Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityand i hope that we meet in another life. (ft. obi-wan)
AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 


DANS CE PETIT TABLEAU, TU TROUVERAS TOUS LES LIENS UTILES QUAND TU ES EN TRAIN DE RP.
▿ N'oubliez pas de recenser
vos personnages dans le bottin des personnages


— VOIR LE RÉPERTOIRE DES PERSONNAGES A-H & I-P & Q-Z
-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal

and i hope that we meet in another life. (ft. obi-wan)

Aller en bas
Anonymous

Invité



Mar 12 Avr - 23:05


as we rest here alone like notes on a page, the finest to compose could not play our pain. with a candle through times, i can still see your ghost. but i can't close my eyes for it is there where you haunt me the most. ( music ) -- @obi-wan kenobi

T’étais pas certaine de savoir pourquoi t’étais là. Vraiment. Tu observais cette foule sans grande conviction, beaucoup dont tu ne connaissais ni le visage ni le prénom. Il fallait dire que c’était un endroit avec énormément de personnes, peut-être trop, dont certains qui pouvaient être considérés comme des élèves tant ils faisaient jeune. Il faut dire que t’avais jamais été trop du genre à te mêler à la foule non plus. Tu faisais tes choses dans ton coin et tu te contentais de ton éternelle petite routine, des personnes que tu connaissais. Concrètement, tu n’étais pas la personne la plus sociable qu’il soit : non pas que tu n’aimais pas les autres, juste que tu avais gardé tes mauvaises habitudes d’être dans ton coin sans attendre l’avis des autres. Aujourd’hui encore, c’était quelque chose qui te portait préjudice : suite aux frasques entre le doyen et Padmé, tu avais été indirectement été prise en grippe par Sorrento qui semblait prendre les conseils que tu avais donnée à Padmé comme une trahison. Et ça passait mal. T’irais pas jusqu’à dire qu’il te considérait comme une ennemie, mais tu avais bien compris que si tu ne faisait pas profil bas et que tu ne faisais pas comme les autres, tu pourrais très vite potentiellement perdre ton job. Et ça, tu voulais éviter. Alors pour une fois, tu avais mis ta rancune de côté et tu tentais de te sociabiliser un minimum avec les autres professeurs. Tu avais eu espoir que Padmé soit présente, mais tu te doutais qu’avec l’arrivée de ses deux nouveaux jumeaux, elle devait être occupée. Résultat des courses, t’étais livrée à toi même dans une marre de professeurs divers qui te parlaient mais dont tu n’écoutais presque rien. Ou que d’une oreille.

Physiquement tu étais là, mais mentalement, tu étais loin. Déjà chez toi sans doute, à siroter un martini dans ton canapé tout en dévorant un ultime livre d’un de tes auteurs favoris. T’étais pas très complexe à combler Satine, encore moins depuis que tu n’avais plus toute ces responsabilités bien que tu ne pouvais t’empêcher de te demander ce qu’il advenait, à l’heure actuelle de Mandalore. Tu avais toujours connue les conflits galactiques et diriger cette planète avait été ton principal rôle pendant presque toute ton existence, donc te retrouver, du jours au lendemain, ici, sans avoir conscience de ce qui avait pu se passer restait quelque chose de particulièrement anxiogène. Et dire que tu n’étais pas anxieuse serait mentir : tu étais juste excellente dans l’art de le cacher. Un soupire s’échappe d’entre tes lèvres tandis que tu tentais de rester concentrer sur la conversation, mais honnêtement, ça restait difficile. Parce que tu ne pouvais pas te concentrer sur autre chose que sur la feuille de salade qu’il avait coincé entre les dents et sur à quel point tes chaussures te faisaient terriblement mal. Tu te voyais déjà dans ce bain mousseux que tu prendrais pour détendre chaque muscles de ton corps qui semblait porter sur ses épaules le fardeaux d’une longue vie.

Longue n’était pourtant pas le mot le plus approprié. Parce que t’avais pas vécu si longtemps que ça, et ce sabre transperçant ton abdomen hantait encore tes pensées et te faisait te réveiller en pleine nuit. En fait, celui qui était à l’origine de tous ces problèmes hantait encore ton inconscient, à savoir Maul. Si tu gérais plus ou moins bien la situation, c’était difficile de réussir à se concentrer sur les soucis d’autrui quand toi, tu repensais au fait que ton monde entier avait été ravagé par les conflits malgré ton acharnement. Et pourtant, tu pouvais t’estimer heureuse de ne jamais avoir assisté à la chute de l’Empire, car neutre ou pas, ta planète aurait sans doute été victime des invasions et ton avis n’aurait rien changé. Du moins tu supposes. Tu sais pas trop. Padmé est restée assez vague, tout c’que tu sais c’est qu’elle entretenait une relation avec le Général Skywalker - ce qui t’a honnêtement fait tombé de haut parce que tu ne t’y attendais absolument pas - mais qu’en plus, il avait plongé la galaxie dans la noirceur. En soit, tu avais encore du mal à réaliser tout ce que tu avais pu louper, ça paraissait tellement … surréaliste.

Il continue de te parler, il s’approche un peu trop de toi ce qui te fait automatiquement légèrement reculer le haut du corps. Et ça l’arrête pas, au point qu’il vient poser sa main sur ton bras.
Okay, s’en est trop. Tu te retournes, sans chercher à comprendre tandis que tu récupères ton sac et ce tas de copies qui étaient là, dans un coin de la table. Il t’interpelle mais toi, tu ne te retournes pas, tu traces simplement, quittant l’éternelle salle de réunion pour enfin prendre le chemin vers chez toi.
Ou peut-être que tu irais au restaurant. En tête à tête avec toi-même. Pourquoi pas après tout.

Tu voulais juste te déconnecter de tout ça. Des procès qui s'enchaînent, des élèves qui cherchaient constamment à négocier. Tu avais besoin de te déconnecter Satine, une bonne fois pour toute. Tu songeais à ta soeur, avec qui les rapports avaient souvent été compliqués, tu pensais à Korkie et à toute ta famille qui avait probablement subi les dommages collatéraux de tes décisions politiques. C’était d’ailleurs le soucis principal de toute cette anxiété qui te rongeait : et si tes choix de neutralité avaient été bon ? et si tout ce que tu avais envisagé, tout ce que tu t’étais tuée à construire ne relevait que de l’utopie ? Tu étais incapable de répondre, mais tu pouvais t’empêcher d’entendre la voix des Républicain clâmant qu’ils t’avaient prévenu. À ne pas prendre parti, le choix s’imposait à toi.

Tu accélères le pas, un peu trop, au point que tu ne fais pas spécialement attention. T’as tellement mal aux pieds que ta cheville se tord légèrement et que tu t’effondres au sol, les diverses copies commencent à voler autour de toi. Tu fermes les poings, prenant une grosse inspiration tandis que tu tentes de rester calme et sereine, mais c’est difficile pour tout dire. Tu observes ta cheville et réalise que tu n’as absolument pas mal: autrement dit, le pire est évité. Tu t’installes alors à même le sol tandis que tu commences à rassembler ces mêmes copies, tentant de les mettre en ordre et surtout de ne pas les froisser. Elles sont nombreuses, il faut dire que le nombre d’élèves que tu vois par jour est assez important. Et alors que tu restes les yeux fixés sur le sol et ces copies, tu remarques deux mains qui viennent en attraper quelques-unes, probablement pour t’aider à les ramasser. – Merci, tu te contente de dire d’un air totalement désabusé et terriblement froid - t’étais l’exemple parfait de la resting bitch Satine, tu n’y pouvais rien pour tout dire. Et alors que tu redresses la tête pour connaître l’identité de ton sauveur, tu te stoppes. Tu laisses tomber le tas de copies que tu avais déjà ramassées tandis que ta respiration se coupe automatiquement comme pour laisser place au doute.

Et alors qu’il redresse la tête, permettant alors à tes yeux de se poser sur son visage. Ton cœur loupe un battement, les questions se bousculent, t’es même pas certaine de savoir comment aligner deux mots. – Obi-Wan ….? tu demandes, comme pas totalement certaine de ce que tu avances. Parce que ça paraîtrait presque trop gros, trop beau au point que ça en serait à la limite de l’impossibilité. Mais c’est pas possible autrement. Parce que tu reconnais ce regard, ce visage, tout. Pour t'être permise de l'observer pendant si longtemps, pour t'assurer de ne jamais en oublier ne serait-ce qu'un seul détail dés que vous seriez séparés.
Tu t'demandes si c’est un rêve, et si oui, alors tu espères que tu ne te réveilleras jamais. Parce que c’est sans doute le plus beau de tous ceux que tu avais pu faire depuis que tu étais ici.



(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Dim 24 Avr - 17:54


And I hope that we meet in another life.

Remember my dear Obi-Wan, I've loved you always.



