car tu sais que d’ici là le lycéen aura une autre idée ou un autre défi à te proposer. « En tout cas, qui aurait cru que dans un si petit corps se cache une telle puissance, je suis limite jaloux… » avoues-tu avant de partir en direction des douches.

Odd n’es pas moche, tu ne vas pas mentir en disant qu’il ne te laisse pas indifférent mais ce qui te surprend le plus, c’est qu’au vu du lover qu’il est, tu ne comprends pas pourquoi il est toujours célibataire ? Toi t’es peureux, tu aimes ton meilleur ami alors que lui en aime une autre et disons que tu te prends plus la tête avec ça, t’a même testé les sites de rencontres, en vain. « Mouais. C’est peut-être pour ça que t’es seul enfaîte, pourtant ça me dérange pas tant que ça, je dois être bizarre… » Que tu réponds d’un haussement d’épaule suivi d’un rire, partant sous la douche pour retirer la crasse de l’entraînement. Une fois cela fait tu t’apprêtes à te rincer quand bam, plus rien, plus de lumières, vous voilà dans une obscurité totale. Tu te dépêches alors de te sécher et alors que tu vas te rhabiller, serviette autour de ta taille, tu entends ton ami grogner, il vient de tomber. « Odd ?! » Que tu dis, limite paniqué à l’idée qu’il se soit fait mal. « Attends, j’arrive ! » dis-tu en venant près de lui mais dans le noir c’est pas évident. Tu tâtonnes et c’est quand ton pied, tapant le tiens, que tu remarques qu’il est à terre. « T’es con, pourquoi tu devines toujours ce que je vais dire ? » ris-tu alors que tu l’aides à se relever pour remarquer, via la lumière « issue de secours » qu’il est entièrement nu et tu détournes rapidement le regard. « Heu… Si, si on doit être coincés j’en ai bien peur… » Tu ne le regardes toujours pas et tu ajoutes. « Où t’as foutu ta serviette ? » Tu n’attends pas sa réponse, relâchant sa main que tu tiens encore avant de partir la récupérer, lui envoyant en le prévenant. « Séchons-nous et rhabillons-nous, on va aller mener notre enquête ! » expliques-tu alors que tu termines de te sécher, bien que le fait de te balader ainsi a aidé. Tu enfiles tes fringues et une fois fait tu retournes vers le plus jeune, toujours nu et tu rougis en te disant « Heureusement que y a que la lumière de l’issue de secours… » Et en disant ça tu remarques que tu as parlé à voix haute et non dans ta tête. Oops.

