Godric était de bonne humeur aujourd'hui, en plus de commencer le tournage d'un nouveau film, le jeune homme avait apprit qu'il allait devenir papa, excellente nouvelle auquel il ne s'attendais pas mais il était très heureux, lui qui n'avait pas eu d'héritier, la lignée des Gryffondor allait enfin pouvoir s'allonger. Nouveau projet de famille et nouveau film tout était réuni pour affronter la vie avec gaieté. Bon même si récemment on lui avait fait part d'agissements de mages noirs et qu'on lui avait demandé si il avait l'épée de Gryffondor avec lui, dont le pouvoir persiste après tant de siècles, Godric essayait de voir le bon côté des choses et puis de toute manière, il n'avait pas retrouvé ses pouvoirs ni son épée alors pour le moment il ne pouvait pas faire grand chose. Et puis même Astoria était contre l'idée qu'il s'engage dans une nouvelle guerre et puis leur famille allait s'agrandir ce n'était pas vraiment le moment cependant le jeune brun ne pouvait s'empêcher de penser à cela, si il pouvait il se devait d'aider, alors il garda cette idée dans un petit coin de sa tête.
Arrivé sur le plateau de tournage, Godric avait été emmené dans sa loge où il devait lire une partie du script et découvrir ses partenaires de cinéma. Mais alors qu'il lisait le scénario, il découvrit que sa partenaire à l'écran était une certaine Oksana Villaneve, il ne la connaissait pas personnellement mais elle était connu dans le métier pour son caractère difficile. Bonne actrice néanmoins Godric avait hâte de la rencontrer et de voir son jeu d'acteur, mais il espérait tout de même que tout se passe bien entre eux car sinon ça allait être compliqué. Après avoir pris un certain à s'accommoder du scénario et de son script, le jeune homme décida d'aller faire les présentations lui même avec Oksana. Arrivé à sa loge, il toqua à la porte et attendit qu'on lui dise d'entrer, les techniciens autour de lui s'activait pour les décors de la première scène qu'ils allaient tourner dans l'après midi.
Nouveau tournage. Pour Villanelle, c’est toujours quitte ou double. Elle est toujours satisfaite d’enfin quitter un plateau pour en découvrir un autre. Même ses rôles les plus stimulants (et elle doit reconnaître à Andréa qu’elle en accumule davantage depuis qu’elle a décidé de la prendre pour agente) finissent tout naturellement par la lasser. Elle est comme ça, Villanelle, l’ennui la guette à tout instant, et c’est certainement l’ennemi le plus redoutable contre lequel elle doive lutter dans chaque aspect de son existence… presque plus redoutable à ses yeux que les Douze et leurs plans opaques dont Villanelle faisait partie malgré elle, et ferait bientôt partie malgré eux.
Oui, Villanelle est satisfaite de pouvoir enfin endosser un nouveau rôle, qui elle l’espère sera à la hauteur des promesses qui lui ont été vendues lors de la lecture du scénario. Elle va jouer une veuve, brisée, meurtrie, qui cherche par tous les moyens à venger son amour perdu, quitte à séduire pour cela son pire ennemi… Villanelle avait légèrement soufflé du nez (bon, pas que légèrement, en fait, de façon totalement ostensible afin que tout le monde puisse mesurer l’ampleur de son absence de conviction) en entendant le pitch, mais avait finalement aimé le scénario, ou plutôt le personnage qu’on lui demandait d’incarner. Alors oui, elle était parée, ses lignes bien en tête et décidée à en découdre avec une assurance toute naturelle.
Sur le plateau de tournage, elle s’apprête à faire la connaissance de son partenaire à l’écran. Godric Gryffondor, c’est la première fois qu’ils vont jouer ensemble, mais elle a déjà vu sa tête dans une ou deux bande annonces, dans trois ou quatre films, sur quatre ou cinq affiches promotionnelles. Bref, le type n’est pas n’importe qui, et Villanelle reconnaît que c’est un bon acteur – pas aussi bon qu’elle, cela dit, selon ses propres termes.
