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feliz cumpleaños mi pequeño amor pirata ϟ Vaas

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Dim 10 Avr 2022 - 13:31

feliz cumpleaños mi pequeño amor pirata
Vaas & Citra
Vaas avait trente et un an aujourd'hui. Citra connaissait cette date par cœur, ayant passé pratiquement toute sa vie à ses côtés. Chez les Rakyats, les anniversaires n'étaient pas fêtés, en tout cas pas à la façon occidentale, il n'y avait pas fête avec un gâteau et des cadeaux, mais un repas de village et encore. Citra et Vaas passaient les leurs ensemble. La déesse lui offrait un cadeau lorsqu'elle le pouvait. Il s'agissait généralement d'objet trouvé et ils passaient la journée à faire ce qu'ils aimaient comme aller pêcher ou partir se promener dans la jungle. Ce n'était pas des anniversaires de rêve, mais Citra les appréciait, ils étaient si simple et guère prise de tête comme celui-ci. Organiser une fête d'anniversaire était si compliquée ! Il fallait réfléchir sur tout, que ce soit les couleurs des serviettes, aux banderoles et les différents goûts de gâteaux etc...la liste était longue. La déesse ne savait pas pourquoi elle faisait une telle chose, Vaas restait Vaas et il...il quoi ? Elle même ne savait plus quoi penser de leur relation. Citra le haïssait toujours pour tout le mal qu'il lui procurait et de l'autre...et bien de l'autre son amour prenait le contrôle de ses sentiments. Chaque moment dans ses bras la rendait dingue et il était la seule personne de son entourage sur cette île. Citra avait beau avoir comme projet de refaire naître les Rakyats dans cette ville, elle devait admettre qu'elle se sentait seule et que son arrivée avait tout chamboulé. En quelque sorte, la déesse se sentait de nouveau vivante, il savait également la mettre dans tous ses états. Profitant de cette accalmie entre eux, Citra avait décidé de lui fêter son anniversaire. Vaas n'avait pas intérêt à demander plus d'explications ! Au pire, elle prétexterait sa fausse perte de mémoire.

D'ailleurs, la déesse dû ruser pour permettre à cette fête de voir le jour. Il lui fallait un alibi pour qu'elle puisse faire semblant de se souvenir de la date de naissance du pirate. La jeune femme demanda à Carlos qui évoqua l'anniversaire du boss. Pour les préparatifs, Citra dû se débrouiller toute seule. Elle refusa de demander à sa servante de peur d'avoir des remarques désobligeantes ou plutôt pour lui rappeler à quel point, elle oubliait les horreurs faites sur son peuple. La vengeance était un plat qui se mangeait froid. Même pendant un court instant, la déesse songea à empoisonner le gâteau mais elle se rétracta. Pour son anniversaire surprise, Vaas aurait donc droit à un gâteau sur le thème du foot dans la mesure où la Rakyat avait tenté de faire elle-même celui-ci et qu'il se solda pas un échec. S'y étant prise à la dernière minute, il ne restait que ça. Elle prit également des cochonneries à grignoter, un peu d'alcool et des sodas pour réaliser un buffet. Pour les activités, Citra pris une pinata en forme de pirate, un bateau gonflable car elle en avait vu un en voyant l'anniversaire d'un enfant du quartier, apparemment cela avait l'air de plaire. Hormis le gâteau, le thème choisit était donc celui des pirates, le seul thème qui pouvait correspondre à son cadet. Autant dire que les pirates sur les assiettes en carton, les gobelets et autre fantaisie d'anniversaire, n'était guère flippant, bien au contraire, ils respiraient la joie de vivre à tenir leur petite épée dans la main.

En ce qui concerne le cadeau d'anniversaire de Vaas, Citra refusait de lui offrir une arme qui pourrait lui servir à lui faire du mal voire pire la tuer et elle refusait de lui offrir de l'alcool et de la drogue...à l'exception de son breuvage s'il désirait vraiment en prendre. La déesse décida de lui offrir une belle moto d'une marque de renom et très ancienne. La jeune femme n'avait jamais vu le rebelle utiliser ce genre de véhicule, c'était à double tranchant, mais cela changeait tellement de ses vieilles habitudes. Enfin, pour finir, Citra décida d'acheter de la lingerie. Elle avait découvert ces petites merveilles dans cette ville et prenait plaisir prendre soin d'elle, mettre en valeur son corps. Si Vaas ne désirait pas son cadeau, elle pourrait toujours se rattraper à sa façon.

Qui dit fête d'anniversaire, dit également invités. La prêtresse ne savait pas qui étaient les amis de son frère dans ce monde, dans ses souvenirs, il n'en avait pas sur Rook Island. C'est pourquoi, elle eut la brillante idée de se pointer à l'entrepôt de Vaas pendant que celui-ci n'y était pas. Citra demanda à Carlos de faire venir tout le monde chez elle et qu'ils ne devaient pas venir les mains vides. Personne ne semblait en avoir que faire de sa requête, mais lorsqu'elle montra de la hargne et les menaça de se plaindre à son frère, ils finirent par obéir. Peut-être que la Rakyat aurait dû réfléchir à deux fois. En effet, sa maison avait beau être spacieuse, recevoir tous ces hommes n'étaient pas une brillante idée, d'autant qu'ils se comportaient tous comme des barbares. Une pile de cadeaux trônaient sur le sol. Il y avait de tout, des billets, de la drogue, de l'alcool, des préservatifs, des chewing-gums, des armes, un ticket de bus, une peluche, des seringues, des médicaments et même un caleçon pour n'en citer que quelques uns. Les hommes n'avaient pas eu le temps de prendre des cadeaux alors ils faisaient avec ceux qu'ils avaient. Une vraie pile pour dépravé. Citra grinça des dents dans la mesure où elle souhaitait que cet anniversaire soit parfait et ressemble véritablement à un anniversaire. La jeune femme soupira, ne pouvant se faire entendre. La musique était forte, un des gars de Vaas décida même de faire un space cake et l'alcool commença à couler à flots. Malgré ça, Citra avait réussi à leur faire porter un chapeau de fête. Lorsque la porte s'ouvrit, Vaas pénétra dans la pièce, tout le monde se mit à écrier « Surprise !!!!!!! » avant de reprendre leurs activités. La jeune femme regarda son frère, debout dans la pièce. Elle appréhendait sa réaction.


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Mar 12 Avr 2022 - 23:48

feliz cumpleaños mi pequeño amor pirata. × ft. Citra
Aujourd’hui, le pirate avait trente-et-un ans. Est-ce qu’il s’en fichait ? Effectivement, cela faisait bien des années qu’il ne fêtait plus son anniversaire en grand comité. Sur Rook Island, il passait la journée à torturer ses otages et à les filmer. La nuit, l’ambiance était tout autre ! Les prostitués de Bad Town regagnaient son campement. La drogue, l’alcool et le sexe étaient ses trois piliers centraux ! Finalement, son programme ne changeait pas. Le jour de sa naissance n’était qu’une date banale parmi tant d’autres. Habituellement, il passait le plus clair de son temps chez son ainée. Cependant, cette fois-ci, il eut la nécessité de passer la nuit dehors. Une affaire alléchante lui avait été proposée. Vu la somme, le pirate n’allait pas dire non. L’acheteur, généreux et extrêmement discret, lui avait déjà versé vingt pourcents du montant. Disons, que sa commande nécessitait du jeune bétail. Au diable la morale et l’éthique, le trafiquant d’être-humains s’en foutait royalement de savoir pourquoi on lui achetait des humains. Tant qu’on le payait, il était satisfait. Après un petit détour à sa caravane, il se dirigea vers la demeure de son amante, ignorant tout de son plan diabolique. De bonne humeur, chose plutôt rare, il ouvrit la porte d’entrée et la claque d’un revers du pieds. Dès que sa crête dépassa le cadran du hall, une ribambelle de gens hurlèrent en même temps. Le pirate s’attendait à beaucoup de choses, mais pas à ça. La stupéfaction gagna son visage, émotion qu’il rectifia immédiatement.