Les défis ? Odd en relevait quelques-uns quand sa flemmardise ne l’étreignait pas ! D’autant que ce petit bonhomme adorait gonfler ses prestations. Rien d’impossible ! Il devait rester dans un certain standard pour éviter toute méfiance. « Je te croyais plus endurant que ça ! Mais ne t’en fais pas… Je vais te préparer une série de défis à relever pour la prochaine séance. Tu verras ! Un truc spécial Odd. J’espère que t’es prêt ! » Lança-t-il avec une pointe de provocation. Tout ceci restait amical. À la flatterie de son compagnon de connerie, l’adolescent, bouffi d’orgueil, bomba le torse et afficha un grand sourire. « Ça ? C’est dû à des années d’entraînements sur Lyoko ! Courir après cet idiot de Xana, ça défoule. Mais t’en fait pas, jeune apprenti ! Le grand Odd Della Robbia ne te laissera pas tomber et t’amènera vers la gloire ! » Cet énergumène allait, surtout, l’emmener vers des conneries sans fin… Comme à chaque fois… « Peut-être… Même qu’un jour, on t’appellera Tails Della Robbia ! » Son ego démesuré prit le dessus et imagina Tails comme son aspirant. Au point qu’il porte le même nom de famille… Odd et ses délires… Seul ? Effectivement, le blondinet était toujours célibataire malgré ses tentatives. Un grand séducteur dans l’âme, il n’hésitait pas à aborder la gent féminine, mais le succès n’était pas au rendez-vous. Ulrich avait déjà eu le plaisir de soulever ce problème. C’était au tour de Tails désormais. Della Robbia s’offusqua légèrement. « Tout de suite ! Je dirai plutôt qu’elle ne m’apprécie pas à ma juste valeur… Mais attends ! T’es pas un renard ? T’as pas l’odorat aussi développé que celui de Kiwi ? » La question était un moyen de détourner la conversation sur autre chose. À vrai dire, il y avait également une part de curiosité. Une fois dans les douches, l’électricité du bâtiment fit des siennes ! Plongé dans le noir, Odd se retrouva rapidement au sol. Dans l’incapacité de se situer dans cette obscurité, elle appela à plusieurs reprises son ami. À tâtons, Tails s’approcha de lui. Odd continuait de le guider et finit par sentir son pied heurter le sien. « Parce que c’est logique ! » L’adolescent ne fit pas attention à la lumière tamisée de l’issue de secours. « Quelle merde ! Qui a eu l’idée de venir ici ? » Grommela-t-il. Cette question était purement rhétorique… Odd savait qu’il était l’auteur de cette brillante idée. « Je n’en sais rien ! Elle doit être un peu plus loin… » Lui indiqua-t-il. Avec cette obscurité, il n’apercevait aucun linge blanc. Où était donc cette serviette ? Finalement, Tails finit par la lancer sur Odd. Maladroitement, il réussit à la réceptionner. « Il faut déjà que je trouve mes vêtements ! » Prenant son temps, Odd finit par retrouver ses biens. Il rougit, légèrement, aux paroles de son camarade et enfila tous ses vêtements à la va-vite. À cause de cette précipitation, son t-shirt se retrouva à l’envers. « Quoi ? Qu’est-ce que t’as dit ? » Dit-il pour éviter un silence gênant. Sous le néon, Odd était paré à s’extirper de ce guêpier. « Comme t’es un renard, t’as une vision nocturne ? Tu sais comme les chats. » Une petite plaisanterie. Toutefois, s'il possédait un tel don, cela serait d'une grande utilité. La luminosité des lampadaires extérieurs éclairait par endroit le long couloir qui les séparait de l’entrée. « Allez ! On y va ! On ne se lâche pas ! » Il empoigna son poignet et s’aventura dans le corridor. « Attends ! C’est par où l’entrée ? » @M. Tails Prower

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Prêt pour relever de nouveaux défis ? Toujours. S'il y a bien une chose que tu as appris en traînant avec Sonic et tes amis, c'est que tu es toujours en quête de nouveautés et mine de rien, en compagnie du blond, ça semble être son quotidien. T'as déjà entendu des trucs de la part d'Ulrich ou même d'Aelita mais dans le fond tu préfères toujours te faire une idée de la personne toi-même. Après tout on ne peut pas plaire à tout le monde mais toi tu l'aimes bien Odd, même s'il te sort des idées aussi farfelues que sa coupe de cheveux dans le fond c'est un garçon sympa. « Je dois être masochiste alors, car j'ai déjà hâte de voir ce que tu me réserves... » avoues-tu d'un rire alors qu'il t'explique que tout ça, cette force, cette endurance, il la doit à Xana et son temps passé à Lyoko, courant et dézinguant des monstres en tout genre. Quand tu y penses, vos mondes se ressemblent un peu, enfin si on retire la partie vie humaine et tout ça. « T'es un vrai ami, merci ! » Que tu lui réponds alors, esquissant un sourire avant d'arquer les sourcils lorsqu'il dit qu'un jour tu prendras sûrement son nom. « Heureusement que je te connais sinon je pourrais penser que tu me demandes en mariage... » Le taquines-tu alors d'un léger coup d'épaule.

