Ce long jour où je me trouve au sein de ma boutique de poupées, soit à confectionner des nouvelles poupées ou bien à réparer des pauvres poupées en mauvais états car des connards de propriétaires ne sont pas capables d'en prendre soin, est devenu banal pour moi. Depuis mon arrivée dans cette ville, je peux plus m'amuser comme avant et c'est quelque chose qui pourrait me rendre malheureusement, même si j'essaie quand même de trouver quelques âmes errantes pour les attirer dans un jeu sinistre. Faut dire que ce corps attire limite mieux les âmes égarés qu'une poupée. J'ai toujours pensé que j'étais en possession de ce corps, mais ce n'est pas le cas, car lorsque je me fais du mal, je me fais du mal : c'est le moins que je puisse dire. Mais pendant trois années, je garde en moi une colère noire prête à exploser à tout moment et dès que je retrouverai ma forme démoniaque : il sera de temps de reprendre mon jeu, pour me soulager de cette prison. Depuis trois années, j'ai ainsi l'image des ces humains qui m'ont enfermé dans cette satanée vitrine : la dernière image que j'ai pu voir avant d'arriver mystérieusement ici. Depuis je les traque, j'aimerais retrouver chacun de ces visages pour me venger car je porte une profonde haine pour ces âmes qui m'ont emprisonné : je n'ai pas besoin d'être un démon pour m'amuser et tuer.
Les yeux plongés sur la tête de poupée que j'ai entre mes mains, concentrée avec le bout de mon pinceau, je repeins les yeux délicats d'une poupée que j'ai fabriqué. Je m'attaque à sa tête dans le silence comme respire l'atmosphère de ma boutique, au comptoir de la boutique entourée d'autres poupées. Son corps est bien au chaud à l'arrière boutique. Je suis comme isolée dans mon monde, et seule la sonnette de la porte d'entrée peut donner un semblant de bruit dans cette atmosphère de cathédrale. Ouais, la sonnette de la porte émet plusieurs sons, signifiant qu'une personne est entrée dans la boutique. Mon regard se lève alors discrètement, pour contempler ce visage : une femme. Ce visage qui me parle, ce visage qui donne immédiatement la nausée et me fait gagner une haine qui bat au rythme de mon cœur. Ouais, je reconnaitrais ce visage entre milles, je n'ai aucun doute.. C'est.. C'est celle que j'ai traqué lorsque je suis arrivée sur cette île. La femme que je veux tuer… Elle et l'homme : c'est deux êtres dont je me ferai un malin plaisir à les maltraiter pour ce qu'ils m'ont fait ! M'enfermer dans … une vitrine ? Comme un objet d'exposition ? Quelle honte !
Voilà, il a suffit que mon regard se pose une poignée de secondes sur cette femme, que je ressens la colère noire me submerger. Une colère entretenue depuis trop d'années ! Mais je garde mon calme, après tout, n'ayant plus mon aura démoniaque : elle n'a aucun moyen de savoir qui je suis, et.. J'aime jouer, manipuler pour arriver à mes fins. Alors je baisse simplement mes yeux, pour me concentrer de nouveau sur le bout de mon pinceau, et la poupée en face de moi. Je ne dis pas un mot, le silence règne dans cette boutique, tous les regards des poupées exposées dans cette boutique sont dirigés vers cette femme.
AVENGEDINCHAINS
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Mer 25 Mai - 19:49
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lorraine & annabelle
A quand remonté mon dernier souvenir ? Cet instant où nous fermions la vitrine afin d’y enfermer Annabelle. C’était pour le bien de tous, le démon était bien trop puissant, cependant j’ignorais si elle s’y trouvait toujours. Si elle n’y était pas, c’était dramatique pour tous. La poupée n’était qu’un vaisseau contrôlée par Malthus, le démon qui était derrière tout ça. Démon qu’il m’avait été permis de percevoir une fois et le souvenir que j’en gardais en mémoire était loin d’être tendre. Il faut croire que toutes les expériences durant ma vie m’ont endurcie mais également fragilisée, peut être plus psychologiquement que je n’aurais pu m’en rendre compte.
