Let me tell you about my day so far

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David Rice

Votre personnage :

⊹ âge : 26 ans.
⊹ date de naissance : En 1987 dans son monde, le 10 septembre 1995 ici.
⊹ métier : Travaille à mi-temps au cinéma Aztec, braqueur de banques à ses heures perdues
⊹ statut civil : Célibataire.
⊹ orientation sexuelle : Hétérosexuel.
⊹ traits de caractère : Dans son journal, David se définit comme étant quelqu'un de gentil, solitaire mais maladroit notamment avec les filles. Ayant souffert de l'absence de sa mère et d'un père brisé pour s'occuper correctement de lui, il recherche l'amour et le désir d'être heureux. Il a conscience d'enfreindre les lois et sait que c'est mal, mais il choisit d'être au-dessus de cela parce qu'il est différent. Un peu rancunier, il n'hésite pas à se venger par exemple de Mark la brute de son lycée avec son pouvoir. Naïf et idiot, il le reconnait que trop souvent. Comme le lui a dit Griffin, il n'est pas un héros. Pour autant, il tient à certaines valeurs comme ne jamais tuer quelqu'un.
En somme, David se définit comme étant différent et que transgresser quelques lois est acceptable du moment qu'il ne fait de mal à personne.
⊹ groupe : Films.
⊹ ton univers : Jumper.

Vous derrière l'écran :

⊹ Pseudo/prénom :Foxhound.
⊹ Age :30 ans.
⊹ Comment avez-vous connu le forum ? : J'y suis depuis un moment maintenant Let me tell you about my day so far 894672784

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⊹ Un petit mot ? Je vous aime Let me tell you about my day so far 894672784

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⊹ Avatar : Hayden Christensen.
⊹ Avez-vous pris un scénario ? : Non.
⊹ Veux-tu être parrainé ? : Non, merci.
⊹ Crédits gifs : Tumblr + Pinterest

Code:: [b]▿ David Rice (pris)[/b]

Code:: [b]@"Obi-Wan Kenobi"[/b] : [i]lSirius Black & Gellert Grindelwald & Bellatrix Lestrange & Porpentina Goldstein & Peter Pevensie & Peter Ben Parker & Simba Rock & David Rice[/i]

**Invité**

Il était une fois...

Journal de David Rice « When the world is at your feet »

Laissez-moi vous raconter ma journée jusqu’ici. J'ai pris un café à Paris, surfé aux Maldives, fait une sieste sur le Kilimandjaro, pris le numéro d'une Polonaise à Rio, filé voir la fin d'un match N.B.A., au 1er rang bien sûr. Et tout ça avant le déjeuner. Ce n’est pas fini, mais pour résumer, j'ai le monde à mes pieds. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Autrefois, j’étais normal, un petit crétin comme vous.

Mon enfance, je la classerai dans la catégorie des banales voir ennuyeuses. J’ai quelques souvenirs de ma mère, mais c’est assez flou. Elle nous a quitté sans rien dire un beau matin, mon père et moi. Je me souviens de lui comme un homme heureux, épanoui et qui avait beaucoup d’amour pour ma mère et moi. Mais après le départ de cette dernière, il n’a plus jamais été le même. C’est comme si quelque chose c’était brisé en lui. Et honnêtement, je ne peux pas le blâmer, même si je lui ai toujours reproché de passer trop de temps à boire et à regarder la télévision au lieu de s’occuper de moi.
En revanche, il y a cette fille, Millie. Elle, je pourrai sans doute passer des heures à vous parler d’elle. À l’époque, je n’étais qu’un môme bien sûr, mais ça a toujours été elle. Depuis que j’ai 5 ans. C’est comme ça. À chaque fois que je me rendais à l’école, je la cherchais automatiquement. Seulement, j’étais bien trop timide et maladroit pour lui adresser correctement la parole.