« Alors, déjà j'étais pas ce genre de renard. Et je n'ai pas dit que tu sentais bon, juste que l'odeur ne me dérangeait pas tant que ça. Nuance. Même Kiwi sent meilleur que toi. » Que tu avoues d'un sourire en coin avant de continuer de te laver et quand la lumière vous abandonne, tu te dépêches de rejoindre le plus jeune qui semble être tombé, du Odd tout craché. « Toi. Si les idées sont merdiques, généralement c'est qu'elles viennent de toi... » Après l'avoir aidé à se relever tu rajoutes. « Mais c'est comme ça qu'on t'aime. » Est-ce que tu viens de dire ça comme ça, à voix haute ? Totalement. Du coup t'en profites pour t'éclipser pour jeter la serviette du lycéen afin qu'il se sèche et puisse s'habiller. Tu en fais de même, terminant de te sécher pour enfiler tes vêtements et quand tu reviens, tu mattes, clairement, les fesses de ton pote et la phrase que tu voulais dire dans ta tête, sort à voix haute. Merde. « Hein? Oh, rien. Juste qu'il fait sombre ici. » Tu ris alors, gêné mais sans vraiment savoir s'il a vraiment entendu ce que tu as dit. Au pire, tant pis.

« Non. Toujours pas. Toi, t'étais pas un chat sur Lyoko ? Tu peux peut-être nous aider plus que moi, hum? » plaisantes-tu à ton tour. Qui aime bien châtie bien, c'est ça qu'on dit, non? Quand il vient prendre ton poignet, tu baisses les yeux vers sa main sur ton bras et tu secoues la tête. Il t'emmène hors des vestiaires et tu as juste le temps d'attraper vos sacs à dos qu'Odd te demande par où se situe l'entrée. « Tu ferais quoi sans moi, hein? C'est par ici… » réponds-tu simplement en venant glisser les sacs sur ton épaule droite, ton bras gauche étant pris par le plus jeune et vous partez vers la droite, en direction de l'accueil.

L'endroit est peu, voir pas du tout éclairé. Ce n'est pas que tu as peur ou autre mais heureusement que y a pas d'orage car là tu ne ferais pas le malin. « Heureusement que dehors il fait bon, si jamais on aurait eu de l'orage je t'aurais pas trop aidé... » avoues-tu. T'as déjà mentionné le fait d'être astraphobe et c'est vraiment pas la joie. T'essaies d'être un garçon sûr de lui et tout mais c'est faux. Bien que tu évolues toujours au fil des années passées ici. « C'est quoi ton plan ? Demander de l'aide ? Et si on est seuls, genre vraiment seuls ? » demandes-tu tandis que vous atteignez enfin l'entrée.

