Annie est bien décidé à aller faire un tour. Limite enfiler ses basquettes pour aller courir un peu pour se vider la tête. Elle en avait besoin en ce moment. La jeune femme portait un jogging simple et un sweat à capuche qu'elle a relevé sur sa tête, cachant ses traits afin d'éviter de se faire importunuer. Elle avait bien une salle de sport à la tour Vought. Mais le soucis, c'était bien cette fameuse tour. Elle n'arrivait plus à y rester.
La menace était constante et oppressante, elle devait faire semblant d'être du coté de Vought alors qu'eux-même n'étaient pas dupe. Il savait qu'elle allait leur attirer des embrouilles. Comme par le passé, comme chez eux. Et bien sûr qu'Annie cherchait à les contrer dans l'ombre. Elle avait ses valeurs et Vought faisait le mal par le biais de leur grosse entreprise. Leur superhéros qui ne sont là que pour remplir leur poche. Faire marcher une machine à rêve pour mieux manipuler la foule. Elle même s'était fait avoir dans son rêve de faire parti de l'élite des Sept. Et la voici là... Et elle regrettait parfois amèrement son choix. La vérité était tout autre, et Annie gardait ses valeurs: celle de protéger ceux qui en ont besoin. Annie a toujours eu la main sur le coeur.
Elle s'arrête après plusieurs kilomètres de course, reprend son souffle doucement et retire ses airpods de ses oreilles. Elle continue de marcher pour reprendre un rythme cardiaque normal. Mais son regard est attiré par un homme dans ce parc. Elle attend un long moment de voir son visage, mais par son profil, elle semblait le reconnaitre. Et quand il se tourne, elle s'arrête, fait glisser sa capuche de sa tête, comme pour mieux interprêtait ce qu'elle voyait.
Etait-ce possible après tout ce temps ? Le coeur d'Annie commence à s'emballer, sa tête se remplit de pleines de pensées idiotes... Elle doit arrêter de penser. Si c'était bien lui. Si c'était bien son père, alors elle ne devait pas le laisser filer. Sinon elle le regretterait toute sa vie. Mais il ne pouvait en être autrement. Il était fidèle à ses souvenirs.
Elle lisse son sweat comme pour se donner une meilleure allure. Mais après un tel effort physique, elle ne pouvait pas non plus devenir miss monde en claquant des doigts. Mais c'était juste son père après tout ? Alors elle s'approche de lui avec précaution. Elle attend qu'il remarque sa présence, un vague sourire se dessine sur son visage. Elle lui adresse enfin la parole après une longue seconde à chercher ses mots.
" Heu... Bonjour... Tu... me reconnais ? " Elle ne sait pas où elle va, ce qu'elle fait et peut être est-ce idiot ? " C'est moi... C'est Annie... " Ajoute-t-elle. " Papa... "
Les dès sont jetés, elle ne sait pas qu'elle avait affaire à un sosie et non à son père pour l'heure, mais elle n'avait rien à perdre. Son coeur pouvait se réchauffer à l'image de cet homme qui avait pris soin d'elle quand elle était enfant.
Moses.
Invité
Jeu 12 Mai - 17:34
Erreur sur la personne.
Obi-Wan est un Jedi, un bon Jedi. Même après tout ce qu'il a traversé et enduré, il est resté droit. On aurait pu penser à juste titre que l'attirance pour le côté obscur ait raison de lui après toutes les épreuves par lesquelles il est passé. Mais non. L'idée ne lui a même jamais traversé l'esprit. Obi-Wan est fondamentalement attaché à la démocratie, à l'Ordre Jedi et aux principes de vie qu'on lui inculqué tout au long de sa vie. Il a beaucoup trop de respect envers la vie qu'il n'a même pas pu achever Anakin sur Mustafar. Bien qu'il aurait pu abréger ses souffrances, il n'a pas pu s'y résoudre, par amour et parce que c'était trop dur. À la place, il l'a laissé agonisé dans les flammes, en étant persuadé qu'il succomberait naturellement à ses terribles blessures. Et pour couronner le tout, après avoir déjà tout perdu, il a assisté à la naissance des enfants d'Anakin et à la mort de Padmé. Elle avait été son dernier lien avec la République et son amie. Pour le bien être d'Anakin, il a toujours prétendu ne pas être au courant de leur relation secrète. Mais l'amour que portait Anakin à Padmé, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Même en essayant de ne pas savoir, cela avait été impossible. Et donc même elle, il l'a perdu. Il y a des jours où il pense qu'il va devenir fou, fou de douleur. Pourtant, le Jedi Obi-Wan Kenobi est toujours là, fidèle à lui-même mais désormais plus que l'ombre de lui-même.