Une fête surprise ? Son regard parcourra la foule… Il reconnaissait le moindre visage, ici, présent. Ses hommes étaient là ! Citra contrastait parmi ces brigands. D’ailleurs, au vu de sa tenue, Vaas comprit aisément que cette fête fut organisée par sa grande sœur. Néanmoins, un élément l’interpella. Son amnésie était toujours présente, alors, comment connaissait-elle la date de son anniversaire ? Aurait-elle osé se jouer de lui ? À cette réflexion, sa mâchoire se crispa. Si cette mascarade était réelle, il allait y mettre un terme. En apercevant, le regard furibond de son patron. Carlos éleva la voix. « On a été obligé, boss ! » Articula-t-il. Malheureusement, le son de la musique couvrit une bonne partie de ses propos. Toutefois, le trafiquant comprit l’essentiel et ses doutes se confirmaient. Tout son être transpirait la colère. Crispé. Tendu. Il s’avança vers sa sœur… À tout moment, les choses risquaient de déraper. Dans son esprit, ses idées se bousculaient et s’emmêlaient. Depuis tout ce temps, cette garce jouait avec ses sentiments… Vaas le savait ! Il aurait dû la tuer dès leur retrouvaille. Une faute impardonnable ! Oui, à cet instant précis, il maudissait cette faiblesse. « Putain à cause de ce con de Carlos, on est là ! » Beugla une jeune recrue. « La ferme, si tu veux pas mal finir ! » Grommela un autre homme. Ses sourcils se froncèrent. Carlos ? Une autre idée germa. Peut-être que son bras-droit avait confié sa date de naissance à sa sœur ? Peu de gens, dans cet endroit, connaissait le jour de son anniversaire… Était-ce une tentative désespérée de son esprit dépravé de conserver son obsession à ses côtés ? Oui… De toute façon, il n’aurait pas le courage d’abattre celle qui hantait ses songes. Cet amour malsain le poussait, encore et encore, à refaire sans cesse la même connerie. Sans pourtant espérer un changement… À ce stade, la qualification de fou ne lui correspondait même plus… Il était passé à un niveau au-dessus !

À sa hauteur, son bras se glissa sur ses hanches et la rabattit férocement contre son corps. Ses yeux assassins se déposèrent sur sa personne. Ils la jugeaient, recherchaient la moindre faille dans son comportement. Une incompréhension se lisait sur le visage de Citra. Grande manipulatrice, il ne pouvait pas se fier à ses expressions. « Une raison de ne pas te coller une balle entre les deux yeux, Citra ? » Ses mots étaient acerbes. Il haïssait qu’on se foute de sa gueule ! Impatient, sa main se dirigea lentement, mais sûrement vers son arme. Citra, surprise, empoigna son poignet et l’interrogea sur ce comportement. « Tu ne sais pas ? Tu te fous de ma gueule ! Tu ne connais pas ma putain de date ! Espèce de sale charogne. » Rugit-il à son encontre. L’explication ne tarda pas à tomber. Carlos avait donc vendu la mèche. Petit à petit, son frère se détendit. L’amnésie était bien réelle. Un profond soulagement gagna son être. Cette obsession restait intacte. Ses pauvres sentiments le conduiront certainement à la mort. « Hijo de puta estúpido. » Furieux, il se tourna vers Carlos. Ce dernier confronta le regard de son patron. N’ayant pas envie de perdre du temps sur cet incident, sa concentration se plaça sur sa sœur. Son bras la maintenait fermement contre lui. Doucement, ses lèvres s’écrasèrent avec ferveur contre les siennes. Son autre main se posa avec ardeur sur la naissance de sa cuisse. Ses doigts remontèrent le tissu.

Deux autres gars, Fred et Rick, bien entamés par l’alcool, observaient la scène. « Il se tape sa sœur… Non ? » Demanda Fred à son collègue. « Ouais… Même moi, j’aurais envie de me taper ma sœur, si elle était aussi bien foutue qu’elle. » Rick porta à ses lèvres le goulot de sa bière. « Quoi ? Mais, c’est ta sœur ! C’est dégueulasse… Imagine la gueule des gosses. » Sa mine dégoûtée amusa l’autre homme. « On s’en tape des gosses… Je suis sûr qu’il se la tape pour se vider les couilles… Elle ferait bander un damné. » Rétorqua-t-il en s’imaginant déjà chevaucher cette déesse. « Ouais… Qu’il te chope à parler de sa sœur comme ça. Tu vas finir comme ce connard de Ruben. » Soudainement, il déglutit à l’évocation de cet homme. « Bordel… Je n’avais jamais vu un mec crier aussi fort. Il avait fait, quoi, déjà ? » L’autre fit mine de réfléchir. « Le boss l’avait massacré… Putain, je ne l’avais jamais vu aussi enragé. Je crois qu’il avait maté le cul de sa sœur… Non, peut-être qu’il lui avait mal parlé ? Je sais plus, une merde sans gravité. » Un ricanement s’éleva. « Ouais, un putain d’animal. Mais tu sais comment il est… Il a besoin de se défouler, ça l’entretient. Puis, on s’était quand même bien marré. » Doucement, il hoche la tête. « C’est sûr ! On ne peut pas lui enlever ça. Je vais chercher des chips ! Alors, arrête de les mater, si tu ne veux pas finir comme Ruben ! » La discussion s’arrêta lorsque Fred partit à la recherche de la nourriture au buffet.  

Toujours entretenu par ce baiser langoureux, ses doigts se glissaient sous sa robe pour palper fiévreusement sa chair. Dans cette action démesurée, un certain remerciement s’en dégageait, du moins quelque chose de similaire. Néanmoins, dans ce beau tableau, une réflexion vint assombrir cette idylle. Si tous ses hommes étaient ici. Qui surveillait l’entrepôt avec sa marchandise ? Subitement, le baiser se stoppa, ses mains quittèrent son corps et, l’une d’entre elle, empoigna vivement la crosse de son arme. Un coup de feu déchira l’air. L’assemblée regardait avec étonnement Vaas. « Est-ce qu’il y a un putain d’enfoiré dans cet entrepôt ? » Vociféra-t-il. Incapable de répondre ou apeuré, les regards fuirent celui de Vaas. Seul, Carlos osa répondre à son patron. « Non… Elle nous a… » Brutalement, il fut interrompu. « Je vous paie pour quoi !? Hein ! Bordel de merde ! Vous deux ! Hé… Les deux cons ! » Son arme balaya les deux intéressés, qui, eurent un mouvement de recul face au canon de l’arme. « Ouais, vous ! Foutez-moi le camp d’ici… Y a un seul problème en mon absence. UNE seule merde ! Et votre putain de vie deviendra un enfer, entendido ? » Les deux hommes disparurent aussitôt à cette annonce. Maintenant, serein, son outil de mort replongea dans son étui. Dos à Citra, il se retourna. « On en était où, chérie ? » Petit à petit, l’assemblée reprit ses activités et la musique redémarra de plus belle. Ses doigts s’ancrèrent férocement dans son cou. « Hum… Je n’aime pas quand on inverse les rôles… T’as essayé de me baiser, là ! Perrita… Perrita… » Le ton était menaçant, sans appel. Ses phalanges s’enfonçaient davantage dans sa peau. La tension montait, devenait palpable... Trop palpable... Vaas finit par relâcher la pression exercée sur sa gorge et un gloussement retentit. « J’aime bien. » Susurra-t-il. Ses lèvres reprirent possession des siennes. Après tout, Vaas souhaitait saluer sa petite amie ou profiter de la situation…

