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Le gardien de mon frère ✧ Obi-Wan & Padmé

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Anonymous

Invité



Lun 18 Juil - 17:38

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Le gardien de mon frère ☽ @Obi-Wan Kenobi

‘Obi-Wan.
J’ai croisé Obi-Wan.’


Padmé était encore sous le coup des messages échangés avec Satine il y a pourtant déjà deux semaines. Interdite, elle relisait inlassablement cette conversation qui lui fit traverser tout un tas d’émotions. Elle était heureuse de savoir qu’Obi-Wan se trouvait dans ce monde, mais elle n’en restait pas moins chamboulée, le cœur bien plus brisé qu’il ne l’était déjà — le Maître Jedi était encore plus démoli qu’elle et que toutes les personnes de sa famille réunies. Elle n’avait pas eu besoin de questionner Satine à ce sujet puisque les problèmes de l’ancienne reine naboo et les siens prenaient racine au même endroit — Anakin. Obi-Wan avait essayé de le canaliser. Padmé avait essayé de le rassurer. Mais que pouvaient-ils faire, aussi forts soient-ils, contre le seigneur Sith qu’était Palpatine ? Il avait agi sur Anakin comme un miroir aux alouettes, lui faisant miroiter un futur auquel ils auraient accès avec Padmé, sans devoir réprimer sa véritable nature s’il succombait à un certain pouvoir. Anakin avait emmagasiné tellement de colère, tirant sur la haine et la rancœur parfois, qu’il n’avait pas fallu beaucoup de manœuvres pour le corrompre et le pousser à embrasser les ténèbres que Dark Sidious lui promettait. Seul un cauchemar dont Padmé était l’objet et la promesse de la sauver de la mort imminente qui l’attendait avait suffi. Anakin s’était condamné dès l’instant où il avait laissé malgré lui Palpatine s’engouffrer dans ses brèches. Obi-Wan et Padmé auraient eu beau tout essayer, cela n’aurait rien changé à la destinée de chevalier.

En dépit de cela, sans que Satine ne s’épanche sur la douleur d’Obi-Wan, Padmé ne put s’empêcher de faire corps avec elle et de le comprendre. Tout comme lui, elle avait une certaine culpabilité qui pesait sur les épaules. Bien que Leia lui ait répété à maintes reprises qu’elle n’était en rien coupable de la chute d’Anakin et qu’elle n’y avait nullement participé, pas même un peu, Padmé se reprochait certaines choses : sa passivité face à la violence de son époux lors du massacre tuskens par exemple à la mort de Shmi ou lorsqu’elle n’a pas assez pris au sérieux ses craintes et ses doutes au sujet de ce rêve plus que réel. Puis, au-delà de la culpabilité, il y avait les remords qui la rongeaient lorsqu’elle refaisait le monde avec des « si ». Elle aurait dû prévenir Obi-Wan. Elle aurait dû lui dire pour le mariage, la paternité de ses enfants, tout. Padmé était convaincue qu’il aurait pu et su les aider. Parce qu’Obi-Wan était la seule personne en qui elle avait entièrement confiance — il était ce frère qu’elle n’avait jamais eu, cette figure protectrice et stable dont elle avait toujours eu besoin au fond d’elle. Elle était sage, mais Obi-Wan l’était encore plus, surtout lorsqu’Anakin entrait dans l’équation — Padmé était aveuglée par son amour, par sa volonté de rendre Anakin heureux sans qu’aucune concession ne soit faite tandis que le Maître Jedi avait plus de recul sur la situation selon elle. Suivant ce cheminement de pensée, elle supposait qu’Obi-Wan subissait présentement les mêmes questionnements instigués par le doute des « si » et des « mais ». Ils se refont un monde, un monde fantasmé qui détruisait Padmé malgré la rédemption qu’elle trouvait ici. Obi-Wan ne méritait pas non plus de telles souffrances. Padmé repartait dans cette éternelle flagellation en se maudissant d’avoir été aussi faible et d’avoir écouté son cœur plutôt que sa raison au sujet de son amour pour le chevalier Skywalker. Personne ne pourrait lui faire changer d’avis là-dessus : elle était la source de toute cette histoire. Et Luke lui faisait bien sentir, malgré lui ou non, lors des rares fois où ils se voyaient.