Les journées sont toutes les mêmes ici. Parfois, il trouve du réconfort dans son nouveau travail à l'université. Mais à chaque fois, le passé finit néanmoins par le rattraper, ravivant de douloureux souvenirs de son passé. Quoi qu'il fasse, il ne parvient pas à s'y détacher. Anakin est toujours bien vivant dans son esprit et c'est une lente agonie parce que quoi qu'il fasse, il ne parvient pas à l'effacer de son esprit. Il ne pourra jamais oublier Anakin tout comme Qui-Gon ou encore Padmé. Même après presque trois ans de vie dans ce monde, Obi-Wan continue de rêver d'eux, de son glorieux passé de Jedi et de tout ce qu'il a aimé au cours de sa vie de Jedi. C'est tellement cruel, tellement injuste. Pourquoi lui a survécu et pas les autres ? Pourquoi lui et pas Mace Windu ou encore Plo-Koon par exemple ? Il a beau se poser cette question en boucle, il ne trouve bien évidemment aucune réponse et aucun moyen de soulager sa conscience, remplie de culpabilité. Certains jours, le poids de la culpabilité l'écrase, l'étouffe à tel point qu'il fait des crises. Et dans ces moments-là, il se rappelle doucement ce qui fait de lui un Jedi et comment trouver la paix intérieure. Oui, Obi-Wan est un bon Jedi et jamais il ne se tournera vers le côté obscur. Il préfère endurer, souffrir et même mourir plutôt que d'envisager ne serait-ce qu'un seul instant cette solution. Il sait pertinemment bien que sa souffrance ne prendra pas fin. Elle sera même pire.
Ce jour-là, le Jedi a trouvé du répit dans un parc à Baker Street. Le calme l'apaise et voir jouer autour de lui des bambins ainsi qu'apercevoir le sourire radieux de quelques familles lui permet de se détendre un peu. Profiter de ce genre de moment l'aide beaucoup à rester droit et à continuer d'avancer. Il ne sait pas vers quoi il s'aventure dans ce monde, mais visiblement la Force a encore besoin de lui. C'est là qu'une jeune fille s'approche de lui et lui parle. Elle lui demande s'il la reconnait. Elle se présente comme étant... sa fille Annie. Obi-Wan demeure perplexe face à cela. Il pense aussitôt à Satine ainsi qu'à leur relation. Seulement, il est bel et bien certain qu'il n'a pas d'enfant. Malgré ses sentiments pour Satine, Obi-Wan a choisi de rester au sein de l'Ordre Jedi. C'est donc impossible, cette jeune fille doit faire erreur.
- Veuillez m'excuser mademoiselle, mais vous devez faire erreur. Je n'ai pas de fille et je doute fortement que votre père se nomme Obi-Wan Kenobi, n'est-ce pas ? Ou alors, il doit s'agir d'un autre Obi-Wan Kenobi que moi, mais j'en doute fortement. lui répondit-il avec un sourire poli.
Elle croise son regard et elle peut s'attendre à tout. Elle pense avoir retrouvé son père sur l'instant, et ne s'attends pas du tout à ce qu'il ne soit pas celui qu'elle pense être. Même si elle connaissait ces histoires de sosies. Klaus lui en avait parlé. Elle n'avait jamais eu l'occasion de le vivre elle-même et la voilà.
L'homme ne semble pas la reconnaitre. Annie se sent bête d'un seul coup et lorsqu'il confirme qu'il n'est pas son père et qu'il donne un nom bien loin de ce qu'elle avait pensé, elle baisse les yeux et se demande si elle n'aurait pas dû garder ça pour elle et ne pas aller voir ce type au final. C'était stupide, son père ne reviendrait jamais. La déception se lit sur son visage, elle ne peut pas le cacher.