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Jeu 14 Avr 2022 - 23:16

feliz cumpleaños mi pequeño amor pirata
Vaas & Citra
L'anniversaire de Vaas était une première et pour une fois, la déesse essaya de mettre sa rancœur de côté et de faire les choses en grand. Il était parfois difficile pour elle de s'adapter à la culture occidentale, mais on ne pouvait pas lui reprocher de tenter. En effet, la jeune femme avait aperçu un anniversaire pour enfant. Ne sachant comment en préparer celui d'un adulte, elle avait suivi ce modèle. Le thème pirate enfant irait à ravir pour le rebelle. Citra espérait d'ailleurs que celui-ci se passe sans encombre, voulant qu'il soit parfait. Un anniversaire parfait laissait peut-etre supposé de rattraper le temps avec son cadet et avoir l'espoir même infime que tout redevienne plus ou moins dans l'ordre ensemble. Leur relation était déjà suffisamment tumultueuse et sanguinaire. Un peu de paix ne ferait pas de mal, radoucir les tensions bien au contraire. Les hommes de Vaas et Citra attendaient la star du jour. Celui pénétra à l'intérieur et fut accueillit par des acclamations, des cris et du bruit. Avec appréhension, la déesse scruta le visage de son frère. Sa mâchoire crispée, son air mécontent en disait long sur ce qu'il pensait, bien que sur le coup, Citra ignorait qu'il était mécontent parce qu'il pensait qu'elle se souvenait de sa date de naissance. Ce qui en soit était le cas, mais elle avait rusé avec son alibi Carlos. En parlant de Carlos, ce dernier essaya de sauver sa peau devant son boss. La Rakyat lui jeta un regard noir, n'appréciant guère d'être trahi de la sorte. Son cadet était furieux, il s'avança avec détermination dans sa direction. La native resta droite, prête à subir ses foudres. La déesse le regarda droit dans les yeux. Soudain, alors qu'elle s'attendait à recevoir le revers de sa main sur son visage, le pirate l'attrapa brusquement en passant son bras autour de ses hanches avant de l'attirer contre lui. Citra se retrouva contre son torse, cette proximité ne lui déplaisait pas dans d'autres circonstances, mais elle sentait la vengeance arriver. Il suffisait de voir son regard assassin. La jeune femme était sans doute l'une des seules figures féminines à lui tenir tête. La Rakyat resta de marbre avec un calme olympien bien qu'elle ne comprenait pas où il allait en venir et quel préjudice il allait exercer sur sa personne. Sa fureur était telle qu'il envisagea de lui coller une balle en pleine tête.

« Tu n'aimes pas mon initiative voilà tout. Tu aurais aimé que je demande ton approbation. »

En effet, pour la jeune femme, Vaas la maudissait d'avoir osé organiser une fête derrière son dos. Lorsqu'il alla s'emparer de son arme, la prêtresse empoigna son poignet pour l'empêcher de commettre cette erreur. C'est alors qu'elle comprit ce qui le mettait dans tous ses états : le fait qu'elle se souvienne de la date de naissance de son frère. Il était temps pour la prêtresse d'abattre ses cartes et de sortir son alibi du chapeau :

« Idiot ! C'est Carlos qui me l'a dit ! Comment aurais-je su sinon ? N'est-ce pas Carlos ? »

Citra jeta un regard intense en direction du bras droit de son frère, celui-ci n'avait pas intérêt à se dégonfler sous peine d'obtenir ses foudres. La déesse ne laisserait personne la traîner dans la boue. Fort heureusement ce dernier vint à sa rescousse, affirmant ses dires. Cette révélation apaisa immédiatement son frère. La native ne le quitta pas du regard, se demandant ce qu'il allait faire. A sa grande surprise, Vaas n'était plus mécontent pour quoi que ce soit et vint l'embrasser avec ferveur. La déesse se laissa embarquer par ce baiser, y répondant avec passion tandis que la main baladeuse de Vaas retrouva sa cuisse pour remonter son bout de tissu. Ses mains quant à elles se posèrent tendrement sur le torse musclé de son frère. Décidément, elle ne pensait pas arriver vite à cette conclusion. Si Citra était plus pudique dans ses gestes affectueux à l'égard de son cadet, elle ne pensa pas pour une fois aux barbares qui les observaient. Elle s'était donnée tant de mal à faire cette fête d'anniversaire alors si elle avait des remerciements, la native était preneuse. Continuant ce baiser langoureux et intense, son corps frissonna lorsque Vaas se montra coquin et débridé de tout code social en glissant sa main sous sa robe. Cela aurait pu durer des heures qu'elle ne s'en serait guère lassée. Soudain, Vaas s'arrêta subitement. La jeune femme laissa échapper un soupir de plaisir si vite avorté. Citra n'eut pas le temps de réaliser que le renégat enleva sa main baladeuse pour s'emparer de son arme et tirer en l'air. La déesse fronça les sourcils, à la fois frustrée et surtout agacée qu'il puisse se permettre de détériorer sa maison. La Rakyat leva les yeux au plafond pour observer l'impact de la balle. Cependant, le fait que Carlos se justifia en l'accusant la mise en rogne. Elle lui jeta un regard noir, prête à bondir. Certes, c'était vrai, mais il n'avait pas à avoir peur comme un enfant lorsqu'il fut surpris la main dans le sac dans sa bêtise et qui accuse son complice pour éviter de se faire punir. Le bras droit avait accepté, il ne fut même pas si difficile à convaincre. Vaas fit la morale à ses hommes avant de désigner deux malheureux pour surveiller l'entrepôt au lieu de festoyer. Citra leur mettrait une part de gâteau dans du papier d’aluminium et quelques bonbons histoire de les consoler et que Carlos aurait intérêt d'apporter en main propre. L'attention de son frère se reposa sur elle. La déesse l'observa se rapprocher d'elle, demandant où ils en étaient. La Rakyat allait répondre, mais Vaas vint poser avec brutalité ses doigts sur son cou. La jeune femme redressa la tête, lui jetant un regard sombre. Il le savait, elle lui tiendrait toujours tête et ne lui laisserait pas ce plaisir de la voir souffrir. La pression exercée sur son cou lui faisait mal. Elle évita de gémir et s'attendait à sentir encore plus de pression de sa part au point de l’étouffer. Pourtant, il n'en fit rien. S'il n'aimait pas ce qu'elle avait fait...il aimait finalement ? Ce n'était à ne plus rien y comprendre. Citra laissa échapper un soupir de soulagement bien qu'elle sentait encore la trace de ses doigts sur son cou. Vaas ne lui laissa aucun temps de répit, aucune façon de réaliser qu'il aimait bien en venant s'emparer de ses lèvres. La Rakyat prolongea tendrement le baiser bien qu'elle n'avait plus autant le même engouement que précédemment. Doucement, la déesse s'écarta de lui et lui adressa un léger sourire :

« C'est ta journée ! On peut commencer à souffler tes bougies ou ouvrir tes cadeaux, enfin ils ne sont pas emballés, c'est la pile là-bas...j'aurai peut-être dû contrôler d'ailleurs. » marmonna-t-elle en voyant le caleçon. Sérieusement ? Qui avait osé donner ça ? « Il y a aussi une pinata et un bateau gonflable...il y a de l'alcool aussi. » Citra observa son frère afin de décortiquer sa réaction, elle appréhendait que cela ne lui plaise pas tant que ça.


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Sam 16 Avr 2022 - 22:26

feliz cumpleaños mi pequeño amor pirata. × ft. Citra
Malgré la fureur de son frère, Citra lui tenait tête. Quoi qu’il arrive, dans n’importe quelle situation, elle gardait sa prestance et tentait, tant bien que mal, d’affirmer son autorité. Malheureusement pour elle, le pirate s’en fichait royalement de son statut, mais haïssait, par-dessus tout, voir son petit air arrogant. Obnubilé par sa trahison, Vaas ignora ses propos et se concentra sur la sentence. Cette amnésie n’était qu’un stratagème de sa sœur, dans l’unique but de survivre au côté de son monstre. Complètement aveuglé par son amour, il n’y vit que du feu ! Depuis le début, elle se jouait de sa personne. Elle ne s’en tirait pas si facilement ! Tandis que sa main s’approchait de son instrument de mort, sa sœur agrippa farouchement son poignet. Son geste désespéré attira l’attention de son frère, qui dédaigna écouter ses quelques palabres… Est-ce que ceci changerait son destin ? Absolument pas. Cependant, le trafiquant ne s’attendait pas à de tels propos. Carlos avait donc vendu la mèche sur son anniversaire ? Cela expliquerait la fête surprise. À cette annonce, le pirate abandonna l’idée de la tuer, pour cette fois-ci. Connaissant les deux énergumènes, le sang finira par couler tôt ou tard. Comme le cadet n’avait plus besoin de coller une balle à sa sœur en guise de répression, il décida d’adopter une approche bien différente. Carlos se fera remonter les bretelles plus tard… Vaas n’avait pas envie de perdre de son temps avec ces conneries.

