“You realize that he’s never going to stop looking for you, Galen. You’re in his blood, crystal research or no. He’s never going to let go of you entirely.”
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Dim 1 Mai - 13:27
The beginning of the end
Savoir tenir compte des critiques constructives et faire fi de celles qui n’avaient pour vocation que de démonter votre travail sans autre raison particulière, c’est un effort de tous les instants quand on fait un travail tel que celui de Galen Erso. Tout conscient ce dernier est-il du fait qu’on ne peut certainement pas plaire à tout le monde, et que l’essentiel, pour commencer, est qu’il produise un travail dont il puisse être fier, pour sa part, il n’est jamais simple de faire constamment abstraction d’une critique qui peut parfois se révéler cinglante, voire ciblée, et qui, au-delà de heurter son ego de producteur, a aussi cette capacité à éventuellement contrarier la bonne publicité de ce que vous essayez de promouvoir.
Plusieurs critiques ont déjà cherché à lui mettre des épines dans le pied, et il a su faire abstraction la plupart du temps, mais certains se montrent d’une virulence qu’il est assez difficile d’ignorer, d’une insistance telle qu’il devient difficile de se dire que cette personne n’a pas une dent personnelle contre vous, ou en tout cas contre votre boîte de production. Il a voulu en avoir le cœur net, ou à tout le moins tenter d’aplanir les angles avec la très virulente Walburga Black.
Galen Erso n’est pas un homme de conflit, c’est même tout le contraire. Il est un pacifiste dans l’âme qui, sans chercher le compromis, espère parvenir à imposer une certaine harmonie autour de lui – ce qui est très clairement peine perdue au regard de l’état de sa vie personnelle qui, dernièrement, ne ressemble à rien de ce qu’il voudrait.
Il a proposé à Walburga Black de le rencontrer dans un café de la ville afin de discuter posément de ses arguments (et afin de l’inciter, il est vrai, à mettre fin à ses critiques constantes qui semblent devoir toucher à tout ce qu’il approche professionnellement, de près ou de loin). Il ne peut pas dire être vraiment enchanté de cette perspective, en réalité, mais au moins cela le changera-t-il quelque peu de ses habitudes, et ces derniers temps, il faut bien qu’il reconnaisse qu’il en a le plus grand besoin. Changer un peu d’air et d’environnement, même en compagnie d’une femme qui de prime abord lui paraît tout particulièrement antipathique, il faut bien le dire. Il n’a pas parlé à sa fille depuis les révélations d’Orson, et bien évidemment, il a également évité Orson autant que possible, et le fait est qu’en leur absence à tous deux, et en dépit de la compagnie de ses quelques collègues et connaissances professionnelles, il est, à l’évidence, on ne peut plus seul.
Ponctuel comme à son habitude, et même un peu en avance, en l’occurrence, il a trouvé place à une table un peu isolée, où ils pourront parler tranquillement sans pour autant être interrompus constamment ou dérangés par le brouhaha ambiant. Tout en attendant l’arrivée de l’acerbe critique, Galen jette un regard distrait à quelques messages et comment l’erreur de passer en revue les derniers qu’il a échangés avec sa fille, comme dans l’intention d’y trouver un indice de ce qui s’est joué dans son dos, et il ne trouve rien, et c’est peut-être encore pire que de remarquer quelque chose. Son aveuglement et son impuissance lui sautent au visage et lui font prendre compte, dans le même temps, de ces autres éléments qu’il avait toujours, jusqu’alors, passés sous silence. Ces flashs mémoriels qu’il lui devenait de plus en plus difficiles de rationnaliser.
Walburga arrive enfin et Galen éteint respectueusement son téléphone avant de se lever pour la saluer. Une part de lui n’est pas totalement convaincue qu’elle mérite une telle déférence, mais il fait cet effort néanmoins.
"Madame Black, je vous remercie d’avoir accepté ce rendez-vous", fait-il en lui laissant le temps de s’installer et de choisir ce qu’elle voudra bien commander. "Je voudrais discuter avec vous des critiques de nos derniers films."
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Dernière édition par Galen Erso le Mer 1 Mar - 13:47, édité 1 fois
Invité
Mar 3 Mai - 21:15
The beginning of the endIl avait fallu plusieurs mois avant que Walburga ne parvienne à s'adapter à sa nouvelle existence et à trouver un semblant d'équilibre. Les premiers temps avaient été particulièrement difficiles. Les premières nuits, surtout. Malgré sa réticence belliqueuse, elle avait reçu des aides extérieures qui lui avaient permis de prendre ses marques et, à terme, de faire ce qu'elle n'aurait jamais songé devoir faire un jour : trouver un travail.
Pour son plus grand plaisir, toutefois, Walburga s'était rapidement trouvé un loisir. Elle avait d'abord été vivement méfiante à l'encontre de l'art du cinéma, refusant de visionner le moindre film lors de son petit séjour à l'hôpital psychiatrique. Mais l'insistance du personnel soignant avait eu raison de sa volonté, et dès qu'elle avait commencé à se plonger dans le visionnage de son premier film, elle avait su qu'elle resterait sempiternellement fascinée par ce phénomène. Lorsqu'elle avait été libre de retrouver son domicile et d'être réintégrée à la société, elle avait passé de nombreuses journées au cinéma... Et était donc tout naturellement devenue critique. Une critique peu objective et même particulièrement virulente, en particulier à l'encontre de certains films appartenant tous à la même boîte de production.
La raison d'un tel acharnement ? C'était simple. Cette boîte de production faisait des choix audacieux et pertinents, qui avaient le malheur de plaire à Walburga. Mais cette dernière, en lutte permanente contre l'évidence qui s'imposait à elle depuis son arrivée en ville, à savoir que les moldus n'étaient pas tous des ignares et des brutes sans éducation, se montrait d'autant plus virulente à l'encontre des films qu'elle appréciait. Par déni, par volonté de se raisonner et de se focaliser sur les défauts plutôt que sur ce qu'elle parvenait à apprécier de ces films qu'elle allait pourtant voir régulièrement au cinéma.
L'invitation de Galen Erso, l'homme qui était certainement le plus atteint par ses critiques acerbes, fut une surprise. Mais en femme qui avait trop longuement connu la lente agonie de la solitude, elle accepta sans hésitation. Cet homme souhaitait s'entretenir oralement avec elle, et avait eu la courtoisie de lui proposer un rendez-vous dans un café de la ville. C'était une démarche qu'elle appréciait. Nombreux étaient ceux qui auraient eu l'idée de lui envoyer leurs avocats ou de se contenter de menaces à peine voilées pour la faire taire.
