L'heure est venue. Quitter cette charmante fête foraine, trop sage et ennuyeuse pour combler le désir insatiable du clown; vilain de retour en service, enterrant un peu plus à chaque seconde consumée, l'identité inutile et grotesque de ce cher Arthur Fleck. Ambitieux, ou simple quémandeur d'action, le machiavélique ténébreux se tourne désormais vers ceux de son espèce, les faux semblants épris de l'obscurité, ces âmes noircies qu'il pourrait rallier à sa cause. Dans quel but ? Foutre le bordel. Profiter de l'anarchie pour s'élever, puis observer les petites gens, tandis qu'ils s'entretuent. Ces êtres civilisés ne sont qu'à un cheveu du chaos le plus complet. Ne manque qu'un soupçon de folie pour que le rire contamine les habitants, plus vite encore que n'importe quel virus dans ce monde.
- Monsieur J, où allons-nous ? Faire un tour. Ce soir, j'adopte un chat noir. son chauffeur ne comprend pas, et se force à sourire; le Joker, en revanche, rit volontiers, à gorge déployée. La peur, déjà maître de l'homme, asservi à ses moindres souhaits; l'autre a bien conscience que sa vie ne tient qu'à une blague. Assis à l'arrière, canon du revolver calé contre l'appui-tête, dans le cas où son sbire lui ferait faux bond, l'homme qui rit glisse des sourires répétés au rétroviseur; observant, avec une satisfaction non dissimulée, les gouttes de sueur sur le visage pâle de son premier homme de main. Un mauvais coup de volant, une pulsion malsaine de trop, et sa cervelle parsèmera le pare-brise. - C'est ici. Reste dans la voiture, et attends moi. timbre sans appel, le pistolet disparait sous la veste couleur nuit, et le clown s'extrait de l'habitacle.
Villa de luxe en ligne de mire, ou plutôt, sa propriétaire, voleuse émérite. Un portail sécurisé en condamne l'entrée, mais le Joker n'a pas vraiment l'intention de faire demi-tour. Conscient d'être observé par une caméra, le vilain s'empresse d'offrir son plus beau sourire, puis entame l'escalade de ce premier obstacle. Puisqu'il faut tout faire soi-même... Les larbins manquent à l'appel, il serait temps de créer une nouvelle meute d'enragés. Au lieu de quoi, le prince du crime atterrit lourdement de l'autre côté. Compte à rebours en tête, l'alarme s'est probablement déclenchée. Tant mieux, il se faisait chier. Plus qu'une porte devant lui. La sonnette le tente, mais son index ne presse rien d'autre que la gâchette, faisant cramer la serrure au passage. L'aventure sur place commence, fausse exploration d'un lieu de vie qui ne l'intéresse pas. Néanmoins, monsieur J fouille les placards, jusqu'à trouver l'alcool, se servir un verre d'une bonne bouteille; s'attarde également sur un bol, et une brique de lait. - Minou-minou.. appelle-t-il en ricanant, parfaitement conscient que la propriétaire ne devrait pas tarder à rappliquer. En l'attendant, il s'installe, confortablement, assis sur un fauteuil à l'agréable rembourrage; espérant que les griffes du matou daignent se montrer.
Code by Laxy
Invité
Mar 21 Juin 2022 - 21:34
Une journée presque comme les autres. J'étais montée sur les toits de ma villa. Je me sentais bien quand j'étais en hauteur, surement un cadeau des chats et de leur réanimation. Mes cheveux sombres dansaient dans mon dos alors que je me faisais pensive. Je ne savais pas si j'allais dans le bon sens. Est ce que j'allais finir par devenir une super Vilaine ? Ou est ce que j'allais clairement me calmer, trouver le bonheur et... une chose attiré mon attention je me rapprochais du bord, tournant la tête un peu sur le côté.
- Tiens, tiens...on dirait bien que j'ai de la visite. dis je simplement en voyant faire l'homme en question. La voiture ne bougea pas mais l'homme entra par effraction déclenchant par la même occasion mon alarme. La police ne viendrait pas, j'allais l'arrêter rapidement. Je le voyais entrer en tirant sur ma porte. Et bien, qu'elle courtoisie. Je levais les yeux au ciel et soupira bruyamment en reprenant le chemin retours pour entrer à nouveau chez moi.
Je le regarde faire, de loin. Je me fais discrète et je le fixe. Finalement quand il appelle Minou minou j'ai un sourire, il doit savoir qui je suis. Je me rapproche félinement, prenant un verre d'alcool en passant, je me posais derrière le fauteuil où il avait pris place. - Miaou. dis je simplement avant de faire le tour pour m'asseoir dans le fauteuil, prenant une pause qui me mettait clairement en valeurs. - Alors...on entre chez les femmes sans toquer...? Vous savez que cette serrure coûte une blinde Monsieur...? demandais je simplement en portant le verre à mes lèvres.
Je regardais simplement dans mon verre où je faisais tourner le liquide ambré avant de porter mon regard sur cet homme. - Puis je savoir ce que vous faites chez moi ..? Je n'aime pas vraiment les surprises. avouais je calmement avec un fond de colère dans la voix. Je n'aimais pas les intrus, à vrai dire je n'aimais même pas vraiment les visites. Alors je comptais bien en savoir plus sur cet étranger avant de m'énerver réellement.
Bien des rumeurs existent, concernant la fameuse Selina Kyle, voleuse émérite naturellement associée au chat noir. Celle qu'on ne peut enfermer, celle qui échappe toujours aux systèmes, même les plus sécurisés. Le Joker est, en ce point, son parfait opposé; préférant entrer et sortir de façon théâtrale, remarquable, quand elle se contente de disparaître, filer dans la nature, insaisissable fugitive. Lui, n'a pas souvenir d'avoir déjà croisé sa route, dans cette vie comme dans une autre; en l'état actuel des choses, c'est une première fois. Pour marquer le coup, le clown se fait remarquer, attire volontairement l'attention. Transgresser les limites, pour lui faire comprendre qu'il ne tolère aucune juridiction, que ce monde moderne ne peut l'arrêter; forces de police, ou pas, il trouvera le moyen de s'amuser.
S'il en croit sa réputation, la belle devrait déjà être dans le coin. Sans doute est-il observé. C'est un jeu, dont il définit les règles lui-même; il n'y en a aucune, c'est aussi simple que cela. Tant que c'est drôle, tant qu'il en tire un bénéfice, ou un sourire, le clown est content. Tel un roi sur son trône, il patiente, appréciant le liquide ambré sur son palais, phalanges tapotant l'accoudoir du fauteuil; enfin, le sourire se dessine sur ses lippes, étirant son visage d'une oreille à l'autre, le félin vient de faire son entrée. Elle a de la gueule, le sens de la scène, ça lui plait et il ne s'en cache pas. - Simple distraction. répond-il, terminant d'une traite son verre, inclinant son visage sur le côté; impossible qu'elle soit sérieuse. - Tout le monde aime les surprises. Cela enjolive le quotidien, apporte du piquant. rien que l'idée d'en parler, devient suffisante pour le faire ricaner; ses mains s'agitent soudainement, et le clown se redresse, retrouve une stature verticale. - Je viens vérifier la théorie.. l'esquisse diabolique s'élargit encore, tandis qu'il sort de sa veste, une lame argentée, parfaitement aiguisée. - Celle qui dit que les chats ont neuf vies. démarche bancale, le Joker s'approche dangereusement, contemple sa cible dans toute sa splendeur; imaginant déjà le plaisir qui serait sien, si cette belle pouvait mourir et revivre simultanément sous ses mains.
Code by Laxy
Invité
Mar 28 Juin 2022 - 17:36
L'étranger était chez moi à ce moment là. Je le fixais alors jouant la féline que j'étais. Pourtant au fond je sentais que quelque chose n'allait pas, qu'il n'était pas qu'un cambrioleur. Puis cette pensée devint vérité. Il était venu pour moi et non pour ce que je pouvais posséder, cela était à la fois intriguant et inquiétant mais je n'en montra aucune pointe. Je restais calme et séduisante comme le ferais n'importe quel chat. Il affirme que son entrée n'est qu'une surprise une distraction. Je le regarde et arque un sourcil. Malheureusement pour vous, je suis de celle qui n'apprécie pas les surprises et je ne crois pas voir de cadeaux de votre part. Vous me coûtez donc simplement de l'argent. Heureusement que j'ai déjà une entrée qui arrive prochainement. Aka, un futur cambriolage. Je soupire doucement et bois une gorgée de mon verre. Il s'est servis lui même alors je n'allais pas lui en proposer, il savait faire.
Mais je comprend rapidement qu'il est là pour autre chose, il sort une arme et alors qu'il se relève je fais de même, d'un bond agile, je reste à distance de lui et fixe son arme. Cela ne se passe pas comme ça ... Et je ne compte pas avoir une cicatrice de plus. affirmais je. Reculant doucement les mains devant mois prête à me défendre, je recule jusqu'à un petit placard alors que j'ai toujours l'homme proche de moi, sa démarche semble être celle d'un homme un peu saoul et je dois avouer que je ne suis pas tranquille.
J'ouvre rapidement une porte pour attraper un de mes fouets. Mon arme préféré en plus de mon corps bien sur. Je le fais tourner au dessus de ma tête avec habileté avant de le faire claquer au sol entre nous. Je serais vous je ne ferais pas ça. Quel est votre nom. Le minimum est une présentation non ? mon regard azur le fixe sans le lâcher des yeux. Je ne compte pas me faire tuer ce soir, pas encore. Je ne sais pas si j'ai une sorte de vie éternelle mais non, je n'ai pas envie de le vérifier ce soir.
Je n'étais pas au mieux pour le coup et cet homme me mettait mal à l'aise, autant qu'il m'intriguait , déjà pour être entré chez moi, ce n'était pas donné à tout le monde mais aussi par sa folie et le fais qu'il me connaissait. Pour le moment le plus important était ma survis, je ne voulais pas refaire la douloureuse expérience de la mort, j'avais beau revenir ce n'était pas non plus agréable.
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