Tails avait déjà hâte de retrouver son ami pour une nouvelle série d’exercice où Odd annoncera un joli record pour se pavaner, encore et toujours. « Ça, mon pote, c’est de l’esprit de compétition ! » Lança-t-il, enthousiaste. Malgré son ego démesuré, Odd restait un bon ami. Il hocha la tête à sa réflexion et leva son pouce en l’air. « Le meilleur ! » Ses épaules se haussèrent à propos de sa soi-disant demande en mariage. « Elles sont beaucoup à se battre pour m’avoir comme mari ! Fait la queue, peut-être que t’auras plus de chance que les demoiselles ! » Dit-il sur le ton de l’humour. Les conquêtes amoureuses de cet individu n’étaient pas au beau fixe, ces temps-ci. Apparemment, l’odeur naturelle des pieds d'Odd empestait plus que celle de Kiwi. Un de ses sourcils s’arqua à cette information. « Alors, si tu n’étais pas ce type de renard ! Toi et ton odorat, vous pouvez gentiment remballer vos bêtises ! Déjà, Kiwi et ma splendide personne, nous ne sentons pas mauvais… Comme tu n’as pas d’odorat développé… Ton avis sera oublié ! » Dit-il en essayant de se dépatouiller. Face à cette raillerie, Odd n’avait pas réellement de défense puisque la vérité éclatait au grand jour. Heureusement pour lui, les événements allaient jouer en sa faveur en le sauvant de cette horrible ignominie. À la suite de la coupure d’électricité, Odd chuta et se retrouva aussi nu qu’un ver. Grâce à l’intervention de son ami, il se retrouva sur ses deux jambes. « Hé ! Ça va ! Ne fais pas comme Ulrich… Tu es aussi fautif que moi dans ce merdier ! Tu pouvais me dire : généralissime Odd, ce n’est pas une si bonne idée que de rester aussi tard dans une salle de sport. Tu vois, on est tous les deux fautifs. » Dans l’obscurité, Odd n’aperçut pas le regard de Tails détailler son fessier arrondi, mais ses paroles ne lui échappèrent pas. Déconcerté, il dissimula son mal-être derrière une incompréhension. Le renard de la bande semblait partager la même technique que l’adolescent. « Ouais… » Rajouta-t-il en riant, quelque peu gêné, avec lui. « Un chat ? J’avais un costume de chat… Tu es en train de te foutre de ma gueule ? » Marmonna-t-il dans sa barbe. Dès qu’il vit l’air moqueur de son ami, il abattit son poing sur son épaule. « Espèce de crétin ! » Dit-il avant de rire aux éclats. Sans plus tarder, il empoigna le poignet de Tails et s’empressa de rejoindre l’entrée. « La même chose, mais peut-être en moins bien ? » Les compliments de la part d’Odd étaient rares, mais il devait bien l’avouer… Sans Tails, il aurait dormi dans un coin du vestiaire. Heureusement, le renard empoigna leurs affaires et les deux s’aventurèrent dans les sombres couloirs. « T’inquiètes pas, on aurait attendu que l’orage soit passé pour s’aventurer dans cette salle de sport vide… Ensemble, on arrivera ! » Malgré son humour décadent et ses idées stupides, il restait un ami fidèle et s’importait du bien-être de ses proches. Odd n’avait jamais jugé Tails par rapport à sa phobie des orages, contrairement à certains crétins. « Tu crois vraiment qu’il y a quelqu’un ? » Demanda-t-il sans réellement attendre de réponse. « Y a des portes coulissantes juste là, on prend un poids, on casse la vitre et se barre en courant. Ni vu, ni connu ! » Dit-il en mimant avec précision son plan. Toutefois, le renard ne semblait pas emballer par son idée. « Quoi ? T’as une meilleure idée ? Si oui, je t’écoute… Sinon, va récupérer un poids assez lourd… Ne t’en fais pas, ça se passera sans aucun souci ! Au pire des cas, ils croiront que c’est des délinquants qui ont brisé la vitre… Facile. » @M. Tails Prower

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Odd réussira toujours un truc que peu de gens réussissent quand tu vas mal, te faire rire. Non pas que tu ailles mal actuellement mais le blondinet a toujours ce truc qui te fait rire et te donne la joie de vivre, comme parler d’esprit de compétition ou encore de te demander de faire la queue pour pouvoir avoir l’honneur de porter son nom. Soit, ça ne te gênerait en rien si tu étais certains que le lycéen était ouvert d’esprit, mais à tes yeux ce n’est pas le cas, il aime les femmes, il leur court après et puis c’est ton ami alors pourquoi tu te mets à penser à ce genre de chose d’un coup ? Secouant la tête tu préfères te concentrer sur les pieds de ton ami, pas très intéressant comme sujet mais un sujet sensible, du moins pour lui car pour toi c’était plutôt l’occasion de le taquiner, de le charrier et tu réussis quasiment à chaque fois. « C’est comme ça que tu vois la chose alors ? Bien, je ne donnerais plus mon avis alors, tant pis pour toi. » Que tu lui réponds, faussement outré alors que tu te contentes de l’aider à se relever quand il se retrouve à terre, nu comme un vers. Tu te mets à l’embêter de nouveau et sa phrase n’est pas totalement fausse, il a raison sur le fait que tu aurais pu lui dire que ce n’était pas une bonne idée, que tu étais toi-même fautif mais c’est tellement plus marrant de rejeter la faute sur le blond. « Je suis désolé mais en même temps tu le cherches un peu mais parce que, je me répète, je t’aime bien, je veux bien prendre une partie du blâme, car c’est ça que font les vrais amis, ils se serrent les coudes. » Et apparemment matte des fesses car c’est ce que tu fais et ça à effet de créer un certain malaise mais tu penses t’en sortir en faisant rire le plus jeune et c’est ainsi que vous quittez les douches pour essayer de sortir de cet endroit.