" Je... heu... m'excuse... " Dit-elle totalement gêné par la situation. Elle a un léger rire ironique et se secoue la tête en glissant une main sur sa nuque. " Et non, je ne pense pas qu'il doit y avoir plusieurs Obi-Wan Kenobi ici... C'est déjà un peu la foire. Mais vous lui ressemblez tellement, c'est... On m'avait prévenu de ces histoires de sosies... "
Elle essaye de se trouver des excuses et s'embrouille elle-même. Elle devait se reprendre, alors elle se redresse et fait un sourire amical à l'inconnu.
" Excusez moi encore... De vous avoir dérangé. Ca n'est pas grave. "
Autant laisser tomber, car ca n'est pas ce qui ramènera son père de parler à un inconnu qui lui ressemble. Et même si Annie se sentait seule parfois en ce moment, ca n'était pas une bonne idée de vouloir entamer une discussion avec un gars qui n'avait que la ressemblance en commun avec son père. Et peut être espérait-elle inconsciemment le retrouver ici. Tout était possible après tout dans ce nouveau monde. Mais pour l'heure, elle ne voyait clairement pas le bout du tunnel.
Elle entame sa marche, l'air ailleurs, encore perturbée, qu'elle ne regarde pas devant elle, et finit par se cogner dans un type en passant en lui faisant tomber le granité qu'il avait dans les mains.
" Mon dieu, je ne regardais pas devant moi... Pardon... " Dit-elle à l'inconnu qui râle entre ses dents et qui fini par poser son regard sur elle.
" Mais vous êtes la nana de la télé là... Starlight... "
Sa maudite notoriété qu'elle avait voulu à une époque et qu'elle voulait fuir aujourd'hui. Annie n'a pas trop envie de parler là et encore moins d'échanger devant cette situation qui devenait de plus en plus gênante. Et le type semblait être un de ces gros lourds dont elle avait l'habitude de croiser. Elle fit un pas pour s'en aller qu'il la retint par le bras.
" Foutez moi la paix... Lâchez moi... "
Ses yeux commencent à briller légèrement d'une lueur dorée pour activer une partie de son pouvoir qu'elle avait retrouvé. Souvent ca fonctionnait assez bien pour faire peur à ceux qui voulait l'importuner.
Moses.
Invité
Sam 28 Mai - 22:24
Erreur sur la personne.
Obi-Wan voit immédiatement dans le regard de la jeune fille toute la déception que sa réponse qu'il vient de lui donner, a comme impact. Et, il ne peut s'empêcher d'éprouver de l'empathie pour elle, parce qu'il sait probablement mieux que quiconque qu'est-ce qu'on épreuve à la perte d'un être cher. La vérité, c'est qu'Obi-Wan a perdu tous les êtres chers au cours de sa vie. Alors, il est bien placé forcément pour comprendre cela. Et comme il sait également combien c'est douloureux, il en vient naturellement à éprouver de l'empathie pour son prochain. Il aurait bien aimé être cette personne désirée pour cette jeune fille qui a l'air un peu désemparée et bien triste. En revanche, il a déjà eu l'occasion de se confronter à l'étrangeté de ce monde et des sosies. L'un de ses amis proches est d'ailleurs son parfait sosie. Et bien qu'au début cela l'a perturbé, Obi-Wan est désormais davantage intéressé par cette relation d'amitié qui le lie à cet homme. Petit à petit, il tente de se reconstruire, de trouver un peu de bonheur dans ce monde. Son passé le hantera probablement à jamais, il conservera des cicatrices dans son cœur meurtri, mais cela ne signifie pas qu'il ne peut pas essayer de trouver à nouveau le bonheur.
- Je comprends mademoiselle. Ne vous en faites pas. J'ai moi-même un sosie ici, alors je sais à quel point c'est perturbant.