Cependant, je gardais en tête que la vitrine sainte qui se trouvait dans mon arrière boutique où se trouvait jadis Annabelle était vide depuis les trois dernières années. Cela voulait-il dire qu’elle n’était jamais arrivée ici ou qu’elle avait tout simplement disparue comme Malthus l’avait fait jadis après avoir récupéré une âme ? C’est pensive que je me retrouve à pousser la porte de cette boutique de réparation de poupée en porcelaine. Un frisson me parcourt l’échine lorsque je croise le regard de la propriétaire des lieux. Tous les regards de ces poupées semblent m’observer.
Relax Lorraine, respire. Si seulement je pouvais sentir que je me trouvais clairement en face d’Annabelle. Les choses seraient bien différentes, cependant, cette partie de mon pouvoir ne m’ayant pas été rendue, je devais faire sans. Bougeant légèrement les doigts tandis que mon chapelet se balance de droite à gauche, je m’approche de la jeune femme occupée à réparer le visage d’une poupée.
« Bonjour. » m’énonçais-je alors, me sentant observée de toute part dans cette sombre boutique « Je m’appelle Lorraine Warren. Je suis à la recherche d’une poupée de porcelaine assez ancienne, avec une robe blanche et rouge, un oeil quelque peu fissuré d’un côté et coiffée de deux tresses. » expliquais-je alors « Je la cherche depuis longtemps et j’ai vu que vous vous occupiez de poupées en porcelaine donc j’ai tenté le coup. » continuais-je.
Il n'y a eu aucun doute, dès que cette femme est entrée dans ma boutique, et que mon sinistre regard glaçant s'est posé sur cette âme, j'ai tout de suite ressentie cette colère noire qui a envahi mon cœur battant à travers le corps que je possède actuellement. Mais surtout qui m'habite depuis le jour où j'ai été déposé comme un vulgaire objet d'exposition dans cette maudite vitrine ! Cette femme, fait partie de ces âmes qui ont eu l'ignoble culot de me provoquer ! Ils vont le regrette, elle va le regrette mais pour l'instant, ce corps basique est une parfaite couverture et le sort qui m'est arrivée lorsque je suis arrivée mystérieusement ici, est finalement un atout. Elle ne peut pas savoir qui je suis, et c'est parfait pour la manipuler à ma guise.
Mais ainsi, je garde un silence, retombant mes pupilles sur l'activité que je suis en train de faire : réparer cette poupée. Dans le fin fond de mes pensées, je me pose la question sur la raison de sa venue dans ma boutique ? Chercherait-elle Annabelle ? Mais mon accueille est plutôt silencieux, voir lourd, comme toujours. Je ne porte aucun être-humain dans mon cœur démoniaque. Mais finalement, ce que je m'attendais, elle m'adresse la parole. Bonjour ? Bonjour ? Je vais t'en coller dans ta tronche des bonjours. Aucun signe de politesse de ma part, je reste concentrée sur le visage de poupée que j'ai entre mes mains. Mais je tends une oreille, pour écouter ce qu'elle veut. Selon ses paroles, et la description qu'elle fait de la poupée, ça ressemble beaucoup à Annabelle. Vraiment, ça ne peut être que ça, Annabelle ne voit pas d'autres sens. Ainsi elle la cherche vraiment ? La pauvre Lorraine, elle est bien loin du compte, bien loin de s'imaginer qui je suis.
J'impose plusieurs secondes d'un long silence qui parait une éternité. Seules les aiguilles de l'horloge de la boutique sonne un léger bruit stressant dans la boutique. Je finis après plusieurs secondes, par lever mon regard sur cette femme… Je m'y ferai jamais, je resens immédiatement une colère, mais je garde mon calme. "Je n'ai aucune poupée dans ma boutique qui correspond à votre description madame. Je ne pense pas que vous trouverez ce que vous cherchez dans ma boutique" Dis-je, en fronçant discrètement mes sourcils. "Pour quelle raison cherchez-vous cette poupée en particulier ?" Demande-je par curiosité, curieuse de savoir quel genre de réponse farfelue va-t-elle me répondre.