C’est pour ces raisons entre autres qu’elle avait refusé de voir Obi-Wan dès que Satine lui avait fait part de la nouvelle. Qui était-elle pour chambouler à nouveau son monde ? Il allait déjà assez mal comme cela et il méritait la paix et le bonheur avec Satine. Mais… Elle avait beau rejeter en boucle l’idée, chaque fois l’envie de le revoir remontait égoïstement à la surface. Padmé avait besoin de le voir, de lui parler, de lui répéter tout comme Satine l’avait fait qu’il était coupable de rien et surtout le remercier pour Luke et Leia. Même au-delà de ces considérations, la sénatrice voulait revoir le Maître Jedi parce que son ami lui manquait, tout simplement. Toujours grâce à la reine de Mandalore, Padmé sut qu’Obi-Wan dispensait des cours dans le département de philosophie de la faculté où elle travaillait également. Elle se rendait au secrétariat dudit département pour demander si Maître Kenobi avait cours aujourd’hui, si oui, à quelle heure et dans quelle salle. Une fois que Padmé avait obtenu son dû, elle remerciait la secrétaire et se rendait à la salle en question. Si ses pas étaient au départ pressés et impatients, la jeune femme ralentissait la cadence à mesure qu’elle s’approchait de la salle qui déversait son flot d’élèves puisque le cours était terminé. Padmé était une pléthore de contradictions : anxieuse, mais surexcitée. Heureuse, mais triste. Confiante, mais manquait d’assurance. Une inconnue restait encore à résoudre : comment Obi-Wan allait-il réagir en la voyant ? La dernière interaction qu’ils ont eue ensemble fut sa mort imminente en couche alors qu’elle soufflait à son ami dans son dernier soupir qu’il y avait encore du bon en son mari. « Obi-Wan a vécu caché sur Tatooine, pas loin de l’endroit où j’ai grandi avec mon oncle et ma tante. Je pense qu’il a toujours veillé sur moi d’une certaine façon. » Les mots de Luke résonnaient en Padmé. Luke était toujours laconique et fonctionnait par sous-entendus et Padmé avait tout à fait compris celui sous-entendu dans les propos de son fils — Obi-Wan s’était sacrifié une énième fois. Alors ce qui était en jeu dans ces retrouvailles était grand et impressionnait Padmé. Voilà pourquoi elle avait également ralenti la cadence : comment allait-elle réagir en face de celui à qui elle devait tout ? Une vive émotion montait en elle. Son cœur battait à tout rompre au point d’être douloureux dans sa poitrine. Elle déglutissait difficilement cette boule d’angoisse qui se nouait dans sa gorge, mais maintenant que la salle était vide d’élèves et qu’il ne restait plus qu’Obi-Wan en train de ranger ses affaires, Padmé prit son courage à deux mains et s’avançait.

Padmé réalisait non sans difficulté qu’il était bel et bien là. S’en suivit un silence. « Obi-Wan. » Sa voix se brisait, émue aux larmes, abritant dans cette émotion un bonheur, mais aussi une tristesse infinie. En voyant le Maître Jedi, une flopée de souvenirs lui revint en mémoire. Les plus heureux. Les plus sombres. Ceux d’une simplicité déconcertante mêlés aux plus complexes. Padmé, Obi-Wan et Anakin avaient formé un noyau si solide pendant tant d’années qu’il était impossible d’oublier le lien qui les avait unis avec Obi-Wan : la fraternité. Padmé revoyait son frère. Elle oubliait toute étiquette et bienséance à avoir en face de lui : elle réduisait l’espace entre eux en courant brièvement vers lui puis elle le serra avec force contre elle. Elle avait besoin de cela, d’écouter ses envies et de répondre à cette spontanéité pour réaliser qu’il était physiquement là, que ce n’était pas une illusion ou une hallucination de cette ville pour lui faire du mal et se jouer d’elle. Contre lui, prenant enfin conscience qu’Obi-Wan n’était pas un mirage, Padmé estimait qu’il n’y avait pas besoin d’échanger des mots pour profiter de l’instant et l’ancrer dans le réel. Elle se contentait du silence, bien plus éloquent que n’importe quelle parole, et de l’émotion plus que palpable présente dans l’atmosphère du lieu. Padmé avait enfin retrouvé son frère, qu’importe le reste.
(c) SIAL



Dernière édition par Padmé Amidala le Ven 19 Aoû - 18:51, édité 1 fois
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Anonymous

Invité



Sam 13 Aoû - 19:38


Le gardien de mon frère.