Chaque jour, c’est la même chanson. Chaque réveil est douloureux à tel point qu’il a envie d’en mourir immédiatement. Chaque journée est un long supplice supplémentaire à sa longue agonie. Chaque fin de journée est une demi-délivrance parce qu’il sait que lorsqu’il fermera les yeux, il le reverra. Chaque fois qu’il ferme les paupières et que son esprit le transporte dans l’autre monde, il peut se reposer et retrouver un semblant de bonheur parce qu’il sera là devant lui. Il lui sourira ou bien il se moquera de lui. Il partagera avec lui un nouveau moment de complicité où tous les deux en profiteront pour taquiner l’autre. Sa présence lui rappellera alors un monde auquel il appartient. Un monde qui n’existe désormais plus que son souvenir. Mais dans ce souvenir, il demeure éternel tout comme son monde. Rien ne change. Rien ne se perd, rien ne se transforme. C’est comme un nouveau départ à chaque fois. Ou une boucle sans fin. Mais pour lui, cette boucle sans fin représente un passé auquel il peut s’accrocher encore et encore sans fin. Ses doutes, ses peurs, ses inquiétudes, ses peines mais aussi ses joies, ses promesses reviennent à chaque fois, sans possibilité d’évolution. Mais en a-t-il seulement envie ? La réponse, il la connait bien sûr. Ce passé où sa vie a un sens, c’est tout ce qu’il lui reste désormais. Oh bien sûr, il y a encore de l’espoir. Il a tenu cet espoir dans ses mains. Il a regardé au loin cet espoir. Mais, cet espoir aussi fort est-il, n’est pas suffisamment pour effacer un passé auquel il s’accroche désespérément. Parce que s’il lâche prise, s’il accepte enfin la vérité, il ignore s’il tiendra encore debout et s’il parviendra à avancer encore. Le revoir, c’est donc pour lui un moyen de se persuader que tout ce qu’il a vécu est bien réel, qu’il est réel et qu’il ne devient pas fou. Au fond, il sait qu’il ne fait qu’alourdir sa peine, mais que peut-il bien y faire ? Rien, rien du tout. Anakin était son ami, son frère. Et ici et maintenant, Obi-Wan a encore besoin de lui.

Obi-Wan Kenobi a tout perdu. Absolument tout. Et pourtant, lui, il est toujours là. Debout. Et, il lui arrive bien trop souvent de se demander pourquoi il doit continuer à souffrir de la sorte. Pourquoi lui a-t-il survécu à tout cela et pas les autres ? Pourquoi Windu a-t-il échoué ? Il n'est pas le plus grand maître de l'Ordre Jedi, loin de là. Cette question ne cesse de le tourmenter, de lui torturer l'esprit en boucle. C'est tellement injuste, tellement cruel. Obi-Wan aurait volontiers donné sa vie et permettre aux autres d'y échapper, et de réussir là où Yoda et lui avaient échoué. À chaque fois qu'il y repense, ça lui arrache le cœur. La trahison. La mort des Maîtres qu'il admirait, des Chevaliers qui avaient été ses amis, la chute de l'Ordre et de la République, de toutes les personnes qu'il a connu et aimé ; la mort de son serment à Qui-Gon. La mort d'Anakin. Des cendres, Des cendres et de la poussière. Vingt-cinq mille années effacées, balayées, à jamais disparues en un seul jour. Tous les rêves, toutes les promesses. Tous les enfants... À chaque fois qu'il repense à tout ça, la souffrance s'empare de lui, et lui donne des vagues de tremblements irrépressibles. Et dans ces moments-là, il se force à repenser aux paroles de Yoda, ce qui définit qu'il demeure toujours un Jedi. Et c'est aussi précisément dans ces moments-là qu'il se permet de se demander comment sa vie aurait été s'il avait quitté l'Ordre Jedi autrefois et resté aux côtés de Satine.

Assis sur son fauteuil, l'ancien Jedi regarde, tourne et retourne dans ses mains le sabre laser de son ancien apprenti et frère d'arme. Il faut qu'il arrête. Il doit tourner la page et passer à autre chose, cesser de se faire du mal en boucle. Mais comment ? Comment y arriver au juste ? C'est impossible, c'est trop difficile, il n'y arrive pas. Dooku avait raison sur un point le concernant : il n'est pas si fort qu'il veut le faire croire. Yoda lui donne bien trop de crédit, c'est un fait. La vie n'a plus aucune saveur malgré qu'il vit depuis maintenant près de trois ans dans cet étrange monde. Pourtant, les rêves ne s'estompent pas. C'est ironique et pathétique quand il y pense, parce que autrefois il a dit à Anakin qu'avec le temps, les rêves disparaissent. C'est seulement maintenant qu'il comprend à quel point c'est faux. Pauvre Anakin. Et pauvre lui.
Poussant le énième soupir de la journée alors qu'il est encore très tôt, Obi-Wan finit par se lever. Il doit aller travail. Ce boulot l'aide à vivre, à oublier par moment son passé, mais c'est n'est qu'une échappatoire. Lorsque la journée prend fin, son passé le rattrape ainsi que la douleur qui lui transperce la poitrine en boucle, telle une épée. Il range le sabre, désormais dernière relique d'Anakin dans une boîte, aux côtés du sien. Il finit de s'habiller, avant de quitter son appartement et de prendre la direction de l'université. Il ne fait guère attention aux gens qu'il croise sur sa route. À vrai dire, Obi-Wan n'y arrive plus. Il a peur, peur que s'il se fait de nouveaux amis, il va les perdre eux aussi comme il a perdu toutes les personnes auxquelles il a tenu dans sa galaxie. Il a tant perdu qu'il n'a juste plus la force de voir ne serait-ce qu'une seule personne disparaître à nouveau. C'est bien trop difficile.

L'université où il travaille est plutôt agréable, elle est lumineuse et les gens y sont généralement joyeux et aimables, ce qui contraste énormément avec son éternel air mélancolique sur le visage. Se rendant avant tout dans la salle des professeurs, il se prépare un café histoire, avant de ressortir dans le couloir et de se diriger vers son bureau. Et c'est là qu'il vit cette femme se tordre la cheville et laisser tomber par terre une impressionnante pile de copies de ses bras. Il ne l'a pas reconnu parce que des élèves passent devant et à côté d'elle, cachant par moment son visage. En bon Jedi qu'il est, il vient naturellement aider la femme à ramasser ses copies. Et c'est seulement lorsqu'elle relève la tête qu'il réalise de qui il s'agit. Son cœur manque un battement ou deux. Il cesse de respirer pendant quelques instants et se fige littéralement. Il doit rêver encore, n'est-ce pas ? Parce que bien sûr que Satine lui apparaît dans ses rêves. Elle plus que d'autres personnes. Alors, il reste là, figé, à la regarder. Elle a changé, mais pas tant que cela. Elle est toujours aussi belle, son regard si envoûtant. Il ne réalise même pas que sa main s'est levé pour venir toucher sa joue. Il l'entend l'appeler par son prénom. Et tout ce dont il est capable, c'est de répondre de la même façon.

- Satine... this is probably a dream, but it's the most beautiful dream I had for a very long time.

KoalaVolant




@Anakin Skywalker


Dernière édition par Obi-Wan Kenobi le Mar 12 Juil - 19:41, édité 7 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Dim 24 Avr - 19:11


as we rest here alone like notes on a page, the finest to compose could not play our pain. with a candle through times, i can still see your ghost. but i can't close my eyes for it is there where you haunt me the most. ( music ) -- @obi-wan kenobi

Tu es pas certaine de comprendre, ou plutôt la réalisation ne se fait pas. Tu restes là, à l'observer de tes prunelles bleutées, totalement sous la surprise, le choc, ton coeur palpitant bien trop rapidement en vue de cette rencontre si soudaine. Sa voix parvient à tes oreilles, et pourtant, tu réalises qu'il pense presque autant que toi que c'est surréaliste. Vous vous perdez dans vos contemplations silencieuse et probablement dans les réminiscences de ces souvenirs lointain que vous partagez. Tu sais pas quoi dire, tes pensées vagabondants et ce n'est qu'avec sa main qui effleure ta joue que tu réalises que c'est bien réel. C'est réel.
Réel.
Il est là, vraiment là, en face de toi et cette simple pensée fait naître au coin de tes yeux des larmes. Elles ne coulent pas, pas encore, parce que c'est trop d'un coup et que tu arrives à te retenir mais elles menacent de couler à un moment ou à un autre. Tu l'sais. Tu l'sens. – My love. C'est un murmure à peine inaudible tandis que tes mains saisissent son visage. Tu l'observes, simplement, silencieusement, détaillant les traits de son visage qui semblent plus épuisés par le temps qu'autre chose. Il a pas ce même regard, le même que celui que tu avais l'habitude de voir, avec cette fougue dans le regard, ce goût d'aventure. Quelque chose lui est arrivé, quelque chose de dramatique, tu l'vois. Parce que c'est évident, et que les yeux ne mentent jamais. Tu sais très bien que des atrocités il en a vue, que la guerre fait des dommages et traumatismes. Tu connais Obi-Wan, tu sais qu'il est fort, qu'il a les épaules. Mais le voir comme ça, ça te brise le coeur. Car tu as plus l'impression de voir un homme désabusé, fatigué d'se battre contre ses propres démons, et tu veux, automatiquement lui venir en aide. Tu veux prendre soin de lui, lui faire comprendre que désormais tu es là. Toi même tu n'as aucune explication puisque tu te souviens de cette lame te transperçant l'abdomen, mais tu es là, et c'est tout ce qui compte. – Life hasn't been kind to you, am I right ? Tu demandes de cette voix si douce, si posé. Une bulle se créant en totalité autour de vous, et ceux te croisant dans cette situation seraient surpris de voir tes yeux si tendre, tes gestes si doux, toi qui n'avait absolument pas cette réputation. Ta main carresse la peau de son visage, laissant finalement ces larmes couler sur tes joues. Parce que tu le retrouvais, et que t'en étais si heureuse. Mais parce que tu ressentais aussi toute cette douleur à travers ses prunelles bleutées et que ça te déchirait qu'un homme d'une aussi grande bonté ait pu vivre des choses atroces. – I know it looks like it, but this is not a dream. Tu pouffes légèrement, parce que cette réalité représentait probablement la meilleure chose qu'il soit. En soit, tu t'étais demandé si tu le retrouverais un jour, parce que Padmé avait pu retrouver ses proches. Tout le monde avait réussi un tel exploit, sauf toi. Tu pensais encore à ta soeur, à ton neveu, à tout ces proches que tu aimais tant mais dont tu ignorais la situation. Avaient-ils survécu ? Avaient-ils réussi à se sortir du conflit ? Tu avais appris la chute de la République par le biais de la petite brune, et tu n'avais jamais pu cesser de penser une seule fois à tes proches. Tu savais, de source sûr que ton cher chevalier avait réussi à s'en sortir puisqu'il avait été là dans les derniers instants de Padmé d'après les dires de l'ancienne Sénatrice. Même avec une galaxie en crise il trouvait le moyen d'être là pour ses amis les plus proches. – I'm here. I'm really here. Et tu finis par t'avancer pour venir enrouler tes bras autour de lui et débuter ainsi cette étreinte réconfortante.