AVENGEDINCHAINS
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Dim 29 Mai - 11:41
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Un léger frisson me parcourut l’échine. Je me sentais observée dans cet endroit. Bien plus qu’ailleurs. Cependant, mes dons m’étant rendus au compte goutte, je ne pouvais me fier à ce que je pouvais voir étant donné que les seules visions qui m’étaient permises restaient les démons et les fantômes. Ici, c’était simplement obscur, sombre, et froid. Oui, je sentais la froideur des lieux, comme si toute la beauté et l’amour s’en était allée. Finalement, la jeune femme finit par prendre la parole bien que son nom ne met pas encore fait tilt alors que y’en a pas trente six milles personnes qui portent le nom d’Annabelle. Son nom de famille encore plus mais je n’y avais guère fait plus attention que ça…surtout que pour l’instant, je l’ignorais..
« J’avais une chance sur deux. » énonçais-je alors en haussant les épaules « Je m’en doutais un peu. Disons que c’est le genre de poupée qu’il est assez compliqué de trouver. » ajoutais-je alors sans en dire plus.
Annabelle était le genre de poupée qui se trouvait toujours au bon endroit pour rendre la vie impossible à de jeunes âmes égarées, des personnes qui n’ont rien demandé et qui se retrouvent à devenir les simples joujou de ce maudit démon. J’ignorais encore que je faisais face au dit démon. Me mordant la lèvre inférieure, je ferme le point, conservant le chapelet entre mes doigts tandis que je murmure une prière en latin, assez faible pour que personne d’autre ne puisse l’entendre. Je lève le regard vers la réparatrice avant de reprendre par la suite.
« C’est assez compliqué à expliquer mais disons que…en fait cette poupée n’est pas une poupée ordinaire. J’en suis la propriétaire depuis longtemps et ne pas pouvoir la retrouver me fait soucis étant donné qu’elle est très importante pour moi. »
Plus je parlais et plus je réfléchissais. Je ne pouvais clairement pas dire à cette jeune femme qu’en fait, je cherchais Annabelle parce qu’elle est dangereuse et qu’il faut impérativement piégé le démon afin qu’il ne fasse de mal à personne. Malthus a toujours été très puissant et toutes les protection qu’on a pu mettre avec Ed n’ont pas suffit. Il avait fallut la vitrine sainte. Vitrine qui se trouvait dans mon arrière boutique mais qui restait malheureusement vide. Respirant profondément, je reprends la parole par la suite.
« Vous réparez des poupées de porcelaine depuis longtemps ? Peut-être l’avez vous à un moment donné ? » demandais-je alors.
Après lui avoir donné les réponses qu'elle attendait concernant la poupée qu'elle recherche, je rebaisse les yeux pour me concentrer de nouveau sur la poupée que je répare. Il est difficile pour moi de porter un regard plus longtemps sur elle, sinon je sens… je sens que je ne vais pas tenir à garder mon calme : je veux tellement lui faire mal. Mais je la retiens dans ma boutique avec ma question, après tout je suis curieuse de savoir de quelle poupée exactement elle parle : même si je n'en doute pas une seconde qu'il s'agit d'Annabelle. Je pose le pinceau sur le comptoir, puis je pose délicatement ma main sur la chevelure de la poupée entre mes mains et du bout des doigts, je caresse les cheveux de la poupée tendrement. Une poupée assez compliqué à trouver ? Je garde le silence, je ne rajoute rien, pour le moment.