Obi-Wan lui adresse un sourire rassurant et réconfortant. Il ne connait pas cette petite, mais elle lui fait de la peine. Il sait qu'il ne peut rien faire pour elle, mais il a envie de l'aider. En tant que Jedi, sa mission a toujours été de protéger et d'aider son prochain. Alors même s'il ne se considère désormais plus comme un Jedi, il ressent toujours le besoin de venir en aide aux personnes dans le besoin. Mais avant qu'il ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, la jeune fille se confond en excuses et reprend sa route. Obi-Wan la suite des yeux, mais ne cherche pas à la rattraper. Il s'apprête à reprendre le cours de ses pensées. Il tourne le dos à moitié, mais il entend alors la jeune fille demander à quelqu'un de la laisser tranquille. Il se retourne et aperçoit alors la jeune fille retenue par un homme. Il attend un peu, mais il comprend rapidement que l'homme n'a pas l'intention de la laisser partir tranquillement. Obi-Wan n'aime pas se mêler des affaires des autres, plus maintenant. Mais cette pauvre jeune fille demande simplement à ce qu'on la laisse en paix. Alors, il s'approche d'eux et dit à l'homme :
- Je ne sais pas si vous êtes sourd, mais cette jeune fille vous a pourtant demandé très clairement de la laisser tranquille. Vous devriez accepter sa requête et vous en aller.
Il hésite, puis décide d'utiliser la Force pour influencer l'homme. Malheureusement, cela ne fonctionne pas. Depuis son arrivée, ses pouvoirs ont tout d'abord disparu avant de lui revenir comme si rien n'était. Seulement, il est un peu rouillé, d'autant plus qu'il n'a plus le cœur à s'en servir comme autrefois. Mais surtout, cet odieux individu est tout sauf un esprit faible. Voilà bien sa veine.
Annie commençait malheureusement à en avoir l'habitude de ce genre de cas. Elle aurait peut être du rester dans l'ombre ici et ne pas se faire remarquer. Mais elle était ce qu'elle était. Elle ne voulait pas laisser Vought s'en tirer si facilement et elle pouvait au moins avoir un oeil sur ce qu'ils faisait.
Annie le menace de son pouvoir en faisant briller ses yeux, mais le type ne semblait pas plus importuné que celà. Alors elle essaya de se détacher mais il restait là. Elle sent la colère monter un peu en elle face à ce comportement déplacé de la sorte.
" Foutez moi la paix... "
Puis l'homme qu'elle avait pris pour son père arriva à ses côtés. Elle se tourne vers lui, d'abord étonné et il souhaite intervenir. Il lui parle mais le type fini par lui rire au nez. Celà agaçait Annie au plus haut point. Elle se secoue la tête et essaye de voir les choses différement.
" Bon vous voulez quoi ? Un autographe ? Une photo ? Et en parle plus... " Mais elle savait bien que vu l'emmerdeur que c'était, il n'allait pas en rester là. Il rit de plus belle et commence à lui demander plus qu'une photo. Genre d'aller pour un verre. Mais Annie n'en avait pas envie.
" Alors vous pensez sincèrement que ca va marcher ? " Elle se tourne vers Obi-Wan un air désolé. " Excusez moi pour ca... " Elle était confuse. " Je vais m'en aller. On va s'en aller... "
Mais au moment de partir, il retient la blonde par le bras de nouveau alors qu'il l'avait lâché à l'intervention de son allié. Ses yeux brillent de nouveau d'une lueur dorée malgré elle, sous la colère.
" Je vous ai dit de me lâcher. " Dit-elle en serrant les dents.
Elle va pour le repousser de son autre bras, mais une chose se passa. Quelque chose qu'elle ne pensait pas revoir si vite. Ses mains brillent et elle envoie de l'énergie vers le type en question qui fut projeté plus loin sur le dos. Annie se fige et regarde la scène un air hébété. Elle regarde ensuite ses mains. Elle veut faire un pas vers le type pour voir si elle ne l'avait pas fait mal, car parfois, son pouvoir pouvait être incontrôlable par certains aspects. Le type grogne sur le sol et semble en vie. Elle soupire de soulagement. Mais elle venait d'attirer les regards. Elle observe la foule qui commence à arriver en se demandant ce que Vought dirait bien de cette affaire si ca venait à se savoir. Elle reste alors sans bouger, totalement perdue vue la situation qui pouvait dégénérer à tout moment.
" J'ai... pas fait exprès... Je devrai pas savoir faire ca... Pas maintenant... " Souffle-t-elle entre ses dents.
Moses.
Invité
Ven 12 Aoû - 22:44
Erreur sur la personne.