Tu retiens quelques sanglots dû à ces larmes de joie tandis que tu profites simplement de cette étreinte, d'être contre lui. Tu retrouves son parfum qui t'avait tellement hanté depuis votre année passé à fuir sur Mandalore, tu le retrouve surtout lui. Cet homme. Celui qui avait hanté tes rêves et tes cauchemars, celui qui te rendait folle de manière positive et qui t'énervais comme personne. Tu vivais constamment dans le regret quand tu pensais à Obi-Wan, car si tu avais sû, si tu avais pû lui avouer tes ressentis peut-être que votre histoire, elle aurait pû avoir lieu. Peut-être que vous auriez pû être quelque chose, vraiment quelque chose. Parce qu'entre vous, c'était plus que du platonique, c'était incertain, des échanges affectifs mais jamais vous n'avez franchit les quelques limites établient. Parce que vos rôles respectifs vous obligeaient à garder cette distance, ou en tout cas, le simple fait qu'il soit un jedi et qu'il ne vive que par celui-ci.
Tu restes contre lui, resserant cette étreinte comme de peur qu'il se volatilise d'un seul coup. Tu crains qu'il ne disparaisse et qu'il ne s'agisse que d'une mauvaise farce de ton esprit, mais non. Le fait d'être là, contre lui rend les choses véridiques. Il est là. Il est vraiment là. Ce même homme qui t'avait secouru tellement de fois, qui t'avait tenu tête comme personne mais qui te faisait craquer si facilement. – I am here. Tu répètes. Comme pour le rassurer, pour lui prouver que tu disparaîtras pas, comme ça, d'un coup. Tu mets enfin un terme à cette étreinte, gardant tout de même un certain contact. Tes mains sur son visage, le carressant légèrement avant de lui offrir le sourire le plus sincère qu'il soit. – All of this is reel. Tu ris légèrement avant de venir essuyer une de tes larmes qui coulait pour finalement te concentrer sur l'ancien maître jedi. Tu finis par reporter ton attention sur ces copies que tu ramasses à la va vite, les enfouissant dans ton sac de la manière la plus vulgaire qu'il soit, sans prendre la peine de les ranger ou de ne pas les froisser. Tu t'en fiches. Tu t'en contre fou Satine, tu veux juste retrouver cet homme, lui parler, réaliser ce qui se passe. – Come with me. Let's find a place where we'll be more comfy. So we can find each other again. Tes yeux pétillaient Satine, tu n'avais jamais été aussi heureuse, aussi … sereine. Même après vos retrouvailles pendant la guerre des clones, parce que tout était différent. Tout serait différent. Les circonstances étaient différentes et après avoir passé trois mois à se poser tellement de question, il était là, arrivant tel ce chevalier servant qu'il avait toujours été pour toi. Tu n'avais jamais eu besoin de qui que ça soit dans ta vie Satine, encore moins d'un homme. Et c'est spécifiquement pour ça que tu n'avais jamais attendu après lui, cependant, tu n'étais pas prête à reproduire la même erreur. Tu avais besoin d'Obi-Wan Kenobi dans ta vie, c'était plus une supposition, c'était une évidence. Après tout ce temps passé à côté de ce que vous auriez pu être, le temps des remords est terminé, autant vivre ce que vous méritez de vivre. Autant toucher enfin votre bonheur du bout des doigts. Parce que vous l'méritiez. Parce qu'il le méritait.



(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Jeu 28 Avr - 20:49


And I hope that we meet in another life.

Remember my dear Obi-Wan, I've loved you always.




La mort, la peine, les souffrances... oui avec les années, on peut sans mal affirmer qu'Obi-Wan en sait quelque chose sur le sujet. Il peut se vanter d'avoir perdu au cours de sa vie plus que la majorité des gens. Yoda, puis Qui-Gon lui ont enseigné avec sagesse qu'un Jedi ne doit pas pleurer les morts, ni les regretter mais se réjouir pour ces âmes qui s'en retournent et ne font plus qu'un qu'avec la Force. Mais personne ne l'a préparé face à autant de morts autour de lui. À vrai dire, Obi-Wan a perdu chaque personne qu'il aimé dans sa vie. Presque toutes. Il ne lui reste que Yoda et on ne peut pas dire que sa relation avec le vieux maître Jedi soit la plus heureuse. Alors oui, le coeur d'Obi-Wan est en miette et s'il parvient encore à se réveiller chaque matin et à ne pas devenir fou, c'est probablement un miracle. Avec tout ce qu'il a traversé, on aurait pu penser que le côté obscur aurait fini par l'attirer, d'une manière ou d'une autre à force d'être écrasé par la souffrance et le désespoir. Mais non. Obi-Wan Kenobi n'a jamais songé un seul instant à se tourner ce fléau destructeur. Il a assisté de ses propres yeux à la descente aux enfers d'Anakin et il a vu combien ça l'a détruit, brisé. Il refuse de vivre lui aussi toute cette souffrance, même si d'un certain point de vue, il n'est plus à ça près. Cependant, Obi-Wan préfère trépasser tout de suite plutôt que de se tourner vers cette solution. Sa vie est détruite, anéantie et tout espoir d'être heureux à nouveau semble tellement improbable que cette simple pensée le fait rire. Et chaque jour, il se demande en boucle pourquoi lui a survécu et pas les autres. Pourquoi est-ce lui qui connaît tout cela ? Qu'a-t-il fait de mal pour que la Force refuse de le laisser mourir, lui aussi ? Pourquoi doit-il endurer tout cela au juste ? Que lui reste-t-il au juste dans la vie ?

Alors revoir Satine ici, c'est bien la dernière chose à laquelle il aurait pensé être possible, ou plutôt ne serait-ce que possible. Il l'a vu mourir devant ses yeux, poignardé cruellement par l'ancien Sith, Maul. Elle est morte quelques instants plus tard dans ses bras, sans rien pouvoir faire alors que l'ancienne duchesse lui avouait l'avoir toujours aimé. Et lui aussi. Il l'a toujours aimé. Le contraire aurait été impossible. Bien qu'un Jedi ne doit pas ressentir de l'attachement pour d'autres personnes, il n'en demeure pas moins un être vivant avec des émotions. Et quand on passe une année entière en cavale aux côtés d'une personne, forcément ça noue des liens forts. Dans le cas de Satine Kryze et d'Obi-Wan Kenobi, ce fut des sentiments romantiques. Et Obi-Wan s'est toujours dit au fond de lui que si la jeune femme lui demandait de rester à ses côtés, il quitterait l'Ordre Jedi pour elle. Curieusement, c'est à cela que pense précisément le Jedi en regardant Satine. Parce qu'aujourd'hui encore, il l'aime de tout son être et qui si elle lui demande de rester, il le fera aussitôt. Une vie sans elle est une vie de regret et une part de lui en est empli parce qu'il sait qu'il aurait très heureux de vivre avec elle. Cependant, il a aussi été heureux en demeurant au sein de l'Ordre Jedi aux côtés de son maître Qui-Gon Jinn puis aux côtés d'Anakin. C'est simplement différent. Totalement différent, mais Anakin lui, avait concilié les deux. Son amour pour Padmé était très flagrant, mais pour son bien, Obi-Wan avait toujours prétendu ne rien savoir. C'était bien mieux ainsi. Le plus triste dans l'histoire, c'est probablement qu'Anakin n'a jamais su combien Obi-Wan l'avait protégé. Dans le fond, il ne savait pas combien Obi-Wan l'aimait, malgré ses nombreux sarcasmes et leçon de moral. Il ne le saura jamais et cela brise davantage un peu plus le cœur d'Obi-Wan à cette pensée.

« I’m here. I’m really here »

Ces mots sont sans doute les plus beaux qu'il a entendu depuis bien longtemps. Et tandis qu'elle s'avance vers lui pour venir enrouler ses bras autour de lui, il prend doucement conscient que c'est bien la réalité, qu'elle est bien là face à lui et qu'il ne rêve. Comment ? Il n'en a fichtrement aucune idée, mais cela n'a aucune importance. Il est simplement incroyablement heureux de la revoir encore une fois. Elle lui chuchote que la vie n'a pas été tendre avec lui, elle n'en aucune idée en vérité. Aura-t-il seulement le cœur de lui apprendre ce qui est arrivé à la République, à l'Ordre Jedi et à Mandalore peu de temps après sa mort ? Il n'en est pas certain à vrai dire.
Alors doucement, à son tour, le Jedi entoure la femme qu'il aime depuis tant d'années de ses bras et une larme de joie coule sur sa joue. Au diable les principes Jedi. De toute façon, il n'est pas certain qu'il en soit encore un dans ce monde. Il ne conserve finalement que son nom : Obi-Wan Kenobi. Et alors qu'il se trouve au plus bas, qu'il se répète en boucle qu'il doit être maudit et que la Force l'a abandonné, un nouvel espoir tombe littéralement du ciel.
Cette étreinte, il aurait pu rester ainsi à jamais parce qu'elle est tellement apaisante, tellement vrai. Elle lui répète encore et encore qu'elle est bien là, que tout cela est bien vrai. Alors, il la croit. Il la croit parce que désormais, il s'accroche à elle comme on s'accroche désespérément à une bouée de sauvetage. Finalement, c'est elle qui s'écarte de lui et Obi-Wan ne bouge pas d'un pouce. Sa main contre son visage lui apporte autant de douceur que de réconfort. Il ferme les yeux, réalisant pleinement que c'est bien elle. Des centaines de questions commencent à envahir son cerveau et il se met à penser que finalement, elle n'était peut-être pas mort ce fameux jour. Peut-être était-ce encore un coup tordu de Maul pour mieux le déstabiliser.