J'écoute simplement, en caressant du pouce, les cheveux de la poupée. Ça c'est vrai, Annabelle n'est pas une poupée ordinaire, mais mon visage est inexpressive, je reste neutrale. Elle en est la propriétaire ? Et elle est importante pour elle ? J'ai presque envie de rire, ses paroles me ressortent par les narines, mais je n'en fais rien. Je me contente de jouer la fille calme et silencieuse, qui semble particulièrement aimer les poupées. "Une poupée non ordinaire ? Votre poupée m'a l'air particulièrement fascinante. Je suppose qu'une autre ne pourrait pas la remplacer si vous tenez tant à cette poupée." Dis-je en montrant une fausse compassion. J'entends par là, que je fabrique des poupées, alors je fais totalement l'ignorante, en lui faisant comprendre que je pourrais fabriquer une poupée similaire. Ce qui est déjà fait, puisque j'ai déjà fabriqué une poupée similaire à Annabelle : pas exactement identique, mais similaire, sauf qu'elle ne se trouve pas dans ma boutique, mais chez moi.
Elle me pose alors certaines questions, alors que mon regard est toujours baissé, comme-ci je fuyais le regard de Warren. Je devrais régler ça, ça peut amener quelques suspicions à mon humble avis. "Eh bien, oui, ça fait quelques années que je répare et fabrique des poupées en porcelaine." Évidemment, je ne précise pas le nombre d'années exacte. "En y réfléchissant, peut-être bien que oui. Une poupée qui se trouve chez moi, pourrait ressembler à votre poupée." Je compte jouer un numéro, mais j'aimerais beaucoup avoir ses coordonnées, ainsi je pourrais m'attaquer à elle, dès que je considérais que le moment est venu ! Un plan me survient, je pourrais lui faire croire qu'il s'agit de la fausse poupée qui ressemble à Annabelle que j'ai fabriqué, est la vraie ? Je me demande si ça peut marcher.
AVENGEDINCHAINS
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Ven 10 Juin - 10:39
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La chose la plus compliquée quand tu veux parler d’un objet dangereux qui sert généralement de canaux de possession à un esprit inhumain, démoniaque dans le cas d’Annabelle, c’est que tu ne peux pas en parler. Donc il fallait que je parle d’Annabelle en essayant d’expliquer qu’en fait, je ne peux pas vraiment l’expliquer avec sincérité. Voyez la complexité de la chose. Je me trouvais là, devant la jeune femme, essayant de lui faire comprendre que la poupée n’était clairement pas ordinaire et que c’était important pour moi que je puisse la retrouver, vitale même mais bien sûr, cette partie là, je le gardais pour moi.
« C’est exacte, elle est…irremplaçable, c’est clairement le mot. » énonçais-je en me grattant l’arrière du crâne.
Concrètement, Annabelle était véritablement irremplaçable mais pas dans l’idée que c’était parce que c’était CETTE poupée et pas une autre mais uniquement parce que les autres ne sont pas possédées, bref, voilà, vous avez saisi le principe. Ceci dit, dans cette boutique, les poupées présentes avec cette manie de me foutre un peu la trouille, comme une impression d’être observée sous toutes les formes. Finalement, je commence à m’intéresser à la jeune femme, peut-être saurait-elle où j’ai une chance de pouvoir trouver Annabelle. C’était important, il fallait que je la retrouve pour qu’elle retrouve sa place dans la vitrine sainte qui m’avait suivie jusqu’ici et qui se trouvait à l’arrière de ma boutique d’occulte.
« C’est vrai ?! » demandais-je alors, soudainement consciente que je ne m’étais finalement peut être pas trompée d’endroit mais simplement de personne, enfin tout du moins… « Vous pensez que vous pourriez me la montrer ? Oh bien sûr, si c’est impossible chez vous, vous pouvez venir directement chez moi si vous le souhaitez, il y a d’ailleurs une autre poupée de porcelaine que j’aimerais faire réparer, ce sera l’occasion que vous me donniez votre avis. » énonçais-je alors.
Je n’étais pas encore consciente que je me trouvais bel et bien face à la véritable Annabelle, enfin à Malthus plus exactement mais je ne pouvais pas le savoir étant donné que mes capacités autres que la vision des démons et des fantômes ne m’ont pas été rendues. Puis, c’était vrai pour la poupée de porcelaine, c’était une jolie poupée qui se trouvait dans la chambre de Judy et que j’avais fait tomber en faisant le ménage.
