Depuis quelques semaines, Eloise était très occupé à monter une coalition contre le harcèlement scolaire avec Brooklyn. C'était sa manière d'aider Mutt. Après tout, il fallait que cet enfer stoppe. Le recteur ne voulait rien faire ? Alors elle allait faire en sorte que tant d'élèves rejoignent son mouvement que Sorrento n'ait plus le choix d'agir. Après tout, ces harceleurs homophobes agissaient en toute impunité, actuellement. Il fallait bien que quelqu'un fasse quelque chose ! Et si quelqu'un en était capable, c'était bien elle.
Ce jour-là, elle devait faire du recrutement. Rallier d'autres élèves à sa cause. Elle avait peu de temps avant la fin de la session d'université, donc Eloise devait agir vite et avoir le plus d'aide. Armée de ses pamphlets, la Bridgerton répétait sans cesse le même discours afin d'interpeller des possibles alliés.
- Coalition contre le harcèlement scolaire ! Venez participer à la lutte pour la sécurité à l'intérieur du bâtiment !
C'est là qu'une jeune femme qu'elle connaissait bien s'approcha. C'était sa grande soeur, Daphné. Elle n'aurait pas pu ne pas la reconnaître. Après tout, seuls les Bridgerton avaient une chevelure de cette couleur. Elle fut si surprise qu'elle lâcha ses pamphlets.
Depuis son arrivée ici, Daphné n'avait eut que Simon. Bien sûr elle était attachée à lui, mais pas autant qu'à ses frères et sœurs ou à ses parents. Dont son défunt père décédé alors qu'elle était encore jeune. L'étudiante qu'elle était était très prise par ses partiels de fin d'années. Encore un tout petit effort et elle y était. Elle allait être libraire. C'était devenu un rêve pour elle. Avoir une librairie à elle et conseiller, donner son avis sur des livres. Il ne lui resterait qu'une année. Encore fallait-il qu'elle valide celle-ci. Elle allait beaucoup dans la bibliothèque universitaire. En réalité elle y passait sa vie. Quand elle n'était pas en cours et qu'elle ne voyait pas Violette. Cette jeune femme qui était devenue comme une petite sœur. Mais elle n'était pas Eloise, Francesca ou Hyacinth. Comme elle-même n'était pas les frères et sœurs de Violette.
Aujourd'hui encore, la tâche n'avait pas été simple. Au contraire, elle n'avait absolument rien compris du dernier cours de master qu'elle avait eut. Daphné pouvait bien demander un peu d'aide, mais elle avait un peu peur de déranger. Elle qui était si sociable, elle avait en tête les partiels et les partiels sont une étape importante. En gros, l'étudiante ne voulait pas embêter quelqu'un en pleines révisions. Tout ça pour dire qu'elle n'avait pas envie de rester plus longtemps ici. Simon pourrait peut-être l'aider, à l'appartement. Il n'y connaissait pas grand chose, mais peut-être qu'il pourrait l'aider.
Dehors, Daphné entendait une jeune femme faire de la publicité. Du moins c'est ce qu'elle crut au départ. Elle lui donna un peu plus d'attention, puis reconnu une voix. Une voix qui lui était plus que familière et qui lui avait tant manqué. Elle se retourna et trouva Eloise, là, au milieu, distribuant quelque papier. Elle s'approcha donc, pour être bien sûre qu'il s'agissait bien là de sa sœur, puis ouvrit la bouche en un léger « o ». Le coup fatal fut quand Eloise prononça son nom. L'aînée des deux jeunes sœurs lâcha son sac et s'approcha pour la prendre dans ses bras. « Mon Dieu Eloise. Que tu m'as manqué. Oh je suis si heureuse de te voir. ». Elle aurait presque pu pleurer, mais elle s'en empêcha. Puis elle se recula et mis ses mains sur les joues de sa sœur. « C'est bien toi. » Et dans un élan d'espoir elle dit : « Maman est là ? Et Anthony ? Benedict ? Colin ? Francesca ? Gregory ? Hyacinth ? ». Elle avait tellement de questions à lui poser et comme Daphné était Daphné, elle commença directement à les lui poser. Sans même laisser le temps à Eloise de respirer. Quelle sœur indigne était la première fille des Bridgerton.