« Come with me. Let's find a place where we'll be more comfy. So we can find each other again. »

Il ne répond rien, car il en est incapable pour le moment. Alors, il se contente de la regarder remettre ses copies dans son sac, puis il la laisse l'entraîner avec elle comme on prend la main d'un enfant pour le guider.
Des souvenirs viennent se bousculer dans son esprit également. Des souvenirs heureux affluent en chaîne, lui rappelant qu'avant sa misère actuelle, il a été heureux dans sa vie et Satine fait partie de ces personnes qui y ont contribué.
La blonde l'emmène alors dans son bureau et après avoir refermé la porte derrière elle, Obi-Wan vient placer à son tour une main sur sa joue. Oui, il a été heureux autrefois et aujourd'hui, peut-être bien qu'il a encore droit de l'être.

- Satine... I-I'm so sorry. I'm so sorry for what happened the last time we saw each other.
lui dit-il, se sentant obligé de lui présenter des excuses.

KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Sam 30 Avr - 15:53


as we rest here alone like notes on a page, the finest to compose could not play our pain. with a candle through times, i can still see your ghost. but i can't close my eyes for it is there where you haunt me the most. ( music ) -- @obi-wan kenobi

Tu le traines avec toi, avançant jusqu'à ce bureau que tu occupes lors des tes heures de trous où tu corriges diverses copies. Petite antre très impersonnelle, rien de bien farfelut est présent. Un bureau très austère, aucune décoration, la seule chose qu'on peut remarquer c'est une organisation sans nom, parfaitement cadrée. Il faut dire que tu n'avais aucune photo de quiconque à mettre dans un cadre, aucun dessins de gamins divers, rien. Juste des pochettes colorées visibles et organisées par couleur, mais en dépit de ça, tout était d'une austérité sans nom. Ce qui changeait d'ordinaire, toi ayant vécue souvent dans des tenues de politicienne colorés et qui vivait sur une planète relativement colorée. Mandalore avait eu ses défauts, mais il y a bien une chose qu'on ne pouvait pas lui reprocher c'était bien son paysage. Après, comme tout système, il y en avait pour tout les goûts dépendant de la distance du soleil de ce système.

Tu poses enfin le tout sur le bureau et tu te retournes pour faire de nouveau face à celui qui fut autrefois un début d'aventure. Si vous aviez personnellement fait le choix de ne jamais donner naissance à votre histoire, il y avait de toute évidence quelque chose. Quelque chose de fort et d'indéniable, la meilleure chose pour définir votre relation était sans doute : platonique. Les rôles s'inversent tandis que ses mains viennent se poser sur ton visage et qu'encore une fois, vous vous regardez, simplement. Silencieusement. Le temps d'analyser la situation, de comprendre, probablement. Tu reproduis le même geste, reprenant alors son visage entre ses mains laissant ton éternelle joie irradier, comme pour tenter d'une manière ou d'une autre de le rassurer. Pour lui faire comprendre que dans tout les cas, tu étais là désormais. – You don't have to apologize. It's not your fault, it never was. Et depuis que tu étais ici, tu ne l'avais jamais tenu pour responsable de ce destin si tragique qui avais été tiens. Bien au contraire. Tu avais conscience que la guerre faisait des dégats et que Mandalore avait toujours représenté une cible bien précieuse. Tu avais toi même choisi de rester neutre pour ne pas infliger à ton peuple la cruauté de ces conflits et parce que l'histoire de Mandalore était faites de conflits. Tu avais grandis en voyant ce système se déchirer par la haine, les confrontations et beaucoup d'autres. Alors forcément, tu avais déjà eu des doutes quant à ton espérence de vie, et autant dire que tu n'avais jamais pensé vivre très longtemps, encore moins après l'explosion de la Guerre des Clones. C'était légitime. C'était des choses qui arrivaient. Les dommages collatéraux, et tu en avais été un, simplement. – Please, tell me you did not blame yourself all of this time, my dear Obi-Wan. Tu fronces les sourcils, plus d'un air atristé qu'autre chose. Tu craignais qu'il porte tellement sur ses épaules, peut-être trop et ça te rendait terriblement malheureuse d'avance. Si quelqu'un méritait d'être heureux, c'était bien lui justement. Il ne méritait pas une telle torture mentale et pourtant, tu vois bien dans ses yeux que quelque chose ne va pas, que ses traits sont tirés, qu'il semble épuisé. Simplement.

Tu lâches enfin, et pour de bon son visage pour venir poser tes mains sur les siennes. Tu gardes ce contact pendant de longues secondes avant de simplement les retirer de tes joues pour les garder dans les tiennes. Ce contact te fait légèrement frissonner, parce qu'il te rappelle un nombre incalculable de souvenirs, qu'il s'agisse de votre année de fuite dans le système de Mandalore où vos rencontres diverses depuis le début de la guerre. Tu viens entrelacer tes doigts avec les siens avant de simplement venir t'asseoir sur ton bureau, lui laissant la place pour faire la même chose. – You can talk to me. I'm here. Tu répètes, comme pour lui offrir le réconfort dont tu sens qu'il a besoin. – And trust me, I've made the mistake to let you go once, I will not the same mistake twice. Neither now nor never. Tes lippes s'étirent légèrement pour lui montrer que tu es bien prête à tenir parole, à te tenir proche de lui, à être le soutient dont il a besoin. Parce que c'est peut-être la moindre des choses que tu peux faire. Tu ne peux peut-être pas lui faire oublier ses traumatismes mais tu peux l'aider à soigner ses maux, et si tu peux, ne serait-ce qu'un minimum réussir une telle action alors tu en serais fière Satine. Parce qu'Obi-Wan, il mérite probablement tout sauf un mal-être aussi intense.



(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Sam 14 Mai - 17:34


And I hope that we meet in another life.

Remember my dear Obi-Wan, I've loved you always.



Le Jedi se laisse entraîner par la blonde dans les couloirs avant qu'elle ne le fasse entrer dans son bureau. L'homme, dont la joie et le bonheur l'ont quitté, ne fait guère attention à la décoration de la pièce. Toute son attention est accaparée par la femme qu'il vient de retrouver. Si les mots ne sèchent pas les pleurs, si les mots ne réparent pas les cœurs, le rêve s'endort alors. Mais pas l'espoir de jours meilleurs. Rien ne fera revenir tous les morts qu'il a connu et aimé, tout ce qu'il a perdu. Néanmoins, l'avenir peut encore lui réserver des surprises. Le retour de Satine en est une. Obi-Wan se permet ainsi de s'imaginer la vie qu'il aurait eu s'il l'avait choisi elle. Il ne fait aucun doute qu'il n'aurait pas souffert autant à ses côtés. Il aurait eu une vie simple mais heureuse. Peut-être même qu'ils auraient eu des enfants qui sait. Il serait resté avec elle sur Mandalore. Oh bien sûr, il aurait dû affronter les Death Watch comme lors de la guerre des clones. Mais comparé à tout ce qu'il a perdu au sein de l'Ordre Jedi, il est certain que ça ne peut pas être pire. Rien ne sera jamais pire que de voir son meilleur ami, son frère de cœur, retourner sa veste pour devenir un Sith et détruire de l'intérieur leur famille. La trahison d'Anakin est sans doute le pire dans le tableau. La mort, il peut y faire face. Après tout en temps de guerre, c'est malheureusement monnaie courante. Il a d'ailleurs vu de nombreux amis y périr. Mais voir son ancien apprenti prêter allégeance à Palpatine et massacrer sans hésitation les Jedi, y compris les novices du temple, ça avait été la goutte qui a fait déborder le vase. À chaque fois qu'il repense à cet horrible enregistrement, il a envie de s'arracher les yeux et le cœur, tellement c'est douloureux.

Alors pour la première fois depuis la fin de la guerre des clones, le cœur d'Obi-Wan peut enfin être apaisé. C'est comme une crème ou une onguent qu'on appliquerait sur une plaie profonde pour soulager la douleur et en même temps la soigner. Satine est comme cette onguent généreuse. Son cœur ne guérira jamais de tous les traumatismes qu'il a connu, mais les plaies toujours ouvertes peuvent désormais commencer à cicatriser. Et il gardera à jamais ces cicatrices en souvenir d'une guerre terrible qu'il a perdu sur tous les niveaux.
Malgré leurs nombreuses disputes, Satine et Obi-Wan ont toujours eu ce lien fort. Cette tension sexuelle entre eux était bien trop évidente pour qu'ils puissent nier tous les deux leurs sentiments respectifs. Malheureusement, ils ont choisi l'un comme l'autre de les ignorer pour accomplir leurs devoirs. Parfois, Obi-Wan se demandait comment les choses se seraient déroulées s'il avait choisi par exemple comme Anakin de rester dans l'Ordre tout en nouant une relation secrète. Assurément, cela n'aurait rien donné de bon. Il a vu le résultat avec Anakin. Son attachement pour Padmé avait souvent eu le dessus sur sa raison. Et un Jedi doit avant tout rester focalisé sur sa mission de protecteur. Si Obi-Wan a bien trop souvent fermé les yeux, au fond, il a toujours su qu'Anakin était trop émotif, jamais focalisé sur le présent.

