(Abandonné) L'ermite de la forêt (ft. Libre)

Le soleil était presque à son zénith, même si ce n'était que le mois d'Avril, il cognait fort et la chaleur se faisait largement sentir. Depuis le matin, après son petit déjeuner, Guts était parti en forêt pour couper du bois. Il avait l'intention d'agrandir son chalet. Bien sûr, il ignore qu'il faut demander un permis de construire pour ça, en même temps, il s'est installé au milieu de nulle part sans rien demander à personne. Vivre loin de la ville, ça lui convient, il n'est pas habitué à ce monde ou le brouhaha et la technologie règne en maître. Ici, il se sent bien, il n'y a que la nature et venant d'un monde ou la technologie n'existait pas, il préfère donc rester dans son coin. On peut le voir tel un ermite, comme un type bizarre et sauvage qui ne se mêle pas voir peu à la civilisation, mais ceci n'a rien d'un crime du moment qu'il ne fait du mal à personne.

Sur le côté, il avait coupé plusieurs morceau de bois en plus petit morceau pour pouvoir les transporter plus facilement sur une sorte de chariot. Prochainement, ça serait une bonne idée d'investir et d'acheter un cheval. Ceci pourrait l'aider et pour se déplacer en forêt ou jusqu'au lac pour pêcher, ça ira bien plus vite. Encore faut-il qu'il trouve un élevage et une bonne monture. Le problème, c'est que vivant en autarcie, il n'a pas vraiment d'argent et combien peut couter un cheval dans ce monde ? Il y pensera plus tard, pour leur, il ramena le bois devant son chalet et se laissa tomber par terre, le front en sueur, il s'épongea du revers de la main. Vraiment, il fait trop chaud !

L'homme souffla un instant et alla se chercher un verre d'eau et aussi à manger. Sur le perron il s'installa et commença à croquer dans un sandwich. Les oiseaux chantaient, d'ailleurs, l'un d'eux vint se poser à quelques centimètres de lui, l'observer manger. Levant les yeux au ciel, il coupa un petit morceau de pain et le lui lança pour qu'il picore.

Cette petite pause faisait du bien, Guts avait vraiment besoin de boire et de manger un petit morceau. C'est que couper du bois et chasser, ça peut être fatiguant, plus qu'on ne l'imagine. Disons que s'il ne le fait pas, il aura des problèmes pour se nourrir ou même se chauffer. Ce petit chalet, c'est chez lui et il refuse de partir s'installer en ville, car ce n'est pas pour lui. Disons que ce monde est si différent du sien, qu'il n'a pas trop envie de s'en mêler. La technologie ne l'intéresse pas et surtout il ne la comprend pas. En même temps, il vient d'un monde ou tout le monde se battait avec des épées et non des machines qui tirent d'étrange projectile. Tant pis s'il à l'air d'un vieux fou solitaire, il vit sa vie sans déranger personne.

Alors qu'il était tranquillement assit sur les marches devant chez lui, voilà qu'une femme qu'il n'a jamais vu se montre. Rare sont les gens qui passent par là, mais des fois, il y a tout de même du passage. Ça reste une forêt, un endroit ou n'importe qui peut venir et faire une randonnée pour se changer les idées. Elle aurait pu passer sans rien dire, comme le font une bonne partie des gens. Sauf qu'elle se stoppa pour lui adresser la parole. En gros, elle trouvait le chalet joli et se demandait donc si s'était chez lui. Vu qu'il est assis juste devant, oui, c'est bien chez lui. Levant son regard vers elle, il hoche la tête pour indiquer c'est bien sa maison. "Heu... Bonjour. Oui c'est bien chez moi." Est-ce qu'elle était là pour le faire partir de chez lui ou il ne sait trop quoi. Ça ne serait pas la première fois qu'on vient lui qu'il dérange alors qu'en fait il ne fait rien de mal hormis vivre reclus et tel un ermite. "Vous n'allez pas me demander de partir parce que je suis dérangeant ?  Je ne fais rien de mal, je vis juste ici, je vous l'assure." Ce n'est pas son genre de s'excuser ou d'implorer. Il ne fait que dire la vérité. Guts fait sa vie tranquille sans faire de mal à personne. C'est bien pour ça qu'il préfère être au beau milieu de la foret plutôt qu'en ville et d'avoir une attitude rustre qui pourrait déranger beaucoup de monde.