Alors qu’elle est installée dans sa loge et qu’elle se gave des petits gâteaux qui y ont été mis à sa disposition, elle entend frapper. Puisqu’il ne doit pas s’agir de qui que ce soit avec qui elle ait vraiment envie de parler, Villanelle est tout d’abord tentée d’envoyer paître la personne concernée, mais la curiosité l’emporte malgré tout, et elle gratifie l’inconnu d’un « Entrez » l’autorisant à pénétrer à l’intérieur.
« Ah, Godric, c’est ça ? T’es plus mastoc à l’écran qu’en vrai », commente-t-elle directement et sans vergogne. « Qu’est-ce que tu veux ? »
Villanelle et son tact légendaire. Ce n’est pas pour rien si la plupart de ses partenaires à l’écran ou sur scène la qualifie de « difficile » (ce qui est une manière polie de dire qu’elle est insupportable). Mais clairement, on ne la changera pas…
Godric n'était pas au bout de ses surprises lorsqu'il toqua à la porte de la loge de sa nouvelle partenaire à l'écran. Il avait entendu certaines choses sur elle, déjà elle était reconnu pour son jeu d'actrice presque parfait, elle avait tourné dans pas mal de films et était célèbre dans son domaine. Cependant il avait aussi entendu dire qu'elle était difficile à vivre, même insupportable selon un ancien partenaire que Godric ne citerai pas ici. Mais le jeune homme n'allait pas s'arrêter au 'on-dit', il n'était pas de ce genre de personne à juger comme ça sans connaitre réellement celle qui avait certaines critiques en sa faveur. Oksana lui dit donc d'entrer, ce que Godric fit, il la trouva assisse face à son miroir en train de manger des petits gâteaux. Puis la jeune femme lui fit une remarque sans aucun tact qu'il soit et lui demanda directement ce qu'il lui voulait. Pour une première rencontre c'était original.
Godric avait préparé un petit discours dans sa tête pour se présenter mais il n'avait plus besoin de formulation de politesse avec elle. "Et bien moi aussi je suis enchanté de te connaitre, Oksana c'est bien ça. Je voulais me présenté pour notre premier jour de tournage." Il savait qu'elle n'allait pas lui répondre de manière commode mais bon lui est comme ça, c'est dans son tempérament. Il préfère toujours savoir avec qui il va tourner un film, surtout que là ils allaient être dirigés par un réalisateur de renom. La situation était même drôle à vrai dire. Oksana allait jouer une femme veuve, brisée, meurtrie, qui veut venger son amour perdu, et qui est prête à séduire son pire ennemi pour sa vengeance.
« J’ai pas dit que j’étais enchantée », réplique Villanelle en se saisissant d’un nouveau gâteau, un sourire aux lèvres.
En vérité, elle n’aime pas trop qu’on lui donne des leçons de politesse comme pour souligner sa propre irrévérence, qu’elle assume pourtant complètement. En soi, ce n’est pas qu’elle est enchantée ou non, c’est juste qu’elle ne le connaît pas, et que donc pour l’heure, il ne lui inspire pas grand-chose, en toute honnêteté. Peut-être que ça passera, bien sûr, surtout que pour l’avoir déjà vu sur grand écran, elle reconnaît que le gars est particulièrement doué dans son domaine… mais ça n’empêche pas. Elle n’a pas l’intention de lui faire un traitement de faveur, tout comme elle ne veut pas qu’on lui en fasse. Elle ne cherche pas de traitement de faveur, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer. Il n’est pas question de cela. Si elle estime mériter qu’on porte sur elle un regard des plus flatteurs, c’est parce qu’elle considère mériter d’être flattée, c’est encore autre chose.
« Et donc ? Tu t’es présentée, même si c’était pas nécessaire », fait Villanelle en le toisant de haut en bas, de bas en haut. « Tu te sens mieux du coup ? » Elle sourit. « Allez, détends-toi. Tu veux un gâteau peut-être ? Ou qu’on révise le script ensemble. La plupart de mes co-acteurs me baratinent à ce sujet pour tenter de prendre la température, personnellement, je préfère qu’on me parle directement. Ça ou qu’on me foute la paix, ça dépend. »
Elle parle beaucoup, c’est une manière de déstabiliser ses interlocuteurs. Ça a pu être sa méthode pour déstabiliser certaines de ses victimes, mais en l’occurrence, ce n’est pas de cela qu’il est question, elle se contente de s’exprimer très naturellement, et de dire les choses comme elles lui viennent. C’est une transparence concernant laquelle il peut la remercier, car tout le monde n’y a pas forcément droit dans de telles proportions.