Alors que le Jedi demeure silencieux, Satine, elle le rassure comme elle le peut. Sentir ses mains contre sa peau, son visage lui prouve qu'elle est bien réelle, qu'il peut à nouveau être heureux. Pourtant, il a peur que s'il se laisse envahir par le bonheur, il va la perdre aussitôt comme il l'a perdu durant la guerre des clones, comme il a perdu Qui-Gon et l'Ordre Jedi, comme il a perdu Anakin. Seulement ici, ils ne sont plus dans leur galaxie, mais dans un autre monde. Les tragédies ne sont pas forcées de se répétées ici, n'est-ce pas ? Mais qu'est-ce qu'il en sait au fond ? Comment peut-il être certain que ce ne sera pas le cas ? Il a peur Obi-Wan, peur de souffrir encore s'il s'octroie un peu de bonheur. Il ne pourra jamais se pardonner s'il arrive à nouveau malheur à Satine. Il ne supportera pas encore une nouvelle perte.
Finalement lorsque Satine retire ses mains de son visage et prend ses mains dans les siennes et lui demande de venir s'asseoir à ses côtés sur le bureau, il se laisse emmener une nouvelle fois. Les yeux remplis de larmes d'émotions, il cherche ses mots. Une part de lui est profondément soulagé qu'elle ne lui tienne pas rigueur pour sa part alors qu'elle aurait légitiment droit.

- Thank you. Thank you so much Satine. But I-I don't know what to say. I'm so miserable and I don't like to show you this part of me. But this how I'm now. I lost everything. The Republic fall, the Jedi Order was destroyed. I saw so many friends murdered. I... I lost Anakin and broke my vow to Qui-Gon. I couldn't save you... I'm a terrible Jedi and friend. I don't even deserve you.
KoalaVolant


Dernière édition par Obi-Wan Kenobi le Sam 28 Mai - 20:06, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Mar 17 Mai - 17:50


as we rest here alone like notes on a page, the finest to compose could not play our pain. with a candle through times, i can still see your ghost. but i can't close my eyes for it is there where you haunt me the most. ( music ) -- @obi-wan kenobi

Tu sentais ton petit cœur s'emballer et surtout, le voir comme ça te brisais le cœur. Ton jedi, qui avait cette étincelle dans le regard était brisé de manière irréparable, et ça, ça te torturait. Parce que tu voulais tellement l'aider, tu voulais tellement lui permettre d'aller mieux, te sacrifier pour lui si ça le libérait de tout ses maux et de toute sa douleur. Tu l'observes, tu pensais pas le voir pleurer un jour, parce qu'il avait toujours tellement pris sur lui, tellement supporté sur ses épaules. Et le voir se dénigrer de cette manière te rends encore plus malheureuse. Comment un homme aussi formidable que lui pouvait-il se voir comme ça ? Comment pouvait-il, ne serait-ce qu'une seule seconde, se voir comme un échec ? – Owh, my dear Obi Wan. Tu reprends, en gardant tes mains dans les siennes, les serrant comme tu le peux pour lui montrer que tu es là. Tes yeux ne quittent pas son visage, ton petit cœur se brise un peu plus tandis que tu le vois tellement brisé. La solitude le pèse sans doute, mais tu es là maintenant. Et tu resteras là, autant que tu le pourrais, autant que le destin te le permettrait. – Don't say those silly things about you. Tu te doutes, que tes mots n'appaiseront pas ses douleurs, mais tu te dois de lui dire. Parce que tu sais bien que dans les moments de doute, c'est toujours agréable d'avoir quelqu'un à qui se confier, quelqu'un pour dire les choses. – You cannot bear the weight of the galaxy on your shoulders. Nothing is your fault. This is how things were supposed to happen and wether you were here or not wouldn't have change a thing. Ta voix est douce, calme, contrastant avec ce ton sévère que tu prends dans les tribunaux. Une de tes mains vient se glisser de nouveau sur sa joue, la carressant d'une tendresse que lui seul à toujours pu connaître. – Padmé told me what happened with Anakin, and for what I know for sure, it's not your fault. His ego doomed him, all you ever did was be there for him. He's the one that let you down, not you. Tes doigts remontent dans sa chevelure, toujours aussi douce, tes doigts l'effleurent d'une telle délicatesse qui ne lui a toujours été adressé qu'à lui malgré vos nombreuses divergences. Parce que tu ne comptais pas le nombre de fois où il t'avait rendu folle, te faisant lever les yeux au ciel et rêvant parfois de lui envoyer ton poing dans sa machoire parfaitement carré. Mais dans l'fond, tu savais. Vous saviez pourquoi vous vous preniez le bec comme ça. Probablement car la tension était là et que vous faisiez tout ce qui était en votre pouvoir pour la repousser, car dans l'fond, y avait que comme ça que tu évitais de te précipiter dans ses bras. Et pourtant, tu en avais tellement rêvé, un nombre incalculable de fois depuis cette année passée à fuir Mandalore. Même sans nouvelles et loin, il hantait tes pensées, tes rêves. Obi-Wan était à la fois la personne de tes rêves et le démon de tes cauchemars, être loin de lui avait été une torture et chaque seconde à ses côtés pour des raisons diplomatiques t'offraient du baume au cœur. Qu'importe les prises de têtes, les piques que vous vous lanciez ou les divergeance d'opinion. Vous étiez vous, et c'était peut-être ce qui vous rendait comme ça. Mais malgré tout, y avait une évidence : tu n'avais jamais cessé de l'aimer ne serait-ce qu'une seule seconde. Du moment où tu en étais tombée amoureuse jusqu'à ce que tu pousses ton dernier souffle.

Tes doigts continuent leur chemin, tentant de simplement le détendre comme tu le peux. Il peut se laisser aller avec toi, il peut s'abandonner dans tes bras, parce que t'es là Satine. T'es là et tu l'abandonneras pas, tu resteras à ses côtés tant que la vie te le permettra. Parce que cet homme, il est si extra, cet homme, il mérite tout le bonheur du monde après tout ses sacrifices. – My love, i wish I could take your pain away. I will sacrified myself a hundred times if that would mean you could be truly happy. Tu viens coller ton front contre son visage, fermant les yeux tout en gardant une main bien ancrée dans la sienne, l'autre continuant de glisser sur son visage.

Tu viens finalement glisser ta main sous son menton pour redresser son visage. – Look at me. Tu dis dans un murmure des plus légers, tandis que tes yeux rencontrent de nouveau les siens. De ton pouce, tu viens essuyer ses larmes tandis que tu lui offres un très légers sourire qui se veux chaleureux, pour tenter de le rassurer. Parce qu'il a besoin de ça. Alors tu lui apporteras ce dont il a besoin et tu auras toute la patience du monde. De toute manière, plus rien ne peut vous retenir, plus rien ne peut vous séparer. Tu ne laisseras plus ça arriver et si tu dois sacrifier ta carrière pour lui alors ainsi soit-il. – If only you could see yourself the way I'm seeing you. Regards d'une tendresse sans nom, voix presque inaudible, éternel murmure délicat comme si vous partagiez un secret. – The fact you stood against me in front of everyone more than once make you the most annoying person i've ever met, yet, you're the most amazing one. Obi-Wan, you never failed, not a single time. You always followed your oath to the jedi code even when you had a thousands of opportunities to break it. You could have fallen to the dark side so many times after losing everyone you love and you didn't do it. You were there for Padmé when no one was there. You always believed in Anakin even when no one did. Your heart has always been full of love and kindness. You always stayed true to yourself. And even when we couldn't be together, you always found a way to fulfill me with your love. No matter how far we were, no matter how against each other we were. I've never stopped thinking about you since the day you left Mandalore the first time and I've never found anybody like you. Tu penches la tête sur le côté, tout en l'observant, simplement, un regard plein de bienveillance et de bonté. – You did not fail. You never failed. The war took everything from you, but you did not lose it on purpose. So please, don't you ever dare say ever again that you're a bad friend or a bad jedi. Because you are the most loving, caring and kind person I've ever had the chance to meet. Tu continues de lui offrir un petit sourire, tout en reposant ton front contre le sien. – And trust me, your outside is more than amazing to look but that is nothing, compared to how beautiful your inside are. Petite touche d'humour qui, tu l'espères, le fera sourire. Ta main remonte le long de sa nuque tandis que tu viens simplement enrouler ton bras autour de lui,  comme pour volontairement rester à proximiter. Parce qu'autant dire que désormais, tu veux absolument plus le laisser partir. Jamais. – And that is why I love you so much Master Kenobi. Tu lui avoue ouvertement, comme ces nombreuses fois où ça avait été sous entendu, où dit dans une situation où toi, tu ne pourrais plus jamais lui dire car tu savais que ta dernière heure arrivait. Mais là, plus rien ne pouvait te retenir, plus rien ne pouvait vous séparer. Tu viens alors remonter tes lèvres vers son oreille, comme pour tenter de lui redonner le sourire. – Even tho I'm happy you got rid of that beard. It suits you so much more like this. That's amazing. You are amazing. Tu esquisses un légers sourire avant de venir déposer tes lèvres contre sa tempe, puis tu descends doucement, venant déposer une multitude de petit baiser sur sa joue, éternel signe d'affection. Tu te stoppes finalement avant de l'observer dans les yeux de nouveau, et là, tu t'arrêtes net. Parce que t'es comme prise d'une hésitation. Parce qu'indirectement, les souvenirs de vos vies passées reviennent, les obligations et tout ce qui va avec. Pourtant tes petits yeux descendent sans grande discrétion sur ses lèvres que tu rêves d'embrasser depuis tellement longtemps, s'en est presque obessionnel soudain. Tu te mords l'intérieur de la lèvre, ne sachant pas si tu oserais vraiment, parce que ça serait tellement plus que vos regards, vos doigts qui s'entrelacent, que vos mots doux. Pourtant, y a plus rien qui vous retiens. Plus personne pour se mettre en travers de votre chemin. Plus personne pour vous dicter votre conduite, vous dire ce qui est bien ou mal. C'est juste vous deux. Deux individus qui s'aiment d'une manière des plus sincères. Et tu n'as que quelques centimètres à faire pour rendre concret tout ce que tu as mis tant de temps à dire.
Aw, and fuck it. Tu te dis dans ton esprit et tu finis par simplement venir mettre un terme à ces centimètres qui vous sépare. T'es lèvres rencontrent enfin les siennes et l'addiction est immédiate. Voilà, tu vas être mordue Satine, incapable de te passer de nouveau de ton chevalier jedi que tu as toujours tant aimé.