Walburga se rendit au café à l'heure convenue. Sa mine austère attira immédiatement l'attention d'un serveur à qui elle indiqua sèchement le nom de celui qu'elle recherchait. Le jeune homme, pris au dépourvu, hésita quelques instants avant de lui indiquer la position de Galen. Satisfaite, la sorcière s'avança jusqu'à la table choisie par l'homme et s'installa face à lui, en profitant pour commander une tasse de thé noir au serveur interpellé.
Le sujet de leur conversation venait d'être énoncé, et Walburga arqua un sourcil.
- N'étaient-elles pas à votre convenance ? feignit-elle de s'étonner tout en dévisageant son interlocuteur.
Il avait la voix grave et posée, et dégageait un certain calme qui intrigua Walburga. Elle s'était attendue à des tentatives de remontrances, voire à des injures. Pas à cette courtoisie qui n'était peut-être qu'une façade, mais qui eut cependant le don d'intéresser la critique. :copyright:️ 2981 12289 0
Galen Erso
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Ven 13 Mai - 9:35
The beginning of the end
Il se dégage de cette femme une aura qui, Galen doit le reconnaître, l'impressionne un peu. Pas parce qu'elle est une très belle femme - même si c'est là un constat très objectif qu'il serait difficile d'ignorer -, mais parce qu'il se dégage d'elle une froideur si glaciale qu'elle en deviendrait presque fascinante, quoique déroutante. Sans trop savoir qu'attendre de ce rendez-vous, Galen avait imaginé à quoi pouvait bien ressembler cette femme acerbe et virulente, qui ne manquait clairement pas d'inventivité quand il était question de démonter son travail de mille manières qu'il estimait toutes de plus mauvaise foi les unes que les autres, mais des manières remarquables malgré tout. Il s'attendait à retrouver le cliché de cette vieille femme grabataire, le genre grisonnant et ridé, à l'air passablement revêche. L'air revêche est là, indubitablement. Les rides et les cheveux grisonnants, en revanche bien moins (il ne peut pas en dire autant pour sa part).
Elle ne se laisse certainement pas contrarier par son propos. Pour avoir déjà rencontré quelques fervents détracteurs de son travail (allez savoir pourquoi ils s'obstinaient tant), y compris quand il travaillait encore dans l'édition, ils perdaient souvent de leur superbe et de leur vocabulaire fleuri quand ils se retrouvaient face à lui, mais Walburga Black lui semble imperturbable. Quelque part, cela force naturellement son respect. Quand bien même il s'est senti heurté par certains de ses billets les plus virulents à l'encontre des films qu'il avait pourtant été fier de produire, il apprécie qu'elle semble prête à maintenir son propos jusqu'au bout. Peut-être ne parviendra-t-il pas à l'encourager à faire un pas de côté, mais du moins pourront-ils discuter de ses (nombreux) griefs sans ronds de jambe et sans observations d'une hypocrisie sans nom qui ont le don de le crisper considérablement.
"Etonnamment non", fait-il alors qu'une esquisse de sourire, partagée entre amusement et amertume, étire la commissure de ses lèvres, alors que son interlocutrice ose lui demander si ses critiques acerbes n'étaient pas à sa convenance. "Vous ne semblez pas avoir conscience du tissu d'insanités que vous proférez dans vos papiers, ni même des répercussions qu'elles peuvent avoir sur tous ceux qui ont travaillé à la création de nos films." Il marque une pause. "Et je gage que vous n'avez qu'une connaissance très partielle du média que vous prenez plaisir à critiquer." Il marque une pause, son regard se hasarde à se planter dans celui de son interlocutrice, et il admet presque immédiatement que ce n'était pas une bonne idée s'il voulait garder de l'ordre dans ses idées. Malgré tout, il ne détourne pas les yeux au moment de reprendre. "Vous semblez avoir une dent toute particulière contre les films que je produis, et je voudrais comprendre pourquoi, car l'insistance avec laquelle vous vous attaquez au moindre de mes travaux passerait au mieux pour de la mauvaise foi, au pire pour de l'acharnement."
Voire même du harcèlement. Ce n'est certes pas un seul papier de sa part qui pourrait faire s'effondrer sa boite de production entière, mais tout ceci doit cesser quoi qu'il en soit.
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Invité
Ven 20 Mai - 20:37
The beginning of the endUn sourire étira les lèvres fines de la sorcière. L’amertume qu’elle discernait dans l’expression de l’homme qui lui faisait face lui plaisait au moins autant que l’apparence de ce sourire. Lorsqu’il souriait, elle lui trouvait un charme indéniable qui aurait certainement grisé la jeune adulte qu’elle avait un jour été.
Avec une patience rare, elle écouta ce qu’il avait à lui faire de reproches. Elle prit grand soin de mémoriser chaque terme employé, chaque intonation irrégulière qui puisse lui signifier que les émotions prenaient le dessus sur ce calme qui émanait pourtant de lui. Son œil moqueur s’attarda sur son visage.
- J’ai parfaitement conscience de ce que j’écris et des conséquences de mes critiques.
Chaque supposition qu’il faisait la concernant était juste. Si justes qu’elles auraient tôt fait de déplaire à Walburga, en temps normal. Mais en cet instant, la sorcière était d’humeur guillerette. Ce qui ne pouvait qu’être annonciateur de moments peu agréables pour quiconque aurait le malheur de se trouver en sa compagnie.
Joueuse, elle fit un geste élégant de la main, comme pour chasser un insecte invisible.
- Ne le prenez pas si personnellement. La majorité de vos productions sont excellentes. C’est pour cette raison que je suis capable d’en tirer autant de matière, ajouta-t-elle en assumant la nature mensongère de ce qu’elle écrivait.
Elle devait le reconnaître, Galen Erso ne se trompait pas en devinant qu’elle avait une dent contre sa société de production. Elle était néanmoins surprise, agréablement surprise, qu’il ait l’assurance de l’affirmer. Pour le plus grand malheur de son interlocuteur, c’était une audace qui plaisait à Walburga. La sorcière étant connue pour sa capacité à exprimer sans ciller ses opinions les plus acerbes et les plus violentes, elle était toujours ravie de trouver son public. Et de trouver des êtres qui sachent lui répondre. Tout ceci n’était qu’un jeu, pour la femme avide de pouvoir et de brutalité qu’elle était. Elle était donc ravie de trouver des adversaires à sa taille.
