Plus jamais, Love. Plus. Jamais. Mais qu'est-ce que tu avais cru, en réalité ? Que tout allait changer ? Que soudainement, les hommes deviendraient des chevaliers servants au service de tes sentiments ? Bien sûr que non. Chaque homme qui a jamais croisé ta route a toujours piétiné tes sentiments comme s'ils n'avaient pas d'importance. Ben Hargeeves ou un autre, du pareil au même. Ils se valent tous. Et tu enrages... Parce que c'est toujours la même chose, la même rengaine, éternellement.
Et alors quoi ? Tu ne mérites pas d'être heureuse ? Non, tu n'es pas d'accord, pas le moins du monde, même. Tu ne mérites pas du tout ce qui t'arrive. Tu as tout pour plaire. Tu es belle, tu es intelligente, tu as de la conversation, tu sais être altruiste, t'es une putain de bonne cuisinière, t'es capable d'encaisser beaucoup, vraiment. Alors pourquoi le monde est si injuste envers toi ? Tôt ou tard, ça finit toujours par foirer, et tu ne comprends vraiment pas pourquoi. Et non, tu n'y es pour rien...
Ben avait l'air d'être quelqu'un de bien. Tendre, attentionnée... mais ça ne l'a pas empêchée de remettre ta parole en question au moment où cette affaire d'empoisonnement t'es tombée dessus. Bon, d'accord, pour le coup, t'es pas complètement innocente, mais... et alors ? La facilité avec laquelle il a affiché ses soupçons... Toi, ça te dégoûte. Honnêtement, ça te répugne... Il devrait te faire confiance aveuglément, pas vrai ? Et quand bien même ? Qu'est-ce que tu n'as pas fait pour lui ? Rien, absolument rien. Mais évidemment, il t'a tourné le dos... comme tousl es autres. A tous les coups, c'est ses frères qui lui ont monté la tête, Klaus et Five en tête... Ils ne perdent rien pour attendre, eux aussi....
T'es en rogne et ça se ressent. Tu dois vraiment prendre sur toi pour saluer tes clients avec ton habituel sourire d'usage, et pour cause, là, tout de suite, t'as juste envie de tout envoyer promener sans aucune forme de distinction... Ce monde ne te mérite pas, Love. T'es toute à tes réflexions, nettoyant distraitement ton comptoir qui n'a pas vraiment besoin de ce coup de chiffon supplémentaire, quand il s'approche. Quand tu relèves le regard, tu as déjà entamé ton habituelle litanie.
"Bienvenue chez Anavrin, qu'est-ce que j..." Tu marques une pause hésitante en l'observant. Il ressemble à s'y méprendre au petit ami de Klaus, mais en même temps, ce n'est à l'évidence pas lui. Tu songes à cette fille qui te ressemble comme deux gouttes d'eau elle aussi... Un sosie de plus. "Désolée, vous ressemblez beaucoup à quelqu'un de ma connaissance." Tu te rattrapes et accroches un sourire à tes lèvres. "Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?"
Charlie n'avait aucune idée de l'endroit où il foutait les pieds en réalité. A vrai dire, il cherchait un second job afin de pouvoir un temps complet. Ses heures à la cafétéria de la fac comblait une partie de son budget mais il désirait pouvoir en faire plus et avancer.
Oui, il avait envie d'avancer. C'était assez nouveau pour lui. Il reprenait confiance au futur et depuis qu'il était sorti de cet hôpital psychiatrique, il pouvait se dire qu'il pouvait avoir un avenir tranquille et entouré de personnes bienveillantes. Il avait fait plusieurs rencontres qui le prouvaient.
Quoi qu'il en soit, c'est avec des CV et des lettres de motivation à la main qu'il se dirige jusqu'à une sorte de salon de thé. Anavrin. Il ne sait pas si le gérant cherchait à trouver du personnel mais Charlie commençait à être rodé à son ancien travail et pourquoi pas se lancer totalement là dedans. Le contact des gens lui donnait le sourire et il aimait ce qu'il faisait. Ce salon de thé avait l'air en plus bien agréable.
Notre garçon met les pieds dans le lieu et voit une jeune femme au comptoir qui lève le nez, commence à l'accueillir et s'interrompt dans sa phrase. Visiblement surprise de sa visite. Charlie marque un temps d'arriver, un peu gêné, ses doigts glissant nerveusement sur la pochette qu'il avait dans les mains avant de s'approcher doucement.
" Bonjour... " Dit-il timidement d'abord. Elle lui explique alors la raison de sa surprise. " Ha oui... ? " Il baisse le regard se racle la gorge. Klaus lui avait parlé que son copain lui ressemblait terriblement. " En fait, je suis à la recherche d'un travail complémentaire et j'ai vu votre salon de thé. Je suis à la cafétéria de l'université, je suis à temps partiel. J'aimerai... Enfin... Si vous voulez... Je peux... me présenter et... Enfin si vous cherchez quelqu'un. " Commence-t-il à bafouiller, car étant un peu perturbé par la situation. Il avait fait pourtant d'autres endroits et il avait la conversation facile, mais le fait d'avoir été coupé dans son élan premier le perturbait. Il finit par faire un sourire crispé. " C'est pas terrible comme approche n'est-ce pas ? Mais rassurez vous en temps normal, je ne bafouille pas. " Il rit doucement après cette remarque pour montrer à la jeune femme qu'il n'était pas qu'un empoté et qu'il pouvait faire preuve d'humour. Et histoire de se donner contenance.
Moses.
Love Quinn
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Lun 2 Mai 2022 - 13:38
Un de perdu...
feat Charlie
Allez, on reprend ses esprits, Love, et on attend de savoir ce que ton interlocuteur peut bien te vouloir. Quand il te parle, tu oublies progressivement l'image de celui qui avait été un de tes rares soutiens au cours d'un repas de famille qui avait été absolument catastrophiques, par bien des aspects. Tout ça se paiera, tôt ou tard, d'une manière ou d'une autre, mais tu chasses ces pensées désagréables de ton esprit. Tu vaux bien mieux que tout ça, et tu le sais bien, n'est-ce pas, Love ? Bien sûr que tu le sais. Le type a l'air sympa - en plus d'être plutôt mignon - autant te concentrer là-dessus, pas vrai ?
Il t'apprend qu'il est à la recherche d'un travail. Tu affiches d'office ton attitude de patronne à la fois sûre d'elle mais abordable : donc on est là pour discuter boulot ? Soit. Tu grimaces légèrement quand il te dit qu'il travaille à la cafétéria de l'université. Pas que ça veuille dire grand-chose en soi, loin de là, mais tu refuserais de mettre ton commerce sur un pied d'égalité avec ces cafét où tout le travail est prémâché et où le travail est au ras des pâquerettes. Ce que tu fais avec tes pâtisseries, c'est de l'art, Love.
"J'espère que c'est pas complètement vrai, j'aime bien vous entendre bafouiller, c'est charmant", tu fais avec un sourire.
Qu'est-ce que tu fiches, Love ? Tu sais ce qu'on a dit sur le fait de ne pas constamment répéter les mêmes schémas ? Oui bon... mais t'y peux rien si tu trouves effectivement ses bafouillages charmants. Et puis, après l'enfer que t'as traversé avec Ben, t'as bien mérité de mettre un petit coup de canif, même léger, à tes résolutions, pas vrai ?
"T'as de la chance, on cherche du renfort pour les vacances d'été, si ça peut te tenter ? ça te dérange pas si je te tutoie au fait ?" Tu n'attends pas sa réponse. "Je vais demander à un collègue de me relayer et je te fais passer un entretien express, ça te dit ? Pas le temps de réfléchir, comme ça."
Tu le gratifies d'un charmant sourire avant de rameuter un client pour prendre ta place et d'entraîner Charlie par le poignet jusqu'à l'arrière boutique, ou quelques chaises et du café vous attendent.
"Au fait, tu ne m'as même pas dit comment tu t'appelais."
Charlie ne peut s'empêcher de rire alors que le rose aux joues lui montent alors que la jeune femme lui fait un compliment sur son bafouillement. Il ne sait pas comment le prendre sur l'instant mais il sentait qu'elle essayait de le mettre à l'aise et il appréciait ça. Elle reprend ensuite en se trouvant plus familière avec lui et en lui informant qu'ils risquaient d'avoir besoin de renforts bientôt. Le sourire de Charlie se fait plus grand.