Obi-Wan a toujours eu foi en la Force et ce depuis toujours. Il n'en a jamais douté. Après tout, c'était ce qu'on leur enseignait depuis leur plus jeune âge au temple Jedi sur Coruscant. La Force est le meilleur allié du Jedi et la seule dont il est réellement besoin. Mais aujourd'hui, tout est différent. Depuis les évènements tragiques qui se sont produits il y a trois ans, Obi-Wan remet tout en question parce qu'il a tout perdu en l'espace de quelques jours à peine. Il a vu l'Ordre pour lequel il a consacré sa vie entière se faire décimer. Il a vu des amis et des maîtres qu'il respectait se faire tuer froidement. Il a vu de ses propres yeux celui qu'il a aimé comme un frère devenir un monstre. Il a vu ce même frère se faire consumer par les flammes de Mustafar. Et depuis, Obi-Wan est brisé. Le souvenir d'Anakin le hante autant que son échec. Survivre est une épreuve, encore plus quand on est l'un des seuls survivants parce qu'il ressent une grande culpabilité. Il se persuade sans arrêt que tout est de sa faute et qu'il a failli à sa promesse faite à Qui-Gon. Il y a des jours où il se sent tellement pitoyable qu'il peine à se concentrer sur son travail à l'université. Les souvenirs le hantent et quoi qu'il fasse, il ne parvient à s'en défaire. La peine qu'il ressent est quasi constante. Et même après trois ans, Obi-Wan n'arrive toujours pas à cicatrice. Son cœur saigne constamment. Et ça fait mal. Alors oui, sa capacité à utiliser la Force n'est plus la même qu'autrefois. Il a l'impression de redevenir un jeune initié. Et il s'en veut terriblement, mais il n'y peut rien. Mais cela ne l'empêche pas d'être frustré lorsqu'il se retrouve incapable d'utiliser correctement la Force.
Obi-Wan souhaite simplement aider la jeune fille et à la place, il se tourne en ridicule. Sa tentative d'influencer l'homme a totalement échoué et il se retrouve sans plan B face à lui. Sa demande de laisser la jeune tranquille est un parfait échec. L'homme lui rit au nez. Et, il n'a pas envie d'en venir aux mains, car c'est indigne d'un Jedi de se battre de façon aussi primitive. D'autant plus qu'un Jedi n'attaque jamais, il se défend simplement. Mais avec la guerre des clones, il faut admettre que le rôle des Jedi a changé et c'est en parti pour cela que la République avait perdu foi en l'Ordre Jedi. En acceptant cette guerre, les Jedi ont joué le jeu de Palpatine, le Seigneur Sith. Et ils ont perdu. Tout perdu. Tandis que l'homme agrippe pour la seconde fois le bras de la jeune fille, cette dernière lui demande de la lâcher à nouveau. L'homme souhaite davantage qu'une simple photo. Obi-Wan pressent que ça va mal finir tout cela. Il tente une nouvelle fois de se connecter correctement à la Force, mais quelque chose se bloque une fois de plus en lui et rien ne se produit sur l'homme. C'est alors que quelque chose se produit. La jeune fille libère de l'énergie de ses mains et envoie propulser l'homme plus loin à terre. D'abord surpris, Obi-Wan s'empresse de venir près d'elle pour savoir si elle va bien, après s'être assuré que le sale bonhomme est toujours vivant.
- Tout va bien ? Viens, ne restons pas là. Je pense que tu as besoin d'un bon remontant et les gens commencent à devenir un peu trop curieux.
Obi-Wan lui tend alors la main, à la fois pour la rassurer et pour l'entraîner vers un endroit plus calme, où ils pourront calmement parler. Finalement, s'il ne sert plus à rien dans le feu de l'action, il peut néanmoins être encore utile pour rassurer son prochain, même s'il est lui-même brisé de l'intérieur.
Elle se fige face au spectacle et ce qu'il vient de se passer. Annie ne comprend pas trop. Elle regarde l'atroupement se faire autour du gars au sol. Elle espérait qu'elle ne lui avait pas fait trop mal. C'était un réflexe. Juste un réflexe. Elle regarde ses mains. Ses pouvoirs revenaient donc ? Elle devrait être heureuse et elle le serait dans d'autres circonstances mais pas à cet instant.
C'est la voix de l'homme près d'elle qui la fait revenir à la réalité. Son regard se pose sur lui, il s'inquiète pour elle. Cet homme qui ressemble tellement à son père. C'était troublant pour elle. Trop troublant. Elle fait un signe de tête pour lui confirmer la chose en premier lieu. Ils ne doivent pas rester ici, ils doivent partir.
