Longue journée au travail ft. Robin

Du danger, Robin en avait vu depuis toujours. Chaque jour que Dieu lui accordait, il devait défendre sa vie et celles des autres contre de nombreux ennemis. Il ne devait jamais craquer, toujours se montrer fort pour ses proches. Ses compagnons et le peuple comptaient sur lui pour les guider et les protéger. Rares furent les moments où il se montra à bout. Mais ici, c’était différend. Déjà, Locksley se retrouvait seul et les périples n’ont rien à voir avec ceux de son Angleterre natale. Zombis, golem, sectes et j’en passe, semblaient devenir son lot quotidien et le forestier n’était pas sûr de pouvoir tenir le coup très longtemps. Surtout, après ce qui est arriver à Will. Son ami allait très bien et était toujours en vie. Mais vu qu’il avait manquer d’y passer, Robin en resta très marquer et ne fit que remettre en doute un tas de chose depuis.

D’ordinaire, pour se calmer et retrouver la paix, l’archer prenait plaisir à se promener dans la forêt. Mais celle-ci n’avait rien à voir avec celle de Sherwood. Les bois de cette île étaient cruels. C’était même cette forêt maudite qui lui fit connaitre ses pires expériences. Un peu comme un amant fâché, Robin s’éloigner de sa maîtresse verte pour voir ailleurs. Bien sûr, la ville n’était pas plus sécurisante, mais comme le forestier était plus proche de l’homme sauvage, il s’y rendait si rarement qu’il se disait sur le coup que l’endroit pouvait être plus accueillant que la forêt.

Le voila donc en train d’errer ici et là dans les rues labyrinthique de la cité. Avait-elle un nom au moins ? Ni cette île, ni cette ville ne semblaient en avoir un. Les gens semblaient bien s’en moquer et se contentaient de dire « l’île » ou « la ville. » Ils avaient sans doute raison. Peut-être que la solution était d’imiter tous ces gens dans la rues, ou qui conduisaient leur véhicule ne se souciant pas plus que du jour présent. Robin les contempla quelques fois, quand il arrêtait sa marche. Il les enviait. Ou bien, il s’imaginait que ces habitants ne se cassaient pas la tête comme lui, mais peut-être que si au final.

Pendant un bref instant, Locksley se rendit compte à quel point il s’était accoutumer à la vie moderne aussi rapidement. Les voitures justement, les téléphones, les écrans, les chantiers avec leurs outils… Si tout cela le surprenaient et pouvaient l’effrayer ses premiers jours, aujourd’hui tout lui semblait si familier. Même quand il apercevait quelque chose qu’il ne connaissait pas, Robin se disait automatiquement que c’était commun et donc normal. Par contre, le jeune homme avait encore du mal à se faire aux bruits et aux odeurs. C’était plus bruyant que Nottingham et les senteurs plus forte. Et cela restait bien désagréable et pouvait lui faire regretter sa forêt.

Où allait-il ? Il ne savait pas trop. Il voulait surtout marcher jusqu’à ce que son esprit s’apaise. Peut-être jusqu’au soir et rentrer chez lui au beau milieu de la nuit. Ce n’était pas prudent, mais il préférait agir ainsi. En tout cas il poursuivait jusqu’à ce que ces pieds n’en pouvaient plus. Robin fit donc une halte derrière un bâtiment. Il ne savait pas ce que c’était, mais le coin était un peu à l’écart et isolé. Parfait pour lui pour être un peu couper de la foule ambiante qui arpentait les rues avec toute cette agitation.

Mais, à sa grande surprise, il n’était pas seul et tomba sur quelqu’un de bien installer près d’une porte. Allonger dans un fauteuil transportable, il s’adonnait à un encas et Robin venait visiblement de perturber son repas.

"Oups désolé ! Je ne voulais pas vous déranger, je pensais qu'il n'y avait personne ici."