Pendant 10 ans, ma vie a été la même. Me lever le matin, aller à l’école, puis rentrer pour m’enfermer seul dans ma chambre. On évitait de parler de maman parce que c’était un sujet douloureux. Pour moi, j’étais trop petit pour avoir conservé beaucoup de souvenirs d’elle, mais pour papa, c’était une autre histoire. Il n’a jamais voulu en discuter, même quand j’ai grandi.
C’est à 15 ans que ma vie a subitement changé pour le meilleur en plein hiver. Qui l’aurait cru ? Sûrement pas moi. Ce jour-là, je me suis rendu comme tous les jours au lycée où Millie était également avec moi en classe. Je l’ai salué comme je le faisais habituellement. Elle m’a rendu mon salut et ça s’est arrêté là. J’ai pris le temps de l’observer longuement au fil des années. J’ai souvent remarqué que son casier comporter des photos de différents lieux. Elle aimerait voyager et voir le monde. Pour ma part, je n’y ai jamais vraiment songé. Tout ce que je voulais, c’était revoir ma mère et savoir pourquoi elle nous avait abandonné sans donner signe de vie. Je désirais également une meilleure vie où des gens seraient heureux, me donneraient de l’amour. En somme, je voulais ce que tout le monde veut. Bref. J’ai attendu la fin des cours pour lui offrir un cadeau, un globe de neige avec la tour Eiffel, sachant combien elle aime voyager. J’aimerais qu’elle réalise ses rêves, mais pour le moment c’est tout ce que je peux faire pour elle. Elle semblait ravie. Malheureusement, Mark est arrivé. Ah oui, je ne vous ai pas parlé de Mark Kobalt, la brute du bahut. Je ne sais pas très bien pourquoi, mais il avait décidé de jeter son dévolu sur moi. Et bien sûr, j’avais droit à un charmant surnom « Face de Rice ». Très amusant, n’est-ce pas ? En tout cas, il s’est saisi du globe et l’a volontairement jeté sur la rivière glacée. C’était imprudent de ma part de m’y aventurer, mais j’étais cependant bien décidé à ne pas laisser Mark gagner. Seulement voilà, je suppose que vous vous en doutez de la suite, n’est-ce pas ? Je suis parvenu à récupérer le globe, mais l’instant d’après, la glace a cédé sous mes pieds et je me suis retrouvé dans l’eau glacée, incapable de remonter à la surface. Un humain normal ce serait noyé ce jour-là car personne n’était venu à mon secours parce que c’était bien trop dangereux. Mais moi, j’ai survécu parce que je ne suis pas comme les autres humains. Alors qui suis-je ? La réponse, je vous l’ai déjà donnée au tout début. En risquant de me noyer ce jour-là, je me suis téléporté dans une bibliothèque. Sur le coup, je n’ai pas compris ce qui m’est arrivé, simplement que j’étais vivant au lieu de m’être noyé dans l’eau glacée. Le soir, je suis rentré pour la dernière fois à la maison de mon père. En me voyant trempé des pieds à la tête, il m’a demandé d’éponger le sol mais je ne l’ai pas écouté car bien évidemment, je me posais un tas de question. Après avoir verrouillé la porte de ma chambre, je me suis téléporté une nouvelle fois à la bibliothèque. C’est là que j’ai vraiment réalisé que j’étais différent et que le monde s’offrait désormais à moi. Alors, j’ai décidé de quitter mon père et de ne plus jamais y revenir. Ce n’était pas par méchanceté ou parce que je ne l’aimais pas. Juste que j’avais besoin de partir maintenant que le monde n’avait plus de limites pour moi. Avant de partir définitivement, j’ai déposé le globe chez Millie.

Ma destination ? New-York bien sûr ! J’ai commencé par m’installer dans une chambre de motel de très basse gamme. Mais je ne m’en suis jamais plaint, parce que c’est là à partir de là que j’ai pris un nouveau départ et que ma vie a radicalement changé. Les premiers jours, je me suis entraîné à contrôler mon pouvoir afin de m’en servir dès que besoin ou que j’en ai envie. Ça n’a pas été facile, mais j’ai fini par saisir le truc. La suite ? Vous vous en doutez un peu, n’est-ce pas ? Avec un tel pouvoir, qu’auriez-vous fait à ma place ? Moi, je n’ai pas réfléchi bien longtemps et je me suis dirigé vers la première banque en vue. Je sais, c’est mal de voler, mais franchement osez me dire qu’à ma placer, vous ne l’auriez pas fait. Et puis, je me disais qu’un jour, je rembourserai. »

Les pages qui suivent sont malheureusement pas déchiffrables, l’encre ayant été probablement effacée en partie à cause de l’eau. La vie de David n’est donc pas connue depuis le moment où il a dérobé une banque. Mais, on peut facilement deviner la suite. Braquer une banque est devenue un jeu d’enfant pour lui. Il a probablement répété l’opération, puis s’est acheté un appartement de luxe à New-York et s’est inventé une fausse identité. Pendant huit ans, on peut sans mal imaginer sa vie de luxe.