Je m'attendais parfaitement à cette réponse de sa part, c'est sur que cette poupée que j'ai habité est irremplaçable, tout bêtement parce que c'est la seule qui est démoniaque. Même si elle n'a pas mentionné clairement le nom d'Annabelle, je n'ai pas besoin plus de détails pour savoir qu'elle parle de cette poupée. Ça fait vraiment trois années qu'elle me cherche ? Je me contente juste d'avoir le regard baisser, gardant un calme que je contrôle étonnamment, malgré toue la colère qui submerge toute mon âme contre cette femme. Je parais non-expressive, mais une idée me traverse l'esprit : je pourrais lui faire croire que la fausse poupée qui ressemble à celle d'Annabelle que j'ai chez moi pourrait être celle qu'elle recherche ? C'est certainement un risque, je pourrais ainsi voir si cette femme est si naïve et facilement manipulable. Je pourrais ainsi m'amuser avec elle. Mais de toute manière, si elle remarque que ce n'est pas la poupée qu'elle recherche, je continuerai à jouer la fille ignorante concernant la vérité, être dans ce corps humain, me donne un tour d'avance sur elle.
Je pourrais lui montrer cette poupée que j'ai fabriqué et qui se trouve chez moi, mais à la bonne surprise, elle me propose même de venir directement chez elle ? Dans mon fort intérieur, un sourire machiavélique s'illumine puisque je pourrais ainsi connaître son adresse, voir sa demeure. Ça serait un atout considérable pour lui mettre une certaine pression à l'avenir. Je pourrais aussi me retrouver seule en sa compagnie, et ainsi, les portes de l'enfer pour elle, pourraient s'ouvrir. L'opportunité de la tuer sera présent, mais je n'ai pas envie de la tuer ainsi, ça serait beaucoup trop facile : j'ai envie de la faire souffrir psychologiquement et physiquement, pour m'amuser. Il est hors de question que cette pourriture mette les pieds chez moi ! "Chez vous c'est le mieux. Je peux me libérer demain pour vous apporter cette poupée, et ainsi je pourrais voire votre poupée en porcelaine que vous souhaitez réparer." Dis-je en abordant un sourire qui se montre charitable, mais qui camoufle en réalité un sourire maléfique. Que c'est amusant de jouer la comédie ! "Il me faudrait dans ce cas votre adresse. Avez-vous un moment de la journée que vous préférez pour que je me présente ?" Aujourd'hui, je ne pense pas avoir le temps, mais demain il y a moyen. Puis pour sa poupée en porcelaine cassée, je ferai mon travail sérieusement, puisque j'aime trop les poupées pour ne pas faire mon travail correctement, même s'il s'agit d'une poupée d'une humaine que je hais.
AVENGEDINCHAINS
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Jeu 16 Juin - 7:37
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Oh mon dieu, Lorraine. Si seulement tu savais qui se trouve en face de toi. Si seulement tu savais le calvaire que tu vas vivre à partir de cet instant. Me trouvant face à la jeune femme, je me tiens néanmoins un peu en arrière mais ne quitte pas la réparatrice des yeux. Après avoir parlé d’Annabelle, je propose à la jeune femme de venir chez moi pour voir en premier lieu la poupée de Judy que je voulais faire réparer mais également pour me montrer la poupée qui se trouve chez elle, sans que je ne sache qu’il s’agit bel et bien d’Annabelle, pas la poupée mais elle-même…bref.
« D’accord, on fait comme ça. » énonçais-je.
Si seulement je n’étais pas ordinaire, si seulement mes dons m’avaient été rendus, je saurais tout de suite que je ne devais pas lui faire confiance. Si seulement…Mais avec des si, on pourrait clairement changer le monde. Je respire profondément avant de sortir une feuille de mon sac, y inscrivant mon adresse, je la donne ensuite à la jeune femme.
« Voilà mon adresse. Je serais chez moi vers 17h30. Je dois fermer la boutique avant. » énonçais-je à la jeune femme.