(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Sam 28 Mai - 21:08


And I hope that we meet in another life.

Remember my dear Obi-Wan, I've loved you always.



L'amour avec un grand A, qu'est-ce qu'il y connait ? Pas grand-chose si ce n'est rien du tout. Contrairement à Anakin, Obi-Wan est resté dans le droit chemin imposé par le code Jedi. Ses sentiments pour Satine ont toujours été là et sincères, mais il a choisi la raison plutôt que son cœur. Et comme le lui a dit Satine durant la guerre des clones, c'est une cicatrice que lui aussi a conservé. La cicatrice d'un amour fort, sincère et pur, mais qui n'a jamais abouti. Les nombreux regards qu'ils se sont lancés, les nombreux soupirs échangés, les nombreux murmures à l'abri des oreilles indiscrètes, tout ça il ne l'a pas oublié. Il se souvient également de sa déception amère d'avoir dû laisser Satine derrière lui lorsqu'il est retourné avec Qui-Gon sur Coruscant. À l'époque, si elle lui avait demandé, il aurait quitté l'Ordre et serait resté à ses côtés. Mais, cela ne s'est pas fait parce que tous les deux, ils font passer leurs devoirs respectifs avant leur propre bonheur. Ont-ils choisi la bonne voie ? Obi-Wan s'est longtemps convaincu que oui et encore plus dernièrement quand il a vu ce que l'amour a fait d'Anakin. Pendant trois ans, il l'a regardé de près vivre sa relation amoureuse avec Padmé. Et par amour pour Anakin, il n'en a jamais dit mot à qui que ce soit. Si l'avait fait, aurait-t-il pu sauver son frère de cœur ? Il n'a pas la réponse à cette question et ne l'aura probablement jamais. Mais en voyant à quel point Anakin était heureux avec Padmé, ça le rendait heureux à son tour parce qu'Obi-Wan l'aimait. Il l'aime toujours et à jamais. Alors pour rien au monde, il n'a souhaité lui faire du mal et secrètement, il s'est convaincu que tout irait bien. Ô combien il s'est trompé sur toute la ligne et le résultat, c'est qu'il a tout perdu au bout du compte. Mais s'il y a bien une chose dont il est profondément persuadé, c'est que l'amour n'est pas un mal, mais une force. Et c'est cette force qui lui permet encore de se lever tous les matins.

Les paroles de Satine lui réchauffent le cœur, lui permettent de prendre conscience que finalement, il a encore droit au bonheur. Il y a encore une personne dans ce monde qui tient à lui et qui peut l'aider à surmonter tous les malheurs qu'il a vécu. Jamais, il ne pourra oublier, mais son cœur qui saigne sans cesse depuis trois ans, pourra peut-être enfin cicatriser. Obi-Wan a tout d'abord perdu Qui-Gon qui a été comme un père pour lui, puis Satine son amour de jeunesse et enfin Anakin son frère. Alors retrouver l'un des trois amours forts de sa vie, c'est comme un renouveau pour lui, une chance d'être enfin heureux parce que la vie d'Obi-Wan se résume davantage à la perte, à la mort et au chagrin. Si Satine et lui se sont souvent disputés, ils savent aussi parfaitement se comprendre. Et ici et maintenant, Obi-Wan a réellement besoin de son soutien et de son amour. Cette fois, il n'a aucune raison de la repousser, de ne pas vivre une belle passion comme l'a vécu Anakin. Et personne ne le jugera ici, car leur galaxie se trouve désormais bien loin. Obi-Wan a même la certitude qu'il ne pourra jamais y retourner et c'est sûrement mieux ainsi après tout. Là-bas, il n'y a plus rien pour lui de toute façon. Alors qu'ici, il peut recommencer une nouvelle vie.

Lorsque Satine pose ses lèvres sur les siennes, Obi-Wan a immédiatement l'impression de rêver. Est-ce la première fois qu'ils s'embrassent pour de bon ? Il s'est bien souvent imaginer vivre une belle grande histoire d'amour avec elle dans ses songes, si bien qu'il en a fini par confondre la réalité et ses rêves. Alors, il ne saurait dire si réellement leur premier baiser, mais franchement cela importe peu. Ce baiser, il l'a mérité et tant désiré qu'il est bien décidé à savourer ce moment. Sa main vient lentement se poser sur sa joue tandis qu'il répond doucement au baiser de la femme qui fait chavirer son cœur depuis si longtemps. D'abord timidement, puis il accentue le baiser qui finit par devenir plus sensuel, plus affirmé. Il ne se détache de ses lèvres uniquement pour reprendre son souffle, tandis qu'un sourire illumine son visage si fatigué, si tiraillé par le malheur.

- You're an amazing and wonderful woman, Satine. I knew it from the beginning. This time, I will not let you go. If I do it again, I would be the most stupid man. I love you, I always love you.

Ces mots, ce furent ceux que Satine avait prononcé en mourant dans ses bras. Et maintenant, c'est à son tour de lui exprimer ce qu'il ressent parce qu'il ne veut pas gâcher encore une autre occasion. Il n'a plus à se sentir coupable de quoi que ce soit à ce niveau-là. L'Ordre Jedi, c'est désormais derrière lui à tout jamais. Et vu comment ça s'est terminé, c'est sûrement mieux ainsi pour lui. Même si on lui offrait la chance de tout recommencer, il n'est pas certain de choisir à nouveau cette voie. C'est bien trop douloureux et Obi-Wan n'est pas aussi fort que tout le monde ne le pense.
L'ancien Jedi regarde la blonde dans les yeux intensément, avant de venir poser son front contre le sien.


KoalaVolant


Dernière édition par Obi-Wan Kenobi le Mar 14 Juin - 19:17, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Lun 30 Mai - 9:14


as we rest here alone like notes on a page, the finest to compose could not play our pain. with a candle through times, i can still see your ghost. but i can't close my eyes for it is there where you haunt me the most. ( music ) -- @obi-wan kenobi

Un instant comme celui-ci tu en avais tellement rêvé. Tellement de fois, mais vos obligations avaient fait que c'était impossible. Entre vous, ça avait toujours été impossible. Possiblement que vous auriez pu choisir de faire comme Anakin et Padmé avaient choisi de faire, mais pour tout dire, les choses auraient obligatoirement été compliqués. Ne serait-ce que parce que tu n'aurais jamais quitté Mandalore et que Obi Wan n'aurait jamais pu quitter Coruscant sans aucune raison. Vous auriez pu choisir ce mode de vie, mais vous aviez choisi votre devoir en priorité. Ou plutôt tu avais choisi. Parce que si tu lui avais demandé, il serait resté. Il avait été prêt à tout sacrifier pour toi. Pour vous. Les regrets t'avaient souvent rongés, mais en toute sincérité, aujourd'hui plus rien de tout ça n'avait d'importance. Plus rien ne comptait, parce que dans l'fond, vous étiez enfin ensemble avec la possibilité de vivre la vie que vous désiriez. Forcément, tu t'inquiétais tout de même pour ton neveu, Korkie, dont tu n'avais toujours pas eu de nouvelles et qui, tu l'espérais se portait bien. Tu le savais assez indépendant, mais tu craignais tellement pour lui car tu t'étais toujours jurée de le protéger. Mais une fois que tu l'aurais retrouvé, tu serais entièrement sereine.

Cet instant s'éternise, le temps se stoppe et tu pourrais rester comme ça, tes lèvres découvrant enfin les siennes pendant des heures, sans jamais t'arrêter. Ton cœur battait si fort, la joie que tu vivais à l'instant présent était telle. Tu te réjouissais tellement Satine, tellement de savoir que votre histoire pourrait enfin prendre une meilleure tournure. Vos souffles court suite à un tel élan d'affection, vos lèvres se séparent enfin à contre cœur, et probablement que vous seriez resté comme ça encore un moment si vous aviez pu. Tu lui souris, un sourire des plus sincères qui vient illuminer ton visage. Ses mots te réchauffent le cœur, tes doigts s'entrelaçant avec les siens, tes prunelles se plongeant dans les siennes. Le fait qu'il reprenne tes mots fait louper un battement à ton palpitant tandis que tu te mords la lèvre, excité par ce que l'avenir peut bien vous réserver. – So, we're doing it, right ? Tu demandes, de manière rhétorique vis à vis de vous. Prendre ce risque là, sauter dans l'vide sans savoir où ça vous mènerait, mais au moins, vous pourriez être ensemble. Au moins, tu serais comblée tandis que ses bras deviendrait ton nouvel endroit favoris dont tu ne pourrais te passer. Son odeur t'avait tellement hanté, manqué. Aujourd'hui, c'était enfin le début de quelque chose de nouveau, quelque chose qui valait le coup de se battre, de s'accrocher. T'adorais cette idée. Puis pourquoi ne pas essayer ? Quand on sait que l'ordre n'était pas là, que la guerre est loin derrière vous. Cette paix est là, enfin, et enfin, vous pouvez oublier vos obligations diverses. Parce qu'ici, plus de politique, plus rien du tout, juste … vous. Et vous pouviez essayer, probablement réussir là où Anakin et Padmé avaient échoués.