" Et bien ! J'ai bien fait de passer ici alors ! " Dit il les yeux pétillants. " Ho non ca ne me gêne pas et en tant que future patronne, je dois te tutoyer ou te vouvoyer ? " Tente Charlie par la même occasion, commençant à jouer au jeu de la jeune femme.
Elle voulait lui faire passer illico un entretien. D'accord, Charlie ne s'attendait pas à ce que ca aille si vite mais pour lui c'était une aubaine. Il aimait la cafet de la fac mais ici, c'était pas la même chose. C'était quand même plus... hype. Et puis ca lui ajouterai une corde à son arc pas négligeable.
" Pas l'temps de stresser alors ! " Dit-il en riant. " Enfin si je suis quand même nerveux, c'est... Bon je m'arrête sinon je vais me remettre à bafouiller. "
Elle lui attrape ensuite le poignet pour l'amener dans l'arrière boutique. Cette femme semblait savoir ce qu'elle voulait visiblement. Devant son café, Charlie essaye de se décontracter pour donner une meilleure image de lui.
" Charlie. Charlie Countryman et toi ? " Il grimace, se secoue la tête. " Enfin, c'est mon entretiens mais c'est toujours sympa d'avoir le nom de sa future potentielle patronne. " Il glisse son CV et sa lettre quand même sur la table. " Heu... voilà et j'ai mis aussi ce que je faisais dans mon ancienne vie. J'ai pas mal bougé et je m'adapte rapidement. Et j'aime le contact avec les gens. Je parle même parfois trop. Mais je préfère la qualité que la quantité. Et les gens aiment quand on est à leur écoute et qu'on... les reconnaît et que... enfin quand on est sociable. Je trouve que c'est important dans la relation avec le client. Après ils sont bien et ils reviennent plus facilement. "
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Mar 17 Mai 2022 - 12:09
Un de perdu...
feat Charlie
Les détails ont leur importance, et ces détails ne t'échappent pas. Son rire est charmant, mais pas autant que la manière dont ses joues se colorent de rose quand il est légèrement embarrassé. Il ne cherche pas à prétendre ne pas l'être, comme trop de ces hommes qui s'inventent naturellement une carapace, et rien que pour cette raison, tu le trouves charmant... Hmmm... Love, on se ressaisit, tu sais déjà ce qui se passe quand tu te permets de regarder n'importe quel homme sous cet angle. Mais non, bien sûr, ce n'est pas la question. Cet entretien est très professionnel. Il n'y a pas de mal à reconnaître qu'il est objectivement charmant, pas vrai ?
"Tutoie-moi, s'il te plaît, j'ai l'impression d'avoir un pied dans la maison de retraite, quand on me vouvoie", tu dis avec un sourire complice au moment où il te demande s'il peut te tutoyer en retour. Le vouvoiement instaurerait un certain rapport d'éloignement et de hiérarchie entre vous, ce ne serait sans doute pas plus mal, mais mettons cela de côté, de préférence. "Tu n'as pas à être nerveux", tu ajoutes d'un ton qui l'inviterait peut-être à l'être... tu l'avoues, tu ne peux t'empêcher de rajouter un fond de sensualité dans le grain de ta voix... c'est que tu apprécies la façon dont tu sembles ne pas lui être insensible.
En même temps, tu as bien mérité de profiter un peu, pas vrai... Avoir plaisir à savoir que l'on plaît, après tes expériences sentimentales désastreuses, c'est un luxe que tu es largement en droit de t'offrir. Vous vous retrouvez donc tous deux dans l'arrière-boutique, tu lui sers un café, et les choses sérieuses peuvent bel et bien commencer.
"Love Quinn - Oui je sais, mes parents étaient des cas désespérés", tu fais avec un fin sourire, habituée à toujours devancer les commentaires au sujet de ton prénom. Oui, cette conversation doit tenir lieu d'entretien, mais tu dois reconnaître que ton comportement est loin d'être totalement professionnel.