Elle ose espérer qu'il n'y aura pas de suite, que Vought ne lui en tiendra pas rigueur. Car visiblement le mec savait qui elle était, sinon il ne l'aurait pas autant emmerdé. Celà soulève aussi un peu de colère en Annie qui en a marre d'être traitée de la sorte. Elle commençait à beaucoup cumuler ces derniers temps.
Elle se laisse tirer par cet homme plus loin, et elle se sent de moins en moins oppressé. Retrouvant l'usage de la parole, elle finit par lui dire.
" Merci. " Une longue pause s'en suit. " Je suis désolée, je ne voulais pas que... ca prenne ce genre de proportion. " Elle se tourne vers lui en s'arrêtant. " Vous allez croire que je le fais exprès pour attirer votre attention alors que ca n'est pas le cas. " Dit-elle gênée.
Elle ne peut s'empêcher de le fixer. Son visage, son air, et ca la perturbe vraiment cette apparence. Ca se voit dans le regard de la jeune Starlight. Son père, cet icone pour la jeune fille qui avait disparu du jour au lendemain et elle avait fini par comprendre la culpabilité de celui-ci. Elle a fini par comprendre le role de sa mère là dedans et pourquoi son enfance et son adolescence avait été privé de sa présence. Elle sait que ca n'est pas lui et pourtant, elle avait envie de croire en quelque chose. Car Annie pouvait se sentir terriblement seule parfois en ce moment. Le lot de la célébrité.
" Vous êtes vraiment comme lui. C'est... perturbant. " Elle marque une pause. " Obi-Wan, c'est ca ? Je m'appelle Annie. Et encore merci... Vous n'étiez pas obligé. " Elle revient à ses côtés.
Moses.
Invité
Sam 10 Sep - 22:04
Erreur sur la personne.
Le Jedi entraîne la jeune fille en dehors du parc, tandis que les regards continuent de se poser sur Annie. Forcément, ce genre de spectacle attire l’œil. Elle deviendrait en quelques minutes le centre de l'attention alors que ce n'est pas ce qu'elle souhaite. Il n'est pas compliqué de comprendre qu'elle n'a pas fait exprès de se servir de son pouvoir. Et Obi-Wan devine naturellement qu'elle a tout, sauf envie de répondre aux questions des curieux autour d'eux. Quant au bonhomme qu'Annie a mis hors d'état de nuire, il s'en remettra d'une manière ou d'une autre. De toute façon, il n'est que le cadet de ses soucis. La vie d'Obi-Wan ressemble à un puzzle dont il manque la moitié des pièces. Un véritable désastre. Quant à son cœur, il est à l'agonie, en miettes. Même si la vie ici est douce et comme un havre de paix pour lui, son passé et surtout le fantôme d'Anakin le hantent, l'empêchant d'aller de l'avant. Il erre la plupart du temps. Obi-Wan, il n'est désormais plus que le fantôme de lui-même. Alors quand il peut encore se rendre utile, même s'il s'agit simplement de tendre la main à une âme égarée, ça lui convient parfaitement.
- Ne t'en fais pas. J'ai bien vu que tu n'as pas fait exprès. Parfois, on n'est pas toujours maître de nos émotions. dit-il à Annie avec un sourire doux.
Il pense aussitôt à Anakin. Combien de fois l'a-t-il vu perdre son sang-froid ? Combien de fois l'a-t-il vu foncer tête baissé dans le tas ? Même après 10 ans d'apprentissage sous son aile, Anakin est demeuré incapable de se maîtriser. Et Obi-Wan n'a pas été capable de le canaliser. Mais peut-être qu'il pourra réussir avec une autre personne là où il a échoué avec son apprenti. Et même s'il peut simplement lui apporter un peu de réconfort, cela lui apportera un peu baume au cœur. Et puis, il doit bien admettre être curieux qu'Annie lui en dise plus sur son père qui visiblement, est son portrait craché.
- Oui, je comprends. J'ai été très perturbé moi aussi la première fois que j'ai rencontré une personne qui est mon portrait craché. Et je suis sincèrement désolé de ne pas être celui que tu aurais désiré, vraiment. ajoute-t-il tandis que son sourire disparaît de son visage laissant place à une compassion sincère.