Anakin help up the comlink, a thin device. « Just for emergencies. I promise I won’t call your or track you. You’ll follow all their rules. »
« All right, » Obi-Wan said, putting it in his belt pouch. « But no communications from you. I will call you if I need something. »
« Hey, » Anakin said, palms up for emphasis, « you know me. »
Several months ago, those few words might have come with resentment or defiance. But there, a cheekiness came through, and the look in Anakin’s eye lacked the usual judgement of the past, and instead arrived with a hint of amusement.
What would life be without constantly fighting with Anakin ?
Obi-Wan smiled to himself. It would certainly have fewer headaches.
«I should go. » The stood, eyes locked, as a gunship ignited its engines, its rumbles loud enough to pause their conversation before it floated off to join its battalion. « Goodbye, my young appren » He stopped himself before saying apprentice. Behind him, the droid beeped to signal that his things were loaded. « Goodbye, my young friend. May the Force be with you. »

Ouvrant les yeux, Obi-Wan se redresse avant de se frotter les yeux. Il a encore rêvé d'Anakin. Encore et toujours. Cela ne peut plus continuer ainsi. Malheureusement, il n'y peut rien. Il n'arrive pas à stopper les souvenirs et les rêves ne font que s'enchaîner les uns après les autres. Cette fois, il a rêvé de cette discussion qu'il a eu avec Anakin peu de temps après qu'il soit devenu un Chevalier Jedi et qu'il s'envole pour Cato Neimoidia. Oh cette mission, il s'en souviendra probablement toute sa vie, c'est la première fois qu'il a accompli avec Anakin non plus en tant que maître et apprenti, mais en tant que frères d'armes.
Las, il tente d'oublier ce souvenir en s'ouvrant à la Force pour méditer. Le résultat est cependant lamentable et Obi-Wan préfère alors se préparer pour aller à l'université, où il doit donner un cours aujourd'hui. Cela l'aidera mieux à se changer les idées.

Obi-Wan a toujours eu foi en la Force et ce depuis toujours. Il n'en a jamais douté. Après tout, c'était ce qu'on leur enseignait depuis leur plus jeune âge au temple Jedi sur Coruscant. La Force est le meilleur allié du Jedi et la seule dont il est réellement besoin. Mais aujourd'hui, tout est différent. Depuis les évènements tragiques qui se sont produits il y a trois ans, Obi-Wan remet tout en question parce qu'il a tout perdu en l'espace de quelques jours à peine. Il a vu l'Ordre pour lequel il a consacré sa vie entière se faire décimer. Il a vu des amis et des maîtres qu'il respectait se faire tuer froidement. Il a vu de ses propres yeux celui qu'il a aimé comme un frère devenir un monstre. Il a vu ce même frère se faire consumer par les flammes de Mustafar. Et depuis, Obi-Wan est brisé. Le souvenir d'Anakin le hante autant que son échec. Survivre est une épreuve, encore plus quand on est l'un des seuls survivants parce qu'il ressent une grande culpabilité. Il se persuade sans arrêt que tout est de sa faute et qu'il a failli à sa promesse faite à Qui-Gon. Il y a des jours où il se sent tellement pitoyable qu'il peine à se concentrer sur son travail à l'université. Les souvenirs le hantent et quoi qu'il fasse, il ne parvient à s'en défaire. La peine qu'il ressent est quasi constante. Et même après trois ans, Obi-Wan n'arrive toujours pas à cicatricer. Son cœur saigne constamment. Et ça fait mal.
Alors oui, sa capacité à utiliser la Force n'est plus la même qu'autrefois. Il a l'impression de redevenir un jeune initié. Et il s'en veut terriblement, mais il n'y peut rien. Mais cela ne l'empêche pas d'être frustré lorsqu'il se retrouve incapable d'utiliser correctement la Force. Le problème, c'est qu'il a perdu confiance en lui-même et il sait plus que bien la force d'un Jedi vient de le lui, de l'intérieur. Avant tout, un Jedi doit être en harmonie avec lui-même, en paix. Il ne doit pas se décevoir et à l'heure actuelle, c'est tout l'opposé qui caractérise Obi-Wan Kenobi. Il n'est plus qu'un souvenir du Chevalier Jedi qu'il a pu être. Il n'est plus que l'ombre du grand et respecté Général Kenobi. Il n'est même plus la moitié de celui qu'on appelait autrefois le Négociateur.