Sans contester, la jeune femme embarqua dans ce baiser passionnel. Ses doigts sur son torse l’électrisèrent. Étonnamment pudique, elle se contentait d’appliquer une certaine pression sur son poitrail. Son frère, plus avide, s’empressait d’aller réclamer son dû. Malheureusement pour les deux amants, son esprit divagua et s’alerta sur l’absence de ses hommes à l’entrepôt. Seule et sans pression, sa marchandise pourrait, éventuellement, avoir envie de se rebeller ou pire, de s’enfuir et d’alerter les autorités. À la suite de son tir, l’attention se dévia sur Vaas. Tout en hurlant avec colère, il imposa des nouvelles directives à deux énergumènes, qui s’enfuirent pour éviter d’attiser la fureur de l’animal. Dans cette charmante initiative, Citra avait bien failli créer des problèmes au sein de son entreprise ! Cet endroit devait constamment être surveillé… Quelques fois, les animaux devenaient agressifs et nécessitaient l’intervention d’un maton afin de calmer leur ardeur. Suivant la marchandise incriminée, la punition était plus ou moins forte… Cependant, les victimes ressortaient toujours avec des sévices corporels ou d’autres joyeusetés. Pour marquer cette imprudence, la main du pirate enserra avec violence son cou. Fidèle à elle-même, la déesse de la guerre restait silencieuse et étouffait sa douleur. Pas la moindre supplication sortit de ses lèvres… Pas la moindre souffrance… Non, elle restait digne. Courber l’échine devant son frère lui était impensable, surtout, devant d’autres personnes. Cet acte de violence ne servait que d’avertissement... Pour l'instant.

À sa mise en garde, sa main délaissa sa gorge et apprécia cette petite fête surprise. L’alcool et la drogue y contribuaient grandement ! Ses lèvres regagnèrent les siennes, mais le baiser ne possédait pas le même enthousiaste que précédemment. Un grognement mécontent s’extirpa de sa gorge. Son regard furibond ne la quittait pas. À chacune de ses actions, son mécontentement grandissait. Brutalement, ses mains s’abattirent sur ses hanches et la ramenèrent vers lui. « Ma journée ? J’ai plutôt envie d’ouvrir autre chose que des cadeaux, mamacità. » Susurra-t-il de sa voix grave. Son corps se pressa contre le sien. Son désir était tout ailleurs. « Pas besoin de gâteau, je peux directement passer au dessert ? » Ce petit baiser et cette délicate attention avaient éveillé l'appétit de Vaas. D’habitude, sa grande sœur n’organisait jamais rien pour lui. Subitement, son ardeur disparut lorsqu’elle annonça les activités de son anniversaire. « Quoi ? » Incrédule, il finit par analyser le salon. La décoration. Le gâteau. Les activités. Les guirlandes. Tous les objets de cette fête étaient prévus pour un gamin de cinq ans. « Tu te fous de ma gueule, Citra ? T’as cru que tu préparais l’anniversaire d’un gamin ! » Grommela-t-il. « Sérieusement, t’as vu la fête d’un voisin et t’as cru que c’était une bonne idée de ramener toutes ces conneries pour moi ? » Le pirate s’attendait à autre chose. Certes, elle avait conservé le thème des pirates en référence à son passé sur Rook Island. Au moins, elle obtenait un point, mais le reste n’était pas à l’image de Vaas… Tout ceci était son parfait opposé…

Les bouteilles sauvaient la fête de Citra. En voyant la moue boudeuse de Citra, il soupira longuement avant de lever les yeux au ciel. « Hé... Hé ! T’as ramené de l’alcool, c’est déjà bien. » Même avec cette remarque maladroite, une moue réprobatrice restait ancrer sur son visage. Après réflexion, sa fête d’anniversaire n’était pas un fiasco. Elle s’était donnée une peine incroyable pour obtenir des invités, des cadeaux ainsi qu’un thème. Dans ses souvenirs, sa sœur n’avait jamais fait un tel effort. Le pirate finit par se calmer et lui chuchota au creux l’oreille : « Citra. Je… Je suis qu’un connard égoïste… On va profiter de la fête, OK ? » Ses lèvres déposèrent un baiser sur la chair de son cou, à l’emplacement de ses doigts. Son amour pour elle… Sa plus grande faiblesse ! « Si on soufflait les bougies de ce gâteau. Pourquoi il change de thème le gâteau ? C’est toi qui l’as fait ? T’as essayé d’en faire un ? Putain ! Citra ! Et j’ai loupé, ça. » Abandonnant son emprise sur ses hanches, il empoigna la bouteille de tequila et la sirota allégrement. Même avec la présence de sa sœur, il comptait bien se taper une murge colossale. « J’espère que le grand final sera à la hauteur de ses… » Il chercha le mot approprié pour ne pas tout foutre en l’air. « Ses préparatifs ? Parce que t’as amené mes gars, mais on va éviter de tous dormir dans ta chambre ! Je te rappelle que t’es à moi, perrita. » Gloussa-t-il. Le trafiquant d’être-humains l’apercevait s’appliquer au montage des bougies sur sa pâtisserie. « Une véritable petite occidentale. » Vaas la taquinait quelque peu, c’était plus fort que lui ! Il connaissait sa profonde aversion envers ce mode de vie et adorait l’emmerder sur ce terrain-là.

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Sam 21 Mai 2022 - 19:35

feliz cumpleaños mi pequeño amor pirata
Vaas & Citra
Citra savait qu'en organisant l'anniversaire de Vaas, elle ne rendrait pas le rebelle indifférent. Son frère était tiraillé entre l'envie de la remercier et la tuer. Cette dualité était toujours aussi puissante entre eux. La déesse de la guerre, le laissa faire. Le renégat était une personne imprévisible bien qu'elle le connaissait par cœur, dans le moindre détail. C'était pourquoi, après une tension sexuelle très forte, elle se défendit en posant sa main sur le poignet de Vaas afin d'éviter qu'il ne la poignarde avec la lame. Cet acte n'empêcha pas son frère de s'emporter contre elle et de l'étrangler. Il faut dire que la prêtresse avait joué avec le feu en fêtant sa naissance. Si elle se souvenait de cette date, elle se rappelait de leur passé et donc, elle lui mentait. Fort heureusement, la Rakyat avait tout prévu dans le moindre détail, y compris celui de son alibi. Néanmoins, un autre problème accompagna son mécontentement. Son manque de vigilance à l'égard de son business. En effet, ni Citra, ni Carlos n'avaient songé à laisser deux hommes surveiller l'entrepôt du rebelle. En silence, la jeune femme observa face ordonner à deux de ses hommes de retourner travailler tandis qu'il continuait d'appuyer sur son cou. La douleur était présence, vive, mais elle resta impassible pour ne pas offrir ce supplice à son cadet. Fort heureusement, il lâcha son emprise avant qu'elle en vienne à suffoquer. Les traces de ses doigts ornèrent à présent sa peau qui malgré le métissage, rendait les marques vives. Comme si rien ne s'était passé, Vaas s'approcha d'elle pour l'embrasser avec la même ardeur que précédemment. Citra se contenta de rester passive, n'ayant pas apprécié ce traitement de faveur. La Rakyat se recula et tenta de temporiser la situation. Son anniversaire était toujours en cours, elle s'était prise la tête dessus, ce n'était pas pour l'interrompre. D'ailleurs, la prêtresse expliqua à son frère ce qu'elle avait organisé afin qu'il s'y retrouve. Après tout c'était aussi la première fois qu'il en recevait un. A sa grande surprise, son cadet se détendit et cela lui inspira d'autres choses peu catholiques. Un frisson vint à parcourir l'échine de son dos tandis que Vaas l'attira contre lui, susurrant ce qu'il désirait faire dans l'immédiat. La déesse n'était pas insensible à sa requête, comme à chacune des attentions du rebelle même. Son comportement prouvait qu'il appréciait cette petite sauterie et qu'il ne lui en voulait pas.