Tu fais mine de regarder son CV, mais tu ne jettes qu'un oeil distrait à ce qui est inscrit dessus. Ce qui t'intéresses, c'est ce que lui a à dire.
"J'espère que tu ne cherches pas autant tes mots en présence des clients", tu fais en te donnant des faux airs de patronne exigeante. "T'inquiète, je suis sûre que tu es un très bon vendeur. T'as du charme, ça aide." Tu reportes ton attention sur le CV comme si tu n'avais rien dit d'absolument anormal. "Tu bosses à la cafète de l'université, donc... tu sais cuisiner, j'imagine ? Tu serais capable de m'improviser quelque chose si je te demandais de cuisiner quelque chose pour moi, là, tout de suite ?"
Charlie acquiesce lorsque Love lui demande d'être familière avec lui par ses paroles. Il note bien et fait un petit sourire lorsqu'elle parle qu'elle avait l'impression d'être en maison de retraite quand on la vouvoie. Il avait envie de lui dire qu'elle a bien le temps d'y penser mais n'ose pas. Il préfère la regarder et estimer qu'elle était vraiment très jolie.
Non, il ne devait pas se mettre à avoir ce genre de pensées. Pas maintenant. Elle risquait d'être sa patronne et puis... Ca n'était pas le moment. Bien qu'une voix intérieure lui disait qu'il devait passer à autre chose. Gabi n'était pas présente dans ce lieu et il fallait bien qu'il refasse sa vie. Alors en fin de compte... pourquoi pas...
Elle annonce son nom et le sourire de Charlie s'agrandit un peu plus.
" Non, je trouve ça très joli. Très poétique... " Dit-il avec une vraie franchise. Bon peut être qu'il en faisait de trop alors, il baisse les yeux de nouveau. Elle lui fait un léger reproche de chercher ses mots. Il se sent un peu con d'un seul coup et il se secoue la tête avec un léger rire ironique qui sort du fond de sa gorge. " Non non... Je m'exprime correctement y'a pas de soucis, c'est juste que je ne pensais pas faire un entretien surprise dans la foulée et du coup, j'ai rien préparé. " Elle lui fait une petite remarque sur son charme et Charlie rougit un peu. Il capte son regard alors qu'elle le prend de nouveau au dépourvu en lui demandant de lui préparer un truc. Charlie gesticule sur sa chaise, la nervosité remontant d'un cran.
Son regard cherche ce qu'il peut préparer à la jeune femme et avec cette envie de ne pas la décevoir. Non, il ne voudrait pas ça... Surtout qu'elle semblait avoir un intérêt certain pour sa personne et qu'elle a l'air extrêmement charmante et gentille. Elle n'était pas obligé de le tirer en entretien et lui proposer un poste qui pourrait être un tremplin pour sa vie professionnel. Mais il devait se reprendre et montrer qu'il avait du cran.
" Alors celle-là, je ne l'ai pas vu venir mais heu... Ouais... Je peux cuisiner un truc ! Qu'est-ce que vous servez ici ? "
Moses.
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Mer 25 Mai 2022 - 10:17
Un de perdu...
feat Charlie
Tu affiches un sourire charmant (et volontairement charmeur, faudrait que tu le reconnaisses quand même, Love : ce que tu fais n'a rien d'innocent même si pour l'instant tu le prétends encore) quand Charlie affirme que lui, il trouve ça poétique. Quand tu parles de ton nom, tu préviens directement, c'est ta manière de désamorcer d'avance les remarques les plus déplaisantes... Mais aussi une manière de partir à la pêche aux compliments afin de savourer les remarques comme celles que Charlie vient de te faire, et que tu accueilles avec le sourire. Très joli, très poétique... eh bien... Il faut le dire, il te plaît de plus en plus.
"J'aime mieux ça en fait", tu fais quand Charlie se défend en disant qu'il est mal à l'aise parce qu'il n'a rien eu le temps de préparer. "Au moins c'est plus spontané, comme ça, tu ne trouves pas ?" tu ajoutes en l'observant plus attentivement, ne te privant plus de lui adresser le regard le plus appuyé que tu peux.