« Parfois, je me dis que je devrais arrêter, que ce n’est pas bien de tricher ainsi. Le problème, c’est que j’en suis incapable, tout simplement. Et puis concrètement, je ne fais de mal à personne. J’ai mauvaise conscience d’avoir volé beaucoup d’argent, mais je suis différent. Alors, j’ai arrêté de culpabiliser et je profite chaque jour à fond. J’ai le don incroyable de me téléporter là où je le souhaite, à condition d’y avoir déjà été physiquement. Oui, je ne suis pas dieu après tout, il y a des limites à ce don du ciel. Je peux vous dire que parfois, c’est compliqué de choisir une destination, car après huit années, les lieux n’ont fait que s’agrandir dans ma tête, à tel point que j’ai eu besoin de dresser une liste de tous les lieux où je m’y suis rendu. Je ne saurais même pas vous dire quel endroit j’apprécie le plus. Tout ce que je peux dire, c’est que le monde est vaste et beau.
Souvent, je pense néanmoins à mon père et à Millie que j’ai laissé derrière moi. J’ai envie de retourner les voir, mais je pense que c’est mieux ainsi.

Ce matin ou ce soir-là, tout dépend sur quel fuseau horaire vous vous trouvez, j’ai décidé de faire une petite virée à Londres. Aux yeux du monde, je suis désormais Mr Jones et ça me va très bien ainsi. Tout le monde doit penser que David Rice s’est bien noyé après tout. »

La page suivante manque un bon morceau car une partie a été visiblement arrachée. David se serait-il finalement attiré des ennuis ? Pourquoi ce morceau a-t-il arraché ? Mais qui pourrait bien le traquer ou s’en prendre à lui ?

« Revenir ici est une mauvaise idée, je le sais bien. Mais, je n’ai pas eu le choix. Après avoir passé ma nuit à Londres, je suis rentré chez moi à New-York et je me suis fait agresser par une sorte de fou furieux avec des bracelets électrifiés m’empêchant de me téléporter correctement. Je ne sais pas qui il est, ni comment il sait qui je suis, mais il veut ma peau. Je ne peux donc plus retourner chez moi désormais. Tout ce que j’ai construit en huit ans, parti en fumé. Dans la panique, je me suis donc téléporté au premier endroit qui m’est venu en tête, ma chambre chez mon père. Je sais que c’est une erreur de revenir, mais je n’y peux rien. J’ai manqué de me faire tuer après tout. Et surtout, j’ai laissé une certaine somme d’argent dans ma chambre. Vu la situation, je vais en avoir besoin. Malheureusement, mon père m’a entendu et m’a supplié de ne pas partir. J’ai failli craquer, mais finalement, je me suis contenté de lui dire qu’il n’est pas fou, qu’il m’a bien entendu avant de me téléporter à nouveau. Cette fois, j’ai décidé d’aller voir Millie. Là aussi, je me suis dit que c’est une mauvaise idée, mais je n’ai jamais réussi à l’oublier. Je veux simplement savoir si elle va bien, ce qu’elle est devenue. Alors, j’ai été sonné à la maison de ses parents où j’ai appris que désormais, elle travaille dans un bar et qu’elle a son propre appartement.
Actuellement, je suis en train d’écrire dans mon journal, tandis que je la fixe depuis ma table depuis au moins 30 minutes. Une fois ma bière finie, je devrais m’en aller pour de bon. Je l’ai vu. Je peux partir. »

Une fois encore, il manque un morceau et cette fois, c’est une page entière. Est-ce que l’agresseur de David l’a retrouvé ? Qui est-il réellement ?