Deouis qu'elle était ici, Eloise n'avait retrouvé personne de son ancien monde, ni sa famille, ni ses amis. Sa famille lui manquait énormément. Même si la brune ne leur montrait pas énormément, elle les aimait beaucoup. Un de ses regrets était de ne pas leur avoir assez montré. Et maintenant, ils étaient partis pour toujours... du moins c'était ce qu'Eloise croyait.
Ce jour-là, elle tentait de rallier le plus de gens possible à sa cause. Mais fallait préciser que c'était aussi celle de Mutt et Brooklyn. Surtout que cette dernière l'avait aidée à monter ce projet de coallition anti harcèlement scolaire. Il fallait que ça s'arrête, que Sorrento se décide finalement à faire quelque chose. Mais pour ça, fallait que tous les élèves se mobilisent et c'était pas vraiment gagné d'avance... mais l'important, c'était d'y croire de toute ses forces.
C'est alors qu'elle vit une jeune femme qu'elle connaissait bien. Elle eut un moment de doute, mais oui, c'était bien sa grande soeur, Daphné. Vu l'expression qu'elle avait fait en la voyant, ce n'était clairement pas un de ces sosies. C'était bien Daphné Bridgerton. Les deux soeurs avaient souvent eu de la difficulté à s'entendre mais là, tout de suite, la brune était si heureuse de la retrouver ! Daphné l'étouffa de câlin et de questions, tandis qu'elle lâchait ses pamphlets.
- Doucement, tu m'étouffes ! Mais toi aussi, tu m'as manqué... lui avoua-t-elle, sûrement pour avoir la conscience tranquille de lui avoir dit, un jour, qu'elle tenait à elle. Non, tu es la première personne de notre famille que je retrouve.
Pourquoi Daphné était-elle ici, sur le terrain de l'université ? Étudiait-elle ici ? Si oui, comment se faisait-il qu'elle ne l'ait jamais aperçue ?
- Tu étudies ici ? lui demanda la Bridgerton subitement.
La grosse différence entre Eloise et Daphné, c'est que Daphné montre ses sentiments. Elle n'ose pas forcément toujours faire exploser sa joie, mais quand elle est heureuse, elle le montre. Peut-être plus maintenant qu'avant. Parce qu'avant, une dame se devait de se tenir en publique. Elle devait être neutre, se montrer courtoise et ne jamais faire de faux-pas. La jeune femme était douée, pour cela. Mais ce serait mentir que dire que cela ne lui manque pas. Et, en même temps, sa vie d'avant ne lui manquait. Sa vie publique. En revanche sa vie privé lui manquait énormément. C'était un grand vide dans sa poitrine.
Daphné savait à quel point Eloise était déterminée. Et ce qu'il se passait maintenant, ou il y a quelques secondes, prouvait qu'elle n'avait pas changé. Cela lui faisait chaud au cœur. L'étudiante en master était bien heureuse de voir que le caractère ainsi que le changement de...de monde ? N'avaient pas réussi à trop changer chez sa sœur. La détermination était un caractère tout de même redondant chez la fratrie Bridgerton. Les parents de ceux-ci s'en étaient rendu compte rapidement avec Anthony, le premier garçon de la fratrie ainsi qu'avec Eloise, la deuxième fille de la fratrie. Peut-être était-ce à elle que ce caractère s'était le plus attaché.
Alors quand Daphné l'avait vu là, en train d'hurler (enfin presque) elle n'avait pu que la reconnaître. Sa voix était si reconnaissable. Elle se souvenait encore de ce hurlement qu'elle avait entendu : « Daphné ! Tu es prié de faire diligence ! ». Personne ne le savait, mais intérieurement elle riait.
La jeune femme ne fut même pas déçue d'apprendre qu'elle était seule. Enfin, un peu quand même, mais elle était heureuse de voir un visage connu. « Oui, j'étudie la littérature. Enfin je vais avoir ma dernière année de master l'année prochaine avant d'avoir ma propre librairie. J'ai hâte. ». Et c'était vrai. Mais... « Toi aussi ? Comment ça se fait qu'on ne se soit pas croisé alors qu'on était à...cinq-cent mètres l'une de l'autre. ».