- Du reste, je suis surprise que vous souhaitiez me rencontrer pour – eh bien, pour que je cesse, je suppose ? Mes critiques ne sont que de nombreuses autres occasions pour les habitants de cette ville de parler de vos films. Et il n’y a rien de tel que le bouche à oreilles pour faire vendre, peu importe que les rumeurs qui circulent soient positives ou négatives. Je gage que vous faites plus d’entrées depuis que je visionne assidûment vos films et en donne un avis détaillé. N’est-ce pas ce qui importe, au fond ? minauda-t-elle avec cynisme.
Elle marqua une pause, soutenant le regard qu’il lui adressait du sien, aux prunelles claires mais aux intentions si sombres. Sans cesser de lui adresser un large sourire, trop large pour être rassurant, elle reprit d’une voix de velours :
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Mer 1 Juin - 8:38
The beginning of the end
Cette femme est d'une violente arrogance. L'arrogance n'est certainement pas un trait de caractère que Galen porte dans son coeur. Pourtant, l'assurance avec laquelle elle soutient son discours, sans une ombre, semble-t-il, de reproche ou de regrets, a quelque chose de particulièrement intrigant pour lui... Il s'était attendu à la remettre à sa place dans les règles de l'art, avec fermeté certes, mais avec civisme malgré tout, mais il commence à se dire qu'il faudrait creuser plus profondément pour réellement comprendre les motivations de cette femme, qui semble être portée par des objectifs qui le dépassent... et bien moindres, au fond. Surtout que ce ne sont tout de même pas ses critiques acerbes qui font le succès ou non d'un de ses films, ou bien à moindre échelle, dans ce cas. Non, en vérité, ce n'est pas exactement ce qui est en jeu. Peut-être Galen avait-il voulu se prouver quelque chose à titre personnel, mais à la voir ainsi, campée sur ses positions, il a envie de creuser, de comprendre. Il y a une raison à ses attaques permanentes, il est convaincu de cela. Et à force, oui, il a fini par considérer qu'elles devaient être personnelles, ou au moins un peu.
"Je n'ai souvenir d'avoir lu aucun compliment même entre les lignes de vos critiques. Si vraiment vous estimez nos productions excellentes, l'écrire quelque part noir sur blanc pourrait être un bon début, si vous voulez viser une quelconque objectivité." Il marque une pause. "Je m'en voudrais de vous apprendre votre métier, mais puisque vous vous faites un plaisir de chercher à m'apprendre le mien...", reprend-il en la fixant un instant, comme s'il suffirait d'un regard pour qu'il parvienne à cerner cette femme bien mystérieuse. Mais à l'évidence, c'est peine perdue, et il en faudra bien davantage. "Au demeurant, vous vous trompez sur mes intentions. Je ne vous demande pas de mettre un terme à vos activités ou de cesser de parler de nous, je ne me le permettrais pas. Je souhaitais seulement comprendre plus précisément ce qui vous incitait à constamment saper l'oeuvre de dizaines, si ce n'est de centaines de personnes qui devraient participer à vous divertir et que vous vous amusez à blesser régulièrement comme s'il s'agissait d'un loisir pour vous."
L'est-il lui-même, blessé ? Peut-être un peu, en réalité. Car pour, il ne faudrait peut-être pas prendre personnellement chaque remarque acerbe, mais il met bien trop de lui-même dans son travail pour savoir faire preuve de la distance nécessaire à ce sujet. Non, en réalité, il n'y arrive tout bonnement pas. Quelque chose l'en empêche. Assurément. Indéniablement.
"Vous imaginez vraiment avoir tant de pouvoir sur notre industrie ?" s'amuse Galen au moment de l'entendre affirmer - mais quelle absurdité - que ses critiques acerbes lui amènerait une audience considérable. Bon, elle ne lui en fait pas perdre non plus, mais l'image de marque d'un film compte autant que son audience, surtout à l'heure des plateformes en ligne et du téléchargement de masse. "Je me contenterais de vos excuses plutôt que de votre gratitude. J'aimerais seulement que vous acceptiez de faire la différences entre critiques pertinentes et insultes gratuites."
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Invité
Mer 8 Juin - 19:27
The beginning of the endLe regard de vipère de Walburga ne cessait de détailler l'homme qui lui faisait face. Il l'intriguait. Galen Erso affichait une surprise qu'elle devinait sincère, comme s'il s'était attendu à ce qu'une confrontation directe lui fasse prendre conscience des conflits éthiques et moraux qui étaient en jeu. La sorcière éprouvait presque de la pitié à l'idée de lui faire perdre progressivement chacune de ses espérances. Walburga savait qu'en écrivant des critiques acerbes, elle complexifiait la vie de plusieurs dizaines de personnes. Mais elle n'en avait cure. Sa solitude, en plus du fond de démence qui brillait constamment dans ses prunelles, l'avaient convaincue de la seule certitude à laquelle elle pouvait encore se raccrocher : chaque individu était gangréné, et aucun ne méritait sa pitié ou sa compassion. Ici comme dans toute société, seuls les puissants comptaient, et les faux-semblants ou considérations mièvres la rebutaient avec une fureur douloureuse. Elle avait perdu chaque membre de sa famille au fil des ans, avait fini par dépérir de chagrin et de démence, avec pour seule compagnie son vieil elfe de maison. Pour le sort qui lui avait été réservé et pour sa solitude, le monde méritait son mépris et chacune de ses vicieuses injures.
- Je ne serais pas devenue critique si je visais l'objectivité. C'est du moins ce que ce monde m'a appris. Je n'ai rien inventé, très cher. Si je ne m'appliquais pas à le faire assidûment, soyez certain que d'autres prendraient ma place. Les injures plaisent davantage aux lecteurs que les louanges. C'est cruel, c'est dénué de toute notion d'honneur, mais ne prétendez pas que vous pensez que le monde est autre chose que cela : cruel et impitoyable.
Tout cela n'était qu'une question de dépit, en définitive. Walburga Black était une femme qui éprouvait un plaisir sadique à s'en prendre à autrui et à défaire des carrières et des réputations. C'était une femme qui s'exprimait principalement par l'injure et la colère, car c'était une femme profondément violente. Les dernières années de son existence avaient exacerbé ces tendances dangereuses et préoccupantes pour quiconque l'avait côtoyée plus de quelques minutes.