« Sois encore un peu patient, le meilleur pour la fin. »

Murmura-t-elle tandis que Citra savoura cette proximité entre eux. Si la fête pouvait commencée, maintenant que le trafiquant était présent, Vaas trouva quelque chose à redire en se rendant compte des activités et de la décoration qu'elle avait préparée. La Rakyat leva les yeux au ciel avant de croiser les bras. Son regard était sombre tandis qu'il se plaignait comme une princesse...tiens peut-être même qu'elle aurait dû faire cet anniversaire sur ce thème-là ou ne pas en faire un du tout. La déesse se voyait déjà tout annuler et retourner à ses occupations lorsque le pirate tenta de prendre sur lui et de s'apaiser en évoquant maladroitement le fait qu'elle avait pris de l'alcool. La prêtresse resta silencieuse, ne bougeant pas d'un pouce. Citra se maudissait d'avoir été si niaise en imaginant que tout rentrerait dans l'ordre entre eux. Il la ridiculisait devant ses hommes, aucun d'eux ne prenaient sa défense...bande de lâches...Soudain, son frère s'approcha d'elle et lui murmura à l'oreille des excuses à sa façon. La déesse avait l'habitude d'entendre cette même phrase encore et encore. Cette même phrase qu'elle avait fini par ne plus tolérer lorsqu'elle se sépara de lui, devenant un danger pour son peuple. Son baiser contre son cou et sa bonne volonté de poursuivre la fête, la fit réfléchir un instant. Vaas venait de s'adoucir et il semblait faire un effort. Il s'intéressa même au gâteau avant de récupérer une bouteille.

« J'ai essayé en effet. » se contenta-t-elle de dire sans s'expliquer davantage. Non, la jeune femme refusait de lui offrir une moquerie supplémentaire d'autant qu'elle était moins d'humeur d'encaisser ses remarques. La sauvage haussa les épaules lorsqu'il lui demanda si le grand final était à la hauteur de ses préparatifs. « Ce sera à toi d'en juger. » Citra se dérida en lui adressant un léger sourire avant de s’atteler à la mise en place des bougies. La Rakyat lui adressa un regard noir lorsqu'il la taquina sur le fait qu'elle était une véritable occidentale. Elle alluma ensuite les bougies et fit signe aux hommes de se lever pour se rassembler autour de Vaas. La déesse vint se mettre derrière lui, posant ses mains sur ses hanches et lui murmura : « Fais un vœux dans ta tête et souffle les bougies. » La prêtresse risquait de ne pas partager son vœux, mais c'était la tradition, il n'y avait plus qu'à espérer qu'il ne se réalise pas. Les hommes vint à crier et applaudir comme des hommes de Cro-Magnons lorsque Vaas souffla pour éteindre les bougies. Citra attrapa la pelle à gâteau et un couteau avant de le donner de force à un des hommes de son frère : « Coupe ce gâteau et tâche de faire en sorte qu'il soit équitable ! » La guerrière était la maîtresse des lieux, mais il était hors de question pour elle de jouer les femmes au foyer toute la soirée. La fête pouvait continuer, les hommes retournèrent à leurs occupations. Contrairement à son cadet qui fut mécontent des activités proposées, les hommes du pirate semblaient aimer les faire, notamment en allant picoler dans le château gonflable. Citra jeta un œil à son frère, se demandant ce qu'il désirait faire à présent. C'était la première fois qu'ils faisaient ce genre d'événement et elle ne savait pas sur quel pied danser, sans oublier qu'elle devait s'attendre à tout avec Vaas.


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Sam 2 Juil 2022 - 19:13

feliz cumpleaños mi pequeño amor pirata. × ft. Citra
Les incompréhensions se levaient. Les doutes s’envolaient. Tout était limpide dans son esprit. Les révélations et le scénario soigneusement orchestré par Citra rétablirent son statut d’amnésique aux yeux du pirate. Tôt ou tard, ce pauvre bougre apprendra, à ses dépens, que cette sorcière joue avec son pauvre petit cœur… En même temps, pour survivre, elle était prête à tout, même aux stratagèmes les plus vils ! À présent, la fête pouvait reprendre. Jouant de cette proximité, Vaas tentait d’obtenir l’ultime cadeau ! Ses assauts ne la firent pas chavirer. Elle tenait bon et souhaitait réellement qu’il profite de son anniversaire. Ses paroles l’amusèrent autant qu’elles le frustrèrent. « Tu m’emmerdes. » Gronda-t-il proche de son oreille. Trop absorbé par son désir, il ne fit pas attention à la décoration environnante. Certes, son ainée avait préparé une fête d’anniversaire à l’occidentale, mais il ne s’attendait pas à découvrir un tel merdier. L’ensemble des préparatifs était prévu pour un garçon de cinq ans… Incapable de garder sa langue dans sa poche, le chef de la bande aboya son mécontentement. Le regard noir de sa sœur ne lui échappa pas. Citra s’était démenée et refusait que l’on crache sur ses efforts. Face à cette moue désapprobatrice, son cœur lui accorda cette faveur. Par bonté ? Par pitié ? Non ! Vaas le faisait, car ses sentiments l’aveuglaient et le rendaient si vulnérable face à sa sœur… Cet amour proscrit… Néanmoins, une certaine méfiance persistait, mais telle une sirène, elle savait parfaitement comment envoûter l’esprit aliéné de son frère pour l’embrumer.

Son intérêt se porta sur les éléments environnants, notamment, le gâteau. La cheffe des Rakyat avait tenté d'en faire un ? Son cerveau n’arrivait pas à assimiler cette information, ce n’était pas dans ses habitudes de cuisiner. Sur Rook, elle n’avait jamais cuisiné ! Au vu de son statut, elle avait des pions pour s’atteler à de telles tâches ingrates ! Imaginer la métisse au fourneau était d’un hilare, qu’il ne put réprimer un rictus. « T’as essayé ? Putain ! J’en conclus que tu l’as merdé, hermana. » Railla-t-il. Certes, il se moquait légèrement d’elle, mais il ne faisait que relever une certaine vérité. Le sujet dévia sur son ultime cadeau… Une technique pour éviter d’entendre cette petite arrogante pestiférer son agacement. L’appât fonctionna et Citra se radoucit légèrement. Impatiente de faire souffler les bougies à son amant, elle se contenta d’ignorer ses propos et lui jeta un regard assassin lors de sa comparaison. Qu’elle ne s’offusque pas, elle n’avait rien à envier aux occidentales ! Comme le veut la tradition, elle enfonça dans la pâte trente-et-une bougies. Autour d’eux, les sous-fifres de Vaas s’agglutinèrent et commencèrent à chanter. Enfin, ils beuglaient comme des animaux et essayaient de garder une certaine unicité dans ce chant. La plupart, déjà, sous l’effet de certaines substances s’agitaient dans tous les sens. Un véritable bordel ! Dans son dos, Citra glissa ses mains sur ses hanches. À ce contact, un frisson parcourra son échine. Son esprit se fit noyer par ses instincts primaires. Quelques idées agrémentèrent ses pensées, mais les murmures de la Déesse de la guerre le ramenèrent sur terre. Un vœu ? Citra avait même appris les mœurs des blancs ! Que pouvait-il bien demander ? Une nuit d’amour avec sa sœur ? Le bonheur de cette dernière ? Son bonheur ? Non ! Rien de tout ça ne l’intéressait… Seule, l’éradication des Rakyat l’attira à ce moment précis ! Abattre un à un ces connards l’enthousiasmait grandement. Voir la vie quitter peu à peu leurs regards… Toute cette barbarie l’attirait ! À ses yeux, ils ne méritaient que la mort ! Cependant, aucun Rakyat ne semblait frôler cette terre… Devrait-il continuer d’espérer une telle horreur ? Est-ce que leurs actes justifiaient un tel acharnement de la part de cette brute ? Aux yeux de Citra, non… Gardienne de son peuple, elle n’espérait que leur prospérité. Vaas, quant à lui, espérait l’annihilation totale de ces enfoirés. À cause d’eux et de leur foutue légende, il avait perdu l’unique personne qui comptait pour lui. Sa sœur avait choisi son peuple. Alors que lui... Lui, avait tout fait pour palier au moindre caprice de cette garce, mais ceci n’avait jamais suffi ! Éternelle insatisfaite, elle lui demandait toujours plus, abusait de ses sentiments pour obtenir le pouvoir et l’asservissement de certains récalcitrants. Ses lugubres pensées se transféraient à son corps. Sa musculature ressortait sous la tension. Sa mâchoire crispée démontrait sa colère. Sur la table, ses poings fermés tremblaient légèrement sous la force de contraction de ses muscles.