Comme si taquiner était devenu ton activité favorite de la soirée, voilà que tu t’amuses, comme lui juste avant, à ressasser le passé et son lien avec les chats. « Moi ? Mais non. Mais si je suis un renard capable de voir à travers la nuit, toi en tant qu’ex-chat sur Lyoko devrait être capable de voir aussi avec tes yeux de chats… Non ? Donc tu vois, tu réfléchis pas assez ! » Que tu dis, riant en le laissant abattre son poing sur ton épaule tandis que tu viens ébouriffer ses cheveux encore légèrement humides. « Crétin toi-même ! » répliques-tu en lui tirant la langue, puérilement comme le gosse que t’es au fond. C’est finalement ta main sur le poignet d’Odd que vous arrivez au niveau de l’entrée. Tu partages ta crainte et te voilà rassuré par ton ami qui t’aurait pertinemment attendu et aidé si jamais le tonnerre se serait mis à gronder. Il est chouette le jeune Della Robbia quand il s’y met, même mignon mais soit, la conversation s’amenuise alors qu’il te demande si quelqu’un est vraiment présent. « Honnêtement ? Je n’en sais rien du tout. » Il t’explique alors le plan qu’il vient d’élaborer en même pas trente secondes et bizarrement tu sens que ce plan est foireux et merdique à souhait mais quand il te fixe et répliques si t’as une meilleure idée, tu arques les sourcils, te demandant s’il a lu dans tes pensées ou comment ça se passe ? « Tu veux sortir par effraction ? Tu sais qu’il y a des caméras ? » soupires-tu en venant taper gentiment son crâne de ta main pour finalement te mettre à réfléchir.

D’un côté il n’a pas tort, tu ne vois pas comment sortir d’ici car il n’y a personne. Aucun moyen d’avoir une clé ou craquer le digicode donc la solution la plus plausible est celle d’Odd : tout casser et courir comme des voleurs. « Je déteste déjà ce que tu me demandes de faire, sache que si on finit en prison, je ne partagerais pas mon repas avec toi et je te ferais la gueule pendant un mois entier ! » répliques-tu en lui tirant la langue pour finalement l’abandonner le temps d’aller chercher quelque chose d’assez lourd mais qui peut se lancer pour que vous puissiez sortir d’ici. Quand tu reviens, armé d’un poids, tu le vois réfléchir et tu mets un certain temps avant de prendre la parole, subitement perdu dans tes pensées. « J-J’ai trouvé ça, ça ira je pense ! » Que tu dis en lui tendant le poids trouvé un peu plus loin dans la salle où y a encore une heure vous faisiez des tractions et autres exercices. « T’es sûr de ton coup ? Pourquoi j’ai l’impression que c’est pas la première fois que tu fais ce genre de choses ? » Que tu demandes alors que tu le jauges du regard. Tu ne le jugeras jamais, il compte trop à tes yeux pour ça mais tu te demandes bien ce qu’il se passe dans sa tête pour faire conneries sur conneries. Va falloir que tu tentes d’avoir meilleure influence sinon ça risque de puer pour la suite…