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crédit gifs: swainlake (tumblr)
Spoiler:
Merci ! Je l'ai eut sur un autre forum où je suis. Je ne saurais pas dire d'où elle l'a pris. Mais si tu le veux t'as juste à faire "citer" et tu auras le code.
Eloise avait toujours eu de la difficulté à s’entendre avec Daphne. Elle la trouvait trop parfaite. Elle avait l’impression que sa sœur ne faisait que jouer à l'héroïne. Et, au fond, elle n’avait jamais compris ses motivations. La brune n’avait jamais compris l’intérêt de se marier et d’avoir des enfants. Tout comme Daphne avait parfois de la difficulté à comprendre Eloise. La personne de toute sa famille dont la plus jeune était la plus proche, c’était Colin. Parce qu'il le laissait souvent faire ce qu’elle voulait sans lui faire la leçon, et c’était quelque chose qu’elle appréciait fortement. Enfin bref, c’était pas très étonnant que la première fille des Bridgerton ait fini comme diamant de la saison aussi naturellement, alors qu'Eloise était terrifiée de toute la cour.
C'est pourquoi le fait de ne plus avoir les obligations de la noblesse ne l'attristait absolument pas. Les bals et autres fêtes mondaines ne lui manquait absolument pas. Mais ce qu’elle aimait par dessus tout ici, c’était qu’elle n’était pas obligée de se trouver un mari, qu, qu’elle pouvait aimer qui elle voulait. Eloise aurait même pu rester vieille fille, si elle le souhaitait.
Bombardée de câlins et de questions, autrefois Eloise l’aurais repoussée. Mais ce n’était pas le cas ici, parce qu’elle était trop heureuse de retrouver un membre de sa famille, qu’elle aimait beaucoup malgré les apparences. La cinquième des Bridgerton répondit alors à ses questions avant de lui en poser à son tour.
- Moi aussi, j’étudie en littérature. Mais l’année prochaine, je vais changer de cursus pour aller en sciences politiques… et j’ignore comment on a fait pour ne pas se croiser ! admit-elle, tout de même surprise que, malgré qu'elles soient différentes l'une de l'autres, elles aient tout de même choisi le même cursus. Au fait, as-tu retrouvé ton mari et ton enfant ?
Daphné ne se rendait pas forcément compte des sentiments d'Eloïse. Pas qu'elle ne s'intéressait pas à elle, mais elle avait du mal à ne pas être dans son rôle de grande sœur et celui de futur Duchesse. Quoi que, aujourd'hui elle ne serait pas Duchesse. Ça n'existait plus, ici. Daphné -et Eloïse aussi du coup- n'étaient que de simple civiles. Elle n'avaient aucun rang, aucune distinction. Quoi que, Daphné, elle, dans une année environ, aura cette distinction de propriétaire d'une librairie. Mais ce n'était pas pareil. La jeune femme s'était donné ce rôle de trouver un bon parti pour que ses sœurs puissent trouver elles aussi un bon parti et de bonnes dote ou, si certaines ne voulaient pas se marier, qu'elles aient une vie tranquille en tant que « vieille fille ». Daphné détestait ce terme, mais aujourd'hui, personne ne l'utilisait, alors tout le monde pouvait être tranquille, personne ne jugerait une femme de vingt-neuf ans seule. C'est peut-être ce qui rassurait, à cet instant, la brune. Parce qu'elle savait que sa sœur ne serait pas jugé quel que soit son choix. Était-elle seule, déjà ? Ou avait-elle trouvé quelqu'un ? Elles avaient beaucoup de choses à se dire.