Contre toute attente, son non-verbale se radoucit. Sa rancœur n’oubliait pas, mais il avait déjà Citra dans ses filets. Ce n’était qu’une question de temps avant de trouver d’autres Rakyat et de les massacrer devant leur dirigeante. Une délicieuse vengeance qu’il chérissait tout particulièrement. Les tuer un à un devant les yeux de sa sœur le réjouissait ! Son souffle éteignit les flammes des bougies, tout comme il éteindra leurs vies. Oui, son vœu était tout construit et, avec l’aide du destin ou non, il appliquera son sombre dessein. Sous les acclamations de ses hommes, il se retourna. Son sourire sordide aiguillait Citra sur la nature de son vœu, mais la tradition stipulait qu’il devait demeurer secret. Déposée précédemment sur la table, sa main reprit la tequila et ingurgita une bonne rasade. Vaas n’attendit pas la découpe pour se servir grassement d’une part de gâteau. Peu aimant de ce genre de pâtisserie typiquement occidentale, il haussa les épaules. « T’as vraiment choisi des trucs de blanc, Citra. Ça manque de fruits, ce merdier. » Son doigt indiqua le gâteau aux chocolats. « Mais, c’est pas mal… Bel effort pour une première fois. » Malgré ses propos, son timbre de voix n'était pas railleur. Au fond de lui, il était véritablement surpris d’une telle prouesse. Délaissant la pâtisserie, il s’approcha d’elle tout en buvant. « C’est quoi la suite, déjà ? Ah oui ! Les cadeaux… C’est ça, non ? C’est toi la spécialiste des anniversaires… Après Déesse de la guerre, c’est quoi la suite ? Hein ? Déesse de la fête ? C’est attendrissant, non ? Une putain de reconversion. Regarde-toi ! Ma petite blanche ! Bientôt, tu feras des fêtes de l’annonce du sexe... Mais oui, tu sais, ces conneries de blancs pour leurs gamins. Non ? Savoir si c’est une fille ou un garçon. » Il se pinça l’arrêt du nez et prit un air faussement outré. « Tu vois ? C’est ça ton problème… Tu restes trop dans les traditions… Faut apprendre les putains de lubies de ces enfoirés… Ouais, tous ces pauvres connards se marrant dans leurs yachts… » Un gloussement retentit et il s’affala sur le canapé. Sa main tapota le tissu moelleux afin de l’inviter à prendre place à ses côtés.

« Ces sacrés fils de pute… » Ricana-t-il. « Ils pensent… Non, sérieusement ! Ils pensent vraiment que leur putain de fric les sauvera ? Avec leurs vêtements de marque ? Leurs bijoux en or ou leurs petites merdes ? Non, non, non… Citra… Rien ne les sauve, absolument rien ! Pas leurs fêtes à la con ! Hum… Savoir le sexe de son gamin… Putain, ils ne savent plus quoi faire ! Mais ! Dès qu’ils sont en face de la mort, ils s’agitent comme des foutus poulets… Ouais, croyant pouvoir s’échapper de ma personne, ces pauvres enfoirés… » La nostalgie gagna le timbre de sa voix. « Les riches s’enrichissent et les pauvres crèvent. Putain de capitalisme ! Et c’est moi que tu traites de fou… Bordel ! » À nouveau, un gloussement s’éleva parmi l’agitation présente. « Le monde glisse… Le monde chavire… » Un sifflement accompagna son doigt qui mima une chute. « La mort égalise les riches et les pauvres… Et je suis ce point… Je suis ce, putain, de point d’équilibre ! » Son monologue faisait écho à ses actions. Avant d’abattre ses prisonniers, riches ou pauvres, il les dépouillait du moindre centime… Certes, il dérobait les pauvres autant que les riches, mais dans la mort, chacun se retrouvait l’égal de l’autre. L’unique vestige de leur passage dans ce monde n’était que leurs cadavres putrides dévorés par les rampants… Personne ne vint les réclamer… Le goulot de la bouteille se porta à ses lèvres et but une énième gorgée. « Bien ! En toute bonne occidentale. T’as prévu un cadeau pour ton petit frère ? Mes gars, oui. » Son regard pointa en direction de la pile de cadeaux sans queue, ni tête. « Mais toi, mamacità… Où est-il ? À moins que ce ne soit toi, mon cadeau ? » Son regard lubrique parcourra son corps. « Tu voulais qu’on ouvre les cadeaux… Alors, je pense que je vais commencer par le tien. » Mêlant le geste à la parole, sa main abrupte s’aventura sous son vêtement et se glissa jusqu’à ses hanches. Quelques regards s’aventurèrent sur eux, mais fuyaient rapidement la scène, car aucun d’eux ne souhaitait éveiller la fureur de Vaas.

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Mar 30 Aoû 2022 - 21:25

feliz cumpleaños mi pequeño amor pirata
Vaas & Citra
Citra était toujours partante pour passer du bon temps avec son étalon de frère, surtout depuis que sa comédie d'amnésie semblait fonctionner. Le bougre n'y voyait que du feu, pour son plus grand plaisir. La déesse évitait ainsi de mourir sous ses mains, elle préférait largement obtenir ses faveurs. Même si une part d'elle le détestait pour tout ce qu'il lui avait fait endurer avec son peuple, la Rakyat l'aimait toujours. Elle avait enfoui ses sentiments pour laisser place à son rôle de cheffe et sauver son peuple du monstre qu'était devenu Vaas. Dans ce monde, il n'était plus que le seul Rakyat et le seul guerrier...mais aussi sa seule famille. Le pirate avait raison lorsqu'il lui éclatait cette triste vérité en plein visage. Tout était flou dans son esprit. Ce stratagème qui lui avait servi de survie, la piégeait petit à petit...au point où elle se retrouva à faire un anniversaire pour son cadet. Citra ne le faisait plus pour garder sa couverture intacte, mais parce qu'il y avait ce petit truc...cette envie de le retrouver comme autrefois. La déesse refusa ses avances, non pas par manque d'envie, mais parce qu'ils n'étaient pas seuls et surtout parce qu'elle désirait qu'il profite de l'anniversaire ! Elle s'était donnée un mal de chien à l'organiser ! La Rakyat lui adressa un léger sourire lorsqu'il avoua que sa sœur l'emmerdait. Dès lors, le pirate se concentra ensuite sur la décoration et témoigna de son mécontentement. Citra avait encore du mal avec les coutumes occidentales et elle avait pensé qu'il s'agissait d'une bonne idée de faire selon ses voisins. L'enfant avait eu l'air d'apprécier. La prêtresse fronça les sourcils, elle n'acceptait aucune remarque et critique à ce sujet. La jeune femme demanda à Vaas d'aller souffler les bougies, qu'il se préoccupe de son gâteau. Apparemment, il s'agissait d'une étape importante pour un anniversaire. La native avait essayé d'en faire un, mais il se solda par un échec. Face à son lapsus, le rebelle s'amusa d'apprendre qu'elle avait tenté la cuisine. Ce n'était guère devenue une révélation, elle n'aimait décidément pas passer du temps à préparer un plat. Si son frère s'amusa de cette révélation, ses sbires accompagnèrent ses rires. Sans doute, parce qu'ils devaient stéréotyper le rôle de la femme, c'est-à-dire aux fourneaux ! La prêtresse allait pester haut et fort lorsque le pirate changea de sujet en évoquant les cadeaux. Décidément, il pouvait être pire qu'un gosse ! La jolie brune insista sur les bougies et les apposa au gâteau. Elle vint alors à se mettre derrière lui, ses mains sur les hanches du renégat tandis qu'elle lui murmura de faire un vœu. Les hommes de Vaas jouèrent le jeu et chantèrent comme des trous. Aucun d'eux n'avait un don pour la musique, un vrai massacre pour l'audition. En baissant le regard, Citra remarqua que le corps de son amant était tendu. Montenegro avait l'air quelques instants énervé, prêt à bondir. La prêtresse ignorait tout du vœux de son cadet, mais elle pouvait vaguement imaginer ce qu'il avait pu demander. Pourvu que celui-ci ne se réalise jamais, il était si sombre pour être une requête heureuse et joyeuse. Ses suspicions se confirmèrent lorsqu'il se retourna pour lui faire face avec ce sourire si sordide. La native prit sur elle pour ne pas montrer qu'elle avait très bien compris le vœu. Par chance, son frère vint à s'abreuver et goûter le fameux gâteau...bien évidemment, encore en lâchant une critique à l'égard de son choix. La Rakyat n'était vraiment pas docile pour les écouter et encore moins les comprendre. Peut-être parce qu'elle repensait à toute l'énergie qu'elle y avait mis. Le rebelle avait le don pour ce genre de choses !