Laissant tes doigts glisser sur sa peau, retraçant les traits de son visage que tu connaissais par cœur, tu as ce petit sourire niais au visage. Ton petit cœur semblait si comblé. Tu l'observes, silencieusement, chaque détails de ses traits, tout. Parce que tu ne pourrais jamais t'en passé, tu ne t'en étais jamais passé et ça ne changerait probablement jamais. – Let's go out tonight. Tu murmures d'une voix calme, posée, mais bien joviale. – Just the two of us. We can … eat somewhere and then just walk. Together. We don't have to hide anymore so … we can do everything we always wanted to do but couldn't. Et c'était véridique. Personne pour vous dire quoi faire, pour mettre vos carrières respective en péril, pour risquer d'attirer des foudres. Pas d'ordre ou de hordes de politiciens. Juste vous deux. Ensemble. Contre le reste du monde. – You gave up so much already. You always put other's needs in front of yours. Now it's time to do what you want to do. So if you want this, we can have it. You can finally rest and be happy, my dear. We can be happy together. Tu te doutais que ça n'enlèverais pas tout ses mots, que ça ne ferait pas tout disparaître, comme ça, d'un coup. Mais ça pourrait peut-être aider. L'aider lui. Et si ta présence pouvait lui apporter un peu de paix, alors tu ne quitterais plus ses côtés. De toute manière, vous aviez des années à rattraper. Et désormais, vous aviez tout le temps du monde pour ça. -- What do you think ? Tu demandes alors, espérant qu'il approuve totalement la proposition, que ça soit bien officiel, que vos astres puissent enfin s'aligner comme il le fallait. Comme vous en aviez tellement rêvé toutes ces années sans pour autant pouvoir concrétiser vos rêves et vos désirs.



(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Mar 14 Juin - 20:06


And I hope that we meet in another life.

Remember my dear Obi-Wan, I've loved you always.



Pour Obi-Wan, Satine a toujours représenté en quelques sortes l'impossible. L'impossibilité de vivre une histoire d'amour passionnée. Pourtant, il en a rêvé, oh ça oui. Il ne compte même plus le nombre de fois où il a rêvé d'elle, d'une vie simple et rangée à ses côtés, mais profondément heureuse. Même après avoir quitté Satine, Obi-Wan a souvent songé à tout laisser tomber pour elle et retourner sur Mandalore. Seulement, il ne l'a jamais fait. Il a fait taire ses sentiments tout au fond de lui pour se concentrer sur sa carrière de Jedi. Et lorsqu'il en avait encore l'opportunité, Anakin était entré dans sa vie suivi de près par la mort de son maître, Qui-Gon, scellant ainsi pour de bon son destin au sein de l'Ordre Jedi. Pour ses dernières années. Mais s'il n'avait pas accepté la requête de Qui-Gon, que ce serait-il passé ? Anakin aurait été renvoyé auprès de sa mère sur Tatooine et tout ceci ne serait probablement jamais arrivé. La vérité ? Obi-Wan en doute sérieusement, Palpatine aurait trouvé un autre moyen de s'emparer de la République et du pouvoir, même sans l'aide d'un puissant allié tel qu'Anakin. Anakin n'aura été qu'un simple pion sur son immense échiquier, tout comme Dooku et chaque membre du Conseil Jedi qu'il a manipulé pour parvenir à ses fins. Non définitivement même sans Anakin, le résultat aura probablement été le même. La seule différence, c'est qu'il a beaucoup perdu, trop à vrai dire. De toute façon, il est trop tard pour avoir des regrets ou songer comment l'avenir aurait pu être différent. Il a fait son choix, celui de devenir un Chevalier Jedi au service de la République. Aujourd'hui, il lui fait continuer de vivre avec ce choix. Quoi qu'il arrive, il ne regrettera jamais sa vie de Jedi, Qui-Gon et Anakin. Tout comme il regrette d'avoir laissé Satine derrière lui.

Le bonheur, chacun y aspire, même quelqu'un comme lui. Les Jedi doivent être détachés, mais ils doivent faire preuve de compassion et donc éprouver de l'amour. Être un Jedi, ça l'a toujours rendu heureux. Obi-Wan a beau affirmer avec fierté qu'il est un bon Jedi, la vérité c'est qu'il a éprouvé de forts liens d'attachements envers Qui-Gon puis envers Anakin. Si les évènements ne s'étaient pas déroulés de la sorte, Obi-Wan aurait très certainement eu beaucoup de mal à les laisser partir, l'un comme l'autre. À la place, il les a perdu tous les deux dans des circonstances tragiques. L'un comme l'autre, il n'a pas été préparé à leur dire adieu. Et c'est probablement ça le plus dur. Quand un Jedi estime que son Padawan est prêt à passer les épreuves, leur relation se brise officiellement et leur chemin s'éloigne l'un de l'autre. Mais évoluant au sein du même Ordre, ils sont toujours amenés à se croiser et parfois à passer du temps ensemble, leur lien ne disparaît pas complètement. Mais dans le cas d'Obi-Wan, le choix n'a pas été sien.

Mais s'il a tout perdu au sein de l'Ordre Jedi, Obi-Wan a aujourd'hui, ici et maintenant, l'opportunité de redémarrer une nouvelle vie aux côtés de la femme qu'il a toujours aimé. Et cette dernière est la première à prononcer les mots qu'ils pensent tous deux. C'est pourquoi, il n'a aucun mal à lui retourner son amour. Ce n'est pas un secret après tout. Obi-Wan lui a déjà avoué durant la guerre des clones que pour elle, si elle le lui avait demandé, il serait resté à ses côtés. Malheureusement, leurs obligations les avaient ensuite rapidement rattrapés une fois de plus. Oh, ils auraient pu tenter de vivre une histoire d'amour cachée comme Padmé et Anakin, mais tous les deux savaient que cela n'aurait pas marché. Satine n'aurait jamais quitté Mandalore et contrairement à Anakin qui n'avait qu'à s'éclipser à l'appartement de Padmé sur Coruscant, lui aurait dû carrément quitter la planète. Cela n'aurait échappé à personne bien sûr.
Alors que leurs doigts s'entremêlent, Obi-Wan inspire profondément, ancrant en lui l'odeur de Satine. Il n'a jamais réellement eu l'occasion d'être si proche d'elle. C'est pourquoi dans un sens, il a l'impression de la découvrir pour la première fois. Et c'est si beau. À sa proposition, le cœur du Jedi ne peut que gonfler de bonheur. Un bonheur qui lui a été interdit pendant ces trois dernières années. C'est comme une renaissance. Au moment où il pense que la vie ne sera jamais plus belle et harmonieuse sans Anakin, elle lui prouve le contraire. Il a perdu Qui-Gon, mais il avait trouvé Anakin. Il avait perdu Satine une première fois, mais il avait toujours Anakin. Aujourd'hui, il a perdu Anakin mais il a retrouvé Satine. Et à la simple idée que tous les deux puissent former un couple comme tant d'autres, il rit un peu tant l'idée lui semble surréelle.

- Once I was a Jedi. Maybe today, I could be just myself, Obi-Wan. Satine and Obi-Wan. This sounds unrealistic and in the same time incredible.

Mais à son invitation, il ne peut s'empêcher de rougir un peu. Il n'a pas l'habitude d'être invité et encore moins à un rendez-vous galant. Bien sûr, il en a très envie et maintenant que Satine se trouve à ses côtés, il n'est plus question de la quitter. Il espère juste de ne pas être trop maladroit.

- I-I accept your invitation mylady. Just-don't make fun of me. I was a Jedi, I'm not really familiar with this. I mean with diner and having fun with a women.

C'est plutôt gênant d'avouer ces choses-là et Obi-Wan ne peut soutenir le regard de la blonde, alors il détourne le regard, les joues légèrement rouges.


KoalaVolant


Dernière édition par Obi-Wan Kenobi le Mar 5 Juil - 20:33, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Sam 25 Juin - 2:24


as we rest here alone like notes on a page, the finest to compose could not play our pain. with a candle through times, i can still see your ghost. but i can't close my eyes for it is there where you haunt me the most. ( music ) -- @obi-wan kenobi

Les paroles de l'ancien chevalier Jedi te font sourire. Y a même un petit rire qui s'échappe d'entre tes lèvres tandis que tu le regardes, prises par cette éternelle tendresse, loin de tout ce que tu laisses présager d'ordinaire. Véritable requin dans les couloirs des tribunaux, prête à tout pour défendre ton client et défendre le parti adverse. T'avais toujours été ce genre de femme Satine, le genre à te battre pour défendre tes intérêts et à tout faire pour que ta voix soit entendue, t'ayant poussé plus d'une fois à demander de l'aide à tes plus proches amis. Etonnemment, t'avais jamais voulu rejoindre la république, mais tes amis les plus proches défendaient celle-ci avec une telle force qui était, tu devais l'admettre, admirable. Ils avaient tous, autant qu'ils le soient, été là pour toi dans les moments les plus difficiles, mais les deux principaux ayant ta confiance en toute totalité étant évidemment Padmé et Ob i-Wan pour des raisons évidentes.