Galen souhaitait entendre des excuses. Elle en eut un rire immédiat, bref et mesquin. Cet homme était présomptueux, lui aussi. Mais plutôt que de l'agacer, ce trait de caractère l'amusait. La conversation qu'ils avaient, aussi déplaisante et tendue soit-elle, la stimulait intellectuellement. C'était un phénomène suffisamment rare, en présence des hommes qu'elle rencontrait, pour que cela l'intrigue. Et ce fut tout ce qui la retint de se montrer bien, bien plus menaçante. Pour l'instant.
- Je ne compte pas m'excuser, monsieur Erso, affirma-t-elle doucereusement. Si c'est tout ce que vous espérez obtenir de notre entretien, vous pouvez d'ores et déjà vous en aller.
Un rictus continua de parer ses lèvres tandis qu'elle continuait de le détailler du regard. Malgré ce qu'elle venait d'affirmer, elle ne souhaitait pas mettre un terme à cette conversation. Car cela la divertissait. Et lorsque l'on avait connu le poids pernicieux de la solitude, l'on ne laissait passer aucune occasion de se divertir.
- Vous aimeriez que j'accepte d'être moins virulente dans mes articles. Je consens à modérer mes propos, si en échange vous consentez à m'offrir autre chose que du thé. Du vin, peut-être ? :copyright:️ 2981 12289 0
Galen Erso
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Sam 18 Juin - 19:52
The beginning of the end
Galen adresse à son interlocutrice un regard indulgent quand elle lui fait remarquer qu'elle ne serait pas devenue critique si elle avait voulu faire preuve d'objectivité... En effet, ce serait mentir que de prétendre que les critiques étaient, de quelque manière que ce soit, autre chose que subjectives. Seulement, certaines faisaient preuve de plus de mauvaise foi que d'autre. En attendant, il constate que son interlocutrice ne manque pas de répondant, et c'est un constat qu'il apprécie de faire. Quitte à la confronter, il préfère que les choses se passent ainsi, quand bien même ce n'est pas exactement ce à quoi il s'était attendu.
"Donc votre seule intention est de plaire au plus grand nombre plutôt que d'être intègre à votre opinion ?" suggère Galen avec un léger sourire plus amusé qu'il n'aurait pensé l'être alors qu'elle lui fait remarquer, ce qui est vrai, que les critiques négatives sont davantage appréciées que les positives. C'est un fait, oui, et qu'il a pu observer autant dans le milieu qui est le sien à présent que dans le milieu de l'édition où il gravitait avant cela. "Ce monde est souvent cruel et impitoyable, il est vrai", admet-il ensuite. "Mais ce n'est pas pour autant qu'il n'est que cela", reprend-il, en indécrottable pacifiste qu'il ne cessera jamais d'être, quand bien même les circonstances doivent lui suggérer que ses vélléités de paix et d'harmonie sont utopiste, bien évidemment. "Il est dommage d'avoir une vision à ce point sombre de l'existence. Je gage que vous passez à côté d'agréables surprises, à force de vous en préserver. Ou de rencontres dignes de ce nom", reprend-il avant de constater qu'il est clairement en train de s'égarer. "Je n'attendais pas tant vos excuses que vos explications, car à vrai dire, votre acharnement m'échappe." Il l'observe un instant. "Mais je crois avoir présumé de vous et de votre rapport à votre métier."
Elle a la fierté, la beauté, l'assurance, mais ce qu'il découvre en elle en cet instant n'est peut-être pas différent que ce qu'il voit en lui-même chaque fois qu'il soutient son propre regard dans le reflet du miroir. Ils sont seuls tous les deux, chacun à leur manière. Walburga Black a fait le choix de combler sa solitude d'une manière bien étrange. Mais peut-être pas moins étrange que cette façon qu'a eu Galen de se plonger à coeur perdu dans un travail si différent de celui qui fut le sien autrefois, comme un besoin de se renouveler, de se reconstruire, sans comprendre pourquoi.
"Je ne suis pas certain de pouvoir vous croire", fait-il en l'observant un instant quand elle affirme pouvoir se montrer moins virulente en échange d'un verre de vin, ceci dit, cela leur offre un prétexte pour poursuivre leurs conversations, pour combler leurs solitudes respectives, et Galen ne se voit tout simplement pas dire non. "Mais je ne dirai pas non à un autre verre de vin ? Rouge ou blanc ? Je vous laisse choisir notre poison pour la soirée, mais évitez de me ruiner si vous le voulez bien, je suis certain que vos critiques m'auront fait perdre suffisamment d'argent comme cela", il ajoute, mais sans être vraiment sincère, en l'occurrence.
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Jeu 14 Juil - 15:49
The beginning of the endLe regard rusé de Walburga plongea dans celui de Galen. L'amusement de son interlocuteur trouvait chez elle un semblable dont elle était la première surprise.
- Mon intention est de m'enrichir, déclara-t-elle fièrement.
Et de se distraire de cet ennui terrible qui menaçait, chaque jour, de la ramener dans sa tombe. Ce point-là, elle préféra le taire. Mais c'était une réponse sincère qu'elle venait de lui offrir. Walburga avait toujours été habituée à un certain mode de vie, la famille Black étant ce qui se rapprochait le plus d'une forme de royauté sorcière dans son monde d'origine. La nécessité même de travailler aurait révolté ses pauvres ancêtres, mais c'était une concession qu'elle avait bien été obligée de faire si elle voulait survivre. Or, là où la vieillesse et le chagrin l'avaient autrefois encouragée à se laisser mourir à petit feu, sa jeunesse retrouvée et son nouvel environnement, trop menaçant car trop peu familier, l'encourageaient au contraire à reprendre le contrôle de sa vie et à dominer la situation.
Le calme de Galen, face au tempérament explosif de Walburga, avait de quoi surprendre. La sorcière en fut intriguée jusqu'à ce que le discours optimiste de l'homme ne l'oblige à lever les yeux au ciel. Elle reprit sèchement la parole :
- La plus grande surprise de mon existence fut de me réveiller dans cette maudite ville.
Mais, aussi soudainement que son ire s'était éveillée, elle s'estompa pour laisser place à une expression plus trompeuse. Walburga souriait sans que son sourire atteigne réellement la pâleur de son regard glacial.
- Quant aux rencontres... Même avec une vision du monde aussi sombre que la mienne, force est de constater qu'elles viennent à moi, susurra-t-elle en lui adressant un regard appuyé.
La sorcière ne savait pas à quoi s'attendre en acceptant de rencontrer Galen Erso. Mais elle commençait à comprendre qu'ils avaient des intérêts communs, même si ceux-ci se manifestaient différemment. Il ne faisait cependant aucun doute, ni pour l'un ni pour l'autre, qu'ils cherchaient tous deux à combler leur solitude.