« Tu ne peux donc pas te contenter de profiter ? »

Soupira-t-elle tandis qu'elle continuait de l'écouter en train de la taquiner. Citra ne savait même pas de quoi parler son cadet concernant une fête qui consistait à connaître le sexe du bébé. Elle était même surprise de savoir que ce genre d’événement existait. « Il faut être enceinte pour faire cette fête non ? » C'était pas ce qu'il venait de dire ? La native était perdue. Cependant, l'envie d'avoir un enfant, ce n'était pas ce qui lui manquait. Bien au contraire, la Rakyat désirait avoir un futur guerrier. La déesse chassa très vite cette idée de la tête : « Je l'ai fait pour toi abruti ! C'était pour te faire plaisir ! Tu n'auras plus rien si c'est comme ça. Je savais que c'était une mauvaise idée. »

Citra était en train de bouder, elle contenait sa rage pour ne pas l'éclater au grand jour. Elle ne voulait pas montrer toute la rancune qu'elle avait à son égard provenant tout droit de leur passé...passé qu'elle faisait semblant d'oublier. Vaas s'installa sur le canapé et tapota ensuite la place à côté de lui. Elle se montra au début hésitante, avant de finalement s'exécuter. Le pirate continua son discours sur les riches et sur les pauvres. Comparé à son frère, Citra ne s'attardait pas sur ce genre de choses, ce n'était pas un sujet qui l'animait comme il pouvait animer son cadet. Elle se fichait de savoir si les riches méritaient leur argent ou non, elle en n'avait que faire. En revanche, la Rakyat détestait qu'ils puissent venir sur son territoire. Aucun étranger n'avait de place sur Rook Island. Cette fermeté, elle le détenait à cause du passage de Hoyt et tout ce qu'il avait fait endurer aux siens...au fait qu'il lui avait pris Vaas. Le pirate pensait avoir le droit de vie et de mort sur eux. Citra se fichait de ce qu'il faisait avec, du moment qu'il débarrassait Rook Island de leur présence. Ce qu'elle n'aimait pas, c'était qu'il fasse la même chose aux Rakyats. Ayant terminé son monologue, Montenegro souhaita obtenir son cadeau, impatient. Son nouveau surnom l'agaça, mais elle se retrouva très vite fébrile lorsque son amant montra son envie de déballer un tout autre cadeau. Les regards sur eux dévièrent tandis que celui de la jeune femme ne quittait pas le sien.

« Il se trouve dehors. Celui-ci...c'est juste un bonus... » doucement, la prêtresse vint récupérer la main du pirate afin de contenir ses ardeurs. « Montre toi un peu plus reconnaissant et peut-être que tu auras celui-là...tu sais, comme un gentil garçon. » la native avait rapproché son visage du sien afin de le lui murmurer. Ensuite, la Rakyat se releva et remit convenablement les pans de sa jupe. Elle se retourna vers le rebelle et lui fit mine de la suivre. « Suis-moi. » et malheureusement pour lui, ce n'était pas dans la chambre, mais direction le jardin. Arrivés ensemble devant un objet caché par une bâche, Citra les bras croisés lui dit alors : « Tu peux enlever la bâche. »




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Dim 18 Sep 2022 - 20:42

feliz cumpleaños mi pequeño amor pirata. × ft. Citra
Agacé par le comportement emmerdant de son cadet, Citra le réprimanda. Vaas appréciait sa fête d’anniversaire, bien qu’un peu enfantine… En temps normal, elle n’aurait jamais eu une telle attention à l’encontre de cet énergumène. Alors, la voir se démener pour son anniversaire le rendait heureux, même s’il ne l’avouerait pas. Peu habitué aux fêtes occidentales, elle fut surprise de constater qu’il existait une telle célébration. « C’est le but… Tu sais. À la place d’exécuter ton guerrier dans un rituel. Tu prends des ballons avec du rose pour une fille et du bleu pour un garçon pour découvrir le sexe de ton gamin. Ouais, je n’ai jamais compris ce délire avec ces putains de couleurs. » Les mœurs de cette société différaient de ceux des Rakyat. La pauvre Citra devait apprendre tout un tas de stupidités… À l’une de ses réflexions taquine et peu agréable, son ainée se braqua. À juste titre, puisqu’il n’arrêtait pas de la piquer à vif pour son petit plaisir. « Rho… Ça va, Citra… Je t’ai dit que c’est pas mal. » Lança-t-il affectueusement. Son attitude boudeuse demeura tout le long de son monologue.

Vaas s’impatienta quant à son cadeau, mais sa sœur le retint. Apparemment, elle lui avait offert un autre cadeau. Le pirate haussa un sourcil et grommela dès qu’elle ôta sa main de sa cuisse. Avec sensualité, elle se rapprocha son visage du sien. Le cadet, totalement absorbé par elle, se noya dans son regard noisette. Si elle croyait obtenir la reconnaissance de Vaas en le rebaissant au stade d’enfant, elle se trompait lourdement. Le trafiquant ne se montra pas spécialement violent, mais la fusilla du regard. « Putain d’emmerdeuse. » Grogna-t-il entre ses dents. Son regard l’accompagna et un sourire malicieux illumina son visage lorsqu’elle l’invita à le suivre. Au grand désespoir de Vaas, ils ne partirent pas en direction de sa chambre à coucher, mais vers l’extérieur de la demeure, non loin du bateau gonflable où certains de ses hommes en profitaient pour picoler et foutre un bordel monstrueux. C’était à se demander comment cette structure en plastique supportait la connerie de tant d’hommes. Arrivée à destination, elle indiqua une bâche bleue. Cette dernière renfermait un objet assez imposant. Le trafiquant la jaugea du regard et se demandait ce qu’elle recelait. Son unique instruction fut simple et claire : ôter la bâche. « Huh. » Intrigué, il s’approcha, observa une dernière fois sa sœur avec méfiance, empoigna les pans de cette toile et tira dessus avec force dans un mouvement amble. Devant lui se dévoila une magnifique moto. Une pièce unique d’une valeur inestimable. La Rakyat avait dû payer cet objet une fortune ! Peu habitué à ce genre de moyen de locomotion, le trafiquant ne savait pas comment se positionner. D’habitude, il roulait dans des jeeps tout-terrain ou des quads… En aucun cas, il n’avait chevauché de moto. « Wouha ! T’as sorti le grand jeu, hermana. » Toujours accompagné de la bouteille prise précédemment, il but une gorgée et s’accroupit devant cet engin. Son ressenti restait mitigé… Toutefois, c’était la première fois que sa sœur lui avait offert un tel cadeau. Une grande première depuis des années ! D’habitude en guerre perpétuelle, les deux amants préféraient s’entretuer que de s’offrir des cadeaux. Son dernier présent remontait à son adolescence… Citra lui avait offert un treillis militaire qu’il n’abandonnait jamais et d’autres babioles de chasse. Alors, voir une telle surprise gorgeait son cœur d’un sentiment oublié, mais l’originalité de cet objet le laissait dubitatif. Dans son esprit, il s’imaginait à une mauvaise farce de Citra, mais vu le regard noir qu’elle lui jeta, il comprit rapidement que ce présent n’était ni une plaisanterie, ni une quelconque moquerie… Elle était sincère. « Hé ! » Vivement, il se redressa et empoigna férocement son poignet. Quant à la bouteille de tequila, il resta au sol. « Regarde-moi. » Ses mains ancrées sur ses avant-bras. Vaas regarda intensément l’élue de son cœur. « Ta fête… N’est pas à chier. » Peu convaincue, la jeune femme souhaitait s’extirper de son étreinte, mais Vaas ne fut pas de cet avis. Brutalement, ses deux mains attrapèrent sa nuque, l’obligeant à le regarder et à rester immobile.