« Oh ! En science-politique. C'est vrai que je te vois bien dedans. Tu feras une parfaite étudiante. Mais je ne comprends pas non plus pourquoi nous ne nous sommes pas croisées. Peut-être le monde dans les amphis. ». Puis elle haussa les épaules. Chose qu'elle ne se serait jamais autorisée en publique. Ce qui était un peu bête, puisque ce n'est peut-être pas élégant, mais cela ne montrait pas non plus forcément de l'indifférence. « Mon mari ? ». Daphné ne peut s'empêcher de rire légèrement, peut-être pas gêne, peut-être par honte parce qu'elle n'avait pas réussi à le convaincre de se marier. « Nous ne sommes toujours pas marié. Il est volage et..enfin bref. Du coup nous n'avons pas d'enfant non plus. ». Puis elle s'interrogea, curieuse. « C'est un garçon ou une fille ? Comment s'appelle-t-il . Ou t'elle ? »
Ce monde était souvent des plus étranges. Comme quand il faisait en sorte que deux sœurs ne se rencontrent pas alors qu’elles vont à la même université, et sont dans le même cursus en plus de cela ! Les Bridgerton, famille autrefois si soudée, ayant la réputation dans toute l'Angleterre d'être la famille issue de la noblesse la plus chaleureuse. Eloise s'était rapidement rendue compte que ce n’était vraiment pas la même ambiance dans toutes les familles, notamment en allant rendre visite à Pen chez les Featherington, qui faisaient comme si celle-ci n’existait pas… chose qui avait toujours frustré la brune, qui pensait sincèrement que son ami méritait tout le bonheur du monde.
- Je veux changer le monde en me battant. Comme ce que j’étais en train de faire lorsque je t’ai croisée, dit Eloise, dans un rire. Chose qui, d’ailleurs, n’était pas permise aux femmes dans leur ancien monde. Apparemment, c’était grossier. Ça, ou tout simplement ce monde fait drôlement les choses, conclut-elle.
Daphne parut étonnée lorsque sa jeune sœur lui parla de son mari et de son enfant, à qui tout le monde avait trouvé de l’intérêt sauf elle. Bah quoi, elle l’avait vu une fois, pas besoin de s’extasier à chaque fois qu’elle le voyait jusqu’à son mariage, pas vrai ?
Perspicace, la Bridgerton en déduit donc qu’elle avait des souvenirs que sa sœur n’avait pas. C’était assez fréquent dans ce monde, il lui semblait.
- De ce que je me souviens, tu étais la duchesse de Hastings. T'as eu un fils. Il s’appelait Auggie. Même Anthony était en train d’essayer de se fiancer. Au nouveau diamant de la saison. Toi, tu te rappelles de quoi ? demanda la plus jeune, curieuse.
Daphné avait toujours exprimé ses envies. Mais dans les amphithéâtres, elle restait très discrète. Elle écoutait toujours. Comme si c'était quelque chose que Daphné avait ramené de l'ancien monde. Elle avait toujours beaucoup écouté ses amis et sa famille. Enfin surtout sa famille, parce que ses amis n'étaient pas forcément nombreux. Sa famille était tout pour elle. Alors oui, ne trouvant pas ses frères et sœurs qui étaient sûrement là, c'était bizarre. En tout cas, la jeune femme avait plus d'espoir pour trouver ses frères et sœurs avec sa mère et, qui sait, son père. Ils avaient été très proches, tous les deux. Et puisque tout le monde n'arrivait pas en même temps, comme si ils n'avaient pas tous déjà vécu la vie que les autres pensaient avoir vécu, elle avait espoir de le retrouver. Mais pour le moment elle avait Eloïse et elle allait profiter de sa sœur qu'elle n'avait pas vu en trois ans.
« Oui c'est drôle. » elle soupira, puis sourie. Elle avait beaucoup d'espoir en elle, comme retrouver sa sœur mais pas tout à fait de la même manière. Elle voulait être plus proche. Parce que ce n'était pas tant le cas que ça. Eloïse était toujours plus proche de Pen et de Benedict.
« Duchesse de Hastings ? Woaw. Auggie. On a voulut perpétuer la tradition des lettres de l'alphabet ? ». Puis elle réfléchit un peu plus à ce qu'elle se souvenait. Les derniers souvenirs qu'elle avait eut dans l'autre monde. « Et bien je venais de débarquer au duel entre Anthony et Simon, j'ai dit qu'on allait se marier et pouf on s'est retrouvé ici. ». Elle souriait puis baissa la tête. « Aujourd'hui on est toujours pas marié. Il est volage comme je te l'ai dit, il semble ne plus s'intéresser à moi. ». Elle tenait réellement à lui. Puis elle se souvint d'une petite chose. « Attends attends, Anthony ? Se fiancer ? ».