La franchise de cet homme était agréable. Malheureusement pour Galen, ce que Walburga trouvait agréable, elle avait la fâcheuse tendance à vouloir le corrompre. Cruellement. Ainsi, lorsqu'il avoua ne pas être certain de pouvoir la croire, son rictus gagna en mesquinerie.
- Charmant et avisé.
Finalement, Galen fit l'erreur de la laisser choisir leur prochaine boisson. Sans qu'elle ne lui en ait réellement laissé le choix, certes. Distraitement, elle songea aux boissons sorcières. Que n'aurait-elle donné pour la chance de savourer un verre de vin des Elfes...
Cessant de fixer son interlocuteur, elle interpella de nouveau le premier serveur venu, s'assurant d'un regard sévère qu'il sache à quel point il était vital qu'il lui accorde toute son attention.
- Deux verres de vin blanc. Sec. Choisissez.
Sa voix était doucereuse mais son regard, lui, était éloquent : si le vin lui déplaisait, c'était contre ce serveur qu'elle déverserait tout son venin. Et, ancienne vipère de Serpentard qu'elle était, elle en avait à revendre, du venin. Walburga observa avec une satisfaction évidente le jeune homme s'éloigner puis revenir quelques dizaines de secondes plus tard avec deux verres et une bouteille de vin qui, elle devait le reconnaître, semblait de qualité.
Elle attendit qu'il les ait servis et qu'il soit reparti pour s'intéresser de nouveau à Galen.
- Parlez-moi de votre métier. Je n'ai découvert le cinéma qu'au moment d'arriver dans cette ville, alors certaines subtilités m'échappent encore. Que faites-vous exactement en tant que producteur ?
Mis à part savourer un verre de vin avec l'une des critiques les plus virulentes de la ville, songea-t-elle avec amusement. :copyright:️ 2981 12289 0
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Mar 9 Aoû - 16:23
The beginning of the end
Le sourire que Galen adresse à Walburga au moment d'entendre cette dernière affirmer que son opinion est de s'enrichir l'attriste quelque peu, à vrai dire. Si son ambition est pécuniaire, alors elle a clairement mal choisi sa voie, car on ne gagne pas grand-chose à être critique de cinéma, et si cet enrichissement se veut d'un autre ordre, Galen n'est pas totalement convaincu pour autant qu'elle gagne au change car il ne pense pas qu'elle s'y prenne de la bonne façon. Bien sûr, ses observations frôlent d'assez près la condescendance, mais il ne pense pas que l'on puisse prétendre à un quelconque enrichissement intellectuel en se contentant de se laisser distraire par ses biais. Au fond, Galen devine que les intentions de Walburga Black doivent être d'un autre ordre, plus insidieux, différent. Et c'est ce qui l'intéresse, ce qui le fascine véritablement. Il est curieux, sincèrement curieux de savoir ce que dissimule ses réponses tranchantes et son assurance à toute épreuve. Des failles sans doute autrement plus grandes, et qui la rendent naturellement séduisantes. Là est définitivement l'une des plus grandes faiblesses de Galen Erso : vouloir s'attacher à ces fragments de bonté peut-être factices qu'il discerne chez les autres, au risque même de s'en brûler les ailes.
La même indulgence transparaît encore dans son sourire quand elle fait fi de ses observations qu'elle doit sans doute estimer bien naïves tout en remarquant que la plus grande surprise pour elle aura été de se réveiller dans cette ville quoi qu'il en soit. Comme pour eux tous en réalité. Cela amène Galen à s'interroger. D'où vient-elle, cette femme intrigante ? Qu'a donc bien pu être sa vie avant qu'elle ne se retrouve projetée dans ce monde aux codes si étranges ? La tentation de lui poser la question directement est évidemment très grande, mais il ne s'y risque pas, bien sûr, au risque de s'y brûler sévèrement les doigts. Il ne peut affirmer à ce stade tout cerner de la personnalité de son interlocutrice, ce qu'il sait en revanche c'est que cette personnalité est volcanique, il la voit et il l'imaginerait presque sur le point d'exploser à tout moment. Et ça la rend fascinante. Autant que dangereuse. L'un va rarement sans l'autre dans tous les cas. Du moins dans l'esprit de Galen.
Contre toute attente, et en dépit d'une entrée en matière relativement déplorable, il semblerait que tous deux trouvent assez rapidement un terrain d'entente. Peut-être est-ce lié au fait qu'ils sont l'un et l'autre très franc, et que s'ils sont francs sur nombre de désaccords, cela a du moins le mérite de les divertir. Peut-être est uniquement - et plus probablement - parce que tous les deux sont au fond très seuls. Plus prosaïquement sans doute aussi parce qu'ils s'attirent. L'autorité naturelle dont Walburga est capable même quand il n'est question pour elle que de commander sèchement un verre de vin est pour le moins attirante. Il y a contre toute attente une certaine forme de séduction dans leurs échanges, qui prendrait presque Galen au dépourvu s'il n'y prenait pas un plaisir certain en retour. C'est une fois servis qu'ils reprennent la parole. Galen attend d'avoir savouré une première gorgée de son vin avant de répondre à son interlocutrice.
"Pour être tout à fait honnête, c'est un métier que j'ai découvert en même temps que mon arrivée ici." Et encore, il est passé par la case éditions avant ça (eh oui, on ne perd pas de temps). "Pour résumer rapidement, mon rôle est de chapoter le processus de fabrication d'un film : le réalisateur a la main, mais je conserve un droit de regard sur l'ensemble de l'œuvre et sur son exploitation également." Il marque une pause. "Ainsi donc vous ne connaissiez pas le cinéma auparavant..." Lui non plus, du moins certainement pas sous la forme qui est devenu son domaine de prédilection aujourd'hui, mais ce n'est pas de lui qu'il est question. "Laissez-moi deviner. Autre époque, autres mœurs ? Vous concernant j'aurais tendance à penser que ça expliquerait beaucoup de choses."
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Jeu 25 Aoû - 13:11
The beginning of the endAinsi donc, cet homme ne connaissait pas non plus ce domaine avant d'arriver en ville. Voilà qui était intéressant. Soudainement, la curiosité de Walburga, déjà bien présente, prit encore un peu plus d'ampleur. La sorcière se tut, se contentant dans un premier temps de l'écouter et de tenter de comprendre la réponse qu'il lui offrait quant à son métier de producteur. Elle se fit la réflexion que ce devait être un métier passionnant. Et dans le même temps, elle se morigéna pour avoir osé formuler de telles pensées, indignes de son rang et de sa personne. Le seul monde réellement digne d'intérêt était le monde sorcier, c'était une évidence... N'est-ce pas ?