Tu vois bien que tu arrives facilement à le prendre au dépourvu, et tu ne sais t'empêcher d'en jouer, n'est-ce pas, Love ? Et tu as beau savoir sur quelle pente glissante tu t'engages en cet instant, c'est finalement plus fort que toi. Voir le rouge lui monter aux joues, ça te donne ce petit shot d'adrénaline que seul le fait de plaire sait te communiquer, un petit quelque chose qui oscille entre flirt et pouvoir, et tu aimes les deux de façon égale, sans savoir ni vouloir t'en cacher.
"On est une pâtisserie, donc des pâtisseries ?" tu fais en souriant quand il te demande ce que vous servez ici. "Attends...suis-moi."
Tu lui attrapes le poignet et tu le conduis jusqu'aux cuisines, où certains de tes employés s'affairent, que tu gratifies d'un sourire, mais sans trop prêter attention à eux. Tu t'accapares un plan de travail, et petit à petit, tu y déposes des ingrédients que tu énumères à voix haute au moment de les poser.
"On a du beurre, de la farine, du sucre, de l'huile, de la crème et des fruits frais. T'as le four à ta disposition, vas-y, éblouis-moi", tu fais en relevant les yeux vers lui, le regard lumineux.
Tout ca le rendait nerveux mais aussi excité. Cette jeune femme qu'il connaissait à peine lui donnait sa chance, et encore mieux, il semblait qu'elle l'aimait bien ? C'était étrange mais les sourires échangés, les paroles... Charlie était clairement sous le charme. Ca faisait longtemps... Il ne pensait pas qu'il pourrait retomber amoureux après Gabi mais... il sentait un truc qu'il ne pouvait définir. Cette attraction si forte... Elle le prenait au dépourvu, lui cassait sa routine et peut être est-ce ce dont avait besoin clairement Charlie ?
Alors il se lève et suit la jeune femme qui glisse ses doigts autour de son poignet pour le mener jusqu'en cuisine. Elle lui explique ca qu'il a à sa disposition pour faire un plat. Il observe tout ça pour prendre ses marques et une idée lui vient alors. Ca serait simple mais efficace. Et surtout fait avec amour.
C'était une tarte que sa mère lui préparait. Elle faisait les choses à sa manière et Charlie n'avait jamais oublié le goût de ses tartes.
D'accord. Dit-il concentré sur ce qu'il devait faire. Il se tourne vers Love et lui dit en souriant. J'espère que ca te plaira.
Il se prépare, se lave les mains et commence à préparer cette fameuse tarte avec tout ce qu'il a à disposition. Bon, d'accord, il n'était pas bien rapide car il devait prendre ses marques et il n'avait pas pris le pli de bosser en cuisine comme ça. Les seuls trucs qu'il préparait, c'était les sandwitchs du midi à son travail. C'est tout. Les pâtisseries arrivaient déjà prêtes. Une fois le gateau prêt, il va pour l'enfourner et va retrouver Love pour lui dire.
Ca chauffe. Je te dis ce que c'est où tu devineras toi même ?
C'était une tarte rubarbe-pomme avec une sorte de crème vanille que sa mère lui avait appris à faire et qui allait prendre de la consistance en chauffant. Il ne sait pas si ca ira pour le prestige de sa pâtisserie mais Charlie était prêt à apprendre. Et même... Il reviendrait sans doute, car doucement, il comprenait par lui-même qu'il tombait sous le charme de la jeune femme.
On a quarante cinq bonnes minutes de cuisson pour le moment. Je ne sais pas si tu... veux qu'on discute un peu ? Si t'as d'autres questions ? Si tu veux je peux tout te dire sur moi ! Dit-il les yeux brillants.
Bon peut être pas tout, car son séjour à l'hôpital psychiatrique n'était pas forcément le truc le plus glamour qu'il soit. Mais il avait bien d'autres choses à raconter sur lui à côté de ça non ?
Et puis... Autant qu'il tente mais est-ce bien judicieux alors qu'il fait son essai de recrutement de proposer ce genre de choses ? Au moins ca serait clair, non ? Je pensais que... Même si tu ne trouves pas ma tarte à ton goût, on pourrait quand même se revoir pour discuter... Enfin... Si t'as personne bien sûr. Il grimace en se rendant compte qu'il n'est pas du tout mais du tout subtile. Désolé, c'est pas subtile comme approche. J'ai tendance à... ne pas passer par quatre chemins. Je ne veux pas te mettre dans l'embarras et... en plus, je crois que draguer sa potentielle future patronne, c'est pas le truc à faire.
Moses.
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Mar 7 Juin 2022 - 11:34
Un de perdu...
feat Charlie
"J'aime mieux me laisser surprendre", tu fais avec ces accents mutins dans la voix que tu n'utilises que pour séduire et qui te prennent presque malgré toi alors que, plus les minutes passent, plus Charlie s'affaire en cuisine, plus il t'attire.
C'est que ça a l'air d'être un type bien, sympa, volontaire. Le genre de type que tu recherches désespérément depuis ton histoire désastreuse avec Joe. Le genre de type qui sera capable de t'aimer à ta juste valeur... Mais tu sais que tu n'as que trop l'habitude de t'emballer, et que quand c'est le cas, ça finit toujours bien. Après tout, Ben aussi avait eu l'air d'être quelqu'un de bien, et t'avais vraiment cru qu'entre vous, ça allait fonctionner, qu'il allait te faire oublier tes inquiétudes et t'aider à surmonter tes traumas passé. Mais non, il a pris la fuite à la première toute petite contrariété. Tu ne peux pas faire confiance aux hommes, Love. Tu devrais même les éviter à tout prix.
Dans le fond, t'en as un peu rien à faire de cet entretien express, ou même de la qualité de la tarte qu'il a préparée. T'es plus intriguée par lui, et c'est clairement sur lui que se focalise toute ton attention à cet instant. Cette part raisonnable de ta personne qui te somme à juste titre de te méfier semble bien loin quand Charlie est là, près de toi, et fais tous ces efforts pour t'impressionner. T'es constamment sur tes gardes, Love, est-ce que t'aurais pas envie de te lâcher un peu la bride, pour une fois ? Est-ce que tu ne l'as pas mérité ? Si, bien sûr, mais tu redoutes de le regretter presque aussitôt.
Vous avez quarante-cinq minutes devant vous... Tout ce qu'il est possible de faire en quarante-cinq minutes... Il te dit qu'il est prêt à tout te dire sur lui... Cette transparence te fait du bien, pour tout dire. Elle te fait même un bien fou. C'est inexplicable, mais ça te fait du bien de retourner à un jeu de séduction presque innocent après tous les déboires sentimentaux que t'as rencontrés avant ça. Et visiblement, ce qui se passe, là, n'est pas que dans ta tête, car Charlie semble du même avis que toi. Il a envie de te connaître, de te connaître dans d'autres circonstances que celle-ci.
"J'ai personne", tu confirmes tout d'abord en adressant à Charlie un regard sans équivoque. "Les hommes m'ont beaucoup déçue, je veux pas revivre ça", tu ajoutes, songeuse, presque plus pour toi-même qu'autre chose, mais en tenant à ce qu'il l'entende, comme une sorte d'avertissement tacite, et qu'il devra appliquer s'il ne veut pas que le pire advienne pour lui. Et c'est rien de le dire. "Je préfère les mecs directs que ceux qui cachent leur jeu." Tu le toises un moment. Tu te moques qu'il soit ton futur employé ou non. En cet instant, ça te sort complètement de la tête. "Ce soir ? Chez toi ? Tu cuisines ?"
Charlie ne savait pas s'il faisait bien mais il se laissait surprendre par le charme de la jeune femme. Et il devait surement aller de l'avant. Ne plus regarder en arrière vis à vis de Gabi et ce qu'il s'est passé. Même s'il ne travaillerait pas pour Love, il ne dirait pas non pour tenter quelque chose. Elle avait l'air de savoir ce qu'elle veut, elle était belle et avait son charme. Celà plaisait à Charlie.
Elle lui annonce qu'elle n'a personne, Charlie a un petit sourire en coin. Est-ce que celà voudrait dire qu'elle est intéressée ? C'était son espoir du moment. Elle lui dit aussi qu'elle avait été déçu par les hommes, ce qui marque Charlie.
" Je peux comprendre. Je suis désolé. " Dit-il compatissant. " Mais peut être n'as tu pas trouvé la bonne personne ? "
Il ne sait pas trop si elle se méfiait aussi de lui dans le tas. Mais il n'y avait pas plus dévoué que Charlie, il ferait tout pour la personne qu'il aime et il l'a déjà prouvé. Bon d'accord, Charlie a omis son soucis à l'hôpital psychiatrique, mais ca n'était pas grand chose non ? Il lui en parlerait plus tard.
" J'aime pas les mensonges non plus. " Lui affirme-t-il dans un sourire. " T'as pas à t'en faire là dessus. "
Puis elle s'invite directement. Directe elle l'était et Charlie a un plus large sourire. Il répond directement sans se faire prier.
" Bien sûr ! Oui ! Je nous préparerai un truc pour tous les deux ! Tu manges de tout ? " Autant savoir tout de suite pour ne pas faire de bêtises. C'était la base. Il rit doucement. " Au fait, si t'aimes pas ma tarte là, tu peux me le dire... Et même si je suis pas pris... Le diner tiendra toujours ? " Ajoute-t-il quand même un peu nerveux que Love perde son intérêt pour lui à cause d'un entretien manqué. Mais c'est elle qui va décider de toute manière.
Mais quoi qu'il en soit, Charlie était en joie. Il était heureux de constater qu'il pouvait refaire sa vie s'il le souhaitait. Les nuages noirs seraient loin derrière lui maintenant, il en était sûr. Il avait eu de la chance de croiser la route de Love. Il avait bien fait de rentrer dans cet endroit.
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Ven 24 Juin 2022 - 12:25
Un de perdu...
feat Charlie
T'affiches un sourire partagé entre l'amusement et l'amertume quand Charlie observe que t'as peut-être pas rencontré la bonne personne. Sans déconner ? Clairement, ouais. T'attires que les lâches et les psychopathes, Love, c'en devient franchement frustrant. Surtout que tu restes convaincue de mériter mieux que ça. Et quand t'écoutes Charlie, t'asle sentiment que lui aussi pense exacement la même chose. Mais entre les paroles des hommes et leur manière d'agir, il y a bien souvent un fossé si large qu'il a l'air carrément infranchissable... c'est même assez insupportable d'ailleurs. Tu sais que c'est pas le moment de te lamenter et plutôt de te battre pour gagner la vie que tu mérites. Oui mais...
"Peut-être que la bonne personne n'existe pas ?"
Il y a comme une sorte de défi dans son regard. Oui, toi, Love Quinn, tu mets au défi ce presque inconnu de ne pas être un homme comme tous les autres, tu le mets au défi de te prouver qu'il vaut mieux que ça,qu'il peut rattraper à lui seul toutes les erreurs que ceux de son genre ont trop souvent commises. Mais tu n'y crois pas vraiment... Tu as trop souvent été bafouée, déçue... Les hommes ne se sont jamais privés de t'utiliser, pourquoi tu devrais te priver de faire la même chose.
"Je retiens ce que tu viens de dire. Si je dois apprendre que tu m'as menti un jour..."
Tu joues la carte de la menace de manière trop appuyée pour te rendre crédible, et pourtant, c'est bel et bien un avertissement sincère de ta part. S'il doit te trahir, d'une quelconque manière, s'il doit te mentir... Tu le lui feras payer chèrement.
"Je mange de tout du moment que c'est bon", tu fais en souriant, ravie de constater qu'il n'est pas du tout insensible. "Si ton dîner est aussi bon que ce que tu viens de préparer, ça devrait le faire." Tu affiches un sourire presque conquérant en le regardant. "J'aime pas trop mélanger le personnel et le professionnel." Mais l'engager te permettrait de garder un oeil sur lui constamment, ce n'est pas négligeable. "Tu préfères me connaître dans quel contexte ?"
Personne n'était parfait mais Charlie, notre grand romantique dans l'âme était persuadé qu'on avait une ame soeur à laquelle on pouvait se retrouver. Il en était même certain.
" On est pas parfait, mais je suis convaincu qu'une personne qui nous correspond nous attend. " Dit-il dans un sourire.