« Vous vous souvenez quand je vous disais que j’étais un imbécile autrefois ? Eh bien, je crois que je le suis toujours dans le fond. Alors que je partais du bar, Millie m’a reconnu. On a parlé, on a rattrapé le temps perdu. Et je l’ai invité. Ma seconde erreur. Je l’ai invité à venir à Rome. Mais, elle a vite compris que je mentais. Je ne pouvais pas lui dire la vérité, au risque de la mettre en danger ou qu’elle me prenne pour un cinglé. Mais c’est le cas car je ne fais que lui mentir. Quoi qu’il en soit, j’ai rencontré un autre téléporteur ainsi que deux types armés de la même arme que mon agresseur à mon appartement. Eux aussi ont tenté de me tuer ainsi que l’autre téléporteur. Je voulais simplement montrer à Millie le Colisée et résultat, je me suis retrouvé au poste de police. Et maintenant, je suis là assis, après avoir laissé Millie rentrer seule en Amérique. Je devrais la laisser tranquille pour de bon, mais désormais, c’est trop tard. Ils savent. Les Paladins qu’ils se font appeler d’après Griffin. Ah oui Griffin, c’est l’autre téléporteur que j’ai rencontré à Rome au Colisée. Un drôle de type, mais qui en sait long. D’après lui, les Paladins traquent les gens comme nous parce qu’ils nous jugent comme étant des abominations, des erreurs de la nature. Alors Griffin a décidé de les traquer à son tour et de les tuer. C’est plutôt malin. La proie devient le chasseur. La loi, c’est chasser ou être chassé. Réalisant rapidement que j’avais mis en danger mes proches – mon père en a d’ailleurs fait les frais parce que je suis revenu – j’ai décidé d’aider Griffin, notamment pour arrêter celui qui veut tant ma peau, Roland Cox. »

Sept pages manquent par la suite.

« Je croyais qu’être différent m’apporterait joie, je pensais qu’avoir ce don incroyable changerait définitivement ma vie en mieux. J’avais tort, tellement tort. Tout ce que j’ait fait, c’est mettre en danger les gens que j’aime. Et ils sont finalement morts. Mon père. Millie. Roland a tué mon père parce que je suis revenu et qu’il est parvenu à retrouver ma trace. Alors, je me suis allié à Griffin pour l’arrêter. Je suis parvenu à l’abandonner dans une cave dans le Grand Canyon. Mais, je l’ai laissé en vie parce que j’ai affirmé avec fierté que je suis différent. Je n’ai jamais fait de mal à quiconque et n’en ferai jamais. Ce n’est pas à moi de prendre la vie des autres, mais bien à dieu. Les Paladins nous reprochent haïssent parce qu’ils affirment que seul dieu devrait avoir le pouvoir d’être partout à fois. Seulement eux, ils prennent des vies alors que ce n’est pas leur mission, mais celle de dieu de décider quand quelqu’un doit mourir. Après cela, Millie et moi avons pu être heureux. Durant un court moment. Parce que je suis un parfait imbécile, j’ai cru que je serai désormais tranquille. Je ne l’ai pas vu venir. Ils me l’ont pris, elle aussi. Je ne sais pas comment ils m’ont retrouvé une nouvelle fois, mais ils n’ont pas hésité à tuer Millie cette fois. Et là, j’ai finalement compris ce que disait Griffin. On n’est pas des héros, on est des jumpers. On sauve notre peau, on reste en vie, ni plus ni moins. Où que j’aille, je serai toujours traqué comme une bête simplement parce que je suis né avec un don du ciel. Alors, j’ai arrêté de nouer des liens avec les gens. Je suis retourné à mon appartement à New-York pour y récupérer mon argent. Roland, dans sa précipitation de me retrouver et de me tuer, n’a même pas pris le temps de vider mon appartement. Et je suis parti une nouvelle fois.

Cela fait désormais des mois que je change constamment de villes. Je ne m’arrête plus. Je ne peux plus. Parfois, je ne sais même plus qui je suis. Mais, c’est mieux ainsi. Je ne fais qu’amener le malheur autour de moi. Je ne veux plus jamais perdre des gens que j’aime. Mon père et Millie sont morts à cause de moi. Je ne répéterai pas cette erreur.
Mais cette nuit, quelque chose d’étrange se produit. Il y a comme une lumière rouge qui brille de mille feux. »

Journal de David Rice « When you’re not anymore alone and a monster. »

« Tout est différent à présent. Ce monde n’est pas le mien, mais désormais je ne suis plus traqué. Je peux enfin reprendre le cours de ma vie normale. Normale, j’appuie bien sur le mot parce que j’ai perdu mon pouvoir quand je me suis réveillé dans cette ville. Et pour être honnête, je pense que c’est mieux ainsi. Mon don est incroyable, mais il a causé bien trop de malheurs par le passé.
À présent, je suis à nouveau David Rice, je travaille à mi-temps dans un cinéma depuis près de trois ans et je peux à nouveau côtoyer des gens, car je n’ai plus rien à cacher désormais. »