- Vous ne le connaissiez donc pas non plus.
C'était un point commun qu'elle ne s'était pas attendue à avoir avec son interlocuteur. Mais, paradoxalement, ce point commun la mettait dans de meilleures dispositions. Elle semblait déjà être plus ouverte à la conversation et le fixait cette fois-ci sans se donner la peine de masquer cette lueur d'intérêt qui ne rendait son regard que plus perçant.
La manière qu'il eut de résumer la situation fit naître une risette au coin de ses lèvres. Inclinant doucement la tête, elle confirma d'une voix grave :
- Autre époque, autres mœurs...
Autre race, se retint-elle à grand peine d'ajouter. Ce n'était pourtant pas une réflexion qu'elle se serait privée de faire, autrefois. Avec bien plus d'animosité, de plus. Pourtant, alors que la conversation se poursuivait et s'apaisait, Walburga ressentait de moins en moins l'envie d'exprimer sa contrariété ou d'imposer ses idées violentes et réactionnaires.
Constatant qu'il était au moins aussi curieux qu'elle quant à son ancienne vie, elle patienta quelques secondes avant de prendre la décision de lui offrir quelques réponses. Ce n'étaient pas des questions qu'il posait directement, mais elle les devinait. Et ce avec aisance, puisqu'elle se posait exactement les mêmes questions.
- Nous sommes en 2022. Je suis née, à l'origine, en 1925. Et je suis morte... En 1985. Je fais partie d'une famille de sorciers au Sang-Pur, la plus noble et la plus ancienne qui soit. Je n'ai donc pas pour habitude de m'encanailler avec les Moldus - les êtres dénués de pouvoirs magiques.
Puisqu'il cherchait des explications, il les obtenait, de la manière la plus concise qui soit - mais la plus éloquente également, pour quiconque savait ce qui se glissait sous les termes qu'elle employait. Elle le laissa savourer ses réponses, puis l'interrogea à son tour :
- Quel était donc cet endroit où vous ne connaissiez vous-même pas le cinéma ? :copyright:️ 2981 12289 0
Galen Erso
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Lun 12 Sep - 12:53
The beginning of the end
Faire d’un milieu et d’un art dont il ne savait rien son domaine de prédilection et son gagne-pain peut sembler être quelque chose de… remarquable, voire d’absurde, mais Galen n’y voit pas une contradiction… il y a davantage vu un défi. L’édition, déjà, sortait de son domaine de compétence, mais cela touchait au moins à un art qu’il connaissait et maîtrisait. C’est en parallèle qu’il s’est laissé fasciner par le Septième Art. Alors oui, il n’y connaissait rien, et à présent, il en parle comme un expert. Comme son interlocutrice, sans doute, qui se pose en critique d’un art qu’elle découvre tout juste. Entre novices… entre imposteurs, peut-être, ils ont peut-être plus en commun qu’on ne l’imagine. Elle le résume à sa manière, et lui confirme cette supposition qui vient en effet valide de nombreuses choses que Galen commençait à soupçonner au fil de leur conversation : autre époque, autres mœurs…
Galen se départit de toute réticence au moment d’interroger son interlocutrice sur sa vie passée. Tout ce qui l’intéresse, en cet instant, c’est alors d’étancher sa curiosité concernant cette femme remarquable, sublime, intrigante… et d’un autre siècle… Même si ces temporalités restent encore obscures à Galen… il a dû en apprendre beaucoup en peu de temps sur l’histoire de la planète Terre et de ses habitants afin de mieux les comprendre. Il fronce légèrement les sourcils quand elle lui parle de sa nature : une sorcière… Fort heureusement, il en a vu d’autres, suffisamment du moins pour ne pas être totalement décontenancé. Elle semble très fière de la noblesse et de l’ancienneté de son nom. Elle lui fait penser, dans la manière dont elle l’exprime, à ces grandes familles aristocratiques de Coruscant… à l’instar d’un Tarkin. La pédanterie suit ces individus comme si elle était partie intégrante de leur aura, c’est remarquable. Et c’est assez séduisant.
"Les êtres comme moi en somme", commente Galen sans que son interlocutrice lui ait demandé quoi que ce soit quand Walburga observe qu’il n’est certainement pas dans ses habitudes de s’encanailler avec les personnes qui ne sont pas sorcières.
Et pourtant… elle a choisi de se rendre régulièrement dans les salles obscures pour expérimenter la magie « à la moldue ». Le cinéma est quelque part une forme de magie créée par ceux qui n’en possèdent pas. Elle a dû reconnaître ça. Son mépris se mêle sans doute de fascination presque morbide, et c’est cela qui la rend, elle, presque fascinante en fin de compte.
"En ce qui me concerne on pourrait dire autre époque, autre galaxie." Il laisse passer un temps de pause. "Je m’épargne d’en parler en temps normal, d’autant plus que je n’ai plus grand-chose à en dire… j’ai oublié beaucoup d’éléments de ma vie passé… presque tout, en réalité. Mais j’évite surtout le sujet parce que la plupart des habitants de cette ville croient plus facilement au fait qu’une sorcière en est une qu’en l’existence de vies extraterrestres. Encore que chacun présume sans doute trop légèrement du fait que nous nous trouvons bel et bien sur Terre."
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Invité
Dim 23 Oct - 19:07
The beginning of the endS'exprimer sur le monde sorcier à un moldu, voilà quelque chose que Walburga n'a pas l'habitude de faire. L'exercice n'est pourtant pas désagréable. Elle y trouve même une sorte de satisfaction qui, si elle avait moins de fierté, pourrait sans doute lui faire relativiser la manière dont elle considère les êtres dénués de pouvoirs magiques.
- Très juste, répond-elle sans sourciller au moment où il observe qu'il fait partie de la catégorie de ces êtres qu'elle méprise depuis toujours.
C'est une remarque pertinente, et pourtant, elle accepte de converser avec lui, et même de poursuivre ce jeu de regards qui s'est installé entre eux et qui dénote d'une volonté de séduction certaine, qu'elle soit consciente ou non. À croire que la curiosité morbide de Walburga ne se limite pas à la culture et à la technologie moldue, mais également, et dans certains moments de faiblesse, à ses représentants. Il y aurait même une forme de satisfaction particulièrement malsaine à imposer son amertume et son agressivité à cette espèce à travers des actes aussi triviaux que les coucheries.