Il pouvait comprendre que Love avait dû croiser des gars pas très reluisant et que ca avait pu poser quelques soucis. Lui même avait eu des aventures tumultueuses, mais l'amour le vrai, on le ressent vraiment. Il en était convaincu. Pour l'heure, Love lui plaisait beaucoup et peut être était ce celle avec qui il pourrait penser à un idéal. Même si ca restait encore relativement tôt pour le dire.
Ce qu'il savait c'était que Love était franche et directe et qu'elle semblait savoir ce qu'elle voulait. Il pose alors une main sur le coeur dans un sourire en prenant un air appuyé aussi face à la pseudo note d'humour que la jeune femme faisait.
" Je suis un homme de parole. C'est franchement pas mon genre. " Il avait encore des choses à dire sur lui mais ils apprendraient à se connaitre. Il parlerait de son séjour à l'hopital à Love, en espérant qu'elle comprenne, mais elle ne veut pas que Love Quinn pense qu'il veuille lui mentir. Mais ca restait un sujet délicat. Et c'est bien normal.
Elle lui fait un compliment sur ce qu'il vient de préparer et un sourire satisfait se dessine sur les lèvres. Visiblement, il venait de marquer un point. Puis la suite de sa tirade fait réfléchir Charlie. L'emploi ou l'amour ? Un deal pas si difficile en soit. Un job il en avait déjà un. Il croise les bras et lui répond:
" Et bien, tu viens de me faire passer un entretien pour du travail. Ce soir on peut dire que ca sera l'entretien pour quelque chose de plus personnel. Même si l'un m'attire plus que l'autre. " Dit-il sans lui cacher la vérité. " Clairement plus... " Rajoute même t-il franc en roulant des yeux, un sourire charmé et amusé sur le coin des lèvres. " Ce soir, tu pourras me donner ta réponse pour le coup. Et t'as toutes mes coordonnés sur mon CV. "
Moses.
Love Quinn
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▿ Notes :
Mar 12 Juil 2022 - 11:55
Un de perdu...
feat Charlie
T'as arrêté de croire en ces conneries d'âme soeur, Love. Ou en tout cas, t'as réussi à te convaincre que t'avais arrêté d'y croire. T'avais été convaincue, vraiment convaincue au plus profond de toi-même que Joe était le bon, celui qui te comprenait et qui te complétait, et on a vu comment ça a fini ! T'as aucune envie de répéter les mêmes erreurs (mais tu replonges constamment dans tes vieux schémas, Love, il faudrait peut-être que tu l'admettes au bon d'un moment, non ?), mais tu sais qui tu es, tu sais comment t'es. Tu sais que c'est presque inévitable, dans le fond... Cela dit, tout en refusant d'y croire toi-même, t'aimes bien la vision presque naïve de Charlie sur le sujet. Tu le trouves... touchant ? C'est ça, touchant.
"C'est le genre de tous les hommes, de mentir", tu fais seulement tandis qu'il te promet que ce sera pas son cas.
Laisse-lui le bénéfice du doute, Love... Ouais, enfin, si c'est pour t'en mordre les doigts une fois de plus, tu vas peut-être éventuellement t'en passer, hein ? Tu lui dis les choses franchement, tu sèmes les avertissements sur votre passage, et c'est évidemment pas sans raison si tu te comportes de cette manière avec lui : t'as besoin qu'il saisisse bien le message, et qu'il puisse pas prétendre ne pas avoir compris au moment T. S'il doit te décevoir, d'une façon ou d'une autre, il ne pourra s'en prendre qu'à lui-même à ce moment-là, toi, tu pourras pas dire que tu n'as pas été claire sur tes intentions et sur ce que tu voulais plus exactement.
"Bon, le marché a l'air honnête", tu fais avec un sourire, retrouvant ces airs séducteurs qui, tu le sais, on fait tomber plus d'un homme. "Je pense qu'on a fait le tour", tu ajoutes en te rapprochant de lui en le toisant d'un regard des plus équivoques, limitant l'espace entre vous à quelques ridicules centimètres. "A moins que t'aies quelque chose d'autre à ajouter, bien sûr", tu reprends en lui adressant un regard sans équivoque.
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