Obi-Wan est un Jedi, un bon Jedi. Même après tout ce qu'il a traversé et enduré, il est resté droit. On aurait pu penser à juste titre que l'attirance pour le côté obscur ait raison de lui après toutes les épreuves par lesquelles il est passé. Mais non. L'idée ne lui a même jamais traversé l'esprit. Obi-Wan est fondamentalement attaché à la démocratie, à l'Ordre Jedi et aux principes de vie qu'on lui a inculqué tout au long de sa vie. Il a beaucoup trop de respect envers la vie qu'il n'a même pas pu achever Anakin sur Mustafar. Bien qu'il aurait pu abréger ses souffrances, il n'a pas pu s'y résoudre, par amour et parce que c'était trop dur. À la place, il l'a laissé agoniser dans les flammes, en étant persuadé qu'il succomberait naturellement à ses terribles blessures. Et pour couronner le tout, après avoir déjà tout perdu, il a assisté à la naissance des enfants d'Anakin et à la mort de Padmé. Elle avait été son dernier lien avec la République et son amie. Pour le bien d'Anakin, il a toujours prétendu ne pas être au courant de leur relation secrète. Prendre soin d'Anakin avait été sa responsabilité naturellement en tant que son ancien maître, mais aussi parce qu'il était l'Élu de la prophétie Jedi. Mais l'amour que portait Anakin à Padmé, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Même en essayant de ne pas savoir, cela avait été impossible. À chaque fois qu'ils revenaient d'une mission ensemble sur Coruscant, il sentait à travers la Force l'impatience et la joie d'Anakin à l'idée de la revoir. Quelques fois, il les avait même surpris ensemble à parler et à être très proches. Et donc même elle, il l'a perdu. Il y a des jours où il pense qu'il va devenir fou, fou de douleur. Pourtant, le Jedi Obi-Wan Kenobi est toujours là, fidèle à lui-même mais désormais plus que l'ombre de lui-même.

Aujourd'hui est un jour comme tous les autres. Banal. Simple. Mais intéressant tout de même. Les êtres vivants de ce monde, pour la grande majorité des humains, sont intéressants et différents de sa galaxie. Il en apprend presque chaque jour et toutes ces nouveautés l'aident à oublier durant la journée sa douleur. Mais à cause du traumatisme d'Anakin encore présent dans son esprit, Obi-Wan ne parvient pas à créer de vrais liens avec ses étudiants. Il a peur de les voir eux aussi tourner du mauvais côté et devenir des êtres vils. Alors, il garde ses distances. Il répond aux questions de ses étudiants, prend le temps de leur expliquer en dehors des cours son point de vue pour ceux qui en ont besoin, mais ça s'arrête là. Et Obi-Wan estime que c'est mieux ainsi. Il ne supporterait pas de perdre encore quelqu'un proche de lui. Il se donne déjà un mal de chien à éviter Luke. La présence du jeune homme près de lui, lui rappelle bien trop Anakin. Il n'est pas prêt pour cela. Il a senti à travers la Force pourtant que Luke a beaucoup de questions pour lui et souhaiterait approfondir le lien. Mais pour le moment, Obi-Wan préfère le garder en dehors de sa vie.  
Et alors que la cloche annonce la fin du cours, Obi-Wan a eu une nouvelle surprise de taille aujourd'hui. L'ancien Jedi est en train de ranger ses affaires lorsqu'il entend une voix du passé l'interpeller. Manquement un battement, Obi-Wan redresse la tête pour croiser le regard de Padmé Naberrie Amidala Skywalker. Elle est bien la dernière personne qu'il aurait cru revoir ici. Si la joie de la voir en vie lui décoche un sourire, elle lui rappelle aussitôt Anakin. Elle aussi l'a perdu. Ils l'ont perdu tous les deux sans rien pouvoir faire. Ses yeux s'emplissent de larmes, mais il vient de toute même à sa rencontre.

- Padmé...  you're alive...
dit-il d'une voix brisée, incapable d'ajouter autre chose.
KoalaVolant
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