Mais Galen poursuit, et se confie à son tour sur son lieu d'origine. Ainsi donc, il viendrait de l'espace ? Elle est surprise, mais elle n'est pas suspicieuse. À Poudlard, ils étudiaient l'astronomie, après tout. Elle savait que d'autres planètes existaient, et imaginait sans peine que d'autres formes de vie puissent y vivre également. Tout comme elle avait admis l'existence des créatures et hybrides dans le monde sorcier.
- Où serions-nous, si ce n'est sur Terre ?
Sa réponse l'intéresse véritablement, car aussi étonnant que cela puisse paraître, elle ne doute pas un seul instant des capacités de réflexion de son interlocuteur. Ce dernier lui a prouvé, à plusieurs reprises au cours de cette conversation, qu'il avait du répondant et qu'il savait exprimer une opinion calme et modérée. À l'inverse des siennes, d'ailleurs.
Elle se trouve donc en présence d'un amnésique venu de l'espace. Cette pensée l'amuse, sans doute un peu trop, mais dans sa situation, toute distraction est la bienvenue. Etrangement, cette information lui permet de mieux savourer sa prochaine gorgée de vin. Elle comprend mieux pourquoi ils acceptent tous les deux, implicitement, de tromper leur solitude ensemble. Ce sont tous les deux des étrangers, à leur manière, qui n'ont rien à faire ici. :copyright:️ 2981 12289 0
Galen Erso
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Lun 7 Nov - 9:48
The beginning of the end
S’il y a bien une chose que Galen ne peut reprocher à Walburga, c’est définitivement sa franchise. Elle lui dit clairement, distinctement et sans se’ dérober que oui, elle considère qu’il appartient à la somme de ces individus qu’elle méprise et qu’elle ne supporte pas. Galen pourrait éventuellement se vexer de ce constat, mais ce n’est pas le cas du tout, il s’en amuse bien au contraire, d’autant qu’il a comme le sentiment – pas totalement certain car Galen est complètement rouillé dans ce domaine, il n'a fréquenté qu’une seule femme de toute sa vie, et c’est la femme qu’il a épousée, il n’est jamais rentré dans ce genre de jeux de séduction, et est parti du principe que les jeux de la sorte ne sont tout simplement pas faits pour lui.
Non, il ne se laisse pas désarçonner par les réflexions de Walburga à son encontre, qu’il pourrait considérer comme insultantes ou déplaisantes (on va admettre qu’il est masochiste tout de suite, à ce stade, ça ira quand même beaucoup plus vite, hein), il s’en amuse plus qu’autre chose, et puisqu’ils se confient l’un à l’autre, ils en viennent à aborder des considérations qui pourraient bien être considérées comme métaphysiques. Pour des personnes pour qui les lois de la physique n’étaient pas transcendées depuis bien longtemps, soit parce qu’issue d’un monde dominé par la magie, soit parce qu’issu d’un monde dominé par une technologie que cet univers ci n’est pas véritablement capable de concevoir.
Il apprécie de découvrir l’intérêt de son interlocutrice après avoir évoqué sans détour le fait de venir ni plus ni moins que d’une autre galaxie. Est-ce qu’elle le croit ? Il a bien accepté sans détour l’idée qu’elle soit une sorcière (en même temps, il en a définitivement trop vu et trop entendu pour ne pas la croire, mais il a déjà remarqué que son histoire était bien souvent difficile à encaisser pour autrui, peut-être pour la sensation vertigineuse que cela inspire à ceux qui ne se sont jamais cantonnés qu’à une seule planète… en l’occurrence la Terre, puisque c’est là la planète évoquée par la plupart des habitants de cette ville.
"Nous pourrions être sur n’importe quelle planète de n’importe quelle galaxie, ou nous pourrions nous trouver dans une simulation de planète, perdus dans un quelconque vaisseaux en perdition dans l’espace." Il marque une pause, évasif. "Certains suggèrent aussi que nous nous trouverions dans l’au-delà, mais je n’ai jamais réellement cru dans ces choses-là…" Galen récupère par réflexe son verre, le tout pour constater que ce dernier est vide, et leur bouteille aussi. Presque instinctivement, il hèle un serveur afin de réclamer à reremplir leurs verres, sans vraiment attendre l’aval de son interlocutrice. "La planète à laquelle cet endroit me fait le plus penser serait probablement Naboo… mais au fond, quelle importance, où nous nous trouvons. Nous sommes coincés ici dans tous les cas."
Et il faut qu’ils l’acceptent, ce sera définitivement plus simple ainsi qu’en tergiversant plus que nécessaire.
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Invité
Mer 30 Nov - 23:39
The beginning of the endSon intérêt est sincère, même si elle tente de rester neutre quant à ce fait. Il est hors de question d'accorder plus d'importance que nécessaire aux suggestions et théories d'un vulgaire moldu, mais... de ce qu'elle en a compris, cet homme-là n'est pas un simple moldu. Pas l'un de ceux de sa propre planète, en tout cas. Ce qui, paradoxalement, change la donne. Son engagement, dans cette conversation, lui semble soudainement moins faux, moins douloureux. Tout comme elle, il n'est pas à sa place, dans ce monde. Tout comme elle, il est loin des siens... et c'est un constat qui a son importance. Le cœur de Walburga est froid, incapable de battre pour un autre que son défunt époux. Son esprit, en revanche, est encore capable de reconnaître lorsqu'il est nécessaire d'obtenir un tant soit peu de contact humain sous peine de replonger dans une spirale infernale d'apitoiement et d'idées noires, bien trop noires pour une femme de sa trempe.
Balayant les théories sur l'au-delà d'un geste de la main, elle reconnaît cependant volontiers de l'intérêt et de la pertinence aux autres, qu'elle valide d'un léger signe de tête. Elle fronce cependant les sourcils en l'entendant prononcer un nom qui lui est étranger, et prend le temps de prendre une gorgée de son verre de vin fraîchement resservi avant de lui répondre :
- Je ne connais pas cette planète, admet-elle tout en se demandant s'il ne serait pas qu'un excentrique de plus, finalement.
Fort heureusement pour le bien de leur discussion, la conclusion qu'il énonce le ramène du côté des êtres doués de raison - à défaut d'être fréquentables. Quoique sur ce dernier point, elle se voile très ouvertement la face.