Remerciant la jeune femme, je quitte les lieux, ignorant tout ce qui se trame dans sa petite tête me concernant. Retournant à la boutique, j’y passe le restant de la journée avant de laisser ma vendeuse rentrer chez elle et je ferme la boutique vers 17h. Prenant le temps de passer au café, je prends un latté noisette et marche tranquillement jusque chez moi. Arrivée à la maison, je me dirige jusqu’à l’entrée avant d’ouvrir la porte. Refermant derrière moi, je termine mon café et jette le gobelet dans le bac recyclage. Une ombre se fait rapidement voir derrière la porte. Elle est là. Etonnement, avant même qu’elle ne sonne, toutes les cloches présentent dans le salon se mettent à tinter. Comme une mise en garde. Balayant l’idée d’un mouvement de la main, j’ouvre la porte.
C'est si simple ! Le destin m'offre quasiment une délicieuse vengeance sur un plateau d'argent, une fois chez elle, je n'aurais qu'à plu rendre son sol rouge de son propre sang. Mais non, je refuse de me donner la tâche aussi simple car ce n'est pas amusant. J'aime m'amuser avec mes victimes avant, et cette femme mérite que souffrance et malheurs : ça sera bien plus jouissant si elle venait à offrir son âme. Lorsqu'elle me confie le morceau de papier, je le saisie, observant alors rapidement l'adresse : ce morceau de papier, je compte le garder précieusement. Je ne dis pas un mot de plus, je la laisse simplement quitter les lieux, en lui jetant un regard noir, comme si je l'assassinais rien que par la pression de mon sinistre regard, dès qu'elle a le dos tourné.
J'avais mentionné pour demain, mais visiblement, c'est pour aujourd'hui. Pas grave, que cela soit demain ou aujourd'hui, ça change rien. Je dois simplement fermer ma boutique plus tôt que prévu, le temps d'aller récupérer la poupée chez moi. Une fois chez moi, je ne croise pas ma colocataire, tant mieux dans le fond, je me poste dans ma chambre et je récupère la poupée que j'ai fabriqué, ressemblant à Annabelle. Je l'observe un court instant, me rappelant le "bon vieux temps", comme disent les humains. Le temps où j'étais encore un puissant démon. Dans le fond, ça me fait chier de lui donner cette poupée, si je l'ai fabriqué, c'est pour une raison. Mais bon, si ça me permet de lui faire croire qu'il s'agit de la vraie poupée, c'est que bénéfique pour moi.
Adresse en main, et poupée sous le bras, j'arrive à l'heure convenue à l'adresse. Une fois devant la porte, je suis sur le point de toquer, mais la porte s'ouvre devant mon nez. Je fus surprise, elle me guettait où quoi ? En tout cas, je lui offre un fin sourire, amusé au fait qu'elle m'appelle Annabelle ! Elle doit trouver que cela est ironique, non ? Qu'une femme du nom d'Annabelle gère une boutique de poupées en porcelaine. "C'est normal. Comme convenu, j'ai ramené la poupée." Dis-je en mettant en évidence la fausse poupée Annabelle. Une poupée qui ressemble trait pour trait à Annabelle au niveau du visage, la même robe blanche et rouge : les seules différences sont les cheveux, pas de la même couleur, plus foncés, mais bien en couettes ! L'œil droit n'est pas fissuré, ainsi que le teint de la peau et des yeux sont plus "propres" et "claires" : le plus important, il y a bien l'inscription "Annabelle création" dans son dos. Mais je peux tout à fait servir d'excuse que j'ai restauré la poupée pour ces quelques différence. Je l'invite à se saisir de la poupée. "Je me déplace, car vous avez tant l'air de tenir à cette poupée. Mais j'aimerais que vous me racontez pourquoi vous cherchez cette poupée. Après tout, je me déplace jusqu'à votre domicile." Je sais évidemment pourquoi elle recherche cette poupée, mais ça m'intéresse pour voir sa vision des choses. Puis vu qu'elle ignore tout de moi, je joue simplement la fille curieuse.
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