« Citra… Regarde-moi ! » Ordonna-t-il, énervé. « On se calme, chérie ! Je t’assure que ta petite fête en mon honneur n’est pas nulle… T’as évité de me sortir ta belle coiffe avec des plumes et de me faire une danse tribale. » Sur la fin, ses propos étaient quelque peu railleurs, mais restaient fraternels. « T’as même essayé de faire un putain de gâteau ! T’avais jamais fait ça avant… T’étais trop occupé avec tes légendes et tes couteaux. Il n’est plus là, mais comme on dit : c’est l’intention qui compte, hermanita. Non ? » Malgré la thématique désastreuse, Vaas avait apprécié l’effort de sa sœur. « Hé ! Ce que j’essaie de dire, Citra… C’est que ta fête d’anniversaire me fait plaisir ! Si, si, je te jure. T’as sorti le thème sur les pirates… C’est vrai, sur Rook, je n’étais pas ce genre de pirate, mais c’est sympa. Le bateau n’était pas spécialement nécessaire, surtout qu’ils risquent de gerber dedans. Le gâteau de footballeur… Pas mal, mais ça manquait de fruits… Tu sais que je préfère la mangue à toute cette merde en chocolat. Ça me rappelle qu’on avait eu la visite d’un footballeur sur mon île… T’aurais dû voir sa gueule ! À peine capturé, qu’il a vendu sa copine à un de mes gars pour survivre. Putain d’enfoiré. » Il rit en se rappelant les sévices infligés à cet individu. « Tu vois, je ne fais pas que dans la torture ! J’offre la possibilité à ses connards d’être réel… Sans artifice… Et il vend sa copine. » En situation extrême, l’individualisme primait sur les bonnes valeurs… La survie remplaçait l’empathie, la compassion et toutes ces joyeusetés. « Vaas, concentre-toi ! » Il secoua la tête. Ses phalanges caressèrent la joue de sa sœur. « Je suis sérieux, mamacità… J’aime cette fête… Et… Ton cadeau. » Accompagné d’un sifflement, son index pointa en direction de la moto. « Pas mal ! Tu t’es dépassée, Citra… Une moto, hein ? T’avais envie de te démarquer des autres ? » La plupart des cadeaux offerts par ses hommes rappelaient les addictions de cet individu. Sa soeur ne pouvait lui offrir un cadeau qui lui rappelait, ô combien, son frère avait failli dans sa quête. Une bécane restait un terrain neutre. « Ton corps et une moto… Tu rattrapes les années où tu m’as baisé ! J’aime bien… » Gloussa-t-il. Ses lèvres se déposèrent sur les siennes. Un tendre et langoureux baiser débuta entre les deux amoureux. Homme d’action, il préférait passer par les gestes pour remercier sa sœur pour ses attentions. L’une de ses mains se logea dans ses cheveux d’ébène pour accentuer ce baiser. Cette douceur, bien qu’un peu brute, exprimait la gratitude du pirate envers elle… Une émotion d’une rareté exceptionnelle…

Au loin, un bruit sourd se fit entendre, accompagné d’un sifflement assourdissant. À l’autre bout du jardin, on apercevait le bateau gonflable se dégonfler. Complètement ivres, ses hommes gueulèrent et essayèrent de s’extirper de cette prison de plastique. Interrompu, Vaas souffla entre ses dents : « Quelle bande de cons… Foutre en l’air mon Médusa ! » L’hilarité le gagna en voyant l’un de ses sbires sauter du mât pour sauver sa vie.


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Mer 21 Déc 2022 - 15:37

feliz cumpleaños mi pequeño amor pirata
Vaas & Citra
Citra le dévisagea face à son histoire de ballons et de fête pour découvrir le sexe du bébé. C'était d'un ridicule et puis comment faisaient-ils pour connaître le sexe ? Était-ce le ballon qui décidait pour eux ? Ce n'était à ne plus rien y comprendre.

« Et je peux savoir comment tu connais ce genre de célébration Vaas ? Tu as engrossé une traînée ? »

Autant dire qu'il n'avait pas intérêt par répondre par l'affirmative ! Citra lui jeta un regard noir, ce regard qui en disait long sur sa haine naissante. En plus de cela, son cadet ne cessait de jouer les fines bouches sur l'organisation de cette fête d'anniversaire, ce qui ne plaisait guère à la jeune femme. Cependant, celui-ci finit par admettre et la rassurer en lui disant que ce n'était pas mal. La déesse essaya de se radoucir, d'être plus chaleureuse comme elle l'avait été précédemment en prenant sur elle. Une fois les bougies soufflées, Vaas demanda d'obtenir son cadeau. La Rakyat voyait très bien où il désirait en venir, en se montrant tactile à son égard. Citra dû calmer ses ardeurs, elle tenait à ce que cette fête se déroule comme elle l'avait imaginé. Jusqu'à présent, son frère n'avait pas encore profité de son anniversaire. La native s'adressa à lui comme à un enfant impatient ce qui énerva le pirate. Il suffisait d'observer son regard. Cependant, la jeune femme décida de lui offrir son premier cadeau. Elle se redressa suivi de son cadet et se dirigea à l'extérieur de la maison jusqu'à l'entrée du garage. Devant eux se trouvait une bâche bleue prête à être enlevé. La prêtresse appréhendait sa réaction. Citra savait qu'il n'avait jamais conduit ce genre de véhicule, mais elle trouvait que cela ressemblait à des quads mais sur deux roues...Donc plus dangereux et impressionnant non ? Lui qui aimait tellement le goût du risque, il serait servit. Et puis cela lui avait également rappelé lors qu'ils étaient jeunes. En effet, enfants, Vaas et elle avaient trouvé un vélo. Ils avaient essayé de grimper dessus et de le faire rouler. Ce ne fut pas une chose aisée, n'ayant jamais appris à en faire. Citra se souvenait de cette entraide pour y arriver. Elle tenait le vélo de son petit frère pour qu'il puisse rouler avant de le lâcher au moment opportun. Les rires sur leur visage, la joie de vivre, faisaient état d'un souvenir révolu. La découverte de son cadeau fut intenable pour la jeune femme qui se mit à croiser les bras. C'est alors que son cadet enleva la bâche pour laisser entrevoir la moto. La native y avait investi une très belle somme pour lui offrir celle qui correspondait au pirate. En effet, Citra n'avait pas pris une moto moderne et dernier cri, mais une de collection et qui correspondait plus à la personnalité de Vaas.

Face à sa réaction dubitative, la prêtresse se braqua et lui jeta un regard noir. Elle avait envie de le tuer pour son manque de reconnaissance, se jurant qu'elle n'organiserait plus rien de tel ! D'autant que ses compagnons étaient en train de mettre sa maison en sacré bordel ! Cependant, le pirate se redressa et attrapa un de ses poignets férocement, l'obligeant à le regarder dans les yeux. Montenegro essaya de la rassurer à sa manière, mais peu convaincue, la native essaya de se reculer. Vaas ne comptait pas l'entendre de cette manière et vint à la retenir en passant ses mains autour de sa nuque et l'obligea à le regarder et écouter. Son cadet se lança alors dans un discours de remerciement, c'était en tout cas ce qu'elle comprenait. Toujours boudeuse et avec son regard noir, elle écouta chaque parole de ce dernier. Comme à son habitude, exprimer ses sentiments ce n'était pas trop son truc, comme elle aussi d'ailleurs. Alors, Citra eut le droit à des critiques pseudos constructives de la part de son frère sur ses choix d'organisation, son souvenir sur un footballeur égoïste et peureux avant de la remercier. Citra se dérida tandis que ses phalanges caressèrent sa joue. Le pirate avait l'air de véritablement apprécier ses efforts. Avant même qu'elle ait pu répliquer quoi que ce soit, son frère et amant vint l'embrasser tendrement. La déesse savoura et prolongea ce baiser avec la même ardeur. Elle souhaitait que le temps s'arrête un court instant. Ils en oubliaient leur passé remplit de haine et de sang. Cependant, un bruit sourd se fit entendre, les faisant interrompre leur moment à eux. Les hommes de Vaas avaient anéantit le bateau gonflable. Citra vit rouge :

« Bande d'abrutis ! » La déesse avait loué ce bateau et devait le rendre par la suite à son propriétaire. Ayant marre des mauvaises manières de ces hommes, Citra se recula de l'étreinte de son frère pour se diriger vers le bateau en question. Voyant un homme à terre et hilare à cause de l'alcool et de la situation, Talugmai vint à planter violemment le talon d'une de ses chaussures dans ses côtes. « Vous étiez obligé de tout gâcher ! Bande d'incapables ! » La déesse lui redonna un violent coup. D'un point de vue extérieure, la situation devait paraître décidément comique. Une déesse hors d'elle, un bateau gonflable avec des hommes en fausse détresse dedans et des survivants de cette terrible attaque d'un bateau en train de se dégonfler.


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feliz cumpleaños mi pequeño amor pirata ϟ Vaas
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