(Selina&Mia) Gentil ou méchant ?

La radio de la police allumée sur ta table de cuisine, tu entends un appel. Un appel intriguant, non pas parce qu’un cambriolage dans une bijouterie fait très vieux films américain mais parce que ce n’est pas l’une des alarmes qui signalent ce cambriolage mais un passant qui passait par là. Intrigué par les morceaux de verre sur le sol, inquiet de voir de la violence dans son quartier. Ton instinct de flics pensait à du vandalisme mais ce manque d’alarme indiquait autre chose. Une bande ? Un duo ? C’était la réponse logique pour un cambriolage bien que ce ne soit pas du plus discret. Alors même si cela pouvait paraitre fou, tu avais une autre hypothèse : une seule personne. Tu es consciente que cela peut paraitre impossible mais avec le nombre de méta que tu as pu croiser, est-ce que l’impossible existe encore ? Tu n’en sais rien et de toute manière, tu n’as le temps de te poser plus de questions que tu es déjà en tenue, ton arc dans le dos et ton masque sur les yeux. Tu chevauches ensuite ta moto pour rejoindre l’adresse indiqué dans la radio. Tu sais que la police ne va pas tarder, mais tu sais aussi qu’une bonne partie de l’équipe est à l’autre bout de la ville pour une bagarre de rue, ce qui te laisse un peu de marge pour agir. Tu rentres avec prudente dans la bijouterie, tu es sur tes gardes, prête à attaquer à la moindre menace. L’endroit semble désert et pourtant, au fond de toi, tu as la sensation que tu n’es pas seule.

Surveiller la radio de la police était une vieille habitude. A Star City, c’était de cette manière que votre équipe savait où aller, comme cela et parce que William surveillait les alarmes de la ville mais ici, tu agissais en solo et ton niveau d’informatique était bien différent. L’équipe était bien différente pour qu’il n’y avait plus d’équipe, plus de William, plus de Connor, même pas un canary dans les parages sauf Sara mais tu n’avais pas eu l’occasion de la revoir depuis votre rencontre et si elle était une alliée, c’était aussi une légende. Elle devait avoir d’autre préoccupation que les criminels de notre petite ville. Alors, tu te rends seule sur le lieu du cambriolage et rapidement, tu le trouve suspect. Il est net, précis, on pourrait même dire qu’il est propre. Enfin autant qu’un cambriolage peut l’être. L’alarme ne sonnait déjà plus, la police avait dû le voir et tu supposais qu’étant déjà bien occupé, elle allait mettre cela sur le dos d’un bug informatique ou d’un employé manquant de vigilance qui avait oublié quelques choses. Après tout, si la nuit était tombée, elle était encore loin du petit matin. Tu avances lentement, l’oreille attentive au moindre bruit. Tu sais comment faire pour qu’on ne t’entend pas, c’était dans l’entrainement de Nissa. Ton arc à la main, tu es prête à décocher une flèche à tout instant. Et tu ne doutes ni de ta rapidité, ni de ton agilité. Ton pas lent, tu sens un regard sur toi mais tu ne parviens pas tout de suite à savoir d’où il vient. Ton regard croise alors un bijou, éclairé d’une lumière bien particulière, relié lui seul à une alarme. Un trésor ? Probablement ce qui attire un voleur. Tu laisses un sourire se dessiner face à cette scène, comment les hommes peuvent être aussi stupides ? Les objets de valeurs portent rarement ce nom pour rien ? Et alors que tu t’approches pour l’observer, tu aperçois un reflet dans sa vitre. C’est un détail mais c’est suffisant pour que tu comprennes qui te regarde. Tu l’observes à ton tour quelques instants et voyant que la personne jouant à chat perché ne semble pas te vouloir de mal, tu fini par te retourner, l’arc armé en sa direction. « Bonsoir. »

Tu n’aimes pas l’ambiance que tu ressens dans cette bijouterie et bien rapidement, tu comprends que tu n’es pas seule. Ton arc face à elle, tu découvres avec surprise une femme à l’agilité et au costume semblable à un chat. Tu ne peux pas cacher ta surprise tout en te demandant sur quoi tu as es encore tombé ou plutôt sur qui. Après l’homme araignée, la femme chat ? Vraiment, c’était possible ça ? Ton instinct te disait que oui, malgré que ton esprit plaide la folie. Pourtant, elle est agile, ça tu ne peux pas le nier, tu serais incapable de faire la même chose dans le même tenue –en imaginant que tu oserais porter ce genre de tenues-. « Je vous retourne le compliment. » Elle n’a pas l’air méchante mais tu as appris à te méfier, de tout, de tout le monde alors tu restes sur tes gardes. Si elle est vraiment semblable au chat, tu sais qu’elle peut te surprendre n’importe quand et tu n’aimes pas vraiment cela. Alors tu attends, spectatrice de son spectacle. « Ni de la police, ni de la SPA. » Tu n’aimes pas cette situation, tu n’aimes pas ce sentiment d’insécurité. Tu l’observes tournant dans la boutique, tripotant les objets comme si rien n’était. Comme une cliente friquée lambda en pleine journée, tout ce qu’elle n’était pas.

« Vous n’avez rien à faire ici. A moins que vous soyez la propriétaire mais dans ce cas, l’alarme n’aurait pas sonné. » Elle semble t’ignorer, elle semble jouer avec tes nerfs, avec la situation, avec tout. Et tu as le sentiment que le chaton te prend pour une souris. Une souris que tu n’es pas. Tu t’éloignes donc brutalement quand elle tente de t’approcher avec son collier. « Je ne suis pas là pour jouer, alors tu poses ce truc et tu dégages. » Oui, la patience ce n’est pas ton fort.