Ses pas l’on menaient jusqu’ici. Pourquoi ? Il l’ignorait. En ce moment l’ancien hors la loi se laissait aller entre les mains du destin, allant là où cette force inconnue le désirait. Il n’avait plus trop envie de réfléchir et se créer davantage d’inquiétudes pour rien. Peut-être y avait-il une raison pour laquelle on la guider jusque dans cette ruelle ou pas, on verra bien. En attendant, Locksley y croisa quelqu’un. C’était un jeune homme en uniforme, qui devait avoir à peine la vingtaine, de type asiatique. Robin ne pensait pas croiser qui que ce soit, en réalité il voulait un peu fuir la foule, mais ls choses ne se passaient jamais comme prévu surtout ici.

L’inconnu ne semblait pas agressif du tout de voir arriver cet étranger venir violer sa quiétude sur son territoire. Au contraire, l’asiatique paraissait sociable, aussi ouvert à la discussion que pouvait l’être Robin. Du moins, espérait-il toujours l’être malgré les épreuves affronter depuis son arrivé ici. En tout cas le forestier ne déclina pas cette opportunité de discuter, répondant avec la même amabilité qu’on lui accordait. Déjà, la personne qu’il venait d’importuner expliqua travailler au « cinéma ». Robin connaissait ce mot l’ayant entendu plusieurs fois et ca devait être ce gros bâtiment juste derrière eux où il y figurait écrit en gros dessus.

"Non non pas du tout." Lui répondit-il avec un rire étouffer. "Suis même à l’autre bout de la ville." Même hors de la ville puisqu’il vivait toujours dans cette maison au sommet d’un immense arbre et quittant rarement son territoire. Il n’avait pas de réelle adresse, mais pour se faire livrer par exemple, on précisait juste « maison de Robin » et les livreurs voyaient où car dans la forêt, il n’y avait pas de réelles adresses. Et le chemin pour venir jusqu’à lui était de terre, fait par les nombreuses passages des promeneurs.

"J’admets que c’est bien la première fois. Je… Je ne sors pas souvent en ville et disons que je rattrape un peu aujourd’hui."

Si on lui parlait de telles ou telles infrastructure en ville, Robin aurait sans doute du mal à deviner vers où elles se trouveraient et peut-être encore moins ce que c’étaient. Là, il était l’incarnation caricaturale du campagnard arrivant en ville. Mais il fallait bien qu’il affronte ce monde quelques fois. Robin aurait aimer en profiter pour poser quelques questions en retour au jeune homme, histoire d’en savoir un peu plus et sympathiser, comme s’il vivait bien ici aussi ou qu’est-ce que c’est vraiment que le cinéma. Mais son tour d’en poser devra attendre que voila déjà une catastrophe.

Cela commença par des cris. En les entendant, Robin se mit immédiatement en garde. Après tout ce qu’il a vécu, il s’attendait à voir surgir un nouveau monstre difforme et sanguinaire dans le coin. Mais le danger était tout autre, d’un autre niveau surtout. La porte près de la quelle l’employé se trouvait, s’ouvrit violemment et le pauvre jeune homme fut projeter en arrière contre un des murs de la ruelle. Alerter, Locksley vint à son chevet pour s’assurer qu’il n’avait rien, lorsqu’il vit une bande de jeune s’enfuir tenant d’étranges disques sous les bras.

L’employé, qui devait se porter bien, revint sur ses jambes pour se lancer à la poursuite des voleurs, demandant au passage à Robin de prévenir son directeur. Mais le forestier ignorait à quoi il pouvait ressembler ce responsable, et comme son instinct de « justicier » était en éveil, il partit donc à la poursuite des voleurs aussi. S’il avait encore son arc et ses flèches, il pourrait immobiliser ces voyous, mais il a laisser ses armes chez lui. Il devra se contenter de ce qu’il avait sur lui.