« Bon alors, comment tu le sens, ce tournage ? » demande-t-elle, semblant presque passer du coq à l’âne, mais dans l’intention surtout d’en apprendre davantage au sujet de son interlocuteur, et de mieux le comprendre, tout simplement.
Elle n’en donne pas forcément l’air, mais elle n’est pas mauvaise quand il est question d’analyser les gens. Et oui, elle sait plutôt bien les cerner. C’est ce qui arrive quand on passe beaucoup de temps à les observer afin de comprendre leur comportement pour mieux les adopter, tout simplement. Talent dont elle se sert à présent pour jouer des personnages plus vrais que nature. Parce qu’incarner un rôle, c’est toujours, plus ou moins, voler l’identité de quelqu’un d’autre, après tout.
Ah oui alors la politesse n'était pas son fort à Oksana. Qu'est ce que Godric pourrait répondre à ça ? Lui n'étant pas de la même époque que ce monde, il adopte un discours plus dans l'ancien, plus poli on pourrait dire. Il est honnête et ne sait pas mentir, sa partenaire apprendra bien vite ça de lui. "Enchanté ou pas, qu'importe il fallait bien qu'on se rencontre avant le tournage. Tu ne pense pas ?" Lui répondit-il avec le même sourire que la blonde arborait quelques minutes avant. Apparament elle aimait bien les gâteaux cette demoiselle là.
Elle lui demanda ensuite si il se sentait mieux de s'être présenté ainsi en ne manquant pas de le toiser de haut en bas. Alors les rumeurs étaient vraies, Oksana a un sacré caractère, enfaite elle a l'air de se comporter comme une petite princesse, cependant Godric sait qu'il y a autre chose sous cette petite carapace de tortue. Puis c'est comme si elle changeait de comportement, elle lui proposa un petit gâteau ou alors qu'ils lisent ensemble le script mais en réalité sa mauvaise humeur reprit le dessus et elle informa Godric que ses anciens partenaires préféraient la baragouiner afin de prendre la température, expression que Godric ne connaissait pas, alors qu'elle préfère les choses qui sont dites directement. "Pas de gâteau pour moi je te remercie, qu'est ce que tu entend par prendre la température ? Mais oui bonne idée on peut réviser le script ensemble." C'était bien mieux ainsi afin de prendre possession de leur personnages respectifs.
La jeune femme passa ensuite du coq à l'âne comme si de rien n'était et demanda à Godric comment il sentait ce tournage, alors elle était curieuse d'en apprendre un peu plus sur son partenaire. Chose que Godric comprenait car sur ce point il était pareil, la preuve il était venue à sa rencontre afin de découvrir un peu plus sur co star. "A vrai dire, je le sens bien, c'est un bon scénario, on a l'air d'avoir une bonne équipe alors. Et toi ?"
Villanelle hausse les épaules quand Godric suggère que dans tous les cas, il fallait bien qu’ils se rencontrent avant le tournage… Elle n’est pas forcément de cet avis. Et pour cause, la tueuse s’est lassé d’un métier qui, l’avait-elle cru, lui permettrait de vibrer et d’échapper à sa lassitude. Oui, elle aime se fondre dans des rôles qui la font se distancier des autres, elle aime s’approprier des histoires qui ne lui appartiennent pas, mais elle a très vite pris conscience des contraintes du métier. On ne lui laisse que peu de place à l’improvisation et à la spontanéité – elle n’aime pas ça. Elle doit se conforme à un planning compliqué – ça l’ennuie.
Elle ne choisit pas ses tenues – elle est rarement raccord avec les costumiers qui se lassent rapidement d’elle. Oui, il y a toujours quelques instants de grâce malgré tout, et un peu plus depuis qu’elle a engagé Andréa comme agente et que cette dernière bataille pour lui obtenir des rôles qui lui conviennent. Alors peut-être qu’avant, elle avait un peu plus de curiosité concernant les personnes qui partageaient l’écran avec elle, mais maintenant, ça lui est un peu passé. Tant que le type fait le taf, le reste, elle s’en fiche. Limite elle lui rend service en n’allait pas le trouver trop tôt, elle ne lui laisse que vaguement le temps de juger de l’ampleur de son sale caractère.
« Pas forcément », répond-elle finalement en haussant les épaules avec indifférence quand il suggère donc qu’il avait été préférable qu’ils se rencontrent tôt ou tard. « Mais t’es là maintenant, donc… » Donc elle va faire avec, et si ça se trouve, elle va même le trouver intéressant, ce Godric, on sait jamais, après tout.
Elle affiche une légère moue quand Godric refuse de se servir en gâteau, et pour la peine, elle en enfourne un avec ce qui ressemblerait presque à une lueur de défi dans le regard, quand bien même son interlocuteur, manifestement, n’en a pas grand-chose à faire quoi qu’il en soit.
« Je veux dire qu’on peut voir si on se sent à l’aise dans nos rôles et dans nos interactions, ce genre de choses, mais après, on pourra toujours voir ce que ça donne sur le moment », reprend-elle sans se soucier de décontenancer son interlocuteur en passant sans cesse du coq à l’âne comme elle ne se prive clairement pas de le faire. « Ouais, le scénario est sympa. Bon, le réalisateur a l’air d’avoir un gigantesque balai dans le derrière, mais ça devrait le faire. Je t’ai déjà vu jouer, t’es pas mauvais du tout », qu’elle reprend sur le ton de la conversation. « C’est pas courant comme nom, Godric. Tu viens d’où ? C’est quoi ton histoire ? »
Oksana n'était donc pas du genre à se présenter avant le tournage à ses coéquipiers, au vue de sa réaction avec un haussement d'épaule. Mais qu'importe pour Godric c'était important de se présenter, ils allaient bosser ensemble pendant un certain bout de temps alors autant mettre les pieds dans le plat dès le début. Ce n'était pas le mauvais caractère de la jeune femme qui allait empêcher le fondateur de Gryffondor de jouer son rôle comme il le fallait. Il en avait connu des personnes ayant un sale caractère, comme Salazar par exemple et avant que les deux hommes ne se fâchent, ils étaient amis. "Oui je suis là alors je vais peut-être prendre un de tes petits gâteaux." Lui répondit-il avec un sourire, changeant d'avis, ils allaient devoir se supporter après tout, mais Godric avait le pressentiment que cela allait bien se passer, il fallait surement laisser le temps à Oksana.
Le jeune homme eu un léger rire lorsque la jeune femme fit une petite moue lorsqu'il ne voulait pas de son gâteau, elle en prit un pour le manger tout entier en regardant Godric avec une lueur de défi dans les yeux, il ne réagit pas à cela et passa au sujet suivant. "Oui je vois ce que tu veux dire mais cela nous permet d'avoir un petit aperçu de comment ça sera. Le tournage va bientôt débuter donc au moins on sera préparé." Une préparation c'était toujours mieux que rien, Godric avait besoin de travailler un minimum son jeu avant de tourner la scène mais il est vrai qu'ils ne sont pas tous ainsi et parfois cela change selon les co-stars.
Godric avait donc répondu à Oksana qu'il trouvait qu'ils avaient une bonne équipe et que le scénario était plutôt bien, comme elle lui avait posé la question, naturellement le jeune homme en avait fait de même. Celle-ci lui répondit qu'elle était d'accord avec lui par rapport au scénario mais que le réalisateur était plus coincé si on peut dire ainsi ce qui aller le faire selon ses dires. Puis elle changea encore de sujet et le complimenta sur son jeu d'acteur et le questionna sur sa vie d'avant. "Je n'avais pas remarqué ce détail sur notre réalisateur mais passons. C'est gentil ça merci." Godric ne savait pas vraiment si elle était vraiment sincère au vue de leur début de rencontre mais ça avait bien l'air en tout cas et puis qui n'aime pas recevoir de compliments. "Oui ce n'est pas courant, en même temps je viens d'une époque bien différente de celle-ci et d'un monde aussi différent." Cette nouvelle époque, il avait quelque peu de difficultés à s'y habituer mais il s'en était sorti râce à sa femme.
Villanelle affiche un large sourire quand Godric consent finalement à goûter à un de ses gâteaux, pas qu’ils aient quoi que ce soit d’exceptionnel, mais de la sorte, elle a l’impression d’avoir eu le pouvoir de changer un « non » en oui, et c’est un sentiment qu’elle trouve particulièrement agréable et grisant. On se contente de peu, mais mieux vaut cela plutôt que de se contenter de rien, n’est-ce pas ? Villanelle a fini par en prendre son parti au fil du temps. A mesure que son métier a fini par entraîner chez elle une certaine lassitude, même si cela a un peu évolué depuis qu’elle a engagé Andréa, elle a cherché son plaisir ailleurs que dans les scènes qu’elle exécute. Elle ne sait pas encore comment sera l’ambiance de travail avec Godric, mais elle est bien décidée à tâter le terrain quoi qu’il en soit.
Elle le laisse parler quand il lui fait remarquer qu’elle a plutôt intérêt à être bien préparée au tournage. C’est bien évidemment vrai, et Villanelle pourrait le reconnaître si elle avait envie de lui donner raison, mais de son côté, Villanelle aura toujours tendance à privilégier la spontanéité par rapport à tout autre chose. Avec toute l’absence d’humilité qui la caractérise, Villanelle a tendance à estimer qu’elle n’a absolument pas besoin de la moindre préparation. Elle est un diamant brut, si on devait chercher à la policer, ce serait définitivement la pire des erreurs. Une erreur à ne surtout pas commettre.
« Oh tu t’en rendras vite compte, et crois-moi, c’est pas qu’un détail », fait très sérieusement Villanelle quand Godric ne s’exprime pas quant au fait que leur réal serait absolument coincé. Elle est convaincue qu’elle est du genre à donner de sacrées directives, et de ne laisser que peu de liberté de jeu… mais ça, ils s’en rendraient compte bien assez rapidement, évidemment. Quant aux compliments qu’elle fait sur son jeu, elle est pour le coup sincère. Villanelle peut être brutalement honnête quand elle le décide, très clairement.
Son interlocuteur a réussi à capter son intérêt, et par conséquent, elle tient à présent à en apprendre plus, en espérant qu’elle ne sera pas déçue. Ce qu’il laisse entendre est plutôt prometteur d’une belle histoire fascinante, et c’est tout naturellement qu’elle espère en entendre et en savoir davantage. Et si ça ne doit finalement pas être à la hauteur de ses espérances ? Alors peu importe, au bout du compte.
Oksana affiche un large sourire lorsque Godric accepte finalement de gouter l'un de ses petits gâteaux, alors qu'il lui avait dit non de manière catégorique alors la jeune femme avait un sentiment de fierté. Lorsque s'ensuit le sujet de la préparation avant le tournage, les deux jeunes gens n'avaient pas le même point de vue. Tandis que Godric préférait se préparer, répéter les scènes, être organisé, Villanelle elle était plus dans la spontanéité, elle agissait sur le tas en conséquence comment cela allait se passer entre eux. C'était un peu compliqué mais en même temps c'était un défi pour Godric et puis ça changeait des habitudes. Le jeune homme aimait l'aventure sur toute ses formes, après tout il savait quel en était du scénario mais il n'allait pas pour autant changer sa façon de faire mais il en va en apprendre davantage.
Oksana insista sur le fait qu'il se rendra compte assez rapidement que leur réalisateur va les bloquer sur certains points, que ce n'est pas un détail en vrai qu'il faut prendre à la légère. "Comment tu sais tout ça alors ? Si tu es autant persuadée que ce n'est pas qu'un détail." Oui comment elle savait ça, est ce qu'elle l'avait déjà rencontré et même travaillée avec lui ? La jeune femme montra un surplus de curiosité lorsque Godric lui répondit qu'il venait d'un autre monde et d'une autre époque, en même temps ça leur permettrait de faire plus ample connaissance. "Et bien j'ai vécu au 8 éme siècle. Alors tu vois cette époque ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, heureusement j'ai pu compter sur mon épouse pour appréhender ce monde et ses nouvelles technologies." C'était bien quelque chose au quelle il apportait une grande importance et un grand remerciement à Astoria.
« Je suis quelqu’un de très observateur », se contente de répondre Villanelle, qui n’a pas l’intention de se justifier plus que cela auprès de son interlocuteur quand ce dernier lui demande comment elle peut affirmer si directement ce qu’elle avance.
Elle ne le peut pas, ce n’est pas comme si elle avait autre chose que son intuition, mais son intuition lui a ceci dit toujours particulièrement bien servie. Elle n’est pas la plus mauvaise pour cerner les gens, ce qui peut sembler peut-être contradictoire avec sa nature, elle qui avait dû attendre l’arrivée d’Eve dans sa vie pour ressentir l’ombre de la moindre émotion, mais justement… quand on ne ressent rien, on observe la manière dont les autres ressentent, c’est de cette façon que l’on peut espérer – ou non – imiter suffisamment bien leurs émotions pour être soi-même convaincant. C’est du moins la méthode de Villanelle.
Par ailleurs, il a bien fallu qu’elle observe, qu’elle analyse, pour ne pas manquer ses victimes, pour toutes les missions qui lui avaient été confiées au nom des Douze. Alors oui, elle est convaincue de ne pas se tromper, mais elle n’a pas envie de débattre avec son interlocuteur. Cela ne l’intéresse pas de débattre quand elle sait qu’elle a raison – et le fait que rares sont les occasions où la très fière Villanelle estime avoir tort, ce qui n’arrange bien évidemment rien. Non, ce n’est pas qu’un détail, bien sûr que ce n’en est pas un, mais son interlocuteur pensera ce qu’il voudra – en tant qu’homme et tête d’affiche, il obtiendra un traitement différent dans tous les cas.
« Au 8e siècle ? La vache ! Et t’en parles comme d’une envie de pisser, c’est dingue ! » remarque Villanelle quand son interlocuteur lui apprend qu’il a vécu il y a bien, bien longtemps. « C’est pas ta tasse de thé mais ça doit quand même vachement te faciliter la vie, pas vrai. Vu ton âge, tu serais resté à ton époque, t’aurais déjà un pied dans la tombe, pas vrai ? » elle fait sans s’excuser de son absence de tact.
Oui, elle le croit sur parole quand il lui dit venir d’une autre époque. Au point où elle en est, elle n’estime pas que ce soit une chose si improbable que ça. Tout dans ce monde est de toute façon particulièrement étrange est inexplicable, alors une bizarrerie de plus, une bizarrerie de moins… Il n’est pas le premier à lui servir ce genre de discours en ayant l’air particulièrement sérieux. Il sera probablement pas le dernier.
Lorsque Godric demanda à Oksana comment elle savait ce qu'elle avançait par rapport au réalisateur, cette dernière reste la plus évasive que possible. Elle répond simplement qu'elle est très observatrice et apparament c'est la seule réponse qu'aura le jeune homme. Si il devait résumer, elle savait que le réalisateur avait un comportement assez particulier tout simplement parce qu'elle l'a observé celui ci donc il est fort probable qu'elle ai déjà travailler avec lui ou du moins qu'elle a déjà eu à faire à lui dans le passé. Mais bon, Godric sent qu'il n'aura pas plus de réponse alors il ne rebondit pas sur la réponse de la Villanelle, il se contente d'hocher la tête avec un petit sourire, comme pour dire "okey j'ai compris".
La jeune femme lui demanda donc d'où il venait et elle voulait avoir plus de détails. Alors le jeune brun lui répondit d'un ton le plus normal que possible, qu'il venait du 8 ème siècle, que c'était grâce à sa femme qu'il avait su s'adapter à ce monde bien différent du sien. La Villanelle lui fit remarquer qu'il disait ça comme une banalité qu'on verrait tout les jours. Puis elle ajouta comme quoi ça devait lui faciliter la vie tout de même de vivre dans cette époque car si il serait rester dans la sienne il serait déjà mort et enterré vu son âge, cette remarque fit un peur rire Godric car elle n'avait pas tout à fais tord sauf qu'il était déjà mort en réalité. "Ouais vu comme ça ce n'est pas banal. Ahah tu n'as pas tord mais enfaite je suis mort et je suis revenu à la vie dans ce monde, alors ça fait un peu bizarre, nouvelle époque nouveau monde." Comment et pourquoi il a été choisi parmi les grands sorciers, ça il ne le savait pas.