Son ami renard afficha une mine outrée lorsqu’il balaya son avis. « Tu t’en remettras ! » Odd le connaissait suffisamment pour déceler son air taquin derrière sa fausse indignation. À force de le fréquenter, le blond avait appris à lire les mimiques de son ami… À vrai dire, il était difficile d’imaginer Della Robbia s’intéresser à quelqu’un d'autre que lui. Il avait développé une mégalomanie sans précédent. Cependant, avec Tails, cela arrivait… Inconsciemment, il retenait toutes les petites mimiques de ce renardeau. Bien entendu, Tails déclina toute responsabilité… Cependant, il se retrouvait dans la même galère qu’Odd à cause de ses choix ! La prochaine fois, il ferait mieux de ne pas écouter cet élément perturbateur. « Je cherche ? Je ne vois pas de quoi tu parles… Vraiment pas ! » Annonça-t-il avec une extrême mauvaise foi. « Ouais ! On va se serrer les coudes, ouais… Bien sûr, tu comptes me dire que c’était également une autre mauvaise idée ? De se serrer les coudes ? Parce que si c’est le cas, mon pote… Je vais te laisser prendre les décisions ! » Lança-t-il. Malgré ses vilains défauts et ses fréquentations douteuses, Odd restait un véritable ami. Il ne délaisserait pas Tails, ni ses autres amis. Le regard, entrevu par la luminosité de l’issue de secours, n’échappa pas à l’œil de lynx de Della Robbia. Toutefois, il préféra étouffer cette affaire avec ses plaisanteries. « C’est Jeremy, le petit génie de la bande ! Faut que tu lui demandes pourquoi je n’ai jamais pu voir dans la nuit… » Brusquement, il s’offusqua de sa raillerie. « Moi ? Réfléchir ? Je réfléchis bien plus que toi ! Déjà, c’était un monde virtuel… Tu crois vraiment que j’étais un vrai chat avec des flèches lasers ? Non… Mais ça aurait été grave cool ! » A sa main dans ses cheveux, il grommela avant de rire à sa réplique. Par moments, ces deux-là s’entendaient à merveille ! Les deux zigotos étaient définitivement seuls dans cette salle de sport… Odd lâcha un profond soupir et se maudissait d’avoir été aussi bête. « On est dans une merde. » Siffla-t-il entre ses dents. Le plan de l’adolescent n’était pas parfait, mais, au moins, ils parviendraient à sortir de cet endroit assez rapidement. « Hé ! » Gronda-t-il à sa tape. « T’as une meilleure idée ? Tu veux passer la nuit, ici ? Non ! Alors, c’est notre seule chance, Tails… » Comme il l’imaginait… Son ami n’avait pas de meilleure idée ! En même temps, ils étaient faits comme des rats… En prison ? Non, les deux délinquants ne finiraient pas en prison. À cause de leur jeune âge, ils risqueraient davantage de terminer cette nuit en garde à vue. « T’inquiètes, Tails ! T’es trop jeune pour finir en prison, mon pote ! Mais au moins, je peux voir que je peux compter sur toi ! » Railla-t-il. « Fais ce que je dis, on avisera après ! » Odd était un homme d’action… La réflexion n’avait jamais été son fort ! Observant la baie vitrée, il attendait patiemment l’arrivée de son acolyte. La vitre avait l’air d’être renforcée et risquerait de poser quelques problèmes. Évidemment, il se retint de le dire à Tails. Le poids rapporté devrait faire l’affaire… Enfin, il n’en savait rien, mais espérait qu’il ferait l’affaire ! « C’est parfait ! Le grand Odd Della Robbia est toujours sûr de ses coups ! Toujours ! » Quel menteur… « Tu ne te poses pas les bonnes questions ! » Tails visait juste ! Odd avait déjà procédé de la sorte pour voler un magasin… « Bon, tu prends ce côté. Moi, celui-là… Et à trois, on lance le poids, ok ? » Odd s’abaissa et empoigna le poids. Enclenchant un mouvement de balancier avec son acolyte, le mouvement pendulaire faisait prendre de la vitesse à l’objet. « Un… Deux… Et… Trois ! » A ses instructions, ses mains lâchèrent l’objet, qui vint percuter avec force la vitre. Comme Odd l’imaginait, le verre renforcé ne se brisa pas. « Merde ! On recommence ! VITE ! » Le jeune homme se jeta avec ferveur sur l’objet. « Allez, Tails ! Faut qu’elle se brise cette vitre. » Les deux amis refirent un essai et cette fois-ci, la vitre se brisa totalement. « VITE, ON DÉCAMPE ! » Sans plus attendre et poussé par l’adrénaline de la situation, sa main agrippa férocement le poignet de son ami et le tira à l’extérieur. « Merde ! Ne bouge pas, je vais rechercher mon sac. Je reviens ! » Revenant sur les lieux du crime, il extirpa son sac de la salle de sport, mais son regard aperçut une silhouette athlétique. Ses yeux s’écarquillèrent et sans se poser davantage de questions, il retourna vers Tails en beuglant : « COURS ! » @M. Tails Prower

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