Robin avait toujours cette dextérité et cette agilité qu’il avait acquit durant son service militaire si on pouvait le dire ainsi, et sa vie de proscrit. Il était rapide, esquivait très bien. Quand il courrait là, il traversa les rues sans regarder, évitant de se faire renverser par une voiture. Même, il se laissa rouler sur le capos de l’une d’elle pour retomber sur ses jambes après et reprendre la course quand il ne sautait pas par-dessus un autre sans la toucher.

Dans une première rue, on longeaient des façades de boutiques en tout genre. Robin ne fit pas attention à ce qu’on vendait, il remarqua juste ce dont il avait besoin comme un escabeau sur lequel il rebondissait pour prendre de la hauteur, avant de s’accrocher à l’enseigne d’une fleuriste et se balancer sur le dos d’un des premiers jeunes qui s’écroula au sol, laissant tomber une première bobine de film.

Robin était tout de même satisfait de voir qu’il n’avait rien perdu de ses capacités. Il restait toujours aussi rapide et agile comme avant. Et encore, on ne l’avait pas encore vu avec un arc où avec il serait redoutable comme dans la légende. L’homme qui ne manquait jamais sa cible ou presque avec une flèche. S’il était armé, il aurait put déjà immobiliser les trois gredins les clouant au sol ou contre un mur. Mais il était venu sans arc ni flèches et on pouvait comprendre cette décision. Locksley venait du passé, mais il savait que dans ce monde futuriste, se promener avec une arme même primitive, ne serait au goût des autorités.

Mais ce n’était pas grave car Robin arriva sans grand mal à maîtriser un des malfaiteurs. Il lui était tomber sur le dos comme un lion bondissant sur sa proie. Le garçon était coincé et ses efforts pour se libérer furent d’un ridicule. Il s’agitait au sol comme un asticots. Pendant que Robin s’occupait de lui, son compère lui, poursuivit sa course pour retrouver les deux autres bandits, laissant donc le forestier seul à s’occuper du voleur.

Comme ils étaient dans une rue et donc attiraient facilement l’attention des passants qui pour certains s’arrêtaient pour voir ce qu’il se passait, même certains s’amusaient à filmer la scène en immortalisant les prouesses de Locksley, le forestier hurla à qui voulait bien l’entendre "Prévenez vite la garde c'est un voleur !"

Il ne savait pas si le moindre civil allait bouger et appelé le premier agent de police du coin. En attendant Locksley attacha les mains du voleur avec le premier lien qu’il trouvait et laissa tomber le jeune homme contre le mur d’une boutique qui tomba d’un air dépité, du moins ronchon. Cela en faisait donc un sur trois et Robin se demanda si le jeune homme qui le secondait, allait s’en sortir seul ou non. Il devait s’en assurer.

"Surveillez le jusqu’à ce que quelqu’un arrive et dite aux autorités que ce garçon à détrousser le cinéma."

Confia Robin aux gens n’ayant pas trop de choix. De suite après, le forestier s’en alla retrouver son partenaire. Le retrouver en temps normal ne serait pas une chose facile. Entre toutes ces ruelles qui se croisent formant un véritable labyrinthe, facile de se perdre. Mais Robin était un bon pisteur. En forêt ou en zone urbaine, il savait remonter une piste, reconnaitre les sons utiles pour le guider. Ainsi, en l’espace de moins d’une minute, l’homme des bois se retrouva dans le dos des deux derniers voyous qui eux, faisaient face à l’employé de cinéma.

De là où il était Robin ne pouvait voir l’arme magique de ce dernier et pensa donc qu’il était en mauvaise posture face aux deux voleurs. Ainsi, se faufilant dans leur dos, Locksley attrapa l’un dès deux, bras autour du coup et immobilisant le sien dans son dos, l’empêchant de bouger et de se défendre. En réalité, Robin hésitait à leur faire du mal, car c’étaient des jeunes. Sans doute un peu perdu ayant fais un mauvais choix, mais il ne pouvait leur en vouloir comme à des adultes et se sentis plus motiver à leur laisser une plus grande chance, même s’il les livrerait aux policiers s’il le fallait.