Leurs verres se vident, leurs langues se délient, et soudainement, Walburga en sent plus vivement les effets. Toutes ces théories quant à leur situation ne font que lui rappeler qu'elle est coincée dans cette vie déplorable. Cette vie où elle ne trouve de plaisirs que passagers. Et de barrages à sa solitude qu'illusoires.
- Cet endroit est trop bruyant, décrète-t-elle soudainement. Achevons cette discussion ailleurs. Dans un environnement plus... discret.
Son regard brûlant, teinté d'une démence que seule cause la plus grande des solitudes, s'attarde à fixer le visage de son interlocuteur. :copyright:️ 2981 12289 0
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Lun 19 Déc - 16:02
The beginning of the end
La réponse de Walburga est on ne peut plus concise, mais sans doute également la seule réponse que pouvait appeler une conversation telle que celle-ci dans tous les cas. Il sait bien de quoi on peut avoir l'air ici si l'on se plaît à discuter trop longuement de voyages interstellaires et des planètes que l'on aurait foulé dans son existence. Cela ne semble pas beaucoup plus aberrant que d'affirmer être une sorcière dotée de pouvoirs magiques, certes, mais il n'empêche que ça ne vous confère pas forcément une aura de bonne santé mentale non plus si l'on décide d'avoir l'esprit relativement fermé. Peu importe d'où ils viennent et ce qu'ils ont été quoi qu'il en soit. Tout ceci est loin, bien loin derrière eux, et à des années lumières (c'est le cas de le dire) de leurs préoccupations à l'heure actuelle. Galen préfère largement se concentrer sur la présence et la compagnie de la ravissante jeune femme en présence de qui il se trouve, sur ce sourire si rare qu'elle a rapidement esquissé le temps de quelques secondes, sur ses traits lisses et attirants, sur son parfum... Il y avait longtemps qu'une femme ne l'avait pas attiré comme Walburga Black, par-delà ses atours les plus austères, se rend capable de le faire. En fait, ce n'était tout bonnement pas arrivé depuis Lyra.
S'il ne peut nier son attirance envers la jeune femme, et si leurs échanges se font plus fluides à mesure que leurs verres se vident, ce n'est pas pour autant que Galen sait être tout à fait certain de ce que peuvent être les intentions ou les motivations de sa charmante et en même temps acerbe (étonnant comme il découvre qu'on peut tout à fait être les deux en même temps) interlocutrice. Il n'a jamais été le plus doué pour savoir démêler les sentiments des autres (déjà que pour les siens, c'est rarement concluant), de même qu'il a toujours eu peine à croire en réalité qu'on puisse le trouver attirant... Mais en quelques mots qui semblent sans équivoque, Walburga lui laisse comprendre rechercher davantage d'intimité. Le genre de signal qu'il est difficile (normalement) d'interpréter autrement que de la bonne manière. Son regard, surtout, en dit long. Attirant... Pourtant presque inquiétant... Mais il fait le choix de ne pas s'en soucier davantage, et de s'écouter, pour une fois. S'il met un terme à cette conversation, il retrouvera la solitude déplaisante d'un appartement au sein duquel il pourrait enfin trouver de la compagnie. Comment refuser ?
"Je peux vous proposer de prendre un dernier verre chez moi ?" propose-t-il, passant en revue, exactement au même moment, l'état de son intérieur afin de s'assurer qu'il ne s'y trouve rien de compromettant et admettant que ce serait franchement très probable de la part d'un grand maniaque du ménage tel que lui. "J'habite à Baker Street. A quelques rues d'ici."
Une réflexion pas forcément à faire s'il ne veut pas passer pour l'homme qu'il n'est pas du tout en suggérant qu'il est dans ses habitudes d'inviter des femmes au restaurant pour les ramener chez lui, puisque après tout il habite tout près. Pour le brillant scientifique qu'il fut et est encore, Galen n'est pourtant pas homme que l'on pourrait qualifier de calculateur.
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Invité
Mar 3 Jan - 22:03
The beginning of the endEn toute honnêteté, elle n'était pas certaine de savoir à quoi s'attendre de la part de son interlocuteur. Allait-il refuser ? Accepter précipitamment ? Serait-il maladroit, ou au contraire nonchalant ? La sorcière attendait de savoir tout cela, et plus encore, le jaugeant de son regard froid sans ciller, telle une vipère prête à mordre.
Galen se décide pourtant, et suggère de se rendre dans son appartement. Walburga, qui ne sourit jamais véritablement, affiche un rictus de satisfaction qui redonne à son regard sa clarté perçante. Elle se compose un visage neutre, car s'il est évident que le restant de cette soirée ne sera pas voué à des discussions professionnelles, les autres clients de l'établissement, eux, n'ont guère besoin de le savoir.
D'un geste sûr, la sorcière reprend son sac à main et se lève, lui laissant le soin de payer - l'on ne se défait pas de ses valeurs archaïques du jour au lendemain, lorsque l'on porte le nom de Black, pour finir par clarifier son accord de sa voix profonde :
- Ce sera parfait.
Chez lui, là où il lui suffisait de partir à tout moment pour se défaire de sa présence. Chez lui, et non chez elle, où elle n'aurait jamais supporté l'idée d'accueillir qui que ce soit qui ne soit pas de sa famille. Encore moins un moldu, même si celui-ci ne semblait pas tout à fait appartenir à l'espèce qu'elle méprisait tant - quoiqu'avec bien plus d'hypocrisie et de mauvaise foi qu'auparavant, à présent qu'elle n'a plus le luxe de la haine aveugle.
- Je vous suis, reprend-elle après lui avoir adressé un regard destiné à le détailler de la tête aux pieds.
Charmant, pour un moldu. Doté d'un visage à l'élégance rare et naturelle. Mais au-delà de son apparence physique, c'est l'attitude cet homme qui l'incite à poursuivre son petit jeu, allant jusqu'à lui proposer plus concrètement de passer à des activités hautement plus appréciables que les simples joutes verbales autour d'un verre de vin. Sa voix posée, ses paroles mesurées… tout ceci, elle les apprécie, et y trouve suffisamment de charme pour accepter de se laisser séduire, le temps d'une soirée. Elle sent naître en elle un besoin qu'elle s'efforçait jusque là d'ignorer superbement. Le besoin de ne pas passer sa soirée, seule, dans son lit trop froid. Le besoin de planter ses serres acérées dans l'esprit de ce pauvre homme qui aura eu le malheur de suffisamment plaire à Walburga pour qu'elle décide d'en faire son amant, s'apprêtant à assouvir avec lui ses désirs même les plus cruels. Surtout les plus cruels, en vérité. :copyright:️ 2981 12289 0
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