Une fois arrivés en dehors du parc et à l'abri des regards indiscrets, Obi-Wan se tourne vers Annie pour mieux l'inspecter. Il souhaite s'assurer en effet qu'elle n'est pas blessée. Il ne connait pas du tout ses pouvoirs et les effets qu'ils peuvent avoir, y compris sur son corps à elle.
- Tu vas bien ? Tu n'es pas blessée ? Où veux-tu aller ? Dans un café ou rentrer chez toi ?
Ils marchent tous les deux en dehors du parc. Prendre de la distance n'est pas une mauvaise chose, Annie espérait que l'homme s'en sorte sain et sauf, qu'elle ne l'ait pas blessé.
Cet homme n'est pas son père, mais il se dégage une aura apaisante de lui. Doux et amical. Annie peut le sentir et peut être aurait-elle envie de se confier à ce double de son père sans réfléchir... Il voyait bien qu'il essayait de l'aider, qu'il était confus et qu'il voulait faire de son mieux.
" Vous êtes gentil. " Dit-elle dans un léger sourire amical. Elle le pense. " Oui, mais je devrai pas agir de la sorte en public... " Ajoute-t-elle. " Parce que j'aurai pu le blesser. "
C'était la réalité, les Supers de son monde ne font pas bien attention parfois, et ils ont tendance à ne pas se maitriser et à finir par s'attaquer aux plus faibles. Annie faisait attention. Elle avait déjà tué un type sans le faire exprès. C'était une sombre image qu'elle souhaite effacer de son esprit. Annie ne voulait pas se croire supérieur par sa condition, elle voulait toujours faire les choses au mieux, mais elle était humaine après tout... Elle ne pouvait pas garder autant d'émotions sans qu'un jour ils finissent par exploser.
Il lui explique alors qu'il a rencontré une autre personne qui lui ressemble. Annie fronce les sourcils et lui demande. " Et cet homme... " Elle se secoue la tête. Peut être est-il son père ? " Désolée, je me demande s'il ne peut pas être celui que je recherche pour le coup. " La franchise sort de sa bouche, elle préfère poser le fond de son questionnement.
Il se montre ensuite avenant quant à sa condition. De ce qu'il venait de se passer. Annie était sauve. Elle lui sourit, un peu perturbé quand même. " Non ca va... Je vais bien. Je n'ai rien. Merci. " Il lui demande si elle veut rentrer. Elle reste silencieuse de nombreuses secondes, se demandant ce qu'elle doit répondre à cet homme. Elle ne voulait pas abuser de sa gentillesse, mais en même temps; elle ne souhaitait pas rentrer. Elle avait envie de profiter de la présence de cet homme qu'elle trouvait réconfortante.
" Sinon... " Elle a un sourire gêné. " Je vous avoue que je n'ai pas envie de rentrer dans mon grand appartement seule... Vous savez, on peut avoir tout le confort possible, mais c'est pas pour ça qu'on se sent... bien. " Devait-elle se calmer quant à ses aveux qu'elle n'était pas si bien qu'elle pouvait paraître ? Ce type ne la connaissait pas, elle ne lui devait rien. " Si... Ca ne vous gêne pas qu'on aille boire quelque chose. Je connais un Starbuck au coin d'une rue. Je crois qu'ils en ont marre de me voir débarquer chez eux à n'importe quelle heure. " Dit-elle en essayant de montrer de la bonne humeur malgré tout. " Je sais que... vous n'êtes pas mon père mais... " Ajoute-t-elle en baissant les yeux. " Mais je sais aussi qu'on a tous perdu quelqu'un en arrivant ici, et qu'on le cherche. Et je suppose que vous aussi, vous devez chercher des gens qui vous sont chers... On peut... discuter, et se serrer les coudes. " Dit-elle en haussant une épaule, un peu timidement. Ne sachant pas trop comment cet homme allait prendre cette tentative d'ouverture vers une relation qui ne se limitera pas à un parc et un café. Il n'était pas son père, elle le sait, mais chacun cherche un réconfort ici. Comme elle le dit, et s'ils peuvent se motiver à aller de l'avant l'un et l'autre, en se comprenant mutuellement, ca serait une bonne chose en premier lieu.
Moses.
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Erreur sur la personne (Obi-Wan&Annie)
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