Eloise avait toujours eu cette envie de comprendre Daphné et tous ces autres diamants de la saison, mais n'y était jamais vraiment arrivé. La brune avait beau essayer de tout son coeur, elle ne comprenait pas pourquoi certaines se forçaient à se marier pour faire plaisir aux standards de la société. Si un jour elle se mariait et aurait des enfants, ce serait parce que ça lui plairait à elle, et pas pour faire plaisir aux Lords de la haute société. Mais avant de songer à se poser avec quelqu’un, elle aurait bien des ambitions à accomplir avant toutes choses. Comme, par exemple, ce mouvement pour lequel elle était en train de distribuer des pamphlets.
« J'ai toujours trouvé cette tradition des lettres de l’alphabet particulièrement stupide » dit-elle avec honnêteté. « Si t’aurais vu la fierté de maman de voir son premier petit-fils… et l’enthousiasme d'Hyacinth a l'idée de devenir tante. » Chose que la Bridgerton n’avait, d’ailleurs, jamais compris. Après tout, ce n’était qu'un bébé parmi tant d'autres… pas besoin de s'extasier comme cela pour si peu, pas vrai ?
Eloise, qui s'en fichait pas mal de l’amour amoureux en général, ressentit pourtant un élan de compassion en l’entendant dire que le Duc était volage. Elle connaissait Daphne, et savait qu’elle aimait cet homme. Ça devait vraiment être douloureux de lui être fiancé et de le savoir quand même volage.
« S'il te fait de la peine, c’est qu'il n'en vaut pas vraiment la peine » finit-elle par dire. « S'il t’aime, il finira sûrement par se poser » Elle n'y connaissait rien là-dedans. Elle ne savait même pas si ce que la brune était en train de dire était vrai. « Oui oui, il était fiancé. Edwina qu’elle s’appelait, il me semble. Nouveau diamant de la saison. Maman était tellement excitée qu’elle l’avait invitée avec sa sœur à venir à Aubrey Hall pour une semaine. Je pense que personne y croyait, tellement c’était étonnant ! »
Daphné rie légèrement, sans se moquer. Cela ne l'étonnait pas d'apprendre que sa sœur trouvait cette tradition idiote. Non elle rie parce qu'elle retrouvait bien sa sœur. La brune pinça la joue d'Eloïse en disant : « T'es adorable. ». C'était juste pour l'embêter un peu. Puis elle se posa une question : Quand avait-elle eut ce fils ? A quel âge ? Parce que, maintenant, en y repensant, cela faisait tôt, vingt-et-un an. Même vingt-deux. Bien sûr les mère jeunes adultes ont du mérite, mais bien que Daphné soit une « puriste », elle avait changé d'avis à ce sujet. La naissance d'un enfant alors que l'on est à peine dans le début de la vingtaine fait un peu tôt. Pourtant, la seule personne qu'elle jugeait, c'était elle-même. Enfin...Elle-même dans l'autre monde. Et, quand Eloïse la sortit de ses pensées, c'était pour lui dire que Simon ne la méritait pas. Peut-être était-ce vrai (sûrement était-ce vrai), mais elle ne voulait pas l'entendre. Elle avait peur de le perdre, elle qui l'aimait tant. Oui elle était amoureuse de son fiancé. Non, son fiancé n'était sans doute pas amoureux d'elle. Pourtant elle s'accrochait à l'idée que si. « Tu as sans doute raison. »
Daphné étant Daphné, elle sautilla de joie en entendant sa sœur lui raconter ce qu'il se passait avec Anthony et cette Edwina. Nom très original. Était-elle d'un autre pays ? Cela lui semblait logique. Ou, peut-être, ses parents avaient des origines d'un autre pays et avaient décidé de l'appeler ainsi. « Oh Anthony ! Il tombait amoureux ? Comment il se comportait ? Il avait envie de l'épouser ? Oh, la bague de maman ! Elle lui a donné ? ». Toutes ces questions arrivèrent en même temps. Elle voulait TOUT savoir. Pourtant elle se calma et sourie avant de dire : « Désolée, c'est juste que savoir Anthony prêt à se marier ça me...woaw. »
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Gotta fight for our safety | Daphné
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