"Bien maintenant on se calme ! Vous rendez ce que vous avez voler et je pense qu’on en restera la, qu’en pensez-vous ?"

Le dernier jeune fut bien sur surpris en voyant deux personnes contre lui à présent et que son complice fut neutraliser. Il passa de l’un à l’autre menaçant avec sa batte mais ne sachant plus trop quoi faire si ce n’était d’injurier tout le monde. Mais Robin à un peu sous estimer ses adversaire qu’il reçu un coup dans les côtes. Un coup de coude assez fort qui le fit reculer et lâcher son adversaire qui alla se placer au côté de son complice. Robin s’en remit bien vite et en fit autant avec Sora, se tenant prêt à la confrontation.

Robin n’était pas très convaincu que ni ses arguments, ni ceux de Sora n’auront un quelconque impact. Pourtant, Locksley était disposer à discuter. Dans son monde, des enfants issus de la pauvreté se donnant au vol était quelque chose de commun. Les gens mourraient de faim, se faisaient même chasser de chez eux par les autorités car n’ayant plus d’argent sur eux quand ils n’allaient pas directement en prison. La détresse humaine, Robin pouvait la comprendre. Et même si les conditions dans ce monde moderne pouvait différer, l’ancien hors la loi ne pouvait s’empêcher d’éprouver ne serait-ce qu’une once de pitié en voyant des jeunes paumés.
Malheureusement, la confrontation était inévitable. L’un d’eux voulu balancer le bien voler pour le détruire. Action surprenante, mais Locksley pouvait le comprendre. Quand un voleur était coincé, il pouvait vouloir détruire l’objet du délit, de quoi se venger un peu mais aussi ralentir voir déstabiliser ses poursuivants. Et cela avait son petit effet quand le jeune homme du cinéma tenta le tout pour le tout afin de sauver cette bobine. Et comme l’avait supposer Robin, l’un des voleurs en profita pour avoir le dessus sur Sora. C’est alors que le forestier vit l’employé se défendre et se battre avec une curieuse arme. Il n’y avait pas fait attention avant, mais maintenant, il le voyait se battre avec ce qui ressemblait à… Une clef géante ?

Pas le temps de réfléchir en tout cas. Tout allait si vite. Celui avec la batte se retrouvant en mauvaise posture, préféra s’attaquer à lui, laissant l’homme à la clef à son complice. Pensait-il Robin plus vulnérable et facile à battre ? Grossière erreur. Après tout ce qu’il avait vu depuis son arrivé sur l’île, Locksley se remettait bien plus rapidement de ses émotions et se préparait à recevoir son adversaire.

Ce dernier fonçait sur lui comme un enragé en voulant frapper de toute ses forces avec son arme. Robin lui, esquiva le premier coup, puis le deuxième, le troisième. Tout un enchainement qui ne faisait que frapper l’air et faire augmenter la frustration du voyou. Voyant donc qu’il commençait à s’énerver et surtout, à s’épuiser rapidement, Robin en profita dès qu’il eut une ouverture. Il ne frappa pas réellement, il attendit que le gars soit emporter par l’élan d’un énième assaut pour le saisir au niveau des bras, serrer, forcer un peu pour l’obliger à lâcher. Ils en arrivaient ainsi aux mains.
Le voyou voulu se débattre, frapper comme un dérater. Mais Robin savait encaisser, et ne lui laissa pas plus que la satisfaction d’un simple coup sur le côté avant d’enchainer sur un retournement qui fit presque voler le bandit dans les airs. Un peu retourner par ce qu’il venait de vivre, le forestier en profita par la suite pour lui faire un croche patte, le faisant tomber à terre où là, il en profita pour l’immobiliser totalement avec une prise. Le voyou se débâtit, mais plus il forçait, moins il arrivait à bouger comme si ses forces lui furent absorber au point où plus que la tête s’animait pour exprimer toute sa rage.

"Parfait ! On a récupérer votre bien ? Que faisons nous à présent ? On attends la garde ou bien on les laisses s'enfuir pour cette fois ?"