Tu hausses les épaules face à la remarque du jeune homme, parce que c'est presque trop beau pour que ça soit vrai, et c'est pour cette raison que tu acquiesces rapidement après. – I really do love the sound of that. Tu murmures simplement en laissant tes prunelles bleutées l'observer dans les moindres détails, cherchant à capturer sur ta mémoire chaque chose faisant de lui ce qu'il est. Qu'il s'agisse de la forme de son visage, le bleu exact de ses prunelles, son odeur et ses mimiques, les quelques rides d'expressions qui viennent habiller son visage et qui s'ajoutent à celles qui sont des vestiges temporelles. Tu peux pas t'empêcher d'remarquer que plus le temps passe, plus il est beau. Il avait toujours eu quelque chose, t'avais jamais pu lui résister, mais les années avançant ne changeaient en rien ta perception que tu avais de lui, et au contraire, tu le trouvais plus élégant et plus beau qu'il ne l'avait jamais été. – And I want you to be yourself. Tu dis en murmurant légèrement, glissant ta main dans sa chevelure avant de venir déposer tes lèvres sur sa joue pour lui offrir une énième marque d'affection. Puis forcément, tu trouves un peu touchant cette manière qu'il a de s'excuser. Il faut dire que ça ne peut te paraître que peu surprenant, parce que les jedis ont leur code d'honneur, ce code là qui régit leur vie et tu sais qu'Obi-Wan est le genre à le respecter totalement, dévouant son âme à tout cet ordre qui régissait sa vie autrefois. Alors ses paroles ne t'étonnent même pas, t'es même touchée en plein cœur et une once de culpabilité s'empare de toi. Parce que toi, Satine, t'en avais connue des hommes. Le nombre n'était pas particulièrement important, mais des aventures qui tu avais espérée auraient pû mener à quelque chose de sérieux, parfois par simple intérêt politique, tu l'avais fait. Tu n'avais juste jamais trouvé chaussure à ton pieds, beaucoup qui t'énervaient, ou te faisaient rire, te réconfortaient mais personne comme Obi-Wan avait le combot parfait. Celui de t'énerver autant que te faire rire, l'observer et te demander un peu plus chaque instant comment tu avais pu avoir la chance de croiser sa route et te touchant en plein cœur comme il savait si bien le faire. Personne n'avait jamais réussi à arriver à son niveau, et c'est peut-être pour ça que ça n'avait jamais marché avec d'autres hommes, d'autres individus qui avaient tenté de se frayer un chemin vers ton cœur : cœur scélé car appartenant au jedi malgré l'impossibilité de votre relation.

Alors c'était encore plus un terrain inconnu pour vous, mais aussi terriblement excitant. Tu devrais probablement tout apprendre à l'ancien jedi, absolument tout, et si ça une partie de toi avait peur que dans l'fond, ça marche pas entre vous, que ce mode de vie ne vous convenait pas ou que pire, au final, vous n'étiez juste pas fait pour être vraiment ensemble t'étais aussi – et surtout – terriblement impatiente de savoir ce que l'avenir vous réserverait, mais tu étais étrangement positive en ce qui le concernait. Tu avais déjà hâte, de t'afficher à son bras, de te présenter au monde avec un homme aussi charismatique que charmant, avec la joie et la satisfaction de pouvoir dire que vous étiez quelque chose. Que un « vous » était enfin envisageable. Tu savais que tu ne te passerais plus de ses bras, ni de son odeur. Que tu passerais tout ton temps libre avec lui pour rattraper toute ces années séparées et malheureux de ne pas pouvoir vivre votre amour. Tu t'endormirais dans ses bras, ton nez dans son cou et tes jambes s'entremêlant avec les siennes. Tu étais encore loin de savoir le bien que ferait cette présence à l'un comme à l'autre et pourtant, elle t'ap*paiserait Satine, tellement. Ne plus être confronté à cette éternelle solitude et de l'avoir là, de pouvoir partager tout et n'importe quoi. En trois ans ici, tu t'étais découvert un nombre incalculable de hobbie que tu n'avais jamais eu le temps de pouvoir explorer pendant les années à gouverner Mandalore. Tu t'imaginais déjà aller au musée avec lui, passer des heures à débattre des tableaux, ou sa tête sur tes genoux pendant que tu lirais probablement à voix haute un roman de poésie en prose quelconque, aller au restaurant ou juste observer les étoiles, sans rien dire. Danser dans le hall de ton salon, ou du sien, se réveiller à des heures tardives le week-end juste parce que vous auriez tellement parler que vous vous seriez couché tard. Un ensemble de petites choses si futiles que tu étais pourtant si impatiente de pouvoir faire, te coupant de cette routine si longue et complexe. – I will never make fun of you my love. Tu murmures simplement en revenant coller ton front contre le siens, fermant les yeux un cours instant. – It doesn't matter, whether or not you have experience. All that matters if that you and I can finally have what the universe has been refusing us. And no one will ever take it back from us, I swear. Tu continues, frollant délicatement son nez avec le tiens. Tes doigts s'entrelacent avec les siens tandis que tes lèvres finissent par de nouveau effleurer les siennes. – If you ever plan to get rid of me, it'll require a lot of persuation. Because I'm not letting you go again my dear Obi-Wan.



(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Mar 5 Juil - 21:46



And I hope that we meet in another life.

Remember my dear Obi-Wan, I've loved you always.



Contrairement à Satine, Obi-Wan n'a que peu d'expérience voir pas du tout en matière de relation amoureuse. Pour quelqu'un qui ne serait pas un Jedi, c'est assez embarrassant de l'admettre. Mais lui qui a été un Jedi durant toute sa vie, soit durant presque 40 ans, c'est parfaitement normal son manque d'expérience. Néanmoins, ça reste embarrassant de l'avouer à une femme. Surtout à la femme que l'on aime depuis tant d'années. Sur ce point, Obi-Wan et Anakin se ressemblent énormément. L'un comme l'autre est tombé amoureux d'une seule femme et l'a aimé sans condition durant toute sa vie. Padmé a été le grand amour d'Anakin et Satine est son grand amour. En songeant avec un pincement au cœur à Anakin, Obi-Wan prend conscience que tout le ramène à son ancien apprenti. Pourtant, Anakin n'a fait parti de sa vie que durant 13 ans. Avant cela, il avait son maître Qui-Gon et une autre vie avec ses propres rêves. Avant d'avoir Anakin comme Padawan, Obi-Wan se souvient que lui aussi espérait un jour former la nouvelle génération de Jedi. Seulement, il faut bien admettre qu'il n'avait pas du tout envisagé les choses ainsi. Mais si Obi-Wan pense toujours à Anakin, c'est tout simplement parce que ses 13 années ont été si intenses, si fortes et si riches. Former Anakin lui avait appris tant de choses. Souvent, le maître apprend de son Padawan et pour Obi-Wan, cela avait été le cas à plusieurs reprises. Il s'est bien souvent demandé comment sa vie aurait été si Anakin n'en aurait pas fait parti. Et à chaque fois, il en vient à la même conclusion. Rien n'aurait été pareil. Malgré la tragédie, Obi-Wan ne regrette pas un seul instant de tout ce qu'il a vécu aux côtés d'Anakin. Jamais. Il l'a aimé autant qu'il a aimé Qui-Gon.

Une promesse d'un avenir heureux. Une promesse d'une vie simple, sans conflit meurtrier, sans corruption, sans mensonges, sans ennemis. Voilà ce que cette promesse signifie. Si Obi-Wan n'a jamais imaginé finir ses jours ainsi, il doit admettre qu'après tout ce qu'il a traversé, il le mérite. Poser définitivement son sabre laser et oublier le Jedi qu'il a été pour n'être que lui, Obi-Wan, c'est à la fois apaisant et triste. Triste parce qu'une part de lui sera toujours un Jedi avec son code d'honneur. Mais l'Ordre Jedi n'existe de toute façon plus. Même si cela l'effraie un peu de vivre dans un monde qui n'a pas besoin de la protection des Jedi, Obi-Wan se console en se disant que de toute façon, il n'aurait probablement pas le cœur de refaire partie d'un nouvel. Dans un sens, c'est mieux ainsi. Quelque part, Anakin l'a libéré de son serment à vie et lui a offert la liberté. La liberté de choisir la vie qu'il veut mener. Et ici et maintenant, il choisit de demeurer enfin aux côtés de la femme qu'il aime depuis tant d'années.

Depuis qu'il a abandonné Anakin dans les flammes de Mustafar, sa vie s'est résumée à une grand solitude dans laquelle chaque jour il s'enferme un peu plus. Si enseigner dans cette université lui offre quelques divertissements, la vérité c'est qu'il se sent atrocement seul. Son passé ne cesse de le hanter et il se réveille encore parfois en sursaut la nuit. Presque chaque jour, il voit le fantôme d'Anakin au moment où il s'y attend le moins. La présence de Satine chassera donc enfin cette solitude qui le tue à petit feu. Avec le temps, il parviendra peut-être enfin à tourner la page bien que des cicatrices demeureront à jamais.
Cette journée qui a commencé comme toutes les autres est subitement devenue tellement plus belle, tellement plus lumineuse. Il a même l'impression que la Force elle-même lui murmure que désormais, tout sera plus beau et simple. Et Obi-Wan a envie d'y croire. Il en a besoin parce qu'il a tant souffert au cours de ces dernière années qu'il ne sait même pas comment ça se fait qu'il ressent encore des émotions.

- I'm sure it's going to be wonderful.
he says with a gentle smile.

Lorsque la blonde lui prend la main dans la sienne, Obi-Wan la serre tendrement presque naturellement. Il a hâte désormais de connaître son parcours depuis la dernière fois qu'ils se sont vus. Il a envie de tout savoir la concernant. Mais, il devra attendre leur rendez-vous de ce soir. Obi-Wan n'a pas souvenir d'avoir eu autant hâte dans sa vie de quelque chose. Mais là clairement, il ne peut contenir sa joie.
C'est donc à contre-coeur qu'il jette un coup d’œil à l'heure et qu'il dit :

- I'm sorry Satine but I need to go for now. I have a course to give. So I guess we will meet again tonight ? At what time do you want I pick you up ? And where do you want to go ?


KoalaVolant
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




Revenir en haut Aller en bas
 
and i hope that we meet in another life. (ft. obi-wan)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MAD WORLD :: FLOOD :: Archives :: rps-
Sauter vers: