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(Harleen) - Smile, because it's easier than explaining what's killing you inside ┼

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Mar 14 Juin - 21:39

TW: Amnésie, langage vulgaire, violence & troubles psychologiques.



Smile, because it's easier than explaining what's killing you inside




Cette voix dans sa tête, en boucle. Quelque part, un homme rigole. Parfois tout près, murmure déposé au creux de l'oreille; souvent plus loin, inaccessible mais toujours omniprésent. Arthur a du mal à comprendre, et semble parfois dans un état second; on le retrouve immobile, seul et dans son coin, sourire figé sur son visage de comédien. Au cœur de cette fête foraine, on le connait comme le clown farceur, l'artiste sans histoires; aucun d'entre eux ne songe à observer les coulisses, la face obscure de l'homme au passé tumultueux. Qui est-il, cet Arthur Fleck, l'ami du public ? Aucune idée. Lui-même a oublié.
Le gentilhomme se définit simplement comme forain, troubadour des temps modernes; rien d'exceptionnel, à l'image de ses attractions, jugées vieillottes par certains. Pas dangereuses pour autant. Pas encore.

Parc fermant ces portes sur le faciès jovial du vilain, saluant les collègues dont le service a pris fin; de nouveau solitaire, de nouveau confronté à ces voix, cette voix en particulier, celle qui lui susurre de drôles de consignes, celle qui semble mieux connaitre monsieur Fleck, qu'Arthur lui-même. Le ténébreux évolue entre deux mondes, réalités opposées, en totale contradiction, la version simplifiée luttant contre cette Autre, furieusement intéressée par l'idée de reprendre le contrôle. Seul, sur le chemin menant au cabinet du docteur Quinzel, v'là qu'il éclate de rire. Étrange vibration des cordes vocales, provoquant le recul immédiat des quelques passants; Arthur ne mesure pas, s'excuse d'un rapide geste de la main, et la folie comique se transforme aussitôt en rage, brûlante, le forçant à serrer les poings, marquant ses paumes de multiples croissants de lune, couleur sang. Tue la Arthur, découpe cette grognasse sans intérêt. Et il la fixe un instant, cette inconnue mâchant ouvertement son chewing-gum, refoulant le désir de cogner sa tête contre le mur. Sans raison apparente. Pourquoi pas ?

Ca n'a pas de sens. Depuis quelques temps, les pulsions prennent de l'ampleur; l'envie devient désir, et ce dernier passera probablement, d'un naturel déconcertant, à l'état de besoin. Les cauchemars deviennent réalistes, presque.. Vivants. Ce clown lui ressemble, au point qu'Arthur évite son propre reflet. Crainte que l'Autre ne lui offre un sourire, qu'il le pointe du doigt en riant. Bien sûr que tu es fou, Arthur ! Tu serais dingue de croire le contraire. Cette réflexion interne, trop profonde pour n'être qu'une simple idée de passage, le fait rire aux éclats. Et, sans savoir comment, ni depuis combien de temps, les diaboliques azurées se retrouvent en face d'une porte, l'entrée du cabinet. Une plaque se trouve à côté, présentant la professionnelle diplômée. Nom étrangement familier. - Harleen Quinzel.. ça le laisse perplexe, comme s'il avait déjà entendu ce nom quelque part. L'index trouve l'interrupteur, et le sourire glisse à nouveau sur son visage, comme s'il pouvait prévoir la suite. - Bonsoir Docteur, merci de me recevoir si tardivement. la politesse de mise, l'homme au sombre costume s'incline à une brève révérence; opales hypnotisées par la flamme blonde, détachée et pourtant.. Si proche. - Le meilleur pour la fin, n'est-ce pas ? un ricanement, tout droit sorti du gosier, comme un clin d’œil naturel à ce qu'ils étaient; vestiges du passé commun ne demandant qu'à revenir sur le devant de la scène, pour tout brûler.   


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Mer 15 Juin - 20:06



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Parfois, elle se dit qu’elle finira par mettre la clé sous la porte. Pas par manque de patients, non – beaucoup ont beau ne pas tolérer ses commentaires et ses méthodes peu conventionnelles et décider de s’arrêter là après un rendez-vous seulement, il y en a toujours pour venir s’allonger sur son divan, dans ce monde irrémédiablement peuplé de paumés, de sadiques, de heurtés, d’incompris… d’un certain nombre d’abrutis notoires, aussi. Non, parfois, elle veut juste tout arrêter parce que ça l’ennuie, ni plus ni moins. Elle n’a pas besoin de ce cabinet pour vivre. L’argent se trouve du moment qu’on décide de le réclamer, plus de force que de gré. Si elle reste quand même, c’est qu’il y en a toujours un, de patient, pour attirer son attention, pour l’amuser, pour qu’elle envisage combien il sera plaisant de le malmener.

Ça lui passe bien vite. Comme pour tout ce qui est de l’ordre du répétitif, Harley se lasse rapidement. Eh oui, quand un patient comme celui qui a quitté son cabinet profondément insulté quelques minutes plus tôt, vient se lamenter de sa prétendue misère sentimentale et sociale, pleurnichard parmi les pleurnichards, Harley finit par perdre patience. Aujourd’hui est un de ces jours où elle se dit qu’elle devrait tout arrêter, se réinventer, à l’ancienne. Effacée la pathétique docteure Quinzel pour ne garder que la flamboyante Harley Quinn. Mais sa journée n’est pas finie.

Dernier patient de la journée. Elle lui ouvre sa porte et son cœur s’arrête. Littéralement. Oublie de battre une longue seconde avant de se remettre en marche. L’évidence la frappe avec une force telle que tout, absolument tout, se voit soudainement remis en question, de sa rencontre improbable avec Hisoka aux certitudes qu’elle s’était forgée concernant l’homme sous l’emprise de qui elle osait clamer haut et fort ne plus être. Deux pulsions soudaines se font défi dans son esprit : le mettre à la porte sans explication ou se saisir du premier objet contondant à sa portée pour venir fracasser son fichu crâne de génie machiavélique, de charmant cinglé… L’un puis l’autre, peut-être ? Pourtant elle ne fait ni l’un ni l’autre. Harley Quinn semble devenue statue de sel, figée… A mi-chemin entre la tétanie et… autre chose… du soulagement ? Non, surtout pas du soulagement.

« Qiu’est-ce que tu me veux ? »


Elle retrouve miraculeusement l’usage de sa voix mais cette dernière, quoique comme à son habitude haut perchée, ne lui ressemble pas tout à fait. Le meilleur pour la fin, n’est-ce pas ? Il la nargue. Il la provoque. Il est venue la trouver sans s’annoncer, sans lui laisser aucun signe de sa présence, pour mieux maîtriser ce moment, il l’a libérée, lui a donné le sentiment de pouvoir voler de ses propres ailes pour mieux refermer autour d’elle les barreaux d’une cage autour d’elle, plus étroite cette fois. Elle croise les bras contre sa poitrine, incapable de se détacher de ce visage trop familier, jamais oublier, protagoniste d’un grand nombre de ses cauchemars… mais pas que.

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Jeu 16 Juin - 22:51

TW: Amnésie, langage vulgaire, violence & troubles psychologiques.



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Incompréhension de l'homme, esclave de son propre esprit. Torturé par cette nature profondément complexe, qui ne lui échappe que par intérêt. Le Joker s'amuse, et de lui-même avant tout, d'Arthur, son premier cobaye dans le monde "d'après". Est-il possible de se soumettre à une volonté psychique, ancrée dans les méandres de la matière grise ? Le jeune Fleck, simpliste, ne saurait pas répondre à la question; le clown, en revanche, irait droit au but, en passant par la voie de l'exemple. Devenir l'instrument de son propre théâtre, le pantin de sa volonté anarchique, suffirait à le prouver. Nul doute qu'il reprendra les pleins pouvoirs, un jour ou l'autre; en attendant, il fait joujou, diabolise l'innocence de l'homme lambda, se nourrit de la peur et bientôt, jouira de sa culpabilité, lorsque ce dernier aura commis une atrocité, sans raison apparente. Ca te pend au nez, Arthur. Sinon, pourquoi conserverais-tu ce couteau dans ta veste ?

La frustration des premiers mois, liée à l'enfermement psychologique, a laissé place au sombre dessein du manipulateur. Ici, personne ne semble le connaitre. Les compteurs sont remis à zéro. Pénible, dans un sens, de devoir réaffirmer son pouvoir, alors qu'on le craignait comme la peste, auparavant; néanmoins, pour tout génie qui se respecte, il y a même dans la merde, des opportunités à saisir. Arthur représente cette parfaite couverture, tandis que le monstre prépare son retour, en arrière plan. Cette ville saignera bientôt, et personne n'aura rien vu venir.

Alors, pourquoi une thérapie ? A la demande d'Arthur, imbécile naïf, dépourvu de toute jugeote lorsqu'il s'agit d'interpréter ses "cauchemars". Le Joker se frapperait presque la tête contre le mur. Tandis qu'il fouillait l'annuaire des professionnels de santé, l'homme qui rit a naturellement attiré son attention sur ce nom, Quinzel, au point de le faire tourner en boucle dans sa tête. Pour qu'il retrouve sa grandeur, sa puissance, son emprise, il était nécessaire qu'elle s'occupe de son cas. Derrière le masque, le clown se posait tout de même une question: et si Harley avait tout oublié, elle aussi ? Et si la belle à la batte était prisonnière, quelque part, derrière le miroir bleuté des iris ? Qu'importe, ce serait encore plus drôle. Un feu d'artifice psychologique, comme une mise à feu commune, un autre plongeon dans une cuve acide. La dinguerie en valait forcément la peine.

Son visage s'est transformé, dès l'instant où elle l'a vu. Point de formalité, ni même de politesse; intérieurement, le Joker est conscient de faire face à Harley Quinn, sa création. Sa propriété. Et il compte bien rétablir l'équilibre, avec le temps, les mots; faire d'elle son outil de destruction, bras droit du chaos, tremplin qui le mènera jusqu'au sommet de son art, sur les ruines d'une ville prête à sombrer. - N'est-ce pas évident ? répond-il, au plus naturel de sa condition d'homme moyen, usant des habitudes d'Arthur tout en laissant courir le parfum du clown, pour mieux la cueillir. - Une heure de votre temps, Docteur. Pour ma thérapie. les facettes se mélangent, se confondent, monsieur Fleck devient presque le complice machiavélique de son retour en fanfare. Et il sait, qu'au coeur de sa défense, repose une faille immense, prête à être exploitée. Le patient s'approche, impose sa stature dans l'ouverture, effleure l'épaule de la blonde tout en affichant ce demi-sourire, satisfait, presque capable de percevoir les battements rapides de sa pompe cardiaque, aussi emballée qu'il n'est faux, à cet instant. - Vous devriez sourire, Docteur. Vous avez le visage parfait pour cela. il ne jette qu'un regard en arrière, pour croiser le sien, et vivre à nouveau dans sa tête. Le clown s'invite, se donne la permission, démarche assurée de celui qui semble se trouver à l'emplacement idéal, parfait pour son plan.    


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Sam 18 Juin - 10:10



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C’est évident. Aussi évident que tout ce qui anime en cet instant autant son corps que son esprit, que quelques mots seulement de la part de l’homme dont elle n’a jamais su que prétendre se détacher suffisent à agiter dans de terribles proportions. Ce froid glacial qui lui parcourt les veines, mélange complexe d’angoisse et… d’excitation ? De soulagement. Elle l’a retrouvé, pour de vrai. Non, mieux encore. Il l’a retrouvée. Ses prunelles claires se veulent le reflet de pensées aussi sombres que sévères, mais d’un simple regard amarré aux siens, ses résolutions, déjà, vacillent… Il prétend, en cet instant, Harley est convaincue que son M. J ne fait que prétendre. Il sait exactement qui il est. Il sait exactement qui elle est, et il en joue. Chaque geste comme naturellement contrôlé, comme la façon dont il l’effleure, presque imperceptiblement, pour se frayer un chemin à l’intérieur. Chaque action est aussi volontaire qu’insidieuse, et Harley retrouve ce vieux réflexe bien ancré, celui d’interpréter chacun d’entre eux comme un signe même infinitésimal d’une affection qu’il n’a jamais que prétendu lui accorder. Son cœur bat trop fort, et c’est encore pire quand il ajoute quelques mots qui la propulsent des années en arrière… Leur première vraie conversation.

Vous devriez sourire, docteur. Elle se souvient de la première fois qu’elle lui a souri vraiment, et des conséquences de ce même sourire. Ses dents dévoilées, cette lueur maligne, folle, dans ses prunelles, autant de signes révélateurs qui avaient peu à peu effacé l’identité d’Harleen Quinzel pour ne laisser plus place qu’à Harley… Aujourd’hui, Harleen n’est qu’une façade, avec ou sans Joker, elle ne sera plus jamais la femme qu’elle a été, et en partie, elle s’en réjouit. Mais admettre cela, c’est aussi faire face à son créateur et étouffer la reconnaissance, l’attachement obsessionnel, ce quelque chose qu’elle appelait de l’amour mais qui n’en avait jamais été.

« Tu perds ton temps. Je ne suis plus ton charmant petit pantin. Tu ne peux pas juste frapper à ma porte après trois ans et t’imaginer que je vais revenir juste parce que tu me le demandes. »

Sauf qu’il n’a rien demandé. Est-ce qu’une part d’elle veut qu’il le lui demande ? Bien sûr qu’elle le veut. Sa volonté étiolée, elle se raccroche presque désespérément au discours d’Ivy, à tous les efforts que cette dernière a toujours fait pour la protéger du clown. A l’affection sincère, réelle qu’elles partagent toutes deux, qui n’est pas un jeu de dupe ou de manipulations. Des résolutions qui s’estompent bien trop facilement, en un sourire seulement.

Mais elle est plus forte que ça. Pas vrai qu’elle est plus forte que ça ? Cette fois, ses promesses ne la feront pas revenir. Cette fois… elle sera forte ? Sa voix tremble si fort quand elle reprend la parole que son timbre s’en voit altéré. Il est la somme de ses faiblesses concentrées en un seul événement, et la forteresse branlante qu’Harley a bâtie pour se protéger de lui pourrait s’effondrer en un souffle seulement, comme un précaire château de cartes.

« Donc maintenant, tu prends la porte et tu m’oublies », qu’elle reprend avec au fond l’envie de ne pas être convaincante.


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Dim 19 Juin - 23:24

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La folie, oui, bien sûr. Elle revient. C'est on ne peut plus clair, maintenant qu'il lui fait face. Harley est le maillon manquant, la clef de la démence, sa démence, jamais égalée. Prince du chaos retrouvant peu à peu l'usage de son aliénation; comme la première fois, la belle psychiatre en incarne l'ancrage, la raison. Que serait-elle sans lui ? Pas grand chose, pour ainsi dire. Une blouse blanche méprisée par les siens, douée peut-être, mais jamais sublimée. Le Joker lui a donné la vie, qu'elle n'aille pas l'oublier. Cette visite de courtoisie doit lui permettre de retrouver son bien. Elle. Charmant petit pantin. Voilà qui est drôle, voilà qui l'amuse. D'ailleurs, il n'en cache pas son sourire, malin. Bien sûr qu'elle va lui revenir. Le meilleur dans tout cela ? Il n'aura pas même besoin de le lui demander. Ce sera instinctif, naturel, le propre de sa condition. Sans Joker, Harleen n'est rien. En fait, elle n'existe même plus, en dehors des registres d'Arkham. Monsieur J ne lui fera pas ce plaisir, puisqu'elle n'attend que ça. C'est l'histoire de leur relation; la claque puis le baiser. - Charmante, vous l'êtes, je n'irais prétendre le contraire. Mais.. Je n'ai rien demandé. En dehors d'une thérapie, bien entendu. L'essence de votre métier, n'est-ce pas ?

Le clown se tourne légèrement, lui adresse un sourire confiant, complice, conscient de ce qu'elle quémande implicitement. Puis, il se détourne. Explore avec précaution l'espace de travail d'Harley Quinn, le lieu où elle exerce, perd son temps avec des fous qui n'ont pas besoin d'être soignés. Trois années, ça fait un paquet de temps. A la fête foraine, c'est un cycle qui se répète, et Arthur lui a causé de nombreux torts. Celui de se perdre, dans la contemplation futile des manèges, du bien-être des visiteurs. Au point d'oublier, de faire passer en second plan, les intérêts du clown, sa machiavélique volonté. Dire qu'il aurait pu faire de ces gens moyens, de véritables larbins, grâce à cette toxine particulière; le don de sourire, pour l'éternité. Du potentiel gâché.
L'index glisse sur le bureau, effleure les pages de son carnet, le ténébreux ne se prive pas de poser l'empreinte, personnelle, addictive, jusque sur le fauteuil où il l'imagine prendre place; que cette soirée reste gravée dans sa mémoire, comme celle où elle a replongé. Ces iris sont prêtes à vaciller, déjà, elles suivent doucement le ton de sa voix; la belle Harley ne croit même pas en ces propres paroles, et il irait jusqu'à prendre le pari que sa déception serait grande, s'il venait à partir. Mieux que ça, elle le retiendrait.

- Une relation, Docteur, c'est comme des montagnes russes. perdu dans la fausse contemplation d'une décoration de bureau, les opales se relèvent et capturent les siennes; il se sait maître du moment, seul acteur des évènements, et c'est bien là tout ce qu'il apprécie. - Ca se vit à fond, avec des hauts.. Et des bas. il en décoche un sourire, s'amuse de son absurde comparaison, se redresse pour revenir lui faire face. Son parfum hante ses souvenirs, le clown ne résiste pas à la tentation et s'approche un peu plus, jubilant presque à l'idée de la faire dérailler. - La soirée est parfaite pour une promenade. souffle-t-il, à bon entendeur. - Mais vous oublier, Docteur, ça m'est impossible. Vous n'êtes certainement pas de celles qu'on oublie. les phalanges s'approchent du visage, se ravisent finalement et ne lui offrent pas la caresse; le clown préfère se détourner, retrouver la sortie, joueur émérite plaçant habilement ses pions sur l'échiquier. Le Fou appelle sa Dame, ce n'est pas terminé.      


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Mar 21 Juin - 18:58



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Ce sourire qu’il affiche est de ceux qu’elle a trop souvent vu sur son visage, de ceux qui l’ont trop souvent fascinée, de ceux qui l’ont trop souvent galvanisée, toutes les fois où elle a pu songer que si le Joker souriait ainsi, c’était à cause d’elle, pour elle et grâce à elle. Son obstination à la voir sourire ne savait égaler l’angoisse qu’elle avait de ne pas le voir faire l’inverse. Face à lui, son monsieur J, elle retrouve à la vitesse de la lumière ces anciens réflexes qui l’électrisent en même temps qu’ils la galvanisent. Charmante, qu’il lui dit, tout en continuant de la vouvoyer, et la distance qu’induit naturellement ce vouvoiement lui déplaît en même temps qu’il serait pourtant essentiel à cette distance qu’elle a recherché tant et tant à mettre entre eux.

Mais pour toutes les fois où elle a su s’éloigner, n’a-t-elle jamais gardé, dans un recoin sombre de son esprit, l’envie qu’il ne la poursuive, qu’il ne la retrouve, qu’il ne la retienne ? Si bien sûr, et c’est toujours le cas… Elle est obligée d’en faire le constat désagréable. La violence qu’elle doit se faire, cette lutte intestine contre ses anciens travers est plus violente, plus vibrante que tout ce qu’on pourrait bien être en mesure de soupçonner de sa part. Il n’a rien demandé en dehors d’une thérapie. Comme si ce n’était pas beaucoup, comme si ce n’était pas déjà trop. Qu’est-ce qu’il recherche, exactement ? La réponse est simple, évidente. Il fait sciemment le choix de la placer dans cette situation similaire à celle qui a tissé cette relation ô combien toxique, et qui l’a marquée à tout jamais.

Elle s’efforce, Harley, de ne pas lui rendre sourire, et cela lui demande plus de self-control qu’elle ne voudrait avoir à en fournir dans une situation telle que celle-ci. Elle le suit du regard tandis que du regard, il inspecte son espace de travail, et ce faisant, souille des yeux tout ce qui s’y trouve, car à présent, chaque fois qu’elle reviendra dans son cabinet, Harley songera à cet instant, à cette présence qui imprègnera l’atmosphère à la manière d’un parfum tenace, impossible à déloger. Elle le voit triturer son carnet, laisser son empreinte sur tout ce qui lui appartient. Il marque son territoire, c’est comme ça qu’elle le ressent. Et ça fonctionne. Parce qu’elle ne le retient pas. Et même…. Une part d’elle se satisfait de le voir agir ainsi. Elle interprète cette appropriation des lieux comme un acte de possessivité… et ce que ce constat revêt de dangereux – pour elle – a aussi quelque chose de… grisant.

Puis il reprend, comble ses silences. Une relation comme des montagnes russes. Il se dévoile, se trahit sans vraiment le faire car après tout, ni l’un ni l’autre ne sont vraiment dupes de ce petit jeu. Elle veut reculer d’un pas quand il se rapproche, elle n’en fait rien. De même qu’elle s’agace du léger frisson de frustration qui lui traverse l’échine au moment d’avoir senti ses mains s’approcher de son visage.

« Je suis putain d’inoubliable, t’as raison », elle réplique, prenant sur elle. « C’est ce que tu veux ? Une consultation, comme au bon vieux temps ? » Elle marque une pause. « Alors tu n’as qu’à t’installer… Tu dois avoir plein de choses à me dire, pas vrai ? Des excuses à me présenter, peut-être ? »

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Jeu 23 Juin - 11:15

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Du bout des lèvres, le clown la tient. La possède presque, à nouveau. Nul besoin de pouvoirs, quand on détient la puissance des mots sur sa langue. C'est un jeu d'enfant, auprès de celle qui prétendrait, probablement, avoir évolué. Si c'était le cas, elle l'aurait chassé, ne perdrait certainement pas son temps à l'écouter. Peut-être l'aurait-elle défiguré, à grands coups de batte entre les yeux; qui sait, la blonde est particulièrement douée à ce jeu. Mais... Non. Elle retombe, prête à être cueillie par les ivoires du monstre, prête à se raccrocher aux souhaits du clown diabolique, comme à une raison de vivre. Harley le prouve une fois de plus, elle ne sait exister, subsister sans Joker à ces côtés. Perdue, au cœur de ce monde ennuyeux, l'ombre d'elle-même tant qu'il ne la couve pas de ses ailes machiavéliques.

Bien sûr, le Joker ne se fait pas prier; tout est question de territoire, d'idée insufflée à l'esprit humain. Si elle le connaissait si bien, peut-être aurait-elle remarqué une carte de visite, glissée sous son carnet; ce qui lui appartient, le clown se l'approprie par extension, c'est simple comme bonjour. Et, plus que ce cabinet, qu'il pourrait faire brûler, c'est l'organe vital que le vilain convoite; quelque part au dedans, un sourire y est tatoué, gravé au fer rouge. La marque de sa création, sur laquelle il appuie désormais. Souviens toi, Quinn, tu es mienne. Nul doute qu'elle apprécie ce spectacle, puisqu'il la met en valeur, lui offre l'importance; la voilà sur son piédestal, comme elle l'a toujours rêvé.

Prêt à quitter la scène, conscient qu'elle le retiendra, monsieur J s'exécute et se place en éphémère; celui qui pourrait disparaître, la rayer de son carnet d'adresse, le pire cauchemar de la psychiatre, n'est-il pas ? Bien sûr qu'elle change d'avis, Harley va même lui offrir ce qu'il souhaite. Sa thérapie. Pauvre Fleck, lui qui pensait se faire soigner; le Joker va le faire disparaître. Grâce à elle, et sa psychologie inversée. Inoubliable, l'histoire de sa vie, associée à la phobie d'être abandonnée par le clown. - Il faut s'élever, s'affirmer, prouver qu'on existe.. Vivre dans les mémoires, se donner de l'importance, mmh. la peur d'être balayée, Quinn. N'être rien d'autre qu'une poupée pathétique, oubliée derrière les barreaux d'une cellule, vivre sans même pouvoir prétendre à mourir. - Ce cher Arthur Fleck déraille, il est même à deux doigts de débloquer complet. exclamation accompagnée d'un sourire, le criminel se tourne à nouveau, puis observe le ciel d'un air songeur. Rieur devenu neutre, épris d'une sinistre contemplation. - Je vais commencer par un aveu, Docteur.. marmonne-t-il, revenant brusquement à son niveau, toujours plus près, souffle effleurant les pulpeuses. - Je déteste les excuses. Je déteste ça, par dessus tout. il la fixe, foudroyant ces opales du regard, puis se recule à nouveau, ricane tout en prenant la direction du bureau. - Arthur pense qu'il devrait être interné. Avec toutes ces idées, ces images qu'il a en tête, il va finir par la perdre définitivement. il s'esclaffe, seul, tousse dans sa main et finit par s'asseoir, enfin. - Mais, entre nous.. Qui est le plus Toc-Toc ? Ce pauvre type, ou l'ensemble des prétendus civilisés, dehors ? Croyez moi, Docteur, le véritable asile se trouve dans la rue. visage légèrement penché, le clown reste étrangement calme, n'appuie ses propos que d'un bref hochement de tête. Comme on se retrouve, chère Harleen Quinzel. Comme au bon vieux temps, en effet.

   


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Dim 26 Juin - 20:38



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Les bras croisés, Harley garde la mine la plus impassible possible quand son interlocuteur déroule ce discours qui lui ressemble beaucoup trop. Il y a des travers dans lesquels on sait ne surtout pas devoir retomber, mais qui nous attirent immanquablement, et il n’y a besoin de rien pour cela, juste de l’avoir à proximité pour que de vieux instincts se réveillent. Le Joker a l’effet d’une drogue sur elle, le genre dont elle n’arrive pas à se passer, le genre dont on peut peut-être se sevrer, mais… Jamais que temporairement. Un alcoolique ne doit plus jamais reprendre de verre de toute sa vie. Harley ne devrait pas laisser le Joker accaparer que quelques secondes de son temps. Ces secondes sont son verre d’alcool, celui qui fiche tout en l’air quand vous aviez si bien tenu le coup, jusqu’alors.

Elle l’écoute et elle s’agace de chercher le sens, et de vouloir boire et s’approprier chacune de ses paroles. S’élever, s’affirmer, prouver qu’on existe. Tout ce qu’elle s’est efforcée de faire, dans son sillage puis en dehors. Peut-elle nier qu’elle a eu besoin de lui pour oser déployer des ailes qu’elle ne se savait même pas posséder quand elle n’était qu’Harleen Quinzel, la discrète psychiatre sans envergure… Mais sitôt ses ailes déployées, il les avait rognées pour l’obliger à ne voler qu’autour de lui. Libérée, émancipée, c’est ce qu’elle a voulu être, mais elle ne l’est pas, et la voilà qui l’écoute parler de cet autre qui est lui, de cet Arthur Fleck à deux doigts de débloquer complètement. Et le voilà qui lui rappelle détester les excuses. Ça, elle le sait déjà, elle l’a d’ores et déjà entendu de sa part… Et même en attendant de lui qu’il en présente, elle n’a pas réellement cru qu’il le ferait. Des excuses de sa part sont forcément dangereuses, venimeuses, et elle le sait très bien. Leur absence n’est est pas moins désagréable.

Et ça y est, ça ne manque pas, le voilà qu’il te parle comme il sait si bien le faire, de ces fous qui seraient partout dehors. Ce monde est fou, qu’est-ce qu’il leur faut de plus. Cet endroit, cette ville, rien d’autre qu’un asile à ciel ouvert. Harley pourrait lui donner tort, sauf qu’elle estime sincèrement, profondément, définitivement, qu’il a raison, le nier ne changerait pas grand-chose aux faits. Et la voilà qui sourit, et fait disparaître ce sourire presque immédiatement. Ça a été plus fort qu’elle, et déjà elle se déteste, elle se déteste immensément de se faire avoir si facilement, si naturellement, si rapidement… Juste parce que c’est lui. Et encore maintenant, elle ne sait pas ce qu’elle fait. Il serait encore temps de le virer d’ici. Elle ne le fait pas.

« Arthur Fleck… Où est-ce que tu es allée dénicher ce nom-là. » Elle reprend une mine impassible. « Tu es ici pour que je t’aide à le tuer, c’est ça ? » elle fait très sérieusement, ayant cette fois retiré pour de bon ce sourire qui ne l’avait que trop trahie, d’une manière aussi inconcevable qu’inacceptable.


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Mer 29 Juin - 11:23

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Sous le regard azur, trahissant un mélange émotionnel ô combien paradoxal, le clown reprend vie; la sensation est similaire à celle d'un rayon de soleil, dont la caresse chaleureuse réconforte l'épiderme; l'aliénation monte en puissance, se distille en chacune de ses cellules et galvanise sa folie. Tout cela, grâce à elle. Harleen est son électrochoc, ce fameux coup de pouce pour basculer dans le déséquilibre mental, pour jouir des facultés cérébrales d'un être totalement dépourvu de principes. Cette thérapie est une blague formulée d'avance, une histoire répétée pour le faire sourire, encore; d'ailleurs, la blonde devrait en prendre de la graine, bien trop sérieuse à son goût. Ce n'est pas ainsi qu'il l'a formée; si c'était le cas, la belle Quinzel ne serait qu'une vaste déception à ses yeux, un échec cuisant et intolérable; après tout, il l'avait promis.. Lui faire retrouver le sourire, c'était sa mission.

Venu en qualité de patient, le Joker sait néanmoins, avec une drôle de certitude, qu'il ne jouera pas ce rôle très longtemps; Harley est encore là, quelque part, dans le costume ennuyeux de la psychiatre coincée, et ne demande qu'à être libérée. Mais où est passé le costume ? La batte ? Sa vilaine préférée n'aurait tout de même pas raccroché. Nope. Elle a ce sourire, l'écho aux heures passées en tête à tête, dans la cellule isolée d'Arkham; l'expression fugace d'une émotion profonde, qui leur est propre. Le Joker ne partage point l'amour, seulement la Folie; c'est bien là le plus des cadeaux qu'il puisse lui transmettre. - C'est un bon gars, Arthur. Super réglo', quoique chiant à mourir. à croire qu'on l'a mis dans cet esprit simple pour le canaliser; vous savez quoi ? C'est raté. - Le tuer ? Non, certainement pas, Arthur est assez divertissant. Un homme remarquable, vous voyez ? le buste se penche vers l'avant, et le clown s'assure de bien capter son regard avant de sourire, encore, avec plus de conviction. - C'est Arthur, le fou en liberté. un exemple pour étayer sa précédente démonstration; son propre cas, l'homme moyen ayant accepté sa condition de fou, furieux, débloquant avec plaisir, voilà sa normalité. Perché, avide de contrôle, le Joker se relève, silencieux, fait le tour du fauteuil pour affiner sa position, prenant place dans son dos, mains posées non loin de ces épaules, visage abaissé pour mieux murmurer à son oreille. - Il y a une belle à la batte, dans la tête de ce cher Fleck.. Et il en est raide dingue, Docteur. un écart de visage suffirait à sceller les lippes entre elles, un écart de visage et Harley Quinn pourrait revivre auprès de son monsieur J, potentiellement disposé à la reprendre, si elle se montre suffisamment docile. Rictus déformant les lèvres, autrefois maquillées, ailes noires prêtes à envelopper sa carcasse influençable, un pion de plus, habilement disposé sur son jeu; l'échec et mat en préparation, la Dame n'est plus, et le Bouffon est roi.  

   

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Mer 6 Juil - 20:32



Smile, because it's easier than explaining what's killing you inside





« Chiant à mourir et divertissant, c’est pas un peu contradictoire, ça ? » elle demande en essayant d’adopter cette posture de la psychiatre que rien ne perturbe quand il est pourtant évident qu’à l’intérieur d’elle, les pensées se bousculent en masse et forment un chaos grandissant.

C’est la seule manière qu’elle a trouvée pour supporter cet échange, cet entretien… ces retrouvailles… Il n’y a que de cette manière qu’elle a le sentiment qu’elle sera capable de s’en sortir indemne, mais bien sûr, elle n’est pas aussi naïve qu’elle ne le laisse paraître, elle sait que cette couverture improvisée ne la retiendra pas bien longtemps de sombrer de nouveau dans ses propres travers, preuve en est de la manière dont son regard cherche à croiser le sien, inlassablement, alors qu’elle sait bien qu’elle devrait l’éviter autant que possible… Mais pour commencer, elle aurait dû lui refuser l’accès à ce satané cabinet, elle aurait dû lui ficher la branlée de sa vie et l’envoyer promener. Pourquoi est-ce qu’elle ne le fait pas ? Pour cette raison qu’Ivy lui répète et qu’elle balaie constamment d’un revers de la main. Elle est incapable, furieusement incapable, d’échapper à son influence. Il fait fondre ses convictions comme de la neige au soleil avec une facilité si déconcertante que c’en est même ridicule. Elle se déteste plus qu’elle ne le déteste en cet instant, et ce paramètre n'aide pas davantage sa pensée à rationnaliser ce qui pourrait lui permettre de se reprendre.

Oui, elle joue à la psychiatre, c’est ce qu’elle fait depuis son arrivée en ville dans tous les cas, mais il y a une différence notable, cette fois, et cette différence repose définitivement sur à qui profite ce petit jeu de dupe. Et même si une part infime d’elle croit encore pouvoir en sortir victorieuse, elle n’a en vérité qu’un faible espoir que ce soit le cas. Elle ne sortira pas indemne de ces retrouvailles : c’est totalement, définitivement, positivement impossible.

Et évidemment, il le sait et il sait également de quelle façon réduire à néant le peu d’effort dont elle avait été capable jusqu’alors. Il suffit pour cela qu’il lui manifeste un intérêt qu’elle n’avait que trop attendu, et auquel elle ne sait manifestement pas résister. Cette belle à la batte, dans la tête de Fleck, dont il serait raide dingue. Raide dingue. Ne souris pas, Harley, il n’essaie même pas de te manipuler subtilement, il est si sûr que tu lui es acquise qu’il ne s’en donne pas la peine. Oui, elle sait tout ça. Elle le sait vraiment. Mais quand son visage se retrouve aussi proche du sien, songer à autre chose qu’à cette proximité physique devient proche d’impossible.

« Elle doit être exceptionnelle, cette fille à la batte », souffle-t-elle. « S’il en est si fou, il devrait prendre soin d’elle, pas vrai ? Se battre pour elle. »

Qu’est-ce que tu racontes, Harley ? Tais-toi. Tais-toi. C’est trop facile. Arrête ça. La voix de sa raison s’exprime beaucoup trop rarement. Mais même quand c’est le cas… Harley a trop souvent pris l’habitude de ne pas l’écouter.

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