Robin lui-même hésitait car attendre « la garde » était nouveau pour lui. Lui qui pendant des années la fuyait pour ne pas finir au bout d’une corde. Se dire que ceux qui étaient en charge de la sécurité de la ville était dans le bon camp lui faisait drôle. Encore il y a peu, quand il voyait ces hommes en uniformes et eut comprit de qui il s’agissait, il était tenter de s’enfuir ou se cacher alors qu’il n’avait rien à se reprocher.

Locksley en avait vu des choses étranges depuis son arrivé dans ce monde. De là où il venait, chaque chose qui paraissait surnaturel trouvait toujours une explication « scientifique ». Mais depuis qu’il a débarquer sans rien demander sur cette île, ses convictions furent ébranler. On lui parlait tantôt de concept poussé dépassant l’entendement humain et même de magie. C’était comme si toutes ces légendes qu’on racontait avec des dragons et des chimères prenaient vie sans ce soucier de ce qui était normal ou non. A la longue, cela devenait peu à peu la nouvelle normalité. Mais Robin se montra quelque peu surprit quand même quand il vit cette arme insolite dans les mains du jeune homme.

Un bien étrange instrument qui avait la forme d’une clef. Il la tenait comme une épée, mais comment pourrait-elle trancher quoi que ce soit ? Elle pouvait plus ressembler à un gourdin ou une masse bien grotesque. Les jeunes déguerpirent sans demander leurs restes. Bien trop honteux de s’être fait avoir, ils ne risquaient pas de raconter cette mésaventure à qui que ce soit, sauf en modifiant la fin au risque de se faire passer pour plus ridicule après, mais ça Robin n’avait plus le moindre intérêt pour leur sort. Les voleurs appréhender, les biens récupérer, tout semblait donc réglé.

"Ce n'est rien." Lui répondit-il quand le jeune homme s’excusa d’avoir sous estimer les capacités du forestier. "Tu es aussi quelqu’un pleins de ressources, à ce que je voie." Voulant faire un sous entendu en mentionnant cette curieuse arme qui l’intriguait. Robin aimerait bien savoir d’où elle sortait, si ce garçon se prétendait magicien ou ancien habitant des étoiles. Cela lui rappela justement Pearl qui elle aussi faisait apparaitre un objet magique pour se défendre de nulle part. Il disait magique, mais la créature lui avait expliquer venir d’un autre monde venant des étoiles. Était-il en présence d’un compatriote de la géologue ?

Robin décocha un léger sourire. Il est vrai qu’aucun n’eut le temps de se présenter comme il le fallait. "Robin de Locksley." De Locksley était plus devenu un vrai nom qu’un titre le rattachant à des terres qu’il ne reverra plus jamais sans doute. "Vous m’aviez donner votre nom il me semble… Sopa, Soraka… Désolé je n’ai pris le temps de mémoriser." Avec la course et toutes ces émotions, pourtant le nom de son interlocuteur ne semblait difficile à retenir.

Néanmoins, en plus d’un nom, Robin était curieux d’en savoir un peu plus sur les origines du jeune garçon. Avec Will, ils étaient arrivé à la conclusion que chaque habitant venait d’une autre dimension mais que la plus part préférait taire. Ils étaient tous dans le même bateau pourtant, c’était comme s’ils voulaient se taire un secret commun, connu de tous c’était idiot. Alors le forestier usa d’un peu de brutalité quand il interrogea à ce sujet, évitant tous ces détours dialectiques. "Et donc d’où venez vous au juste ?" Il avait déjà commencer à remplir un calepin notant les noms et les prénoms ainsi que des informations sur leur monde d’origine de chaque. Il n’avait aucune information malveillante derrière. Il cherchait comme tout le monde, à comprendre comment et pourquoi ils étaient là. Et déjà tu peu qu’il avait noter, le nombre d’univers semblait énorme, rare furent ceux disant venir d’un même endroit ce qui renforçait le sentiment de solitude de manière bien cruelle.